NEUROPSYCHOLOGIE
RAPPEL : Dégénérescence rétrograde et antérograde
Le coté proximal dégénère dans la partie la plus distale, le neurone
lésé risque de mourir mais également les neurones qui lui sont
connectées = dégénérescence transneuronale. Plusieurs mois après,
on peut considérer des dégénérescences dans d’autres structures !
plus grande distance), mis en évidence dans le système visuel. Si le
nerf est sectionné prés de l’œil, plusieurs mois après mène à une
dégénérescence dans le cortex optique ! Vice-versa, si on considère
ce système visuel, il n’y a pas obligation de léser pour obtenir cela=en
effet, pendant le développement, ou on prive de vision pendant une
période critique, les neurones sensibles a ce stade de développement.
I Régénération dans le système nerveux central.
Rappel : SNPeriférique et animaux
Régénération in brain and spinal cord. Au niveau du système nerveux
périphérique, même les animaux sont capables de rétablir des
connections après section d’un nerf périphérique. La partie proximale
repousse au delà de la section pour réinerver le champ périphérique
(en temps normal).
La réinervation périphérique est utilisée par les chercheurs
pour utiliser un nerf moins important.
A) SNC :
Une fois le développement terminé, les neurones de la croissance et
de la régénération des axones et des dendrites sont taries de
manière irrévocable. Dans le cerveau adulte, les vois nerveuses sont
fixes et immuables, tout peut mourir, rien ne peut régénérer. Le SNC
a un potentiel de régénération mais des obstacles à franchir qui
peuvent s’opposer à la régénération.
SPERRY fait l’étude de la régénération de SNC
d’amphibiens (à sang froid) et de poissons dans la partie retino-
tectale. Il sectionne le nerf optique et constate une régénération
vers le tectum.
<La carte de régénération et de développement normal sont
identiques, les structures liées sont les mêmes. Lorsque les fibres
sont dilacérées, elles retrouvent toutes leurs connections d’origine.
Hypothèse : « la chemo-affinité » une étiquette cytochimie qui
permettent de reconnaître les fibres. C’est différent de la
plasticité ? C’est la cible que porte les éléments chimiques qui
permettent de re-recabler correctement.
Une équipe Suédoise utilise l’histofluorescence qui permet
de suivre la croissance des neurones (dans les années 70). Les
neurones poussent mais Björklund greffe dans le cerveau, dans les
lésions, des neurones périphériques (ex des muscles) pour voir si ils
allaient être ré innervés.
La lésion est au niveau du TC chez le rat, où il y a beaucoup de
neurones Noradrénergiques et Serotoninergiques avec une
implantation d’iris dans le cerveau. Les neurones ré innervent l’iris
avec un pattern normal du point de vue anatomique= la cible impose la
réinervation, les cibles deviennent fonctionnelles. On implante des
électrodes et on stimule les neurones, l’Iris se contracte. Dans le
cerveau d’un mammifère adulte, il y a une réinnervaton fonctionnelle.
Dans une autre expérience, on fait aussi une introduction dans
le site lésionnel.
En greffant un muscle innervé par des neurones
cholinergiques ? Il y a régénération et réinervation par des neurones
cholinergiques (différence limitée à un type de neurones)
Les travaux d’Agvayo, éviter de greffer des cellules
périphériques sur un modèle retino-tectale. Si les neurones
sectionnés à l’arrière de la rétine ne repousse pas, je leur donne
l’environnement des neurones périphériques. Il retrouve un nerf
sciatique et le greffe à l’arrière de l’œil. Pour suivre la croissance, je
vais le faire cheminer sous la peau du crâne pour l’amener au tectum
optique.
Les axones régénèrent et parcours tous tout le segment de
nerf périphérique et réinnerve une partie du tectum optique. La
survie des neurones ganglionnaires de la rétine est plus grande quand
il y a des nerfs que quand il n’y a pas de greffe. Dans cette petite
zone au delà de la jonction sciatique-tectum, on enregistre de P.A.
