1 ORGANISATION ET ORIENTATION SCIENTIFIQUE DU GRAND PROGRAMME 4 “ DYNAMIQUE DE L’EXPLOITATION ET PRATIQUES DE GESTION ” UR15 DEPARTEMENT TOA Responsable : Christian CHABOUD Introduction Les nouveaux enjeux liés aux usages et à la gestion des ressources marines, largement mis en évidence par l’évolution des pêcheries des pays tropicaux, plaident en faveur d’une nouvelle approche plus globale et pluridisciplinaire des systèmes halieutiques, tant pour l’identification et l’analyse de leurs éléments constitutifs et de leur structure que pour la production d’informations destinées à éclairer les choix décisionnels des différentes instances présentes dans le secteur des pêches. La question du développement viable des pêcheries, qui doit permettre aux générations actuelles de tirer profit des composantes vivantes des écosystèmes, sans remettre en cause le bien-être des générations futures et la reproduction biologique des ressources, apparaît particulièrement cruciale alors que le bilan général des politiques d’aménagement et de gestion des pêcheries est plus que mitigé. Conflits pour le partage des ressources, difficultés de constitution de flottilles nationales industrielles viables, durcissement des nationalismes halieutiques, sont autant de questions qui interpellent notre capacité d’analyse et de propositions pour des modes de gestion alternatifs, dans une perspective globale qui ne peut isoler l’activité de pêche de ses environnements naturel, socio-économique et politique. Le Grand Programme 4 développera des recherches en partenariat pour renforcer notre capacité de représentation et d’analyse des questions relatives à ces nouveaux enjeux halieutiques. Ces recherches viseront également à renforcer les capacités de gestion et d’aménagement des pêches des pays partenaires. Elles s’appuieront donc sur une identification préalable et une analyse approfondie des questions posées par les décideurs, et sur leur reformulation en termes scientifiques. 1. Les thèmes de recherche L’intitulé du Grand Programme “ Dynamique de l’Exploitation et Pratiques de Gestion ” met clairement en évidence les deux grandes composantes, exploitation et gestion, en étroite liaison, de la thématique du Grand Programme. 2 Les processus dynamiques à l’interface ressource société Etudier la Dynamique de l’exploitation des ressources halieutiques suppose l’identification et l’analyse des processus induits, à l’interface ressource-société, par les usages et pratiques mis en oeuvre par les hommes pour s’approprier techniquement, économiquement et socialement certaines composantes vivantes de l’écosystème marin. Les études porteront donc à la fois sur des aspects relatifs à la ressource exploitée et aux caractéristiques économiques et sociales des activités humaines liées à l’exploitation. Cependant, ces aspects ne seront abordés que dans la mesure ou ils participent de façon explicite aux interactions entre composantes sociale et naturelle des systèmes halieutiques. Les pratiques de gestion Etudier les pratiques de gestion c’est repérer et analyser l’ensemble des arrangements, conventions et institutions de régulation produits et mis en oeuvre par les acteurs individuels et collectifs. Ils visent au contrôle de l’accès à la ressource et à l’usage des facteurs de production (travail, capital). Ils régulent la création de la valeur économique et son partage aux différents niveaux organisationnels présents dans les systèmes halieutiques. L’approche de la gestion proposée ici se veut plus positive que normative. Il se s’agit plus désormais de simplement proposer des recommandations s’appuyant sur une analyse scientifique mais de décrire et de décrypter les processus décisionnels, individuels ou collectifs, à différentes échelles, qui orientent les choix technologiques, économiques et organisationnels, tels qu’ils s’imposent à l’observation et en fonction des questions de développement. 2. Les domaines de recherche Quatre domaines de recherche ont été identifiés. L’articulation entre des domaines s’appuie sur une progression partant de démarches scientifiques exploratoires et analytiques pour s’orienter progressivement vers des représentations plus globales et intégratrices, tant du point de vue des disciplines impliquées que de questions prises en compte. Chaque domaine entend répondre à des questions de développement. 