TESTOSTÉRONE ET INVOLUTION SEXUELLE DE L'HOMME
MALADIES DE LA PROSTATE
LE SYSTEME DE MAINTENANCE DE VIE
LA BASE DU SYTEME DE MAINTENANCE DE VIE
TESTOSTÉRONE ET MÉTABOLISME
TESTOSTÉRONE ET MALADIES DU VIEILLISSEMENT
DIABETE GRAS
OBÉSITÉ
FAIBLESSE MUSCULAIRE
ARTÉRIOSCLÉROSE, ATHEROSCLÉROSE ET HYPERTENSION
HYPERCOAGULATION
VARICES, HÉMORROIDES ET THROMBOSES
ANÉMIE
MALADIES CARDIO-VASCULAIRES
MALADIES OSTÉO-ARTICULAIRES
OSTÉOPOROSE
PERTE DE L'ÉLASTICITÉ PULMONAIRE ET DIFFICULTÉ RESPIRATOIRE
ATROPHIE DE LA PEAU
BAISSE DE L'IMMUNITÉ ET CANCERS
TRANSFORMATION DE LA SILHOUETTE
INSUFFISANCE RÉNALE
TROUBLES DE LA VISION ET DE L'AUDITION
DÉPRESSION NERVEUSE
MALADIE D'ALZHEIMER
LA DÉGÉNÉRESCENCE DU CERVEAU
DHEA, MÉNOPAUSE ET VIEILLISSEMENT
CONCLUSION
Bibliographie
LE SYSTEME DE MAINTENANCE DE VIE
Le système de maintenance de vie constitue l'ensemble des facteurs biologiques produits
par chaque organisme pour en assurer le fonctionnement normal.
La production des facteurs biologiques indispensables au maintien d'une physiologie
normale diminue avec l'âge. Les maladies du vieillissement représentent
fondamentalement les conséquences de la défaillance du système de maintenance de vie.
Le système glandulaire de l'organisme représente chez l'homme, comme chez la femme,
une partie essentielle du système de maintenance de vie. Les glandes cessent de
fonctionner progressivement.
Les hormones cardinales sont sécrétées par les ovaires, les testicules, les surrénales, la
thyroïde, le pancréas, l'hypophyse et l'épiphyse.
Ces sécrétions diminuent d'année en année après la quarantaine (et parfois même
avant).
LA BASE DU SYTEME DE MAINTENANCE DE VIE
La ménopause signe l'arrêt des règles. L'andropause la cessation progressive de
l'activité sexuelle chez l'homme. Ces signes évidents cachent en réalité un phénomène
fondamental : la diminution de la sécrétion des hormones femelles et de la testostérone
chez la femme (adrénopause), et des hormones mâles chez l'homme.
La testostérone, hormone des protéines, est nécessaire à la construction de
toutes les protéines de l'organisme. Lorsqu'elle manque l'organisme dégénère.
Par conséquent, la testostérone constitue la base du système de maintenance de vie et est
le point d'attaque de la prévention primaire des sénescences.
En 1992, au congrès international de Dallas consacré au vieillissement, j'ai présenté
cette théorie, basée sur une expérience clinique d'une vingtaine d'années, selon laquelle
la baisse de la sécrétion de testostérone est responsable des symptômes de l'andropause
et des maladies du vieillissement (1-2).
En 1988, j'avais déjà publié, aux éditions Maloine à Paris un ouvrage intitulé :
"L'Andropause, cause, conséquences et remèdes" (Edit. Maloine) (3).
Ces travaux ont mis en évidence les conséquences provoquées par la diminution de la
sécrétion de testostérone avec l'âge (4).
En 1849, Berthold a démontré que la crête atrophiée du chapon recouvre toutes ses
caractéristiques lorsque les testicules sont implantés dans une autre partie du corps.
Cette expérience démontre que les testicules sécrètent une substance qui agit à distance
sur la voix, le plumage et la crête.
TESTOSTÉRONE ET INVOLUTION SEXUELLE DE L'HOMME
La sécrétion de testostérone diminue avec l'âge (6-7-8). Ce phénomène démontré par de
très nombreuses études provoque la régression sexuelle chez l'homme caractérisée par
une diminution de la fréquence des rapports sexuels, une libido tiède, l'impuissance, la
sclérose des corps caverneux, une diminution du volume du sperme et parfois, de la
gynécomastie.
