HDA-D_C3_A9serteur-Correction-1

Histoire des Arts
Le déserteur, Boris Vian
I.
CORRECTION
L’AUTEUR
1. Qui est Boris Vian ?
2. Citez une œuvre de cet auteur.
3. Quel(s) événement(s) historique(s) a / ont marqué la vie et l’œuvre de
cet auteur ?
Voir notice biographique ci-jointe
II.
LE TEXTE
1. Pourquoi peut-on dire de ce texte qu’il est à la fois un poème, une
chanson et une lettre ?
Ce texte est un poème car il est composé de vers (6 syllabes), de strophes (12 quatrains) et de
rimes (rimes embrassées).
Il s’agit d’une chanson car ce texte a été chanté par plusieurs chanteurs (Mouloudji, Reggiani
et Vian lui-même)
Il s’agit d’une lettre car B.Vian s’adresse au président « je vous fais une lettre »
2. Qui est l’émetteur ?
L’émetteur est Boris Vian
3. a. Qui est le destinataire ?
Le destinataire est le président de la république
Le second destinataire implicite est les Français en général
b. Comment est-il désigné ?
Il est désigné par la formule d’appel « Monsieur le Président » (trois fois)
4. a. Que refuse de faire l’auteur dans ce texte ?
L’auteur refuse d’aller à la guerre
b. Quel verbe résume cette idée ?
« déserter »
5. Quels sont les arguments qu’avance l’auteur pour défendre son point
de vue ?
L’auteur refuse d’aller à la guerre car celle-ci ne cause que des souffrances.
Il dit avoir vu mourir son père, partir ses frères, pleurer ses enfants, mourir sa mère. Il dit
aussi qu’on lui a volé sa femme, son âme et tout son cher passé.
6. Selon lui, quelles sont les deux attitudes envisagées face à la guerre ?
Citez le texte et expliquez.
Selon B.Vian, face à la guerre on ne peut que tuer ou se faire tuer.
Or lui, ne veut ni l’un ni l’autre. Il refuse de mourir pour son pays et pour les idées d’un
autre. Il refuse également de tuer des innocents.
7. a. Quel type de phrase domine dans la dixième strophe ?
Ce sont des phrases impératives / injonctives qui servent à donner un ordre
b. A qui s’adresse l’auteur dans cette strophe ?
Il s’adresse aux Français.
Dans la 11e strophe, il s’adresse directement au président « S’il faut donner son sang, allez
donner le vôtre »
8. a. Dans la dernière strophe, jusqu’où l’auteur est-il prêt à aller pour
défendre ses idées ?
L’auteur est prêt à mourir pour ses idées.
b. Quel face-à-face est évoqué dans la dernière strophe ?
Le face-à-face est celui de l’auteur avec les gendarmes.
c. Pourquoi cette confrontation est-elle inégale ?
Cette confrontation est inégale car l’auteur n’est pas armé alors que les gendarmes le sont.
III.
LA PORTEE DU TEXTE
1. Ce texte a été publié en 1953 : à quels conflits Boris Vian fait-il allusion ?
La guerre d’Indochine vient de se terminer et la guerre d’Algérie débute.
2. A quel autre conflit Boris Vian fait-il allusion dans les strophes 5 à 7 ?
B.Vian fait allusion au dernier grand conflit : la seconde guerre mondiale.
3. Pourquoi peut-on dire de ce poème qu’il est un texte d’idées ?
B.Vian y défend ses convictions, son point de vue, ses idées.
Il avance des arguments et des exemples.
Il cherche à convaincre les autres.
4. Ce texte est ce qu’on appelle un texte engagé. Quelle définition
donneriez-vous de la littérature engagée ?
C’est une littérature d’idées dans laquelle les auteurs dénoncent des injustices dont ils ont été
témoins directement ou non . Ils défendent leurs points de vue.
Ils prennent position et mettent leur art au service d’une cause qui leur semble juste.