SYNTHESE POLE CARDIOLOGIE ABREVIATIONS ACCEPTE AU CONCOURS http://www.cnci.univ-paris5.fr/medecine/abreviations.html INSUFFISANCE MITRALE ETIOLOGIES IM Aigue - Endocardite Ischémie IM chronique - Etiologie : o Dégénérative et dystrophique Maladie de Barlow Prolapsus valvulaire mitral par ballonisation mitrale o Rhumatisme Articulaire Aigue (RAA) o Fonctionnelle PHYSIOPATHOLOGIE Reflux systolique du sang du VG vers l’OG. Aucune adaptation n’a pu se mettre en place en cas d’IM aigue ce qui entraine une OAP. Dilatation du VG sans hypertrophie (même si les signes sont présent à l’ECG). Tableau du cours ici. DIAGNOSTIQUE SYMPTOMES - Dyspnée d’effort Œdème aïgu du poumon Palpitation Souvent asymptomatique et découverte d’un souffle AUSCULTATION - Souffle systolique caractéristique o Doux en jet de vapeur o Holosystolique o Irradie dans l’aisselle SIGNE PROLAPSUS - Click mesosystolique o Protosystolique dépendant de la posture Souffle télésystolique Parfois vers la base du cœur : Prolapsus Feuillet MP EXAMENS COMPLEMENTAIRES ÉCHOGRAPHIE DOPPLER CARDIAQUE - - - Confirme le diagnostique : Doppler : Régurgitation systolique Précise le mécanisme et l’étiologie : Prolapsus, Cordage rompu, ballonisation.. Quantifie l’insuffisance mitrale o Diamètre du jet régurgitant o Surface du jet dans l’OG o Débit de régurgitation supérieur a 50% Débit aortique – débit mitrale /débit mitral o Mesure de la zone de convergence IM sévère si supérieur a 40mm² Evalue la fonction myocardique o Diamètre de l’oreillette o Diamètre du ventricule gauche Télésystolique > 45mm o Pression artérielle pulmonaire systolique Deux Incidences : o Transthoracique : pointe du cœur en haut (ETT) o Transoesophagienne : Oreillette gauche en haut (ETO) ECG - Fibrillation auriculaire rythme sinusal Surcharge auriculaire gauche HVG diastolique même si faux anatomiquement RADIOGRAPHIE THORAX - Cardiomégalie Dilatation OG o Double contour Dilatation VG HEMODYNAMIQUE - Cathétérisme droit et gauche o Pression capillaire pulmonaire élevé avec grande onde V o Surtout si IM aigue ou chronique décompensée CORONAROGRAPHIE - Effectué systématiquement en préopératoire si H>40ans ou F>50ans SIGNE SEVERITE - B3 Roulement mésodiastolique Dédoublement du B2 ECG : FA, HVG Rx Thorax : Dilatation du VG et OG. ETT et Cathétérisme : Régurgitation importante et profonde, HTAP, retentissement cœur droit. TRAITEMENT SYMPTOMATIQUE (PAS DANS LE COURS) Antibioprophylaxie de l’endocardite et éradication des foyers infectieux IEC (vasodilatateur artériel) CHIRURGICAL SOUS CEC CEC : circulation extra corporelle - - - - Indication o IM symptomatique o Si asymptomatique et plastie possible seulement <75ans o Retentissement sur le VG Bilan préopératoire o Echodoppler o Coronarographie o EFR Plastie mitrale o Réparation valvulaire Technique de choix possible dans ¾ des cas Mise en place d’un anneau prosthétique Remplacement valvulaire mitral o Prothèse mécanique Exige traitement Anticoagulant Bioprothèse Fabriqué par des tissu animaux Bœuf ou porc Ne nécessite pas de traitement anticoagulant Complication o Thrombose/Embolie o Dégénérescence o - RETRECISSEMENT AORTIQUE ETIOLOGIES DEGENERATIVE 52% Maladie de Mönckeberg - Forme la plus fréquente Atteinte le sujet âgé Favorisée par l’HTA Calcification aortique BICUSPIDIE AORTIQUE o o o Malformation congénitale 36% Se manifeste généralement avant 50ans. RHUMATISMAL o o o 9% Rare en France, se manifeste tôt Valvulopathies souvent multiples PHYSIOPATHOLOGIE L’obstacle à l’éjection induit une surcharge de pression Entraine une hypertrophie du ventricule gauche - - Fonction diastolique altéré précocement a cause de l’hypertrophie o Précocement diminué o Pression de