L’impact de l’économie de la connaissance sur le développement de la capacité de l’innovation dans les services (cas des banques et des assurances algériennes) Mohamed Cherchem, Maître de conférences Université d’Oran Algerie Faculté des sciences Economique et Des Sciences de Gestion Université D’Oran Es-Sénia Algérie Route d’Es-Senia BP 1.524 El Mnaouer 31000 Oran (Algérie) Tél : 00213 798 80 26 35 [email protected] 1 L’impact de l’économie de la connaissance sur le développement de la capacité de l’innovation dans les services (cas des banques et des assurances algériennes) Résumé D’après la littérature qui existe sur l’économie de la connaissance le contenu du concept E.F.C est t'abordé à travers différents thèmes en distinguant : connaissance et information, la coopération et la coordination des acteurs publics et privés, économie de la connaissance et ressources humaines, la place des TIC dans l’économie de la connaissance et l’innovation dans les services. L’innovation et l’économie fondé sur la connaissance est au centre de beaucoup de débats sur la compétitivité des entreprises notamment des services. Ce papier porte sur l'innovation dans les services financiers et L’EFC. L’objectif de ce travail est d’articuler ces deux problématiques en s’intéressant à la question de l’innovation dans les services et L’ EFC. Une étude empirique nous permet d’évaluer et d’estimer la perception des responsables des banques et des assurances publiques algériennes envers le concept de L’EFC et l’innovation ainsi que l’attitude des responsables envers les nouveaux produits et services et L’EFC. Cet article travail à apporter un éclairage sur cette problématique. Mots clés L’économie fondée sur la connaissance, innovation, services 1. Introduction « …Rendre les travailleurs du savoir productifs sera le principal défi des cent prochaines années, comme rendre les travailleurs manuels productifs fut celui des cent dernières». Peter Drucker. L’organisation taylorienne fondée sur le principe l’homme est une main est désormais remplacée par une nouvelle approche, celle de l’homme est un cerveau, un capital humain. En effet l’organisation contemporaine connaît des mutations profondes, elle évolue dans une économie fondée sur le savoir : source de créativité et d’innovation. Les investissements dans 2 la création et le partage des connaissances(R&D, formation, éducation…), sont en forte croissance, même s’ils sont toujours l’objet de critique ce n’est qu’une mode qui finira par s’effacer. Peter Ducker a identifier le savoir comme un nouveau critère de compétitivité dans la société post capitalise « …the productivity of knowledge is going to become for a country, an industry, or a company, the determing competitiveness factor… » Une recherche par le mot clés de L’EFC , innovation et services sur une base de données comme EBSCO, donne un nombre de publication scientifique qui dépasse un millier d’articles ! Cela traduit, l’ampleur que prend cette jeune discipline. Au niveau macroéconomique L’EFC est devenue une source importante qui participe à la création de valeur et permet de générer des avantages compétitifs soutenus. Les problématiques de l’innovation dans les services, d’une part, et de L’économie fondée sur la connaissance, d’autre part, sont des préoccupations relativement récentes pour la théorie économique. L’objectif de ce travail est d’articuler ces deux problématiques en s’intéressant à la question de l’innovation dans les services et L’ EFC. Ces deux problématiques ont évolué de manière dépendante et similaire, La connaissance et l’innovation sont fortement liées entre eux, l’un suscite l’autre. Ce n’est pas le flux de connaissances qui compte mais la qualité de processus d’écoute, d’expression, de conversation voire même de conversion et d’entente entre les personnes différentes. Notre réflexion de recherche s’est initialement organisée autour de ces questions : comment une EFC peut elle développer la capacité d’innovation dans les services ? Et comment il peut-il répondre aux défis de la compétitivité ? De ce fait, notre problématique porte sur la compréhension de l’impact de L’EFC sur le développement de la capacité de l’innovation dans les services On a choisi le cas des communautés de pratique dans le domaine financiers Banques et assurances. Nous présenterons le modèle de recherche qui nous a permis d’étudier cette problématique. Pour bien discuter cette problématique on a mis en avant trois objectifs : 1 - Analyser les théories de L’EFC. 2 - Identifier les typologies de l’innovation dans les services. 3 - Mettre en évidence le rôle des communautés de pratique dans la création et le transfert des connaissances innovantes, et notamment dans le développement de la capacité d’innovation. 