I) Les manifestations des séismes

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L’ACTIVITE INTERNE DU GLOBE ET SES EFFETS
Chap 1 : Les séismes
Les manifestations des séismes
1. Des dégâts parfois considérables …
A1 (s’I par une vidéo « Quand la Terre gronde » / consignes au tableau / L ind) :
Q1 : D’après les images qui te sont présentées, qu’est ce qu’un séisme ?
 série de secousses (cf :répliques), vibrations du sol qui provoquent destructions.
Q2 : Cite deux pays où surviennent fréquemment des séismes ?
 Arménie, Tadjikistan, USA ( Californie)
Q3 : Comment évalue-t-on l’intensité d’un séisme ?
 par les dégâts qu’il provoque ( MSK : 1à12, donne importance des destructions et effets ressentis
par l’Homme) ou par l’énergie qu’il libère (Richter : échelle ouverte, exponentielle, magnitude)
Un séisme est une série de secousses qui provoquent des destructions et modifient les paysages.
L’intensité d’un séisme peut être évaluée grâce à différentes échelles (échelle de Richter, échelle MSK)
A2 (Co en complétant une carte poly/ L ind) : Travail sur le séisme de Spitak
L’épicentre est le point de la surface terrestre où le séisme est ressenti avec le plus d’intensité.
Plus on s’en éloigne, et moins le séisme est ressenti.
 Schéma bilan à entamer
2. .. causés par des vibrations enregistrables
Intro : extrait vidéo
A3 (S’I, Co en légendant un schéma / poly / L ind) : Principe de fonctionnement du sismographe
A4 (Co , Ra d’après des sismogrammes / livre p° 85 ou transparent / L collectif) :
Q1 : Quelle est la station la plus proche du lieu du séisme? La plus éloignée ? Quelles stations ont
enregistrées en 1er les vibrations ? Que constate-t-on ?
 Plus la station est proche, et plus elle reçoit rapidement les vibrations.
Q2 : Comment expliquer ce qu’on vient de constater ?
 Les vibrations partent de l’épicentre et se propagent ensuite dans toute les directions.
Les vibrations ressenties lors d’un séisme peuvent être enregistrées par des sismographes.
L’enregistrement obtenu est appelé sismogramme.
Pb : Par quoi sont provoquées ces vibrations ?
L’origine des séismes
3. La cause des déformations en surface
A5 (Co, Ra à partir d’un modèle / cristallisoir plein d’eau+ rétropro / L collectif )
Q1 : Observe et décris les conséquences du choc sur la surface de l’eau
 Le choc provoque des ondes qui se propagent ( = se déplacent) à la surface de l’eau
Q2 : Dans la réalité, à quoi correspondent le cristallisoir rempli d’eau et la coup de poing donné ?
 Au sol et au séisme
Q3 : Explique alors comment sont provoquées les déformations du sol observées lors d’un séisme
 Le séisme provoque des ondes qui se propagent à la surface du sol
Les vibrations du sol correspondent à la propagation d’ondes sismiques .
Pb : D’où viennent les ondes sismiques ?
4. Des indices en surface
A6 (Ra, Co / poly + diapo failles / L ind ) : faire le lien présence de faille / fréquence des séismes
Les séismes font apparaître de grandes cassures dans les roches du sol : des failles, le long desquelles
les blocs rocheux sont souvent décalés.
Pb : Comment ces fractures se sont-elles créées ? Quel est le lien avec les ondes sismiques ?
5. De la faille au séisme
A7 (s’I, Co / poly + blocs polystyrène+ flexcam / L ind ) : compléter blocs diagrammes EVALUER
Les roches du sous-sol sont soumises à des forces ; elles se déforment et finissent par se rompre en
profondeur, en un lieu appelé foyer. Les blocs rocheux se déplacent alors le long de la faille, en
s’écartant ou en se rapprochant.