2.1. Domaine n°1 : analyse statistique exploratoire pour la représentation des exploitations halieutiques La complexité des exploitations halieutiques explique en partie l’incapacité des décideurs à suivre et à comprendre les dynamiques en jeu et donc à influer sur leur trajectoire. Les actions de recherche proposée visent à réduire la complexité par la production de synthèses, de typologies et de représentations intelligibles pour les décideurs. Elles visent aussi à assister les recherches menées en aval pour disposer d’informations élaborées. L’analyse statistique dans l’étude de l’exploitation halieutique conduit à la présentation de synthèses des informations collectées. La nature et le contenu de ces synthèses est déterminée, d’une part, par la nature des questions scientifiques et de développement, et d’autre part, par les résultats des analyses exploratoires et préliminaires relatives à cette information disponible ou à recueillir. Cette double détermination conduit à une implication de la démarche statistique dans la construction de cadres synthétiques selon lesquels on représente l’exploitation. La recherche d’une représentation synthétique de la complexité du réel conduit à mettre en oeuvre des démarches statistiques exploratoires (analyse de données, analyse de séries chronologiques, estimation fonctionnelle, modèles linéaires généralisés, sélection de 3 modèles, méthodes d’analyse hiérarchique et de segmentation, analyse des données symboliques) qui visent à produire : des typologies qui alimenteront les diverses démarches modélisatrices présentes dans le grand programme. des réflexions sur la qualité et la validation des modalités de collecte des informations au regard des objectifs de représentation poursuivis. des modes de synthèses et de présentations des données qui soient plus directement intelligibles pour les décideurs. des représentations qui intègrent de façon plus explicite et complémentaire les dimensions spatiales et temporelles des phénomènes halieutiques. Les résultats obtenus et attendus dans le domaine de l’analyse statistique se situeront à l’interface des différents domaines abordés dans le Grand Programme 4, relatifs à la modélisation, à la représentation et bien sûr aux systèmes d’information en général. 2.2. Domaine n°2 : Dynamique des systèmes productifs et des systèmes de gestion. L’une des grandes questions de l’halieutique aujourd’hui est l’ajustement des capacités de gestion et des modes de régulation à l’évolution rapide des conditions de l’exploitation. Les pêches des pays tropicaux connaissent aujourd’hui une ouverture croissante vers les marchés mondiaux, une accélération des innovations technologiques pour les moyens de capture, des enjeux accrus pour le partage des ressources et pour l’accès aux facteurs de la production. Une telle évolution n’est pas sans conséquence sur les ressources biologiques, qui, dans certains cas, peuvent être pleinement exploitées, voire surexploitées. Les modes de gestion classique s’avèrent le plus souvent insuffisants et trop peu adaptatifs pour assurer l’ajustement des moyens de capture aux capacités de renouvellement de la ressource et à ses variations naturelles. Les différentes formes de modélisation, présentées par ailleurs, abordent ces questions sous l’angle spécifique d’une approche très formalisée et quantifiée, elles ne sauraient cependant être le moyen unique et suffisant pour y répondre. Elles supposent également des études préalables. L’analyse des systèmes halieutiques et de leurs composantes (système productif, système de gestion) repose également sur une caractérisation préalable des acteurs, des modes de captures et de valorisation, des unités d’exploitation et de gestion, des modes de gestion et de régulation mis en oeuvre aux différents niveaux décisionnels. A une autre échelle, plus fine, on analysera les formes d’organisation sociale des groupes de pêcheurs, les rapports de production au sein des unités de pêche, la formation micro-économique des revenus et des coûts, les rapports d’échange (formation des prix) et les règles de répartition de la valeur. La question