Physiologie du 26 septembre

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Physiologie du 26 septembre.
Pour tout contrôle nerveux, sympathique, parasympathique ou autre :
1- Il y a toujours deux modes de contrôle : réflexe et central. Schéma 1.
Le contrôle central est symbolisé par la partie verticale : peut se faire à partir de centre supra
spinaux (dans l’encéphale) ou directement effectué par les centres se trouvant dans la moelle.
La partie horizontale symbolise le contrôle réflexe illustré par sa forme la plus simple ici :
Pour parler d’un réflexe il faut un stimulus sensitif et un arc réflexe. Cet arc comprends un
élément sensitif qui est la fibre afférente sensitive (ou primaire) et c’est par cette fibre que
les informations engendrés par le stimulus vont être véhiculés vers le système nerveux central.
Le deuxième élément c’est le centre de réflexe c’est à dire le lieu ou la fibre sensitive va être
connecté à l’élément majeur. Ce centre contient des milliers d’interneurones intercalés entre
la zone sensitive et le neurone moteur (neurone sympathique préganglionnaire dans ce cas).
L’interneurone se trouvant dans la substance gris de la moelle.
Concernant le SNA il y a 2 grandes catégories de réflexes selon le territoire stimulé :
1- réflexes somato végétatifs : surface cutanée du corps à l’origine de réflexe végétatif
(cas de la main plongé dans l’eau glacée qui stimule réflexe activant le sympathique ce
qui entraîne une vasoconstriction des vaisseaux de la main donc on s’oppose à la
déperdition de chaleur).
2- Réflexes viscéraux végétatifs.
Schéma 2 : variante du contrôle réflexe. Dans le système sympathique il peut y avoir un
contrôle réflexe long où il y a toujours le stimulus d’origine (comme la modification de
pression artériel et volume sanguin détecté au niveau de la paroi de l’aorte et des carotides).
Ces informations sont véhiculés vers le SNC mais ici la fibre afférente se rends au tronc
cérébral et emprunte les noyaux sensitifs parasympathique du 9eme et 10eme nerf crânien. Le
centre commence au niveau du tronc cérébral et il y a une voie descendante qui connecte les
centres du tronc cérébral et les neurones sympathiques préganglionnaires (excitation ou
inhibition). Donc cette voie descendante fait partie de l’arc réflexe. Dans le cas de la pression
artérielle qui monte, il y a activation qui aboutit à l’inhibition des neurones préganglionnaires
à destination du cœur et des vaisseaux qui va s’opposer à l’augmentation de pression artériel,
à la baisse de pression il y a activation de ces neurones. La pression artérielle varie
continuellement donc le réflexe est mis en jeu en permanence au cours du cycle cardiaque
(pas d’interruption de l’activité réflexes) donc certains réflexes sont continuellement en jeu.
Il y a un contrôle par les centres supra spineux du sympathique et ces centres contrôlent aussi
le parasympathique.
 Schéma 3 : subdivisions du SNC.
Composé de structures à la suite des unes des autres verticalement et ça forme une chaîne : le
névraxe. De bas en haut, il y a la moelle puis le tronc cérébral (cavité crânienne donc
encéphale), diencéphale, le télencéphale qui est la plus développé car occupe la majeur partie
du crane. On passe de façon continue d’une partie à une autre. Une autre structure pas dans
cet axe : le cervelet qui est posé sur cet axe, connecté à cet axe.
 schéma 4 liste des principaux centres contrôlant le SNA.
1-Dans le tronc cérébral il y a :
- les noyaux du faisceau solitaire qui est une structure sensitive qui reçoit les
informations véhiculés par le 10eme et 9me nerf crânien
- Les noyaux moteurs parasympathiques (IX et X) qui est l’origine du système
parasympathique.
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Autres : comme le centre cardio accélérateur qui est une portion du système cérébral
qui entraîne augmentation de la fréquence cardiaque quand activé.