A partir du foyer, les ondes sismiques naissent et se propagent dans toutes les directions.
 Schéma bilan à finir
Rque : Lieu de la surface qui reçoit les 1ères vibrations ? = épicentre, parce qu’il est le plus proche du foyer (
à la verticale).
Pb : Toutes les zones du globes sont-elles exposées aux mêmes risques sismiques?
Comment se protége-t-on face à ce risque ?
Le risque sismique
6. Répartition des séismes
A8 (s’I en localisant séismes / livre p°90, Q1,2,3, carte p°218 / L ind )
Q1  Le document montre qu’il y a constamment des séismes à la surface de la Terre, même si on ne les ressent pas
toujours.
Q2  Les points représentent les foyers des séismes
Q3  CARTE p° 218 : les séismes de l’océan atlantique ont lieu au niveau des dorsales
Q4  Fréquemment affectées: pourtour de l’océan pacifique / Rarement : intérieur des continents
Les séismes ne se produisent pas au hasard à la surface du globe. Ils se répartissent dans les chaînes de
montagnes terrestres et marines ( = dorsales), et au niveau des fosses océaniques.
Pb : d’après cela, la France est-elle exposée au risque sismique ? Dans quelles régions ?
7. Prévision et prévention des séismes
a. Le risque sismique en France
A9 (s’I , Co / cartes livre p°96-97 + consignes au tableau / L ind ) :
Q1 : Le dépt des Alpes maritimes (06) est classé dans une zone de sismicité moyenne. Justifie ce classement.
 Nb séismes y ont lieu chaque année, et parfois séismes de grande intensité (  VII échelle MSK)
Q2 : Explique pourquoi la Moselle (57) est classé dans une zone de sismicité négligeable
 Peu de séismes, et de faible intensité
Q3 : Nomme les zones où les risques sont les plus importants en France
 Pyrénées, Côte d’azur, Alpes, Alsace et Antilles
Le risque sismique est évalué en fonction de la fréquence des séismes et de leur intensité.
En France métropolitaine, le risque sismique est faible ou moyen (Pyrénées, Sud-Est, Alsace) ; seules
les Antilles sont soumises à des risques sismiques forts.
b. Les mesures anti-sismiques
A10 ( s’I / livre p°94-95 / Consignes tableau / L ind oral ) :
Q1 : Peut-on prévoir avec précision les séismes ?  Non, on ne peut que surveiller les failles
Q2 : En quoi consistent les constructions parasismiques ?
 Bâtiments plus flexibles, plus souples, pour résister aux vibrations et ne pas s’effondrer
La prévision des séismes est très imprécise ; on ne peut que surveiller les zones à risque .
La prévention consiste à réaliser des constructions parasismiques, et à éduquer la population.
Chap 2 : Volcanisme et paysages
A1 (s’I effectuant une recherche / livre, CDI / L ind) :
Localisation de volcans connus sur une carte, date de leur dernière éruption, et type d’éruption
I)
Les manifestations du volcanisme
1. Un exemple : le Piton de la Fournaise
A2 ( s’I / Vidéo « Un volcan sous la mer » / L ind) :
Q1 : Où se situe le volcan du Piton de la Fournaise?
 Sur l’île de la Réunion, dans l’océan indien
Q2 : Comment appelle-t-on l’activité d’un volcan?
 Une éruption volcanique
Q3 : Quels produits sont émis par le Piton de la Fournaise ?
 De la lave, des gaz et des cendres
Q4 : Explique pourquoi la lave s’écoule
 La lave coule parce qu’elle est liquide = fluide
Q5 : Indique par quel mot on désigne la forme du volcan
 La forme du volcan est celle d’un cône
Q6: Cite les conséquences de cette activité volcanique sur le paysage
 L’activité volcanique détruit la végétation, les routes, et agrandit l’île
Le Piton de la Fournaise est un volcan effusif.
