L’ACTIVITE INTERNE DU GLOBE ET SES EFFETS Chap 1 : Les séismes Les manifestations des séismes 1. Des dégâts parfois considérables … A1 (s’I par une vidéo « Quand la Terre gronde » / consignes au tableau / L ind) : Q1 : D’après les images qui te sont présentées, qu’est ce qu’un séisme ? série de secousses (cf :répliques), vibrations du sol qui provoquent destructions. Q2 : Cite deux pays où surviennent fréquemment des séismes ? Arménie, Tadjikistan, USA ( Californie) Q3 : Comment évalue-t-on l’intensité d’un séisme ? par les dégâts qu’il provoque ( MSK : 1à12, donne importance des destructions et effets ressentis par l’Homme) ou par l’énergie qu’il libère (Richter : échelle ouverte, exponentielle, magnitude) Un séisme est une série de secousses qui provoquent des destructions et modifient les paysages. L’intensité d’un séisme peut être évaluée grâce à différentes échelles (échelle de Richter, échelle MSK) A2 (Co en complétant une carte poly/ L ind) : Travail sur le séisme de Spitak L’épicentre est le point de la surface terrestre où le séisme est ressenti avec le plus d’intensité. Plus on s’en éloigne, et moins le séisme est ressenti. Schéma bilan à entamer 2. .. causés par des vibrations enregistrables Intro : extrait vidéo A3 (S’I, Co en légendant un schéma / poly / L ind) : Principe de fonctionnement du sismographe A4 (Co , Ra d’après des sismogrammes / livre p° 85 ou transparent / L collectif) : Q1 : Quelle est la station la plus proche du lieu du séisme? La plus éloignée ? Quelles stations ont enregistrées en 1er les vibrations ? Que constate-t-on ? Plus la station est proche, et plus elle reçoit rapidement les vibrations. Q2 : Comment expliquer ce qu’on vient de constater ? Les vibrations partent de l’épicentre et se propagent ensuite dans toute les directions. Les vibrations ressenties lors d’un séisme peuvent être enregistrées par des sismographes. L’enregistrement obtenu est appelé sismogramme. Pb : Par quoi sont provoquées ces vibrations ? L’origine des séismes 3. La cause des déformations en surface A5 (Co, Ra à partir d’un modèle / cristallisoir plein d’eau+ rétropro / L collectif ) Q1 : Observe et décris les conséquences du choc sur la surface de l’eau Le choc provoque des ondes qui se propagent ( = se déplacent) à la surface de l’eau Q2 : Dans la réalité, à quoi correspondent le cristallisoir rempli d’eau et la coup de poing donné ? Au sol et au séisme Q3 : Explique alors comment sont provoquées les déformations du sol observées lors d’un séisme Le séisme provoque des ondes qui se propagent à la surface du sol Les vibrations du sol correspondent à la propagation d’ondes sismiques . Pb : D’où viennent les ondes sismiques ? 4. Des indices en surface A6 (Ra, Co / poly + diapo failles / L ind ) : faire le lien présence de faille / fréquence des séismes Les séismes font apparaître de grandes cassures dans les roches du sol : des failles, le long desquelles les blocs rocheux sont souvent décalés. Pb : Comment ces fractures se sont-elles créées ? Quel est le lien avec les ondes sismiques ? 5. De la faille au séisme A7 (s’I, Co / poly + blocs polystyrène+ flexcam / L ind ) : compléter blocs diagrammes EVALUER Les roches du sous-sol sont soumises à des forces ; elles se déforment et finissent par se rompre en profondeur, en un lieu appelé foyer. Les blocs rocheux se déplacent alors le long de la faille, en s’écartant ou en se rapprochant. A partir du foyer, les ondes sismiques naissent et se propagent dans toutes les directions. Schéma bilan à finir Rque : Lieu de la surface qui reçoit les 1ères vibrations ? = épicentre, parce qu’il est le plus proche du foyer ( à la verticale). Pb : Toutes les zones du globes sont-elles exposées aux mêmes risques sismiques? Comment se protége-t-on face à ce risque ? Le risque sismique 6. Répartition des séismes A8 (s’I en localisant séismes / livre p°90, Q1,2,3, carte p°218 / L ind ) Q1 Le document montre qu’il y a constamment des séismes à la surface de la Terre, même si on ne les ressent pas toujours. Q2 Les points représentent les foyers des séismes Q3 CARTE p° 218 : les séismes de l’océan atlantique ont lieu au niveau des dorsales Q4 Fréquemment affectées: pourtour de l’océan pacifique / Rarement : intérieur des continents Les séismes ne se produisent pas au hasard à la surface du globe. Ils se répartissent dans les chaînes de montagnes terrestres et marines ( = dorsales), et au niveau des fosses océaniques. Pb : d’après cela, la France est-elle exposée au risque sismique ? Dans quelles régions ? 