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- Une dimension objective correspond à l’objet vendu.
- Une dimension subjective transmise par l’image de marque, des sensations, du rêve et
du symbolique.
- Une dimension du service qui correspond à l’approche relationnelle auprès de chaque
client : l’atmosphère du magasin, le sourire des vendeurs et l’attention accordée aux clients.
- Ce produit renferme aussi les impératifs de la perfection et les exigences de la qualité
en matière de conception, réalisation, conditionnement, prix, distribution et communication.
3. Définition du cadre conceptuel :
Parmi les éléments qui justifient l’appartenance d’un produit à l’univers du luxe, le prix qui
inclut à la fois les coûts de fabrication, de communication et une plus-value symbolique.
Ce niveau de prix s’explique par la qualité des composantes du produit, le raffinement du
conditionnement, la sélectivité de sa compagne de communication et par la notoriété de sa
marque. Cependant, le prix reste une des principales différences entre un produit de luxe et un
produit dit démocratisé. Ainsi, ce dernier est offert sur le marché à un prix abordable pour le
consommateur, ces entreprises jouissant d’une image de marque de luxe offrent des produits
de luxe moins élaborés et plus accessibles avec des prix moindre, l’image de marque étant
déjà préétablie.
En effet, les grandes marques veillent à garder une certaine qualité des produits
démocratisés et apportent une attention particulière dans la fornication de ces produits qui
doivent respecter les normes avec des composants moins nobles mais de qualité qui justifient
un moindre prix. Cette vigilance permet d’éviter le risque d’avoir des répercussions négatives
sur l’image de maque, d’où :
H1 : Le prix des produits démocratisés ne nuit pas à l’image de marque perçue par le
consommateur.
Le mode de distribution des produits de luxe tend vers la sélectivité afin de conserver la rareté
de ce luxe ou sa sélectivité.
Bien que réservés à ces circuits de distribution sélectifs, certains produits de luxe tels que les
parfums ou les cosmétiques, mettent sur le marché des lignes de produits démocratisés à
traves la grande distribution afin de rendre ces derniers plus accessibles à une cible à potentiel
très large.
Cette banalisation du luxe à travers son accessibilité pourrait nuire à l’image de marque et
avoir des effets néfastes sur toutes les lignes. En effet, la distribution du luxe dans certains
endroits précis fait la rareté et le prestige de ces produits. Les clients bénéficient d’un service
de qualité, d’un décor et ambiance de rêve et d’un personnel à leur disposition. En élargissant
le réseau de distribution avec une offre dans de nombreux points de vents, les marques de
luxe risquent de perdre des avantages recherchés par les clients auprès des maisons de luxe.
Ainsi, la banalisation de ces produits risque d’affecter l’image de marque.
H2 : La vente des produits de luxe à travers la grande distribution nuit à l’image de marque
perçue par le consommateur.
Sur le marché de luxe accessible, plus les produits se diversifient et croient, plus la
concurrence augment, et donc la nécessité d’une politique de communication efficace
s’impose (Allégés, 1992). Le choix entre les différents supports de communication reste
difficile vu que le produit de luxe même s’il est banalisé, il doit présenter un rêve, un univers
imaginaire, une histoire, une légende de la marque, c’est exactement à travers les supports de
masse tels que la publicité télévisée, les affichages, le cinéma, la radio, la presse…