Son activité, peu violente, se manifeste par :
- la projection de gaz et de matériaux solides dont l’accumulation forme un cône
- l’émission de lave fluide qui forme des coulées
 Schéma bilan à entamer : y placer les annotations cône du volcan, cratère, lave fluide, projections peu
violentes de gaz, matériaux solides
2. Deux grands types de volcans
A3 ( s’I, Co en complétant un tableau comparatif / livre p°104 / L ind )
Piton de la Fournaise
Mont St Helens
Projections émises
Type de lave
Forme d’édifice volcanique
Gaz, cendres et lave
Nuée ardente = explosion
violente de gaz + cendres + blocs
rocheux
Lave fluide
Cône
Lave visqueuse
Dôme
Le mont St Helens est un volcan explosif.
Son activité se caractérise par de violentes explosions à l’origine de nuées ardentes, et l’émission de
lave visqueuse formant un dôme.
Selon le fluidité des laves, les éruptions volcaniques sont différentes, et constituent des édifices
différents.
 Schéma à compléter et annoter avec : nuée ardente, dôme de lave visqueuse, ancien cône
Pb : L’activité des volcans n’est pas permanente : qu’est ce qui provoque leur entrée en éruption ?
II)
L’origine des éruptions volcaniques
1. L’origine de la lave
A4 ( s’I / doc 1 p°108 / L ind )
Q1 : De quoi provient le magma  de la fusion de roches en profondeur
Q2 : A quelle profondeur se forme-t-il ?  entre 10 et 30 km de profondeur
Q3 : Le magma s’échappe-t-il en permanence de son réservoir ?  Non, il peut y rester plusieurs siècles, et ne
remonte que périodiquement
La lave provient d’un magma formé en profondeur à partir de la fusion d’une petite quantité de
roche ; il peut s’accumuler dans des réservoirs qui alimentent les volcans.
 Schéma à finir en y ajoutant la chambre magmatique
2. Le moteur de l’éruption
A5 (Ra à partir d’un modèle / Expériences paillasse prof + flexcam / L collectif )
Manipulation
Ouverture d’une
bouteille d’eau
Mise à ébullition
Observations
Eau plate :
rien ne se passe
Verre d’eau :
Les bulles montent et
s’échappent
facilement
Correspondance avec la réalité
Eau gazeuse : l’eau
Eau plate 
Eau gazeuse 
jaillit car des bulles
magma
avec
peu
magma avec
s’échappent et la
de gaz
beaucoup de gaz
font monter
Verre de purée :
Les bulles montent
difficilement et
explosent à la
surface
Eau  magma Purée  magma
fluide
visqueux
Dans le réservoir, les gaz sous pression entraînent la montée du magma, qui s’épanche à la surface
sous forme de lave.
Les gaz s’échappent facilement des magmas fluides, mais plus difficilement des magmas visqueux,
provoquant ainsi des explosions.
Pb : Une fois arrivée en surface, qu’advient-il de la lave ?
III)
De la lave à la roche
1. Des roches différentes, une structure commune
A6 ( Co en décrivant des échantillons de roches / basalte, trachyte + caméra / L binôme)
Roche
Couleur globale de l’échantillon
Consistance de l’échantillon
Quantité de grains visibles
Couleur des grains visibles
Basalte
Trachyte
Q : Dégager points communs et différences des 2 roches
 2 roches compactes renfermant des grains / couleur et grains différents
Les laves fluides donnent des roches sombres comme le basalte, les laves visqueuses donnent des
roches claires comme la trachyte.
Les roches volcaniques renferment des grains appelés cristaux , qui diffèrent par leur couleur et leur
composition chimique.
A7 ( Re une obs° microscopique, Co par un dessin / lames minces basalte et trachyte, fiche-méthode
« Dessin d’observation », flexcam / L binôme)
 Dessin d’une lame mince de roche, annotée avec les terme macro- et microcristal, verre
Les roches volcaniques sont constituées :
- de cristaux visibles à l’œil nu = macrocristaux
- de cristaux microscopiques = microcristaux
- d’une partie non cristallisée = le verre
On dit que leur structure est semi-cristalline.