3 D’après la littérature qui existe sur l’économie de la connaissance le contenu du concept E.F.C est t'abordé à travers différents thèmes en distinguant : connaissance et information, la coopération et la coordination des acteurs publics et privés, économie de la connaissance et ressources humaines, la place des TIC dans l’économie de la connaissance et l’innovation dans les services. De ce fait l’économie de la connaissance s’est développée aussi dans les services, qui représentent peu ou prou 70% de l’emploi, et les services sont des activités qui sont intense de connaissance (F.Gallouj 2009). Et le développement des services, la montée en puissance des (TIC) et l’élévation du niveau général d’éducation dans les pays de l’OCDE sont des réalités très tangibles et leur importance pour les économies de l’OCDE est largement reconnue. La manifestation la plus visible de cette évolution est certainement la part prise par les secteurs construits autour de biens et services à caractère immatériel : services liés à l’information et à la communication, technologies innovantes... Les entreprises de ces secteurs comptent aujourd’hui parmi les plus importantes capitalisations boursières mondiales (OCDE 2006). Notre étude de recherche se compose de deux parties. La première partie est une revue de littérature, réalisés sur l’EFC et l’innovation dans les services. La deuxième partie, est une phase d’accès au réel dans laquelle nous allons analyser les données de l’étude empirique et discuter les résultats. 2. REVUE DE LA LITTERATURE. Les grands précurseurs de L’EFC Hayek, Simon et Machlup, trois grands précurseurs de l'économie de la Connaissance (Foray 2000), les premiers grands auteurs modernes d'une économie générale des connaissances (c'est-à-dire non confinée au domaine de la science et de la technologie) sont sans aucun doute Hayek, Simon et Machlup » (Foray 2000). Pour cette raison, nous allons rapidement aborder les travaux de ces trois économistes. Hayek aborde la problématique de la connaissance dans deux articles qui constituent aujourd'hui des textes de référence : « Economics and Knowledge », publié en 1937 et « The Use of Knowledge in Society », publié en 1945. Dans le premier article, Hayek met l'accent sur « l'opposition entre une problématique statique de l'allocation (au sens d'un état donné des 4 besoins et de la technologie) et une problématique processuelle de la coordination ». Le second article traite plus précisément du problème de l'émergence d'un ordre économique rationnel dans une situation où les individus ne disposent que de « connaissances et de savoirs fragmentés, incomplets, et fréquemment contradictoires. Dans cet article Hayek défend l'idée que le problème économique de la société n'est plus l'allocation de ressources données, mais celui de l'adaptation rapide aux changements dans les circonstances particulières de temps et lieux » (Quéré et Ravix 1997). Simon peut être considéré comme le véritable précurseur de l'économie des technologies et de l'information. Ses travaux de recherche l'ont amené à développer de nombreux thèmes de l'économie de la connaissance, par exemple le rôle de la mémorisation dans les processus d'apprentissage. Machlup, quant à lui, a développé une conception extrêmement étendue de l'économie de la connaissance en englobant notamment l'économie de l'information (Machlup 1984). Cette conception large l'a conduit à intégrer dans le champ de l'économie de la connaissance, non seulement l'analyse des secteurs et des industries de l'information, mais également l'examen des activités de production de nouvelles connaissances et l'étude des mécanismes d'acquisition et de transfert du savoir pour l'ensemble des secteurs économiques. Vers une nouvelle théorie économique Certains travaux menés dans les années quatre-vingt-dix par Eliasson, Lundvall et Foray, qui ont été repris par les nombreux chercheurs en économie sont également significatifs d'une nouvelle étape de la prise en compte de la connaissance par les économistes. Eliasson considère que les tâches de production de la connaissance et de traitement de l'information sont localisées dans toutes les activités économiques, y compris les secteurs à faible intensité technologique. Cette approche est différente de la tradition de Machlup qui avait défini un secteur spécialisé, en charge des activités de production et de traitement de la connaissance. Les travaux de Lundvall vont encore plus loin. Après avoir abordé le thème des systèmes d'innovation (Lundvall 1992), il développe une réflexion sur l'importance économique de la connaissance. Lundvall conceptualise le « learning », terme difficilement traduisible, comme un processus qui entraîne « la création de nouvelles connaissances ou la 5 combinaison de connaissances anciennes, ainsi que les processus qui mettent de la connaissance ancienne dans de nouvelles têtes » (Lundvall 1992). Dès 1994, Lundvall défend l'idée de l'existence d'une économie de la connaissance et il affirme que « la connaissance est la ressource fondamentale au sein de notre économie contemporaine et l'apprentissage le processus le plus important » (Lundvall et Johnson1994). Plusieurs travaux qui ont données les caractéristiques et définition de L’EFC (lundvall et Foray 1994) , Foray donne une définition de L’EFC. L’économie actuelle est le résultat de trois « tendances longues » qui sont l'augmentation des ressources consacrées à la production et à la transmission des connaissances et l'avènement des nouvelles technologies de l'information et de la communication ainsi que le développement du secteur des services. L’économie de la connaissance peut se définir comme le secteur de production et de service, dont les activités sont intensives en connaissance, c’est-à-dire fondamentalement orientées vers l’innovation en vue d’offrir continuellement des produits et des services nouveaux à l’échelle mondiale. Innovation et services. Les indicateurs de l’économie de la connaissance concernent le plus souvent l’industrie manufacturière, le rôle des services dans le processus d’innovation ayant longtemps été considéré comme secondaire. Il apparaît pourtant que l’innovation touche de plus en plus les activités de service (Hauknes et al. 