de l’ajustement des institutions et des modes de régulation à l’évolution des conditions de l’exploitation suppose l’étude comparative des différentes modalités déjà existantes au sein de pêcheries particulières et l’évaluation de leur capacité à remplir les objectifs qui leur sont assignés. Ceci suppose également l’étude des systèmes de gestion centralisés nationaux, du rôle des instances internationales, mais aussi des formes locales de régulation de l’accès aux ressources et aux autres moyens de production, fondés sur des formes d’emprise territoriales, sociale ou politique. Il conviendra ici également, dans la mesure du possible, de procéder à des analyses comparatives des systèmes de gestion dans différentes pêcheries, situées dans des contextes différents en termes de ressource et d’environnement économique et social, pour juger du caractère générique ou spécifique de leurs qualités par rapport aux objectifs poursuivis. 4 2.3. Domaine n°3 : systèmes d’information halieutiques. Définir, constituer et mettre en oeuvre un système d’information halieutique est l’une des conditions premières pour l’étude des dynamiques dans le secteur des pêches. Il s’agit en conséquence d’un élément très présent dans les demandes des partenaires qui disposent rarement des compétences suffisantes dans ce domaine. Pendant longtemps ce domaine a été abordé sous l’angle privilégié des statistiques de pêches. Cette démarche a été critiquée à juste titre en raison du caractère répétitif et parfois pérenne de ces actions et de leur manque de lisibilité scientifique. Cette difficulté doit être contournée en abordant la question des bases de données halieutiques comme un domaine de recherche visant à produire une démarche générique pour leur conception, actualisation et utilisation à des fins d’analyse et d’aide à la décision. Une telle démarche suppose la collaboration de thématiciens, spécialistes des domaines disciplinaires présents (sciences de la nature, sciences de la société), d’informaticiens et de statisticiens. Elle doit déboucher sur la mise à disposition, à des fins d’analyse et d’aide à la décision d’outils synthétiques de collecte, d’échantillonnage, de représentation de l’information dans différentes dimensions. La représentation spatiale tend aujourd’hui à connaître un intérêt croissant avec les perspectives offertes par les Systèmes d’Information Géographiques comme moyen de représentation synthétique et comme support d’aide à la prise de décision. La dimension spatiale, abordée par ailleurs par les GP2 et 1, est l’objet de nombreuse avancées en halieutique, ainsi que l’attestent les développements présentés lors du dernier colloque de l’Association Française d’Halieumétrie. Le projet SIG Afrique de l’Ouest de la Fao qui implique des pays partenaires (Sénégal, Guinée, Maroc, Mauritanie) et auquel l’Orstom et le GP4 participent, atteste de l’importance de ce domaine pour nos actions de recherche en partenariat. La dimension temporelle, avec la production de séries chronologiques des variables les plus pertinentes pour suivre l’état des systèmes halieutiques reste toujours indispensable. Une réflexion est actuellement engagée sur la possibilité de croiser les dimensions spatiales et temporelles dans les SIG, ainsi que sur le couplage de modules d’analyse. Le GP4 développera des actions dans cette direction, tant en raison de l’expérience de ses chercheurs sur les bases de données halieutiques, que de l’intérêt, scientifique et pour la recherche en partenariat, de ce domaine. Cet axe de recherche concerne également les autres Grands Programmes de l’Unité de Recherche, et peut être considéré comme transversal. 