A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 avril 2015 : 100e anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 100 ans de déni : ça suffit ! ------------------------------------------------------------------- VEILLE MEDIA Lundi 27 avril 2015 Retrouvez les informations sur notre site : http://www.collectifvan.org Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 et Rubrique News (Revue de Presse) : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1 SOMMAIRE Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone sur les thèmes concernant le négationnisme, le racisme, l'antisémitisme, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, les crimes perpétrés au Darfour, la Turquie, l'Union européenne, l'occupation de Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou relire les articles mis en ligne dans la rubrique Info Collectif VAN et les traductions regroupées dans notre rubrique Actions VAN. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture! In Memoriam April 24 1915 : La vidéo du concert d'Istanbul Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Salle comble pour le concert historique en mémoire des victimes du génocide arménien, organisé pour la première fois le 22 avril 2015 dans le Palais des Congrès d'Istanbul, par le mécène turc Osman Kavala. Merci à ce grand monsieur et à tous les artistes. Notre coup de cœur, en deuxième partie : les chants traditionnels arméniens joués par Jordi Savall, accompagné de virtuoses d'Arménie. Le Collectif VAN vous présent ici la vidéo du concert d'Istanbul. France 24 : "1915-2015 Centenaire du génocide arménien, Mémoires vives" Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le 24 avril 2015, les Arméniens ont commémoré le centenaire du génocide de 1915. France 24 vous propose de revenir sur le premier génocide du XXème siècle avec un webdocumentaire inédit. Malgré le traumatisme et le déracinement, les survivants du génocide des Arméniens, perpétré sur le territoire de la Turquie actuelle par le gouvernement ottoman à partir de 1915, ont réussi à transmettre leur histoire et leur culture aux générations suivantes. Depuis le Liban et la France, Eileen, Arpi, Christian et Claude, tous descendants de rescapés, ont repris le flambeau de la mémoire. En entretenant le souvenir à leur manière." Le Collectif VAN vous invite à visionner ce webdocumentaire de France 24. Le CUD commémore le centenaire du génocide arménien Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le Collectif Urgence Darfour s’incline devant les victimes de la politique d’extermination du Comité Union et Progrès gouvernant l’Empire Ottoman en 1915. Ces crimes avaient commencé bien avant cette date comme le rappelait Jean Jaurès qui avait vainement tenté de « sauver les Arméniens ». Un siècle après, la Turquie dirigée par les islamistes de l’AKP s’enferme toujours dans la négation du génocide des Arméniens. Or nous savons bien que le concept même de génocide a été forgé par Lempkin en se basant sur l’analyse de l’élimination des Arméniens de l’Empire Ottoman. Et la Turquie présidée par Erdogan revendique son soutien au Soudan. Quoi de bien étonnant ?" Le Collectif VAN vous soumet ici le Communiqué de presse du Collectif Urgence Darfour écrit à l'occasion du centenaire du génocide arménien le 24 avril 2015. Presse arménienne : Revue du 23 avril 2015 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - « « Contre le crime du génocide » / Ce forum qui a réuni plus de 600 participants de 50 pays, est largement couvert par la presse arménienne. Le discours du Président Sarkissian est intégralement reproduit par plusieurs quotidiens. « La négation du génocide peut provoquer une nouvelle vague de haine nationale. La pression internationale s’intensifiant, la négation prend des aspects plus prudents, mais elle demeure dangereuse et fait partie des campagnes de reformulation de l’histoire » a déclaré le Président, ajoutant que « la voie menant vers la conciliation, ce n’est pas l’attitude négationniste, mais la mémoire consciente ». Réagissant à ces propos, le Secrétaire Général du Conseil de l’Europe, Thorbjørn Jagland a déclaré : « Je suis avec vous, Monsieur le Président ». Le haut responsable européen a par ailleurs souligné que la communauté internationale tardait et que « la politique entravait la compassion »». Le Collectif VAN vous présente cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de France en Arménie le 26 avril 2015. Collectif VAN : l'éphéméride du 27 avril Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). "27 avril 1919 -- Empire ottoman : le procès des Unionistes (membres du conseil des ministres et du Comité central de l’Ittihad), qui organisèrent et mirent en œuvre le génocide des Arméniens de Turquie en 1915 et 1916, s’ouvre devant la cour martiale extraordinaire de Constantinople (Istanbul). Celleci juge l’ex-président du Parlement et ex-ministre des Affaires étrangères, membre du Comité central, le secrétaire général du Comité central, le recteur de l’Université d’Istanbul, membre du bureau du Comité central, l’ex-ministre du Ravitaillement, membre du bureau du Comité central, un membre du bureau du Comité central, chef de l’O.S. dans la région de Trébizonde, l’ex-grand vizir, membre du Comité central, l’ex-ministre de l’éducation, membre du Comité central, l’ex-ministre des Affaires étrangères, membre du Comité central, le délégué du CUP, puis vali d’Angora et de Kastamonu, membre du Comité central, le commandant militaire de la capitale, l’ex-ministre de la Justice, alors président du Conseil d’Etat." Michaëlle Jean s’associe aux commémorations du centenaire du génocide arménien Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - « La Secrétaire générale de la Francophonie, Son Excellence Madame Michaëlle Jean, s’associe aux cérémonies de commémoration du centenaire du génocide arménien qui ont eu lieu le 24 avril 2015 dans la capitale arménienne et partout ailleurs dans le monde. « Le devoir de mémoire est indispensable pour continuer à construire l’avenir et aussi par respect des générations actuelles qui vivent aujourd’hui avec cette blessure », a souligné la Secrétaire générale. » Le Collectif VAN vous propose de lire le Communiqué de Presse de Michaëlle Jean, secrétaire générale de la Francophonie, publié sur le site de l'organisation internationale de la Francophonie le 24 avril 2015. Génocide arménien: 3 députés bruxellois félicités pour avoir empêché la minute de silence Trois députés du Parti socialiste ont été félicités par un journaliste turc pour avoir empêché le Parlement bruxellois d'observer une minute de silence en hommage aux victimes du génocide arménien, rapporte Télé Bruxelles. Barça : Dani Alvès fait volte-face sur le génocide arménien Samedi, au lendemain de la journée de commémoration du génocide arménien, l’arrière droit du FC Barcelone pensait pourtant faire une bonne action en postant sur son compte Twitter une photo de lui avec une pancarte demandant à la Turquie de reconnaître ce massacre, qui a fait entre 1 et 2 millions de victimes entre 1915 et 1934. Un génocide reconnu par la France depuis 2001 et par la Catalogne depuis 2010. Le nécessaire "travail de mémoire" de la société turque Le pape François, au début de la messe célébrée dimanche 12 avril dernier à la mémoire des victimes arméniennes des massacres de 1915, a repris l'expression "premier génocide du XXe siècle" employée il y a une quinzaine d'années par Jean Paul II. Trois jours après, saluant le message du souverain pontife, le Parlement européen a adopté une résolution reconnaissant également le "génocide arménien". Génocide arménien: trois députés bruxellois félicités pour avoir «empêché» la minute de silence Trois députés PS auraient « empêché » que ne soit observée une minute de silence en hommage aux victimes du génocide arménien au parlement bruxellois ce vendredi. C’est du moins l’interprétation d’un journaliste turc, Selim Eryaman, qui les en félicite sur le site internet de son journal. Génocide des Arméniens: le bal des hypocrites…Le 26 mars 1998, le Sénat a voté une résolution reconnaissant la réalité historique du génocide des Arméniens de Turquie en 1915 par les forces ottomanes, faisant 1.500.000 victimes. A ce jour, 23 pays ont reconnu ce génocide, le premier étant l’Uruguay en 1965 et le dernier, la Syrie en mars 2015. L'info vue par la TRT (1) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. Arménie 1915: centenaire du génocide Dans le cadre du Centième anniversaire du génocide des Arméniens, l'exposition présentée à l'Hôtel de Ville invite à porter un regard sur cet événement marquant de l’histoire du XXe siècle, illustration des violences de masse commises contre les populations civiles et leurs conséquences. Du 29 avril au 4 juillet. Gratuit. Arménie, l'impossible déni Il y a juste cent ans, en avril 1915, commençait le massacre organisé de toute une population. L'Empire ottoman s'affaiblissait alors depuis plus de trente ans, et ses minorités avaient de plus en plus à craindre des soubresauts de sa puissance déclinante. Déjà, après la défaite contre les Russes et la perte des Balkans, elle avait inauguré la politique du massacre en supprimant près de 300.000 Arméniens entre 1894 et 1896. 17 livres autour du génocide arménien Une cinquantaine de livres consacrés au génocide, ou à d'autres aspects de l'identité arménienne, sont parus. Sélection. L'Arménie, pays témoin Ex-ambassadeur de France à Erevan et à Bratislava, auteur d'un roman captivant qui explore l'âme des Roms, Henry Cuny resitue l'Arménie dans son contexte actuel. Il n'y avait aucune chance pour qu'existât aujourd'hui, au XXIe siècle, et situé où il est, un pays comme l'Arménie: 3 millions d'habitants à peine, une absence de ressources naturelles, des chrétiens enserrés entre trois poids lourds musulmans (Turquie, Azerbaïdjan, Iran) et en conflit larvé avec les deux premiers, un territoire pas plus grand que la Belgique, dans le sud du Caucase, région stratégique par excellence, longtemps disputée entre empires russe et ottoman. L'hommage des supporteurs de l'OM aux victimes du génocide arménien Vendredi, 6.500 Marseillais sont descendus dans les rues de la ville phocéenne pour exiger de la Turquie la reconnaissance du génocide arménien qui célèbre cette année un triste centenaire. 1,5 millions d'Arméniens vivants alors sur le territoire actuel de la Turquie avaient trouvé la mort il y a un siècle. La ville de Marseille concentre la plus forte communauté arménienne de France. Festival de Cannes: Guillaume Nicloux, Robert Guédiguian et Gaspar Noé complètent la sélection Comme annoncé lors de la conférence de presse du 16 avril dernier, une grosse poignée de films complète la composition de la Sélection officielle du Festival de Cannes. En compétition, il s'agit de The Valley of love de Guillaume Nicloux, avec Isabelle Huppert et Gérard Depardieu. Ainsi que Cronic du Mexicain Michel Franco. Il y aura donc 19 films en compétition. Le Struthof, seul camp nazi sur le sol français François Hollande s'est rendu dimanche 26 avril dans le camp du Struthof, seul camp nazi sur le territoire français. Installé sur les hauteurs des Vosges, dans le Bas-Rhin, le camp a été construit en 1941. "Au-delà du camp que l'on voit ici, il y avait 70 camps annexes. Dans l'ensemble de cet immense réseau, 52 000 hommes ont été déportés, venant de 32 pays d'Europe. Un joueur de Barcelone critiqué pour avoir reconnu le génocide arménien En se prononçant en faveur de la reconnaissance du génocide arménien, Daniel Alves s'est attiré les foudres de fans turcs de football. Le Brésilien a présenté ses excuses. Daniel Alves souhaitait manifester son soutien à la communauté arménienne mais son initiative a tourné court. Pardonner aux bourreaux ? Le procès d'Oskar Gröning, 93 ans, ancien Waffen SS, qui s'est ouvert à Lüneburg (Allemagne) le 22 avril, est un événement. Pas seulement parce que cet ancien comptable du camp d'Auschwitz est peut-être l'un des derniers nazis à devoir répondre de ses actes devant un tribunal. À dire vrai, Gröning n'était sans doute pas l'un des plus féroces exécutants de la machine d'extermination des juifs mise en place par le IIIe Reich. À Auschwitz, il gérait les stocks de vêtements ou les bagages apportés par les détenus. Le groupement associatif turc réfute le terme de génocide Alors que des commémorations ont lieu à l’occasion du centenaire des événements d’Arménie, le groupement associatif turc de Savoie (rassemblant des représentants d’associations de Chambéry, Modane, Moûtiers, Ugine et Albertville) a tenu à faire part de son ressenti, hier, à Albertville. La mémoire ensanglantée C’est une excellente question, car le caractère génocidaire du massacre, donc sa nature planifiée et systématique, n’est nié, dans la communauté des historiens de métier, que par des illuminés ou des gens embrigadés par l’État turc. Aline Kamakian et Serge Macaron : porter haut les traditions culinaires arméniennes « Malgré la catastrophe, les Arméniens ont réussi à conserver leur culture, leurs traditions, leurs recettes. Cela relève du génie. » Assise sur une banquette mauve de son restaurant à Gemmayzé, Aline Kamakian, la quarantaine énergique, se souvient : « Mon grand-père paternel était tailleur de pierre. Ma grand-mère faisait la vaisselle pour l'armée française. Mon grand-père est le seul survivant de sa famille. Ma grandmère a survécu avec une sœur. Ils sont arrivés au Liban à pied, en traversant le désert, par Alep. » Thil (54) : le camp de concentration nazi oublié L'information est peu connue, mais non, le camp de concentration nazi du Struthof n'était pas le seul en France. Un autre camp, avec son four crématoire dans lequel ont été tué de nombreux déportés (sans qu'on en connaisse exactement le nombre) a également existé aux limites de la Meurthe-et-Moselle et de la Moselle, à Thil (54), près de Villerupt, dans le Pays-Haut lorrain. A Paris, plus de musée pour l'Arménie C'est un musée abandonné. Ses œuvres dorment dans des cartons depuis des années dans l'indifférence de tous. A l'heure où tout le pays commémore le centenaire du génocide arménien, le Musée Arménien de France, lui, est fermé. Il abrite pourtant la plus grande collection d'art arménien d'Europe depuis 1953, mais personne ne peut venir la contempler. "Ainsi en a décidé le Musée Guimet qui ne souhaite plus partager les lieux avec nous", constate avec tristesse Frédéric, son directeur. Le procès du nazi Oskar Gröning fera jurisprudence Cela ne m’étonnerait pas qu’Oskar Gröning, le soit-disant expertcomptable d'Auschwitz, dont le procès a commencé mardi dernier en Allemagne pour complicité d'assassinat de 300 000 juifs hongrois déportés vers ce camp de la mort au printemps 1944, soit en train de maudire sa bonne santé et sa malchance. La parole turque se libère sur la question arménienne Fethiye Çetin, auteure du best-seller Le Livre de ma grand-mère, où elle raconte la découverte de ses origines arméniennes, expliquait récemment combien le génocide des Arméniens ne pouvait être vu sous le seul angle des personnes massacrées, et qu’il fallait aussi interroger « le profond silence de la société » turque. «Je ne voulais pas être impliquée dans des poursuites contre un nazi, car j'ai pardonné aux nazis» Les photos ont fait le tour du monde: mercredi 22 avril, une survivante d'Auschwitz, Eva Kor, a serré la main d'Oskar Gröning, le «comptable» du camp de la mort actuellement jugé à Lunebourg (Basse-Saxe), et l'a enlacé. Agée de 81 ans, elle a été déportée en mai 1944 avec ses parents et ses trois sœurs et a dû sa survie au désir du Dr. Mengele de pratiquer des expériences médicales sur elle et sa jumelle Miriam. Arméniens: 1915, le génocide "exemplaire" Cent ans après l'extermination de plus de 1 million d'Arméniens, les autorités turques persistent à nier la volonté de destruction planifiée d'un peuple. Pourquoi? La question avive la mémoire des descendants des survivants, mais elle recouvre aussi des enjeux politiques et stratégiques majeurs. Élisée Reclus et le génocide arménien Le géographe Élisée Reclus (1830-1905) est l’un des premiers, sinon le premier, à avoir cartographié le génocide des Arméniens. Comme quoi, la cartographie thématique et sa représentation d’événements géopolitiques existaient déjà un siècle avant aujourd’hui. Les racines du génocide arménien Le 24 avril marque le centenaire du génocide arménien perpétré en pleine première guerre mondiale. Ces massacres furent le résultat d’une politique délibérée d’une partie des dirigeants de l’empire ottoman de « turquiser » l’espace sur lequel ils régnaient et de constituer un ensemble homogène nationalement et religieusement. Génocide arménien: l’heure de la reconnaissance Il en aura fallu du temps pour qu’on parle librement du génocide arménien ! Pendant longtemps, pour différentes raisons, on finassait. On reconnaissait un drame, de grands malheurs, de tristes jours. Mais un génocide? Le terme était apparemment trop gros. Et manifestement, il heurtait la Turquie, qui n’a jamais voulu s’en reconnaître coupable. Ces dernières années, la censure s’est fissurée. Et ces jours-ci, on a commémoré les 100 ans de cette funeste entreprise. L’Arménie recluse dans sa douleur Aussi loin que remonte leur mémoire, les habitants de Margara ne se souviennent pas d’avoir jamais vu la frontière ouverte. Les barbelés, les miradors ont toujours fait partie du décor. Le mont Ararat, qui se dresse magnifique avec sa calotte enneigée, aussi, comme une immense carte postale épinglée sur un horizon bouché et inaccessible. Dans cette région d’Armavir, mitoyenne de la Turquie, le hameau arménien de Margara vit ainsi, séparé du territoire voisin, « depuis toujours », depuis un siècle. En Azerbaïdjan, visite de Hollande sur fond de répression Après son déplacement en Arménie pour les cérémonies du centenaire du génocide, François Hollande a effectué une visite éclair de quelques heures, samedi 25 avril, en Azerbaïdjan. Un passage diplomatique obligé pour ne pas froisser les sensibilités de ces deux anciennes républiques soviétiques voisines, en conflit ouvert depuis la fin de l’URSS. Arménie, le jour d'après Le soleil est revenu sur les collines de Erevan et les passants aussi. Dans les rues désertées la veille pour rejoindre le mémorial du génocide et les commémorations du centenaire, les badauds profitent des jours fériés pour respirer. "Ces jours ont été très riches émotionnellement, souffle Tigran Arzumanya, professeur de français à l'université. La fête est maintenant finie. Mais notre esprit reste tourné vers l'histoire, vers notre histoire et ce qu'il va en advenir." Evreux : commémoration du génocide arménien Sur les 36 millions d'habitants que comptait l'empire ottoman, à la fin du 19ème siècle, 2 millions d'entre eux étaient des Arméniens. Entre 1915 et 1917, pendant les dernières années de l'Empire ottoman, entre 1,2 et 1,5 millions d’Arméniens ont été tués de manière systématique : des adultes mais aussi des enfants qui ont été déportés, massacrés et vendus comme esclaves. C'était le premier génocide du 20ème siècle. 100 ans du génocide arménien : la Turquie reste amnésique. Elle doit revenir sur son passé Le 24 avril marquait le centenaire du génocide arménien : entre 1915 et 1917, ils étaient 1,5 million à être éliminés par l'Empire ottoman. Pourtant, un siècle plus tard, la Turquie ne reconnaît toujours pas le génocide. Pour Jean-Marcel Bouguereau, la société civile turque commence à bouger et le pays doit sortir de sa négation. "Les Arméniens n’oublieront jamais" Pour ne jamais oublier. Des centaines de milliers d'Arméniens ont commémoré vendredi les massacres perpétrés par les Turcs ottomans à partir de 1915. Après une cérémonie solennelle qui a réuni des délégations de près de 60 pays à Erevan, dont François Hollande et Vladimir Poutine, une foule émue d'Arméniens arrivés du monde entier est partie en procession de la place de la République jusqu’au mémorial de Tzitzernakapert, déposant près de la flamme éternelle des monceaux de fleurs et des bougies. Centenaire du génocide arménien : des manifestants «du monde entier» à Istanbul A l'occasion du centenaire du génocide arménien, plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées dans le calme au centre d'Istanbul pour une commémoration inédite en Turquie. La scène était encore inimaginable il y a quatre ans : la rue Istiklal, la grande artère piétonne d’Istanbul, immobile et silencieuse en hommage aux victimes du génocide arménien. Il y a un siècle jour pour jour, 250 intellectuels arméniens étaient déportés de Constantinople – le début des massacres. Bande dessinée: ils ont planché sur le génocide arménien Avril 1915. Quelque part à l’est de la Turquie, deux enfants dans la tourmente du génocide arménien. C’est le plus émouvant des trois albums. Deux enfants arméniens, Maryam et Varto, sont confiés par leur père, qui veut les sauver du génocide, à l’un de ses amis turcs. Mourant, ce dernier va charger Hassan, son fils, de les accompagner en lieu sûr. Une survivante de la Shoah embrasse le nazi Oskar Gröning lors de son procès Un survivant de la Shoah dont toute la famille a péri pendant l'Holocauste a embrassé l'ancien comptable du camp d'Auschwitz dont le procès s'est ouvert mardi en Allemagne, laissant l'assemblée sans voix, a rapporté samedi le Times of Israel. A Diyarbakir, le réveil de la communauté arménienne Dans le petit salon de thé attenant à Surp-Giragos (Saint-Guiragos), la grande église arménienne de Diyarbakir, dans le sud-est de la Turquie, Rahime Karakas, 54 ans, raconte comment sa vie a basculé un jour de mai 1985 : « Mon père est mort, je suis allée à l’Etat civil pour les formalités. Là, sur le registre, j’ai vu le prénom Sarkis, barré d’un trait, et le prénom Husseïn écrit par-dessus. Cela se voyait très nettement. J’étais en état de choc. Depuis, j’essaie de recoller les morceaux. » Centenaire du génocide arménien : "TIME", un projet engagé L’art s’invite en marge des commémorations officielles du génocide arménien. Une façon différente d'exprimer les revendications de tout un peuple, loin des coups d’éclat politique. Avec son œuvre audiovisuelle « TIME », l’artiste parisien d’origine arménienne Viken Arman s’inspire des faits historiques et des mélodies traditionnelles pour composer une œuvre engagée contre le négationnisme du gouvernement turc. Un combat mené grâce à la musique et à une vidéo de cent minutes qui symbolisent le centenaire. Rencontre. INFO COLLECTIF VAN In Memoriam April 24 1915 : La vidéo du concert d'Istanbul Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Salle comble pour le concert historique en mémoire des victimes du génocide arménien, organisé pour la première fois le 22 avril 2015 dans le Palais des Congrès d'Istanbul, par le mécène turc Osman Kavala. Merci à ce grand monsieur et à tous les artistes. Notre coup de cœur, en deuxième partie : les chants traditionnels arméniens joués par Jordi Savall, accompagné de virtuoses d'Arménie. Le Collectif VAN vous présent ici la vidéo du concert d'Istanbul. Voir la Vidéo du concert : https://youtu.be/pp75AEvS6pk Lire aussi: Agenda - Istanbul : Concert "In memoriam | 24 avril" http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87403 La Turquie face au tsunami du Centenaire du génocide arménien http://www.huffingtonpost.fr/seta-papazian/la-turquie-face-autsunam_b_7133566.html Génocide arménien : La diaspora arménienne le commémore aussi en Turquie http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87810 France 24 : "1915-2015 Centenaire du génocide arménien, Mémoires vives" Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le 24 avril 2015, les Arméniens ont commémoré le centenaire du génocide de 1915. France 24 vous propose de revenir sur le premier génocide du XXème siècle avec un webdocumentaire inédit." Le Collectif VAN vous invite visionner ce webdocumentaire de France 24. France 24 24 avril 2015 "Mémoires vives", le webdoc de France 24 sur le génocide des Arméniens Texte par Marc DAOU Le 24 avril 2015, les Arméniens ont commémoré le centenaire du génocide de 1915. France 24 vous propose de revenir sur le premier génocide du XXème siècle avec un webdocumentaire inédit. Malgré le traumatisme et le déracinement, les survivants du génocide des Arméniens, perpétré sur le territoire de la Turquie actuelle par le gouvernement ottoman à partir de 1915, ont réussi à transmettre leur histoire et leur culture aux générations suivantes. Depuis le Liban et la France, Eileen, Arpi, Christian et Claude, tous descendants de rescapés, ont repris le flambeau de la mémoire. En entretenant le souvenir à leur manière. Eileen Khatchadourian, interprète et musicienne Eileen Khatchadourian interprète des chansons traditionnelles arméniennes en version rock et électro pour faire connaître les joyaux de cette musique ancestrale. Arpi Mangassarian, directrice d'un centre culturel Déterminée à sauver sa culture, Arpi Mangassarian a créé Badguèr, un centre culturel au Liban, pour transmettre les traditions et l'artisanat arméniens aux nouvelles générations. Christian Artin, administrateur associatif Archiver tout ce qui concerne la mémoire des Arméniens de Marseillle et de la diaspora. Telle est la mission de l'association Aram, fondée par le père de Christian Artin, qui a repris le flambeau. Claude Mutafian, docteur en histoire Historien distingué, Claude Mutafian utilise sa plume et sa parole pour combattre le négationnisme qui empêche de panser les blessures du passé. Le webdoc "1915-2015 Centenaire du génocide arménien, Mémoires vives" est en ligne : A visionner ici http://webdoc.france24.com/genocide-armenien-memoiresvives/#Memoires_vives Lire aussi: France24/Reporters : Les Arméniens cachés de Turquie http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87638 Agenda - France 24 : Programmation spéciale pour commémorer le centenaire du génocide arménien http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87693 Agenda TV/Radio et Magazines : programmes et parutions mars-juin 2015 http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=86426 URL originale : http://www.france24.com/fr/20150424-webdoc-genocide-armeniensmemoires-vives-24-avril-temoignages-histoire-culture-video/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=88017 Le CUD commémore le centenaire du génocide arménien Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous soumet ici le Communiqué de presse du Collectif Urgence Darfour écrit à l'occasion du centenaire du génocide arménien le 24 avril 2015. Collectif Urgence Darfour 1915-2015 : Commémoration du génocide des Arméniens Par Jacky Mamou le 24 avril 2015 Commémoration du génocide des Arméniens Le Collectif Urgence Darfour s’incline devant les victimes de la politique d’extermination du Comité Union et Progrès gouvernant