2-le Diencéphale : L’hypothalamus est la structure qui contrôle le système sympathique.
3-le télencéphale : -Il y a le complexe amygdalien (amygdale) qui est un ensemble de
noyau qui contient au cortex primitif : ensemble de structure appelé le système limbique
qui est une structure qui dirige le comportement.
- le cortex insulaire cingulaire.
 Schéma 5 : Il y a une coupe latérale et une coupe frontale.
1-Deux structures du néocortex : -le cortex insulaire ne peut pas se voir sur une vue extérieur
car il est dans la profondeur de la scissure de Silius. Il contient une représentation détaillée
des viscères = organes profonds.
-le cortex cingulaire qui participe à l’association du contrôle du milieu intérieur à des
phénomènes psychologiques comme des émotions ou adaptation comportementale et il est
concerné par le contrôle des douleurs d’origine viscérale.
2-le complexe amygdalien : Des noyaux dans la partie profonde du lobe temporal qui joue un
rôle dans le contrôle du SNA, du milieu intérieur. Il associe des actions sur le milieu intérieur
à des événements qui se produisent dans le milieu environnant. Il joue un rôle dans des
manifestations végétatifs et motrices liés à la peur ; par exemple la destruction bilatéral du
complexe amygdalien fait disparaître complètement la réaction de peur ou d’anxiété (et
d’autres émotions). C’est ce qui augmente la fréquence cardiaque face au milieu environnant.
Elle intervient de 2 manières : dans les réactions innées ou dans les réactions acquises
(apprendre à associer un son à quelque chose de mal par exemple). L’importance du complexe
dans le contrôle du SNA est dans le lien avec des phénomènes de nature psychologique et ça a
des conséquences cliniques comme par exemple les affections psychosomatiques (évènement
se déroulant dans l’environnant qui ont trait à des situations de conflits). Médicalement le
point important c’est que le stress véhiculé de façon permanente va retentir sur l’activité du
système nerveux autonome et ça a dans certain cas des conséquences organiques (exemple de
certaines hypertensions qui entraînent dégradations des artères, l’ulcère gastro duodénal est
souvent dû à une activation exagéré du SNA provoquant une hypersécrétion d’acide
chlorhydrique qui ulcère les parois digestives de façon permanente). Dans toutes ces
situations l’amygdale joue un rôle essentiel car fait le lien entre événements psycholoqique et
le SNA. L’utilisation de tranquillisant agit au niveau du complexe amygdalien pour diminuer
l’anxiété.
3-L’hypothalamus est le plus gros centre de contrôle du milieu intérieur. Il le contrôle grâce à
une grande quantité d’informations sur le milieu intérieur qui lui arrive. Il corrige les
variations du milieu intérieur à tout instant ; S’il y a une baisse de volume sanguin,
l’hypothalamus va réagir pour compenser cette baisse en agissant de plusieurs façons : Agir
sur le SNA ou sur le système endocrinien pour s’opposer à l’élimination rénale d’eau ou un
mode d’action comportemental qui engendre la sensation de soif (donc retentissement sur le
milieu environnant).
 Que se passe t’il sur le tronc cérébral :
1- circuit du contrôle réflexe avec un centre commençant dans le tronc cérébral et l’endroit où
les fibres se connectent c’est le noyaux du faisceau solitaire. Ensuite pour le sympathique il y
a une voie descendante qui agit sur les neurones préganglionnaires. La voie descendante qui
est un ensemble de structures anatomiques va servir au 2 types de contrôles : elle est inclus
dans le réflexe donc participe à l’arc réflexe ou elle est impliqué indépendamment pour les
contrôles centraux. ( par les voies descendants des centres supra spinaux). Les circuits
réflexes concernent d’autres structures et en particulier il y a les noyaux moteurs
parasympathiques. Ce réflexe joue une importance physiologique et a des conséquences
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cliniques car il arrive que ce réflexe soit déréglé et fonctionnant à un trop haut niveau donc
augmentation de la pression artérielle moyenne. Les modalités du parasympathique sont les
mêmes que celles du sympathique.