remplissage élevé Fonction systolique o Altérée au stade évolué Ischémie myocardique o Car augmentation de la pression intramurale o Perfusion du sang dans les branches perforantes abolie ou diminué touchant principalement les couches profonde du myocarde. DIAGNOSTIQUE SYMPTOMES - Angor D’effort o Ischémie myocardique Syncope d’effort o Risque de mort subite Dyspnée d’effort o Classification NYHA Œdème aigu du poumon AUSCULTATION - - Souffle o Intense, Râpeux o 2e EIC droit o Irradiant vers la pointe et les vaisseaux du cou o Maximum en mésosystole o Plus tardif en cas de sténose serrée o L’intensité ne reflète pas toujours le degré de sténose o Augmenté après une diastole longue o A distance de B1 et avant B2 B2 diminué ou abolie au foyer aortique si RA serré COMPLEMENTAIRE ECG Hypertrophie ventriculaire gauche de type systolique - Indice de Sokolow > 35mm (S en V1 + R en V5) Hypertrophie OG Trouble du rythme BAV (Bloc auriculo ventriculaire) par calcification du septum ECHOGRAPHIE CARDIAQUE - - Confirme le diagnostique Précise le mécanisme et l’étiologie : Calcification, Remaniement, Bicuspidie… Quantifie la sténose aortique o TM monoplan Evalue l’hypertrophie ventriculaire gauche o Bidirectionnel Rétrécissement valvulaire Ra serrée si < 0,5cm²/m² (surface corporelle) o Doppler Mesure du gradient ventriculo-aortique Si supérieur à 50mmHG RA serré. Degré d’insuffisance aortique Aorte ascendante Calcification pariétales Dilatation o Equation de continuité Surface voie éjection* vélocité voie éjection = surface aortique * velocité aortique Si surface aortique inferieur a 0,5 cm²/m²(surface totale du corps) sténose est serrée. Cad environ 0,8. o Test a la dobutamine SI RA avec dysfonction ventriculaire gauche Souffle de faible intensité Gradient bas Fraction d’éjection abaissée Evalue la fonction myocardique o Epaisseur du septum RADIOGRAPHIE - Cardiomégalie modéré Parfois dilatation de l’aorte ascendante Chez le sujet agé : Calcification valve, paroi aorte. Forme évoluée : Dilatation : VG, OG, Artère pulmonaire CATHETERISME GAUCHE PAR VOIE FEMORALE RETROGRADE OU TRANS-SEPTALE, ANGIOGRAPHIE SUS-SIGMOÏDIENNE ET CORONAROGRAPHIE - Préopératoire Elévation de la pression systolique du VG, mesuré la FE. - Mesure du gradient moyen de pression VG-Aorte et de la surface aortique. Aspect de la courbe aortique o Dissociée du ventricule et sommet retardé o Incisure dicrote peu marquée o Pression systolique abaissée o Temps déjection augmenté SIGNE RA SERRE Abolition du B2 Mesure du gradient ventriculo-aortique - Si supérieur à 50mmHG RA serré. ETT et KT : Surface Valvulaire : Ra serrée si < 0,5cm²/m² HVG majeure TRAITEMENT Le traitement est chirurgical si le terrain l’autorise - Bilan préopératoire o Même que l’insuffisance mitrale Chirurgie o A cœur ouvert avec circulation extracorporelle o Prothèse Bioprothèse Avantageuse chez le sujet âgé car ne nécessite pas de traitement anticoagulant Risque de dégénérescence Prothèse mécanique Traitement anticoagulant chez le sujet jeune Résultat plus prolongé ENDOCARDITE INFECTIEUSE EPIDEMIOLOGIE - H>F Age moyen : 60 ans Grave : chirurgie nécessaire dans 1/3 des cas, mortalité globale 20% (100% sans traitement) ETIOLOGIES Endocardite sur prothèse : plus élevé durant les trois premiers mois. Soit au niveau de la valve elle même, soit au niveau de l’anneau valvulaire périphérique. La fréquence de ces endocardites augmente avec le nombre de prothèse mises en place. Germes en cause : streptocoque et staphylocoque (dorés en augmentation) les plus fréquents. Dans un certain nombre de cas (10-20%) on ne peut pas caractériser l’agent pathogène de l’infection. Classé en cinq types : - Endocardite sur valve native : Staphylocoque Endocardite Nosocomiales : cathéter, soins dentaires Endocardite sur pacemaker Endocardite chez le toxicomane Sur prothèse : staphylocoque a coagulase négative PHYSIOPATHOLOGIE Généralement atteinte valvulaire du cœur : - Greffe de bactéries ou levures sur l’endocarde valvulaire, suite à une bactériémie Formation de végétations valvulaires AnTiBiotique bactéricide prolongée nécessaire car l’endocarde est peu vascularisé (imbibition difficile) et la bactériémie est permanent, entrainant des risque de rechute. EVOLUTION - - Aigue : rapide o Quelques jours o Germes virulent, Staphylocoque dorés o Peut aller jusqu’au choc sceptique Subaigües : plus lent o Sur des semaines o Amaigrissement progressive, Arthralgie diffuse o Streptocoque Cinq conséquences (pas dans le cours) - insuffisance valvulaire voir choc cardiogenique Abcès myocardique : septal si endocardite aortique : risque de BAV III Emboles septiques, foyers septiques secondaires à distance Vascularite par largage plasmatique de complexes immuns Anévrismes mycotiques par vascularite avec emboles septiques dans les vasa vasorum des artères o SI rupture cela peut entrainer une hémorragie viscérale DIAGNOSTIC Chercher la porte d’entrée : - Examen CytoBactériologique des Urines (ECBU) Panoramique dentaire, Radiographie sinus. SYMPTOMES - Tableau infection : o Fievre 80% o Frissons, AEG INSPECTION - - Stigmate cutanés périphériques : plus rares o Nodules d’Osler o Lésions purpuriques Purpura muqueuse, conjonctives, membre inférieur o Faux panaris (endocardite lente dite d’Osler) Embolie au niveau des vasa vasorum des artères des doigts o Tache de Janeway Papule Erythémateuse éminence thénar et hypothénar Phénomène vasculaire o Hémorragies, glomérulonéphrite o Tache de Roth Faire une recherche du fond d’œil. AUSCULTATION Souffle cardiaque 85% sur la valve atteinte. ECHOCARDIOGRAPHIE Incidence : - ETT : Transthoracique ETO : Transoesophagienne o Permet de mettre en évidence les vegetations (sensibilité > 90%) Permet de : - Valider Préciser Déterminer la fonction ventriculaire. BIOLOGIE Réaliser une hémoculture avant toutes antibiothérapies. Hémoculture faux-négatif : - Le patient a reçu des antibiotiques avant l’hémoculture. Bactérie a croissance difficile o HACCEK Agents fongiques Microorganismes non cultivables sur milieu usuel ROLE DU LABORATOIRE Prévenir le laboratoire de la suspicion d’endocardite pour qu’il garde les flacons au delà de 5jours. Outre l’antibiogramme, CMI (concentration minimum inhibitrice) si streptocoque PCR permet de mettre en évidence ARN des microorganismes. TRAITEMENT - Traitement de la porte d’entrée TRAITEMENT ANTIBIOTIQUE Bi-Antibiothérapie : - - Thérapie Bactéricide Prolongé (4-6 semaines) D’abord probabiliste puis adapté à l’Antibiogrames. Pourquoi ? o Conditions locales : barrière/ Matériel fibrineux o Bactérie a croissance lente Traitement complexe de l’ordre de la spécialité o Détail des traitements : circulation.com CHIRURGICAL - 7 circonstances o Présence d’une insuffisance cardiaque Lésion valvulaire majeur o Extension extra valvulaire du processus infectieux o Etat septique persistant o Microorganismes particulièrement virulents ou résistants o Embolie cérébrales ou périphériques Prévention : Intervention chirurgical en cas de végétation demande beaucoup de considération, bénéfice : Réduction d’embolie, Négatif : risques chirurgicaux. o Rechute o Endocardite sur prothèse COMPLICATIONS EMBOLIES 30%, surviennent généralement avant l’hospitalisation du patient. Détermine souvent s’il faut opérer le patient selon la taille des végétations. LESION EXTRA-VALVULAIRE Peut crée des lésions considérable au niveau de la jonction mitro-aortique. CCL