En 1992, au congrès international de Dallas consacré au vieillissement, j'ai présenté
cette théorie, basée sur une expérience clinique d'une vingtaine d'années, selon laquelle
la baisse de la sécrétion de testostérone est responsable des symptômes de l'andropause
et des maladies du vieillissement (1-2).
En 1988, j'avais déjà publié, aux éditions Maloine à Paris un ouvrage intitulé :
"L'Andropause, cause, conséquences et remèdes" (Edit. Maloine) (3).
Ces travaux ont mis en évidence les conséquences provoquées par la diminution de la
sécrétion de testostérone avec l'âge (4).
En 1849, Berthold a démontré que la crête atrophiée du chapon recouvre toutes ses
caractéristiques lorsque les testicules sont implantés dans une autre partie du corps.
Cette expérience démontre que les testicules sécrètent une substance qui agit à distance
sur la voix, le plumage et la crête.
TESTOSTÉRONE ET INVOLUTION SEXUELLE DE L'HOMME
La sécrétion de testostérone diminue avec l'âge (6-7-8). Ce phénomène démontré par de
très nombreuses études provoque la régression sexuelle chez l'homme caractérisée par
une diminution de la fréquence des rapports sexuels, une libido tiède, l'impuissance, la
sclérose des corps caverneux, une diminution du volume du sperme et parfois, de la
gynécomastie.
La chaîne biologique de la production d'androgènes se dérègle
et induit ou aggrave les maladies de la prostate : l'atrophie, l'adénome et le cancer.
MALADIES DE LA PROSTATE
La prostate n'est pas une glande : c'est un massif musculaire contenant un certain nombre
de glandes. L'urètre postérieur est entouré par le muscle prostatique dont la contraction
participe à l'ouverture du col vésical et de l'urètre postérieur au cours de la miction.
L'eutrophie du massif musculaire prostatique est assurée par une imprégnation androgénique
équilibrée (3).
L'atrophie de la prostate, maladie souvent très douloureuse, est provoquée par le manque de
testostérone ou l'excès