La chaîne biologique de la production d'androgènes se dérègle
et induit ou aggrave les maladies de la prostate : l'atrophie, l'adénome et le cancer.
MALADIES DE LA PROSTATE
La prostate n'est pas une glande : c'est un massif musculaire contenant un certain nombre
de glandes. L'urètre postérieur est entouré par le muscle prostatique dont la contraction
participe à l'ouverture du col vésical et de l'urètre postérieur au cours de la miction.
L'eutrophie du massif musculaire prostatique est assurée par une imprégnation androgénique
équilibrée (3).
L'atrophie de la prostate, maladie souvent très douloureuse, est provoquée par le manque de
testostérone ou l'excès
d'oestrogènes (5).
L'adénome de la prostate peut régresser grâce au monitoring biologique de la chaîne des
androgènes. Cette thérapie est réservée aux médecins spécialisés dans ce domaine.
Le cancer de la prostate n'est pas une maladie hormonale. C'est une maladie génétique. Ce
cancer peut se développer lorsque l'on administre des antiandrogènes (9).
TESTOSTÉRONE ET MÉTABOLISME
Lorsque l'on évoque la testostérone on pense immédiatement à l'activité sexuelle de
l'homme qui est plutôt le fait de la dihydrotestostérone.
En réalité la testostérone constitue une hormone déterminante du métabolisme.
Universalité du récepteur des androgènes
Le récepteur des androgènes a été identifié dans de nombreux organes : les vésicules
séminales, le follicule pileux, les glandes sébacées, le prépuce et plus généralement dans
tous les organes sexuels, les testicules et les épididymes, l'utérus et les ovaires, le rein, les
glandes sous-maxillaires, certaines zones cérébrales comme l'hypothalamus, l'hypophyse
et le cortex cérébral, le muscle élévateur de l'anus et le muscle squelettique, et la moelle.
En réalité, le récepteur androgénique a été observé dans de très nombreux organes (10).
Le métabolisme des protéines
L'action trophique des androgènes sur le muscle squelettique est connu depuis de
nombreuses années. L'effet est spectaculaire chez les body-buiders qui prennent des
androgènes en quantité excessive.
Plusieurs études ont démontré l'incorporation des acides aminés dans le muscle sous
l'influence des androgènes (11-12-13-14-15).
Des recherches sur le rat traité par la testostérone ont démontré de manière significative
l'incorporation de leucine marquée dans les protéines et d'uridine marquée dans les
acides robonucléiques de certrains muscles.
Le métabolisme du glucose
En 1947 déjà, Giuseppe Pellegrini, directeur de l'Institut de Pathologie de l'Université de
Pavie en Italie, décrit l'influence des androgènes sur le métabolisme du sucre chez 68
patients. Le rapport s'intitule : L'azione antidiabetica degli ormonali sessuali maschili nel
quadro della fisiopathologia del diabete" (16).
Une injection intramusculaire de 5 à 25 milligrammes de propionate de testostérone
provoque une diminution significative de la glycémie dans les deux ou trois heures qui
suivent l'injection et l'effet se prolonge pendant quatre à cinq heures.
La réduction de la glycémie est d'un gramme par litre chez le diabétique et la glucosurie
est diminué.
Chez l'homme non diabétique la glycémie tombe au niveau des valeurs plasmatiques
"normales" basses mais pas plus, parce que la balance hormonale est équilibrée.
La pouvoir régulateur de la testostérone sur le métabolisme du sucre agit pendant
plusieurs jours. Lorsque l'on interrompt le traitement androgénique chez le diabétique,
la glycémie est réduite pendant quelques jours, ensuite elle remonte vers les valeurs
initiales.
Le métabolisme des graisses
La testostérone influence le métabolisme des graisses par l'intermédiaire du
métabolisme du sucre.
Lorsqu'il y a trop de sucre dans le sang, la capacité de combustion du cycle de Krebs est
dépassée (cette capacité est limitée).
Il s'ensuit une surproduction d'acetyl-coenzyme A qui est l'élément précurseur de la
fabrication de cholestérol et de graisses.
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