1998, ANRT 1999, CGP 1999). D’une part, la diffusion des TIC révolutionne la production et la fourniture des services et offre de nombreuses opportunités de création de nouveaux produits. D’autre part, certains services apparaissent déterminants dans les activités d’innovation des entreprises manufacturières. Ces services, appelés KIBS (Knowledge intensive business services) se sont multipliés notamment du fait de l’externalisation de certaines activités des industries manufacturières. Enfin, la part des services dans les dépenses totales de R&D des entreprises augmentent significativement ; elle est passée de 5% dans l’ensemble de la zone OCDE en 1980 à plus de 15% en 1995 (OCDE 2000). Le développement des services, la montée en puissance des (TIC) et l’élévation du niveau général d’éducation dans les pays de l’OCDE sont des réalités très tangibles et leur importance pour les économies de l’OCDE est largement reconnue. La manifestation la plus visible de cette évolution est certainement la part prise par les secteurs construits autour de 6 biens et services à caractère immatériel : services liés à l’information et à la communication, technologies innovantes... Les entreprises de ces secteurs comptent aujourd’hui parmi les plus importantes capitalisations boursières mondiales. Par leur contribution majoritaire à l’emploi et à la valeur ajoutée, les services sont au cœur des économies contemporaines, ils représentent aujourd’hui prés de 70% du produit intérieur brut (PIB) et de l’emploi de tous les pays développés (OCDE). L’emploi tertiaire est aujourd’hui largement majoritaire dans les pays dits industrialisés ; près de 3/4 aux EtatsUnis, 7/10 en France ou au Royaume-Uni, plus de 6/10 en Allemagne ou au Japon sont dans les services. (OCDE). D’ailleurs Plusieurs chercheurs, experts, mesurent le niveau du développement de l’économie selon l’importance du secteur tertiaire voir figure 1,2,3. Figure N°1 : Part des services dans l'emploi total dans le groupe du G 7 80% 70% 60% Etats-Unis Canada 50% Royaume Uni 40% France Japon 30% Allemagne Italie 20% 10% 0% 1960 1970 1980 1990 2000 Source: Hélène P.Ttremblay, l’innovation dans les services, Conseil de la science et de la technologie gouvernement du Québec 2003 Figure N° 2: Business investment in the US: tangible vs. intangible investment (% business output) 7 Source: Corrado, Hulten and Sichel (2005, 2006) Figure N° 3: Total Investments in Business Intangible Assets (% GDP) Sources: Corrado et al (2005, 2006), Giogio-Marrano and Haskel (2006), Fukao et al (2007), van Rooijen et al (2008), and Jalva et al (2007). Selon L’OCDE les services, qui incluent notamment le secteur du conseil et les services professionnels, scientifiques, et les services financiers sont considérés comme les services stratégiques de la nouvelle économie. Parce qu’ils fournissent l’information et soutiennent l’accroissement de la productivité et de l’efficacité des entreprises dans tous les secteurs d’activité fondée sur le savoir. Les SIC (services intensifs en connaissance) SIC réunissent un certain nombre d’activités de services dont la particularité est que la connaissance, constitue à la fois leurs input et leur output principale (Miles 1994 ; Gallouj 8 2002 ; Toivonen 2006). Ils regroupent les multiples activités de conseil et d’ingeenering et d’autres activités comme les services financiers ou l’assurance ces activités sont parmi les plus innovantes par elles- même, comme l’indiquent les données de CI3, mais aussi une activité de soutient à l’innovation de leurs clients. A travers cette vision, les services ont été perçus jusqu’à tout récemment comme peu innovants : le constat d’ensemble étant qu’ils faisaient peu de R-D et se contentaient d’incorporer la technologie produite en amont par le secteur manufacturier (manuel Frascati) Bien que reconnus aujourd’hui comme le moteur de la croissance économique et de la création d’emplois dans tous les pays industrialisés, les services ont fait l’objet d’enquêtes qui ont permis de rompre avec l’image des services réfractaires à l’innovation en démontrant clairement que les services innovent mais souvent sous d’autres formes que dans le secteur manufacturier (manuel d’Oslo et Cis3). Daniel Bell, Victor R.Fuchs et Joachim Singelmnn 1970) sont considérés Comme les initiateurs de l’économie moderne des services. Bell, le Connu des économistes « post industrialistes », avance l’idée selon Laquelle la production de biens est remplacée graduellement Par la prestation de services, ce qui marque le passage d’une économie industrielle à une économie postindustrielle ou, pour reprendre l’expression créée par V.R. Fuch, à une « économie de «services » cette nouvelle économie est centrée sur le savoir et l’information, sur la relation homme homme plutôt que sur la relation homme machine. Une économie fondée sur les services accroît l’importance des professions à fort contenue d’information et de savoir. Pour l’essentiel, l’évolution des travaux sur l’innovation dans les services à été marquée par trois phases successives associées à trois conceptions ou trois angles d’approche bien délimitées. L’approche « technologique »: L’innovation dans les services à été étudier strictement sous l’angle technologique; à travers un cadre conceptuel et des indicateur propre au secteur manufacturier manuel Frascati L’OCDE. L’approche « intégratrice » : Les travaux d’analyse et d’enquête sur l’innovation ont élargie leur portée en introduisant de nouvelles dimensions non technologiques pour prendre en compte et intégrer certain caractéristique des services notamment leurs caractères immatériels et leur homogénéité. 