Pb : Basalte et trachyte ont la même structure, mais ne contiennent pas la même quantité de cristaux.
Comment l’expliquer ?
2. Une structure issue du refroidissement de la lave Voir doc « RP » pr vanilline ou autre
A8 ( Co par un tableau et un résumé, Ra en mettant des données en rapport / poly / L ind)
Q1  La vitesse de refroidissement n’est pas la même en profondeur et en surface : en surface elle est + rapide
Q2 
Echantillon
Constituants
Macrocristaux
Microcristaux
Verre
N°1
N°2
+
++
+
++
0 ou +
++
Q3  Les macrocristaux se forment en profondeur, grâce à un refroidissement lent de la lave .
Les microcristaux se forment par refroidissement plus rapide, quand la lave arrive en surface.
Le verre correspond au reste de la lave qui n’a pas eu le temps de cristalliser.
La taille et la quantité des cristaux dans une roche volcanique nous renseigne sur les conditions de
refroidissement de la lave.
Pb : Y a t-il beaucoup de volcans actifs actuellement à la surface du globe? Où sont-ils situés ?
IV)
Le volcanisme dans le monde
1. Des volcans actuellement actifs
A9 ( s’I par une carte / carte transparent + livre p°218 / L ind )
Q1 : Où sont concentrés les volcans explosifs?  surtout autour du Pacifique = « ceinture de feu »
Q2 : En comparant cette carte avec la carte p°218 du livre, dis où on trouve la majeure partie des volcans
effusifs le long des dorsales océaniques (ce sont les + nb et les + actifs)
Q3 : Y a-t-il des volcans effusifs ailleurs que dans ces grands alignements ?  volcans isolés sur continents
ou océans ( ex : Piton de la Fournaise, Kilimandjaro)
Pb : Quel aspect revêt l’éruption d’un volcan sous-marin ?
A10 (Ra en réinvestissant ses connaissances / vidéo / L collectif )
Expliquer : au centre des montagnes sous-marines que sont les dorsales, il y a un fossé ou rift, au fond duquel de larges
fissures laissent s’échapper de la lave  Schéma :
Dorsale océanique
Fossé = rift
Lave en coussins
Fissure
Profondeur – 2000m
t° de l’eau 2°C
Q1 : Connaissant la t° de l’eau au niveau des dorsales, comment expliquer que la lave qui y est émise forme des
coussins et non pas des coulées ?
 Eau à 2 °C refroidit très brutalement la lave et l’empêche donc de couler = trempe thermique
Q1 : Au niveau des dorsales, les éruptions ne sont jamais explosives, comment l’expliquer ?
 A 2000m de profondeur, la pression de l’eau est telle qu’elle empêche complètement la libération des bulles
de gaz : pas de sortie de gaz, pas d’explosion.
La plupart des volcans actuellement actifs sont concentrés autour du Pacifique, et au niveau des
dorsales océaniques .
Les dorsales sont des chaînes de montagne dont l’axe est occupé par un fossé appelé rift. Dans le rift,
de nombreuses fissures laissent échapper une grande quantité de lave.
2. Des volcans « éteints » : exemple de la chaîne des Puys
A11 ( s’I / vidéo « Volcans d’Auvergne » + livre p°120-121 Q1 et 2 L ind)
Q1 On peut affirmer que le Pariou est un ancien volcan parce qu’il présente un cratère, et qu’on y a retrouvé une
roche typiquement volcanique, le trachyandésite.
On peut affirmer que le Puy de Dome est un ancien volcan parce qu’on y a trouvé des blocs et des cendres, et
une roche typiquement volcanique, la domite.