l’Empire Ottoman en 1915. Ces crimes avaient commencé bien avant cette date comme le rappelait Jean Jaurès qui avait vainement tenté de « sauver les Arméniens ». Un siècle après, la Turquie dirigée par les islamistes de l’AKP s’enferme toujours dans la négation du génocide des Arméniens. Or nous savons bien que le concept même de génocide a été forgé par Lempkin en se basant sur l’analyse de l’élimination des Arméniens de l’Empire Ottoman. Et la Turquie présidée par Erdogan revendique son soutien au Soudan. Quoi de bien étonnant ? Aujourd’hui en commémorant le premier génocide du XX ème siècle, nous savons bien que sans justice et réparation, il ne peut y avoir de réconciliation solide ni de valeur dissuasive pour d’autres crimes contre l’Humanité. La Cour Pénale internationale n’existait pas en 1915. Aujourd’hui Omar el Béchir, le président soudanais est l’objet d’un mandat d’arrêt international pour crime contre l’Humanité et génocide commis sous ses ordres au Darfour. Il n’est toujours pas traduit devant la juridiction de La Haye. L’existence d’une Justice internationale est un progrès, mais n’est pas hélas une condition suffisante pour arrêter les bras des bourreaux. Ce qui manque c’est la volonté politique des grandes puissances et la mobilisation de l’opinion internationale. Les peuples du Soudan attendront donc encore. Et les populations endureront d’autres exactions. Les militants du Collectif Urgence Darfour seront présents aux manifestations de commémoration du génocide des Arméniens. Justice et réparation pour les Arméniens ! Justice et réparation pour les Darfouris ! Lire aussi: La Turquie face au tsunami du Centenaire du génocide arménien http://www.huffingtonpost.fr/seta-papazian/la-turquie-face-autsunam_b_7133566.html Génocide arménien : La diaspora arménienne le commémore aussi en Turquie http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87810 1915-2015 : La commémoration du génocide arménien en Turquie http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87850 Génocide arménien : 100 ans de déni, ça suffit ! http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87892 Génocide arménien : Manifeste de la FIDH pour la mémoire et la justice http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87785 « Génocide arménien » vs « génocide des Arméniens » http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=83863 URL originale : http://collectifurgencedarfour.com/1905-2005-commemoration-dugenocide-des-armeniens/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=88016 Michaëlle Jean s’associe aux commémorations du centenaire du génocide arménien Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose de lire le Communiqué de Presse de Michaëlle Jean, secrétaire générale de la Francophonie, publié sur le site de l'organisation internationale de la Francophonie le 24 avril 2015. Communiqué de Presse 24/04/2015 Organisation internationale de la Francophonie La Secrétaire générale de la Francophonie s’associe aux commémorations du centenaire du génocide arménien La Secrétaire générale de la Francophonie, Son Excellence Madame Michaëlle Jean, s’associe aux cérémonies de commémoration du centenaire du génocide arménien qui ont eu lieu le 24 avril 2015 dans la capitale arménienne et partout ailleurs dans le monde. « Le devoir de mémoire est indispensable pour continuer à construire l’avenir et aussi par respect des générations actuelles qui vivent aujourd’hui avec cette blessure », a souligné la Secrétaire générale. « Je partage les souffrances des enfants, petits-enfants et descendants des victimes de ce drame qui a fait plus d’un million et demi de morts », a ajouté la Secrétaire générale. « Cette leçon de courage et de résistance doit nous inspirer, car nous aurions beaucoup à perdre, pour nousmêmes, comme pour les générations futures, si nous devions céder à la facilité du renoncement devant l’ampleur, la diversité et la complexité des défis auxquels le monde est aujourd’hui confronté », a-t-elle déclaré. La Secrétaire générale se rendra en Arménie à l’automne pour assister à la 31e session de la Conférence ministérielle de la Francophonie qui aura lieu à Erevan les 30 et 31 octobre 2015. Pour rappel, l’Arménie est membre de plein droit de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) depuis 2012. L’OIF compte 57 Etats et gouvernements membres, et 23 pays observateurs. http://www.francophonie.org/La-Secretaire-generale-de-la-45842.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=88030 Presse arménienne : Revue du 23 avril 2015 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de France en Arménie le 26 avril 2015. Ambassade de France en Arménie Revue de la presse arménienne du 23 avril 2015 I. Centenaire du Génocide 1. « Contre le crime du génocide » / Ce forum qui a réuni plus de 600 participants de 50 pays, est largement couvert par la presse arménienne. Le discours du Président Sarkissian est intégralement reproduit par plusieurs quotidiens. « La négation du génocide peut provoquer une nouvelle vague de haine nationale. La pression internationale s’intensifiant, la négation prend des aspects plus prudents, mais elle demeure dangereuse et fait partie des campagnes de reformulation de l’histoire » a déclaré le Président, ajoutant que « la voie menant vers la conciliation, ce n’est pas l’attitude négationniste, mais la mémoire consciente ». Réagissant à ces propos, le Secrétaire Général du Conseil de l’Europe, Thorbjørn Jagland a déclaré : « Je suis avec vous, Monsieur le Président ». Le haut responsable européen a par ailleurs souligné que la communauté internationale tardait et que « la politique entravait la compassion ». Exprimant l’espoir que l’Arménie se réconcilie prochainement avec ses voisins, le Secrétaire général du Conseil de l’Europe a évoqué les protocoles arméno-turcs gelés et a appelé les parties à ne pas manquer l’occasion de les réhabiliter, rapporte RFE/RL. Plusieurs quotidiens reproduisent le message du Président russe adressé aux participants du Forum : « La position de la Russie est objective et claire : il n’y a aucune justification à l’extermination de masse. La communauté internationale doit tout faire pour que de tels crimes ne se répètent plus ». La presse rapporte également les interviews du Président Sarkissian accordées à des médias étrangers dans le cadre du Forum. A la question de savoir si le Président Obama allait prononcer le terme de « Génocide », le Président arménien a répondu que même s’il ne le prononce pas, ce n’est pas que les Etats-Unis ne reconnaissent pas le Génocide, mais qu’ils ne veulent pas vexer la Turquie. Quant aux relations avec la Turquie, le Président a souligné que tôt ou tard l’Arménie et la Turquie devront établir des relations, mais que l’Arménie n’entrera pas dans cette démarche si la Turquie impose des conditions préalables. 2. Angela Merkel soutiendrait-elle l’initiative du Bundestag ?/Se référant au périodique allemand Deutsche Welle, 168Jam écrit que la Chancelière allemande est favorable à l’utilisation du terme de « génocide » pour qualifier les massacres massifs des Arméniens dans l’Empire ottoman il y a 100 ans. Le chef du gouvernement allemand craint cependant que l’utilisation de ce terme ait un impact négatif sur le processus de conciliation entre l’Arménie et de la Turquie. Selon le quotidien, la coalition au pouvoir planifierait de formuler le texte comme suit : « Votre destin est un exemple de massacre de masse, de nettoyage ethnique, de persécutions, voire de génocide, qui ont marqué le 20e siècle ». Ainsi les partis allemands au pouvoir relient le destin des Arméniens et le terme de « génocide », tout en évitant de qualifier les massacres perpétrés il y a 100 ans directement par ce terme, poursuit 168 Jam. Par ailleurs, évoquant le périodique « Die Welt», les quotidiens arméniens relèvent que le PM turc aurait appelé Angela Merkel, demandant d’intervenir pour que le terme de génocide ne soit pas inclus dans le texte qui doit être voté le 24 avril au Bundestag, en argumentant que le terme « génocide » n’a été employé qu’après la seconde guerre mondiale. 3. Erevan salue la décision du Parlement autrichien / L’Arménie se félicite de la déclaration adoptée par l’organe législatif suprême d’Autriche, a déclaré le Ministre arménien des AE, Edward Nalbandian : « Par cette démarche, l’Autriche a apporté sa contribution à la noble cause de la prévention des génocides et des crimes contre l’humanité ». Selon les sources de la RFE/RL, la Turquie aurait rappelé son ambassadeur à Vienne suite à la reconnaissance par le Parlement autrichien du génocide arménien. Selon la même source, le MAE de Turquie aurait publié une déclaration, accusant le Parlement autrichien de déformation de faits historiques et juridiques. 4. Le Président serbe pourra-t- il participer aux manifestations consacrées au Centenaire ? / Les quotidiens arméniens s’interrogent sur la possibilité de l’arrivée en Arménie du Président serbe Milorad Dodik. Se référant à un site internet serbe, Jamanak et Haykakan Jamanak rapportent qu’il a été interdit à l’avion du Président serbe de traverser l’espace aérien turc, malgré l’autorisation de survol. L’avion a été obligé de retourner en Serbie. 5. Le Patriarcat de Constantinople réagit au message de Davutoglu/ « Comme le message d’Erdoghan l’année dernière, la déclaration de Davutoglu cette année est une branche d’olivier et nous ne devons pas la laisser sécher » a déclaré l’Archevêque Aram Atéshian lors d’un entretien avec le périodique turc Hurryet. Selon l’Archevêque, une messe spéciale sera donnée par le Patriarcat le 24 avril. Le PM turc a déclaré que le gouvernement turc sera représenté au niveau ministériel à cette messe. II. Conflit du HK 1. Un véhicule militaire détruit ? / Le service de presse du « Ministère de la défense » du HK a confirmé les informations diffusées par les médias azerbaïdjanais sur la destruction d’un véhicule militaire arménien et a démenti l’information faisant état de 10 victimes arméniennes. Le service de presse rapporte également que l’explosion a été effectuée à distance. Le communiqué de presse du « Ministère de la défense » souligne que la partie azerbaïdjanaise, négligeant les appels des organisations internationales, continue de déstabiliser intentionnellement la situation. III. Image de la France 1. La Turquie a perdu un grand chanteur/ Suite au génocide, la Turquie a perdu un grand chanteur en la personne de Charles Aznavour, écrit Jamanak consacrant un article à cette légende de la chanson française. 2. Manifestations consacrées au Centenaire du Génocide en France / Hayastani Hanrapétutioun annonce l’ouverture d’un Khatchkar à la place Idjévan de Valence. C’est la copie du Khatchkhar de Djougha. Le quotidien rapporte également l’ouverture de la Place des Martyrs du Génocide arménien dans la ville Les Lilas près de Paris. 3. Le thème du génocide arménien dans la presse française/ Dans le cadre de la saison de la francophonie, une exposition consacrée à ce thème a été organisée à la bibliothèque nationale d’Arménie. Rédaction : Sonia Machinian TÉLÉCHARGER : Revue de la presse arménienne du 23 avril 2015 http://www.collectifvan.org/pdf/09-19-39-27-04-15.pdf http://www.ambafrance-am.org/ Collectif VAN : l'éphéméride du 27 avril Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans la Rubrique Actions VAN, en cliquant sur ces liens: Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673 Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) http://collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304 Ça s’est passé un 27 avril (les événements sont classés du plus ancien au plus récent) : 27 avril 1749 -- Venise : mort de Mékhitar de Sébaste (en arménien Մխիթար Սեբաստացի ; né le 7 février 1676 et mort le 27 avril 1749) est un moine catholique arménien. Il est le fondateur de ce qui deviendra la Congrégation des pères mékhitaristes. Né sous le nom de Petros Manuk à Sébaste (l'actuelle ville de Sivas en Turquie), il prend le nom de Mékhitar en entrant au monastère Surp Nshan (Sainte Croix). Il est ordonné prêtre en 1696. En 1700, soucieux de fonder un ordre religieux consacré à la renaissance spirituelle du peuple arménien, il fonde à Constantinople ce qui sera connu sous le nom d'ordre mékhitariste après sa mort. Deux ans plus tard, l'ordre s'installe sur le territoire vénitien de Morée, pour échapper aux tracasseries du patriarche arménien de Constantinople. En 1715, l'ordre se fixe sur l'île de San Lazzaro degli Armeni à l'invitation de la République de Venise. Mékhitar y construit un monastère, où il meurt le 27 avril 1749. Sa tombe se trouve dans l'église du monastère. Il est également considéré comme le pionnier de la renaissance de la littérature arménienne en langue classique (édition de la Bible en 1735, dictionnaire arménien en 1749). Wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9khitar_de_S%C3%A9baste 27 avril 1909 -- Empire ottoman/Cilicie : les massacres de Cilicie (ou d'Adana) eurent lieu entre le 14 et 27 avril 1909. Ils s'étendirent aux zones rurales ciliciennes et à différentes villes : Adana, Hadjin, Sis, Zeïtoun, Alep, Dört Yol. Environ 30.000 Arméniens y laissèrent leur vie, dont 20.000 dans le seul vilayet d'Adana. Imprescriptible.fr : Les massacres de Cilicie, 1909 http://www.imprescriptible.fr/photographies/massacres-adana *** Les jours suivants il y eut encore quelques incendies isolés ; mais on peut dire que la journée du mardi, 27 avril, fut la dernière de cette horrible série, qui n’a peut-être pas sa pareille dans l’histoire moderne. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible.fr : Les massacres de Cilicie d’avril 1909 http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome3/p1ch4 *** En arrivant à Adana le 27 avril, le commandant Prère trouvait toute la partie centrale de la ville (le quartier arménien) brûlée et en feu, y compris l'établissement des jésuites. Il nous permet d’évaluer l’ampleur des pertes humaines, les responsabilités et la volonté exterminatrice des autorités turques et de la population musulmane lorsqu’il rapporte que: « D'autres Arméniens, au nombre d'une douzaine de mille, vivaient disséminés, au milieu de musulmans, dans la campagne environnante. Dès le début des troubles, ils essayèrent de rejoindre leurs compatriotes de la ville qu'ils savaient en situation de pouvoir se défendre mais les Turcs les en empêchèrent et l'on pense qu'une grande partie d'entre eux fut exterminée, tandis que toutes leurs propriétés étaient pillées et brûlées [...]» *** Massacres, pillages et incendies reprirent les 25, 26 et 27 avril avec une intensité et des pertes pour les chrétiens d'autant plus grandes qu'alors les troupes régulières y prirent part, sinon par ordre du vali Djevad bey et du général Remzi pacha, du moins avec leur consentement. Car il est un fait dont nous avons chaque jour la preuve, c'est que dans tout ce pays et quelques troublées que soient les circonstances, le moindre chef turc militaire ou civil, conserve une autorité absolue sur tous ses sous-ordres. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible.fr : L’intervention de la Marine française durant les massacres de Cilicie d’avril 1909 http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome3/p1d4a 27 avril 1909 -- Empire ottoman/Liban : le Jules-Ferry, ayant achevé cette opération vers 7h30 du matin le 27, entre dans le port de Beyrouth à 16h pour y charbonner. A Dörtyöl, les chrétiens sont assiégés et affamés. Le Jules-Michelet appareille le 27 dans la matinée pour explorer la côte devant Kessab ou il monte la veille en protégeant les Chrétiens qui y sont réfugiés ; le Triumph ceux de Souéïdié ; le Commandant anglais, alerté par la présence de cadavres flottants à l’embouchure d’Oronte se rend à Antioche. Le capitaine de frégate Prère, officier en Second du Victor-Hugo, se rend en mission à Adana avec le Dr Bouthillier. N’ayant pu obtenir les assurances nécessaires du vali, il en exige des gardes pour assurer la protection des religieuses, décide de séjourner sur place, et entreprend une visite aux ressortissants français qui refusent unanimement d’abandonner leurs biens. Malgré une nuit chaude, ces visites sont renouvelées les 28 et 29. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible.fr : L’intervention de la Marine française durant les massacres de Cilicie d’avril 1909 http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome3/p1d4a 27 avril 1909 -- Empire ottoman : Puzantion, n° 3812, daté du 27 avril, p. 3. « La communauté arménienne de Constantinople organise des funérailles nationales pour ceux d’entre eux qui furent tués au cours des combats de Constantinople. » © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible.fr : L’« incident du 31 mars » 1909 : ou la reprise en main des leviers du pouvoir par les Jeunes Turcs http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome3/p1ch1 27 avril 1909 -- Empire ottoman : destitution du Sultan Abdülhamid II. Né le 21 septembre 1842 à Constantinople - mort le 10 février 1918 dans la même ville, il était le fils du sultan Abdülmecid Ier et d'une Arménienne du Harem nommée Verjine. Il fut Sultan de l'Empire ottoman et Calife des Musulmans, de la déposition de son frère Mourad V le 31 août 1876 à sa propre destitution par les Jeunes-Turcs le 27 avril 1909. Il fut remplacé par un autre de ses frères, Mehmed V. Entre 1894 et 1896, les Européens ayant exigé une protection pour les Arméniens chrétiens, le sultan Abdül Hamid II avait répondu par une série de massacres, les massacres hamidiens perpétré par l'armée hamidiyeh. Dans toute l'Anatolie et jusqu'à Constantinople, entre 1894 et 1896, ce seront plus de 200 000 Arméniens qui seront tués, quelques 100 000 islamisés de force et plus de 100 000 femmes enlevées pour être envoyées dans des harems. Ces massacres, qui précèdent de deux décennies le génocide arménien, ont valu à ce sultan le surnom de Kızıl Sultan, le « Sultan Rouge » ou le « Grand Saigneur ». Wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/Abd%C3%BClhamid_II 27 avril 1915 -- Empire ottoman/Rapport de Monseigneur Sontag sur le traitement des Assyro-Chaldéens. « Comme je viens de le laisser pressentir, la mort faisait donc des ravages parmi nos réfugiés: la scarlatine, la dysenterie, la typhoïde faisaient tour à tour leur œuvre de mort. Nous trouvant ainsi au milieu de malades et de mourants, nos avons fini par être atteints de l'épidémie. M. RENAULT, qui s'était dépensé corps et âme pour ces pauvres gens, qui leur a donné jusqu'à sa literie, en a été la première victime. Et comme il était déjà épuisé par ses travaux apostoliques, le mal en a eu vite raison. Le 27 avril, notre charitable confrère rendait sa belle âme à Dieu. Dans le même temps, trois Filles de la Charité étaient clouées sur le lit de douleurs, atteintes elles aussi de la typhoïde. » Rapport du 17 octobre 1915 de Mgr Sontag au Supérieur Général des Lazaristes. Imprescriptible.fr : Rapport au Supérieur Général des Lazaristes http://www.imprescriptible.fr/documents/sontag/rapport10-1915/ 27 avril au 19 août 1915 -- Empire ottoman : vagues de massacres et de déportations dans tout le pays. Imprescriptible.fr : Chronologie sommaire du génocide arménien http://www.imprescriptible.fr/aram/chronologie 27 avril 1915 -- Empire ottoman : Rapport du Comité américain sur les Atrocités arméniennes. New-York, octobre 1915. Ce rapport contient trente-cinq extraits de déclarations de témoins oculaires, se rapportant aux événements du 27 avril au 3 août 1915, dans toutes les parties de l’Asie Mineure. Trente-cinq représentants américains (y compris l’honorable Oscar S.Strauss, deux fois Ambassadeur en Turquie ; le Cardinal James Gibbons ; Rabbi Stephen S. Wise et le dernier Président, Charles Elliot, de l’Université de Harvard) ont signé ce rapport ; on y constate que chaque témoignage a été soigneusement et minutieusement contrôlé, et que toutes les sources auxquelles il a été puisé sont incontestables, en raison de la véracité, de l’intégrité et de l’autorité des informateurs. Les Derniers Massacres d'Arménie, « La page la plus noire de l'Histoire moderne », par Herbert Adams Gibbons, Paris, Nancy, Berger-Levraut, 1916 Imprescriptible.fr : Les Derniers Massacres d'Arménie http://www.imprescriptible.fr/documents/massacres-armenie/sources.htm 27 avril 1915 -- Empire ottoman : 26 dirigeants arméniens sont arrêtés à Marsovan (Merzifon). Durant deux semaines, des armes seront recherchées, recherche accompagnée d'actes de violence et de viols de femmes. ANI: Chronology of the Armenian Genocide -- 1915 (April-June) http://www.armenian-genocide.org/1915-2.html 27 avril 1915 -- Empire ottoman/Constantinople. Ambassade américaine, télégramme envoyé par [William Jennings] Bryan, 27 avril 1915 - 19 heures : « L'ambassadeur de Russie a attiré notre attention sur un appel du Catholicos de l'Eglise arménienne, afin que ce Gouvernement emploie ses bons offices après du Gouvernement turc pour empêcher le massacre des Arméniens non combattants dans le territoire turc. Veuillez SVP porter cette affaire à l'attention du gouvernement, insistant sur l'emploi de moyens efficaces pour la protection des Arméniens contre la violence de la part de ceux d'autres religions. L'Ambassadeur de Russie attire l'attention sur le fait qu'il y a de nombreux Musulmans dans le territoire russe et que ceux-ci bénéficient de l'immunité contre la persécution religieuse. » Imprescriptible.fr : Appel du Catholicos de l'Eglise arménienne à protéger les Arméniens http://www.imprescriptible.fr/documents/archives/ani/us-270415.htm 27 avril 1918 -- Empire ottoman/Kars : le 27 avril, les Ottomans occupèrent Kars et la mirent au pillage. L'Arménie et le proche orient, chapitre XI, « L'Arménie pendant les temps modernes » Par Fridtjof Nansen Imprescriptible.fr : LES ARMÉNIENS PENDANT LA GUERRE MONDIALE http://www.imprescriptible.fr/documents/nansen/partie3.htm 27 avril 1919 -- Empire ottoman : le procès des Unionistes (membres du conseil des ministres et du Comité central de l’Ittihad), qui organisèrent et mirent en œuvre le génocide des Arméniens de Turquie en 1915 et 1916, s’ouvre devant la cour martiale extraordinaire de Constantinople (Istanbul). Celle-ci juge : Halil [Mentese] (ex-président du Parlement et ex-ministre des Affaires étrangères, membre du Comité central), Midhat Sükrü (secrétaire général du Comité central), Ziya Gökalp (recteur de l’Université d’Istanbul, membre du bureau du Comité central), Kara Kemal (ex-ministre du Ravitaillement, membre du bureau du Comité central), Yusuf Rıza (membre du bureau du Comité central, chef de l’O.S. dans la région de Trébizonde), Said Halim (ex-grand vizir, membre du Comité central), Ahmed Sükrü (ex-ministre de l’éducation, membre du Comité central), Giritli Ahmed Nesimi [Sayman] (ex-ministre des Affaires étrangères, membre du Comité central), Atıf bey (délégué du CUP, puis vali d’Angora et de Kastamonu, membre du Comité central), Ahmed Cevad bey (commandant militaire de la capitale), Ibrahim bey (exministre de la Justice, alors président du Conseil d’état), Küçük Talât bey (membre du Comité central). A ce groupe ont été adjoints ultérieurement, le 3 juin, Hayri effendi (ex-seyh ul-Islam, membre du Comité central), Musa Kâzım (ex-seyh ul-Islam, membre du Comité central), Mustafa Xerif bey (ex-ministre du Commerce et de l’Agriculture, membre du Comité central), ainsi que Ismail Canbolat (directeur général de la Sécurité, cadre du CUP), Abbas Halim pacha (ministre des Travaux publics, frère de Said Halim), Ali Münif bey (ex-secrétaire d’état à l’Intérieur), Hüseyin Hasim (ministre des Postes et Télégraphes) et Rifat bey (président du Sénat), en l’absence des principaux inculpés. Le procès des membres du Comité central du parti, du Grand Vizir Said Halim Pacha et de quelques autres ministres durera jusqu'au 26 juin 1919. Le Jugement sera rendu le 5 Juillet 1919. *** (T.V. n° 3571, 11 juin 1919, p. 127). Mass Violence - par Raymond Kévorkian http://www.massviolence.org/IMG/pdf/Chronologie-de-l-exterminationdes-Armeniens-de-l-Empire-ottoman-par-le-regime-jeune-turc-19151916.pdf Imprescriptible.fr : Procès des Unionistes, 1918-1920 http://www.imprescriptible.fr/turquie-memoire/proces.html Un Nuremberg inachevé : le procès des Jeunes-Turcs http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=37496 27 avril 1920 -- Après la défaite de Dénikine et le départ des Anglais, le gouvernement azerbaïdjanais développa une politique nationaliste prononcée. Cependant les Soviets, qui jouissaient des sympathies des ouvriers russes et arméniens des puits de pétrole, avaient su en même temps, par une habile agitation, disposer en leur faveur une partie de la population musulmane. Aussi ils réussirent à s’emparer de Bakou le 27 avril 1920 presque sans coup férir. Mais, comme toujours, leur victoire dans l’Azerbaïdjan fut suivie de réquisitions, d’insurrections et de répressions impitoyables ; après quoi les Bolcheviks recommencèrent leur jeu de coquetterie avec le Nationalisme musulman. Mandelstam, André. La Société des Nations et les Puissances devant le problème arménien, Paris, Pédone, 1926 ; rééd. Imprimerie Hamaskaïne, 1970. Imprescriptible.fr : La politique orientale des Soviets et ses relations avec le Kémalisme http://www.imprescriptible.fr/mandelstam/c8/p2#nt180 27 avril 1920 -- USA/The New-York Herald du 27 avril 1920. Le sénateur démocrate M. Hitchcock lui-même, un des plus fermes soutiens de la politique de M. Wilson, se prononça contre le mandat arménien, pour les raisons que l’Arménie comprendrait probablement des régions habitées par les Turcs, et que des conflits entre Turcs et Arméniens seraient par suite inévitables, entraînant des interventions militaires américaines. M. Hitchcock exprima l’avis qu’en tous cas l’Amérique ne saurait accepter le mandat, sans avoir le contrôle sur Constantinople et les Détroits et nota que l’offre du Conseil suprême ne tenait aucunement compte de cette nécessité. Imprescriptible.fr : Attitude des États-Unis d’Amérique depuis l'armistice et jusqu’au traité de Sèvres http://www.imprescriptible.fr/mandelstam/c8/p5 27 avril 1922 -- Turquie : Selanikli Dr. Nazım est l’un des premiers membres du Comité Union et Progrès (Istanbul 1899). Idéologue et éminence grise, il est l'architecte du génocide des Arméniens. L'acte d'accusation des cours martiales d'après-guerre le cite huit fois en tant que principal organisateur des bandes de tueurs de l'Organisation Spéciale. Il est condamné à mort par contumace par le tribunal militaire turc le 5 juillet 1919, alors qu'il est en fuite en Allemagne. Pendant la période kémaliste: le 27 avril 1922, soit 10 jours après l'assassinat du Dr. Bahattin Şakir à Berlin, le ministre de l'Intérieur du gouvernement kémaliste, Fethi, lui donne la garantie de ne pas être inquiété s'il ne s'oppose pas au nouveau régime. Imprescriptible.fr : Selanikli Dr. Nazım http://www.imprescriptible.fr/turquie-memoire/Dr_Nazim.html 27 avril 1938 -- La Grèce et la Turquie signent un traité d'amitié. Yahoo ! : L'éphéméride du mercredi 27 avril 2011 http://fr.mobile.news.yahoo.com/3/20110426/tfr-ephemeride277dce76c.html 27 avril 1940 -- Heinrich Himmler, chef de la police allemande et de la Gestapo, ordonne la création d'un camp de concentration et d'extermination à Auschwitz. Le nom d'Auschwitz deviendra tristement célèbre dans l'histoire du martyre juif. Entre 2,5 et 3,5 millions d'êtres humains seront tués dans ce camp. Les victimes sont surtout juives, mais on compte également des gitans et des ressortissants de plusieurs nations européennes. Skynet : 27 avril, ce jour-là, n'oubliez pas http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/04/15/27avril-ce-jour-la-n-oubliez-pas.html 27 avril 1942 -- Un train quitte Vienne (Autriche) avec 998 juifs déportés à Wlodava (Pologne). - Environ 2 000 juifs du ghetto de Wloclawek (Pologne), survivants des 13 500 juifs qui habitaient la ville, sont déportés au camp d'extermination de Chelmno. Ils sont assassinés dès leur arrivée. Le ghetto est entièrement détruit. - 1 000 hommes, femmes et enfants arrivent du camp de concentration de Theresienstadt au ghetto d'Izbica (Pologne). - 400 juifs environ sont transférés au camp de travail de Lublin. Après la liquidation du ghetto d'Izbica, les autres juifs de ce transport seront déportés au camp d'extermination de Maïdanek. Ils y périront tous, à l'exception d'une femme. - 100 juifs, dont des membres de la résistance clandestine, sont arrêtés et fusillés au cours d'une rafle dans le ghetto de Tomaszov Rawski (Pologne). Skynet : 27 avril, ce jour-là, n'oubliez pas http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/04/15/27avril-ce-jour-la-n-oubliez-pas.html 27 avril 1943 -- 196 juifs du camp de regroupement de Westerbork sont déportés au camp de concentration de Theresienstadt. - 1 204 internés juifs du centre de regroupement de Westerbork sont déportés au camp d'extermination de Sobibor. - 2 juifs sont déportés de Vienne (Autriche) au camp de concentration de Theresienstadt. Skynet : 27 avril, ce jour-là, n'oubliez pas http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/04/15/27avril-ce-jour-la-n-oubliez-pas.html 27 avril 1944 -- Début du transfert des Juifs Hongrois dans les chambres à gaz d’Auschwitz. A la fin du transfert, le 9 juillet, ils seront 437.402. Skynet : 27 avril, ce jour-là, n'oubliez pas http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/04/15/27avril-ce-jour-la-n-oubliez-pas.html 27 avril 1945 -- Les SS massacrent à la mitrailleuse 1 000 juifs dans la gare de Marienbad (Tchécoslovaquie). Ils font partie d'un groupe de 2 775 détenus évacués à pied de Rehmsdorf, camp dépendant de Buchenwald, vers le camp de concentration de Theresienstadt. 