2.4. Domaine n°4 : modélisations intégrées et plurisdisplinaires de la dynamique de l’exploitation Les pêches artisanales sont, pour l’instant, le domaine privilégié, de cette démarche. A terme il conviendra d’aborder également celui des pêches industrielles et celui des pêcheries composites où coexistent différents types de flottilles, artisanales et industrielles. Parmi les outils d’aide à la décision pour l’aménagement et le développement, la modélisation tient une place privilégiée en raison de sa capacité à simuler les conséquences d’événements exogènes ou de choix de gestion sur les variables d’état des systèmes halieutiques. Les modélisations par simulation permettent notamment de produire des scénarios mettant en évidence les réponses respectives des composantes naturelle et économique des systèmes halieutiques. Elles permettent ainsi de juger de la viabilité écologique et économique de systèmes halieutiques, à court et moyen terme, en fonction des choix de gestion et de développement, et selon différents niveaux dans les contrantes exogènes imposés par leurs environnements naturel, économique et politique. L’évolution des systèmes halieutiques, aux différentes échelles temporelles et spatiales, est la résultante de multiples interactions entre les éléments du milieu naturel et ceux relatifs aux pratiques et usages des hommes. Représenter et étudier cette dynamique suppose de faire 5 appel aux formalismes de la modélisation, qui permettent de focaliser l’analyse sur les relations et les éléments qui paraissent les plus déterminants au regard des questions de développement posées. La modélisation est également un moyen de représenter la complexité en la rendant plus intelligible grâce aux recours aux instruments mathématiques (modélisation bio-économique classique) ou à ceux de l’intelligence artificielle. La modélisation par intelligence artificielle Parmi les différentes formes de modélisation des systèmes halieutiques, les méthodes faisant appel aux techniques de l’intelligence artificielle sont parmi celles qui ont produit les résultats récemment les plus novateurs. Les différentes méthodes disponibles dans ce domaine (systèmes de connaissances expertes, approche orientée objet, simulation multi - agents) permettent de représenter les processus de décision des pêcheurs et leurs choix tactiques des différents types de pêcheurs en fonction des fluctuations de leur environnement. Les développements produits jusqu’ici au sein du Grand programme ont permis de représenter la dynamique de l’activité de pêche et du mareyage en réponse à des perturbations exogènes (marché, ressource). Cette voie de modélisation sera poursuivie en élargissant son application à de nouvelles études de ces, à des fins de validation de la démarche mais aussi pour identifier les facteurs génériques de la dynamique de l’exploitation de ceux qui sont spécifiques à certains contextes. De même on intégrera de façon explicite la réaction des stocks exploités à l’évolution de l’activité de pêche. Enfin on s’orientera vers la mise au point d’outils conçus spécifiquement pour l’aide à la décision (construction d’interfaces utilisateurs). La modélisation bioéconomique : il s’agit de représenter l’interaction dynamique entre la ressource biologique et l’activité de pêche dans le cadre de simulations de scénarios de gestion dans différents contextes de variabilité. Les outils utilisés font appel aux techniques classiques de la dynamique des populations exploitées pour la représentation de la ressource, à celles de l’économie pour la représentation des principales relations en rapport avec le marché, la dynamique du capital productif, l’impact des décisions de gestion. Les modèles bio-économiques sont en cours de développement au sein du Grand Programme. Un modèle de simulation à moyen terme permet en outre d’étudier l’impact du risque et de l’incertitude, tant économiques que naturelles sur la dynamique des diverses variables d’état représentant la pêcherie. Ce modèle sera utilisé pour la présentation de pêcheries monospécifiques. Un second type de modèle, de court terme, décrit la dynamique des flottilles artisanales à travers la diversité des tactiques des pêches et en relation avec la dynamique plurispécifique de la ressource et de perturbations au sein de l’environnement de la ressource et des pêcheurs. Ce type d’approche est particulièrement adapté pour représenter la dynamique adaptative à court terme des pêcheries artisanales multispécifiques, particulièrement délicate à prendre en compte dans les politiques d’aménagement et de gestion. 6 3. Les actions 3.1. Les actions de recherche au sein du GP4 18 actions de recherches, dont 10 sont déjà en cours de réalisation, 4 sont nouvelles et 4 en cours de préparation, peuvent être identifiées. Les noms des chercheurs responsables de ces actions sont indiqués en gras. Intitulé 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 12 14 15 1Sous Domaine 1.