
 
que  vous  payez »,  visant  à  faire  pression  sur  les  sociétés  extractrices  et  sur  le 
gouvernement afin d’obtenir de ceux-ci la publication de leurs contrats.  
 
Quatrième  présentation :  Circuit  performant  de  gestion  des  ressources  publiques 
(Mohyedine O/ Sidi Baba) 
 
Cette présentation s’est attachée à rappeler l’importance d’un circuit efficace de gestion 
des dépenses publiques, et à faire le point sur  la mise en  œuvre de l’assainissement du 
secteur  en  Mauritanien,  en  soulignant  les  faiblesses  actuelles  et  les  recommandations 
pour le renforcer.  
 
Les participants partagent le même diagnostic qui montre que des améliorations notables 
ont été réalisées au cours des derniers mois pour renforcer le circuit budgétaire, mais des 
efforts  sont  toujours  nécessaires  pour  améliorer,  notamment,  la  programmation 
budgétaire. En particulier, il est nécessaire d’assurer l’homogénéité des circuits, de mettre 
en place et suivre le calendrier budgétaire et d’institutionnaliser certaines actions – Cadre 
de  Dépenses  à  Moyen  Terme  (CDMT),  Tableaux  d’Opérations  Financières  de  l’Etat 
(TOFE) et Balance du Trésor – afin de les pérenniser. 
 
Cinquième  présentation :  Intervention  de  DC :  Instruments  du  FMI :  PSSF  et  FRPC 
(Jean Le Dem) 
 
Le programme du FMI et son alignement avec les principales recommandations du CEM 
ont  été  présentés.  Un  rappel  des  principales  recommandations,  à  savoir  bonne 
gouvernance, stabilité macro économique, diversification de l’économie, et renforcement 
du  secteur  privé,  a  été  fait.  Le  programme  du  FMI  est  basé  sur  le  maintien  d’une 
croissance  soutenue,  avec  une  limitation  de  l’inflation.  Le  principal  problème  dans  sa 
mise  en  œuvre  est  que  la  croissance  est  pour  l’instant  très  largement  soutenue  par  le 
secteur  minier,  et  il  est  important  de  diversifier  l’économie  en  renforçant  d’autres 
secteurs de croissance. En définitive, la présentation a insisté sur l’importance de l’action 
publique  à  venir,  afin  d’améliorer  la  qualité  et  le  choix  des  dépenses  publiques,  la 
passation  de  marchés,  d’augmenter  la  concurrence,  et  de  définir  les  politiques 
sectorielles.  
 
Les  nombreux  commentaires  ont  permis  d’éclairer  le  dernier  point  cité  plus  haut,  en 
mettant en avant l’importance de la redistribution des rentes pétrolières à l’ensemble de la 
population, et donc en diversifiant l’économie, mais ont également soulevé la difficulté 
des arbitrages dans le processus de préparation du budget, de la concertation entre le MF 
et  les  ministères  sectoriels.  L’opportunité de  baser  la  programmation  sur une approche 
« budget programme » plutôt que sur une approche « budget moyens » a été soulevée. Le 
CSLP et le CDMT pourraient servir de documents référence pour une approche basée sur 
les  résultats  des  arbitrages.  Cependant,  le  manque  d’opérationnalité  du  CSLP,  et 
l’approche  trop  budgétaire  du  CDMT  rendent  ce  processus  difficile.  Une 
recommandation de la Banque et du FMI est de faire un bilan des CDMT sectoriels.