575 juifs seulement arrivent à destination, 1 200 autres étant morts. Skynet : 27 avril, ce jour-là, n'oubliez pas http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/04/15/27avril-ce-jour-la-n-oubliez-pas.html 27 avril 1994 -- Israël : au Proche-Orient, M. Yossi Beilin, alors viceministre des affaires étrangères d’Israël, a reconnu le génocide arménien. Assemblée Nationale http://www.assemblee-nationale.fr/12/pdf/rapports/r3074.pdf 27 avril 2002 -- Turquie : le président de la République turque Ahmet Necdet Sezer met son veto à la loi d’amnistie qui aurait permis d’annuler la peine de Mehmet Ali Ağca, condamné initialement à la prison à vie (peine réduite par la suite à dix ans d'emprisonnement), pour le meurtre en 1979 du directeur de publication du quotidien Milliyet, Abdi İpekçi. Wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/27_avril 27 avril 2004 -- La France va continuer à reconnaître le GIR, qui sera jugé responsable du génocide [des Tutsi au Rwanda] par le Tribunal pénal international d'Arusha, durant tout le génocide et même les premières semaines de juillet, après avoir protégé sa fuite; 27 avril : 20 jours après le début du génocide, elle a accueilli à l'Elysée, au Quai d'Orsay et, semble-t-il, à Matignon, le ministre des affaires étrangères du GIR, Jérôme Bicamumpaka, accompagné d'un leader réputé pour son fanatisme; ce, malgré les avertissements d'importantes organisations des droits de l'homme, qui ont mis en garde l'exécutif français contre la caution ainsi apportée aux autorités en train d'administrer le génocide; la Commission se demande par ailleurs pourquoi les quelques voix discordantes au sein de la diplomatie française n'ont pas été entendues. aidh http://www.aidh.org/rwand/fr-comm-enqu.htm 27 avril 2008 -- Paris/Action du Collectif VAN «1915/2008 : Les génocides vous regardent - Arméniens, Juifs, Tutsis, Darfouris : un mur contre le déni », elle a attiré plus de 2500 visiteurs de tous horizons. Cette opération du Collectif VAN, soutenue par de nombreuses associations (voir liste complète en fin de communiqué) a bénéficié de la présence active du Collectif Urgence Darfour, du CPCR [Collectif des Parties Civiles pour le Rwanda], d'Ibuka France, de MEMORIAL 98, de la Communauté Rwandaise de France, d'AIRGRIGE, du Comité Marche du 23 Mai 1998 (CM98), d'artistes-peintres de l'APAF et de la représentante de l'Antenne du Collectif VAN en Arménie. Des militants soutenant le peuple tibétain victime de génocide culturel étaient également présents. Arméniens, Juifs, Tutsi, Darfouris : ensemble face au déni http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=17872 27 avril 2010 -- France : Le Tribunal Correctionnel de Lyon a reconnu M. Movsès Nissanian coupable d’injure publique envers un étudiant pour avoir assimilé ce dernier à « ceux qui étaient dans la milice, sous Pétain c’est ceux qui envoyaient les Juifs à Auschwitz, c’est des gens qui ont cette psychologie d’être avec le fort, pour envoyer le faible ». Mais « le Tribunal relève le caractère injuste et fautif, notamment de la part d’un étudiant en histoire qui devrait éviter l’amalgame entre un parti, ici la FRA, ses membres locaux et le rapprochement sans nuance ni contextualisation avec « le terrorisme élevé au rang de pratique sacro-sainte ». Une telle assimilation formulée sans nuance et jusqu’à la caricature est fautive et a pu légitimement choquer et blesser Movsès Nissanian « le descendant d’une famille arménienne » dont selon ses termes, « une partie a été massacrée selon un plan pré-établi au plus haut niveau de l’Etat turc », et d’autre part, « le représentant de certains membres de la communauté arménienne ». Le site négationniste Turquie News félicite l’étudiant : « Bravo pour sa pugnacité à défendre son honneur et sa réputation. Et merci à lui de montrer à la communauté turque et notamment aux associations franco-turques que la voie judiciaire peut être terriblement efficace contre les Arméniens qui ont recours à la diffamation, à l’injure et aux menaces pour imposer aux Turcs leur version de l’histoire. » http://www.turquie-news.com/spip.php?article4082 http://turquienews. com/IMG/pdf/JugementTGILyon27042010.pdf Observatoire du Négationnisme du Collectif VAN - 2010 - Part II http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=43632 Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=53739 Les textes qui suivent constituent une Revue de Presse des articles parus dans les médias sur les sujets que le Collectif VAN suit au quotidien. A ce titre, s'ils ne représentent pas toujours (hélas) l'opinion de notre association, il est utile d'en prendre connaissance pour éventuellement y réagir de manière appropriée. GENOCIDE ARMENIEN Centenaire du génocide arménien : des manifestants «du monde entier» à Istanbul Libération Margaux VELIKONIA et Benjamin Delombre 25 avril 2015 à 14:59 REPORTAGE A l'occasion du centenaire du génocide arménien, plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées dans le calme au centre d'Istanbul pour une commémoration inédite en Turquie. La scène était encore inimaginable il y a quatre ans : la rue Istiklal, la grande artère piétonne d’Istanbul, immobile et silencieuse en hommage aux victimes du génocide arménien. Il y a un siècle jour pour jour, 250 intellectuels arméniens étaient déportés de Constantinople – le début des massacres. Vendredi à 19h15, ils étaient 5 000, 10 000 peut-être, à être venus sur la terre de leurs ancêtres, cent ans après, comme un exutoire. Aux chants et aux slogans ont succédé plusieurs minutes de silence puis des discours, entrecoupés de salves d’applaudissements. Assis sur le sol, œillet à la boutonnière, tous étaient là, déterminés à montrer qu’ils ne lâcheraient pas leur objectif : la reconnaissance du génocide par l’Etat turc. Plus tôt dans l’après-midi, ils ne sont qu’une trentaine sur place, devant le centre culturel français. Beaucoup appartiennent au mouvement antiraciste Egam, qui regroupe des associations d’une trentaine de pays. «Nous venons du monde entier, nous sommes Turcs, Arméniens, Européens, Américains et même Uruguayens», explique l’un d’eux. Avec leurs badges rouges «Görelvi», «sécurité» en turc, ils protègent, serrés les uns contre les autres, un monument discret et éphémère : «l’arbre à vœux». Les manifestants y accrochent leurs espoirs sur des bandelettes de tissus colorés. A quelques mètres, sur la place Taksim, quelques centaines de nationalistes sont venus marquer leur territoire, brandissant portraits de Mustapha Kemal et drapeaux turcs. Des dizaines de policiers sont postés, prêt à faire tampon entre les deux manifestations. «Le génocide c'est eux, la résistance c'est nous» A l’autre bout de la rue, c’est la gauche turque qui se fait entendre. Des centaines de militants remontent la «Caddesi Istiklal» en scandant des slogans politiques. Les «Etat assassin !» et «le génocide c’est eux, la résistance c’est nous !» recouvrent les mélodies des associations. Au point de troubler certains membres de la diaspora. Dans la manifestation turque, les visages sont fermés. Celui de ce jeune manifestant par exemple, la trentaine peut-être mais «mort en 1915», comme l’indique la pancarte qu’il brandit fièrement. Tous, ou presque, portent à la poitrine le portrait de Sevag, ce soldat turc d’origine arménienne, abattu le 24 avril 2011 par un autre militaire, au cours d’un exercice. Le tireur et l’armée plaident depuis l’erreur, la bavure. Pas les manifestants. «Ils le considèrent comme le dernier mort du génocide», précise un membre français d’Egam. Un peu perdues au milieu de la foule, Janet et Fatma sont deux Turques d’origine arménienne aux parcours très différents. La première, grande femme aux longs cheveux rouges, a toujours su d’où elle venait : «A la maison et à l’école, c’était arménien, à l’extérieur c’était turc. Il ne fallait pas mélanger.» Aujourd’hui, elle organise des ateliers artistiques entre étudiants des deux origines et est ravie de voir émerger des débats. Mais «il n’y aura jamais 50%, ni même 40%, des Turcs qui reconnaîtront le génocide, prédit-elle, fataliste. On a l’impression que les célébrations touchent beaucoup de monde mais ça ne reste qu’une petite partie de la population». A ses côtés, Fatma est moins à l’aise. «J’avais un grand-père orphelin... On a appris il n’y a pas longtemps que nous étions à moitié arméniens. Mais je n’ai pas cette identité, je n’ai grandi que dans la culture turque.» En participant au centenaire, cette professeure d’université peut évoquer librement son passé et se raccrocher à une histoire. «Au quotidien, ça reste quelque chose de très secret», regrette-t-elle. En Turquie, les autorités estiment que 60 000 Turcs d’origine arménienne vivent dans le pays. En réalité, ils seraient entre un et quatre millions. Margaux VELIKONIA et Benjamin Delombre http://www.liberation.fr/monde/2015/04/25/centenaire-du-genocidearmenien-des-manifestants-du-monde-entier-a-istanbul_1266735 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87997 Centenaire du génocide arménien : "TIME", un projet engagé Paris Match Le 24 avril 2015 | Mise à jour le 24 avril 2015 Méliné Ristiguian L’art s’invite en marge des commémorations officielles du génocide arménien. Une façon différente d'exprimer les revendications de tout un peuple, loin des coups d’éclat politique. Avec son œuvre audiovisuelle « TIME », l’artiste parisien d’origine arménienne Viken Arman s’inspire des faits historiques et des mélodies traditionnelles pour composer une œuvre engagée contre le négationnisme du gouvernement turc. Un combat mené grâce à la musique et à une vidéo de cent minutes qui symbolisent le centenaire. Rencontre. Paris Match. Comment vous est venu l’idée de ce projet ? Viken Arman. Il était impératif pour moi étant musicien d’origine arménienne de m’exprimer artistiquement à ce sujet. J’ai voulu composer une pièce musicale contemporaine très contemplative, narrant de façon chronologique les événements qui ont marqué l’histoire de l’Arménie : génocide, soviétisation, tremblement de terre, guerre du Haut-Karabagh et l’actuelle reconstruction douloureuse. Pour développer davantage ce projet, j’ai décidé de mettre en images ma musique. J’ai alors soumis l’idée à un ami réalisateur, Maxime Gaudet, ainsi qu’à des artistes plasticiens, Jimmy Beauquesne, Manon Dard et Roman Koenig. « TIME » mêle à la fois expression visuelle, arts plastiques, danse et images d’archive. La pièce sera présentée en galeries d’art, notamment au Liban et en Arménie. Le but est de marquer le temps et d’essayer de le défier par l’art. Quelles ont été vos sources d’inspirations? Mon quotidien, ma culture, la vie de mes grands parents. Il y a également un film qui m’a inconsciemment dirigé : « Les Saisons » de Artavazd Pelechian, mon réalisateur favori. Il a bouleversé ma vision du cinéma et de l’art en général. Ce film dépeint les moments déterminants de l'histoire arménienne, tel un poème. Il a brisé les codes du cinéma, en réalisant tout un film sans dialogues, seulement des suites de séquences pour que celles-ci soient sublimées. Dans « TIME », on retrouve d’ailleurs quelques hommages à ce cinéaste de génie. Quel message souhaitez-vous transmettre avec cette œuvre ? Ne pas oublier, jamais. Mais rester tourné vers le futur, se reconstruire et avancer. Je n’ai absolument rien contre le peuple turc, c’est plutôt leurs dirigeants qui sont affligeants. Même si dans ce projet, on note des passages très crus, l’état d’esprit reste clairement pacifiste. C’est simplement une œuvre de mémoire qui, malgré les diffamations de la Turquie, affirme que la nouvelle génération et celles à venir continueront de se mobiliser pour la reconnaissance du génocide arménien. Par tous les moyens envisageables. Il y a aussi une dimension de sensibilisation. Beaucoup ne connaissent toujours pas où est l’Arménie, ni son passé. "Le repli, n’est pas une solution. Nous devons vivre tous ensemble" Êtes-vous déjà allé en Arménie ? J’y suis allé une seule fois. C’était en 2007 dans le cadre d’un séjour humanitaire. Une expérience magnifique mais avec un goût d’amertume surtout lorsque l’on foule les terres de ses ancêtres et que l’on aperçoit le Mont Ararat en Turquie. Bizarrement, ma famille n’a jamais affiché ses origines. Moi, je le dis. D’autant plus que la richesse culturelle de ce pays est immense. Artistiquement, la musique traditionnelle, le cinéma ou encore la poésie me fascine. En revanche, le communautarisme est le seul bémol que je pourrais émettre. Le repli, n’est pas une solution. Nous devons vivre tous ensemble. C’est d’ailleurs pour ça que tous ceux qui ont travaillé sur « TIME » sont d’origines diverses et variées, cela a permis d’obtenir des regards différents sur le sujet. Pensez-vous que la Turquie reconnaitra un jour le génocide arménien? Je l’espère ! Mais en réalité, la reconnaissance du génocide est un symbole de lutte. Il unit tous les arméniens du monde. Ça nous fait une cause commune à défendre. C’est une occasion pour nous de se rassembler, commémorer, perpétuer les traditions. J’ai foi en l’avenir, je pense que les mentalités des générations futures évolueront dans une optique positive. Quel est votre actu ? Avant la fin de l’année, deux EP devraient voir le jour. Je prépare également mon premier album qui devrait sortir en début d’année prochaine. Et pour l’anecdote, je vais jouer dans un festival à Istanbul dans 2 semaines. J’ai hâte de rencontrer la jeunesse turque, je suis certain que je serai bien accueilli. C’est aussi à ça que sert la musique : rassembler. Vidéo disponible le 24 Avril sur le site : http://www.t-i-m-e.fr http://www.parismatch.com/Culture/Musique/TIME-un-projet-engagegenocide-armenien-centenaire-751022 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87995 A Diyarbakir, le réveil de la communauté arménienne Le Monde | 25.04.2015 à 14h31 • Mis à jour le 25.04.2015 à 14h44 | Par Marie Jégo (envoyée spéciale à Diyarbakir) Dans le petit salon de thé attenant à Surp-Giragos (Saint-Guiragos), la grande église arménienne de Diyarbakir, dans le sud-est de la Turquie, Rahime Karakas, 54 ans, raconte comment sa vie a basculé un jour de mai 1985 : « Mon père est mort, je suis allée à l’Etat civil pour les formalités. Là, sur le registre, j’ai vu le prénom Sarkis, barré d’un trait, et le prénom Husseïn écrit par-dessus. Cela se voyait très nettement. J’étais en état de choc. Depuis, j’essaie de recoller les morceaux. » Jusque-là, Rahime pensait qu’elle était kurde, « je faisais partie d’une organisation féministe kurde, j’ai même fait de la prison à cause de cela ». Son père ne lui avait jamais rien dit de son passé mais elle avait des soupçons. Sur le fait, par exemple, qu’il était enfant unique et sans famille, autant dire une sérieuse anomalie au regard des critères kurdes. Et puis il y avait cette étrange invective – « Moskov » (Russe) – proférée par sa mère lorsque le couple se disputait. Il s’agissait d’une allusion à son origine cachée, car beaucoup d’Arméniens se rangèrent en 1915 aux côtés de la Russie, alors l’ennemie numéro un de la Sublime porte. Difficile de recoller les morceaux. Rahime a eu beau chercher, se rendre dans la ville d’origine de son père, à Harput, elle n’a jamais réussi à tirer le moindre fil. « Pour finir, j’ai mis une petite annonce dans Agos (le journal en turc et en arménien de la communauté arménienne de Turquie), mais ça n’a rien donné, j’avais trop peu d’indices, juste le prénom et la ville. » Elle s’est habituée à vivre avec les taches d’ombre de son passé. Elle a pris des cours d’arménien, s’est rendue à Erevan, a adopté la foi chrétienne en 2014 à Etchmiadzine (le saint-siège du patriarcat en Arménie). Une partie de sa famille n’a pas apprécié. Elle ne regrette rien : « Je suis devenue chrétienne à cause de ce qui a été fait à mon père. C’est une démarche politique, l’expression de mon opposition. » « Affronter notre passé dans les yeux » Sa nouvelle famille est désormais à Saint-Guiragos, la plus vaste église arménienne du Moyen-Orient, restaurée de pied en cap en 2011 grâce aux fonds de la diaspora, de la communauté arménienne de Turquie et de la mairie de Diyarbakir, tenue par le Parti démocratique des régions (DBP, pro-kurde). Chaque mois, les Arméniens – musulmans et chrétiens – s’y retrouvent pour un petit déjeuner festif dans le salon de thé. Et puis il y a les concerts, les baptêmes, les messes dans l’église. « Dans la région, beaucoup d’Arméniens ont été islamisés sous la contrainte il y a cent ans. Depuis la restauration de l’église, ils viennent. Tous ne se sont pas redevenus chrétiens, mais ils aiment retrouver un peu de leurs racines », explique Ergün Ayik, qui dirige la fondation propriétaire du lieu. Le clocher s’élève haut dans le ciel de la vieille ville de Diyarbakir en signe du réveil de la communauté. Située dans une petite ruelle de la vieille ville, l’église de basalte en a vu de toutes les couleurs depuis sa construction, en 1376. Le coup de grâce est venu en 1915, non pas à cause du coup de canon tiré sur le frêle clocher parce qu’il s’élevait plus haut que les minarets alentour, mais parce que la population qui remplissait l’église les jours de fête a disparu. « Autrefois, la moitié de la population de la ville était arménienne, aujourd’hui nous sommes une poignée », rappelle Ergün. L’isolement n’est plus de mise depuis que ceux de la diaspora sont de plus en plus nombreux à venir pour visiter l’église. Saint-Guiragos était en ruine, à ciel ouvert, lorsque Ergün Ayik, Gafur Turkay et quelques autres se sont mis en tête de trouver des fonds pour la restaurer. Pour cela, ils ont organisé des dîners de donateurs. Rien n’aurait été possible sans l’aide de la mairie de Diyarbakir, qui a financé les travaux à hauteur de 20 %. « Nos grands-pères, incités par d’autres, ont commis des crimes mais nous ne les imiterons pas », avait dit Abdullah Demirbas, à l’époque maire du quartier de la vieille ville, aux Arméniens venus lui demander de l’aide. « Revenez ! », tel est aujourd’hui le message des Kurdes aux Arméniens. En 1915, les Kurdes ont été les principaux exécutants des massacres. Incités par le pouvoir Jeune Turc, les clans kurdes les plus éminents y ont pris part, avec tous les bénéfices matériels qui allaient avec, saisie de terres, de maisons, de richesses. L’écrivain kurde de langue turque Seyhmus Diken rappelle que, dix ans plus tard, « les Kurdes se sont fait massacrer au moment de la révolte de cheikh Saïd » – un chef religieux kurde rebelle pendu sur la place centrale de Diyarbakir en 1925 avec 46 autres meneurs, par les armées de Mustafa Kemal. « Nous devons affronter notre passé dans les yeux, demander pardon et envisager des réparations », assure l’écrivain, signataire de « l’appel au pardon », une pétition en ligne lancée par des intellectuels turcs. Marie Jégo (envoyée spéciale à Diyarbakir) Journaliste au Monde http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/04/25/a-diyarbakir-le-reveilde-la-communaute-armenienne_4622774_3214.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87996 Bande dessinée: ils ont planché sur le génocide arménien Slate.fr 24.04.2015 - 7 h 22 Ariane Bonzon A l'occasion du centenaire du massacre qui a coûté la vie à 1,2 million de personnes, voici trois bandes dessinées qui permettent de revenir différemment sur l'histoire. Avril 1915. Quelque part à l’est de la Turquie, deux enfants dans la tourmente du génocide arménien. C’est le plus émouvant des trois albums. Deux enfants arméniens, Maryam et Varto, sont confiés par leur père, qui veut les sauver du génocide, à l’un de ses amis turcs. Mourant, ce dernier va charger Hassan, son fils, de les accompagner en lieu sûr. Le propos n’est pas tant d’expliquer ce qui s’est passé (un cahier pédagogique est là pour cela, à la fin de l’album), mais de faire passer l’émotion via ce travail artistique. Avec au bout de l’horreur une petite lumière grâce à la rencontre entre les descendants de Varto et ceux de Maryam, quelque part de nos jours en France. On espère que ce scénario donnera lieu à un film, puisque c’était le projet initial du producteur et scénariste Gorune Aprikian qui l’a sorti de ses tiroirs pour nous en offrir cette version dessinée sur papier. Sur leur route chaotique, mouvementée et dangereuse, c’est l’horreur humaine du génocide qui défile avec ses épisodes les plus monstrueux, sa soldatesque, ses pillards et ses victimes. L’histoire a été inventée, mais elle se fonde sur des anecdotes authentiques: les femmes qui se rasent la tête pour qu’on ne les attrape pas par les cheveux, le bébé déterré et mangé par un chien... L’intention des auteurs était de «faire partager le ressenti du génocide arménien», explique Gorune Aprikian. Ils y sont parvenus grâce aux dessins très travaillés, style encre de chine, de Stéphane Torossian. Et par le dispositif particulier du scénario qui fait que le lecteur en connaît déjà plus que les protagonistes. Berlin mars-juin 1921. Le plus historique de ces trois albums débute avec l’assassinat, en Allemagne où il s’est réfugié, de Talaat Pacha, l’un des trois ordonnateurs du génocide arménien, par un jeune homme qui l’abat en pleine rue au vu et au su de tous. S’ouvre alors le procès du «vengeur-assassin», Soghomon Tehlirian, au tribunal fédéral de Berlin que les dessins de Paolo Cossi retracent en détail. Le trait, classique et un poil désuet, semble tiré des dessins noir et blanc de l’époque. Quant au scénario et au récit, ils se fondent sur les minutes du procès, 122 pages, trouvées dans les Archives en Arménie, et épluchées par Jan Varoujan. C’est de nouveau Jean-Blaise Djian qui signe le scénario (il a aussi participé à celui de Varto) dont on salue l’astuce finale permettant au lecteur de découvrir ce que le Tribunal, lui, ne saura jamais: le jeune homme, qui encourait la peine de mort et sera finalement innocenté, est loin d’avoir agi seul. Il était l’un des bras armé de l’Opération Némésis, une chasse à l’homme extraordinaire et peu connue menée sur trois continents, à propos de laquelle le journaliste Jacques Derogy a mené voilà une trentaine d’années une formidable enquête. Cet album ramassé est efficace pour comprendre ce que fut ce véritable thriller historique. Des versions anglaise, arménienne, grecque et russe de Mission Spéciale Némésis sont déjà parues. La turque est prête. Il manque seulement un éditeur stambouliote intéressé... Avril 2014, 100 ans après le génocide arménien, un voyage dans la Turquie d’aujourd’hui. Le plus créatif graphiquement, ce troisième album est aussi le plus politique. «Je sais tant de choses, cartes, livres [...] et pourtant je ne sais rien dans la réalité. Ce voyage est un grand saut dans le réel», médite Christian Varoujan Artin, Arménien de Marseille, au seuil de ce premier voyage en Turquie. Il est le fil conducteur du lecteur: d’Istanbul à Boğazkere, d’où était originaire son grand-père, en passant par Diyarbakir et Dersim. C’est à Varoujan, responsable d’Aram (centre pour la préservation de la mémoire et de la culture arménienne), que l’on doit la formidable exposition «99 portraits de l’exil, 99 photos de survivants du génocide des Arméniens» qui s’est tenue dans la ville kurde de Diyarbakir le 24 avril 2014 et dans laquelle l’album nous promène le temps de quelques cases. Mais le cœur de l’ouvrage réside dans une double quête, en miroir, celle de Christian Varoujan Artin à la rencontre de descendants d’Arméniens ayant échappé au massacre en 1915 et la quête de ces derniers, aujourd’hui devenus kurdes, turcs, alévis et musulmans dont certains aspirent à retrouver leur identité arménienne perdue. L’itinéraire et les contacts sur les traces du «fantôme arménien» ont été préparés par Laure Marchand et Guillaume Perrier, anciens correspondants du Figaro et du Monde en Turquie. Ils ont mené l’enquête sur les dernières empreintes de cette Anatolie chrétienne qui reste, paradoxalement, omniprésente