Le retour des frontières : la fin de la mondialisation?

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Les Nocturnes de l'Economie : Le retour des
frontières : la fin de la mondialisation?
La troisième édition des Nocturnes de l’économie sera consacrée au retour des frontières
et de ses effets sur un désormais possible arrêt du processus de mondialisation. Nous
aborderons la question du retour des frontières selon trois thèmes distincts sur le format
d’une table ronde associant les intervenants à un panel d’étudiants.
Date(s)
le 30 mars 2017
de 18h30 à 21h
Lieu(x)
Bâtiment B - Amphi B2
Une conférence organisée, en partenariat avec la BRED et l'Association française de science économique, autour
du thème :
Le retour des frontières : la fin de la mondialisation ?
La troisième édition des Nocturnes de l’économie sera consacrée au retour des frontières et de ses effets sur un
désormais possible arrêt du processus de mondialisation.
Nous aborderons la question du retour des frontières selon trois thèmes distincts sur le format d’une table ronde
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associant les intervenants à un panel d’étudiants.
Allocution de bienvenue par Jean-François Balaudé, Président de l'université Paris Nanterre
Avec la participation de :
- Vincent Aussilloux, Directeur du Département économie-finances de France Stratégie
- Agnès Bénassy-Quéré, Professeur d’économie à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne,
Présidente-déléguée du Conseil d’Analyse Économique du Premier ministre.
- Sylvie Goulard, Députée européenne
- Sébastien Jean, Directeur du Centre d’Études Prospectives et d’Informations Internationales (CEPII)
- Olivier Klein, Directeur Général de la BRED et Professeur d’économie et finance à HEC
- Lionel Ragot, Professeur d’économie à l’Université Paris Nanterre, Conseiller scientifique au CEPII
- Laurence Scialom, Professeure d’économie à l’Université Paris Nanterre, responsable du pôle finance de Terra
Nova, membre du Conseil scientifique de l’ACPR
La table ronde sera animée par Jean-Marc Vittori, journaliste, éditorialiste au quotidien «Les Echos»
Entrée gratuite mais l'inscription reste obligatoire pour des raisons d'organisation
Présentation des thèmes :
Le début des années 1980, après les élections de Margaret Thatcher au Royaume-Uni et de Ronald Reagan aux
États-Unis, a marqué le début de la deuxième mondialisation. Les votes qui se sont déroulés dans ces deux pays
en 2016, le Brexit et l’élection de Donald Trump, sont perçus comme un appel pour un retour des frontières,
annonciateurs de la fin de l’ère actuelle de mondialisation.
Cette troisième Nocturnes de l’économie est consacrée à ce retour des frontières et le possible arrêt dans le
processus de mondialisation en cours. Nous aborderons cette question selon trois thèmes distincts, dans le cadre
d’une table ronde où les intervenants dialogueront avec un panel d’étudiants.
Le retour du protectionnisme ?
La mondialisation, sous son versant libre échange, est censée être source de développement économique. Elle
est de plus en plus perçue comme étant à l’origine du creusement des inégalités entre les plus riches et les plus
pauvres dans les pays développés. Les perdants de la mondialisation aux États-Unis auraient ainsi largement
contribué à l’élection de Donald Trump, séduits par son programme explicitement protectionniste. Les premiers
décrets signés par le nouveau Président montrent sa volonté de placer ce protectionnisme au cœur de sa
politique économique. Sur notre continent, le Brexit et le retour du protectionnisme sont également précurseurs
d’un mouvement plus vaste de remise en cause des processus d’intégration économique et politique au niveau
régional (Union européenne, l’ALENA…).
Migrations internationales : la fermeture des frontières ?
La mondialisation ne concerne pas que les biens et les capitaux, elle s’est également traduite par une plus
grande liberté de mouvements de main d’œuvre. La population née à l’étranger dans les pays de l’OCDE
s’établissait à 117 millions de personnes en 2013, soit 40% de plus qu’en 2000. La libre circulation des personnes
dans l’espace européen est même un principe fondamental de l’union Européenne. C’est pourtant cette question
de la migration intra-européenne venant des pays de l’Est de l’Europe qui a été au cœur du vote en faveur du
Brexit. Pour retrouver le contrôle de leurs frontières et des flux de migrants européens, les anglais ont préféré
quitter l’UE et son marché unique. Cette question s’est télescopée avec la crise des réfugiés qui a révélée
l’incapacité de l’UE à la gérer en raison de l’hostilité de pays membres à une politique commune d’accueil.
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La fin de la globalisation financière ?
La crise financière de 2007-08, partie d’un petit segment du marché du crédit américain a rapidement ébranlé la
finance mondiale. La crise des dettes souveraines en Europe et la fragmentation financière qui l’a accompagnée
est une crise de la globalisation financière. Pour autant les défis du financement de la transition énergétique et
ceux de la stabilité financière, qui sont des biens publics globaux, s’affranchissant des frontières et ne peuvent
aujourd’hui être relevés qu’à un niveau global et transnational. Les questions essentielles sont donc celles de la
fin d’une globalisation financière qui serait incapable de répondre à ces défis, car largement dominée par une
logique court-termisme, et de la nécessaire réorientation de la finance vers ces défis globaux majeurs. La finance
de demain doit-elle être plus inclusive au niveau local et davantage orientée vers le financement de long terme au
niveau transnational ?
Pour plus de détails
Attention : les personnes non-inscrites ne pourront en aucun cas accéder à la conférence.
Mis à jour le 10 mars 2017
Dans le cadre de la thématique :
https://www.u-paris10.fr/actualite-de-la-recherche/les-nocturnes-de-l-economie-le-retour-des-frontieres-la-fin-de-la-mondia
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