7. Prévision et prévention des séismes a. Le risque sismique en France A9 (s’I , Co / cartes livre p°96-97 + consignes au tableau / L ind ) : Q1 : Le dépt des Alpes maritimes (06) est classé dans une zone de sismicité moyenne. Justifie ce classement. Nb séismes y ont lieu chaque année, et parfois séismes de grande intensité ( VII échelle MSK) Q2 : Explique pourquoi la Moselle (57) est classé dans une zone de sismicité négligeable Peu de séismes, et de faible intensité Q3 : Nomme les zones où les risques sont les plus importants en France Pyrénées, Côte d’azur, Alpes, Alsace et Antilles Le risque sismique est évalué en fonction de la fréquence des séismes et de leur intensité. En France métropolitaine, le risque sismique est faible ou moyen (Pyrénées, Sud-Est, Alsace) ; seules les Antilles sont soumises à des risques sismiques forts. b. Les mesures anti-sismiques A10 ( s’I / livre p°94-95 / Consignes tableau / L ind oral ) : Q1 : Peut-on prévoir avec précision les séismes ? Non, on ne peut que surveiller les failles Q2 : En quoi consistent les constructions parasismiques ? Bâtiments plus flexibles, plus souples, pour résister aux vibrations et ne pas s’effondrer La prévision des séismes est très imprécise ; on ne peut que surveiller les zones à risque . La prévention consiste à réaliser des constructions parasismiques, et à éduquer la population. Chap 2 : Volcanisme et paysages A1 (s’I effectuant une recherche / livre, CDI / L ind) : Localisation de volcans connus sur une carte, date de leur dernière éruption, et type d’éruption I) Les manifestations du volcanisme 1. Un exemple : le Piton de la Fournaise A2 ( s’I / Vidéo « Un volcan sous la mer » / L ind) : Q1 : Où se situe le volcan du Piton de la Fournaise? Sur l’île de la Réunion, dans l’océan indien Q2 : Comment appelle-t-on l’activité d’un volcan? Une éruption volcanique Q3 : Quels produits sont émis par le Piton de la Fournaise ? De la lave, des gaz et des cendres Q4 : Explique pourquoi la lave s’écoule La lave coule parce qu’elle est liquide = fluide Q5 : Indique par quel mot on désigne la forme du volcan La forme du volcan est celle d’un cône Q6: Cite les conséquences de cette activité volcanique sur le paysage L’activité volcanique détruit la végétation, les routes, et agrandit l’île Le Piton de la Fournaise est un volcan effusif. Son activité, peu violente, se manifeste par : - la projection de gaz et de matériaux solides dont l’accumulation forme un cône - l’émission de lave fluide qui forme des coulées Schéma bilan à entamer : y placer les annotations cône du volcan, cratère, lave fluide, projections peu violentes de gaz, matériaux solides 2. Deux grands types de volcans A3 ( s’I, Co en complétant un tableau comparatif / livre p°104 / L ind ) Piton de la Fournaise Mont St Helens Projections émises Type de lave Forme d’édifice volcanique Gaz, cendres et lave Nuée ardente = explosion violente de gaz + cendres + blocs rocheux Lave fluide Cône Lave visqueuse Dôme Le mont St Helens est un volcan explosif. Son activité se caractérise par de violentes explosions à l’origine de nuées ardentes, et l’émission de lave visqueuse formant un dôme. Selon le fluidité des laves, les éruptions volcaniques sont différentes, et constituent des édifices différents. Schéma à compléter et annoter avec : nuée ardente, dôme de lave visqueuse, ancien cône Pb : L’activité des volcans n’est pas permanente : qu’est ce qui provoque leur entrée en éruption ? II) L’origine des éruptions volcaniques 1. L’origine de la lave A4 ( s’I / doc 1 p°108 / L ind ) Q1 : De quoi provient le magma de la fusion de roches en profondeur Q2 : A quelle profondeur se