dans l’inconscient collectif, malgré le déni de l’Etat. A cet égard, on trouve deux pages, assez caricaturales et lourdement à charge à l’égard du président turc actuel, Recep Tayyip Erdogan et du fondateur de la République de Turquie, Mustafa Kemal, tous deux également bottés, éructant et renvoyés dos à dos. Mais il y a aussi de jolis moments d’humour, grâce en particulier à la figure militante de Miran Pargiç à Dersim. Thomas Azuelos a visiblement bénéficié d’une grande liberté pour procéder au montage de son travail, dont les différents niveaux de lecture sont facilités par la variété de la palette graphique et de couleurs. Avec deux belles trouvailles: l’incrustation de morceaux de photos de basreliefs arméniens dans certains croquis et le rouge sang pour signifier le fleuve charriant les corps d’hommes et de femmes jetés par les soldats turcs en 1915 du haut des falaises. Ariane Bonzon http://www.slate.fr/story/100709/bd-genocide-armenien http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88008 "Les Arméniens n’oublieront jamais" Paris Match Le samedi 25 avril 2015 Pour ne jamais oublier. Des centaines de milliers d'Arméniens ont commémoré vendredi les massacres perpétrés par les Turcs ottomans à partir de 1915. Après une cérémonie solennelle qui a réuni des délégations de près de 60 pays à Erevan, dont François Hollande et Vladimir Poutine, une foule émue d'Arméniens arrivés du monde entier est partie en procession de la place de la République jusqu’au mémorial de Tzitzernakapert, déposant près de la flamme éternelle des monceaux de fleurs et des bougies. Cette marche traditionnelle aux flambeaux a réuni des dizaines de milliers de personnes dans le centre de la capitale arménienne. On pouvait alors entendre résonner dans les rues des chansons patriotiques, voir quelques larmes sur les visages, et apercevoir des drapeaux turcs brûlés. Le «Hayr Mer», le «Notre Père», récité par les manifestants, suivi d’une minute de silence, ont clôturé cette nuit intense en émotion. Pour autant, l’Arménie compte bien faire valoir se droits. Ce centenaire est le commencement d’un nouveau combat. «Les Arméniens n'oublieront jamais ce qui s'est passé il y a un siècle. Nous voulons que la Turquie reconnaisse sa culpabilité et présente des excuses», a déclaré Sevan Gedelekian, Arménien de la diaspora venu spécialement du Liban. «Certains de mes ancêtres ont disparu en 1915 et leur sort reste inconnu à ce jour», a ajouté Sousanna Tangian, une habitante d'Erevan. Une position que partage le chef de l’État français, François Hollande. Il a appelé la Turquie à enfin reconnaître le caractère génocidaire des massacres. Des manifestations du centenaire ont eu lieu partout dans le monde. De Vienne à Buenos Aires, en passant par Paris et Los Angeles. Dans cette dernière, où vit près de 170 000 Arméniens, beaucoup de familles avec enfants ont défilé sur Sunset Boulevard pendant près de 10 kilomètres pour se rendre jusque devant le consulat de Turquie. Dans la foule, habillée de noire, on pouvait voir des drapeaux arméniens et des pancartes : «Ne jamais oublier», «Reposez en paix» ou «Honte à la Turquie». http://www.parismatch.com/Actu/International/Les-Armeniens-noublieront-jamais-751760#751776 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88007 100 ans du génocide arménien : la Turquie reste amnésique. Elle doit revenir sur son passé Nouvel Obs Publié le 26-04-2015 Par Jean-Marcel Bouguereau éditorialiste Le 24 avril marquait le centenaire du génocide arménien : entre 1915 et 1917, ils étaient 1,5 million à être éliminés par l'Empire ottoman. Pourtant, un siècle plus tard, la Turquie ne reconnaît toujours pas le génocide. Pour Jean-Marcel Bouguereau, la société civile turque commence à bouger et le pays doit sortir de sa négation. Édité par Anaïs Chabalier "Qui se souvient des Arméniens ?" aurait dit Hitler à ses hommes pour les désinhiber au moment de lancer le génocide des juifs. Cela ne s’appelait pas encore un génocide, mais tout y était. Le massacre de 1915 fut planifié dans une volonté d’homogénéité nationale et il fut précédé de décennies de persécutions et de propagande, pour présenter la disparition des Arméniens comme une condition à la survie des Turcs. La Turquie reste dans le déni Il y a cent ans, dans la nuit du 24 au 25 avril, 250 intellectuels arméniens étaient faits prisonniers, point de départ des massacres. Ce plan avait été minutieusement élaboré par les Jeunes Turcs, un mois plus tôt. Objectif : supprimer une des plus importantes minorités de l’empire ottoman, en entreprenant sa déportation, préalable à son extermination. Un million et demi de personnes ont été ainsi assassinés, entre 1915 et 1917. Cent ans après, les commémorations solennelles d’hier à Erevan, en Arménie, la Turquie continue de considérer le génocide arménien comme une matière explosive et reste totalement dans le déni des crimes commis. Ankara fustige tous ceux qui se sont associés, comme le pape, à la douleur arménienne. Pire encore, dans une provocation, le chef du gouvernement turc Recep Erdogan a célébré hier un autre centenaire, celui de la victoire des Dardanelles, bataille remportée par les Turcs contre les alliés de la Grande guerre. Dans le même temps, alors que la Turquie reste négationniste, l'Allemagne vient d’admettre sa part de responsabilité dans les massacres de 1915, puisque des militaires allemands ont participé à sa planification. Le génocide arménien n’est plus un sujet tabou Reste que la société civile turque bouge. Le génocide arménien n’est plus un sujet tabou, sinon pour le pouvoir : 21 pays ont reconnu les massacres des Arméniens comme un "génocide". Qu’attend la Turquie pour revenir sur son passé, même s’il est difficile de reconnaître qu’on a menti sur sa propre histoire pendant un siècle ? Alors que cette région – où eurent lieu les déportations et les massacres de 1915-1916 –, est soumise au régime de terreur des djihadistes de Daech, ce combat pour la vérité est d’autant plus fondamental. Mais il y a une autre dimension dans cette commémoration : elle est devenue un enjeu dans la grande lutte d’influence qui se joue en ce moment entre un Iran chiite et les puissances sunnites dans toute cette région d’Orient. Alors qu’il fut un moment une boussole pour les révolutions arabes, l’État turc se réclamant d'une tradition séculière depuis Mustafa Kemal, il faut constater le retour d'un islam de moins en moins modéré, ou les Turcs jouent désormais un rôle de leader du sunnisme. Question subsidiaire : faut-il pleurer sur les victimes d'hier en répétant "plus jamais ça !" et laisser se poursuivre la tragédie des migrants en Méditerranée ? http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1359308-100-ans-du-genocidearmenien-la-turquie-reste-amnesique-elle-doit-revenir-sur-son-passe.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87998 Evreux : commémoration du génocide arménien France 3 Publié le 25/04/2015 Par Didier Meunier La communauté des arméniens de Normandie s’est rassemblée, ce vendredi 24 avril, pour commémorer les 100 ans du génocide de leur peuple. Le premier génocide du 20ème siècle Sur les 36 millions d'habitants que comptait l'empire ottoman, à la fin du 19ème siècle, 2 millions d'entre eux étaient des Arméniens. Entre 1915 et 1917, pendant les dernières années de l'Empire ottoman, entre 1,2 et 1,5 millions d’Arméniens ont été tués de manière systématique : des adultes mais aussi des enfants qui ont été déportés, massacrés et vendus comme esclaves. C'était le premier génocide du 20ème siècle. Une vingtaine de pays, parmi lesquels la France et la Russie, reconnaissent que le peuple arménien a été victime d’un génocide. Ils ont été rejoints cette semaine par l’Allemagne et le Pape François, mais le gouvernement turc s’y refuse toujours. Une cérémonie à Evreux Ce vendredi 24 avril, 100 ans jour pour jour après le début des massacres qui a duré jusqu’en 1917, des commémorations avaient lieu partout dans le monde. A Evreux, la communauté des arméniens de Normandie a célébré aussi cet événement, rappelant sa douleur et l’importance de ne pas oublier cette tuerie. Elle souhaiterait ériger une stèle à Evreux en mémoire des victimes. Une souscription pour cela à été lancée. VIDEO : le reportage de Béatrice Rabelle et Patrice Cornily avec les interviews de : Varham Saraidarian Marie Ghukasyan, présidente de l'association franco-russe 76 Jean Asadour, président de l'association normande solidarité arménienne http://api.dmcloud.net/player/pubpage/4f3d114d94a6f66945000325/553 b4de394a6f66f094d6260/8849b20f54af4be493574542a89dec11?wmode= transparent&chromeless=0&autoplay=1 http://france3-regions.francetvinfo.fr/hautenormandie/2015/04/25/evreux-commemoration-du-genocide-armenien712061.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87999 Arménie, le jour d'après La Provence Dimanche 26/04/2015 à 06H12 Le soleil est revenu sur les collines de Erevan et les passants aussi. Dans les rues désertées la veille pour rejoindre le mémorial du génocide et les commémorations du centenaire, les badauds profitent des jours fériés pour respirer. "Ces jours ont été très riches émotionnellement, souffle Tigran Arzumanya, professeur de français à l'université. La fête est maintenant finie. Mais notre esprit reste tourné vers l'histoire, vers notre histoire et ce qu'il va en advenir." Pendant que les ouvriers démontent l'immense scène où avait été donné un concert de musique classique vendredi soir, sur la place de la République, les Arméniens se prennent en photo devant les visuels du centenaire. "1915-2015, 1,5 million de victimes" fait tourner les têtes. Au cinéma Moscow, un peu plus haut, un tapis rouge est déroulé pour assister à l'avant-première de "1915", film événement ici retraçant le siècle. Dans la ville, les conférences se succèdent. Editorialiste et politologue en vue, Harut Sassounian développe sa théorie à contrecourant selon laquelle "demander aux Turcs de reconnaître le génocide ne sert à rien. On perd notre temps. Ce qu'il faut, c'est traduire la Turquie devant une Cour de justice internationale. Il n'y a que comme cela que nous parviendrons à ouvrir nos frontières, à récupérer nos terres, nos accès à la mer et à nous développer économiquement." Les symboles historiques et intellectuels à peine passés, l'Arménie retrouve sa réalité. Ministre de la diaspora depuis 2001, Hranoush Hakopian est considérée par les 3,5 millions d'Arméniens vivant dans la République du Caucase et les 7 millions dispersés dans une centaine de pays comme "une mère courage qui n'a peur de rien". Dans son bureau du centre de Erevan, des centaines d'objets venus du monde entier ornent les murs, envahissent une grande table garnie de fruits secs, de café fort et de chocolats. L'Arménie a-t-elle franchi une étape aux yeux du monde avec ce centenaire ? Hranoush Hakopian : Les commémorations ne sont pas tout à fait finies. Le 7 mai, le président Sargsian se rendra à Washington avec le Catholicos pour un moment fort. Les Jeux panarméniens seront émouvants cet été. Depuis la messe donnée par le pape François à Rome, le regard du monde a changé sur l'Arménie. La résonance est historique pour tous ces pays qui gardaient le silence et étaient indifférents. D'un point de vue moral, éthique, le monde devient bienveillant et s'éveille. Qu'est que cela va changer ? Hranoush Hakopian : Le peuple se sent plus en sécurité. Et l'Arménie pourra collaborer plus facilement avec tous les pays et les peuples qui partagent désormais son deuil. Nous ne sommes plus seuls, même si la France et la Russie ont toujours été à nos côtés. Nous leur devons beaucoup. Tous ces pays vont devoir maintenant continuer leur chemin avec nous en exigeant de la Turquie qu'elle ouvre ses frontières et cesse de nous appauvrir par son blocus. Le développement économique est capital. Qu'attendez-vous de la diaspora ? Hranoush Hakopian : Le monde désormais voit que notre peuple compte dix millions d'habitants répartis sur tous les continents. Les Arméniens ont toujours fait en sorte de s'intégrer dans leur pays d'accueil, tout en restant fiers de leurs racines et tout en continuant à soutenir notre pays. Notre peuple n'est ni timide, ni pauvre. Il devient puissant parce qu'il respecte les autres. Il peut désormais exiger l'ouverture des frontières et la restitution de ses droits violés. La diaspora joue un rôle capital dans cet objectif. C'est aussi grâce à ses investissements à Erevan et dans tout le pays que nous nous développons. Des gens partent encore à l'étranger pour trouver de l'emploi, nous ne pouvons le nier. Mais nos racines sont en train de refleurir. Que représente Marseille en Arménie ? Hranoush Hakopian : C'est une ville qui a accueilli les premiers exilés et où la communauté s'est très bien organisée. Nous avons une grande reconnaissance pour Marseille qui a su faire des Arméniens de vrais Français n'oubliant pas d'où ils viennent. Notre soutien et notre amitié sont extrêmement forts. J'espère venir à Marseille au mois de juin pour le rappeler. François Tonneau http://www.laprovence.com/article/actualites/3379390/armenie-le-jourdapres.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88001 L’Arménie recluse dans sa douleur Le Monde 23.04.2015 à 18h45 Par Isabelle Mandraud (Erevan, Gyumri (Arménie), envoyée spéciale) Aussi loin que remonte leur mémoire, les habitants de Margara ne se souviennent pas d’avoir jamais vu la frontière ouverte. Les barbelés, les miradors ont toujours fait partie du décor. Le mont Ararat, qui se dresse magnifique avec sa calotte enneigée, aussi, comme une immense carte postale épinglée sur un horizon bouché et inaccessible. Dans cette région d’Armavir, mitoyenne de la Turquie, le hameau arménien de Margara vit ainsi, séparé du territoire voisin, « depuis toujours », depuis un siècle. Ce vendredi 24 avril, ses habitants vont rejoindre Erevan, la capitale distante d’une quarantaine de kilomètres, pour se mêler aux milliers de leurs compatriotes venus des quatre coins du pays ou de la diaspora pour les commémorations à l’occasion du centenaire du génocide de 1,5 million d’Arméniens par l’Empire ottoman. Des chefs d’Etat étrangers, dont François Hollande et Vladimir Poutine, doivent y participer. Le myosotis, fleur symbole du souvenir, s’affiche partout, sur les parebrise des voitures ou à la boutonnière. D’immenses panneaux de la même couleur violette barrent les routes, avec un message identique en plusieurs langues : « Je me souviens, je réclame. » L’événement, ici, est considérable : plus d’une vingtaine de pays reconnaissent aujourd’hui le terme de génocide malgré l’opposition d’Ankara. Petite république d’un peu plus de 3 millions d’habitants, l’Arménie chrétienne reste cependant le pays du Caucase le plus enclavé, sans accès à la mer, avec, pour voisinage, des frontières terrestres délicates qui entravent son développement... Lire la suite sur le site du Monde. http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/04/23/cent-apres-legenocide-l-enclavement-de-l-armenie-persiste_4621741_3214.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88000 Génocide arménien: l’heure de la reconnaissance Journal de Montréal Samedi, 25 avril 2015 21:52 MATHIEU BOCK-CÔTÉ Il en aura fallu du temps pour qu’on parle librement du génocide arménien ! Pendant longtemps, pour différentes raisons, on finassait. On reconnaissait un drame, de grands malheurs, de tristes jours. Mais un génocide? Le terme était apparemment trop gros. Et manifestement, il heurtait la Turquie, qui n’a jamais voulu s’en reconnaître coupable. Ces dernières années, la censure s’est fissurée. Et ces jours-ci, on a commémoré les 100 ans de cette funeste entreprise. Devoir de mémoire Les Arméniens ont travaillé fort pour entrer dans la mémoire des peuples. Dispersé dans un grand nombre de pays occidentaux, le souvenir de leur malheur commun a joué un grand rôle dans leur identité. Ils militent depuis des décennies pour qu’on cesse de passer sous silence la tentative d’extermination dont ils ont été victimes. Les deux tiers des Arméniens vivant en Turquie sont morts à ce moment-là. Cela fait plus d’un million de morts. Un génocide n’est pas qu’un massacre ou une tuerie. C’est l’entreprise visant à en finir avec une collectivité sur Terre, à la rayer de la carte, à ne plus en laisser de traces, à dissiper jusqu’à son souvenir. Comme si elle n’appartenait pas au genre humain, en fait, il s’agit, en quelque sorte, de traiter une catégorie d’humains comme s’ils étaient de trop et de prendre tous les moyens nécessaires pour la liquider et l’effacer. Le premier génocide À bien y penser, le 20e siècle a multiplié les génocides. Celui des Arméniens est le premier d’entre eux. Il représente la scène inaugurale de ce genre de carnage. Celui contre les Juifs a bouleversé la conscience universelle. Il a révélé à l’humanité entière la part maudite de la nature humaine, qui a mis la science au service du mal. Mais on ne devrait pas oublier non plus le génocide de classe commis par les régimes communistes en Russie ou au Cambodge. Peut-on croire que nous sommes à l’abri, désormais, de telles entreprises? On aime bien le penser. La conscience universelle a intégré l’idéal des droits de l’homme. Nous savons désormais jusqu’où peut aller la folie humaine. Au point, des fois, de tout mélanger. Il suffit qu’un parti politique veuille réduire l’immigration pour qu’on mobilise contre lui la mémoire des victimes du nazisme. On ne devrait pas instrumentaliser ainsi les morts. Effacer la mémoire Mais sommes-nous aussi vigilants qu’on le dit? Devant nous, en temps réel, nous assistons aujourd’hui à une tentation d’épuration ethnoreligieuse contre les chrétiens d’Orient. L’État islamique, avec un art diabolique de la communication, met en scène l’extermination tête par tête. L’objectif est clair: effacer jusqu’au souvenir de leur présence dans la région du monde qui a vu naître le christianisme. Car tel est le propre de l’extermination génocidaire. Non seulement tuer les hommes. Mais effacer de la mémoire de l’humanité jusqu’à l’existence d’un peuple. Faire comme s’il n’avait jamais existé. S’il le faut, on détruira cruellement ses sépultures. On ne veut pas seulement tuer les vivants, mais tuer à nouveau les morts. Aujourd’hui, nous fermons les yeux. Encore une fois. http://www.journaldemontreal.com/2015/04/25/genocide-armenien-lheure-de-la-reconnaissance http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88003 Les racines du génocide arménien Orientxxi.info HANS LUKAS KIESER, 24 AVRIL 2015 Le 24 avril marque le centenaire du génocide arménien perpétré en pleine première guerre mondiale. Ces massacres furent le résultat d’une politique délibérée d’une partie des dirigeants de l’empire ottoman de « turquiser » l’espace sur lequel ils régnaient et de constituer un ensemble homogène nationalement et religieusement. De 1915 à 1916, plus de la moitié des 1,5 à 2 millions d’Arméniens ottomans d’Asie mineure sont morts, victimes d’une politique dirigée contre eux. De 1913 à 1918, un gouvernement dictatorial jeune-turc est à la tête de l’empire ottoman, qui, au cours de la première guerre mondiale, tient à préserver et à agrandir ce grand empire chancelant. En parallèle, ce gouvernement mène une politique démographique et économique nationale et social-révolutionnaire, qui, en accord avec la nouvelle idéologie du « turquisme », a pour but de créer en Asie mineure un foyer national sûr et une souveraineté illimitée pour les Turcs. En font partie les centaines de milliers de réfugiés musulmans des guerres balkaniques de 1912-1913. Ce sont principalement les chrétiens, considérés comme inassimilables, mais aussi des non-Turcs comme les Kurdes et les Arabes qui sont ciblés par cette politique de « turquisation » de l’Asie mineure. Mais les Arméniens seuls ont été en Asie mineure, comme en Thrace et en Syrie, l’objet d’une persécution et d’un assassinat de masse systématiques. Au cours de la deuxième moitié du XXe siècle, la seconde guerre mondiale et le conditionnement stratégique de la guerre froide, qui a également eu ses effets sur la science universitaire, ont fait passer au second rang les violences de masse de la première guerre mondiale. De ce fait, le génocide des Arméniens a été peu étudié et l’historiographie portant sur la thématique du génocide à l’époque des guerres mondiales est demeurée fragmentaire. Cela concerne en particulier l’Allemagne, pour laquelle ce génocide perpétré en présence de représentants diplomatiques et militaires allemands constitue une entorse morale précoce (d’après les termes de Paul Rohrbach, membre du ministère allemand des affaires étrangères, en 1915). Les archives de l’Auswärtiges Amt (AA, le ministère des affaires étrangères allemand) comptent parmi les plus importantes sur le sujet. Avec le passage au XXIe siècle, la notion d’un premier génocide moderne perpétré dans la « Grande Europe » (Europe, Russie et empire ottoman) s’est imposée d’un point de vue international. La science suit ainsi le juriste polonais juif Rafael Lemkin, créateur du concept de « génocide » et aux origines de la Convention sur le génocide des Nations unies (1948). L’œuvre de sa vie avait débuté au début des années 1920 suite aux crimes perpétrés contre les Arméniens et restés impunis. Pour le moment une narration exhaustive des bouleversements historiques globaux des années 1910 reste à produire, qui inclurait le monde ottoman tardif, l’imbrication de la question orientale dans la diplomatie et la nouvelle politique belliqueuse des Jeunes-Turcs tournée vers l’intérieur. Un tel récit réorienterait ainsi une description de la première guerre mondiale qui demeure européocentrée. On doit observer que les années de guerre ottomanes s’étendent des guerres balkaniques jusqu’au conflit autour de la question de l’Asie mineure sous Mustafa Kemal Atatürk, c’est-à-dire de 1912 à 1922, et que dans une très large mesure les Jeunes-Turcs et les kémalistes sont identiques. La politique intérieure jeune-turque des années 1910 a été reconnue mutatis mutandis dans le traité de Lausanne de 1923, en même temps que le principe explicite de l’« échange de populations » involontaire concernant des millions de personnes. LA « QUESTION ORIENTALE » La « question orientale », objet de la diplomatie internationale irrésolu depuis la fin du XVIIIe siècle interroge la destinée de l’empire ottoman, et partant pose la question de la possibilité de réformes, comme celle de perspectives post-ottomanes au Proche-Orient. Longtemps, les Balkans ont été au cœur de cette question ; c’est encore le cas dans les prémisses de la révolution jeune-turque de 1908, au sujet de la Macédoine. En ce qui concerne les Balkans, la perspective d’États-nations post-ottomans domine depuis le Congrès de Berlin de 1878, avec pour chacun une identité ethno-religieuse propre. Cette perspective entre en opposition avec les autonomies ethno-religieuses a-territoriales qui sont accordées par l’État plurinational ottoman à ses chrétiens et à ses juifs, accompagnées depuis l’édit de réforme de 1856 d’une égalité juridique complète, du moins en principe. Les guerres balkaniques de 1912-1913 confrontent l’élite de l’empire ottoman à la réalité selon laquelle les Balkans sont définitivement perdus, eux qui à côté de l’Asie mineure avaient constitué le principal pilier de l’empire ottoman depuis le XIVe siècle. Au sein de l’élite turcophone musulmane, dont le Comité jeune-turc revendique la représentation, domine un consensus selon lequel la vision réformiste ottomane — et ainsi le principe d’égalité — ont échoué en même temps que la pluralité ethnoreligieuse. La révolution de 1908 a encore donné un nouvel élan à la vision réformiste, après trente années de pouvoir autoritaire du sultan Abdul Hamid II, en rétablissant et renforçant la Constitution de 1876, même si des membres importants du Comité sont déjà à ce moment-là sous l’influence du turquisme. PREMIERS GRANDS MASSACRES Les porteurs de la révolution de 1908 sont d’une part le Comité union et progrès jeune-turc, et d’autre part la Fédération arménienne révolutionnaire, qui sont alliés politiquement depuis 1907 et agissent de conserve au sein du Parlement ottoman. À la veille de la guerre mondiale, les partenaires s’éloignent l’un de l’autre, en lien avec des réformes menées dans la zone de résidence peu sûre kurdo-arménienne des provinces ottomanes orientales. L’article 61 du traité de Berlin de 1878 exigeait des « réformes arméniennes », ainsi communément désignées. À l’automne 1895, un premier projet, soutenu par la communauté internationale, a été signé par le gouvernement ottoman après un massacre localisé. Toutefois, dans les semaines suivantes une vague de massacres sans précédent a lieu dans de grandes parties de l’Asie mineure. Des massacres organisés la plupart du temps dans les mosquées locales, et dont sont victimes environ 100 000 Arméniens, presque exclusivement des hommes et des garçons. Le projet de réforme n’est alors pas suivi d’effet, pour revenir à l’ordre du jour de la question orientale à la fin de la Belle Époque. Le principal point de discussion concerne les terres arméniennes, que se sont appropriées depuis le dernier tiers du XIXe siècle des responsables musulmans locaux. Comme dans la période 1908-1912 le gouvernement ottoman, en dépit d’efforts initiaux, ne parvient pas à résoudre les problèmes et qu’il commence à assurer son pouvoir dans les provinces orientales plutôt ébranlé en cooptant les chefs locaux, les représentants des Arméniens ottomans se tournent vers la diplomatie internationale. À l’instigation de la Russie et avec la participation de l’Allemagne, qui s’engage pour la première fois dans cette affaire, un plan est élaboré par le gouvernement ottoman et des représentants arméniens, que le gouvernement du Comité jeune-turc signe à contrecœur le 8 février 1914. Depuis un coup d’État au début 1913, c’est un gouvernement constitué de membres du Comité qui est à la tête de l’empire. Y est particulièrement influent le ministère de l’intérieur Talaat Pacha, le ministre de la guerre Ismail Enver (Enver Pacha) et le ministre de la marine Ahmed Djemal Pacha, aucun des trois n’ayant alors atteint l’âge de 40 ans. L’accord sur la réforme accorde des compétences élargies à deux inspecteurs issus d’États neutres, visant à imposer la restitution de terres, la participation de non musulmans aux conseils régionaux, à l’administration et à la police, comme l’usage des langues régionales dans les tribunaux. Les dernières semaines de pourparlers, fin 1913-début 1914 donnent lieu à un éloignement croissant entre les Arméniens et les responsables jeunes-turcs. Ces derniers parlent dans leurs mémoires de trahison, les Arméniens ayant selon eux sacrifié à l’ingérence étrangère le but suprême de la souveraineté