9 L’approche « service » : il à fallu jusqu’à la fin des années 90 pour voir apparaître les premiers travaux qualitatifs-essentiellement des enquête expérimentales ont été conçues expressément pour mieux cerner la spécificité de l’innovation dans le secteur des services. Inspirées à la fois du Manuel d’Oslo et d’euro stat ainsi CIS3 et de travaux plus théoriques, ces enquêtes ont permis de fournir des résultats riches d’enseignements sur les particularités de l’innovation dans le secteur des services. Dans l’ensemble, ces résultats ont permis de rompre avec l’image de services réfractaires à l’innovation en mettant en relief les caractéristiques suivantes: - l’innovation est généralement du même ordre d’intensité que dans le secteur industriel ; - un pourcentage non négligeable d’innovations ne s’appuie sur aucune technologie ; - l’innovation organisationnelle joue un rôle très important ; - l’innovation traverse toutes les phases de production et n’est pas concentrée seulement au stade de la conception ; - l’innovation est rarement organisée formellement en service de R-D ; - les clients, les forces de ventes et les fournisseurs comptent parmi les principales sources d’innovation ; - l’innovation est souvent de nature immatérielle, donc difficile à protéger ; L’innovation au sens du Manuel d’Oslo et CIS3 cette définition est plus large que la précédente : Elle ne se limite pas aux seules innovations technologiques mais exclut néanmoins les modifications mineures d’ordre strictement esthétique. Dans la littérature des définitions de l’innovation dans les services en trouve l’innovation réalisable qui signifie les projets d’innovation en cours de réalisation, retardés ou en difficulté sont ici inclus dans la définition précédente ce qui permet d’évaluer plus précisément les efforts d’innovation d’un secteur, les projets n'ayant pas encore abouti estiment les innovations de demain. L’enquête CIS3 permet également de repérer les entreprises potentiellement innovantes ayant toutefois (des projets en cours de réalisation, retardés ou en difficultés). Que signifie l’innovation dans les services ? La réponse ou plutôt les réponses à cette question varient beaucoup selon les points de vue adoptés. Sur le plan conceptuel d’abord, on reconnaît généralement que l’innovation dans les services se confond avec leurs principales caractéristiques : 10 Le résultat de l’innovation est intangible : Etant donné le caractère intangible des services, l’innovation ne s’y matérialise pas dans un produit facile à stocker. Dans la majorité des cas, le « produit » de l’innovation est intangible ; il s’agit d’une nouvelle idée, d’une nouvelle approche, d’une nouvelle méthode visant à introduire un nouveau service sur le marché ou à améliorer sensiblement ceux existants. Le processus d’innovation est « relationnel » : Dans plusieurs services, l’usager est lié directement au producteur dans le processus d’innovation. L’innovation apparaît alors comme un processus d’apprentissage réciproque, souvent simultané, ou le prestataire s’adapte constamment aux réactions du client. Le processus d’innovation et son résultat sont « individualisés » : Parce qu’il y a généralement « coproduction » entre le prestataire et le client, l’innovation dans les services est davantage personnalisée ou individualisée que dans le secteur manufacturier. Le caractère « relationnel » et l’hétérogénéité des services se reflètent dans l’innovation qui devient souvent un processus « sur mesure », adopté pour satisfaire les exigences particulières du client. (J. Morton1969), l’innovation n’est pas une action simple, mais un processus global composé de parties liées entre elles. Ce n’est pas seulement de la découverte d’un phénomène nouveau ni le développement d’un produit ou procédé de fabrication ni de la création d’un nouveau marché, c’est plutôt la conjugaison de tout un ensemble intégré d’actions dirigées en vue d’un objectif commun. En fin nous déduisons dans le secteur des services, le « produit » de l’innovation est généralement intangible et de nature non technologique. L’innovation de service se manifeste le plus souvent sous la forme d’une nouvelle idée, d’une nouvelle fonction, d’une nouvelle approche ou d’une méthode. On constate également que certains caractéristiques technique de l’innovation des services permet être étroitement associées à certains dimension de L’EFC. D’après le constat l’EFC persistent dans des économies ou les services sont les principales sources des richesses est d’emplois. Les services seront de plus en plus amenés à jouer un rôle important dans le développement de l’EFC en statique, mais aussi en dynamique, c’est-à-dire à travers l’innovation qu’ils produisent ou induisent. 