Les médicaments c`est important!

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Info : Santé
Un bulletin d’information à l’intention des représentants santé des districts et des unités
d’ERO/RTO
Volume 9, Numéro 6 : avril 2011
Énoncé de mission
Le Comité des services de santé et des assurances de Les enseignantes et enseignants retraités de
l’Ontario/ The Retired Teachers of Ontario fournira un régime collectif d’assurance santé rentable,
de qualité supérieure et compétitif, afin de répondre aux besoins de la majorité des membres.
Objectif
Cette publication vise à tenir informés les participantes et les participants aux régimes d’assurance
santé d’ERO/RTO sur les sujets discutés lors des rencontres du Comité des services de santé et des
assurances (CSSA) et de faire connaître les sujets relatifs à la santé et au mieux-être. Nous incitons
les districts à diffuser le contenu de ce document lors des rencontres avec les membres ou dans les
bulletins d'information aux membres.
Avis de non-responsabilité
L’information présentée dans info : santé se veut de l’information générale et ne vise pas à
remplacer une consultation avec les professionnels de la santé. Consultez un professionnel de la
santé qualifié avant de prendre une décision médicale ou si vous vous interrogez sur votre état de
santé. ERO/RTO déploie tous les efforts requis en vue de s’assurer que l’information diffusée dans
info : santé est fiable et précise, mais ne peut garantir qu’elle est complète ni exempte d’erreurs.
ERO/RTO n’endosse aucun produit, traitement ou thérapie; de plus, ERO/RTO n’évalue pas la
qualité des services fournis par d’autres organismes mentionnés ou liés à info : santé.
Les médicaments c’est important!
par Tony Sawinski
Prenez-vous vos médicaments tels que prescrits par vos professionnels de la santé? Si non, vous n'êtes
pas seuls. On estime que la moitié des Canadiens ne prennent pas leurs médicaments tels que prescrits.
Beaucoup d'entre nous n'apprécient pas les effets indésirables des médicaments; d'autres ont de la
difficulté à se souvenir des nombreux médicaments à prendre ou oublient tout simplement de prendre
leurs pilules. Il arrive parfois que les patients n'aiment pas le goût du médicament ou ils ont de la
difficulté à l'avaler.
Il est important de prendre les médicaments exactement de la façon prescrite afin d'en profiter au
maximum. Le cas contraire, la morbidité et la mortalité augmentent, tout comme le recours aux services
de santé. Alors, comment éviter les erreurs de médicaments risquant d’empirer votre état, et même
causer des effets indésirables pouvant entraîner l'hospitalisation, voire la mort?
Le patient a un rôle important à jouer lorsqu'il prend des médicaments. Les huit étapes suivantes vous
aideront à mieux retrouver la santé : parlez avec votre professionnel de la santé; soyez organisé;
n'utilisez pas des médicaments périmés; lisez bien les étiquettes; simplifiez votre régime posologique;
ne jamais interrompre prématurément la prise d'un médicament; faites remplir toutes vos ordonnances
à la même pharmacie; et utilisez un aide-mémoire.
Parlez avec votre professionnel de la santé
Parlez avec votre professionnel de la santé afin de bien comprendre ce qui suit avant de commencer à
prendre un médicament :
1)
2)
3)
4)
pourquoi prendre un médicament particulier?
comment le prendre et quand?
comment le ranger?
quels sont les effets indésirables et quand contacter le médecin ou le pharmacien en présence
de ces effets indésirables?
5) quelles sont les conséquences de ne pas prendre les médicaments tels que prescrits?
Lorsque le médecin rédige une ordonnance, notez par écrit les directives à suivre. Clarifiez ces directives
lorsque le pharmacien remplit l'ordonnance (de cette façon, vous saurez si le pharmacien vous donne un
médicament différent). Lisez attentivement les étiquettes sur tous les produits en vente libre ou ceux à
base de plantes et demandez à un professionnel de la santé s’il est sécuritaire de les prendre avec
d'autres médicaments. Si un médicament cause des effets indésirables, demandez à votre professionnel
de la santé de vous suggérer des façons d'éliminer ou de minimiser ces effets.
