INTRODUCTION
L’Etat-Nation, forme historique édifiée au cours des 19 et 20ème siècles, correspondait à la
sédimentation de trois notions ; l’Etat souverain, la nation (communauté de langue et de
culture) et le territoire (soumis à l’autorité de l’Etat).
L’importance grandissante de la sphère économique conduit à une fin des repères
traditionnels concernant les Etats. En effet, la mondialisation conduit à un univers de plus en
plus imprévisible car les frontières sont de plus en plus poreuses du fait des échanges opérés
lors des opérations de commerce international.
En quelque sorte, on assiste à une perte de souveraineté ou, une désindustrialisation de l’Etat
au profit de décideurs internationaux.
Pourtant, il est vrai que l’Etat ou plutôt l’Etat-Nation a selon diverses périodes, connu des
dénominations distinctes, on parlait alors d’Etat gendarme suite et de façon plus
contemporaine, d’Etat Providence, distinction attribuée pour son interventionnisme sur les
différents marchés.
Désormais, on s’accorde à employer le terme d’Etat Nation tellement ces deux notions sont
imbriquées et semblent être indissociables du fait des implications qu’il génère.
(communautés d’individus encadrés le plus souvent par des institutions)
Il parait difficile à l’heure actuelle d’associer ou de définir un Etat Nation quand les langues,
les religions, les cultures, les intérêts perturbent cette conception par leur caractère fortement
diversifié.
Les territoires nationaux sont victimes des « 3M », marché, mondialisation, multilatéralisme
et de plus en plus, on passe de l’Etat-Nation à l’Etat-Région par la constitution de blocs
distincts tels l’Union Européenne ou l’ALENA…On dit désormais qu’à l’Etat-Nation se
substitue l’Etat-Region , n’obéissant qu’à la géographie invisible du marché et aux tracés
économiques.