ottomane. Jusqu’à nos jours le discours propagandiste relatif à la trahison arménienne est efficace, et se fonde làdessus, comme sur l’affirmation selon laquelle les Arméniens d’Asie mineure auraient torpillé les efforts de guerre ottomans au cours des premiers mois de la guerre. AUX CÔTÉS DE L’ALLEMAGNE Le gouvernement du Comité ne croit plus à un avenir commun avec les chrétiens ottomans. Au cours des guerres balkaniques, il nourrit des doutes fondés quant à la loyauté de quelques chrétiens grecs-orthodoxes (rûm) à Smyrne et sur les rives de la mer Egée, et y réagit radicalement, en expulsant vers la Grèce quelque 200 000 rûm en juin 1914, lors d’une opération secrète. Il met alors en avant des actions spontanées perpétrées par des réfugiés issus des Balkans (muhacir) et l’obligation de les établir quelque part. La crise européenne de juillet 1914 lui donne la chance non seulement d’éviter des représailles diplomatiques ou une guerre avec la Grèce, mais aussi de tirer profit du bouleversement géostratégique qui s’esquisse alors. En premier lieu, c’est la possibilité de se rapprocher d’une grande puissance européenne en vue d’une alliance. Au cours de la deuxième moitié de juillet, l’Allemagne fait une telle offre, signe le 2 août un accord avec Constantinople et se montre prête à ne pas se mêler des affaires intérieures — même pas après que le gouvernement du Comité a suspendu avec effet immédiat l’accord de réforme, pour l’annuler à la fin 1914. Dès août 1914 le gouvernement procède à une mobilisation sans précédent dans l’histoire ottomane. L’accompagne une intense propagande nationaliste turque et panturque, aux accents islamiques. Dans le cadre de la propagande relative au djihad, que des experts orientalistes allemands commencent à orchestrer à partir de l’automne 1914, la diplomatie allemande laisse libre cours à des stéréotypes dirigés contre les chrétiens orientaux. Le gouvernement du Comité hésite à entrer activement en guerre, et ne débute qu’à la fin d’octobre la guerre contre la Russie que l’Allemagne attend de lui, et que lui-même met en scène comme un règlement de comptes avec une Russie ennemie héréditaire séculaire. La campagne du Caucase s’achève début janvier 1915 par une catastrophe ; plus de la moitié des 120 000 soldats meurent et des épidémies s’étendent. De même, la campagne menée dans le nord de l’Iran échoue. Le font oriental, de la mer Noire au nord de l’Iran, devient le théâtre d’une polarisation entre musulmans et chrétiens, et de combats entre milices appuyées respectivement par la Russie et l’empire ottoman. En mars 1915, l’empire ottoman est menacé à l’ouest par l’attaque de l’Entente sur les Dardanelles. Le gouvernement du Comité se considère alors en guerre totale et perçoit directement les événements extrêmes qui ont alors lieu en Europe : les batailles de masse, la guerre sous-marine menée aussi contre les paquebots, le recours aux gaz toxiques en Belgique en avril 1915, les déportations massives de juifs, de Polonais et d’Allemands menées par les Russes à l’été 1915. Les menées jeunesturques de 1915-1916 contre les propres citoyens arméniens demeurent toutefois inédites. C’est seulement au cours de la seconde guerre mondiale que l’Europe assiste à une telle violence génocidaire menée contre des ressortissants nationaux — même si dès 1918, dans la Russie révolutionnaire, une violence de masse s’exerce à l’intérieur des frontières. Dans deux longs télégrammes du 24 avril 1915 adressés aux gouverneurs des provinces et aux responsables de l’armée, le ministre de l’intérieur Talaat Pacha définit la situation de l’Asie mineure comme marquée par une rébellion arménienne généralisée, et cela en dépit de ce que des comptes-rendus de l’armée produits dans les semaines et les jours précédents avaient décrit autrement l’état des lieux. Pacha renvoie au soulèvement, respectivement à la résistance arménienne à Van, aux abords du front oriental, qui a commencé le 22 avril et est bien organisée. Dans la nuit du 24 au 25 avril, la police arrête à Constantinople des notables arméniens et les déporte. Au cours des semaines suivantes elle procède de même dans les villes de province d’Asie mineure. Les personnes arrêtées sont interrogées, torturées et la plupart tuées. CEUX QUI ONT REFUSÉ LES ORDRES Ces mesures privent les Arméniens ottomans de leurs leaders et préparent les conditions de leur déportation (sevkiyat). Celle-ci commence, après des prémisses isolées, à la fin du mois de mai dans la province d’Erzurum, et se prolonge jusqu’à l’automne. Elle est placée sous la surveillance de commissaires envoyés dans les provinces par le Comité. Les personnes déportées le sont à pied à partir de l’est, en partie par chemin de fer ou par des charrues à bœufs ou à cheval à partir de l’ouest, en direction de la région d’Alep. Dans les provinces de l’est, les hommes sont à chaque fois mis à part avant le départ et massacrés, et dans quelques endroits c’est aussi le cas des femmes et des enfants ; dans la province de Diyarbekir et à Hakkari cela concerne également les chrétiens assyriens. Les massacres sont commis par des unités d’une organisation spéciale qui agit depuis juin 1914 contre les chrétiens ottomans ; des gendarmes associés à des criminels dont la peine de prison est commuée par l’État ; de même que par des tribus kurdes recrutées pour l’occasion. À plusieurs endroits des fonctionnaires ottomans ont refusé d’exécuter les ordres ; celui qui l’a fait avec le plus de succès est le gouverneur de Kütahya, soutenu par des musulmans locaux influents, qui fait front au ministre de l’intérieur, au point que celui-ci accorde une dérogation à la règle. Dans la province de Diyarbekir trois gouverneurs de districts qui avaient refusé les ordres sont exécutés, d’autres mutés. À Constantinople, à l’exception des leaders mentionnés plus haut, les Arméniens établis de longue date sont épargnés, les autres sont persécutés comme partout ailleurs. De même, à Izmir les élites sont certes éliminées, mais beaucoup peuvent ensuite rester sur place, d’autant plus que le chef de la mission militaire allemande dans l’empire ottoman, le général Liman von Sanders présent sur place, s’oppose fermement à toute déportation. Dans de nombreux endroits d’Asie mineure, des familles musulmanes ont accueilli un nombre indéterminé de femmes et d’enfants arméniens. Ce sujet, qui touche de nombreuses familles en Turquie, a longtemps été tu. C’est seulement au début du XXIe siècle que les descendants de « grandsmères arméniennes » ont commencé à en parler ouvertement. Des centaines de milliers de survivants de la déportation sont rassemblés dans des « camps de concentration » — selon la désignation de l’époque — entre Alep et Deir ez-Zor : il s’agit de lieux de mort en masse par la faim, la chaleur et les maladies. Comme tous ne meurent pas, des dizaines de milliers sont envoyés dans le désert à l’été 1916, et massacrés. En sont exceptés les quelque 150 000 Arméniens que Djemal Pacha a islamisés plus tôt et installé plus au sud. Il est ministre de la marine et gouverneur militaire de la Grande Syrie qui comprend le Liban, la Palestine et l’actuelle Jordanie. Après la fin du génocide, le principal personnage politique, le ministre de l’intérieur qui est devenu entre temps grand vizir tente de normaliser la nouvelle situation de l’empire : il s’agit notamment de faire avancer l’économie nationale (millî iktisâd) sur des bases musulmanes, et d’utiliser pour cela les très importants biens arméniens spoliés. La sortie de la guerre de la Russie et le traité de BrestLitovsk, le 3 mars 1918, semblent confirmer jusqu’à l’été 1918 la vision nationale et impériale de Talaat Pacha, relative à un État turc moderne aux possibilités d’expansion et d’influence jusqu’à l’Asie centrale. À BrestLitovsk, la diplomatie ottomane tardive a enregistré pour la première fois un grand succès, et récupéré de vastes portions de territoire, à savoir ceux placés entre Batoumi et Kars qui avaient été perdus en 1878 au moment du traité de Berlin. UN FOYER NATIONAL TURC Le génocide jeune-turc doit être compris comme l’expression d’une politique intérieure nationale et social-révolutionnaire de komitaji impériaux qui, se sentant menacés, savent utiliser la situation apocalyptique de la première guerre mondiale au profit de leur conception radicale de l’avenir de l’Asie mineure, et n’hésitent pas à perpétrer un massacre de masse accompagné de pillages. De fait, la mise à l’écart des Arméniens contribue à l’idée de faire du cœur du monde plurinational ottoman un foyer national turco-musulman souverain, sans aucune limitation. De la même manière, la guerre pour l’Asie mineure de 19191922 et la construction de la République de Turquie fondée en 1923 suivent le même objectif. L’idée d’une Anatolie comme foyer national turc (Türk Yurdu) remonte à la veille de la guerre mondiale et s’accompagne pendant la guerre chez les komitaji d’objectifs impériaux, qui sont définitivement frustrés à la fin de l’été 1918. Quelques éléments suggèrent une comparaison nuancée avec les nationaux-socialistes : la stigmatisation d’un groupe appartenant à une autre religion, qui avait été mis sur un pied d’égalité par les réformes du XIXe siècle et avait gagné de nouvelles marges de manœuvre ; l’idéologie nationale et social-révolutionnaire, en particulier le mélange de représentations nationalistes radicales et impériales extrémistes qui caractérisent les responsables jeunes-turcs du génocide. Les nationauxsocialistes ont admiré le révisionnisme efficace de l’allié jeune-turc du temps de la guerre mondiale. Ils ont compris le traité de Lausanne, ou plutôt ont voulu le comprendre comme une confirmation de son succès et comme l’acceptation du génocide et du demographic engineering. HANS LUKAS KIESER http://orientxxi.info/l-orient-en-guerre-1914-1918/genocide-et-premiereguerre,0827 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88005 Élisée Reclus et le génocide arménien Libération 26 AVRIL 2015 Le géographe Élisée Reclus (1830-1905) est l’un des premiers, sinon le premier, à avoir cartographié le génocide des Arméniens. Comme quoi, la cartographie thématique et sa représentation d’événements géopolitiques existaient déjà un siècle avant aujourd’hui. Par Philippe Pelletier Cette carte, à l’échelle 1 : 7 500 000, se trouve dans le volume V de son dernier ouvrage, L’Homme et la Terre (1905). Intitulée « Lieux de massacres des Arméniens », elle repère les différents « lieux d’égorgement ou de lutte » qui eurent lieu d’août 1894 à novembre 1896 à l’est de l’Anatolie. Il y ajoute, en légende, les sites de Constantinople et d’Ezeroum, précisant que « de 1896 à 1904, les tueries n’ont point cessé, mais elles ont été moins systématiques ». Élisée Reclus, qui décède en 1905, n’a donc pu voir leur reprise en 19151916. Mais, en ces temps de commémoration du génocide arménien, il n’est pas inutile de voir quelle analyse il en faisait de ses prémisses. L’OPPRESSION EN CASCADE DES PEUPLES Son souci est de montrer l’emboîtement complexe des peuples sur une même région, celle qui est située entre le Caucase et l’Anatolie (Arméniens, Kurdes, Turcs, Géorgiens…), et sa surdétermination par ce qu’il appelle des « puissances », ou encore des « empires » -ottoman et russe - de surcroît surveillés par des États encore plus puissants. Le jeu de « bascule politique » (t. V, p. 479) est particulièrement net en ce qui concerne l’empire ottoman. Celui-ci passe en effet, à la fin du XIXe siècle, d’une quasi-allégeance avec le Royaume-Uni à une quasi-alliance avec la Russie, laquelle est en train d’affirmer sa présence en Transcaucasie. Il résulte du règlement des rapports de force internationaux, notamment du « Congrès de Berlin » (1885) qui, selon Reclus, instaure une « nouvelle politique mondiale ». Du coup, le peuple arménien est comme pris en étau entre les deux forces ottomanes et russes sous le regard britannique. Le sultanat profite de l’accord tacite des Russes et du détournement du regard des Britanniques pour engager le massacre des Arméniens dont il craint les revendications d’indépendance. « En réalité, la Turquie (…) ne s’appartient pas à elle-même ; elle est la chose de que l’on appelle le concert européen“ (…). Si le sultan est le maître redoutable, c’est parce qu’on veut bien lui permettre de l’être, et vraiment les gouvernements d’Europe sont fort larges dans leurs autorisations » (t. V, p. 385). Quant à l’intérêt de la Russie, c’est de se « débarrasser sa frontière transcaucasienne d’un peuple à tendances indépendantes, presque républicaines, associé par nombre de ses jeunes hommes aux groupes redoutables des étudiants russes ? La complicité de la politique moscovite est d’autant plus grave que, jusqu’à 1882, sous le prétexte d’une communauté de religion, la pratique constante des tzars avait été de s’appuyer sur les Arméniens pour se ménager des intelligences dans l’empire turc » (t. V, p. 387-388). Comme d’autres puissances, la technique de l’empire ottoman est de dresser les peuples les uns contre les autres. « Les passions des Kurdes ont été soulevées contre leurs voisins d’Arménie, de même en Europe, les Albanais, les Tcherkesses expulsés des hautes vallées du Caucase, les Grecs ont été lancés contre les Bulgares et les Serbes ; l’équilibre politique se maintient par la haine réciproque » (t. V, p. 389). L’EXCLUSION ET LA DISCRIMINATION AVANT LES MASSACRES Élisée Reclus souligne que les massacres des Arméniens vont de pair avec une politique d’exclusion socio-culturelle, à commencer par Istanbul où ils sont nombreux, et qui passe notamment par une interdiction de la langue. Elle s’ajoute aux habituelles mesures économiques déjà prises contre « tous les autres peuples de la Turquie, ce pays de caprice et d’oppression barbare, et, comme les Grecs et les Raya de toute origine, [les Arméniens] avaient été soumis aux “mangeries“, c’est-à-dire aux exactions de toute espèce, aux impôts forcés, aux contributions ordinaires et extraordinaires, aux corvées et aux tailles » (t. V, p. 479). Les émissaires russes soufflent au sultan que, parmi les jeunes Arméniens « sortis des universités étrangères, Genève, Zürich, Paris, plusieurs étaient socialistes, anarchistes même, et [qu’ils] publiaient des brochures de propagande où l’on s’attaquait directement à son autorité. La Russie, qui se méfiait déjà de l’intelligentsia arménienne, de l’esprit de liberté qui germe dans ce peuple opprimé, n’eut pas de peine à trouver un complice en suspicion et en persécution » (t. V, p. 480-481). « Désormais nul Arménien ne trouva plus grâce devant le maître, et ses courtisans surent qu’il justifierait tous les crimes d’extorsion, même les assassinats en masse » (t. V, p. 481-482). Pour résumer, « ainsi que l’a dit un homme d’État, “le gouvernement de Stamboul tenta de supprimer la question arménienne en supprimant les Arméniens eux-mêmes“ » (t. V, p. 479). DESCRIPTION DES MASSACRES Élisée Reclus décrit minutieusement « les massacres » des Arméniens par les forces ottomanes. Il ne parle évidemment pas de « génocide », puisque, comme le souligne le géographe Stéphane Rosière, ce néologisme a été forgé en 1944 par un juriste américain d’origine polonaise, Raphaêl Lemkin . Mais il livre déjà ce qui en seront les principales caractéristiques : « assassinats en masse », « méthode qui témoigne de la volonté froide de l’ordonnateur des assassinats », « écrasement fait d’une manière méthodique », intervention de « bouchers » et de « bourreaux »… Il souligne la condition de son exécution, condition toujours actuelle : la « complicité tacite » (t. V, p. 387), l’intérêt des grandes puissances, « l’assistance complaisante à ces horreurs » (t. V, p. 284). Il en annonce aussi l’une des conséquences : l’émigration massive. Il s’interroge enfin, anticipant les débats concernant la Shoah ou d’autres génocides, sur le nombre de victimes, en posant déjà les problèmes de distorsion ou de dénégation qu’une telle question peut entraîner. Il évoque ainsi plusieurs chiffrages pour la période allant de 1894 à 1896, notamment « de trois à cinq cent mille » (p. 385). Il cherche pour cela à s’appuyer sur plusieurs auteurs (Pierre Quillard, Victor Bérard, Lepsius…) et plusieurs rapports (« les missionnaires, les consuls et les négociants européen »). Au total, « les massacres d’Arménie, trop savamment organisés pour qu’on y vît le résultat de soulèvements populaires et de guerre entre races, furent, de toutes les abominations modernes, celles peut-être qui représentent le plus gros amas de crimes » (t. V, p. 385). L’ATTACHEMENT AUX PEUPLES OPPRIMÉS Manifestement, et vu également des très nombreuses références qu’il en donne dans ses six volumes de L’Homme et la Terre, Élisée Reclus éprouve de l’affection pour les Arméniens, dont il a peut-être rencontré quelques membres lors de son voyage en Turquie, et pour l’Arménie, qu’il n’a cependant pas visitée. Ce géographe anarchiste connaît aussi personnellement des figures libertaires de cette région, comme le Géorgien Warlaam Tcherkesoff (1846-1921), qui lui livre d’ailleurs des informations inédites, ou l’Arménien Alexander Atabakian (1868-1934), symbole du mouvement anarchiste arménien naissant. Il les a d’ailleurs rencontrés en Confédération helvétique, lors de leur exil à tous les trois. Ce sont tous des héritiers du fédéralisme bakouninien qu’ils considèrent comme la solution pour une concorde entre les peuples. Reclus salue chez le peuple arménien « l’élément intellectuel fortement représenté chez eux » (t. I, p. 477), son « instruction supérieure », sa « souplesse naturelle » (t. V, p. 479) et sa « conscience de sa force » (t. V, p. 481). Rappelons que, pour autant, il ne le considère pas comme supérieur à d’autres, et il reproche aux prêtres arméniens de « n’être que de simples valets d’église chargés d’entraîner de force les Grégoriens dans le giron de l’orthodoxie » (t. V, p. 478). Les qualités que Reclus trouve aux Arméniens ne sont pas intrinsèques. Elles résultent d’une riche géographie (« contraste de la nature sur mille points », t. I, p. 477) et d’une histoire tourmentée. C’est d’ailleurs celle-ci qui les rapproche d’autres peuples. Reclus compare ainsi leur persécution à celle des « protestants » après la révocation de l’édit de Nantes ou celle des « Juifs », à toutes ces populations bannies qui doivent « s’ingénier pour vivre, développer leur initiative, inventer de nouveaux procédés… » (t. IV, p. 494). LA MORT VIOLENTE Annonçant presque le génocide des Arméniens, il s’inquiète de leur sort en évoquant la « suppression » de « certaines nations » comme les Tasmaniens, dont il dit que « c’est la mort violente, comme celle qu’ont à subir aujourd’hui les Arméniens » (t. I, p. 348). Bref, pour le géographe anarchiste, « les massacres d’Arménie, trop savamment organisés pour qu’on y vît le résultat de soulèvements populaires et de guerre entre races, furent, de toutes les abominations modernes, celles peut-être qui représentent le plus gros amas de crimes » (t. V, p. 385). Outre le fait de pointer la machinerie étatique des massacres, c’est l’un des mérites de Reclus que de dé-nationaliser, en quelque sorte, la « question arménienne » en montrant qu’elle concerne d’autres peuples et qu’elle est conditionnée par les rapports de force mondiaux. Toute comparaison avec ce qu’il se passe de nos jours n’est pas fortuite. Et son souhait — « le salut ne peut être que dans l’entente entre les différents peuples soumis » — ne resterait-il pas d’actualité ? http://geographiesenmouvement.blogs.liberation.fr/2015/04/26/eliseereclus-et-le-genocide-armenien/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88004 Arméniens: 1915, le génocide "exemplaire" L'Express Par Jean-Michel Demetz, publié le 24/04/2015 à 07:27 Cent ans après l'extermination de plus de 1 million d'Arméniens, les autorités turques persistent à nier la volonté de destruction planifiée d'un peuple. Pourquoi? La question avive la mémoire des descendants des survivants, mais elle recouvre aussi des enjeux politiques et stratégiques majeurs. Ce fut le comble de l'abomination, dans une guerre qui n'en manqua pas. Loin de l'orage de fer et de feu déchaîné sur le front principal francoallemand, mais au vu et au su du monde, le génocide des Arméniens a ouvert le siècle des génocides. Les témoignages d'observateurs ont immédiatement afflué dans toutes les capitales : "Le dessein est bel et bien d'éradiquer la race arménienne de l'Empire turc", selon la dépêche, datée du 7 juillet 1915, de l'ambassadeur de l'Empire allemand, pourtant allié de la Sublime Porte. Cent ans tout juste après les premières rafles, le 24 avril 1915, à Constantinople, la "grande catastrophe", qui a abouti à déraciner l'immense partie d'un peuple installé sur ses terres depuis vingt-cinq siècles, reste une plaie ouverte. Et pas uniquement dans les foyers de la diaspora dont la mémoire, au fil des générations, a reconstitué, entre volonté d'oublier et désir de savoir, le calvaire de leurs aïeux. La conscience européenne est fondée à y lire une répétition générale de la Shoah. "Qui se souvient de l'extermination des Arméniens ?" : la fameuse adresse de Hitler à ses généraux, le 22 août 1939, à la veille de l'invasion de la Pologne, rapportée par l'amiral Canaris, même si les historiens débattent toujours pour savoir si elle est apocryphe ou pas, suffirait à faire le lien. Pour la première fois, en 1915, le chemin de fer est utilisé à grande échelle en vue de la déportation de civils entassés dans des wagons à bestiaux. Les cadres du Parti national-socialiste traceront eux-mêmes un parallèle dans leur dessein criminel en décrivant les Arméniens comme les "Juifs du Moyen-Orient". On l'ignore souvent, mais lorsque le terme de "génocide" fut inventé en 1943 par un juriste juif, Raphaël Lemkin, c'est le précédent arménien qu'il a à l'esprit quand il dénonce l'extermination qui a lieu à l'est de l'Europe. Parce que les historiens s'accordent à reconnaître que les tragiques événements de 1915 n'ont été rendus possibles qu'à l'occasion du chaos du premier conflit mondial, cette question d'Orient est liée à la mémoire occidentale. D'autant que ses auteurs, issus du mouvement Jeunes-Turcs, nourris aux thèses positivistes d'Auguste Comte, embrassées en exil à Paris, mâtinées parfois de ce darwinisme social qui fleurit à l'époque sans honte, rêvent d'un Etat-nation homogène, débarrassé de ses éléments allochtones, sur le modèle européen. Une obligation morale qui pèse sur l'histoire turque Un siècle après, alors que les cartes du monde continuent à se redessiner au gré des épurations ethniques, il n'est guère étonnant que le génocide des Arméniens serve de pivot mémoriel. Le 12 avril dernier - en citant Jean-Paul II, qui y voyait le "premier génocide du XXe siècle", lors de l'ouverture d'une messe à la mémoire des victimes tombées entre 1915 et 1917, concélébrée avec le patriarche catholique arménien Nersès Bedros XIX, et en présence du président arménien, Serge Sarkissian - le pape François établit ainsi un lien avec son message pascal, où il se désolait du destin des chrétiens d'Orient victimes de "la folie djihadiste" avec "notre silence complice". L'appel lancé, trois jours plus tard, à la Turquie par le Parlement européen "à pour suivre ses efforts en vue d'accepter son passé - y compris par l'ouverture des archives -, à reconnaître le génocide arménien et ainsi jeter les bases d'une véritable réconciliation entre les peuples turc et arménien", sonne comme un rappel discret mais ferme. Si Ankara compte poursuivre sur la voie semée d'embûches de l'adhésion à l'Union européenne, il lui faudra s'acquitter de cette obligation morale qui pèse sur son histoire nationale. La Turquie d'aujourd'hui est-elle prête à faire le saut ? Pas encore. Certes, les cercles intellectuels, à la faveur du vent démocratique de ces dernières décennies, ont levé les tabous. En 2008, des universitaires lancent une pétition demandant pardon pour les souffrances de 1915. L'avocate Fethiye Cetin, auteur du Livre de ma grand-mère, un récit familial où elle révèle le sort des dizaines de milliers de femmes et d'enfants arméniens enlevés, cachés ou adoptés par des foyers turcs, a bouleversé une partie de l'opinion, longtemps tenue dans l'ignorance. Hasan Cemal a publié des documents accablants sur son propre grandpère, Djemal Pacha, un des responsables de la déportation. En 2015, le cinéaste allemand d'origine turque Fatih Akin signe le premier film turc sur le génocide de 1915 - dans une relative indifférence, toutefois, dans son pays. Par contraste, la position officielle est de plus en plus inconfortable. C'est vrai, les autorités font montre désormais de compassion pour les souffrances de 1915, mais c'est aussi tôt pour les relativiser, en les noyant dans le flot des massacres du premier conflit mondial, voire des guerres balkaniques de la fin du siècle précédent - lesquelles se sont soldées par des expulsions à grande échelle de Turcs. Un sujet particulièrement sensible en France En réalité, le mot "génocide", lourd d'opprobre et de menaces de réparations, est toujours inacceptable pour le pouvoir turc. Envers la petite République caucasienne, encore fragile, le chantage n'est jamais loin : le président Recep Tayyip Erdogan a, une nouvelle fois, la semaine dernière, envisagé d'"expulser" les 100 000 citoyens arméniens qui travaillent en Turquie. De fait, les protocoles signés entre Ankara et Erevan, en 2009, qui prévoyaient une normalisation des relations bilatérales, n'ont jamais été ratifiés par les deux parlements. Entre les deux Etats, la concurrence mémorielle bat son plein. On peut y lire un aveu de faiblesse : la Turquie a avancé cette année le jour de la cérémonie anniversaire de la bataille des Dardanelles, sa grande victoire de 1915 sur les anglo-australo-français au... 24 avril, soit vingt-quatre heures plus tôt que la date de l'événement. Vingt chefs d'Etat et de gouvernement ont accepté l'invitation. Le Royaume-Uni y dépêchera le prince Charles. Une semaine auparavant, Paris n'avait toujours pas indiqué à quel rang la France serait représentée. Et pour cause. Le même jour, François Hollande sera à Erevan avec ses homologues russe, serbe, chypriote... Le génocide des Arméniens "est une histoire de France", écrit l'historien Vincent Duclert (1). Longtemps occulté des manuels scolaires, cet épisode va être bientôt introduit dans ceux de classe de troisième. La présence sur le sol national de 450 000 descendants d'Arméniens (à côté d'une communauté d'origine turque plus nombreuse) contribue en partie à cette sensibilité particulière que l'on retrouve peu ailleurs. Si la France a officiellement reconnu, dès 2001, le génocide des Arméniens, les autorités américaines, coincées entre les pressions des lobbys et les impératifs géopolitiques, butent toujours sur le mot. Barack Obama se contente d'évoquer "la grande catastrophe". En France, la mobilisation inédite, en janvier 2012, de dizaines de milliers de Turcs dans les rues de Paris contre un projet de loi visant à réprimer "la négation ou la minimisation outrancière" des génocides reconnus par la loi, a prouvé combien la question enflammait les passions. En guise de consolation après la censure de ce texte par le Conseil constitutionnel, Nicolas Sarkozy et François Hollande s'étaient succédé, le 24 avril 2012, dans l'entre-deux-tours de l'élection présidentielle, pour déposer une gerbe, à Paris, devant la statue de Komitas, gloire nationale, prêtre et musicien, victime des premières rafles. Un siècle après, la mémoire arménienne du brutal exode est plus vive que jamais. "Nous en sommes à trois ou quatre générations nées en France, souligne l'historien Mikaël Nichanian. Les liens se sont distendus. Dans ce qui n'est plus une communauté, seule la mémoire du génocide nous unit." C'est pourquoi le silence d'Ankara ne peut tenir lieu de politique. "Il n'y a pas de réconciliation sans rectification des crimes", soutient l'historien turc Taner Akçam. Passé le temps de la douleur et du ressentiment, l'avenir impose le courage du dialogue. (1) La France face au génocide des Arméniens, par Vincent Duclert. Fayard histoire, 424p., 22€. http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/armeniens-1915-legenocide-exemplaire_1673608.