Soyez organisé
Les étapes suivantes visent à simplifier l'organisation de vos médicaments et de l'information
pertinente :
1) Faites la liste de tous les médicaments que vous prenez, incluant les médicaments sur
ordonnance, les médicaments en vente libre, les vitamines ainsi que les suppléments. Référezvous au reçu de la pharmacie pour connaître le nom du médicament ainsi que le dosage exact.
2) Écrivez les questions à poser à votre professionnel de la santé.
3) Prenez note par écrit de vos informations médicales, incluant la personne à contacter en cas
d’urgence, votre médecin traitant et vos allergies.
4) Comprenez l’importance de prendre vos médicaments de la bonne façon.
Ne pas consommer de médicaments périmés
Les médicaments sans ordonnance portent une date d'expiration qu'il est important de prendre en note
et de vérifier tous les ans. Les médicaments que vous ne prenez plus ne devraient jamais être conservés
« au cas où ». Si votre médecin a annulé une de vos ordonnances, rapportez à la pharmacie les
médicaments non utilisés, où ils seront détruits de façon sécuritaire. Assurez-vous également de ne
JAMAIS :
1) prendre vos médicaments pour d'autres symptômes que ceux prescrits.
2) prendre le médicament de quelqu'un d'autre ou donner votre médicament à quelqu'un d'autre.
3) prendre plus ou moins que la quantité prescrite du médicament, à moins d’indication de votre
professionnel de la santé à cet effet.
4) cesser de prendre votre médicament parce que vous sentez mieux.
5) demander un médicament particulier, parce que vous l’avez vu annoncé, alors que votre
médecin vous indique que vous n'en avez pas besoin.
6) négliger de renouveler votre ordonnance qui est nécessaire.
Lire attentivement les étiquettes
Certains médicaments en ampoule portent une étiquette supplémentaire sur laquelle figure une mise
en garde du type : prendre aux repas, prendre à jeun, ne pas prendre avec de l'alcool ou conserver au
réfrigérateur. Il faut prendre ces mises en garde au sérieux. Sachez quand prendre vos médicaments, et
en quelles quantités. Avez-vous besoin d’une petite balance?
Simplifier le plus possible le régime posologique
Si vous avez de la difficulté à avaler un comprimé, demandez à votre pharmacien si le médicament est
disponible en version croquable ou liquide. Certaines personnes préfèrent couper un comprimé en deux
pour qu'il soit plus facile à avaler, mais certains médicaments verront leur efficacité diminuer si leur
forme originale est altérée. Vérifiez donc toujours auprès du médecin ou du pharmacien si vous pouvez
couper vous-même votre comprimé.
Ne jamais interrompre prématurément la prise d'un médicament
Si le mode d'emploi recommande de prendre le médicament au complet, suivez ces directives à la lettre,
faute de quoi les symptômes pourraient réapparaître. Ainsi, même si vous vous sentez beaucoup mieux,
n'interrompez jamais votre traitement. Certains médicaments peuvent procurer un soulagement
immédiat, tandis que d'autres agissent à plus long terme. Il est donc important de prendre le
médicament pour toute la période prévue et tel que prescrit, pour qu'il soit sécuritaire efficace. Si vous
envisagez d'interrompre la prise de votre médicament, parlez-en immédiatement à votre médecin.
Faites remplir toutes vos ordonnances à la même pharmacie
Il est toujours préférable de fréquenter la même pharmacie, car on apprend à connaître le pharmacien
comme tout autre professionnel de la santé. Il lui sera alors plus facile de maintenir un dossier complet
de votre médication, ce qui vous aidera à respecter la posologie et à réduire les risques d'erreur dans le
dosage.
Utilisez un aide-mémoire
Si vous avez de la difficulté à vous souvenir de l'heure à laquelle vous devez prendre vos médicaments,
pourquoi ne pas utiliser un aide-mémoire? Certaines personnes placent un rappel bien en vue sur la
porte du réfrigérateur. De plus, l’endos de votre agenda de poche ERO/RTO a aussi été conçu à cette fin.
Essayez de prendre vos médicaments à la même heure chaque jour afin d'en faire une routine. Certaines
personnes conservent leurs médicaments près de leur brosse à dents. En d'autres mots, en associant vos
médicaments à une activité particulière, vous penserez plus facilement à les prendre. Vous pouvez, par
exemple, recourir à un pilulier quotidien avec des cases individuelles dans lesquelles vous n'avez qu'à
puiser vos comprimés un à la fois. Cela vous permettra de vous souvenir plus facilement du moment
dans la journée où vous devez prendre tel ou tel médicament.