-Actions en cours de réalisation 4 de la Pêche Mopa (Modélisation Artisanale) AMURE Tactiques et stratégies dans la pêche artisanale Représentation des exploitations halieutiques Impact halieutique et économique des Dispositifs de Concentration de Poissons (pêche artisanale) Observatoire des pêches en Guinée Dynamique de l’exploitation artisanale au Cameroun Dynamique de l’exploitation pélagique en mer de Java Sociologie et dynamique de la pêche artisanale congolaise Tactiques et stratégies dans la pêche thonière industrielle 2.-Actions nouvelles Dynamique économique de la pêche thonière1 Pêcherie crevettière malgache Chercheurs Lefur, Laloë, Pech 2 1,2 Troadec Ferraris, Laloë, 1,4 Laloë, Pech, Samba 2 Rey, Cayré, Swenarain 3 Chavance, Fontana, Drapeau, Milimono, Diallo Njifonjou, Chaboud, Laloë Potier, J.R. Durand Sadothomo, Nguinguiri, Maloueki 2 2,4 2 1 Gaertner, Mongruel Pagavino 2, 4 Mongruel,, Chaboud 2, 4 Chaboud, Lhomme, Cayré, Domalain, Troadec, 1 CSN 2 Systèmes productifs et systèmes de Catanzano, Dème, gestion dans les pêches céphalopodières Diop, Thiam, Lamime, d’Afrique de l'Ouest Troadec, Caverivière 2,3 Système Pilote d’Information Statistique Laloë, Chaboud, Cayré sur les pêches au Viet Nam chercheurs Vietnamiens, chercheurs Ifremer 3.-Nouvelles actions identifiées en cours de conception 3 Systèmes d’information halieutiques Ferraris, Drapeau, Le Fur, . Chavance, Laloë, Drapeau, Damiano, Tong réserve de l’obtention de l’allocation de recherche demandée au MESR 7 16 Coviabilité écologique et économique des systèmes d’exploitation halieutique 4, 2 Chaboud, Cury, Ferraris, Laloë, Durand M.H., Lefur 17 Les relations société-nature : l’exemple des pêcheurs Imraguen du Banc D’arguin (Mauritanie) Extension du projet Mopa à de nouveaux chantiers à des fins de validation et de généralisation 2 Chaboud, Bailly, Dia, Diop, Thiam 4 Lefur 18 3.2. Le personnel rattaché au GP4 Le nombre de chercheurs reste relativement limité, cependant les compétences disponibles se répartissent sur un vaste spectre de domaines : sciences sociales (économie, anthropologie, géographie), biologie des pêches, sciences de la modélisation et de la représentation des connaissances. Au total ces sont 23 chercheurs titulaires, partenaires ou doctorants qui sont présents au sein du Grand Programme 4. Nom Affectation Grade Progamme Principal Chercheurs titulaires ou en accueil J. Catanzano Montpellier DR2 (accueil) P. Cayré C. Chaboud P. Chavance L. Drapeau J. Ferraris Paris Montpellier Conakry Conakry Nantes DR2 CR1 CR1 IR2 CR1 A. Fontana F. Laloë J. Lefur D. Gaertner M. Potier J.P. Troadec Conakry Montpellier Montpellier Montpellier Montpellier Brest DR2 DR2 CR1 CR1 CR1 DR2 H. Rey Montpellier CR2 Systèmes de production et systèmes de gestion dans les pêcheries céphalopodières du Maroc au Sénégal (60 %) Responsable UR Responsable G.P. Observatoire des pêches (100 %) Observatoire des pêches (100%) Tactiques et stratégies dans la pêche artisanale, sytèmes d’information halieutiques Observatoire des pêches (10 %) Analyse statistique exploratoire, modélisation PA Mopa (100 %) Tactiques et stratégies dans la pêche thonière (50 %) Système de la pêche pélagique en mer de Java (100% ) AMURE (70 %) , soutien programmes céhalopodes, crevettes Madagascar (30 %) Impact économique et halieutique des DCP (100 %) Chercheurs partenaires extérieurs bénéficiant de financement, allocataires, associés. H. André-Bigot Montpellier Allocataire. J. Ndiaye Montpellier Allocataire. R. Milimono (à partir de 1996), Conakry R. Mongruel** (à partir de 1996), J.C. Nginguiri Montpellier Chercheur Cnshb (CFI) Allocataire Pointe Noire Chercheur DGRST Anthropologie de la pêche artisanale à Sainte Lucie (100 %) Géographie de la filière des poissons transformés au sénégal (100%) Observatoire des pêches en Guinée, modélisation bio-économique Economie de la pêche thonière dans l’Atlantique Centre- Est et dans l’Océan Indien (100 %) Sociologie et dynamique de la pêche artisanale congolaise (100 %) 8 O. Njifonjou N. Pech M. Pagavino Sadothomo (à partir de 1996) Tong** (à partir de 1996) IRZV Limbé Montpellier