11 C’est aussi dans le secteur tertiaire dominant que se joue positivement ou négativement l’avenir de L’EFC une grande partie des activités tertiaire ont, pour l’instant, une empreinte intense de connaissance en comparaison des activités industrielle, ce sont elles qui créent la plupart des emploies dans les économies contemporains. Les services sont également les principaux utilisateurs de technologies tel que TIC, transport, banque et assurance, ingeenering Formation et conseil ensuite l’innovation technologique ou non technologique occupe une place essentielle dans la société de services notamment dans L’EFC. Gallouj; Djellal 2009. en fin on constate, un certain nombre d’analogie entre les définitions des services et l’EFC. Impact des TIC Il existe de toute évidence des liens des causalités entre l’avènement des technologies de l’information et de la communication et le développement des économies fondées sur la connaissance. Nous assistons à une évolution continue des TIC depuis les années 1950 son accélération et date de la fin des années 1990, avec la convergence du secteur des médias, de l’informatique et de télécommunication. Avec les nouvelles technologie de l’information et de la communication, l’économie fondée sur la connaissance a rencontrée une base technologique appropriée entraînant une consolidation mutuelle entre l’essor des activités intensives en connaissance et la production et la diffusion des nouvelles technologies. Ces dernières produisent trois effets sur l’économie : 1 - elles permettent des gains de productivité, en particulier dans le domaine du traitement, du stockage et de l’échange d’information, domaine fondamental de l’économie de la connaissance. 2 - Les nouvelles technologies de l’information et de la communication favorisent l’émergence et la croissance de nouvelles industries (multimédia, commerce électronique, Web master, plate forme électronique, industrie de réseaux, téléphonie…) 3 - Elles poussent à l’adoption de modèle organisationnels originaux en vue de d’une meilleure exploitation de nouvelles possibilités de distribution et de diffusion de l’information. 12 La diffusion des TIC au sein du système économique s’accompagne de fortes interactions entre changements technique et organisationnel. Au sein des entreprises, on est progressivement passé d’une informatique centralisée dédiée à des taches de calcul à une informatique répartie par une automatisation locale des tâches puis à une informatique de réseau, par la mise à une relation des savoirs. Une économie fondée sur les connaissances (EFC ). C'est une économie où les connaissances, en tant qu'inputs et outputs, deviennent prépondérantes par rapport aux autres inputs et outputs. Les technologies nouvelles de l'information et de la communication (NTIC) ont de puissants effets sur l'organisation de la production du savoir et sur la diffusion de l'information, mais elles ne sont qu'une dimension de la spécificité de ce type d'économie. En conclusion l’innovation a investi tous les secteurs de l’entreprise. Pour le dire simplement, ses domaines d’application, hier très cloisonnés, se sont considérablement élargis. Pendant des années, les économies développées ont en effet vécu avec une conception très restrictive de l’innovation, qui était avant tout technologique et issue des travaux de recherche et développement (R&D). C’était l’âge d’or de l’économie industrielle, durant lequel l’innovation découlait essentiellement du travail des laboratoires de recherche. Or ce modèle a bel et bien vécu. L’innovation est aujourd’hui un phénomène beaucoup plus large, dont la recherche et la technologie ne sont qu’un aspect. Innover, ce n’est en effet plus seulement lancer un produit technologiquement plus développé, mais également créer un nouveau service, découvrir un nouveau concept commercial, créer une image de marque, trouver une nouvelle forme d’organisation du travail, concevoir une nouvelle chaîne de travail ou trouver un design révolutionnaire ou encore appliquer de façon originale des solutions traditionnelles au monde du net. Ces dernières décennies, l’innovation est donc sortie du cadre étroit du laboratoire de recherche pour entrer dans la plupart des départements des entreprises : du service commercial à celui de la logistique, du marketing et de la communication à la finance, l’innovation s’est généralisée. Elle a d’autant plus été incitée à le faire que les entreprises ont amélioré leur connaissance de la demande de leurs clients et s’efforcent d’affiner en permanence leur offre, en collant le plus possible aux attentes du marché. 13 3. MÉTHODOLOGIE DE LA RECHERCHE En effet, l'évolution du marché bancaire et des assurances algérien, explique que celui ci, de plus en plus complexe et concurrentiel, pour nos banques et assurances publique, le développement, l'ouverture du marché bancaire public aux intervenants étrangers, le développement des moyens d'information et de communication, le caractère de plus en plus ouvert de l'économie algérien, la conscience et l'exigence plus ou moins éveillée du consommateur algérienne, tous ces éléments sont autant de facteurs qui ne cessent de bouleverser ou plutôt révolutionner le travail classique des banques et les assurances algériennes. D'ailleurs, pour faire face à ces multiples changements de nature concurrentielle, technologique, institutionnelle ou autres, les banques et assurances publiques algériennes doivent s'organiser, innover et être à l'écoute de leur environnement qui est devenu très fluctuant et leur clientèle exigeante. Il reste à savoir si les banques et les assurances publiques réussissent cette transformation ? Et par quels procédés. Comment les responsables des banques publiques algériennes perçoivent 'ils l'innovation et le concept de L’EFC? Existe-t-il une innovation en matière des produits et services bancaires et d’assurances? Pour nous permettre de bien répondre à la problématique et notamment de corroborer nos hypothèses, nous avons formulé deux hypothèses à savoir : H1 : une économie fondée sur la connaissance présente une source du développement de la capacité