Il existe aussi des aide-mémoire plus sophistiqués, comme le système de rappel téléphonique
informatisé qui émet une sonnerie à l'heure exacte où vous devez prendre une nouvelle dose.
Pour en savoir davantage sur ces moyens, renseignez-vous auprès de votre pharmacien. De plus, les
nouveaux téléphones
« intelligents » peuvent être programmés pour sonner à l’heure prévue pour vos médicaments.
Plusieurs études ont été effectuées sur la fidélité des patients à leur traitement. Une mauvaise fidélité
peut nuire au traitement de plusieurs maladies, ce qui entraîne d'autres complications, une moins
bonne qualité de vie et même un décès prématuré. En suivant à la lettre les directives pour la prise du
médicament, vous en profitez au maximum. N'hésitez pas à utiliser des moyens qui vont renforcer votre
fidélité au traitement et un comportement positif. Utilisez les conseils fournis ici dans le cadre de votre
programme de bien-être. Comme vous le savez - les médicaments, c'est important!
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Message de la présidente du comité
avril 2011
Après le long hiver que nous avons connu, j'espère que vous appréciez le retour du printemps, en dépit
de la pluie et des vents violents. Votre comité CSSA continue de travailler sans relâche en votre nom.
Le comité CSSA s'est réuni du 11 au 13 avril 2011 avec un horaire très chargé. La première journée fut
consacrée à la formation donnée par Don Brooks et Lori MacDonald-Blundon. Ceci a mis fin à notre
programme de formation en 2010-2011 et nous examinerons en juin la façon de procéder au chapitre
de la formation en 2011-2012.
Joe Zadzora et Jackie Moulton, de Coughin & Associates, ont fait des présentations intéressantes qui
ont complété notre examen des régimes d'assurance santé. Renée Mercuri, du bureau provincial
d’ERO/RTO, a parlé des nouvelles percées technologiques, tandis que John Crouse a fait une
présentation actuarielle. Nous avons aussi entendu des représentants de Mondial Assistance.
On rappelle aux membres que les personnes désireuses d’acheter des appareils ou des accessoires
fonctionnels doivent d’abord contacter Johnson Inc. pour savoir si elles ont droit à un remboursement.
Le sous-comité, sous la direction de Gayle Manley a complété les plans en vue du prochain atelier à
l'intention des représentants santé des districts et des unités, qui se tiendra les 12 et 13 juin prochain à
l’hôtel Courtyard Marriott (à noter le changement d'endroit par rapport à l'an dernier). Nous espérons
vous voir en grand nombre à l'atelier!
BABILLARD
ATELIER IMPORTANT POUR LES REPRÉSENTANTS SANTÉ DES DISTRICTS ET
DES UNITÉS,
LES 12 ET 13 JUIN 2011
ENDROIT : Hôtel Courtyard by Marriott au centre-ville de Toronto
INSCRIPTION :
REPAS :
Foyer de l'hôtel, de 16h30 à 19h30
Souper à 17h30 le DIMANCHE 12 JUIN
PROGRAMME : L’atelier s’ouvre avec le conférencier à 18h30
le DIMANCHE 12 JUIN
Le mot de la fin est prévu à 14h00 le LUNDI 13 JUIN 2011.
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Faits saillants de la réunion du CSAA
Réunion du comité, les 12 et 13 avril
1. Nous avons complété une quatrième journée réussie de formation avec Don Brooks et Lori
MacDonald Blundon le lundi 11 avril. À la réunion de juin, nous procéderons à l'évaluation de
la formation cette année et déciderons des prochaines séances de formation.
2. Le comité a examiné le rapport sur les régimes d'assurance santé soumis par Coughlin &
Associates. Le rapport est favorable et le comité l’examinera à sa réunion de juin, avant de
rendre publics les résultats de Joe Zadzora et Jackie Moulton.
3. Johnson Inc. a rapporté que les médicaments les plus dispendieux soumis au régime ERO/RTO
l'an dernier sont des médicaments contre le cancer - Neulasta, un médicament injectable
avec un prix moyen de 2 962 $, qui augmente le nombre de cellules permettant de continuer
la chimiothérapie. Neulasta est semblable et moins dispendieux que Neupogen, mais ce
dernier requiert plus d'injections que Neulasta. Les deux autres médicaments contre le
cancer sont Eloxatin et Erbitux.
