1. L’école pénitentiaire (fin 18ème => Howard) s’est développée au 19ème siècle (de
Tocqueville, Ducpétiaux, …).
Elle a progressé en se basant sur la comparaison des différents systèmes, surtout ceux
anglais et français.
→ cela a aboutit à la Commission internationale pénale et pénitentiaire
= la comparaison méthodique des institutions de droit criminel et de l’exécution
des sentences pénales.
2. Avec l’école positiviste, on a de nouvelles réflexions sur le droit pénal.
1889: se crée l’union pénale internationale (ce n’est plus une simple étude
pénitentiaire, mais aussi juridique)
→ c’est une œuvre plus doctrinale car des associations privées, des fonctionnaires y
participent.
L’ONU possède diverses institutions qui font des recherches dans ce domaine.
→ c’est très important pour cerner le droit pénal.
Le conseil de l’Europe (son comité européen pour les problèmes criminels) élabore des
conventions importantes.
3. Un grand mouvement international de droit comparé s’est développé.
→ ce mouvement s’est accentué après la seconde guerre mondiale ou à l’époque
contemporaine pour des raisons évidentes :
- les différents pays et les criminalistes des différents pays, ont senti la nécessité de
s’ouvrir sur l’extérieur
- l’internationalisation croissante de la criminalité entraîne l’internationalisation de la
réaction anti – criminelle
- on a cherché à mieux connaître, pour s’en inspirer à bon escient, les expériences
étrangères
- la prises de consciences, après 1945, de la coexistence, puis de l’interdépendance de
différents systèmes de justice pénale qui doivent désormais, ne plus s’ignorer, mais
aussi se comprendre et développer entre eux, une coopération raisonnée dans le
domaine de la lutte contre la criminalité
- le souci de ne plus s’en tenir à la simple juxtaposition des règles légales, ni même à la
simple confrontation des institutions de droit pénal
mais de chercher à arriver à une appréhension globale des systèmes, saisis dans
leur contexte historique et leur contexte socio – politico – économique
Exemple de cette évolution : infractions nouvelles et décriminalisation.
L'analyse comparative a contribué à enrichir la nomenclature des crimes et délits:
omission de porter secours, la filouterie, l'abandon de famille, les fraudes et falsifications,
infraction commises à l'aide de matière nucléaire ou informatique
décriminalisation: on voit des systèmes de droit moderne abandonner certaines incriminations
traditionnelles ( adultère, bigamie, homosexualité)