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88006 La parole turque se libère sur la question arménienne Le Monde 23.04.2015 à 11h15 Par Marie Jégo (Istanbul, correspondante) Fethiye Çetin, auteure du best-seller Le Livre de ma grand-mère, où elle raconte la découverte de ses origines arméniennes, expliquait récemment combien le génocide des Arméniens ne pouvait être vu sous le seul angle des personnes massacrées, et qu’il fallait aussi interroger « le profond silence de la société » turque. Le silence n’est plus aussi lourd en Turquie, comme en témoigne le succès de son livre, réédité pour la onzième fois cette année. Grâce à quelques chercheurs et intellectuels assez courageux pour tourner le dos au discours négationniste, la parole s’est libérée. Il y a dix ans, la Turquie vivait encore selon la règle du « consensus obligatoire », décryptée ainsi par le chercheur Etienne Copeaux : « un ensemble d’opinions de comportements publics exigés du citoyen à propos de certaines valeurs ». Concernant le problème kurde, le génocide des Arméniens, le conflit chypriote, la tutelle exercée par les militaires sur le pays, il ne pouvait y avoir qu’un seul point de vue, celui de l’Etat. Les choses ont changé. Pour s’en convaincre, il suffit de jeter un œil sur les journaux et revues publiés ces jours-ci, riches en analyses, débats, récits sur les événements de 1915. Hormis les autorités, crispées sur l’emploi ou non du terme « génocide », tout le monde se penche sur la question arménienne. « Il faut sauver 1915 du langage des nationalistes turcs qui pensaient préserver l’empire par le nettoyage ethnique », écrit l’éditorialiste Oral Çalislar dans le quotidien Radikal du 17 avril. Le journal publie aussi une série de reportages dans des villages vidés de leurs habitants arméniens en 1915. Passé peu glorieux Cinq mensuels – Tarih, Evrensel Kültür, Atlas, Birikim, Toplum ve Bilim – consacrent leur numéro d’avril à la question arménienne. Depuis trois mois, l’ONG DurDe, en lutte contre le racisme et le négationnisme, organise des soirées-débats sur le sujet. Des ONG turques et de la diaspora arménienne appellent à des rassemblements du souvenir à Istanbul et ailleurs vendredi 24 avril, jour anniversaire du génocide. Les municipalités kurdes du sud-est du pays n’hésitent pas à revenir sur un passé pourtant peu glorieux pour les Kurdes, qui jouèrent le rôle de bourreaux au moment des massacres ordonnés par le pouvoir jeune-turc. Mercredi 22 avril, la mairie de Diyarbakir a exposé les œuvres du photographe français Antoine Agoudjian, qui a sillonné la région à la recherche des traces de ses ancêtres. Difficile de dire quand cette révolution des consciences a commencé. Sans doute, dès les années 1990, grâce au combat d’une poignée d’intellectuels, tels les éditeurs Aysenur et Ragip Zarakolu, maintes fois cités à comparaître devant la justice pour avoir publié des ouvrages en désaccord avec le point de vue officiel. L’historien Taner Akçam, installé désormais aux Etats-Unis, joua un rôle fondamental en publiant, en 1992, un livre intitulé L’Identité nationale turque et la Question arménienne (Iletisim Yayinlari). Après avoir étudié les débats parlementaires, la correspondance privée des organisateurs du génocide, les procès-verbaux des responsables des massacres jugés par des tribunaux militaires en 1919, l’historien parvint à démontrer que le meurtre collectif des Arméniens avait bel et bien été planifié par l’Etat ottoman. Audace Une telle audace lui valut menaces de mort et appels au lynchage. Le journaliste Hrant Dink, fondateur du journal Agos, adepte du « vivreensemble » tout en revendiquant son droit à la différence, fut l’objet de menaces du même type et même condamné à six mois avec sursis en 2005 (article 301 du code pénal, réservé aux intellectuels), avant de tomber sous les balles d’un jeune nationaliste, le 19 janvier 2007. Son assassin, Ogün Samast, 17 ans à l’époque des faits, a été condamné en 2011 à vingt-trois ans de prison. Les commanditaires du crime n’ont guère été inquiétés, mais l’assassinat du journaliste a créé une prise de conscience sans précédent dans la société turque. Il faut dire que Hrant Dink avait joué un rôle fondamental dans l’évolution du débat sur le génocide des Arméniens. « Il nous a ouvert sa porte immédiatement, nous donnant libre accès à ses archives personnelles », raconte Ayse Günaysu, de l’Association des droits de l’homme (IHD), attachée, dès 1994, à la remise en cause de l’histoire officielle des minorités. « Des années auparavant, nous pleurions sur le sort de l’Angola ou du Chili, sans savoir que notre pays avait été le théâtre d’un génocide », rappelle la militante. Devenu plus souple depuis l’arrivée au pouvoir du Parti pour la justice et le développement (AKP, islamo-conservateur) en 2002, le discours officiel reste néanmoins à la traîne de celui des intellectuels. Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a eu beau présenter, en avril 2014, ses condoléances aux Arméniens pour les souffrances endurées, il a aussi promis, en janvier 2015, de « combattre activement » les pays qui lui demanderaient de reconnaître le génocide. « L’AKP ne fera rien qui pourrait lui faire perdre des voix », explique Gökhan Diler, journaliste à Agos. Selon un sondage réalisé à la fin de 2014 par le Centre d’études économiques et de politique étrangère (EDAM), un cercle de réflexion, à Istanbul, seules 9,1 % des personnes interrogées aimeraient voir leurs dirigeants reconnaître le génocide, 23,5 % considèrent que les Arméniens n’étaient pas les seules victimes et 21,3 % estiment qu’il ne faut prendre aucune nouvelle initiative sur ce dossier. Un quart des personnes sollicitées n’ont pas souhaité répondre. Marie Jégo (Istanbul, correspondante) Journaliste au Monde http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/04/23/la-parole-turque-selibere-sur-la-question-armenienne_4621357_3214.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88010 A Paris, plus de musée pour l'Arménie Nouvel Obs Publié le 25-04-2015 à 20h57 Par Marie Vaton A l'heure où tout le pays commémore le centenaire du génocide arménien, le Musée Arménien de France est fermé, sur fond de contentieux avec la direction du musée Guimet. C'est un musée abandonné. Ses œuvres dorment dans des cartons depuis des années dans l'indifférence de tous. A l'heure où tout le pays commémore le centenaire du génocide arménien, le Musée Arménien de France, lui, est fermé. Il abrite pourtant la plus grande collection d'art arménien d'Europe depuis 1953, mais personne ne peut venir la contempler. "Ainsi en a décidé le Musée Guimet qui ne souhaite plus partager les lieux avec nous", constate avec tristesse Frédéric, son directeur. C'est là, avenue Foch, dans le prestigieux hôtel d'Ennery du 16e arrondissement parisien, propriété du Ministère de la Culture, que sont réunis, par arrêté ministériel, de précieux souvenirs et reliques sauvés par la diaspora arménienne après le génocide. 1.180 objets d'arts sacrés et profanes, de manuscrits anciens, de précieuses pièces d'orfèvrerie, d'œuvres du peintre Zakarian portraituré par Degas ou d'Ivan Aïvasovsky, l'un des maîtres de la peinture de marine russe, de sculptures de Léon Mouradoff, que certains considèrent comme le Maillol arménien. En 2007, année de l'Arménie, les collections avaient séduits 6.000 personnes en cinq semaines. Des chinoiseries du Musée Guimet Hélas. En 2011, dans le cadre du plan musée de Frédéric Mitterrand, le ministère de la Culture et le Musée Guimet, dont dépend l'hôtel d'Ennery, ont engagé une rénovation de l'immeuble qui menaçait de tomber en ruines. Durant les travaux, le Musée Arménien est prié de déménager une partie de ses collections avec l'assurance donnée par le directeur général des Patrimoines de pouvoir regagner les lieux à la fin du chantier. En mai 2012, au moment de rapatrier les œuvres, Frédéric Fringhian a la mauvaise surprise de découvrir que les espaces vides ont été "occupés" par des pièces asiatiques et des chinoiseries issues du Musée Guimet. L'une de notre salle était devenue leur débarras", raconte-t-il. Dès lors, il lui est impossible de réinstaller ses collections et d'ouvrir au public. Malgré plusieurs courriers envoyés à la direction du Musée Guimet, le MAF (Musée Arménien de France) est à la rue. En mars 2014, la situation s'envenime. La direction du musée Guimet fait changer les serrures de l'hôtel et interdit à l'équipe du MAF d'y accéder. "Aujourd'hui, je ne sais pas ce qu'il est advenu de la collection qui se trouvait à l'intérieur", se désole le directeur. Le reste des œuvres dort dans un entrepôt porte de la Chapelle pour des coûts de stockage de 60.000 euros depuis quatre ans. Une somme que Frédéric Fringhian n'est absolument pas en mesure de régler. L'affaire a été portée devant les tribunaux en avril 2014, mais le Tribunal de Grande Instance saisi en référé par le Musée arménien s'est déclaré incompétent pour la juger. Depuis, le blocage perdure. Aucune participation au centenaire Un mécène étranger a bien proposé d'accueillir les collections du MAF en Suisse pour y créer un grand musée de la diaspora arménienne, mais le ministère de la Culture a refusé que les collections quittent le territoire. Quant à la proposition de Fleur Pellerin de rapatrier les collections dans un entrepôt du Mucem de Marseille, elle ne séduit guère plus. "Le plus scandaleux dans cette histoire, c'est que nous n'avons pas pu participer au centenaire de la commémoration du génocide, regrette Frédéric Fringhian. Certaine des œuvres de nos collections ont été réclamées par les villes de Valence, Issy-Les-Moulineaux ou Clamart. Mais je ne peux pas les faire voyager, je ne peux pas diffuser ce patrimoine de nos ancêtres, pourtant reconnu d'utilité publique par l'Etat et inaliénables depuis 1978 ". Pour espérer faire avancer leur dossier, le Comité de Soutien au Musée Arménien de France a lancé une pétition sur le site change.org qui a recueilli près de 10.000 signatures. Marie Vaton http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20150425.OBS7938/a-paris-plusde-musee-pour-l-armenie.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88014 Aline Kamakian et Serge Macaron : porter haut les traditions culinaires arméniennes L'Orient Le Jour Anne ILCINKAS | 25/04/2015 « Malgré la catastrophe, les Arméniens ont réussi à conserver leur culture, leurs traditions, leurs recettes. Cela relève du génie. » Assise sur une banquette mauve de son restaurant à Gemmayzé, Aline Kamakian, la quarantaine énergique, se souvient : « Mon grand-père paternel était tailleur de pierre. Ma grand-mère faisait la vaisselle pour l'armée française. Mon grand-père est le seul survivant de sa famille. Ma grand-mère a survécu avec une sœur. Ils sont arrivés au Liban à pied, en traversant le désert, par Alep. » À côté d'elle, Serge Maacaron, son cousin et copropriétaire avec elle du restaurant, poursuit : « Notre grand-mère maternelle a perdu ses parents durant les massacres en 1915. Notre grand-père avait 9 ans quand il a pu quitter l'Arménie à bord d'un bateau français, direction Chypre. Il est le seul survivant de sa famille. Nos grands-parents se sont rencontrés dans un orphelinat à Chypre, construit pour prendre en charge les enfants arméniens rescapés. Quand mon grand-père a commencé à travailler comme maître d'hôtel au Saint-Georges, ils se sont installés au Liban. » Aujourd'hui, c'est non sans une certaine fierté que l'héritière de ces survivants qui ont tout perdu « raconte cette culture à travers nos petits ventres ». L'aventure Mayrig, petite maman en arménien, en hommage à sa grand-mère qui a légué ses recettes, commence il y a 12 ans, avec le cousin d'Aline, Serge Macaron. Mais la passion pour la bonne chair préexistait. À 13 ans, Aline rêve d'une mobylette. Impossible pour son père, impensable, inimaginable pour une jeune fille comme il faut. Décidée – déjà ! –, l'adolescente trouve le moyen d'obtenir ce qu'elle veut de son père. Ce sera via la cuisine. Chaque jour, sa mère est aux fourneaux à préparer de quoi régaler son mari et ses amis le soir. Un jour que sa mère décide de préparer du souberek, la version arménienne des lasagnes, un plat qui nécessite 7 heures de travail, Aline se lance, commence à étaler les fines feuilles de pâte, en suivant les recommandations avisées de sa mère. Elle en déchire quelques-unes, en réussit deux ou trois. « Le soir, quand ma mère a mis le souberek devant mon père, elle lui a dit : Voilà, c'est ta fille qui l'a préparé. Il fallait voir la fierté de mon père. À ce moment-là, il m'a autorisée à conduire une mobylette », dit-elle. Et Aline a commencé à apprendre les recettes arméniennes avec sa mère, le mante, le itch, le keufteh... Autant de saveurs et d'arômes transmis de génération en génération, malgré les aléas de l'histoire. Aline Kamakian a 17 ans quand elle perd son père. Couturier, il rêvait d'avoir un restaurant pour servir amis et famille dans la convivialité. Ce rêve est resté en elle, quelque part. Et il s'est concrétisé en 2003, à la suite d'un déjeuner dominical chez son cousin, Serge Maacaron. Pourquoi n'y a-t-il pas de restaurant arménien à Beyrouth, se sont-ils demandé ? Yalla ! Le lieu, une ancienne maison libanaise, est trouvé en quelques jours. Restait les cuisinières. « Il n'y a pas de chefs arméniens. Ça n'existe pas. Alors nous avons recruté des mamans, des femmes au foyer. Elles ont ainsi un emploi stable. Mais surtout, ce sont elles qui donnent toute son âme à Mayrig. Tel est le secret de notre réussite », révèle la propriétaire du restaurant. À Mayrig, les recettes arméniennes sont fidèles à la tradition. À Batchig, par contre, ouvert il y a deux ans à Dbayé, « les mamans » revisitent la cuisine arménienne, en y ajoutant des saveurs méditerranéennes. Mais, dans les deux restaurants, une même envie, un même désir, porter haut dans le monde les couleurs arméno-libanaises, en ouvrant des franchises. Car Aline en est convaincue : « La guerre et les massacres ne font que perpétuer un cercle vicieux. Aujourd'hui je te tue, demain tu me tueras. Conserver notre culture, notre patrimoine, c'est ce qui nous sauvera, nous et les autres minorités de la région. » Épinglée sur le revers de sa veste, Aline Kamakian arbore la fleur à cinq pétales, l'emblème choisi pour symboliser le centenaire du génocide arménien : « Se souvenir, ne pas oublier. » En cuisine, le itch et le mante sont prêts pour le service de midi. Les femmes, tablier et toque sur la tête, tournent et retournent la marmite de hrissé, mélange de viande et de boulgour. « C'est un plat de deuil, explique Aline Kamakian. Chaque avril, il est à la carte, pour commémorer le génocide. Cette année aussi. » https://www.youtube.com/watch?v=hvu4ufw0eQg http://www.lorientlejour.com/article/922156/aline-kamakian-porter-hautles-traditions-culinaires-armeniennes.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88015 La mémoire ensanglantée Journal de Montréal Dimanche, 26 avril 2015 19:51 Joseph Facal On m’a demandé pourquoi seulement 24 pays reconnaissent officiellement le génocide arménien, dont on commémore ces jours-ci le 100e anniversaire. C’est une excellente question, car le caractère génocidaire du massacre, donc sa nature planifiée et systématique, n’est nié, dans la communauté des historiens de métier, que par des illuminés ou des gens embrigadés par l’État turc. Si plusieurs puissances occidentales, à commencer par les États-Unis, n’osent appeler ce génocide par son nom, c’est parce qu’elles ont infiniment plus besoin de la Turquie que de la sympathie de la diaspora arménienne ou de celle d’un État arménien pauvre et marginal. La Turquie n’est pas seulement le trait d’union entre l’Europe et l’Asie. Elle peut, jusqu’à un certain point, jouer un rôle d’accélérateur ou de frein de la déferlante islamiste. Les États-Unis en ont aussi besoin pour leurs opérations militaires contre les terroristes du groupe «État islamique» en Syrie et en Irak. Réécriture Partout dans le monde, quand on se cramponne à une lecture particulière du passé, c’est souvent pour essayer de contrôler le présent et de peser sur l’avenir. Chez nous, sur un mode infiniment moins dramatique, voyez nos continuelles controverses sur nos manuels scolaires d’histoire, dont les auteurs doivent déterminer si les Québécois sont une nation ou pas et si leur trajectoire au sein du Canada a été plutôt positive ou plutôt négative. Le cas du génocide arménien est cependant particulier. Pour les Turcs d’aujourd’hui, le reconnaître revient à admettre que leurs arrière-grandspères ont commis ou laissé commettre une des pires atrocités du 20e siècle. Pour l’État turc, cela va encore plus loin. La Turquie actuelle est une république jeune, datant de seulement 1923. Son père fondateur, Mustapha Kemal, surnommé plus tard «Ataturk», ne fut pas personnellement impliqué dans le génocide. Au moment où commence le génocide, on était en pleine Première Guerre mondiale. L’Empire ottoman avait choisi le camp de l’Allemagne. Jeune officier, Ataturk dirigea des troupes contre les armées française, britannique et australienne dans les Dardanelles, à l’extrémité ouest du pays. Défait, l’Empire ottoman est démembré et occupé. Ataturk refuse cette occupation, lutte dans le maquis, expulse les forces étrangères et fonde la Turquie moderne, résolument laïque jusqu’à il y a peu. Mensonge Ce récit épique est le ciment de l’unité nationale turque actuelle. L’élargir pour y intégrer la reconnaissance officielle du génocide arménien, c’est donc, du point de vue turc, déconstruire, abîmer, salir la naissance de la Turquie moderne. C’est demander aux Turcs de reconnaître que leur pays s’est construit sur les cendres encore chaudes d’un crime monstrueux. C’est aussi leur demander d’admettre qu’ils se sont laissé raconter un mensonge depuis 100 ans. Un règlement honorable de cette question ne viendra pas d’eux. http://www.journaldemontreal.com/2015/04/26/la-memoire-ensanglantee http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88021 Le groupement associatif turc réfute le terme de génocide Le Dauphiné Libéré Lundi 27 avril 2015 Alors que des commémorations ont lieu à l’occasion du centenaire des événements d’Arménie, le groupement associatif turc de Savoie (rassemblant des représentants d’associations de Chambéry, Modane, Moûtiers, Ugine et Albertville) a tenu à faire part de son ressenti, hier, à Albertville. « Depuis quelques années, la propagande arménienne en faveur de la reconnaissance du prétendu “génocide” que les autorités turques-ottomanes auraient commis entre 1915-1917 à l’encontre des populations arméniennes vivant dans l’est de l’actuelle Turquie, s’est intensifiée dans les pays occidentaux, et particulièrement en France où vit une des plus importantes diasporas arméniennes », déplorent-ils. Un « prétendu génocide » reconnu dans 22 pays Ils rappellent que le « prétendu “génocide” » n’est reconnu que dans 22 pays sur 197 dans le monde, que l’Europe est divisée sur la question et les Nations Unies n’ont pas non plus officiellement reconnu le terme. « Les lobbies arméniens tentent d’imposer à l’opinion publique leur lecture de l’Histoire. » En tant que Français d’origine turque, ils jugent les récents propos du Pape « malheureux, incorrects et hors de toute réalité historique et légale. Nous estimons que les lieux de culte ne devraient pas être des endroits où la haine et l’animosité sont encouragées par des allégations sans fondement ». « L’histoire de l’Humanité est aussi l’histoire des tragédies humaines. Il est erroné et injuste de faire un choix entre les différentes tragédies vécues plus ou moins à la même période et aux environs d’Anatolie. Dès l’instant où on commence à privilégier le drame d’un peuple à l’insu d’un autre, inévitablement la question des “critères” s’impose. Pourquoi les souffrances des Arméniens seraient-elles plus importantes que celles des Turcs ? Nous continuerons à défendre l’idée qu’il revient aux historiens, et non aux lobbies politiques, de faire toute la lumière sur cette sombre période, et conseillons à nos amis arméniens d’accepter que l’on puisse remettre en cause, interroger, questionner, mettre en doute, leur lecture de l’Histoire, au nom de la vérité et du devoir de mémoire, qui ne peut et ne doit être une exclusivité arménienne », conclut le groupement associatif turc de Savoie. Les manuels d’histoire de 3e , qui se sont vus dotés d’une double page consacrée aux événements de 1915, sont aussi l’objet de leur « incompréhension et inquiétude » : « On cherche à conditionner les élèves à la pensée unique concernant un événement qui ne fait pas consensus chez les historiens. » La communauté turque entend attirer l’attention sur le malaise que provoquent ces manuels au sein des familles qui vivent en France et qui ont des enfants scolarisés. « Cette double page risque d’attiser la haine entre les deux communautés en France et dans les écoles : elle prend place dans l’enseignement public, et ce littéralement sous la forme d’une propagande, avec des affirmations tendancieuses et douteuses que des jeunes ne peuvent réfuter faute d’arguments. Ce prétendu “génocide” n’a aucune valeur juridique, n’est un événement historique que par son nom. L’Éducation nationale n’est plus dans son rôle d’éducation mais d’imposition d’un dogme. » Et d’évoquer l’injustice qui sera faite aux élèves qui n’accepteront pas cette version des faits. Par J.F.C. | Publié le 27/04/2015 à 06:05 http://www.ledauphine.com/savoie/2015/04/26/le-groupement-associatifturc-refute-le-terme-de-genocide http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88025 Un joueur de Barcelone critiqué pour avoir reconnu le génocide arménien Le Figaro Par Maxime Joly Mis à jour le 27/04/2015 à 08:38 Publié le 27/04/2015 à 07:48 En se prononçant en faveur de la reconnaissance du génocide arménien, Daniel Alves s'est attiré les foudres de fans turcs de football. Le Brésilien a présenté ses excuses. Daniel Alves souhaitait manifester son soutien à la communauté arménienne mais son initiative a tourné court. Le défenseur brésilien du FC Barcelone qui s'était pris en photo avec une affiche demandant la reconnaissance du génocide arménien a finalement pris la décision de retirer le cliché des réseaux sociaux afin de ne pas offenser des fans turcs de football. Samedi, l'Arménie commémorait le centenaire des massacres. Un des sponsors du FC Barcelone est turc «Je souhaiterais présenter un million d'excuses à tous mes fans turcs. Je n'aurais jamais pensé que la photo vous ferait du mal. J'ai beaucoup d'amis (turcs)», a expliqué Daniel Alves sur Twitter. L'ancien Sévillan a ajouté que son but consistait uniquement à faire passer un message de paix. Outre ses excuses, il faut savoir aussi que Barcelone compte parmi ses sponsors, la marque d'électroménager Beko, qui est ... Turque. Récemment, le Pape François avait reconnu publiquement le terme de «génocide» que le gouvernement turc nie toujours fermement. En réponse, la Turquie avait rappelé son ambassadeur au Vatican. En Catalogne, où évolue Daniel Alves, le génocide arménien est reconnu depuis 2010 et une résolution adoptée à l'unanimité par le Parlement de la communauté autonome. Le pays du Caucase célèbre cette année le centenaire du génocide qui a fait 1,5 million de victimes. http://sport24.lefigaro.fr/le-scan-sport/buzz/2015/04/27/2700220150427ARTFIG00033-un-joueur-de-barcelone-critique-pour-avoirreconnu-le-genocide-armenien.php http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88027 Barça : Dani Alvès fait volte-face sur le génocide arménien BFMTV 27/04/2015 à 12h08 Insulté sur les réseaux sociaux après avoir demandé à la Turquie de reconnaître le génocide arménien, l’arrière droit du Barça, Dani Alvès, a retiré son tweet et présenté ses excuses. Dani Alvès sous-estime visiblement la force de frappe internautes sur les réseaux sociaux. Samedi, au lendemain de la journée de commémoration du génocide arménien, l’arrière droit du FC Barcelone pensait pourtant faire une bonne action en postant sur son compte Twitter une photo de lui avec une pancarte demandant à la Turquie de reconnaître ce massacre, qui a fait entre 1 et 2 millions de victimes entre 1915 et 1934. Un génocide reconnu par la France depuis 2001 et par la Catalogne depuis 2010. Alvès : « Je n'aurais jamais pensé que la photo vous ferait du mal » Mais le sujet est extrêmement sensible et il a provoqué une vague d’insultes, notamment de la communauté turque, ce qui a conduit le Brésilien à présenter ses excuses. « Je souhaiterais présenter un million d'excuses à tous mes fans turcs. Je n'aurais jamais pensé que la photo vous ferait du mal. J'ai beaucoup d'amis (turcs) », a écrit le joueur du Barça après avoir bien sûr supprimé le tweet de la discorde. http://rmcsport.bfmtv.com/football/barca-dani-alves-fait-volte-face-surle-genocide-armenien-881426.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88047 L'hommage des supporteurs de l'OM aux victimes du génocide arménien Le Figaro Par Le Scan Sport Publié le 26/04/2015 à 13:38 Face à Lorient au stade Vélodrome, la section des South Winners a déployé une banderole de soutien au peuple arménien pour dénoncer le génocide. Vendredi, 6.500 Marseillais sont descendus dans les rues de la ville phocéenne pour exiger de la Turquie la reconnaissance du génocide arménien qui célèbre cette année un triste centenaire. 