Montpellier UDO Vénézuéla Montpellier Associé Allocataire Allocataire Dynamique l’exploitation artisanale au Cameroun (100 %) Analyse statistique exploratoire, modélisation PA Tactiques et stratégies dans la pêche thonière Allocataire Système de la pêche pélagique en mer de Java (100% ) Lise Ceremade Allocataire Méthodes d’analyse exploitatoire et nouveaux outils informatiques pour la représentation et la gestion des pêches (100 %). ** Sous réserve d’obtention de l’allocation de recherche. Chercheurs étrangers travaillant en relation avec le GP4 (non signalés précédemment) : NOM M. Lamine A. Samb Pays Maroc Sénégal M. Dème M. Kébé M. Diallo A.Daïm Dia H. Diop I. Thiam A. Diallo S. Swenarain Chercheurs Vietnamiens J. Marcano G. Compean Sénégal Sénégal Sénégal Mauritanie Mauritanie Mauritanie Guinée Madagascar Viet Nam Vénézuéla Mexique Institutions Ispm Crodt/Isra Programme de recherche Céphalopodes Mopa Tactiques et stratégies dans la pêche artisanale Crodt/isra Céphalopodes Crodt/isra Céphalopodes Crodt/Isra Mopa, CNROP Céphalopodes CNROP Céphalopodes CNROP Céphalopodes CNSHB Observatoire des pêches Association thonière DCP Institut des pêches Système pilote de Haïphong d’Information halieutique Fonaiap Pêches thonières Pnaapd Pêches thonières, Pacifique Est 9 3.3. Les besoins de recrutement A court terme : 1. Un économiste spécialiste de l’usage et de la gestion des ressources renouvelables, niveau CR2. Ce recrutement est urgent est indispensable pour maintenir à niveau les moyens dans le domaine de l’économie, suite au prochain départ de Hélène Rey à l’Université. En toute logique ce recrutement devrait se faire hors arbitrage au sein du département. 2. Un socio anthropologue spécialiste de l’anthropologie maritime, niveau CR2. Ce recrutement vise à renforcer les moyens permanents du GP 4 dans ce domaine, qui n’a été abordé jusqu’ici que par des chercheurs allocataires. 3. Un CSN à partir de 1996 pour le programme sur la pêcherie crevettiere Malgache, a renouveler pour la durée totale du programme. Profil souhaité : économiste ayant une compétence dans le domaine de l’halieutique. A plus long terme : 1. Un biologiste halieute, avec une formation complémentaire en économie des pêches (modélisation bio-économique), pour renforcer la compétence du programme dans la modélisation de l’exploitation, à l’interface ressource-activité. Etant données les contraintes en matière de recrutement on fera aussi appel à la possibilté d’ouvrir des postes d’acceuil à des chercheurs seniors, spécialistes de questions spécifiques pour lesquelles des recrutements paraissent difficiles, mais importantes pour renforcer les moyens de programmes particuliers. Parmi les domaines concernés, peuvent être mentionnés : les sciences juridiques (droit de la mer), la socio-anthropologie, l’histoire économique et sociale. 4. Les terrains et les partenaires Afrique de l’Ouest Maroc (Ispm, Onp) Mauritanie (Cnrop, Ceamp, Smcp)) Sénégal (Crodt/Isra) Guinée (Cnshb) Afrique Centrale Cameroun (Irzv, Station Océanographique de Limbé) Congo (Dgrst, Direction des Pêches) Amérique Latine Vénézuéla Chili (Ifop) 10 Mexique (Pnaapd) Asie Indonésie (BPPL) Viet Nam (Institut des Pêches de Haïphong) France : Ifremer, laboratoire Dsp, Maerha (D. Pelletier, M.J. Rochet) ; CNRS , programme Environnement (Professeur Pavé) ; Ensar : Dea d’économie maritime (J.P. Boude), Département Halieutique (D. Gascuel) ; Ubo (D. Bailly) ; Cirad , UR Green (J. Weber) ; Lise Ceremade (Université de Dauphine) ; Université de Montpellier ( Hélène Rey, Professeurs Sabatier, G. Lasserre) ; Ensam (professeur Lacombe) ; Solagral (L. Tubiana) ; Fiba (Professeur Lefeuvre, Mnhn). Europe : Université de Plymouth, Cemare (S. Cunningham); Université de Bergen (Eyolf Jul-Larsen); Etats Unis Département d’économie des ressources de l’Université de Rhode Island (Professeur J. G. Sutinen) Canada Département d’anthropologie de l’Université Laval (Professeur Y. Breton) Organisations internationales : UE : DG XIV, DG VIII, DG XII; Fao ; Ciem ; Iccat ; Iattc. Associations, sociétés savantes IIFET (Internation Institute On Fisheries Economics and Trade) ; AEFE (Association des Economistes Européens des Pêches) ; AFH (Association Française d’Halieumétrie) ;