4. On nous a rappelé que les personnes désireuses d'acheter des appareils et accessoires
fonctionnels doivent contacter Johnson Inc. en vue d'une approbation préalable.
5. Renée Mercuri a fait une présentation détaillée au comité sur les nouveaux outils
technologiques en place au bureau provincial.
6. Le comité a continué d'examiner les améliorations prévues au régime en 2012. Nous avons
obtenu les projections de coûts pour une période de trois ans, et avons aussi demandé à John
Crouse de rendre compte à la réunion de juin de l'impact des améliorations proposées sur les
surplus non affectés de ces régimes. Cette information permettra au comité de prendre des
décisions éclairées concernant les améliorations pouvant s'appliquer au régime à compter de
janvier 2012.
7. Deux membres de Mondial Assistance ont fait une présentation générale au comité. En cas de
doute avant de partir en voyage, contactez Mondial Assistance.
8. John Crouse, de Johnson Inc., a présenté un modèle de projections actuarielles en soins de
santé pour 2011.
9. Les préparatifs en vue du prochain atelier à l'intention des représentants santé des districts et
des unités en juin prochain ont été finalisés. Le comité s’attriste du décès de Bill Shepherd,
un représentant santé de longue date du district 42, Vancouver Island, ainsi que le départ
d’Eric Simpson, du district 39, qui a subi un accident vasculaire cérébral et n'assumera plus
ses fonctions de représentant santé du district.
10. Les rapports trimestriels pour les régimes d'assurance santé ont été soumis au comité; le
régime Frais médicaux complémentaires accuse un déficit, tandis que les régimes Chambre
semi-privée et Assurance dentaire rapportent un surplus à la fin de mars 2011.
11. Les représentants santé des districts devraient maintenant avoir reçu les mises à jour pour
leurs classeurs.
12. Le comité a obtenu copie du Manuel de gouvernance, maintenant disponible à la section du
site Web d’ERO/RTO réservée aux membres. Merci à Roger Pitt et à son comité pour cet
excellent travail.
Un Message de Johnson Inc.
Q : De quelle façon le remboursement de mes réclamations peut-il être déposé directement dans mon
compte bancaire?
R : C’est très simple. Si vous n'êtes pas déjà inscrit pour un dépôt direct, faites parvenir un chèque avec
la mention
« Void » avec votre prochaine demande de remboursement. Remarque : les dépôts peuvent seulement
être faits dans le même compte bancaire où sont prélevées les primes.
Q : J’aurai 65 ans cette année, donc je suis admissible au programme provincial de médicaments. Doisje conserver ma couverture au régime Frais médicaux complémentaires?
R : Oui! Même si le Programme de médicaments de l'Ontario (PMO) fournit une couverture pour
certains médicaments, plus de la moitié des médicaments disponibles à l'heure actuelle sur le marché
canadien ne sont pas couverts par le PMO. De plus, le régime Frais médicaux complémentaires couvre
plus que seulement les médicaments sur ordonnance. Par exemple, les soins de la vue, 15 praticiens
paramédicaux différents, une infirmière privée ainsi que la couverture de voyage (incluant annulation,
interruption et délai de voyage), pour n'en nommer que quelques-uns.
Q : Si mon dentiste ou mon pharmacien soumet une réclamation par voie électronique à Johnson Inc.,
dois-je également soumettre une copie papier?
A : Non. Si votre réclamation a été envoyée par voie électronique à Johnson Inc., il n'est pas nécessaire
d'envoyer une copie papier de la réclamation. Lorsque le bureau de votre dentiste soumet une
réclamation électronique, il recevra un
« accusé de réclamation » confirmant que Johnson Inc. a bien reçu votre réclamation dentaire, qui sera
traitée dans les trois jours ouvrables. À noter que les paiements dentaires vous parviendront
directement. Il vous incombe de régler le solde de votre compte en souffrance directement avec votre
dentiste.
De même, lorsque votre pharmacie soumet votre réclamation de médicaments par voie électronique, il
n'est pas nécessaire de poster le reçu du montant payé par le patient (les frais d'ordonnance, ou le copaiement de 15 %, ou les deux). Votre pharmacie sera payée directement pour toute réclamation de
médicaments admissible pour laquelle une soumission électronique a été faite. La portion que la
pharmacie vous demande de payer est le solde restant après que Johnson Inc. a payé la portion
ERO/RTO de votre réclamation de médicaments.