 Interactions parasympathique/sympathiques :
Deux grandes modes d’interactions :
1- Antagoniste : où les deux systèmes ont des actions opposées comme dans le système
cardio vasculaire. Le sympathique augmente le cœur contrairement au
parasympathique. Sur l’appareil digestif le parasympathique active le transite
intestinal, augmente les sécrétions alors que le sympathique est inhibiteur.
On dit que le sympathique favorise les dépenses d’énergie (conditions de stress) alors que
le parasympathique permets le stockage de l’énergie disponible. Le système sympathique
est rarement activé dans sa totalité mais plutôt très différencié (voir l’exemple de la main
froide). Par contre l’activation de la médullosurrénale libère l’adrénaline qui va se
répandre partout dans l’organisme. Le parasympathique a des actions bien localisés.
2- Synergique : là les deux se renforcent mutuellement et c’est le cas des glandes
salivaires.
 Cas du contrôle de l’activité vésicale : schéma 5.
A droite on voit l’innervation sensitive qui prend naissance dans la paroi de la vessie et à
partir de là il y a des fibres se rendant à la moelle épinière (c’est un des cas de fibres
afférentes primaires). A gauche il y a une partie de l’innervation végétatif parasympathique
sacré. Cette paroi vésical est constitué de muscles lisses : quand les fibres parasympathiques
post ganglionnaires sont actives ça active la contraction de ces muscles lisses de la paroi
vésical donc action d’empêcher le volume d’augmentation donc vidange de la vessie.
Il y a aussi une innervation sympathique qui prend naissance au niveau de la partie basse de la
moelle sympathique et les fibres post ganglionnaires vont se rendre dans la région vésicale où
elles ont 3 destinations :
1-dans la paroi de la vessie donc entraîne le relâchement des muscles lisses donc remplissage
de la vessie.
2-partie basse de la vessie dans laquelle se trouve un anneau musculaire lisse qui est le
sphincter interne qui ferme la vessie. L’activité sympathique provoque une contraction de ce
muscle donc fermeture de la vessie. L’action cellulaire est bien du aux récepteurs qui dans la
paroi sont bêta alors que dans le sphincter c’est alpha.
3-dans les ganglions parasympathiques donc s’oppose à l’activité des neurones
parasympathiques.
Il y a un sphincter externe (strié) qui est contrôlé par le système nerveux somatique donc sous
le contrôle de la volonté.
Physiologiquement il y a un fonctionnement vésical complexe qui est entièrement réflexe :
lorsque la vessie se remplit la pression vésical augmente ce qui active les récepteurs sensitifs
donc c’est un cas de réflexe et ici le stimulus est l’augmentation de pression qui va activé les
neurones sympathiques pour permettre le remplissage. L’activité réflexe agit sur le
parasympathique pour l’exciter mais ce réflexe est réglé pour que le sympathique l’emporte
pour des pressions basses (impliquer dans ce réglage il y a des centres supra spinaux). Par
contre quand la pression devient plus haute les circuits réflexes vont s’inverser donc le
parasympathique va là l’emporter sur le sympathique donc il y a vidange grâce au sphincter
externe qui se relâche également.
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 Clinique : la pathologie de lésions de moelle qui interrompt la connexion entre
l’encéphale et la partie de la moelle qui est au dessous de la lésion. L’avenir des sujets de la
situation :
1- Si la lésion est suffisamment haute (au dessus des circuits sympathiques et
parasympathique) ça va permettre un fonctionnement correct de la vessie : c’est la
vessie automatique qui est indépendante de la volonté. Les sujets pourront déclencher
la vidange par stimulation somatique.
2- Si le circuit de la moelle basse est touché les conséquences sont graves car la vessie ne
peut plus se vider correctement car les mécanismes réflexes disparaissent : c’est la
vessie autonome qui met la vie en danger du sujet par infection rénal.
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