d’innovation notamment dans les services financiers. H2 : Les interactions informelles des employés dans la communauté de pratique forment une source de création des connaissances innovantes. Tel est l'objet de notre recherche et telles sont les questions auxquelles nous essayerons d'apporter des éléments de réponse. Nous adoptons une méthodologie de recherche se basant sur une enquête auprès de 10 responsables des banques publiques et de compagnie d’assurance publiques (directeurs régionaux). Pour la réalisation de ces enquêtes, nous avons élaboré un questionnaire qui nous permet de recueillir les informations nécessaires à la vérification de nos hypothèses de recherche et à la résolution de notre problème. Pour justifier la méthodologie utilisée La méthodologie que nous avons choisir pour réaliser l’étude empirique est la méthode des 14 entretiens semi directifs. Elle est susceptible de répondre à nos objectifs mentionnés ci avant dans un laps de temps court (tenant compte du délai de la remise des travaux). Elle nous permet également de comprendre, d’approfondir et de vérifier la relation causale entre le L’EFC et la capacité de l’innovation produits/procédés dans les services. La taille réduite du nombre d’entreprises ciblées a été aussi une raison pour laquelle nous allons utiliser les entretiens semi directifs. Pour que notre étude soit conforme avec les principes de l’entretien semi directif, nous allons procéder comme suite : 1- Faire une preuve d’une attention positive inconditionnelle vis-à-vis de l’interviewé, en donnant l’importance à tout ce qu’il dit. Mais également à ce qu’il hésite de dire. 2- Faire preuve d’une attitude empathique afin de percevoir et de saisir le cadre de référence de l’interviewé 3- Relancer la discussion sur les points importants. Et l'objectif de recherche Dans notre cas, et d'analyser la démarche méthodologique et stratégique pour mesurer la perception des banques et les assurances interrogées à L’EFC et l’innovation et d'analyser leurs degré d'application dans les banques et les assurances publiques algériennes. En effet, nous étudierons la perception des responsables des banques et les assurances publiques algériennes envers le concept de L’EFC et l’innovation. Ainsi que l'attitude des responsables envers les nouveaux produits et services et L’EFC. Élaboration du questionnaire : Dans notre étude, nous avons opté pour la réalisation d’un questionnaire. Qui est adressé aux responsables de banques commerciales et les assurances publiques algériennes (des directeurs régionaux) qui sont de nombre 10. Choisis selon la modalité suivante : La Banque nationale d'Algérie (BNA). Le crédit Populaire d'Algérie (CPA). La Banque Extérieure d'Algérie (BEA). La Banque de l'Agriculture et du Développement Rural (BADR). La Banque de Développement Local (BDL). La Caisse nationale d'Epargne et de prévoyance Banque (CNEP Banque). La compagnie Algérienne d’Assurance de Transport (CAAT). La compagnie Algérienne d’Assurance et de Réassurance (CAAR). 15 La Société Algérienne D’Assurance (SAA). La Compagnie de Réassurance et de Mutuel Agricole (CRMA). Ces différentes banques et assurances publiques mentionnées ci-dessus vont être l'objet de notre recherche empirique et constitue l'échantillon choisi dans le marché bancaire et d’assurances algériennes, sachant qu'il y a d'autres intervenants (des banques et assurances privées étrangères), comme la Baraka Bank, la Société Générale, le Crédit Paribas, la Natexis Banque, la Housing Bank, trust, 2A, Wafaa Assurance qui offre des nouveaux produits bancaires et assurances. La raison pour laquelle les banques étrangères n'ont pas été traitées dans notre recherche tient au fait qu'elles n'ont pas une influence majeure sur les résultats de notre recherche ainsi pour des raisons de choix qu'on a pris au début de notre recherche. L’objet de cette étude empirique, est de présenter l’analyse des résultats et vérifier s’ils corroborent les hypothèses de notre recherche. Ensuite nous allons présenter les pratiques de L’EFC. Nous présenterons les sources d’acquisition de connaissances, et le rôle des TIC dans l’EFC. En suite La relation causale entre l’EFC et la capacité innovatrice. Ensuite nous nous mentionnent les freins au développement de L’EFC ainsi que l’innovation et nous terminerons cette étude par les commentaires des entreprises enquêtées. Nous avons utilisé le questionnaire par interview direct auprès de chaque responsable de banque et assurance. Nous avons jugé cette méthode plus adéquate et plus efficace pour notre cas, vu la taille réduite de l'échantillon et la possibilité de bénéficier d'un contact direct avec les responsables des banques et assurances choisies. 