Dr PAULIN Psy III LES HALLUCINOGENES I. - NATURELS Utilisé depuis le paléolithique Champignon : l’amanite II. - - III. - DE SYNTHESES 1. LSD 25 Dérivé ergoseigle Très puissant, incolore, inodore Présentation : sous forme de buvard Pas de réelle dépendance Durée 8 à 12 heures Essentiellement des troubles perceptif : illusion sensorielle, apesanteur cinesthésique (ex : perception acoustique) Trouble de l’humeur, euphorie anxiété Effets physiologiques : o Mydriase o HTA o Tachycardie o Sudation (hyper sialorrhée) o Dépersonnalisation, désocialisation : sentiment de replie corps habité (sensation que le monde extérieur est faux, impression de ne plus ressentir le monde o Trouble schizophréniforme o Flash back : survient après la prise de LSD 25 : peut arriver quelques mois plus tard chez les consommateurs réguliers 2. Kétamine Apparue en France dans les années 1995 Origine : anesthésiant Effets : hallucinations, trouble de la proprioception, illusions visuelles exacerbé, pas de dépendance LE CANNABIS 1. Epidémiologie 1000 ans avant JC Origine : chine et inde Premier pays producteurs : Etats Unis, Afghanistan, Maroc Consommation : France deuxième, Tchécoslovaquie (sujet jeune) 18 ans : homme 50%, femme 40% 10% des consommateurs sont dépendants 1 Dr PAULIN - - - - Psy III 2. Pharmacologie Plus de 300 composants dans le cannabis 1990 : découverte de récepteur cannabinoïde CB1, CB2 Principal composant THC : effets psychotropes, sensation de faim, effet sédatif et tranquillisant Actions : o système endomorphine : euphorie et anesthésie o système dopaminergique : plaisir et dépendance o antihistaminique : traitement asthme, faim, sédation 3. Ivresse cannabique Intoxication rapide, inhalation rapide Dans la première demi heure : euphorie voire hilarité, altération du temps, ressource émotionnelle intense, trouble de la coordination et de l’équilibre (récepteur cerveullé), yeux rouge et pupilles normales, trouble de la mémoire, sécheresse buccale, tachycardie, angoisse voire attaque de panique 4. Complications a. Immédiates Produit coupés souvent lié à des allergies Episodes psychotique plus rare : o Soit facteur déclenchant sous tension psychotique o Soit psychose cannabique résolutive (moins de 48 heures) b. Usages réguliers Au moins une fois par mois Très régulier : au moins une fois par jour Entraine : o Risque de cancer bronchique o Bronchite chronique o Risque d’IDM sur patient angoreux o Risque de dépendance surtout psychologique o Perte d’intérêt o Anhédonie o Syndrome dépressif o Peur accentuées et risquer suicidaire (effet désinhibiteur) o Lien entre consommation et trouble schizophrénique o Trouble bipolaire (automédication), o 0 à 40 % des schizophrènes consommateurs (effet sédatif et tranquilisant explication des hallucinations), o Aggrave la symptomatologie : hallucination intense et pas de traitement antipsychotique possible 2 Dr PAULIN - IV. - Psy III 5. Les usages à problèmes Consommation régulière Prise el soir pour dormir (automédication) : insomnie anxiété Dépression sous jacente Consommation festive, problème moindre Consommation isolé Entre 18 et 20 ans Risque de trouble de la maturation cérébrale à l’adolescence : désordre émotionnel et cognitif Vie organisée par rapport à la consommation Homme plus sensible Quels sont les usages à problèmes ? o Bipolaire o Autiste de haut niveau TRAITEMENTS DE LA DEPENDANCE AU CANNABIS Si dépendance isolée : o Projet d’abstinence o Informer des symptômes et de leur chronologie (petit syndrome de sevrage durant plus ou moins dix jours) o Privilégier la prise d’Atarax® : pas de dépendance, durée de deux semaines o Faire comprendre qu’il n’y a pas de dépendance physiologique et pharmacologie et que la dépendance est moins forte que celle du tabac et de l’alcool 3