3) Lé délire d’interprétation
= délire de Sérieux et de Capgras.
C’est une personnalité pathologique de type paranoïaque.
Les mécanismes mis en place sont des mécanismes d’interprétation, de pseudo-preuves,
d’intuition.
Thématiques : persécution, préjudice, mégalomanie.
Tous les sujets de la vie du sujet sont envahis = structure en réseau.
Adhésion totale, participation affective variable.
Haute estime de soi, pas de remise en question.
La phase la plus virulente entraîne l’hospitalisation d’office en raison des risques suicidaires.
4) Délire de relation des sensitifs
= délire de Kretschmer.
C’est une personnalité pré-morbide de type sensitive.
Thématiques : persécution, préjudice, mépris, atteinte des valeurs morales.
Peu de systématisation, le délire ne s’étend pas = structure en secteur.
Pas d’hyper-estime de soi ni de quérulence, mais orgueil, sens des valeurs et de la morale,
vulnérabilité et tendance à intérioriser douloureusement les échecs relationnels et affectifs
qu’elles rencontrent puisque le délire émerge dans les suites de déceptions.
Interprétation délirantes et intuitions.
5) Prise en charge
Complications de ces délires chroniques :
- risque hétéro-agressif
- usage de toxiques (alcool)
- retentissement socio-professionnel
- dépression, conduites suicidaires
Traitement difficile car le patient se considère comme malade et non victime.
Médicaments : neuroleptiques sédatifs à court terme, neuroleptiques atypiques en traitement
de fond, avec antidépresseurs et anxiolytiques.
Soins ambulatoires, hospitalisation rare si dépression ou dangerosité du patient mais d’office
si danger imminent pour la sûreté des personnes.
Psychothérapies : distance, climat de confiance, pas d’affront vis-à-vis du patient.
Mesures sociales : affectation longue durée (ALD), possible allocation adulte handicapé
(AAH).
III) Psychoses hallucinatoires chroniques
1) Définition
♀, âge mur, isolement social, début brutal ou progressif.