4. RESULTATS Synthèse de l’analyse du questionnaire : - La plupart des entreprises mettent spontanément en pratique des procédés d’acquisition et de conversion des connaissances sans le savoir exactement. a fait remarquer que, même si le concept de L’EFC dans les entreprises est important, ces dernières n’en comprennent peut-être pas les termes et les concepts. - Aucuns responsables des institutions interrogées n’a avancées une définition techniques évoquant les piliers pour le développement de L’EFC. Ceci témoigne et prouve l’attitude passive des responsables des institutions interrogées l’étroitesse de leurs états d’esprit en matière de L’EFC. 16 - presque tous les responsables interrogés montres les pratiques de L’EFC dans leurs entreprises dans l’utilisation de tous le personnel l’outil informatique et l’informatisation de leurs services et l’achat du matériel informatique ainsi que la formation du personnels dans les différents discipline (informatique comptabilité, juridique et finance) aucuns responsables na cités la formation sur les pratiques des TIC. - presque tous les responsables interrogés ont répondues à l’incitation de mettre en place les pratiques de L’EFC est la concurrence sur le marché par les banques et les compagnies étrangères. - presque tous les responsables des institutions interrogés n’utilises ni l’internet et l’intranet ainsi l’extranet au sein de leurs structures et services ni au niveau interne avec le personnel ni à l’extérieure avec leurs clients. - Aucun moyen utilisé pour la capitalisation de l’expérience et le savoir faire des seniors avant leur départ à la retraite ou allez exercés dans des compagnies étrangère après leurs départ à la retraite. - Quand un jeune employé est embauché dans notre entreprise, normalement il doit suivre un parcours d’intégration : ça consiste à voir les différents secteurs, rencontrer les personnes clés de chaque secteurs, passer par la main d’administration afin que la personne devienne autonome tel parcours n’existe pas au sein des établissements interrogées. - les jeunes recrutées sont livrées à eux même et l’expérience se transmet aux jeunes employés non pas par la manipulation sur le terrain et la formation. - La majorité des établissements On une politique qui favorise les stages de formation mais pratiquement pour les séniors. - Les séniors pratiquement tous ne capitalisent pas leurs connaissances tacites par des travaux, des consulting, des publications et des commentaires. - Aucune entreprise interrogée n’a des contacts avec d’autres unités de recherches et notamment avec des chercheurs d’universités. Ces contacts ont pour objet de valoriser les connaissances, résoudre les problèmes et développer le processus d’innovation. - La majorité des banques et les assurances publiques algériennes interrogées considèrent que la création et le lancement de nouveaux produits et services sont très importants pour le développement de leurs institutions. - Les raisons principales qui empêchent les banques et les assurances publiques d'innover est la rigidité au sein de leurs institutions ainsi que la réglementation en vigueur, et Les facteurs "crainte d'échec et des risques d'innovation" considérés comme les premières 17 raisons principales qui entravent les efforts des banques et les assurances en matière d'innovation. - La majorité des banques et les assurances publiques algériennes n'ont pas une structure organisationnelle qui favorise la réussite des nouveaux produits et services - Presque toutes les banques et les assurances interrogées remplacent ou modifient leurs produits et services entre huit et neuf ans et plus. Ceci témoignage prouve aussi une autre fois l'attitude passive des banques interrogées et l'étroitesse de leur état d'esprit en matière d'innovation. - D'après les analyse, nous avons remarqué que les banques et les assurances interrogées considèrent que la réponse à un besoin du public figure parmi les principaux facteurs motivant une banque à innover, alors qu'elles ne déploient aucun effort et n'utilisent aucun moyen efficace pour détecter et identifier ces besoins. Pire encore, elles ne considèrent pas les clients comme la source principale d'idées de nouveaux produits. - Aucune banque et assurances interrogée ne réalise des études continues et approfondies sur le comportement de la clientèle bancaire. - Le phénomène d'imitation et de copiage est très répandu en matière d'innovations bancaires et d’assurances, et le fait que la réaction à un nouveau produit de la concurrence est citée par les intervenants comme un facteur aussi important par rapport aux besoins des clients, témoigne et prouve, d'une part, la passivité des banques et assurances publiques algériennes en matière d'innovation. Cette attitude néfaste pour le développement et la réussite de leurs stratégies d'innovation. - Toutes les banques et les assurances publiques algériennes se révèlent incapables d'en évaluer le coût. En plus, aucune banque et assurances ne dispose d'un système de contrôle et de suivi de ses nouveaux produits et pire la majorité des responsables interrogés ne se rappellent même pas la date du lancement de leurs nouveaux produits. - La cellule R & D et les clients occupent l'avant dernière place comme source d'idées de nouveaux produits, alors que les concurrents et les sources internes occupent, tous les premières places. - Au cours de nos entretiens avec les directeurs régionaux nous avons constaté que la formation du personnels demeure malheureusement souvent trop technique (comptabilité et finance). - La majorité des banques et les assurances qu'on a interrogées, ont des problèmes de coordination et de coopération entre les différents directions et départements "l'information ne circule pas à temps". 18 - La majorité des banques et les assurances publiques algériennes interrogées n'ont aucune procédure de création et de commercialisation de nouveaux produits et services. - Aucune des banques et des assurances interrogées n'établit une stratégie de communication des produits et services nouveaux ou déjà existants en fonction des objectifs et de la stratégie commerciales globale de la banque. - Les techniques de marketing direct en général, et du mailing (é-mailing le contact par internet avec la clientèle et entre les personnels) en particulier, sont quasi inexistantes chez les banques et les assurances publiques algériennes. Surtout avec l'évolution et l'accroissement du marché de la technologie de l'information et de la communication (TIC) en Algérie. 