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Bienvenue sur le comité CSSA!
Leo Normandeau, nouveau membre du comité CSSA
En tant que nouveau membre du comité CSSA, je n'ai pas eu le temps de m'ennuyer! Depuis ma
première rencontre en décembre, tant Bill que moi-même avons eu deux séances de formation, deux
réunions en comité, et consacré des heures innombrables à étudier les 19 modules du cours
d'introduction en ligne aux régimes collectifs d'assurance santé Introduction to Group Benefits in
Canada. Ce cours exige au moins 200 heures de préparation en vue de passer l'examen en ligne. Je suis
heureux d'annoncer que j'ai réussi cet examen, ce dont je suis fier, étant donné mon arrivée récente sur
le comité.
Concernant l'implication des membres d’ERO/RTO, je suis très impressionné du niveau
d'expertise, d'engagement personnel et de dévouement des membres de notre comité. Sous la direction
compétente de la présidente Daisie Gregory, la somme de travail accompli à chaque rencontre est
incroyable! Nous avons la chance de pouvoir compter sur l'équipe de conseillers et de consultants de
Johnson Inc. pour les différents sujets de santé soulevée par nos membres et leurs familles. De plus,
l'expertise et les connaissances du personnel d'ERO/RTO complètent agréablement l'approche d'équipe
du comité CSSA.
Je suis heureux de faire profiter le comité de mon expérience diversifiée. À titre d'ancien
enseignant et directeur d'école pendant 23 ans avec l'ancien conseil scolaire des écoles catholiques
séparées du comté d’Essex, je compte plusieurs années d'expérience dans la négociation salariale et les
régimes d'assurance santé pour les enseignants et les directeurs d'école en Ontario. En tant que
membre de l’Ontario English Catholic Teacher’s Association (OECTA), j'ai été président local, négociateur
provincial et président provincial de cet organisme. J'ai aussi siégé au Conseil des gouverneurs de la
Fédération des enseignantes et des enseignants de l'Ontario (FEO) ainsi qu'au Conseil des présidents qui
a négocié avec succès auprès du gouvernement de l'Ontario en vue d'obtenir une législation sur la
négociation collective des enseignants ontariens, ce qui s'est traduit par le projet de loi 100.
En 1982, j’ai été recruté pour servir à titre de directeur, Relations didactiques, auprès de
l’Association canadienne des compagnies d’assurances de personnes (l’ACCAP). Pendant 10 années, j’ai
supervisé l’attribution des bourses de recherche aux universités, aux collèges et aux associations de
perfectionnement des enseignants, au nom de l’ACCAP.
Au niveau local avec ERO/RTO, j’ai présidé différents comités en plus d’avoir été membre de la
direction et président du district 13, Hamilton/Wentworth /Haldimand. Au niveau provincial, je siège au
Conseil de direction provincial d’ERO/RTO à titre de deuxième vice-président.
Renseignements importants en matière d’innocuité concernant Multaq
Sanofi-aventis Canada Inc., en collaboration avec Santé Canada, tient à vous faire part de nouveaux
renseignements importants concernant l'innocuité de Multaq lors de lésions au foie, rapportées chez
des patients traités avec Multaq. Ce produit aide à contrôler la fibrillation auriculaire.
Les patients devraient discuter avec leurs professionnels de la santé de ces nouveaux renseignements
importants sur l'innocuité du traitement par Multaq. Les patients traités par Multaq devraient signaler
immédiatement tout symptôme évoquant une lésion hépatique (i.e. anorexie, nausées, vomissements,
fatigue, douleur dans le quadrant abdominal supérieur droit, ictère, urines foncées ou
démangeaisons).De plus, les patients devraient envisager de mesurer périodiquement les taux sériques
des enzymes hépatiques.
Tout cas de lésion hépatique ou tout autre effet indésirable grave ou imprévu chez des patients recevant
Multaq (dronédarone) devrait être signalé à Sanofi-Aventis Canada Inc. ou à Santé Canada.
