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Bonsoir Richard,
Beaucoup de temps se sont écoulé après la tempête, elle a fait son chemin dans ma vie et continue à sa
route mais, malgré ma peine et beaucoup d'amertume, il y a eu dame nostalgie qui ne cesse de me hanter et
de me rappeler les bons moments que nous avons traversé.
J'ai passé mon temps à dire à qui voulait l'entendre que lorsqu'un événement surgit au sein d'une profonde
amitié, il faut ne jamais oublié le bien que la personne aimé nous a fait. Je n'oublierait jamais les gentilles
et les bons moments que que nous avons partagé et il sont plus grand en importance que la peine qui
m'habite.
Voilà tout ce que je voulais que tu saches. J'espère que tu vas bien et que ta gaîté légendaire continue de
régner auprès de ceux que tu aimes.
Caroline
Ta peine, ton amertume, ta nostalgie… désolé mais je n’y comprends rien à ce
baratin.
Elle n’a rien compris.
Mieux vaut rire.
;-)
L’hystérie est une affection qui a fait l’objet de toutes les attentions depuis quasiment la nuit des
temps. Pourtant, du fait de la diversité de ses symptômes, sa définition a toujours été l’objet de
controverses. Jusqu'à son existence qui a même été remise en cause. D’ailleurs, elle a disparu
aujourd’hui du manuel de référence en psychiatrie : le Manuel diagnostique et statistique des
troubles mentaux (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders ou DSM-IV) américain.
Seule a survécu la "personnalité histrionique", qui possède plusieurs caractéristiques parmi les
suivantes :
Un égocentrisme très important ;
Un besoin de reconnaissance par les autres, qui passe par un besoin de susciter l’intérêt
et attirer l’attention ;
Une "théâtralisation" de ses réactions (la personne se met en scène) et une exagération
des émotions ;
Une utilisation de la séduction dans les rapports sociaux…
Ainsi, un trouble essentiellement lié a un besoin de reconnaissance dans ses relations sociales.
Des symptômes très variés
Mais l’hystérie "classique", telle que de nombreux psys la considère encore, est plus complexe
qu’un « simple » trouble de personnalité. Il s’agit dans la plupart des cas d’une somatisation
d’une angoisse ou d’un traumatisme psychologique. Une source d’anxiété va provoquer, de
manière inconsciente, des symptômes très variés :
Crises de nerfs ;
Crises de tétanie ;
Spasmophilie ;
Douleurs, vomissements ;
Syncopes…
Parfois il ne s’agira pas de troubles apparaissant par crises mais de problèmes s’inscrivant dans
la durée : problèmes de sensitivité, troubles de l’audition, amnésies… Dans tous les cas, le
retentissement dans les rapports sociaux et sur la vie de couple en particulier est important.
Les névroses sont des maladies psychiatriques relativement bénignes dans la mesure
elles ne s'accompagnent jamais d'une désorganisation de l'esprit. Un névrosé n'est pas un
malade mental et ne le deviendra pas. Elles sont assez sérieuses néanmoins, car elles
sont chroniques. Elles entraînent une gêne sociale notable chez ceux qui en souffrent, et
les limite beaucoup dans leur vie individuelle.
La névrose hystérique touche essentiellement des jeunes femmes. Elle est la
conséquence de la fixation symbolique de l’angoisse sur des symptômes
physiques ou psychiques. L’angoisse n’est pas vécue comme telle : elle est
convertie de façon inconsciente en pseudo-symptômes physiques.
Cette névrose se veloppe sur des personnalités de type hystérique, qui
présentent en général les caractères suivants :
Un égocentrisme important ;
Un besoin d’être apprécié de l’entourage qui les conduit à adapter
leurs idées et leurs opinions à leur audience afin de mieux les séduire,
voire à raconter des histoires (mythomanie) ;
Une exubérance et une grande démonstrativité ;
Une théâtralisation avec dramatisation de toutes les situations : ce sont des personnes
qui se "mettent en scène",
Un besoin avide d’affection et de séduction qui conduit à érotiser les rapports sociaux
tout en se retirant des que la situation devient plus impliquante ;
Une tendance à nouer des liens assez factices.
Les "pseudo-symptômes", sur lesquels se concentre l’angoisse, sont variables, très bien tolérés,
en général largement exposés (aux amis, aux médecin, à tout l’entourage), et sources de
bénéfice pour la personne (diminution de l’angoisse et plus grande attention de l’entourage).
Les symptômes les plus fréquents sont :
Des crises de nerfs ;
Des "crises de tétanie" ou de "spasmophilie", des pseudos crises d’épilepsie ;
différents troubles fonctionnels psychosomatiques (contractures, spasmes, douleurs,
vomissements) ;
Des "syncopes",
Certains "pseudo-symptômes" durables, mais tous aussi fictifs que les précédents, et qui
prennent la forme de paralysies, de contractures musculaires, de surdité, d’anesthésie,
de grossesse nerveuse, d’amnésies, etc.
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