Q2 Pariou : il y a, en face, une grande coulée ancienne, la lave devait donc être fluide
Puy de Dome : l’ancienne coulée qui lui fait face est courte, la lave s’est peu écoulée, elle devait donc être
visqueuse.
La présence de roches ou d’édifices volcaniques anciens est la preuve d’une activité volcanique dans le
passé. La chaîne des Puys, en Auvergne, en est un exemple frappant.
3. Le risque volcanique
A12 ( s’I / vidéo “La Fournaise” + livre p° 123 / L ind)
Q1 : D’après la vidéo, quelles sont les mesures faites pour détecter l’entrée en éruption d’un volcan ?
 Mesure de l’inclinaison des pentes du volcan, mesure de l’élargissement du cratère, enregistrement de microséismes
Q2 : A quoi sont dues ces manifestations ?
 à la remontée du magma vers la surface
Q3 : Trouves-en 2 autres dans ton livre p° 123
 Surveillance de la composition chimique des fumerolles, et de l’activité thermique du volcan.
L’étude des éruptions anciennes et la surveillance permanente des volcans permet de prévoir les
éruptions, et d’évacuer les populations si nécessaire .
Chap 3 : La « Machine Terre »
Pb : Quelle est l’origine des forces auxquelles sont soumises les roches du sous-sol ?
Comment expliquer la répartition si particulière des volcans et des séismes?
I)
La surface de la Terre : un assemblage de plaques
1. Séismes et volcans : une répartition particulière
A1 (Ra en faisant une comparaison, / poly+ transparents / L collectif puis ind)
Q1 : Après superposition des 2 transparents, compare les répartitions des séismes et du volcanisme
 La répartition des séismes se superpose à celle des volcans
 Définition de zones actives / zones stables = plaques
Q2 : Sur le fond de carte, trace les limites des principales zones stables, et note leur nom ( livre p° 137) DM
Q3 : Les limites des zones stables correspondent-elles aux limites des continents ? Donne 2 exemples :
 Non, elles ne correspondent pas. Ex : la plaque Pacifique est entièrement océanique, la plaque afrique englobe
le continent africain et des parties d’océan.
La surface de la Terre est découpée en grandes zones stables appelées plaques, limitées par des zones
actives où les activités sismiques et volcanique sont intenses.
Pb : Ce découpage se poursuit-il en profondeur ? Quelle est la structure des plaques en profondeur ?
2. La structure des plaques en profondeur
Comment l’étudier ? Grâce à des forages ? Mais le plus profond ne dépasse guère 13 km, et la Terre a un
rayon de 6400 km !  méthodes d’étude indirectes…
A2 (Ra en analysant un graphe / polycopié / L ind)
Q1 : Indique par un trait vertical, sur le graphique :
- le début de l’accélération des ondes sismiques. A quelle profondeur a-t-elle lieu ?  à 30 km de profondeur
- le début du ralentissement des ondes sismiques. A quelle profondeur a-t-il lieu ?  à 100 km de profondeur
Q2 : A partir des indications données, explique à quoi sont dues ces accélérations et ralentissement :
 Les ondes de sismiques changent de vitesse quand elles traversent un matériau de composition différente que
le précédent. Ici on peut donc distinguer 3 milieux.
Q3 : Comment explique-t-on, en particulier, que les ondes ralentissent ?
 Quand les ondes ralentissent, cela signifie qu’elles traversent un matériau partiellement fondu.
Ici, le 3ème milieu est donc en partie fondu, alors que les 2 1ers sont solides : asthénosphère / lithosphère
Les variations de vitesse des ondes sismiques en profondeur dans la Terre permettent de distinguer la
lithosphère rigide, qui repose sur l’asthénosphère moins rigide.