1,5 millions d'Arméniens vivants alors sur le territoire actuel de la Turquie avaient trouvé la mort il y a un siècle. La ville de Marseille concentre la plus forte communauté arménienne de France. Le même jour, les tribunes du stade Vélodrome ont aussi rendu hommage aux martyrs du peuple d'Asie centrale. Avant le match entre l'Olympique de Marseille et Lorient, la section de supporteurs des South Winners a ainsi déployé une banderole avec l'inscription «1915-2015: que cela ne se reproduise plus». Un magnifique tifo aux couleurs du drapeau arménien a aussi inondé le haut des tribunes, surmonté du symbole «Peace and Love». Une minute d'applaudissements a aussi été observée à la mémoire d'Alain Guetchoudian décédé le 3 avril dernier. Les supporteurs marseillais ont ressorti une banderole déjà utilisée lors du match OM-PSG avec l'inscription «Alain Guetchoudian à jamais olympien.» Alain Guetchoudian a été durant de longues années responsable de la billetterie du club phocéen. http://sport24.lefigaro.fr/le-scan-sport/buzz/2015/04/26/2700220150426ARTFIG00069-l-hommage-des-supporteurs-de-l-om-auxvictimes-du-genocide-armenien.php http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88032 L'Arménie, pays témoin L'Express Par Henry Cuny, publié le 27/04/2015 à 07:00 , mis à jour à 12:02 Ex-ambassadeur de France à Erevan et à Bratislava, auteur d'un roman captivant qui explore l'âme des Roms, Henry Cuny resitue l'Arménie dans son contexte actuel. Il n'y avait aucune chance pour qu'existât aujourd'hui, au XXIe siècle, et situé où il est, un pays comme l'Arménie: 3 millions d'habitants à peine, une absence de ressources naturelles, des chrétiens enserrés entre trois poids lourds musulmans (Turquie, Azerbaïdjan, Iran) et en conflit larvé avec les deux premiers, un territoire pas plus grand que la Belgique, dans le sud du Caucase, région stratégique par excellence, longtemps disputée entre empires russe et ottoman. L'Arménie est un miracle, qui remonte à la nuit des temps. Les Arméniens ne se voient-ils pas comme les descendants de Noé, dont l'arche s'échoua sur le mont Ararat ? Pourtant, en tant que nation, ses origines sont antérieures de trente ans à la fondation de Rome. La langue arménienne est l'une des plus anciennes ramifications dialectales de cette langue mère originelle que nous appelons indo-européenne. Premier Etat chrétien au monde (en 301... encore dix ans avant Rome !), sa survie semble avoir reposé tout entière sur ce triptyque indissociable de la foi, de la langue et de l'écriture, puisque le moine Mesrop Machtots inventa, en 404, l'alphabet arménien pour permettre la traduction de la Bible, source d'une riche littérature et instrument de préservation de l'identité. Le peuple arménien a survécu à un millénaire d'effacement de son pays de la carte du monde. L'Arménie d'aujourd'hui n'a pas un quart de siècle d'existence Si Israël est celui du peuple élu, l'Arménie est le pays témoin. La revendication de la reconnaissance du génocide a peu à voir avec une volonté d'entretenir des sentiments turcophobes - je ne l'ai pas ressentie en Arménie, pas plus que les quelques émissaires officieux de Turquie qu'il m'est arrivé de recevoir à cette époque à la résidence de France pour s'entretenir avec les étudiants de l'Université française en Arménie (Ufar) -, mais bien plus avec la nécessité de démontrer que l'Arménie ne peut faillir à sa mission de témoin. Peut-être parce qu'il lui revient de perpétuer la mémoire de tant de morts auxquels elle doit d'être aujourd'hui en vie. Les mots du pape François en semblent l'écho : "Faire mémoire de tout ce qui est arrivé est un devoir." L'Arménie d'aujourd'hui n'a pas un quart de siècle d'existence. Fermé sur ses deux plus longues frontières, à l'est et à l'ouest, ce territoire tout en longueur ne communique par voie terrestre que par la largeur d'un pont au sud avec l'Iran et deux mauvaises routes au nord avec la Géorgie, en conflit avec l'allié obligé, la Russie. L'économie se développe dans un contexte postcommuniste qui, comme ailleurs, fait la part belle aux clans et à l'affairisme où se distinguent mal les intérêts nationaux dans une démocratie encore en veilleuse. Le nombre des victimes s'accroît sur la ligne de front avec les troupes azéries (une quinzaine de morts depuis le début de l'année !) et le budget militaire de l'Azerbaïdjan équivaut à la totalité du budget de l'Arménie. La protection de la Russie, avec sa base militaire à Gumri mais fournisseur d'armes des deux parties, est tout autant une garantie contre l'escalade qu'un facteur de dépendance que Moscou n'a aucun intérêt à voir disparaître. N'est-ce pas dans le même esprit que Staline avait voulu l'enclave du Haut-Karabakh, à l'origine du conflit entre Erevan et Bakou? Le dernier atout du peuple arménien est celui de sa force de travail et de son intelligence. J'en ai eu la démonstration alors qu'ayant déposé les statuts de l'Ufar en novembre 2003 (trois facultés - droit, commerce, gestion - dont le cursus débouche sur des diplômes d'Etat français) j'apprenais, en septembre 2006, que ses étudiants venaient d'obtenir la première place au concours européen des droits de l'homme René-Cassin, sa première promotion de juristes devançant ainsi du premier coup toutes les plus vieilles et prestigieuses universités d'Europe. Lorsque je suis revenu en Arménie en novembre 2013, 86% des diplômés en master exerçaient leur activité en Arménie. Il reste à espérer que son évolution politique, économique et environnementale permettra d'ancrer cette jeunesse courageuse et surdouée dans ce pays si cher au coeur des Français. L'hiver nous demandera ce qu'on a fait l'été, par Henry Cuny. Editions du Rocher, 444p., 19,95€ http://www.lexpress.fr/culture/livre/l-armenie-pays-temoin_1673814.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88036 17 livres autour du génocide arménien Par L'Express.fr, publié le 27/04/2015 à 08:00 , mis à jour à 11:49 Une cinquantaine de livres consacrés au génocide, ou à d'autres aspects de l'identité arménienne, sont parus. Sélection. Mémorial du génocide des Arméniens, par Raymond H. Kévorkian et Yves Ternon. Seuil, 498p., 30€. La parole est donnée uniquement aux documents d'époque : témoignages accablants, rapports officiels, télégrammes, dépêches, correspondances, une masse impressionnante, dans laquelle chacun peut puiser ses connaissances, "à la source". Détruire les Arméniens, par Mikaël Nichanian. PUF, 280p., 21€. Le point exact des connaissances actuelles, avec les derniers et meilleurs apports, une vision limpide qui s'appuie sur une démonstration rigoureuse. A lire pour comprendre la détermination des Jeunes Turcs et le lien avec d'autres exterminations. Comprendre le génocide des Arméniens, 1915 à nos jours, par Hamit Bozarslan, Vincent Duclert, Raymond H. Kévorkian. Tallandier, 494p., 21,50€. Trois historiens s'unissent pour dénouer les complexités. Le résultat est une synthèse très efficace. "Se souvenir des Arméniens, 1915-2015", Revue d'Histoire de la Shoah, n° 202, mars 2015. 613p., 25€. Un numéro remarquable, mélange de documents et de textes d'auteurs. La France face au génocide des Arméniens, par Vincent Duclert. Fayard Histoire, 435p., 22€. Fayard Un historien se penche avec une grande précision sur les liens étroits, et souvent méconnus, entre la France, ses intellectuels et ses politiques, et le fait génocidaire de 1915. L'époque et la suite des événements, jusqu'à aujourd'hui. Une étude minutieuse. Arméniens. Le temps de la délivrance, par Gaïdz Minassian. CNRS Editions, 527p., 25€. L'histoire et l'âme arméniennes sont étrangement entrelacées. L'auteur délivre ici sa lecture d'un destin aussi complexe endécryptant les grands événements, les rendez-vous manqués, les failles et les constantes d'un esprit national privé de territoire et d'institutions étatiques. Un voyage très érudit dans le temps et dans l'espace. Trois Mille Ans d'historiographie arménienne. Marquer le temps et l'espace, par Gaïdz Minassian. CNRS Editions, 157p., 25€. La construction du récit historique a conditionné les croyances et les comportements de ce peuple pendant des siècles. Et si cette perception contenait une part de responsabilité dans les malheurs subis ? Pour changer de destin, il faut changer de système de pensée. Un essai vif et original. Le Rêve brisé des Arméniens. 1915, par Gaïdz Minassian. Flammarion, 357p., 23€. Le parcours des révolutionnaires arméniens, admirateurs du modèle français, à travers toute la tragédie de 1915, les prémices, le déroulement, les suites. Le Crime de silence. Le génocide des Arméniens, sous la direction de Gérard Chaliand. L'Archipel, 342p., 21€. Plusieurs contributions d'éminents spécialistes (Yves Ternon, Pierre VidalNaquet) donnent à ce livre un contenu unique : des documents confondants, mais aussi l'exposé des thèses turques, comme dans un prétoire. Nous avons vu l'enfer. Trois dominicains, témoins directs du génocide des Arméniens, par Marie-Dominique Berré, Jacques Rhétoré, Hyacinthe Simon. Cerf, 342p., 24€. Trois religieux sont pris en otages par les Turcs et assistent à l'extermination. Leur témoignage, saisissant, est irremplaçable. L'Etrangère, par Valérie Toranian. Flammarion, 238p., 19€. Une grand-mère laisse des traces ineffaçables. On le comprend en profondeur en lisant les belles pages de ce roman, directement inspiré d'un riche vécu. L'Immortelle de Trébizonde, par Paule Henry Bordeaux, préface de Taline Ter Minassian. Thaddée, 258p., 20€. Ce fut un feuilleton publié dans Le Figaro, en 1930. Le voici réédité, il n'a pas pris une ride, c'est éclairant, un rien désuet et émouvant. Reginald Teague-Jones. Au service secret de l'Empire britannique, par Taline Ter Minassian. Grasset, 460p., 22,90€. Oui, il existait aussi un "colonel Lawrence" au Caucase. Le voici admirablement portraituré dans toutes ses aventures par la plume alerte de Taline Ter Minassian. Inattendu et vraiment passionnant. Photographies Le Cri du silence. Traces d'une mémoire arménienne, par Antoine Agoudjian. Flammarion, 159p., 65€. Des années de travail et de patience, un regard profond et sobre, rarement l'âme d'un peuple aura été aussi bien saisie par un photographe. Un livre précieux. L'Arménie d'antan. Voyage à travers l'Arménie d'avant 1915. HC Editions, nouvelle édition, 128p., 18,50€. Un superbe livre de photographies et de cartes postales d'époque, qui parlent d'ellesmêmes. Entre nostalgie et amertume, un monde englouti. Futuropolis Bandes desssinées Le Fantôme arménien, par Laure Marchand, Guillaume Perrier et Thomas Azuélos. Futuropolis, 128p., 19€. Deux journalistes de talent, qui ont exploré la Turquie en profondeur, transcrivent leurs expériences en dessins. Un album aussi onirique que marquant. Varto, par Gorune Aprikian et Stéphane Torossian. Steinkis, 128p., 20€. Deux enfants échappent aux massacres et prennent la route de l'exode. Leur échappée les conduit jusqu'à nos jours. Dessin et réflexion. http://www.lexpress.fr/culture/livre/17-livres-autour-du-genocidearmenien_1673822.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88035 Arménie, l'impossible déni Les Echos LE 27/04 À 06:00 Il y a juste cent ans, en avril 1915, commençait le massacre organisé de toute une population. L'Empire ottoman s'affaiblissait alors depuis plus de trente ans, et ses minorités avaient de plus en plus à craindre des soubresauts de sa puissance déclinante. Déjà, après la défaite contre les Russes et la perte des Balkans, elle avait inauguré la politique du massacre en supprimant près de 300.000 Arméniens entre 1894 et 1896. La « révolution jeune-turque » lui donne en 1908 une illusion de renouveau qui se traduit, comme souvent en pareil cas, par un nationalisme et un racisme exacerbés (30.000 morts). Les tueries sont alors les seules victoires des perdants. C'est d'ailleurs après une nouvelle défaite turque (janvier 1915) que les Arméniens, tout désignés pour ces sacrifices car ils occupent, depuis des millénaires, les provinces agricoles d'Anatolie et du Caucase, sont l'objet d'une « dépopulation » systématique, organisée par l'Etat à partir d'avril, dirigée contre un peuple désigné, appliquée avec méthode par une armée sans honneur. C'est la définition même de « génocide », terme employé officiellement en 1944 mais dont 1915 fournit le premier exemple moderne. Sur les 2 millions d'Arméniens encore recensés en 1914, les trois quarts sont alors assassinés et leur territoire affecté à des populations plus « conformes ». Avec le temps, les gouvernements turcs successifs ont tenté d'organiser le déni, puis l'amnésie, sans succès. Et il aura fallu attendre cent ans pour que la majorité des pays européens nomment clairement ces crimes, puis le pape après eux. L'habile Erdogan essaie depuis plusieurs années de gérer cet impossible déni. Il récuse hautement le terme de génocide et se sert de cette indignation pour exploiter le nationalisme intérieur. A destination de l'extérieur, il lui est arrivé cependant l'an dernier de « présenter ses condoléances » aux Arméniens, tout en favorisant des études historiques officielles soutenant que les massacres ont été réciproques. Peut-être s'excusera-t-il le jour où il se sentira stabilisé. http://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/02126466880armenie-limpossible-deni-1114573.php http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88031 Arménie 1915: centenaire du génocide Paris.fr [26/04/2015] Dans le cadre du Centième anniversaire du génocide des Arméniens, l'exposition présentée à l'Hôtel de Ville invite à porter un regard sur cet événement marquant de l’histoire du XXe siècle, illustration des violences de masse commises contre les populations civiles et leurs conséquences. Du 29 avril au 4 juillet. Gratuit. Vendredi 24 avril : Anne Hidalgo a commémoré le Centenaire du génocide Particulièrement engagée dans la défense des droits de l’Homme, Anne Hidalgo a à cœur de rappeler le travail de mémoire qui anime Paris à l’occasion des commémorations du Centenaire du génocide des Arméniens, premier génocide du XXe siècle. Anne Hidalgo a participé vendredi, à Erevan et à Paris, aux commémorations du Centenaire du génocide des Arméniens. 11h - Cérémonie de commémoration du Centenaire du génocide des Arméniens, aux côtés du Président de la République - Mémorial du génocide de Tsitsernakaberd, Erevan 18h30 - Cérémonie de commémoration aux côtés du Premier ministre devant la statue du Père Komitas - Cours Albert Ier (8e) 21h30 Extinction de la Tour Eiffel qui, geste historique inédit, ne scintillera pas durant toute la nuit pour marquer l’engagement fort de Paris dans cette commémoration - Place Jacques Rueff (7e) Le siècle des génocides Le génocide des Arméniens a tristement inauguré « le siècle des génocides », ces pratiques issues de la modernité considérées en leur temps comme un moyen radical de résoudre les questions de minorités, de purifier un pays de ses « ennemis intérieurs ». Ces violences de masse illustrent une époque marquée par les idéologies totalitaires et le nationalisme, qui ont été à l’origine des deux guerres mondiales. Lorsque le Comité Union et Progrès (CUP) accède au pouvoir, en juillet 1908, il hérite d’une situation catastrophique et d’une image de l’Empire ottoman dégradée. Les massacres organisés contre les Arméniens sous le règne du sultan Abdülhamid II en 1894-1896 ont beaucoup contribué à révéler la nature tyrannique du régime impérial et ses pratiques à l’égard des minorités non musulmanes. Pour les unionistes une décennie plus tard, ces violences pré-génocidaires ont probablement constitué la première étape de l’élimination d’une communauté stigmatisée comme étrangère car n’appartenant pas à la communauté des croyants. L'exposition de la mémoire Au tournant du XXe siècle, les Arméniens sont principalement concentrés dans les six provinces orientales de l’Empire ottoman, leur terroir ancestral, ainsi qu’à Constantinople et dans les principales villes d’Anatolie. C’est ce monde vivant qui va subir des massacres dès 1895, puis en Cilicie en 1909, avant d’être défi nitivement éradiqué en 1915. De 1908 à 1918, l’Empire a été dirigé par le Comité Union et Progrès. L’efficacité de son programme génocidaire a largement été déterminée par l’association de l’Étatparti avec les notables locaux, les cadres religieux et les chefs tribaux. A la veille de la Première Guerre Mondiale, il est estimé que deux millions d’arméniens vivaient dans l’Empire Ottoman. Environ un million et demi d’arméniens périrent entre 1915 et 1923. Un million d’arméniens trouvèrent refuge à l’étranger. Le génocide s’est opéré en plusieurs phases : l’élimination des conscrits ; l’élimination des élites ; l’élimination des autres hommes adultes ; la déportation des femmes et des enfants entre mai et septembre 1915 ; l’internement des survivants dans des camps de concentration du désert syrien, fermés à l’automne 1916. À la fin de la guerre, des refuges pour femmes et des orphelinats dispersés au Proche-Orient assurent la réhabilitation des rescapés qui constitueront la base de la diaspora en formation dans les années 1920, trouvant en France, et notamment à Paris, un de ses points d’ancrage. Entre 1922 et 1927, 58 000 réfugiés débarquent à Marseille, transitent par des camps de fortune, puis s’installent en ville ou remontent la vallée du Rhône. La région parisienne capte une partie de ces réfugiés qui s’établissent dans la petite couronne, à Alfortville, Issy-les-Moulineaux, Arnouville et, à Paris, dans les quartiers de Belleville et de Cadet. Grâce au prêt exceptionnel de 350 documents photos et de 150 pièces provenant du Musée-Institut du Génocide Arménien et de la Bibliothèque Nubar à Paris, l'exposition vise à présenter au grand public une synthèse des savoirs dont on dispose aujourd’hui sur ces violences extrêmes et leurs conséquences. *** INFORMATIONS PRATIQUES Arménie 1915 - Centenaire du génocide Exposition gratuite à l'Hôtel de Ville Salle des Prévôts - Entrée par le Parvis de la Libération M° Hôtel de Ville Du 29 avril au 4 juillet Tous les jours sauf dimanches et jours fériés de 10h à 18h30 http://www.paris.fr/accueil/accueil-paris-fr/armenie-1915-centenaire-dugenocide/rub_1_actu_155133_port_24329 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88038 Génocide des Arméniens: le bal des hypocrites… Le Peuple 27 avril 2015 Le 26 mars 1998, le Sénat a voté une résolution reconnaissant la réalité historique du génocide des Arméniens de Turquie en 1915 par les forces ottomanes, faisant 1.500.000 victimes. A ce jour, 23 pays ont reconnu ce génocide, le premier étant l’Uruguay en 1965 et le dernier, la Syrie en mars 2015. En Belgique, le dernier incident en date est révélateur de l’hypocrisie des élus socialistes au Parlement bruxellois (voir article Belgique): selon La Libre, un lobbying socialiste effréné aurait été mené au sein de l’hémicycle pour éviter aux élus PS d’origine turque de « devoir » pratiquer une ostensible politique de la chaise vide au moment de la minute de silence proposée par Ecolo. Résultat : on oublie … Le peu d’engouement pour reconnaître aux Arméniens le statut de victimes d’une épuration ethnique commise il y a 100 ans peut s’expliquer par la présence de la Turquie dans l’OTAN (il ne faut pas fâcher un allié dont les bases militaires sont essentielles pour la protection du flanc sudest de l’Alliance) et par l’influence de la diaspora turque dans nombre de pays (ne pas se mettre à dos un électeur potentiel). Les morts arméniens ne votant pas, le choix de nos démocraties adoratrices des Droits de l’homme est vite fait. Des parlementaires hypocrites et négationnistes La Belgique n’échappe pas aux règles de ce système hypocrite. Malgré la résolution de 1995, il n’existe pas de loi réprimant la négation de ce génocide qui ne trouve pas sa place dans celle de 1995 pénalisant la négation de l’Holocauste. Une proposition de loi visant à combler cette lacune a été déposée en 2006 pour être tout aussitôt contrée par le PS sous la pression des élus bénéficiant de la double nationalité belge et turque de ce parti en la personne de la Ministre de la justice de l’époque, Laurette Onkelinx. Normal : un citoyen belgo-turc reste soumis aux lois du pays d’origine qui, en l’espèce, panturquisme et nationalisme obligeant, punissent d’une peine d’emprisonnement tout « dénigrement public » de l’identité turque, de l’Etat turc, de son gouvernement ou toute autre institution étatique » (Article 301 du code pénal turc ). Ceci repose une nouvelle fois la question de la double allégeance de mandataires à double nationalité. Dans un jugement rendu en novembre 2005, le tribunal de première instance de Bruxelles a donné tort au plaignant, qui s’estimait abusivement traité de négationniste vis-à-vis du génocide arménien : « Le tribunal constate dès lors que la position de Monsieur Emir Kir (NDR : actuellement bourgmestre PS de Saint-Josse-ten-Noode et député bruxellois) consistant à refuser de qualifier de génocide le massacre et la déportation des Arméniens par l’Empire ottoman en 1915-1916 avant qu’une commission d’historiens indépendants se soit prononcée sur la question, tend, en ignorant délibérément les nombreux travaux sérieux déjà accomplis, à reporter indéfiniment toute décision sur une telle qualification, ce qui revient dans les faits à la nier. » Ces faits de négationnisme émanant de mandataires politiques ne sont malheureusement pas isolés surtout en période électorale : candidats MR, PS, CdH belgo-turcs ne se gênent pas pour donner dans les médias turcs leur position vis-à-vis du « prétendu génocide des Arméniens (Ermenilerin sözde soykırım) » sans que cela dérange leurs présidents de partis. La députée voilée du CdH, Mahinur Özdemir, en est un exemple bien connu. Le MR encommissionne le négationnisme Contacté par Le Peuple, le président du MR, n’a pas infirmé la présence dans ses rangs de mandataires négationnistes. Le nettoyage de printemps n’est plus d’actualité, semble-t-il. Olivier Chastel nous informe qu’un séminaire sera prochainement organisé par le centre Jean Gol (bureau d’études du MR) ; celui-ci « sera consacré aux génocides du XXème siècle et de l’extension à ceux-ci de la loi réprimant le négationnisme de 1995 ». Vaste programme : le génocide pontique par les Ottomans entre 19211923, les génocides staliniens, la persécution des Roms par les nazis, le massacre de dix millions de Chinois par l’armée impériale japonaise entre 1942 et 1945, l’épuration des Serbes par les Oustachis croates de 1941 à 1945, les massacres d’Indous par les musulmans du Pakistan en 19471949, la déportation et le massacre de populations chinoises sous Mao Zedong, la répression des tibétains par les Chinois entre 1959 et 1970, le génocide du Bangladesh par le Pakistan en 1971, le génocide Khmer par Pol entre 1975 et 1979, le génocide des Tutsi au Rwanda viendront-ils donc s’ajouter à la pénalisation du génocide des Arméniens ? Olivier Chastel ajoute : « Nous réfléchissons à la meilleure manière d’envisager l’extension éventuelle de cette loi afin de ne pas sombrer dans les excès procéduraux, ni entraver le nécessaire travail scientifique sur la question des génocides », déclare-t-il. Réelle volonté du MR d’aboutir à la pénalisation du génocide des Arméniens ou nuage de fumée ? Tout porte à croire que le Mouvement réformateur ne profitera pas de sitôt de la présence du PS dans l’opposition pour finaliser les travaux sur la négation du génocide des Arméniens. Le Président du MR estime que « reconnaître un fait historique pour marquer les mémoires et éviter qu’il se renouvelle, ce n’est pas rendre responsables les gouvernants d’aujourd’hui ». C’est une évidence. Mais le problème n’est pas là dès lors qu’il s’agit de pénaliser la négation de ce génocide et non de rendre Erdogan et son gouvernement personnellement responsable du génocide de 1915. La frilosité du MR peut s’expliquer par autre chose : le poids lourd du MR qu’est Louis Michel – dont la position pro-adhésion de la Turquie à l’Union européenne tient du mantra ou du trouble obsessionnel – ne semble pas être sur la même ligne que son président : En 2003, alors qu’il était ministre des Affaires étrangères, il s’était déjà opposé à la rédaction d’une nième proposition de résolution sur le génocide des Arméniens, estimant qu’il « entend se concentrer sur l’avenir plutôt que sur le passé, et orienter la créativité et la crédibilité de la diplomatie belge vers une possible contribution à l’amélioration des relations entre la Turquie et l’Arménie. L’adoption de la présente proposition serait dès lors inopportune.». En outre, il déclarait dans les medias turcs que la question de la reconnaissance du génocide par l’Etat turc n’était pas un des critères d’adhésion de la Turquie à l’Europe. Combat des Chefs en perspective au MR (Chastel – Michel(s) – Reynders) sur fond de double langage ? Au vu des états d’âme à géométrie variable des libéraux – que ce soit en matière de pénalisation de la négation du génocide de 1915 ou d’adhésion de la Turquie de l’islamiste Erdogan dans l’Union européenne, il semble bien que ce dernier n’ait pas trop de soucis à se faire dans les prochaines années … Paroles, paroles (air connu) Mâles propos qui n’ont jamais été suivis d’effet si l’on en juge par les trois exemples suivants : BELMA TEK avait participé en 2004 à une manifestation exigeant le démantèlement d’un monument bruxellois commémorant ce génocide et en 2006 a réitéré des propos négationnistes dans la presse turque. Elle a été élue sous la bannière MR à Evere lors des élections communales du 14 octobre 2012. ESMA CANER (transfuge du PS), active au sein du Belçika Türk Koordinasyon Kurulu (BTTK), le Conseil de coordination belgo-turc, identifié par certains observateurs comme une organisation d’extrême droite proche du MHP, parti turc fasciste, négationniste et xénophobe, s’est présentée aux dernières élections communales à Charleroi sur la liste MR tirée par Olivier Chastel. Lequel la présentait sur son site comme étant sa « collaboratrice » … DERYA BULDUK est proche du belgo-turc Zeki Yarol représentant en Belgique le MHP, parti d’extrême droite turc. Elle s’est fait remarquer en adressant une missive au président de l’UMP (Sarkozy), dans laquelle elle s’inquiétait de l’existence de propositions de loi françaises visant à réprimer le négationnisme vis-à-vis du génocide arménien. Cela ne l’a pas empêchée d’être élue en 2012 conseillère communale MR à Saint-Josse et d’être classée N 6° sur la liste MR à l’Europe (non élue) en 2014. Lorsque les droits des descendants de victimes d’un génocide d’Etat sont bafoués au nom de la diplomatie, du politiquement correct et du communautarisme électoral, c’est une part de l’âme du Peuple belge qui est foulée aux pieds par ses représentants qui donnent aux négationnistes une crédibilité