En effet, suite à l’arrêté préfectoral N° 2009337-0002 portant sur la création de
la ZDE Perpignan-Méditerranée fixant les limites foncières de cette zone pour
l’implantation de cette « ferme éolienne » vous avez délivré en mars 2012
quatre permis de construire sur les communes de Calce, Baixas, Villeneuve de
la Rivière et Pézilla de la Rivière pour l’implantation de 19 éoliennes, et ce
alors même que les communes de Baho et Corneilla de la Rivière sont
opposées à cette implantation.
Or, la prise de connaissance de ces divers éléments m’ont conduit à
interroger vos services le jeudi 12 juillet dans l’après-midi. Poliment, votre
secrétariat général m’a aiguillé sur la Direction des territoires et de la mer,
service ayant toutes les compétences nécessaires afin de répondre à mes
légitimes interrogations.
Effectivement cette direction compétente et directement concernée s’est
précipitée à mon service en une réponse réduite à : « Ecrivez on vous
répondra !!! »
Dès lors, Monsieur le Préfet je m’autorise à toutes les hypothèses suite aux
silences des institutions et j’en déduis, que dans votre hâte de donner
satisfaction à certains élus porteurs de ce projet, ce que votre prédécesseur
s’était bien gardé de faire, vous avez omis de vérifier si la zone d’implantation
ZDE de ce parc éolien ne venait pas empiéter ou simplement gêner le tracé
de la LGV arrêté depuis 1995 !
D’où une modification nouvelle d’un tracé pourtant acquis difficilement à
l’époque….
Ainsi, les habitants de Baho auront à supporter du fait de vos carences, non
seulement les méfaits de la « ferme éolienne catalane » mais encore une
modification du tracé de la LGV qui va venir « frôler » les premières
habitations de Baho mais également celles de Peyrestortes.
Dans le cadre des documents administratifs communicables aux citoyens,
vous voudrez bien me faire parvenir dans les plus brefs délais, les relevés
cadastraux de toute la zone ZDE mais également les relevés et les plans
détaillés du nouveau tracé LGV qui doivent être en possession de la direction
des territoires et de la mer. Passé les délais administratifs légaux, je me verrai
dans l’obligation de saisir la CADA et éventuellement le tribunal administratif.