Guidé par la mort 3èB Agathe et Rémi

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Guidé par la
mort
Par une journée nuageuse avec quelques rayons de soleil, l’inspecteur Pablo
Ractarof et son fils Mickael, dans la police scientifique, faisaient une randonnée à vélo. Les
deux randonneurs remontaient la Loire sur la rive gauche. Au bout de quelques kilomètres,
ils aperçurent deux barques alignées les unes contre les autres au barrage. Lorsqu’ils virent
dans ces barques des silhouettes qui étaient inactives et qui ne répondaient pas à leurs
appels, les deux agents de l’ordre descendirent de leurs vélos … Les policiers passèrent
par-dessus la barrière de sécurité du barrage, coururent jusqu’aux bateaux. Mickael dit à
son père qu’ils n’avaient pas été tués en même temps car les corps qui se trouvaient dans
les barques étaient plus ou moins rongés par l’humidité. Ractarof appela son patron :
-Chef on a un tueur en série sur le dos …
- Que se passe-t-il et où étiez- vous ? demanda le patron
- Venez et puis vous verrez. Et ramenez l’équipe répondit Ractarof
Les corps récupérés, la scientifique avait trouvé une bille en verre qui ressemblait fortement
à un œil, dans la deuxième barque. Il fut ensuite placé dans un sachet pour l’ analyser par la
suite.
Le paysage était empli d’un épais brouillard. Le jeune policier proposa à son père d’aller
voir la vieille dame, qui habitait juste à côté et qui avait une vue parfaite sur la scène du
crime. Pablo sonna à la porte la grand-mère. Elle ouvrit la porte et dit d’un ton calme et
doux :
- Bonjour messieurs que puis-je faire pour vous ?
- Un meurtre a été commis juste derrière chez vous. Nous souhaitons vous poser des
questions sur ce que vous auriez entendu ou vu.
- Je n’y crois pas fit-elle interloquée. Entrez, entrez installez-vous dans le salon. Je vous
amène une tasse de thé.
Soudain, Benjamin, le petit fils de Violette, descendit l’escalier et cria :
- Mamie où as-tu mis la paille pour rembourrer mon lièvre ?
Puis il vit les deux policiers et il se renferma sur lui-même. Ce dernier retourna vers la
cuisine sans dire un mot. Peu de temps après sa grand-mère revint avec un plateau avec le
thé.
-Vous avez rencontré le fils de ma fille, Il faut apprendre à le connaitre. Affirma la Grandmère.
-Il fait de la taxidermie ? interrogea Ractarof
-Oui, c’est l’une de ses uniques passions. Il se comporte différemment des autres.
-Que fait-il autrement quand il est chez vous ?
-Il va souvent se balader vers l’ancienne base nautique .Pourquoi cette question ?!
-Pour rien, pour rien… dit l’enquêteur.
Mickael ajouta : Donc avez-vous aperçu quelque chose ou encore quelqu’un de suspect ?
-Non rien d’anormal, C’est tout ?
-Oui, pour le moment .Appelez-nous si vous avez des informations dont vous vous
souviendriez.
Les deux policiers partirent vers la base nautique, sur l’intuition de Ractarof .Les bateaux
devaient bien venir de quelque part …
Une fois arrivés, ils virent tout de suite des traces de sang sur le sol et là Mickael affirma :
-Ils ont été tués ici !
-C’est fort probable … répondit son père .Je pense que Benjamin ne nous a pas tout dit sur
ses balades près des barques …
Les deux policiers partirent et allèrent chercher le suspect pour l’interroger au poste.
Benjamin ne dit pas un mot sur la chaise dans la salle d’interrogatoire. Nous le sentîmes
comme refermé sur lui-même, le regard dans le vide.
Ractarof entra dans la salle. Il ne bougea pas …
- Je crois que tu as omis de dire à ta grand-mère ce que tu allais faire exactement à la base
nautique alors ? demanda le commissaire
L’interrogé ne répondit pas …
Alors tu n’as rien à dire sur Jermin Nadlaire et Natacha Quidler : jeune couple retrouvé
mort égorgé ? Etienne Becone et Emma Pillier aussi un jeune couple sans histoire égorgé
comme des bêtes !? hurla le commissaire.
