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4. En Afrique 
Apaisement au Sahara occidental, au Tchad et en Afrique du Sud-Ouest. 
1. Sahara occidental (lien wikipédia) 
Problème toujours actuel. Au sud du Maroc, un peuple appelé les Sahraouis réclame l’indépendance.  Guerre 
larvée entre le gouvernement marocain et les Sahraouis, et conflit entre le Maroc et l’Algérie à  propos du tracé 
de  leur  frontière  commune  (problème  de  frontières  depuis  l’indépendance  par  rapport  à  l’Espagne).  Les 
Sahraouis acceptent de discuter. Cessez-le-feu entre le gouvernement et les Sahraouis sous l’égide de l’O.N.U.. 
La situation semble s’être pacifiée depuis. Le problème existe toujours mais on n’en entend plus parler. 
2. Tchad 
Contestation de longue date entre l’état tchadien et la Lybie sur une zone très étroite le long de la frontière = la 
bande d’Aouzou (lien wikipédia). Accord entre l’Italie et la France en 1935 => les Français cèdent une bande de 
territoire  aux  Italiens  mais  depuis  on  s’est  aperçu  qu’il  y  avait  des  ressources  d’uranium  dans  cette  zone  => 
importance que prend cette zone pour le colonel Kadhafi. Conflits dans les années 80. Accord de cessez-le-feu à 
la fin des années 80, les Libyens se sont retirés mais revendiquent toujours cette partie du territoire. 
3. Afrique du Sud-Ouest 
Problème totalement réglé. Concerne trois pays : l’Angola, la Namibie et  l’Afrique du Sud. Jusqu’à la fin des 
années  80,  apartheid  en  Afrique  du  Sud  (discrimination  contre  les  Noirs  et  les  Indiens,  contre  laquelle  s’est 
notamment élevé Gandhi). 
Situation politique à la fin des années 80 : 
 Angola : colonie  portugaise.  Les  portugais  ont  ouvert  une  route  maritime  le  long  de  l’Afrique,  mais 
pour différentes raisons ils ont eu peu de colonies, dont l’Angola jusqu’en 1975. La fin des colonies portugaises 
en Afrique entraîne un processus politique qui aboutit à la fin de la dictature au Portugal (Salazar au pouvoir, 
puis  en  1974,  coup  d’Etat  militaire  de  très  jeunes  officiers,  les  Capitaines  d’Avril,  qui  renversent  le  régime 
dictatorial et rétablissent la démocratie = Révolution des Œillets). Mais l’indépendance de l’Angola entraîne des 
mouvements d’opposition, des guérillas, entre des forces plus ou moins proches des occidentaux d’une part, et de 
l’URSS  d’autre  part.  Un  pouvoir  procommuniste  s’installe.  L’URSS  finance  des  troupes  cubaines  qui  sont 
envoyées en Angola pour aider le gouvernement procommuniste à se maintenir au pouvoir. 
 Namibie :  longtemps  une  colonie,  allemande  à  l’origine.  A  la  fin  de  la  1ère  Guerre  Mondiale,  les 
colonies  de  l’Allemagne  sont  attribuées  sous  forme  de  protectorat  au  camp  des  vainqueurs.  La  Société  des 
Nations confie cette région à l’Afrique du Sud (dominion de la Grande-Bretagne). Dans les années 60, l’Afrique 
du Sud ne veut pas que la Namibie devienne indépendante tant que les Cubains sont en Angola. L’Afrique du 
Sud est un dominion de la Couronne britannique jusqu’en 1961. En 1961 le pays obtient l’indépendance totale 
car peu à peu le régime dérive et devient de plus en plus dur (apartheid, dictature sous une forme de démocratie 
apparente). Mais la situation est bloquée : les occidentaux sont obligés de soutenir l’Afrique du Sud (pour des 
raisons géographiques : clé du passage du Cap, et à cause de la présence des Cubains en Angola). La situation est 
bloquée jusqu’à la fin des années 80. A la fin des années 80, du fait de la fin de  la Guerre Froide, l’URSS n’a 
plus la volonté politique ni les moyens de soutenir une opposition aux USA (les Cubains, qui de toute façon 
n’ont  pas  les  moyens  de  se  maintenir).  Négociation  à  quatre qui  aboutit  à  un  cessez-le-feu  en  Angola,  à 
l’indépendance de la Namibie (les Cubains se retirent de l’Angola, les Sud-Africains se retirent de la Namibie). 
En l’espace de quatre ans la situation est débloquée. Cela a un effet domino : les occidentaux ne se sentent plus 
obligés de soutenir le régime de Pretoria, et de même les blancs vont entamer un processus de démocratisation 
du pays, en libérant le plus vieux prisonnier politique du monde, leader de l’A.N.C. (African National Congress), 
Nelson Mandela. => La fin de la Guerre Froide provoque mécaniquement un phénomène d’apaisement. 
Dernière  étape  en  1999 :  Mbeki  est  élu  et  remplace  Mandela  (second  de  Mandela  à  l’A.N.C.).  Il  est  très 
médiatisé  grâce  à  la  façon  exemplaire  dont  s’est  passé  le  processus  démocratique,  et  en  raison  du  poids 
économique  de  l’Afrique  du  Sud.  Le  pays  est  une  grande  puissance  du  continent  africain.  Historiquement 
l’Egypte  avait  cette  place,  mais  elle  n’est  plus  en  mesure  de  jouer  le  rôle  d’arbitre  qu’elle  aurait  souhaité. 
L’Afrique du Sud est un possible futur membre permanent au Conseil de Sécurité de l’O.N.U.. 
B. Des tensions cependant observables 
Malgré l’idée d’un nouvel ordre international, des tensions étaient visibles. 
1. En Europe 
La fin de  la Guerre Froide,  ou plus précisément la fin de  l’URSS ouvre une boîte de Pandore dans  les PECO 
(Pays de  l’Europe  Centrale  et  Orientale),  dans  les  ex-républiques soviétiques devenues indépendantes et dont