Pendant l’exercice d’intensité modérée l’apport suffisant d’oxaloacétate et la bonne
réoxydation des NADH2 par la chaîne respiratoire permet un fonctionnement satisfaisant de cette
réaction. La baisse locale de l’ATP, l’utilisation du citrate dans le cycle et la faible concentration en
NADH2, permettent de lever l’inhibition portant sur la citrate synthétase.
Si l’intensité de l’exercice croît l’effondrement de l’ATP et le maintien à une concentration
modérée des NADH2 permet une accélération considérable de l’activité de la citrate synthétase.
Cependant, si l’exercice dépasse un certain seuil d’intensité (VO2 max locale), le
« débordement » de la chaîne respiratoire est alors responsable d’une augmentation de la
concentration des NADH2 mitochondriaux qui tendent à infléchir la vitesse de la citrate synthétase.
Activité de la
citrate synthétase
Repos Exercice Exercice maximal
Isomérisation de l’acide citrique
Grâce à une aconitase l’acide citrique peut dans un premier temps se déshydrater en acide cis-
aconitique puis se réhydrater en acide iso citrique. Cette réaction est réversible.
CH2-COOH CH-COOH HOCH-COOH
I H2O II H2O I
OH-C-COOH C-COOH CH-COOH
I I I
CH2-COOH CH2-COOH CH2-COOH
Acide citrique Acide cis citrique Acide isocitrique
Oxydation de l’acide iso citrique
La réaction est catalysée par l’isocitrico-déshydrogénase . Elle se réalise en deux temps, la
déshydrogénation puis la décarboxylation.
NADH2 Isocitrico-déshydrogénase
- - -
Acide isocitrique acide oxalo acide alpha
succinique céto-glutarique
NAD NADH2 CO2