Source : Santé Canada, mars 2011
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Le cancer de la thyroïde
Le cancer de la thyroïde se forme dans les cellules de la glande thyroïde. Cette petite glande, en
forme de papillon, se trouve à l’avant du cou, sous les cordes vocales (larynx). Elle est divisée en deux
parties, appelées lobes, situées de chaque côté de la trachée. Les lobes sont reliés l’un à l’autre par un
fin morceau de tissu appelé isthme. En principe, il est impossible de distinguer ou de palper la thyroïde à
travers la peau.
La thyroïde est responsable de la fabrication d’hormones aidant au fonctionnement normal de
l’organisme.
La thyroxine (T4) et la triiodothyronine (T3) sont des hormones qui contribuent à régulariser certains
éléments comme le rythme cardiaque, la tension artérielle, la température corporelle et le poids. Pour
fabriquer les hormones T3 et T4, la thyroïde a besoin d’iode, lequel se trouve dans l’eau et les aliments.
La calcitonine aide à contrôler la concentration de calcium et de phosphate dans le sang.
Causes
La plupart des gens qui développent un cancer de la thyroïde sont âgés de 25 à 65 ans. Les femmes sont
plus souvent atteintes que les hommes. Le cancer de la thyroïde n’est pas attribuable à une cause
unique, mais certains facteurs augmentent le risque de développer la
maladie :
•
•
•
•
•
exposition à un rayonnement
lors d’une radiothérapie à la tête et au cou durant l’enfance;
à la suite de retombées radioactives (causées par exemple par des accidents nucléaires comme
celui de Tchernobyl);
antécédents de troubles thyroïdiens comme le goitre (augmentation du volume de la thyroïde)
et les nodules thyroïdiens;
antécédents familiaux de certains types de cancer de la thyroïde.
Le cancer de la thyroïde se développe généralement en l’absence de tous ces facteurs de risque.
Signes et symptômes
Le cancer de la thyroïde est souvent asymptomatique durant ses premiers stades de développement. À
mesure que la tumeur grossit, les signes et symptômes suivants peuvent se manifester :
•
•
•
•
•
une bosse à l’avant du cou;
l’enflure des ganglions lymphatiques du cou;
l’enrouement ou autres modifications de la voix;
de la difficulté à avaler ou à respirer;
douleur persistante à la gorge ou au cou.
D’autres problèmes de santé peuvent être à l’origine des mêmes symptômes, notamment une infection
ou un goitre. Des analyses poussées permettront de poser un diagnostic.
Diagnostic
Pour confirmer son diagnostic, le médecin aura recours à certaines analyses, qui pourront également
permettre d’établir le « stade » du cancer. Ces tests incluent le recours aux techniques d’imagerie, à la
biopsie et aux analyses sanguines.
Traitement
CHIRURGIE
La chirurgie est le traitement le plus couramment utilisé pour le cancer de la thyroïde. Au cours de
l’intervention, on procédera à l’ablation totale ou partielle de la thyroïde. L’intervention sera pratiquée
sous anesthésie générale (vous serez endormi) et vous serez hospitalisé durant plusieurs jours après
l’opération.
HORMONOTHÉRAPIE THYROÏDIENNE
Des hormones thyroïdiennes en comprimés sont parfois administrées pour traiter les formes papillaire
ou folliculaire de cancer de la thyroïde. La thyroxine (T4) ralentit la croissance des cellules cancéreuses
de la thyroïde qui pourraient subsister dans l’organisme après la chirurgie.
TRAITEMENT À L’IODE RADIOACTIF
L’iode radioactif (aussi appelé iode-131 ou I-131) est communément utilisé dans le traitement du cancer
de la thyroïde, sous forme de boisson ou de capsule. Les cellules de la thyroïde et les cellules
cancéreuses absorbent l’iode radioactif. Ce dernier détruit toutes les cellules cancéreuses et normales
de la thyroïde qui seraient demeurées dans l’organisme après la chirurgie. La quantité de produit
radioactif utilisée et le mode d’administration varient d’un patient à l’autre.
RADIOTHÉRAPIE
On a moins souvent recours à la radiothérapie externe qu’au traitement à l’iode radioactif pour le
cancer de la thyroïde.
En radiothérapie externe, on utilise un gros appareil qui permet de diriger un faisceau de rayons vers
l’endroit précis de la tumeur. Le rayonnement endommage toutes les cellules qui se trouvent dans la
trajectoire du faisceau – les cellules normales comme les cellules cancéreuses.