La lithosphère, formée de la croûte et du manteau supérieur, constitue les plaques.
 schéma bilan à entamer
3. Lithosphère océanique, lithosphère continentale
A3 (Ra en faisant une comparaison / livre p°138-139 / L ind)
Grâce aux échantillons de roches, aux lames minces correspondantes et aux renseignements p°139 de ton livre,
complète le tableau :
Epaisseur
( en km)
Nom de la roche Couleur globale
qu’on y trouve
de cette roche
Présence
de verre
Structure semi-cristalline
ou complètement
cristallisée ?
Croûte
continentale
30 à 80
Granite
Grise
Non
Entièrement cristallisée
Croûte océanique
7
Basalte
Noire
Oui
Semi-cristalline
Manteau
supérieur
60 à140
Péridotite
Verte
Non
Entièrement cristallisée
La croûte terrestre, dont l’épaisseur est variable, est constituée essentiellement de granite au niveau
des continents, et de basalte au niveau des océans.
Le manteau supérieur et l’asthénosphère sont constitués de péridotite, roche entièrement cristallisée.
 schéma bilan à compléter
Pb : Nous savons que du basalte est fabriqué en permanence au niveau des dorsales océaniques ; or ce sont
des limites entre 2 plaques. Quelle est la conséquence de cette production permanente pour les plaques
de part et d’autre de la dorsale ?
II)
Une limite de plaque : la dorsale océanique
A4 (s’I et Ra en exploitant une carte / livre p°140, questions sur transparent / L ind)
Q1 : Comment sont répartis les basaltes par rapport à l’axe de la dorsale ?
 Répartis symétriquement
Q2 : Où sont situés les basaltes les plus vieux ? Et les plus jeunes ?
 Basaltes les plus vieux près des continents (éloignés de la dorsale), basaltes les plus jeunes près de la dorsale
Q3 : Comment évolue l’age des fonds océaniques de part et d’autre de la dorsale ?
 Plus on est loin de la dorsale, et plus les basaltes sont âgés.
Q1 : Quel mouvement entre la plaque Afrique et la Plaque Sud-américaine est-il ainsi mis en évidence?
Justifie ta réponse.
 Il s’agit d’un mouvement d’écartement : du nouveau basalte est fabriqué au niveau de la dorsale, et il repousse
le basalte ancien loin de la dorsale
 Démonstration avec la maquette des fonds océaniques
A5 (s’I , Ra / graphique sur transparent / L collectif )
Calcul de la vitesse d’écartement des plaques africaine et américaine
A 1000 km de la dorsale, le basalte est âgé de 20 Ma
Vitesse = Distance / Temps = 1000 /20 = 50 km / Ma = 5 cm / an
De part et d’autre des dorsales océaniques, les plaques s’écartent à raison de quelques cm par an.
En effet, de la croûte océanique neuve y est fabriquée en permanence, grâce à l’émission de basalte: on
dit qu’il y a expansion du plancher océanique.
 schéma bilan à compléter
Pb : Si de la croûte océanique est fabriquée en permanence, la surface de la Terre devrait sans cesse
augmenter, or ce n’est pas le cas. Comment l’expliquer ?
III)
Une limite de plaque : la fosse océanique
A6 (Co en complétant un schéma / poly / L ind)
Q1 : Décris la répartition des foyers sismiques au niveau de la fosse océanique :
 Les foyers sismiques sont alignés et de plus en plus profonds d’est en ouest
 Ils sont répartis le long de la l. océanique qui plonge sous la l. continentale : le frottement entre les 2
lithosphères provoque les séismes.
Q2 : Trace les limites de la lithosphère océanique au niveau de la fosse.
 Limite doit suivre les séismes
Q4 : Représente par 2 flèches le mouvement des 2 morceaux de lithosphère.
 Mouvement de rapprochement
Au niveau des fosses océaniques, les plaques se rapprochent et la lithosphère océanique disparaît en
plongeant sous la lithosphère continentale: c’est le phénomène de subduction.
 Compléter schéma bilan
IV)
Le moteur du mouvement des plaques
A7 (s’I , Ra / Livre p°143 docs d, questions au tableau / L ind)
Q1 : Comment évolue la température en profondeur ?
