
 
entre  le  prélèvement  initial  et  le  conditionnement  de  l’échantillon.  Il  doit  savoir  choisir  le 
conditionnement  le  plus  adapté  au  projet  envisagé :  cryopréservation,  qui  conserve  les 
constituants moléculaires mais altère la structure, ou fixation, qui préserve la structure mais 
altère  les  constituants  moléculaires.  Il  doit  savoir  recourir  à  d’autres  techniques  de 
conditionnement, comme la dessication, pour répondre à des besoins spécifiques. 
Le pathologiste doit également savoir contribuer à la constitution et à la gestion de collections 
d’échantillons  tissulaires  ou  cellulaires,  susceptibles  d’entrer  dans  ce  qu’il  est  convenu 
d’appeler un  centre de ressources biologiques (7). Le principe est de collecter, conserver et 
mettre à disposition  des  échantillons  tissulaires  ou  cellulaires,  associés  à des informations 
pertinentes et utiles sur l’échantillon lui-même et sur la source dont il provient, dans le respect 
des règles éthiques et sous le contrôle de procédures qualité.  
 
Conclusion et perspectives  
Beaucoup de changements sont survenus dans les outils, les techniques, les activités mêmes 
des pathologistes. Les techniques se sont enrichies et diversifiées, les besoins sont devenus 
plus  exigeants,  les  pathologistes  ont  dû  apprendre  à  participer  à  des  processus  collectifs, 
impliquant divers partenaires. D’autres évolutions sont à prévoir pour répondre à de nouveaux 
besoins:  citons  comme  exemples  le  développement  d’approches  intégrées,  combinant 
analyses moléculaires et phénotypiques (ce qu’il est convenu d’appeler la protéogénomique), 
l’analyse  des  paramètres  fonctionnels  et  métaboliques,  l’analyse  de  la  réponse  immune 
(combinant cytométrie de flux, immunohistochimie et analyse d’images) …  
 
REFERENCES 
 
1. SCOAZEC JY: Tissue and cell imaging in situ: potential for applications in pathology and endoscopy. Gut, 
2003, 52 Suppl 4, 1-6. 
2. ABATI A, FETSCH P, FILIE A: If cells could talk. The application of new techniques to cytopathology. Clin. 
Lab. Med., 1998, 18, 561-583. 
3. MURRAY GI: An overview of laser microdissection technologies. Acta Histochem., 2007, 109, 171-176. 
4. DECARLO K, EMLEY A, DADZIE OE, MAHALINGAM M: Laser capture microdissection: methods and 
applications. Methods Mol. Biol., 2011, 755, 1-15. 
5. XU BJ: Combining laser capture microdissection and proteomics: methodologies and clinical applications. 
Proteomics Clin. Appl., 2010, 4, 116-123. 
6. PLENAT F, MONTAGNE K, WEINBRECK N, CORBY S, CHAMPIGNEULLE J, ANTUNES L, BONNET 
C, MAIRE C, MONHOVEN N: Les conséquences moléculaires de la fixation et de l'inclusion: exemple des 
acides nucléiques et des protéines. Ann. Pathol., 2006, 26, 8-21. 
7. HEWITT RE: Biobanking: the foundation of personalized medicine. Curr. Opin. Oncol., 2011, 23, 112-119.