Il existe un potentiel de régénération au niveau central ce
qui fait que ça marche est l’environnement. Les cellules de Schwann
sont capables de libérer des NGF et favorisent la croissance. Les
oligodendrocytes bloquent.
Au niveau central, en temps normal, ça ne régénère pas. Les
inhibiteurs de croissance au niveau des membranes des
oligodendrocytes empêchent la croissance des neurones centraux.
Une stratégie. Inhiber les inhibiteurs de croissance par les anticorps.
Les neurones ont des difficultés à franchir les cavités. Ils ont
tendance à rester sur un substrat. La stratégie consiste en remplir la
cavité avec un support de croissance ou polymère poreux
hydrophile…mais ça ne marche que jusqu'à 300µm a cause des
inhibiteurs. On doit combiner les deux stratégies.
REGENERATION DU SNC CHEZ L HOMME
I Introduction
Chez l’homme, les possibilités d’exploration sont moins grandes
que chez l’animal…La régénération est possible après lésion.
Le système nerveux central n’est pas que le cerveau, même si il
est essentiel.
Le lobe occipital : système visuel essentiellement.
Le lobe temporal : audition et langage essentiellement.
Le lobe frontal : attention, moteur, personnalité, mémoire de travail.
Le lobe pariétal : carrefour intermodal, attention (hémi négligence).
Palier a ces déficits est le boulot du neuropsychologue clinicien,
plus les programmes de réadaptation…Jamais total et pas toujours
très efficace.
La réadaptation suite à une lésion induit une neurogénèse. Il existe
dans le cerveau deux types de cellules.
-neurones
-cellules gliales : astrocytes, oligodendrocytes, microglie.
Gaine de myéline (sclérose en plaque, Alzheimer)
Soutient aux cellules.
Quand lésion cérébrale, les neurones et cellules gliales
disparaissent. La question au début du siècle dernier, dans le cerveau
humain, y a-t il repousse ou régénération ?
HIS et KOELLIKER pensent que le SNC humain ne peut
présenter de nouveaux neurones (pour eux tous les cerveaux se
ressemblent quelque soit l’age des patients trépanés). Le cerveau à
l’age adulte reste toujours le même. De même chez les enfants. Très
vite le cerveau des enfants est assez semblable (sauf la taille) donc
les structures du cerveau restent fixes peu de temps après la
naissance.
Ramon Y Cajal fut prix Nobel en 1906 avec Golgi. Ils ont
fait des travaux en neuro anatomie, Cajal est le fondateur de la
neurobiologie moderne. Il pense que les nerfs du SNPeriférique
peuvent repousser et les axones du SNC présentent une « génération
abortive ».
Cajal en 1928 dit : « Une fois le développement terminé, les sources
de la croissance et de la régénération sont taries de manière
irrévocable. Dans le cerveau adulte, les voies nerveuses sont fixes et
immuables, tout peut mourir, rien ne peut régénérer. »
Mais il disait qu’il est possible que les neurones repoussent, mais
pas sans l’intervention de l’homme. Le fonctionnement normal du SNC
peut être altéré par différentes causes :
-les maladies dégénératives (Alzheimer, Parkinson…)
-les tumeurs,
-les AVC.
-les traumatismes crâniens
-les maladies infectieuses et inflammatoires
-les maladies démyélinisantes (sclérose en plaque…)
-les maladies carentielles (en vitamine B1)
La répercutions des fonctions cérébrales suite à certaines de ces
atteintes est observée depuis fort longtemps. Plusieurs hypothèses
ont été émises pour expliquer ces répercutions, sans pour autant
toujours supposer une régénération des neurones.
Dans le lobe temporal, on trouve l’Amydale qui est le lieu des
émotions, et l’Hypocampe qui est le lieu de la mémoire antérograde
(ex du patient HM).
Certaines personnes ont des régénérations des fonctions perdues.
(Ex : langage récupéré en quelques années). Mais que se passe-t il
pour que ça repousse ? Que les gens récupèrent les fonctions ?
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