 Plus la profondeur est grande et plus la température est forte
Q2 : D’où provient cette chaleur ?
 Les éléments radioactifs contenus dans les roches sont à l’origine de la chaleur dégagée par le Terre
L’augmentation de température avec la profondeur montre qu’il existe une importante source
d’énergie à l’intérieur de la Terre, qui provient en grande partie des matériaux radioactifs présents
dans les roches. Cette énergie est responsable du mouvement des plaques.
 Finir schéma bilan
V)
Les conséquences des mouvements des plaques
1. Conséquence des mouvements d’écartement
A8 (s’I , Ra / poly + livre p°140 doc1a et p°151 / L ind)
Q1 : Quels sont les arguments qui montrent que l’Afrique et l’Amérique du Sud ne formaient autrefois qu’un seul
continent ?
 Les limites des 2 continents s’emboîtent parfaitement, et on y retrouve les mêmes roches et des ossements du
même animal (cet animal n’a pas pu traverser un océan à la nage !)
Q2 : L’océan atlantique a-t-il tjs existé ? Quand est-il apparu ? Comment a-t-il évolué ?
 Il n’a pas tjs existé, mais est apparu il y a 180 Ma ( age du basalte le + vieux qu’on y a trouvé). Il s’est élargi et
continue de le faire
Q3 : Explique alors l’éloignement progressif de l’Afrique et de l’Amérique du Sud
 L’Afrique et l’Amérique du Sud se sont éloignées au fur et à mesure de l’ouverture de l’océan atlantique.
Q4 : Il y a 250 Ma, la Terre ne présentait qu’un continent unique, et qu’un océan unique. Que s’est-il passé
depuis ? A quel phénomène sont dus ces changements ?
 Le continent unique s’est fracturé en plusieurs morceaux, qui se sont éloignés les uns des autres avec la
formation de nouveaux océans.
Les mouvements d’écartement entraînent la fracturation des continents et la formation de nouveaux
océans qui s’élargissent progressivement.
2. Conséquence des mouvements de rapprochement
A10 (s’I, Ra / Diapo basaltes en coussin + Vidéo / L ind) : Des roches trouvées dans l’Himalaya
Q1 : Identifie la roche présentée, et dis où elle a pu se former .
 Basalte en coussin, se forme dans les fonds océaniques
Q2 : On retrouve de telles roches en plein milieu de la chaîne de l’Himalaya. Formule une hypothèse pour expliquer
leur présence à cet endroit.
 La présence de basalte montre qu’il y avait un ancien océan au niveau de l’actuel Himalaya
A11 (s’I, Ra / livre p°153 / L ind) : Le déplacement de l’Inde au cours des temps
Q1 : Fais une phrase pour décrire le parcours de l’Inde depuis 71 millions d’années.
 l’Inde s’est progressivement rapprochée du Tibet
Q2 : Quel phénomène est responsable de la disparition de la croûte océanique située entre l’Inde et le Tibet ?
 La croûte océanique a disparu en plongeant sous le Tibet (subduction) .
Q3 : Que s’est-il passé pour les 2 continents, quand l’océan a totalement disparu ?
 Les continents sont entrés en collision et ont formé une chaîne de montagne : l’Himalaya.
Le rapprochement de certaines plaques a entraîné la fermeture et la disparition d’océans, et la
collision de continents.
A12 ( Co / livre p°155 / L ind) : Les conséquences de la collision de deux continents
Q : Réalise un schéma de chacune des 2 photographies p°155. Pour chacune, tu indiqueras le nom de la déformation
observée, et tu représenteras par 2 flèches les forces qui se sont exercées sur les roches.
Un pli
Une faille
Au cours de la collision entre deux continents, les roches sont comprimées et déformées, créant ainsi
de nouveaux reliefs : les chaînes de montagnes.
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