Sur le plan épidémiologique, l’endocardite reste une maladie fréquente. C’est la 4 e cause d’infection potentiellement mortelle après la pneumonie et les infections abdominales. Mortalité pouvant atteindre 40% a un an. Il a passé la prophylaxie. INSUFFISANCE CARDIAQUE DEFINITION Inadéquation entre le besoin métabolique et le débit cardiaque. EPIDEMIOLOGIE - Pathologie en croissance exponentiel Lourde morbidité et mortalité o 50% de mortalité à 5 ans après apparition des signes cliniques Prévalence : 500 000patients en France ETIOLOGIE FACTEURS DECLENCHANT - Fièvre/Infections saisonnière : grippe Ecart/abandons de régime sans sel ou de traitement Tachycardies/Bradycardies marqués Poussée hypertensive Hypoxémie : Anémie, pathologie pulmonaire Embolie pulmonaire Iatrogènes : antiarythmique de classe I, AINS, Glitazones (diabète) CAUSES INSUFFISANCE CARDIAQUE DU VG 1. Ischémique 2. Hypertensive 3. Cardiomyopathies Dilaté Hypertrophique Restrictive 4. Valvulaire 5. Rythmique IC SANS INSUFFISANCE VENTRICULAIRE - Rétrécissement mitral Thrombose de prothèse Maladie du péricarde Le ventricule gauche est OK INSUFFISANCE CARDIAQUE DU VD - ICG Maladie du parenchyme pulmonaire Cardiopathie congénitales IDM du VD PHYSIOPATHOLOGIE TYPE - - - Systolique o Altération de la contractilité o Fraction d’éjection basse Diastolique o Fraction d’éjection préservée o Anomalie du remplissage, de la relaxation. o Cœur « trop rigide » Augmentation du la post-charge (Obstacle à l’éjection) o HTA, RA, CardioMyopathie Obstructive (CMO) DYSFONCTIONNEMENT DE LA POMPE ENTRAINE DES CONSEQUENCES EN AVAL - Baisse de la pression de perfusion au niveau des organes normalement perfusé Redistribution des circulations régionales Stimulation Neuro-hormonal o Système sympathique activé un effet inotrope et chronotrope positif. Délétère a long terme : trouble du rythme o Système rénine angiotensine et aldostérone : Vasoconstriction périphérique avec rétention d’eau et de sel CONSEQUENCE EN AMONT - - « Poumon cardiaque » o OAP o Œdème interstitielle pulmonaire o Dyspnée Entraine au long terme une défaillance du ventricule Droit o Foie cardiaque o Œdème périphérique o Harzet SUR LE CŒUR - Dilatation VG o Loi de Starling Hypertrophie ventriculaire gauche o Si HTA ou RAo. AUTRE - Stade tardif o Cytokines pro-inflammatoires/cachectisantes Les phénomènes de micro-ischémie myocardique jouent probablement un rôle important dans l’évolution de la maladie. DIAGNOSTIQUE DEMARCHE 1) Identifier les patients a risque a. Infarctus du myocarde b. HTA c. Maladie valvulaire connu d. Antécédents d’insuffisance cardiaque 2) Symptômes a. Dyspnée b. Fatigue musculaire anormale c. Classification NYHA i. Stade I : Patient asymptomatique ii. Stade II : Patient symptomatique (dyspnée, fatigue) pour des efforts habituels iii. Stade III : Patient symptomatique pour des efforts minime iv. Stade IV : Patient symptomatique au repos 3) Signes a. Tachycardie b. Galop (Pré Diastolique B3, Pré Systolique B4) c. Souffle holosystolique d’insuffisance mitral d. Râle crépitant/Epanchement pleural e. Signes d’ICD : i. Harzer ii. Signe de Carvalho 1. Souffle holosystolique d’insuffisance tricuspide majoré par l’inspiration iii. Reflux Hépato Jugulaire 1. Hépatomégalie 2. Turgescence jugulaire a la pression iv. Œdèmes périphérique 1. Prédominent dans les régions déclives 2. Blanc 3. Indolore 4. Prise du godet 5. Bilatéraux et symétrique f. Baisse de Tension artériel dans les stades tardifs OAP HEMODYNAMIQUE URGENCE VITALE - - Dyspnée o Respire mieux assis o Angoisse o Polypnée o Signe de lutte : tirage Grésillement laryngé Toux avec expectoration mousseuse Sueurs Cyanose Râles crépitants au niveau es deux