- Je n’ai rien fait ! dit-il en s’effondrant en larmes.
Il reprit son calme et lui demanda :
-Si ce n’est pas toi qui est-ce ? As-tu vu quelque chose ? Aperçu quelqu'un ?
Mais avant qu’il ne put dire un mot l’avocat de Benjamin entra et lui dit de ne répondre en
aucun cas. Alors Ractarof sortit frustré et dit à son fils qu’il descendait voir la légiste. Celui–ci
était dans la salle de la légiste et lui demanda si les ADN retrouvés coïncidaient avec celui
de Benjamin.
La légiste dit : j’ai trouvé des empreintes qui ne correspondent à aucun de nos dossiers
d’empreintes. Donc Benjamin n’est sûrement pas le coupable mais il y a des choses qu’il n’a
pas dites …
-Oui, en effet, ce n’est pas lui le coupable dit le commissaire
Soudain Mickael interpella son père. Ractarof remonta et son fils affirma :
-Nous n’obtiendrons plus rien de la part de notre suspect.
Les deux inspecteurs entrèrent donc dans la salle d’interrogatoire, l’avocat demanda si son
client était libre. Ils répondirent positivement.
Cette nuit-là, un autre meurtre avait était commis au même endroit alors Benjamin se décida
enfin à dire ce qu’il savait.
-Hier soir je suis allé faire un tour à la base nautique, et j’ai aperçu un homme devant .Il
transportait quelque chose, peut être quelqu’un…, cet homme avait l’air perdu. Alors je me
suis approché discrètement pour mieux l’observer. L’homme avait l’air de parler à quelqu’un
mais je n’entendais pas cette deuxième personne ni ne la voyait …affirma Benjamin d’un ton
assuré.
Les deux commissaires sortirent et Ractarof dit à son fils :
-Nous devons réexaminer le dossier car il nous manque un détail …Nous devrions trouver
cette mystérieuse personne pour lui poser quelques questions.
Quelques minutes après, le commissaire Ractarof et son fils s’étaient rendus sur les lieux de
la base nautique.
–Regarde sur l'autre rive, il y a une maison. Allons-voir si elle est habitée, affirma Mickael.
Ils prirent la voiture et partirent voir cette fameuse maison. Les deux compères se tenaient
face à celle-ci. Elle paraissait fortement sombre et très vieillie par le temps.
Les deux inspecteurs allèrent frapper à la porte car il n’y avait pas de sonnette. Soudain, la
porte s’ouvrit. Apparut alors un homme qui semblait seul et vide de pensée.
-Bonjour, c’est pour quoi ?
-Bonjour, nous sommes Mickael et Ractarof de la brigade criminelle. Quelle est votre nom ?
-Mon nom est Paulin, Paulin Desgaud dit-il d’un air inquiet
-Nous venons pour vous interroger au sujet des meurtres qui ont eu lieu dans la maison en
face de chez vous. Auriez-vous vu quelque chose ?
-Non, s’exclama-t-il d’un ton sec. Je n’ai rien vu. Vous croyez que j’y suis pour quelque
chose ?!
-Et bien alors nous partons nous reviendrons avec un mandat. Au revoir monsieur déclara
Mickael
Le jeune policier avait un fort pressentiment. Mr Desgaud mentait sur le fait de n'avoir rien vu
.
De retour au poste, une fois de plus, Mickael fit une recherche sur le suspect principal. Il
apprit que sa fiancé était morte deux mois auparavant et que Paulin avait consulté un
médecin psychiatre qui lui avait était prescrit des neuroleptiques. Ceux-ci ont diminué
fortement les symptômes de la schizophrénie. Son médecin s’appelle Matthieu Vigner.
-Papa, j’ai trouvé ! Notre suspect est atteint de schizophrénie. Nous devrions allez voir son
médecin dit Mickael d’un ton assuré à son père.
Les deux policiers partirent pour le cabinet médical de Matthieu Vigner.
-Bonjour messieurs .Que puis-je faire pour vous ? interrogea le docteur.
