Farge 2010-2011
Damien Mardi 6 Décembre
LMPHI182, T. Hoquet Philosophie des sciences du vivant
modification. La Race semble renvoyer à la question de l’origine des races humaines.
Il y a un livre paru récemment, celui de Desmond & Moore, Darwin's Sacred Cause. Darwin venait d’une
famille importante (Wedgwood), qui était contre l’esclavage. Grand débat en antrhopologie, formulé par
l’oposition polygénisme
et monogénisme
.
Processus de crible/couperet : le vent emporte les particules les plus légères sur un montagne. Du point de vue
Darwinien, il faut affirmer l’égale dignité de ce qui passe ou ne passe pas le crible. Le crible est purement
arbitraire ; il faut un dispositif entièrement mécanique. Ca correspond à la première lecture. De ce fait, si c’est
compris comme ça, la sélection naturelle est juste un processus d’élimination. Ainsi, les interprétations
contemporaines du darwinisme pensent la question de l’origine des espèces en général, pour admettre comment
la sélection naturelle est un processus de création.
Il faut donc voir la question du complément et de la compatibilité. C’est le « principe auxiliaire ».
Voir poly : tableau d’Hartmann, 1877, p. 143.
Les conditions de vie ont un impact sur le processus de variation. La variation qui est le matériaux nécessaire de
la sélection naturelle trouve sa cause dans l’action des circonstances extérieures. Un caractère utile et utilisé s’en
trouvera automatiquement renforcé. Le non usage d’un caractère suffira à le faire régresser.
Usage et non usage : en plus de la sélection naturelle, il faut l’usage et le non usage qui produisent des variations.
Hartmann, c’est un philosophe disciple de Schopenhauer. Il cherche l’inconscient, l’instinct, dans toutes les
formes de la nature. Chez Darwin, il y a un fort intérêt à la corrélation aux caractère : pourquoi un chat aux yeux
bleus est-il sourd ?
La lutte pour l’existence, on a tendance à la comprendre comme un combat.
La plante, qui, au bord du désert s’efforce de rassembler suffisamment d’eau pour survivre, peut être dite en lutte
pour son existence. La lutte pour l’existence désigne une théorie général du rapport des êtres entre eux et avec
leurs milieux.
La sélection naturelle est donc arriver à survivre, mais également le succès reproductif, ce qui élargit cette
sélection.
Autre formule : cette préservation des variations favorable, je l’appelle sélection naturelle.
Si on comprend la sélection comme un accord donné pour la reproduction, alors on peut dire qu’il y aura
compatibilité entre la sélection naturelle et la sélection sexuelle.
Du fait de la sélection naturelle, cette sélection est la préservation des caractères avantageux, c’est-à-dire utile.
Cette question de l’utilité est déterminant.
Second extrait : OS, p. 199, « doctrine utilitaire : jusqu’où elle varie ; beauté : comment elle s’acquiert. »
Méthode/tradition physico-théologique, qui, à l’époque de Darwin, est réactualisée par une série de traités : les
Bridgewater treatise. Preuve physico-théologique est une preuve qui affirme la nécessité de l’existence d’un être
intelligent qui aurait créé notre monde en raison de la perfection du monde.
La beauté sert de contre point à l’utilité. Cette tradition s’accomode très bien de deux choses : tout est utile, ou
bien tout est beau. Darwin va prendre les deux : pour la méthode de sélection naturelle, il y a de l’utile, mais tout
n’est pas utile.
Les caractères pourraient être produits par simple amour de la variété. La question de l’héritage. De génération
en génération on peut trouver des caractères qui ont été utiles à une génération précédente, mais qui ne le sont
plus : ce sont alors des organes rudimentaires. Ex. des pythons : apparemment, on peut retrouver des rudiments
de pattes. Ou bien des dents chez les baleines (qui ne sortent pas, mais restent présentent dans la gencive). La
sélection naturelle les a donc rétrécit sans pour autant les supprimer, pour marquer le rudiment. Il faut rendre
compte des caractères qui sont en apparence inutiles et liés à la beauté.
Le polygénisme est un système d'après lequel on admet que les races humaines actuelles
descendent de plusieurs couples.
Système d’après lequel on admet que toutes les races humaines dérivent d’un seul couple, ou
du moins d’une seule origine.