forme-t-il ? entre 10 et 30 km de profondeur Q3 : Le magma s’échappe-t-il en permanence de son réservoir ? Non, il peut y rester plusieurs siècles, et ne remonte que périodiquement La lave provient d’un magma formé en profondeur à partir de la fusion d’une petite quantité de roche ; il peut s’accumuler dans des réservoirs qui alimentent les volcans. Schéma à finir en y ajoutant la chambre magmatique 2. Le moteur de l’éruption A5 (Ra à partir d’un modèle / Expériences paillasse prof + flexcam / L collectif ) Manipulation Ouverture d’une bouteille d’eau Mise à ébullition Observations Eau plate : rien ne se passe Verre d’eau : Les bulles montent et s’échappent facilement Correspondance avec la réalité Eau gazeuse : l’eau Eau plate Eau gazeuse jaillit car des bulles magma avec peu magma avec s’échappent et la de gaz beaucoup de gaz font monter Verre de purée : Les bulles montent difficilement et explosent à la surface Eau magma Purée magma fluide visqueux Dans le réservoir, les gaz sous pression entraînent la montée du magma, qui s’épanche à la surface sous forme de lave. Les gaz s’échappent facilement des magmas fluides, mais plus difficilement des magmas visqueux, provoquant ainsi des explosions. Pb : Une fois arrivée en surface, qu’advient-il de la lave ? III) De la lave à la roche 1. Des roches différentes, une structure commune A6 ( Co en décrivant des échantillons de roches / basalte, trachyte + caméra / L binôme) Roche Couleur globale de l’échantillon Consistance de l’échantillon Quantité de grains visibles Couleur des grains visibles Basalte Trachyte Q : Dégager points communs et différences des 2 roches 2 roches compactes renfermant des grains / couleur et grains différents Les laves fluides donnent des roches sombres comme le basalte, les laves visqueuses donnent des roches claires comme la trachyte. Les roches volcaniques renferment des grains appelés cristaux , qui diffèrent par leur couleur et leur composition chimique. A7 ( Re une obs° microscopique, Co par un dessin / lames minces basalte et trachyte, fiche-méthode « Dessin d’observation », flexcam / L binôme) Dessin d’une lame mince de roche, annotée avec les terme macro- et microcristal, verre Les roches volcaniques sont constituées : - de cristaux visibles à l’œil nu = macrocristaux - de cristaux microscopiques = microcristaux - d’une partie non cristallisée = le verre On dit que leur structure est semi-cristalline. Pb : Basalte et trachyte ont la même structure, mais ne contiennent pas la même quantité de cristaux. Comment l’expliquer ? 2. Une structure issue du refroidissement de la lave Voir doc « RP » pr vanilline ou autre A8 ( Co par un tableau et un résumé, Ra en mettant des données en rapport / poly / L ind) Q1 La vitesse de refroidissement n’est pas la même en profondeur et en surface : en surface elle est + rapide Q2 Echantillon Constituants Macrocristaux Microcristaux Verre N°1 N°2 + ++ + ++ 0 ou + ++ Q3 Les macrocristaux se forment en profondeur, grâce à un refroidissement lent de la lave . Les microcristaux se forment par refroidissement plus rapide, quand la lave arrive en surface. Le verre correspond au reste de la lave qui n’a pas eu le temps de cristalliser. La taille et la quantité des cristaux dans une roche volcanique nous renseigne sur les conditions de refroidissement de la lave. Pb : Y a t-il beaucoup de volcans actifs actuellement à la surface du globe? Où sont-ils situés ? IV) Le volcanisme dans le monde 1. Des volcans actuellement actifs A9 ( s’I par une carte / carte transparent + livre p°218 / L ind ) Q1 : Où sont concentrés les volcans explosifs? surtout autour du Pacifique = « ceinture de feu » Q2 : En comparant cette carte avec la carte p°218 du livre, dis où on trouve la majeure partie des volcans effusifs le long des dorsales océaniques (ce sont les + nb et les + actifs) Q3 : Y a-t-il des volcans effusifs ailleurs que dans ces grands alignements ? volcans isolés sur continents ou océans ( ex : Piton de la Fournaise, Kilimandjaro) Pb : Quel aspect revêt l’éruption d’un volcan sous-marin ? A10 (Ra en réinvestissant