5. CONCLUSION En conclusion nous pouvant affirmer sans trop craindre de se tromper ! Que L’EFC n’est pas une mode. Il ne se résume pas à un regroupement structuré de connaissances et d’informations. L’EFC est un système économique, créatif de valeur, sensible aux interactions entre ces piliers tels que les TIC, ressource humaines, Innovation et services et une culture qui favorise cette interaction. Il permet aux entreprises de valoriser leurs connaissances et ses compétences pour en faire des avantages compétitives soutenus et pour développer sa capacité d’innovation. Comme le stipule Porter «Knowledge and innovation are the building blocks of sustainable competitive advantage». Ces quatre piliers sont importants et indissociables à l’aboutissement d’un système de L’EFC: c’est la réponse sur la question pourquoi L’EFC et l’innovation dans les services ? - Technologies de l’information et de la communication : les TIC constituent un levier au bon fonctionnement de L’EFC. - Les services seront de plus en plus amenés à jouer un rôle important dans le développement de l’EFC en statique, mais aussi en dynamique, c’est-à-dire à travers l’innovation qu’ils produisent ou induisent. - Culture favorable, la culture favorable à L’EF C’est une composante essentielle. La culture qui favorise le partage des connaissances et la confiance sont les maîtres mots de la mise en œuvre du processus L’EFC. - Mettre en place une infrastructure humaine, organisationnelle et technologique pour favoriser la pratique de L’EFC. Pour la fonction ressources humaines, l’enjeu est de bien 19 identifier les compétences humaines stratégiques pour savoir les développer, les gérer et les conserver par des pratiques de ressources humaines adaptées. Au-delà de l’acquisition des ressources humaines, c’est la capacité de faire interagir ensemble les détenteurs de connaissances au sein d’une entreprise pour créer une solution innovante qui va constituer un avantage concurrentiel. Enfin, l’innovation dans une entreprise notamment dans une banque ou une assurance est un processus diffus, collectif, qui fait intervenir toutes les fonctions de l’entreprise ; d’autre part, ce processus doit être extrêmement rapide pour pouvoir profiter de l’avance avant d’être imité par un concurrent ou au contraire rattraper au plus vite un concurrent plus innovant. Les entreprises de services notamment bancaires les plus innovantes ont aussi été amenées à développer une véritable culture d’innovation et une gestion des ressources humaines et un bon marketing ainsi qu’une bonne pratique des TIC qui motivent et récompense l’innovation. Et dans la nouvelle économie mondiale du savoir du 21e siècle, la prospérité repose sur l’innovation et dans l’économie du savoir, c’est en maximisant sa capacité novatrice que les banques les plus performantes à l’échelle internationale assoiront leur avantage concurrentiel. 6. LIMITES ETVOIES DE RECHERCHE FUTURE. Dans toute recherche académique, les résultats des études présentent des limitées à cause du manque de moyens humains et matériels et la contrainte de temps. nous mentionnerons deux principales limites : La première concerne le nombre d’entreprises étudiées. Les dix entretiens que nous avons réalisés ont limité l’analyse des données et également la généralisation des résultats. Une deuxième limite concerne le nombre d’indicateur de notre modèle de recherche. Il serait plus intéressant d’élargir le nombre d’indicateurs pour arriver à une représentation fine et plus exhaustive. Contraintes, le refus des entreprises pour la réalisation des entretiens. Dans notre étude nous avons souhaité que notre recherche puisse être étendue vers les autres banques commerciales étrangères qui exercent sur le marché algérien, ainsi que les autres secteurs des services TIC, Transport, services aux entreprises etc... Afin de dégager d'autres résultats et de pouvoir ainsi faire des analyses comparatives. 20 Perspectives, « Devenir l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique, capable d’une croissance économique durable accompagnée d’une amélioration quantitative et qualitative de l’emploi et d’une plus grande cohésion sociale » Sommet économique et social européen de Lisbonne, 2000. C’est dans cette perspective, que nous souhaitons approfondir cette recherche par une étude de mesure et de compréhension de la relation causale entre L’EFC et l’innovation dans les services. Dans une étude comparative entre les entreprises des services algériennes et celles de l’Europe. 7. BIBLIOGRAPHIE Benoun. M, (1991) marketing, savoir et savoir-faire, Ed Economica, Barreyre.P.Y, (1975) stratégie d’innovation dans les PMI, Ed T&H, Booz, Allen &Hamilton (1982) : Nex product management for the 1980"s", New York, Catin M., Guilhon B., Le Bas C., (2001), Activités technologiques, connaissances et organisation, L'Harmattan, Paris. Catin M., Guilhon B., Le Bas C., (2003), "Articulation des connaissances tacites et codifiées, apprentissage et croissance", Économies et Sociétés, série W, n° 7, Caudamine.G & J. Montier, (1998) Banque et marché financiers, Ed Economica, Chanal, V., «Management des connaissances et innovation : De nouveaux enjeux pour les systèmes d’information», p.270. 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