champs pulmonaires EXAMEN COMPLEMENTAIRE ECG Hypertrophie ventriculaire, cicatrice d’IDM ancien Il est rare d’avoir un ECG strictement normale lorsqu’on a une insuffisance cardiaque. RADIOGRAPHIE - - Cardiomégalie Signe de Sub OAP o Epaississement de la trame vasculaire o Redistribution de la vascularisation vers les sommets o Lignes de Kerley B Travée horizontales des culs de sac costo-diaphragmatiques Pleurésie BNP Franchement augmenté > 400pg/ml La spécificité n’est pas excellente, d’autre pathologie peuvent entrainer une augmentation du B NP : âge, insuffisance rénal. ECHODOPPLER - Dimension ventricule et oreillettes Fractions d’éjection Epaisseur de parois ventriculaire Anomalies valvulaires Anomalies de contraction segmentaire Doppler : rigidité du cœur AUTRE - Coronarographie - Cathétérisme TRAITEMENT MESURES HYGIENO-DIETETIQUE - Régime sans sel Activité physique modérée régulière Vaccination anti grippale Education thérapeutique PHARMACOLOGIQUE - - - - - Diurétiques o Thiazidiques (Exidrex) Action modérée et prolongée Limitation de l’effet si insuffisance rénal Surveillance créatinine Na+ et K+ o Diurétique de l’anse (Lasilix/Burinex) Action puissante non limitée par l’insuffisance Rénal Surveiller Créatinine Na+ et K+ Hypokaliémiant IEC : Inhibiteurs de l’enzyme de conversion o Inhibition de la production de l’angiotensine II : Vasodilatation o A donner en cas de dysfonction ventriculaire gauche asymptomatique Définition : Baisse de la fraction d’éjection sans insuffisance cardiaque Cela diminue la progression pathologique o Mais aussi en cas d’insuffisance cardiaque symptomatique o Initier à faible doses augmenté progressivement jusqu'à la dose cible o Surveiller : la fonction rénale La pression artérielle Les β Bloquant (β-) o Ils s’opposent aux effets du sympathique o Diminution a long terme de la consommation d’énergie o Petite Dose progressivement augmenté o Réduction de l’ordre 1/3 de la mortalité o Empêche les arythmies o Contrindication Asthme Bradycardie Insuffisance ventilatoire Spironolactone o Retiens le potassium o Evite les hypokaliémies Antagoniste récepteur Angiotensine II o Effet comparable au IEC Digitaliques o Si Fibrillation Auriculaire (FA) Dérivés nitrés o Vasodilatateur veineux - o Intéressant en urgence : œdème pulmonaire Amyodarone o Antiarythmique Anticoagulant o Chez les patients en arythmie o Situation a risque thromboembolique NON PHARMACOLOGIQUE - Resynchronisation cardiaque o Par pacemaker Défibrillateurs implantables o Prévention de la mort subite Pour les insuffisances diastoliques : on ne sait pas quelle médication utiliser Il faut faire attention aux sujets âgés : Plus de précautions IC AIGUE - - - Diurétique de l’anse IV o Furosémide (Lasilix) o Répéter toutes les 4 à 6heures, adapter sur la diurèse Trinitrine seringue électrique Inotrope positifs : si « bas débit » o Dobutamine o Dopamine OAP :CPAP/intubation Au cas par cas SCHEMA THERAPEUTIQUE SELON LE STADE NYHA (PAS AU PROGRAMME) STADE I - Inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC) Si post IDM : βSi FA : Digitaliques STADE II ET III - IEC, β- (cardensiel), Aldactone (diurétique) Diurétique de l’anse si signes congestifs (lasilix) Si insuffisance coronarienne : dérivés nitrés Si échec du traitement médical, resynchronisation à discuté. STADE IV - Hospitalisation en urgence, restriction hydrosodée Diurétique IV Inotrope positifs : si « bas débit » Anticoagulant si risque de thrombus Assistance circulatoire en attendant la transplantation COMPLICATIONS - 5ans après diagnostique 50% de mort Aggravation progressive vers l’insuffisance réfractaire Mort subite formes moins sévères Trouble du rythme Complications thromboembolique