Les Objectifs spécifiques sont :
(i) faciliter l’accès des éleveurs aux intrants zootechniques et vétérinaires et à
l’eau dans les zones à risques ;
(ii) améliorer la valorisation des aliments grossiers ;
(iii) développer une stratégie de communication qui permet aux différents
acteurs de réagir efficacement aux effets de la crise ;
(iv) assurer une gestion efficiente du projet.
Le Projet PAPSA attend deux principaux résultats mesurables :
- un accroissement des productions céréalières, de viande et de lait ;
- un meilleur accès aux produits par les populations et le cheptel toute l’année.
Le développement du PAPSA et du PUAAB va favoriser l’amélioration des conditions
de vie des producteurs individuels soutenus par les projets et stimuler la production
en rendant le secteur agricole dynamique et compétitif dans l’optique de contribuer à
l’atteinte de la sécurité alimentaire. Les projets contribueront par ailleurs , à l’atteinte
de deux des huit objectifs du millénaire, à savoir l’éradication de l’extrême pauvreté
et l’amélioration de l’environnement, notamment dans sa zone d’intervention.
Le projet qui a une couverture nationale permettra l’accroissement des revenus des
ruraux par l’amélioration des circuits de production, d’écoulement des produits des
filières Agro-Sylvo-Pastorales. Par ailleurs, le projet assurera aussi à travers
l’intensification de la production, l'approvisionnement plus régulier des marchés
nationaux.
Le PUAAB couvre dix régions du pays et au total 162 communes sont concernées
par la crise alimentaire du bétail. Ses actions viseront donc la sécurisation
alimentaire des espèces ciblées dans les zones affectées.
Sur la base des dispositions environnementales et sociales en vigueur au niveau
national comme au niveau de la Banque Mondiale, les deux projets sont classés
dans la catégorie B des activités assujetties à une évaluation environnementale.
Cette classification s’explique du fait que leurs activités engendreront des impacts
environnementaux et sociaux localisés, mineurs et réversibles.
Suite à son approbation par ces deux structures, le rapport de CGES sera publié et
diffusé au Burkina Faso et à InfoShop au siège de la Banque mondiale.
Le Cadre de Gestion Environnementale et Sociale (CGES) devra permettre
d’évaluer, de façon large et prospective, pour chaque composante, les impacts
environnementaux et sociaux des activités futures, et de prévoir une grille
d’évaluation des projets ainsi que des mesures d’atténuation ou de compensation. Le
CGES aura une portée nationale, régionale et locale, avec un accent particulier sur