ses connaissances / vidéo / L collectif ) Expliquer : au centre des montagnes sous-marines que sont les dorsales, il y a un fossé ou rift, au fond duquel de larges fissures laissent s’échapper de la lave Schéma : Dorsale océanique Fossé = rift Lave en coussins Fissure Profondeur – 2000m t° de l’eau 2°C Q1 : Connaissant la t° de l’eau au niveau des dorsales, comment expliquer que la lave qui y est émise forme des coussins et non pas des coulées ? Eau à 2 °C refroidit très brutalement la lave et l’empêche donc de couler = trempe thermique Q1 : Au niveau des dorsales, les éruptions ne sont jamais explosives, comment l’expliquer ? A 2000m de profondeur, la pression de l’eau est telle qu’elle empêche complètement la libération des bulles de gaz : pas de sortie de gaz, pas d’explosion. La plupart des volcans actuellement actifs sont concentrés autour du Pacifique, et au niveau des dorsales océaniques . Les dorsales sont des chaînes de montagne dont l’axe est occupé par un fossé appelé rift. Dans le rift, de nombreuses fissures laissent échapper une grande quantité de lave. 2. Des volcans « éteints » : exemple de la chaîne des Puys A11 ( s’I / vidéo « Volcans d’Auvergne » + livre p°120-121 Q1 et 2 L ind) Q1 On peut affirmer que le Pariou est un ancien volcan parce qu’il présente un cratère, et qu’on y a retrouvé une roche typiquement volcanique, le trachyandésite. On peut affirmer que le Puy de Dome est un ancien volcan parce qu’on y a trouvé des blocs et des cendres, et une roche typiquement volcanique, la domite. Q2 Pariou : il y a, en face, une grande coulée ancienne, la lave devait donc être fluide Puy de Dome : l’ancienne coulée qui lui fait face est courte, la lave s’est peu écoulée, elle devait donc être visqueuse. La présence de roches ou d’édifices volcaniques anciens est la preuve d’une activité volcanique dans le passé. La chaîne des Puys, en Auvergne, en est un exemple frappant. 3. Le risque volcanique A12 ( s’I / vidéo “La Fournaise” + livre p° 123 / L ind) Q1 : D’après la vidéo, quelles sont les mesures faites pour détecter l’entrée en éruption d’un volcan ? Mesure de l’inclinaison des pentes du volcan, mesure de l’élargissement du cratère, enregistrement de microséismes Q2 : A quoi sont dues ces manifestations ? à la remontée du magma vers la surface Q3 : Trouves-en 2 autres dans ton livre p° 123 Surveillance de la composition chimique des fumerolles, et de l’activité thermique du volcan. L’étude des éruptions anciennes et la surveillance permanente des volcans permet de prévoir les éruptions, et d’évacuer les populations si nécessaire . Chap 3 : La « Machine Terre » Pb : Quelle est l’origine des forces auxquelles sont soumises les roches du sous-sol ? Comment expliquer la répartition si particulière des volcans et des séismes? I) La surface de la Terre : un assemblage de plaques 1. Séismes et volcans : une répartition particulière A1 (Ra en faisant une comparaison, / poly+ transparents / L collectif puis ind) Q1 : Après superposition des 2 transparents, compare les répartitions des séismes et du volcanisme La répartition des séismes se superpose à celle des volcans Définition de zones actives / zones stables = plaques Q2 : Sur le fond de carte, trace les limites des principales zones stables, et note leur nom ( livre p° 137) DM Q3 : Les limites des zones stables correspondent-elles aux limites des continents ? Donne 2 exemples : Non, elles ne correspondent pas. Ex : la plaque Pacifique est entièrement océanique, la plaque afrique englobe le continent africain et des parties d’océan. La surface de la Terre est découpée en grandes zones stables appelées plaques, limitées par des zones actives où les activités sismiques et volcanique sont intenses. Pb : Ce découpage se poursuit-il en profondeur ? Quelle est la structure des plaques en profondeur ? 