
- Bilan articulaire : on va apprécier la course de la patella dans les 30 premiers degrés de
flexion. On va également réaliser la goniométrie active de la F/E : généralement, on a
une perte de la flexion et de l’extension (début de flexum).
On va également mesurer la rotation tibiale médiale et latérale : en général, il y a une
hyperrotation latérale tibiale.
On va rechercher une hyper laxité ligamentaire avec la rechercher de tiroir, de
latéralité (on peut également mettre en évidence une rupture).
On va rechercher une lésion méniscale : le grinding test : le patient est en procubitus,
le genou à 90°, on empaume le calcanéus et on exerce une pression dans l’axe du tibia
associée à une RL ou une RM et si on a une lésion, on entend le cri du ménisque.
Sur un patient debout, on va apprécier la course de la rotule, on prend entre chaque
main (I et II), les angles supérieurs des patellas, on lui demande de s’accroupir et
normalement, on doit percevoir une bascule de la patella (si souffrance, pas de bascule
ou asymétrie).
On va également faire le bilan des articulations sus et sous jacentes, les pieds sont
souvent enraidis.
- Bilan musculaire :
Amyotrophie du Q et du TS.
Avec des tests statiques, on cherche la force dans les 30 derniers degrés
d’extension, là où la rotule n’est pas engagée dans la trochlée.
Tonicité élective du VM en mettant une résistance au niveau du bord / angle
supéro médial de la patella et on demande une contraction du Q.
Test des IJ car ils sont des stabilisateurs des rotations en chaîne fermée.
TFL et sartorius.
Recherche de douleur de type tendinite et en particulier au niveau de la patte
d’oie.
- Bilan dynamique : on va regarder la marche, s’il y a une boiterie (essentiellement due à
la douleur). On va chiffrer avec le périmètre de marche soit en temps (++) soit en
distance. On va également noter l’utilisation ou non d’un engin de marche.
- Bilan des AVJ : les habitudes de vie, si le patient a une sensation de dérobement (en lien
avec l’instabilité ligamentaire) ou un pseudo blocage : le genou se bloque puis repart ce
qui peut être du à un problème de ménisque ou une sub luxation de la patella qui se
recentre après les 30 premiers degrés.
Le patient peut être inquiet d’entendre des craquements : ils sont dus à des gaz dissous
dans le liquide synovial qui vont se rassembler, former une bulle et c’est la bulle qui va
craquer effet de cavitation.
Les sujets peuvent ne plus avoir confiance en leur genou donc ils vont faire un
transfert d’appui sur l’autre MI donc il va y avoir une amyotrophie de sous utilisation.
- Bilan radiologique : possibilité de bascule.
Un grand cliché du MI où on voit la hanche, le genou et la cheville. Il permet de
voir l’axe mécanique du genou et on mesurera un éventuel genu varum ou genu
valgum.
Un cliché centré sur le genou face et profil : on visualise un éventuel pincement de
l’interligne articulaire, la distance entre la trochlée et la face inférieure de la
patella sera diminuée, il peut y avoir des ostéophytoses dans les zones de moindre
pression (en haut et en bas, au niveau des tendons, néo formations osseuse,
ostéophytes), ostéocondensation (rare).
Défilé rotulien : sur un genou fléchi à 30, 60, 90°. , dès fois, la patella est désaxée
à 30° et réaxée à 60°. Il peut y avoir des ostéophytes latéraux dans le
prolongement des ailerons. On peut mesurer l’écart entre la TA (tubérosité