Après le traitement
Les soins de suivi peuvent vous aider, ainsi que votre équipe soignante, à vérifier l’évolution de votre
état et à évaluer comment vous vous remettez du traitement.
HORMONOTHÉRAPIE THYROÏDIENNE SUBSTITUTIVE
Après une chirurgie et les autres traitements requis pour soigner votre cancer de la thyroïde, vous
devrez sans doute prendre des hormones thyroïdiennes en comprimés durant toute votre vie pour
remplacer les hormones que devrait normalement produire votre thyroïde.
Quelques statistiques :
•
•
•
En 2008, le cancer de la thyroïde a fait l’objet de beaucoup d’attention dans le rapport
statistique de la Société canadienne du cancer - comme étant le cancer le plus en croissance au
pays.
En 2010, le rapport statistique de la Société canadienne du cancer indiquait que le cancer de la
thyroïde était en hausse de 9,5 % chez les femmes et de 6,8 % chez les hommes par année,
depuis 1998.
Tel que prévu, 5 200 Canadiens ont été diagnostiqués avec le cancer de la thyroïde en 2009,
selon la Société canadienne du cancer. Quatre-vingt pour cent des cas ont été diagnostiqués
chez les femmes. Le taux de mortalité est extrêmement faible. Environ 80 personnes décèdent
de la maladie chaque année.
Sources : Société canadienne du cancer, The Globe and Mail, mars 2011
Source : Société canadienne du cancer, The Globe and Mail, mars 2011
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COIN DES MÉDIAS
Dans le cadre de ses cinq rencontres annuelles, votre Comité sur les services de santé et les
assurances (CSSA) vous fait part d’informations pertinentes sur la santé et le bien-être en général, sous
forme d'articles, de documents PDF, de balados et de sites Web utiles.
LES ONTARIENS AURONT PLUS D’OPTIONS DE SOINS DE SANTÉ - GRÂCE À UN ACCÈS
FACILITÉ AUX SERVICES DE SANTÉ!
Pour la première fois, des renseignements à propos des services de santé au palier local sont
maintenant disponibles au même endroit. Lorsqu'ils consultent ce site, les utilisateurs peuvent trouver
une clinique sans rendez-vous, une clinique qui est ouverte après leurs heures régulières, un centre de
soins urgents, une équipe de Santé familiale, un omnipraticien ou des services d'urgence qui
conviennent à leurs besoins en inscrivant simplement leur code postal.
http://www.health.gov.on.ca/fr/public/programs/hco/
COMPRENDRE L’ÉTIQUETAGE NUTRITIONNEL
L’information contenue dans le tableau de la valeur nutritive, les allégations nutritionnelles ainsi que la
liste des ingrédients fournissent aux Canadiens davantage d’informations pour leur permettre de faire
des choix alimentaires éclairés.
www.hc-sc.gc.ca/fn-an/alt_formats/hpfb-dgpsa/pdf/label-etiquet/inl-eni-fra.pdf
MINISTÈRE DE LA PROMOTION DE LA SANTÉ ET DU SPORT
Selon le Guide d’activité physique canadien pour une vie active saine (un guide complémentaire au
Guide alimentaire canadien), votre santé va se trouver améliorée par le simple ajout d’activités
physiques à votre routine quotidienne. Vous en retirerez des bénéfices grandissants au fur et à mesure
que vous allez augmenter votre niveau d’activité quotidien.
http://www.mhp.gov.on.ca/fr/active-living/exercise.asp
FAISONS FACE AU DIABÈTE
Êtes-vous atteint du diabète? Ou peut-être connaissez-vous quelqu’un qui l’est? La prévention de cette
maladie vous intéresse-t-elle? Ou peut-être encore êtes-vous un fournisseur de soins de santé qui traite
des diabétiques. Peu importe votre intérêt, ce site vous fournira l’information requise pour vous aider,
autant que les autres, à profiter de la vie au maximum en dépit du diabète.