2. La structure des plaques en profondeur Comment l’étudier ? Grâce à des forages ? Mais le plus profond ne dépasse guère 13 km, et la Terre a un rayon de 6400 km ! méthodes d’étude indirectes… A2 (Ra en analysant un graphe / polycopié / L ind) Q1 : Indique par un trait vertical, sur le graphique : - le début de l’accélération des ondes sismiques. A quelle profondeur a-t-elle lieu ? à 30 km de profondeur - le début du ralentissement des ondes sismiques. A quelle profondeur a-t-il lieu ? à 100 km de profondeur Q2 : A partir des indications données, explique à quoi sont dues ces accélérations et ralentissement : Les ondes de sismiques changent de vitesse quand elles traversent un matériau de composition différente que le précédent. Ici on peut donc distinguer 3 milieux. Q3 : Comment explique-t-on, en particulier, que les ondes ralentissent ? Quand les ondes ralentissent, cela signifie qu’elles traversent un matériau partiellement fondu. Ici, le 3ème milieu est donc en partie fondu, alors que les 2 1ers sont solides : asthénosphère / lithosphère Les variations de vitesse des ondes sismiques en profondeur dans la Terre permettent de distinguer la lithosphère rigide, qui repose sur l’asthénosphère moins rigide. La lithosphère, formée de la croûte et du manteau supérieur, constitue les plaques. schéma bilan à entamer 3. Lithosphère océanique, lithosphère continentale A3 (Ra en faisant une comparaison / livre p°138-139 / L ind) Grâce aux échantillons de roches, aux lames minces correspondantes et aux renseignements p°139 de ton livre, complète le tableau : Epaisseur ( en km) Nom de la roche Couleur globale qu’on y trouve de cette roche Présence de verre Structure semi-cristalline ou complètement cristallisée ? Croûte continentale 30 à 80 Granite Grise Non Entièrement cristallisée Croûte océanique 7 Basalte Noire Oui Semi-cristalline Manteau supérieur 60 à140 Péridotite Verte Non Entièrement cristallisée La croûte terrestre, dont l’épaisseur est variable, est constituée essentiellement de granite au niveau des continents, et de basalte au niveau des océans. Le manteau supérieur et l’asthénosphère sont constitués de péridotite, roche entièrement cristallisée. schéma bilan à compléter Pb : Nous savons que du basalte est fabriqué en permanence au niveau des dorsales océaniques ; or ce sont des limites entre 2 plaques. Quelle est la conséquence de cette production permanente pour les plaques de part et d’autre de la dorsale ? II) Une limite de plaque : la dorsale océanique A4 (s’I et Ra en exploitant une carte / livre p°140, questions sur transparent / L ind) Q1 : Comment sont répartis les basaltes par rapport à l’axe de la dorsale ? Répartis symétriquement Q2 : Où sont situés les basaltes les plus vieux ? Et les plus jeunes ? Basaltes les plus vieux près des continents (éloignés de la dorsale), basaltes les plus jeunes près de la dorsale Q3 : Comment évolue l’age des fonds océaniques de part et d’autre de la dorsale ? Plus on est loin de la dorsale, et plus les basaltes sont âgés. Q1 : Quel mouvement entre la plaque Afrique et la Plaque Sud-américaine est-il ainsi mis en évidence? Justifie ta réponse. Il s’agit d’un mouvement d’écartement : du nouveau basalte est fabriqué au niveau de la dorsale, et il repousse le basalte ancien loin de la dorsale Démonstration avec la maquette des fonds océaniques A5 (s’I , Ra / graphique sur transparent / L collectif ) Calcul de la vitesse d’écartement des plaques africaine et américaine A 1000 km de la dorsale, le basalte est âgé de 20 Ma Vitesse = Distance / Temps = 1000 /20 = 50 km / Ma = 5 cm / an De part et d’autre des dorsales océaniques, les plaques s’écartent à raison de quelques cm par an. En effet, de la croûte océanique neuve y est fabriquée en permanence, grâce à l’émission de basalte: on dit qu’il y a expansion du plancher océanique. schéma bilan à compléter Pb : Si de la croûte océanique est fabriquée en permanence, la surface de la Terre devrait sans cesse augmenter, or ce n’est pas le cas. Comment l’expliquer ? III) Une limite de plaque : la fosse océanique A6 (Co en complétant un schéma / poly / L ind) Q1 : Décris la répartition des foyers sismiques au niveau de la fosse océanique : Les foyers sismiques sont alignés et de plus en plus profonds d’est en ouest Ils sont répartis le long de la l. océanique qui plonge sous la