veineuses ou artérielles HYPERTENSION DEFINITION HTA si vous avez à la consultation mesuré PAS>140 ou PAD>90 (combiné au isolé). Diagnostiqué si 2 mesure par consultation sur 3 consultations et sur une période de 3 à 6 mois. MAPA - HTA si > 135/85 au MAPA car à la consultation il y à une tension plus importante SI a la consultation on ne voit pas de HTA il s’agit d’une HTA masqué Si MAPA + consultation HTA permanente Si pas HTA au MAPA, si HTA a la consultation : HTA blouse blanche La pression pulsée : PP = PAS-PAD augmente avec l’âge. EPIDEMIOLOGIE Première cause de consultation pour les 45-74 ans en ville. Suivis par les troubles métaboliques des lipides, Affection du dos, cardiopathie myogénique, Diabète. Nombre d’hypertendu en France 14,4 millions, traité 7,6 millions (50% non traité), contrôlé 2,3 millions (35% des traités). ETIOLOGIE HTA ESSENTIELLE Pas de moyen de les guérir, prise en charge symptomatique. - Hyperactivité sympathique Débit cardiaque élevé Excès en chlorure de NA Rétention hydrosodée Dysfonction endothéliale Obésité abdominale Insulino Résistance Modification vasculaire Rigidité artérielle HTA SECONDAIRE - - Maladie Rénale Cause iatrogène Maladie Surrénale o Hypercorticisme o Phéochromocytome o Hyperaldestéronisme primaire Scanner, Kaliémie Traitement médical ou chirurgical Maladie vasculaire o Coarctation de l’aorte, Hypervolémie PHYSIOPATHOLOGIE - - Modification de la réactivité des artérioles chez l’hypertendu. o Les artérioles chez les hypertendus possèdent une paroi épaissie plus réactives aux substances vasoconstrictrices (media épaissis) o Augmentation des résistances périphérique totale induit l’augmentation de la pression. Modification de la structure de la paroi des grandes artères chez l’hypertendu o Artériosclérose Atteinte de la média Principalement les artères musculaires o Athérosclérose Au niveau de l’intima Plaque d’athérome Artères courbes ou bifurqué Artères rénale Carotide interne/externe au niveau bifurcation HTA < 50ANS - Du a l’augmentation de la résistance des artères de petite taille (artérioles) PAS et PP normale mais PAD très augmenté. HTA > 60ANS - Baisse de la compliance des artères souples PAS et PP augmenté, PAD diminué. RETENTISSEMENTS - Augmentation de la diastole, et hypertrophie du cœur. Pendant des années l’HTA reste asymptomatique, les plaintes arrivent lorsque : o l’artère a force de s’épaissir va se boucher Ischémie/Nécrose d’aval Infarctus Insuffisance cardiaque o Elargissement du cœur Ischémie/Nécrose artériel Hémorragie o 95% des hémorragies sont du aux ischémies o Très difficile de faire exploser les artères DIAGNOSTIQUE BILAN DANS L’HTA Le bilan initial doit comporter RECHERCHE D’UNE ETIOLOGIE SIMPLIFIEE - - Exposition toxique FdRCV Antécédents uro et néphrologique Auscultation des artères rénales o Recherche d’un souffle o Sténose Palpation des fosses lombaires o Polykystose rénale UNE EVALUATION BIOLOGIQUE D’ANOMALIES METABOLIQUES o o o o o Dosage de la créatinine Sténopathie Kaliémie Si <3,7mmol/L Glycémie >7mmol/l Diabète et risque cardiovasculaire Bilan Lipidique LDL>1,6 g/L Risque cardiovasculaire NFS, BU (pas donné en cours) UNE EVALUATION DE L’ATTEINTE DES ORGANES CIBLES HTA longtemps asymptomatique - - HTA sévère o Céphalée o Troubles digestifs o Phosphène o Acouphènes o Vertige o Paresthésies o Epistaxis Cœur o Interrogatoire Dyspnée d’effort Douleurs thoraciques Palpitations Lipothymies o o o o o - - - - B4 B3 IVG IVD HVG Sokolow S VL et R V3 multiplié par la durée du QRS > 2440 mm*ms Echographie Vasculaire/Etat Artérielle o Presque de la routine nécessitant échographie, tonomètre. Epaisseur de la carotide Vitesse de l’onde de pouls carotido-fémoral > 12 m/s Index de pression bras cheville o AOMI Claudication intermittente Neurologique o Recherche de séquelle d’AVC o Antécédent AIT (accident ischémique transitoire) o Amaurose fugace Rein o Insuffisance rénale légère Clearance de la créatinine Créatininémie (H : 115-133 μmol/L, F : 107-124 o Microalbuminurie 30 à 300 mg par 24 heures Œil o Acuité visuelle o Fond d’œil : Rétinopathie (non systématique) EVALUATION DE LA PRE SSION ARTERIELLE De nombreuse modalité de mesure de la pression artérielle. AUTOMESURE - - - Au calme, au repos, après quelques minutes assis, détendu INDICATIONS o Avant de le début le traitement si >14/9 ou chez le sujet âgé o A tout moment de la prise en charge voir cour o Voir cours La règle des trois o Mesurer trois fois la pression artérielle entre le levé et le petit déjeuné o Mesurer trois fois entre le diner et le couché. o On doit réaliser trois mesures à chaque fois, pendant 3 jours de suite. A la consultation on fait la moyenne d’au moins douze mesures o Si supérieur a 135/85 : Hypertension o 110-120/65-75 : Normal (optimale 11/7) o 9-10/ : hypotension - Si mesure sur 24heures >130/80 : HTA Si mesure en période d’éveil >135/85 : HTA Si période de sommeil >120/70 : HTA FACTEUR DE RISQUE CARDIOVASCULAIRE - Niveau de la PAS et PAD Niveau de la PP>60mmHG Age H> 55ans, F>65ans Tabagisme Dyslipidémie Anomalie de la glycémie Obésité abdominale (102 cm chez H, 88 cm chez femme) Antécédent familial de maladie CV précoce Voir la stratification du risque (tableau) HTA RENAL Sténose Artère rénale - - Souffle abdominale Biologie o Hypokaliémie et créatinine Imagerie o Angioscanner o Echodoppler Traitement par Dilatation On ne fait plus artériographie en diagnostique primaire Voir la stratégie diagnostique TRAITEMENT REGLES HYGIENO-DIETETIQUE (RHD) - Diététique pauvre en sel (pas de régime sans sel) Réduction du surpoids Activité physique régulière Limité consommation alcool, et café Arrêt du tabac Régime alimentaire riche en légumes, en fruits, et pauvre en graisse saturée PHARMACOLOGIQUE Il y a quatre classes à privilégier : - Diurétique thiazidique o Hydrochlorothiazide (Esidrex) 25mg/j Les βo Atenolol (Tenormine) 50 mg/j IEC - o Perindopril (Coversyl) 2mg/j Inhibiteurs calciques de longue durée d’action o Amlodipine (Amlor) EN FONCTION DU TERRAIN - Diabète : IEC, pas β- car ils masquent les signes cliniques d’hypoglycémie ICC : IEC, diurétique, β- ayant l’AMM HTA systolique non compliqué du sujet âgé : Thiazidiques ou anticalciques IDM : β-, IEC Insuffisance rénale : IEC (risque si sténose des artères rénales) SUIVI ET REEVALUATION REEVALUATION EN FONCTION DU RISQUE CARDIOVASCULAIRE INDIVIDUEL - Risque faible : RHD pendant 6 à 12 mois, réévalué tout les 3 à 6 mois Risque moyen : RHD pendant 6 mois, réévaluer tous les mois Risque élever : RHD + Anti-tenseurs, réévalué à un mois SI PATIENT STABLE - Suivi tout les 6 mois si risque faible ou modéré 3 mois si risque élever ECG, Créatinémie tout les 3ans BU tout les 5 ans SI OBJECTIFS NON ATTEINT - Augmenter la dose Supplanter le traitement Associé le traitement o Voir le schéma des associations (« le bateau ») COMPLICATIONS (PAS TRAITE EN COURS) - - - Cérébrales o AVC ischémique ou hémorragique, hémorragie méningée, démence vasculaire Rénale o Néphroangiosclérose Cardiaques o HVG o Cardiopathie ischémique o Décompensation ICC Vasculaire o Athérome o AOMI o Dissection aortique o Anévrismes Oculaires o Rétinopathie hypertensive Stade I : Artère Brillantes et rigides Stade II : stade I + signe du croisement (artères écrasant les veines) - Stade III : Stade II + Exsudats, hémorragies Stade IV : Stade III + Œdème papillaire Crise aigue hypertensive Iatrogénie