Consultez le site ci-dessus pour trouver l’information pertinente.
www.health.gov.on.ca/en/ms/diabetes/fr/public.html
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Produits de santé naturels adultérés
De nombreux produits de santé naturels sont sans danger. Cependant, certains produits commercialisés
ou présentés comme naturels ont été adultérés et contiennent des substances non indiquées sur
l'étiquette, y compris des médicaments d'ordonnance ou autres ingrédients pouvant être nocifs. Si vous
consommez l'un de ces produits, vous vous exposez, à votre insu, à des médicaments ou substances qui
peuvent entraîner des risques graves pour votre santé.
Au Canada, l'expression produits de santé naturels fait référence à des produits tels que :
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les suppléments vitaminiques et de minéraux
les produits à base d'herbes médicinales ou à base de plantes médicinales
les remèdes traditionnels (chinois, ayurvédiques ou indiens)
les remèdes homéopathiques
les oméga-3 et autres acides gras essentiels
les suppléments d'acides aminés
les probiotiques
certains produits de soins personnels comme les dentifrices et les rince-bouche fluorés, ainsi
que les désodorisants.
Santé Canada évalue l'innocuité, l'efficacité et la qualité des produits de santé naturels avant de
les homologuer. L'étiquette des produits de santé naturels que Santé Canada a homologués arbore un
numéro de produit naturel (NPN) ou un numéro de remède homéopathique (DIN-HM).
Il demeure néanmoins possible de se procurer des produits non homologués dans des magasins
de détail, sur Internet ou encore de les importer. L'achat de produits non homologués peut accroître le
risque d'exposition à des produits non réglementés dont l'innocuité et la qualité n'ont pas été vérifiées.
L'adultération de produits prétendument naturels, mais contenant des médicaments sur
ordonnance ou en vente libre est devenue un problème d'envergure mondiale, surtout les produits
vendus pour la perte de poids, le culturisme, la dysérection, les troubles du sommeil, les affections
inflammatoires et le traitement du diabète.
Il y a plusieurs risques possibles si vous consommez des produits contenant des médicaments
(ou autres substances) non déclarés :
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Le produit adultéré est présumé sans danger, naturel et sans effets secondaires, alors qu'en
réalité, le médicament non déclaré a des effets secondaires accrus;
La substance pharmaceutique non déclarée pourrait être déconseillée pour votre condition ou
votre état de santé;
Vous pourriez être allergique à une substance pharmaceutique non déclarée;
Le produit adultéré peut contenir une dose excédant la posologie quotidienne maximale
recommandée pour la substance pharmaceutique non déclarée;
La substance pharmaceutique non déclarée pourrait ne pas être homologuée au Canada ou ne
plus s'y vendre en raison de risques sanitaires;
Le produit pourrait contenir plus d'une substance pharmaceutique non déclarée, augmentant le
risque d'interaction médicamenteuse et d'effets graves sur la santé;
La substance pharmaceutique non déclarée pourrait interagir avec certains aliments et/ou
d'autres produits de santé que vous utilisez;
Parfois, les médicaments non déclarés peuvent être analogues, c'est-à-dire que leur structure
chimique est similaire à celle de médicaments d'ordonnance. Il se peut que l'innocuité de ces
composés soit inconnue ou que Santé Canada ne les ait pas évalués, de sorte qu'ils peuvent
présenter un risque pour la santé.
Les médicaments d'ordonnance homologués au Canada, il est important de le rappeler, doivent
être utilisés sous la supervision d'un professionnel de la santé. Vous ne devriez jamais consommer un
médicament dont la vente n'est pas autorisée au Canada.
Informez votre fournisseur de soins de santé de tous les produits de santé que vous
consommez, y compris les produits de santé naturels. Si vous croyez avoir une réaction indésirable à un
produit de santé naturel, parlez-en à votre fournisseur de soins de santé. N'oubliez pas de mentionner
les autres produits de santé et substances que vous utilisez, y compris les médicaments d'ordonnance et
en vente libre, les produits de santé naturels, l'alcool et les aliments spéciaux. Cela aidera à éviter
d'éventuelles interactions néfastes. Signalez tout effet secondaire (réaction indésirable) à Santé Canada.
Si vous achetez des produits en ligne, évitez de faire affaire avec un site qui refuse de vous
donner une adresse civique et un numéro de téléphone, propose une cure miracle à une maladie grave,
vend des produits de santé naturels dont l'étiquette n'arbore ni numéro de produit naturel (NPN) ni
numéro de remède homéopathique (DIN-HM).
Source : Santé Canada, mars 2011
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