l. continentale : le frottement entre les 2 lithosphères provoque les séismes. Q2 : Trace les limites de la lithosphère océanique au niveau de la fosse. Limite doit suivre les séismes Q4 : Représente par 2 flèches le mouvement des 2 morceaux de lithosphère. Mouvement de rapprochement Au niveau des fosses océaniques, les plaques se rapprochent et la lithosphère océanique disparaît en plongeant sous la lithosphère continentale: c’est le phénomène de subduction. Compléter schéma bilan IV) Le moteur du mouvement des plaques A7 (s’I , Ra / Livre p°143 docs d, questions au tableau / L ind) Q1 : Comment évolue la température en profondeur ? Plus la profondeur est grande et plus la température est forte Q2 : D’où provient cette chaleur ? Les éléments radioactifs contenus dans les roches sont à l’origine de la chaleur dégagée par le Terre L’augmentation de température avec la profondeur montre qu’il existe une importante source d’énergie à l’intérieur de la Terre, qui provient en grande partie des matériaux radioactifs présents dans les roches. Cette énergie est responsable du mouvement des plaques. Finir schéma bilan V) Les conséquences des mouvements des plaques 1. Conséquence des mouvements d’écartement A8 (s’I , Ra / poly + livre p°140 doc1a et p°151 / L ind) Q1 : Quels sont les arguments qui montrent que l’Afrique et l’Amérique du Sud ne formaient autrefois qu’un seul continent ? Les limites des 2 continents s’emboîtent parfaitement, et on y retrouve les mêmes roches et des ossements du même animal (cet animal n’a pas pu traverser un océan à la nage !) Q2 : L’océan atlantique a-t-il tjs existé ? Quand est-il apparu ? Comment a-t-il évolué ? Il n’a pas tjs existé, mais est apparu il y a 180 Ma ( age du basalte le + vieux qu’on y a trouvé). Il s’est élargi et continue de le faire Q3 : Explique alors l’éloignement progressif de l’Afrique et de l’Amérique du Sud L’Afrique et l’Amérique du Sud se sont éloignées au fur et à mesure de l’ouverture de l’océan atlantique. Q4 : Il y a 250 Ma, la Terre ne présentait qu’un continent unique, et qu’un océan unique. Que s’est-il passé depuis ? A quel phénomène sont dus ces changements ? Le continent unique s’est fracturé en plusieurs morceaux, qui se sont éloignés les uns des autres avec la formation de nouveaux océans. Les mouvements d’écartement entraînent la fracturation des continents et la formation de nouveaux océans qui s’élargissent progressivement. 2. Conséquence des mouvements de rapprochement A10 (s’I, Ra / Diapo basaltes en coussin + Vidéo / L ind) : Des roches trouvées dans l’Himalaya Q1 : Identifie la roche présentée, et dis où elle a pu se former . Basalte en coussin, se forme dans les fonds océaniques Q2 : On retrouve de telles roches en plein milieu de la chaîne de l’Himalaya. Formule une hypothèse pour expliquer leur présence à cet endroit. La présence de basalte montre qu’il y avait un ancien océan au niveau de l’actuel Himalaya A11 (s’I, Ra / livre p°153 / L ind) : Le déplacement de l’Inde au cours des temps Q1 : Fais une phrase pour décrire le parcours de l’Inde depuis 71 millions d’années. l’Inde s’est progressivement rapprochée du Tibet Q2 : Quel phénomène est responsable de la disparition de la croûte océanique située entre l’Inde et le Tibet ? La croûte océanique a disparu en plongeant sous le Tibet (subduction) . Q3 : Que s’est-il passé pour les 2 continents, quand l’océan a totalement disparu ? Les continents sont entrés en collision et ont formé une chaîne de montagne : l’Himalaya. Le rapprochement de certaines plaques a entraîné la fermeture et la disparition d’océans, et la collision de continents. A12 ( Co / livre p°155 / L ind) : Les conséquences de la collision de deux continents Q : Réalise un schéma de chacune des 2 photographies p°155. Pour chacune, tu indiqueras le nom de la déformation observée, et tu représenteras par 2 flèches les forces qui se sont exercées sur les roches. Un pli Une faille Au cours de la collision entre deux continents, les roches sont comprimées et déformées, créant ainsi de nouveaux reliefs : les chaînes de montagnes.