-Bonjour docteur, nous sommes de la police et nous souhaiterions vous parler d’un de vos
patients atteint de schizophrénie : Paulin Desgaud dit Ractarof
-Oui, je me souviens très bien de ce patient. Il disait qu’il voyait sa fiancé décédée peu de
temps avant leur mariage …Elle lui disait dans ses hallucinations qu’il ne devait jamais se
fiancer à nouveau car elle mourrait à son tour …Un patient très perturbé … je lui ai donc
prescrit des neuroleptiques pendant une semaine. Puis il devait revenir me voir pour savoir
s’ils avaient fait effet
Mickael notait tout ce que le médecin leur disait.
-Alors quand il est revenu, le traitement avait-il fait effet ?
-Oui, je lui en ai donc prescrit de nouveau, pour un mois. C'était donc il y a deux semaines
environ.
-Très bien merci pour ces informations. Votre collaboration nous aidera pour l’enquête dit
Mickael satisfait des réponses apportées.
Grace aux renseignements apportés par Benjamin et le médecin, le jeune policier avait de
quoi se procurer un mandat pour fouiller la maison de Mr Desgaud.
Les deux policiers firent un résumé sur les preuves qu’ils avaient collectées. Ractarof et
Mickael avaient donc le témoignage de Benjamin comme quoi il eut aperçu et entendu une
personne qui parlait à lui-même et qui transportait quelque chose de la taille d’un humain …
Les commissaires se rendirent donc chez Paulin. Et l’emmenèrent au poste …
Le suspect était donc seul dans la salle d’interrogatoire. Celui-ci avait l’air stressé et prêt à
avouer quand Mickael entra dans la salle. Son père et lui allaient utiliser la technique du bon
et du méchant flic.
-Alors monsieur Desgaud, souhaitez-vous un verre d’eau ? proposa Mickael
Vous semblez stressé ?
-Non merci je ne le suis pas …dit le suspect
-Très bien alors commençons, Plus vite vous avouerez plus vite tout ça sera fini … Pourquoi
avez-vous tué ces jeunes couplés ?
Paulin se mit à pleurer. On aurait dit que quelqu’un lui parlait. Comme si quelqu'un le
dominait car il regardait toujours au même endroit, avec dans son regard comme de la peur
.Comme il ne répondait pas le jeune policier sortit de la pièce . Tandis que Paulin tétanisé
regardait toujours au même endroit, le méchant flic fit son entrée.
- Bon ! vous savez que vous allez prendre « perpète » ! Alors avouez merde ! De toute façon
vous allez finir en taule ! Un taré comme vous en prison ça tient pas un mois ! Surtout dans
la prison où on va vous envoyer ! affirma Ractarof sèchement et sans pitié.
Le suspect toujours en pleurs se mit la tête dans les bras. Ractarof sortit à son tour .Puis,
dès que Paulin fut seul ,il se mit à parler et hurla sur quelqu'un avec un air submergé de peur
et d’horreur :
-Arrête ! Je ne veux plus t’écouter ! Je ne veux plus faire de mal à ces gens !
Il se leva de la chaise en se réfugiant dans l’angle de la pièce, tout en répétant : « laisse moi
,laisse moi, laisse moi ,laisse moi … » recroquevillé sur lui-même . Alors Mickael qui jouait le
rôle du bon flic alla s’accroupir devant Paulin et lui dit :
-Allez maintenant raconte-moi pourquoi as tu fais ça ?
Et il répondit en sanglotant :
-Elle m’a dit de le faire … mais avant que je puisse me rendre compte que ce n’était pas
vraiment elle …
Mickael mit alors les menottes à Paulin Desgaud. Il fut envoyé en asile .Le jeune
commissaire ressentait une certaine pitié car pendant que Paulin cherchait seulement son
bonheur, la solitude l’avait rendu fou .Cette affaire donna une leçon a Mickael qui allait le
suivre pendant toute sa carrière : la justice n’existe pas, on ne trouve jamais un coupable,
seulement des gens victimes du destin.
Par une journée nuageuse avec quelques rayons de soleil, les deux inspecteurs
Mickael et Ractarof découvrent plusieurs jeunes couples égorgée .Ce fut le
début d’une longtemps carrière pour le jeune Mickael . Enfin, s'ils réussissent à
trouver le coupable de ces meurtres ...
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