économique, dans un contexte régional marqué par la
fin de la crise post-électorale en Côte-d’Ivoire et au
plan national par le retour de la paix et de la sérénité.
En effet, comme toute jeune démocratie en
construction, notre pays aura traversé la plus longue
crise sociale de son histoire. Au moment du bilan, ce
sont des personnes qui ont perdu la vie, d’autres
gravement blessés, des femmes qui ont été atteintes
dans leur profonde intimité, ce sont des édifices
publics, privés et des symboles de l’Etat qui sont
saccagés et détruits. C’est du commerce qui a été
vandalisé. Nombre d’entre vos collègues ne pourront
plus se relever. Au moment où l’Etat s’affairait à
dénouer la crise, ce sont des revendications
corporatives qui ont pris place. En définitive, c’est
toute l’activité économique qui a reçu un brutal coup
de frein.
Le Gouvernement s’est assuré avec grande lucidité et
parfois avec plus de fermeté comme ce fut le cas à
Bobo-Dioulasso. C’est le lieu pour moi de présenter,
au nom du Président du Faso, Son Excellence
Monsieur Blaise COMPAORE, toutes mes excuses pour
le désagrément subi et toute ma compassion et mes
sincères condoléances aux familles endeuillées et
affectées.