honteuse. P.H. http://lepeuple.be/genocide-des-armeniens-le-bal-des-hypocrites/46362 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88039 Génocide arménien: trois députés bruxellois félicités pour avoir «empêché» la minute de silence Le Soir P.Sc Mis en ligne samedi 25 avril 2015, 2h04 Le président du parlement avait opté pour un hommage aménagé. Trois députés PS auraient « empêché » que ne soit observée une minute de silence en hommage aux victimes du génocide arménien au parlement bruxellois ce vendredi. C’est du moins l’interprétation d’un journaliste turc, Selim Eryaman, qui les en félicite sur le site internet de son journal. Un soutien qui a visiblement plu à Sevket Temiz, Koyuncu Hasan et Emin Özkara, puisque d’après Télé Bruxelles , le premier d’entre eux s’est fendu d’un post Facebook dans lequel il cite l’éditorialiste turc. Ce dernier se réjouit que « grâce au lobbying de ces trois députés », le président du parlement n’ait pas utilisé le terme de « génocide », faisant de la minute de silence un hommage non pas aux victimes arméniennes mais à « tous les morts de la première guerre mondiale ». Dans les faits, la réalité politique est un brin plus compliquée. À l’origine, c’est la député Ecolo Zoé Genot qui avait demandé à ce que soit respectée une minute de silence à la mémoire des victimes du génocide, à l’occasion du centenaire. Un souhait n’aurait pas dû poser de problème, sauf pour le PS. Ses députés d’origine turque, refusant parler de génocide, auraient alors été empêchés de respecter la minute de silence et obligés de quitter l’hémicycle, une situation peu souhaitable pour le parti. Le résultat ? Un compromis décidé par Charles Piqué, soit une minute de silence « à la carte », pendant laquelle chacun pourrait choisir s’il rendait hommage aux victimes du génocide ou aux naufragés. Une décision approuvée par le PS, les FDF et le CDH, mais dénoncée par Ecolo, qui estime que le président du parlement a cédé aux pressions. http://www.lesoir.be/860860/article/actualite/belgique/politique/2015-0424/genocide-armenien-trois-deputes-bruxellois-felicites-pour-avoirempeche-m http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88040 Génocide arménien: 3 députés bruxellois félicités pour avoir empêché la minute de silence La Libre.be Publié le vendredi 24 avril 2015 à 18h05 Trois députés du Parti socialiste ont été félicités par un journaliste turc pour avoir empêché le Parlement bruxellois d'observer une minute de silence en hommage aux victimes du génocide arménien, rapporte Télé Bruxelles. Les députés rapportent, notamment sur Facebook, les éloges faites par un journaliste turc du média Zaman Belçika , Selim Eryaman, à leur égard pour avoir permis que le mot "génocide" ne soit pas utilisé dans l'enceinte du Parlement, et que la minute de silence ne soit pas faite " spécifiquement pour les Arméniens mais pour tous les morts de la première guerre mondiale." Grâce au " lobbying " fait par Sevket Temiz, Koyuncu Hasan et Emin Özkara. " N’oubliez pas la tête de ces trois Hommes. Si au parlement bruxellois le mot « génocide » n’a pas été utilisé, et que la minute de silence l’a été pour toutes les victimes de la première guerre mondiale, vous le devez à ces trois Hommes. Nous le devons à ces trois Hommes. J’applaudis les politiciens qui n’étaient pas là (ironie). C’est grâce au lobbying de ces trois députés que le président du parlement n’a pas utilisé le mot « génocide » dans son discours. La commémoration (minute de silence) ne s’est pas faite spécifiquement pour les Arméniens mais pour tous les morts de la première guerre mondiale. Information supplémentaire, grâce à la pression de ces trois députés, la séance a débuté 15 minutes en retard, je vous remercie pour votre travail." Le PS dément: aucune ambiguité quant à la position du parti Dans un communiqué, le présent du Parti socialiste Elio Di Rupo a tenu à rappeler que, "sans aucun doute possible, le PS reconnait le génocide arménien, qui est une réalité historique." Et si le journaliste turc assure que le "lobbying" des 3 députés a permis que le président du Parlement bruxellois Charles Picqué ne prononce le mot "génocide", le PS s'en défend: "il est tout aussi clair que le Président du Parlement bruxellois Charles Picqué a bien utilisé le terme « génocide » dans son discours de commémoration ce matin, en présence des élus socialistes dans leur ensemble, et que les élus socialistes ont participé à la minute de silence." http://www.lalibre.be/actu/politique-belge/genocide-armenien-3-deputesbruxellois-felicites-pour-avoir-empeche-la-minute-de-silence553a69a435704bb01bf001ee http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88044 Le nécessaire "travail de mémoire" de la société turque La Tribune Garip Turunç | 27/04/2015, 11:43 La reconnaissance du génocide arménien par les turcs passe par un long travail de mémoire, et le retour à une certaine sérénité sur ces sujets. par Garip Turunç, Université de Bordeaux Le pape François, au début de la messe célébrée dimanche 12 avril dernier à la mémoire des victimes arméniennes des massacres de 1915, a repris l'expression "premier génocide du XXe siècle" employée il y a une quinzaine d'années par Jean Paul II. Trois jours après, saluant le message du souverain pontife, le Parlement européen a adopté une résolution reconnaissant également le "génocide arménien". Sans surprise, la réaction de la Turquie ne s'est guère fait attendre : "Ce que l'on attend du pape, c'est qu'il contribue à la paix dans le monde, avec toute la responsabilité de la place spirituelle qu'il occupe, pas qu'il ressorte des différends du passé", avait déclaré le ministre des affaires étrangères turc. "Les décisions adoptées par les Parlements sur cette question n'ont aucune valeur pour nous, tout aussi bien que toutes les déclarations des politiciens" a soutenu le président turc M. Erdoğan. Quel que soit le point de vue adopté face aux décisions du pape et du Parlement européen, celui-ci ne doit pas constituer ni un prétexte pour dissimuler une fois de plus les atrocités commises ni se prévaloir d'une supériorité morale pour émettre des jugements ou légiférer sur un autre pays, de surcroît sur un fait historique remontant à un siècle. Un contexte de nationalisme extrême Pour comprendre les faits, il faudrait d'abord remonter dans l'histoire et rappeler que celle-ci a été dans une grande mesure celle de chocs traumatiques. Les réformes (Tanzimat) entreprises par les sultans ottomans au milieu du XIXème siècle ont mis à mal les relations préexistantes dans l'Empire, entre la majorité musulmane et les millets non musulmans. Sous la pression des puissances européennes, s'est développée l'idée des nations minoritaires qui ont commencé à revendiquer une égalité de droits, puis une émancipation nationale au sein de l'Empire et enfin, une indépendance sous forme d'Etats-nations. La perspective pour l'Empire de se voir amputer d'une partie de l'Anatolie, considérée comme le cœur historique de la grandeur turque, était inenvisageable, d'où une détérioration rapide des relations et la multiplication des tensions, accrochages, répressions, insurrections ... C'est donc dans ce contexte de nationalisme extrême que se sont produits les massacres de 1915. La moitié de la communauté arménienne de l'Empire ottoman a été éliminée. Que la guerre ait servi de déclenchement n'est pas douteux. Que les massacres, qui touchaient aussi bien les nourrissons que de potentiels ennemis, se soient réduits à la logique d'un conflits militaire est évidemment faux. Il faudra bien un jour le reconnaître. Et, de tout cela, comme dans un abcès tuméfié et infecté, il faut parler franchement pour débonder, nettoyer et désinfecter, afin que chacun puisse faire son deuil. Un long travail de mémoire Seul ce deuil permettra aux jeunes générations turques d'abandonner ce sentiment quasi paranoïaque de « citadelle agressée » ; seul ce deuil évitera aux jeunes générations arméniennes de tomber dans une rancune vengeresse qui leur laisse croire que l'intégralité de leurs malheurs présents découlent des évènements de 1915 ; seul ce deuil collectif coupera l'herbe sous le pied de ceux qui, en Turquie, en Arménie, ici ou ailleurs sont prêts à instrumentaliser le ressentiment populaire et national à des fins partisanes ou électorales ; seul ce deuil permettra de regarder l'autre sans préjugés hostiles et offrira la perspective d'entrouvrir les portes à la réconciliation. Cette réconciliation exige un long travail de mémoire, de vérité et d'histoire. Or, ce travail n'a jamais été réalisé par les différents protagonistes. L'identité de la diaspora arménienne s'est organisée autour de la mémoire du génocide, alors que du côté turc, l'identité semble plutôt s'organiser jusqu'à ces derniers années autour de l'amnésie. La fragilité du président turc Et, à l'évidence, aucune avancée ne sera possible tant que la sérénité ne sera pas revenue ; il importe donc que les pressions sur le gouvernement turc retombent, d'autant plus qu'aujourd'hui, la position de M. Erdogan apparaît extrêmement fragile, surtout en ce période électorale des élections législatives cruciales du 7 juin prochain... mais les freins sortis par Ankara ne sont-ils pas aussi le reflet d'un pays qui sent les réticences se multiplier à son encontre, parfois de manière injustifiée et injuste et qui voit son rêve d'ancrage à l'Europe s'éloigner et ses efforts non reconnus ? Alors qu'il y a 70 ans, Jean Monnet ne fixait pas de limites géographiques à son projet, prônait des valeurs communes et non l'identité culturelle, rêvait à un espace pacifié et ouverte plutôt qu'un monde clos replié sur des intérêts particuliers. L'esprit de le père de l'Europe est bien loin des préoccupations actuelles... les notions de paix, d'ouverture et d'humanité se sont quelque peu égarées ces dernières années. C'est en regardant vers l'avenir, avec une part de rêve, que les sociétés et les hommes avancent, pas en se tournant obstinément vers leur passé. Ne pas stigmatiser l'ensemble du peuple turc Il importe aussi à chacun de réfréner ses tendances narcissiques, d'arrêter de stigmatiser systématiquement "l'Autre" et de chercher en soi même ses propres travers et responsabilités. Sans doute, les dirigeants et les citoyens turcs ont-ils tort de différer ce "travail de mémoire", mais doivent-ils pour cela subir une opprobre universelle? Sans doute l'existence même d'un "comité Talat Pacha" est elle une aberration, comme l'est, partout en Europe, la résurgence des adorateurs d'Hitler ou la survivance des zélateurs de Staline! Mais est-ce une raison suffisante pour pointer du doigt l'ensemble d'un peuple et pour se replier dans une attitude d'auto-amnésie, alors que se multiplient les signes inquiétants d'intolérance, de cécité volontaire et de négationnismes en tous genres ? Une vigilance intellectuelle est nécessaire pour que nous ne devenions pas juges du passé mais des acteurs plus avertis et capable de l'histoire partagée. Ce nécessaire "travail de mémoire", de réflexion sur elle-même, la Turquie doit le réaliser en sachant qu'elle doit compter sur l'amitié et le respect de l'Union européenne, au premier rang de laquelle devrait se trouver la Basilique Saint-Pierre de Rome. Garip Turunç/Université de Bordeaux http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/le-necessaire-travail-dememoire-de-la-societe-turque-472111.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88043 L'info vue par la TRT (1) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Le président de la République Recep Tayyip Erdogan a déclaré que la Turquie était prête à ouvrir ses archives militaires concernant les incidents de 1915". TRT Erdogan : qu’ils nettoient d’abord les taches dans leur histoire ! Publié 26.04.2015 Mis à jour 26.04.2015 Appel du président de la République aux pays qui soutiennent les assertions arméniennes Le président de la République Recep Tayyip Erdogan a appelé les pays soutenant les assertions arméniennes à nettoyer d’abord les taches dans leur histoire. Lors de son allocution à l’occasion de la 23e édition de l’Assemblée Générale de la MUSIAD (Association des Hommes d'Affaires et Industriels Indépendants) à Istanbul, M. Erdogan s’est exprimé comme suit : " Nous luttons pour publier des messages de paix au monde entier alors que certains pays, y compris la Russie, la France, l’Allemagne et l’Autriche, soutiennent une assertion basée sur les mensonges arméniens et encouragent la haine, la rancune et l’hostilité. L’Allemagne est le dernier pays à dire son mot à ce sujet. Tout le monde sait ce qui a été vécu lors des deux guerres mondiales causées par ce pays. La Turquie est prête à ouvrir toutes ses archives dont les militaires. Si l’Arménie possède des archives, qu’elle les ouvre ! Si d’autres pays en ont, qu’ils les ouvrent tous ! Laissons les historiens et les chercheurs travailler sur ce sujet. Qu’ils nous présentent leurs analyses, nous sommes prêts à nous confronter à notre histoire, nous n’avons pas de soucis. Je m’adresse une nouvelle fois à la communauté arménienne et à ceux qui la soutiennent, si on essaye d’ouvrir une voie permettant de rendre les comptes aujourd’hui de ce qui a eu lieu dans le passé, la Turquie sera le pays le plus tranquille dans ce sens, n’ayez aucun doute à ce sujet» http://www.trt.net.tr/francais/turquie/2015/04/26/erdoganqu%E2%80%99ils-nettoient-d%E2%80%99abord-les-taches-dans-leurhistoire-213194 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88037 FRANCE Festival de Cannes: Guillaume Nicloux, Robert Guédiguian et Gaspar Noé complètent la sélection 20 minutes Stéphane Leblanc Publié le 23.04.2015 à 17:47 Mis à jour le 23.04.2015 à 18:03 Comme annoncé lors de la conférence de presse du 16 avril dernier, une grosse poignée de films complète la composition de la Sélection officielle du Festival de Cannes. En compétition, il s'agit de The Valley of love de Guillaume Nicloux, avec Isabelle Huppert et Gérard Depardieu. Ainsi que Cronic du Mexicain Michel Franco. Il y aura donc 19 films en compétition. Deux autres films français se retrouvent également sélectionnés, hors compétition cette fois: Robert Guédiguian en séance spéciale avec Une histoire de fou et Gaspar Noé avec Love en séance de minuit. Trois films de cinéastes asiatiques prestigieux La section Un Certain regard se voit également enrichie de cinq films dont trois asiatiques de cinéastes réputés, que l'on espérait, mais qu'on n'attendait plus: AN de Naomi Kawase (qui fera l’ouverture du Certain Regard), Cemetery of Splendour de Apichatpong Weerasethakul et Taklub de Brillante Mendoza. Alias Maria de José Luis Rugeles Gracia et Lamb de Yared Zeleke (premier film et première fois que l’Ethiopie figure en Sélection officielle), complètent cette section qui, elle aussi, comportera 19 films. http://www.20minutes.fr/cinema/1594159-20150423-festival-cannesguillaume-nicloux-robert-guediguian-gaspar-noe-completent-selection http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88029 FRANCE/AZERBAIDJAN En Azerbaïdjan, visite de Hollande sur fond de répression Le Monde 24.04.2015 à 17h59 Par Yves-Michel Riols Après son déplacement en Arménie pour les cérémonies du centenaire du génocide, François Hollande a effectué une visite éclair de quelques heures, samedi 25 avril, en Azerbaïdjan. Un passage diplomatique obligé pour ne pas froisser les sensibilités de ces deux anciennes républiques soviétiques voisines, en conflit ouvert depuis la fin de l’URSS. Lors de son dernier voyage à Bakou, la capitale azérie, en mai 2014, le président Hollande s’était démarqué en devenant le premier chef d’Etat à recevoir Leyla Yunus, 59 ans, la doyenne des militants des droits de l’homme dans son pays, à l’ambassade de France. Ce jour-là, elle avait fièrement épinglé sur sa veste la légion d’honneur qui lui avait été remise un an plus tôt par l’ambassadeur de France pour sa défense infatigable de la société civile au sein de l’Institut pour la paix et la démocratie, une ONG qu’elle a fondée en 1995. Cette fois-ci, la visite de François Hollande sera plus discrète. Aucune rencontre n’est prévue avec des opposants. Quant à Leyla Yunus, elle est en prison. Une opposition muselée Trois mois après son entrevue avec M. Hollande, la plus célèbre dissidente du Caucase a été interpellée le 30 juillet 2014 à Bakou et inculpée de « haute trahison » et « d’espionnage » au profit de l’Arménie, l’ennemi juré de l’Azerbaïdjan. Quelques jours plus tard, c’est son mari, l’historien Arif Yunus, 60 ans, qui a été, à son tour, arrêté en allant rendre visite à son épouse en prison. L’entourage du chef de l’Etat assure que le sort du couple Yunus sera « évoqué » lors de l’entretien, samedi, entre François Hollande et le président Ilham Aliev, dont la famille dirige le pays d’une main de fer depuis plus de vingt ans. Le cas de Leyla Yunus est loin d’être isolé. Son arrestation a coïncidé avec une vague de répression pendant l’été 2014. « Les autorités ont décidé de faire taire toutes les voix critiques, dont Leyla Yunus est la figure emblématique », relève Nils Muiznieks, commissaire letton aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe. Il a pu constater que les conditions de détention de Mme Yunus sont particulièrement sévères, lorsqu’il lui a rendu visite en prison, il y a six mois. « J’ai vu une femme dont la santé est en train d’être détruite, dit-il. Elle a perdu plus de quinze kilos et pense que le pouvoir cherche à la briser physiquement. » De plus, elle est privée de tout contact avec son mari. Le cas de l’Azerbaïdjan est « unique », estime Nils Muiznieks. Le pays se distingue des autres régimes répressifs dans la mesure où « tous les principaux militants des droits de l’homme ont été écroués » depuis un an, dit-il. Mais le clan Aliev est insensible aux remontrances, tant il est courtisé par les puissances occidentales, en raison des fortes réserves du pays en hydrocarbures. Toutefois, à l’approche d’une grande compétition sportive, les Jeux européens, qui doivent se dérouler à Bakou, en juin, plusieurs ONG se mobilisent en faveur des prisonniers d’opinion. Jean-Marie Fardeau, le directeur de la branche française de l’ONG Human Rights Watch, a adressé une lettre ouverte au président Hollande à l’occasion de sa visite en Azerbaïdjan : « Nous vous appelons à dire clairement que ni vous-même ni les officiels français ne vous rendrez à la cérémonie d’ouverture des Jeux tant que tous les défenseurs des droits humains n’auront pas été libérés ». Yves-Michel Riols Journaliste au Monde http://www.lemonde.fr/international/article/2015/04/24/en-azerbaidjanm-hollande-devrait-parler-de-l-opposante-leylayunus_4622381_3210.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88002 SHOAH Une survivante de la Shoah embrasse le nazi Oskar Gröning lors de son procès i24news.tv 25 Avril 2015 Eva Kor, rescapée d'Auschwitz, tend la main à l'ancien comptable du camp contre qui elle venait témoigner Un survivant de la Shoah dont toute la famille a péri pendant l'Holocauste a embrassé l'ancien comptable du camp d'Auschwitz dont le procès s'est ouvert mardi en Allemagne, laissant l'assemblée sans voix, a rapporté samedi le Times of Israel. Eva Kor, survivante d'Auschwitz âgée de 81 ans dont toute la famille a péri dans le camp, a brièvement pris dans ses bras le nazi Oskar Gröning, 93 ans, contre qui elle était venue témoigner. Mme Kor qui a fait le déplacement des Etats-Unis pour témoigner devant la justice allemande, a raconté avoir subi des expériences médicales "cruelles" lors de sa détention à Auschwitz. La survivante a confié au Times of London s'être approchée de Gröning afin de lui demander d'utiliser les dernières années de sa vie pour lutter contre le nazisme et lui a tendu la main. "J'étais un peu étonnée", a expliqué Eva Kor, "Ce n'était pas prévu. C'est ce qui se produit lorsque qu'il y a une interaction entre deux êtres humains. Je retourne aux Etats-Unis après avoir reçu le baiser sur ma joue d'un ancien nazi", a-t-elle ajouté. "Je veux montrer aux jeunes que même d'anciens nazis et des survivants peuvent s'entendre", a-t-elle conclu. Oskar Gröning comparaît pour "complicité de 300.000 meurtres aggravés". Oskar Gröning est accusé d’avoir contribué à la mort dans les chambres à gaz de 300.000 Juifs hongrois déportés entre mai et juillet 1944 vers le camp d’Auschwitz, en Pologne occupée, devenu le symbole mondial de la Shoah. Gröning encourt 3 à 15 ans de prison, bien que certaines parties civiles aient fait connaître leur préférence pour une peine plus adaptée à son âge, comme des "travaux d’intérêt général pour raconter son passé dans les écoles". Une douzaine d’enquêtes préliminaires concernant des nazis sont en cours en Allemagne mais leurs chances d’aboutir sont compromises par l’âge des suspects. http://www.i24news.tv/fr/actu/international/europe/69007-150425-unesurvivante-de-la-shoah-embrasse-l-ex-nazi-oskar-groening-lors-de-sonproces http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88009 NAZIS «Je ne voulais pas être impliquée dans des poursuites contre un nazi, car j'ai pardonné aux nazis» Slate.fr 26.04.2015 - 12 h 07 Repéré par Jean-Marie Pottier Ce que nous enseigne le pardon d'Eva Kor, une survivante d'Auschwitz qui a témoigné au procès d'Oskar Gröning. Les photos ont fait le tour du monde: mercredi 22 avril, une survivante d'Auschwitz, Eva Kor, a serré la main d'Oskar Gröning, le «comptable» du camp de la mort actuellement jugé à Lunebourg (Basse-Saxe), et l'a enlacé. Agée de 81 ans, elle a été déportée en mai 1944 avec ses parents et ses trois sœurs et a dû sa survie au désir du Dr. Mengele de pratiquer des expériences médicales sur elle et sa jumelle Miriam. Elle est aujourd'hui partie civile au procès, et sait que son geste et son opinion sont critiqués –elle l'a déjà été dans le passé quand elle a affirmé publiquement son pardon envers les nazis. Inscrite sur la plate-forme de questions-réponses Quora, elle a publié vendredi une série de posts décrivant ce que c'est de témoigner au procès d'un criminel nazi, expliquant pourquoi elle avait serré la main d'Oskar Gröning ou résumant son opinion envers ce procès tardif. Voici ce dernier post, traduit en français: «Au début, quand j'ai discuté avec mon avocat, je ne voulais vraiment pas être impliquée dans des poursuites contre un nazi, car j'ai pardonné aux nazis. Mais plus j'y ai réfléchi, plus l'idée d'apparaître devant un tribunal allemand, en tant que survivante d'Auschwitz, et de témoigner de ce que j'avais traversé semblait avoir une plus grande signification. J'espérais que cette fois-ci, je pourrais peut-être apprendre un peu plus de quelqu'un qui était à Auschwitz, de ce que à quoi il avait assisté du côté des nazis. Ensuite, que lui pourrait peut-être mieux comprendre ce qu'une survivante avait traversé. Et enfin, que les jeunes Allemands qui ont de la sympathie pour les idées néonazies, ou mêmes les propagent, y réfléchiraient à deux fois avant de gâcher leur vie pour une idéologie haineuse. L'objectif le plus important de ce procès, de mon point de vue, n'est pas de lui dire ce que je pense, mais d'apprendre aux jeunes néonazis qu'Auschwitz a existé. Ils peuvent prétendre et dire que ce n'est pas le cas, et si je témoigne en disant que j'y étais, ils vont me réfuter en disant qu'en tant que juive, j'ai un intérêt à raconter cela. Mais un ancien nazi n'a lui aucun intérêt à dire qu'Auschwitz a existé –en fait, il a intérêt à le nier. 99,9% des coupables seront morts sans témoigner. J'aurais préféré que chaque nazi, chaque coupable, dans un délai raisonnable –pas soixantedix ans mais beaucoup, beaucoup plus vite– soit sorti de sa cachette et ait assumé ce qu'il avait fait. Pour cette seule raison, je dois reconnaître que Gröning, au moins, a fait un effort. Je ne pense pas que cela en fasse un héros, mais au moins, il était prêt à l'admettre devant un tribunal. Je considère Oskar Gröning comme un meurtrier car il a été impliqué dans le soutien d'un régime meurtrier et dans le meurtre de près d'un demimillion de juifs en Hongrie –en 56 jours! Ce qui me stupéfie, c'est que tant de gens puissent être rayés de la surface de la Terre aussi vite. Et il y a participé. Je ne m'autoriserai pas à haïr. Je pense que la haine détruit la personne qui l'éprouve davantage que la personne qui la subit. Je me sens désolée pour Oskar Gröning pour une raison: il a mené une existence misérable. Je pense que si j'étais le juge, je lui poserais une question: "Avez-vous vécu une existence heureuse?". S'il jette un regard en arrière, il n'y a rien dont il puisse être fier, et il verra qu'il avait tort. Ainsi, il se jugera lui-même. Si j'étais le juge, je le condamnerais à donner des conférences aux jeunes dans toute l'Allemagne sur la nature maléfique de l'idéologie nazie. En tant qu'ancien nazi, c'est le mieux qu'il puisse faire. C'est une idée forte.» Commentant ces différents gestes de pardon, le journal Christian Today écrit: «Eva Kor est une des rares personnes restantes dont on ne peut questionner le droit à avoir une opinion. [...] Ses mots et ses actions ont une résonance si profonde car ils viennent des profondeurs d'une expérience qui a meurtri l'histoire européenne pour toujours. Mais s'ils ne concernaient que le passé, ils ne nous seraient que de peu d'utilité. Elle nous lance un défi bien plus grand que cela. [...] Celui de laisser la perception d'une humanité commune parler, y compris dans d'autres situations plus neuves et davantage à vif –et nous ne parlons pas que des violences monstrueuses de l'Etat islamique et de Boko Haram, mais aussi de petites violences accomplies par l'être humain contre l'esprit d'autres, juste parce qu'il le peut.» www.slate.fr/story/100857/eva-kor-oskar-groening-pardon-nazisauschwitz http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88011 Le procès du nazi Oskar Gröning fera jurisprudence i24news.tv 26 Avril 2015 Par EFRAIM ZUROFF Cela ne m’étonnerait pas qu’Oskar Gröning, le soit-disant expertcomptable d'Auschwitz, dont le procès a commencé mardi dernier en Allemagne pour complicité d'assassinat de 300 000 juifs hongrois déportés vers ce camp de la mort au printemps 1944, soit en train de maudire sa bonne santé et sa malchance. S'il était né plus tôt, ou s'il avait été en mauvaise santé, il est presque certain qu'il n'aurait jamais été poursuivi devant un tribunal allemand pour complicité de crimes commis dans le plus tristement célèbre camp de la mort nazi. Afin de comprendre comment Gröning a fini cette semaine devant un tribunal de Lünebourg, il faut revenir à une décision cruciale prise il y a 7 ou 8 ans à l'égard du gardien de Sobibor, Ivan Demjanjuk, expulsé des États-Unis alors qu'il avait caché avoir travaillé pour les nazis. Ni le pays où le SS ukrainien avait commis ses crimes (Pologne), ni son pays natal n'étaient prêts à recevoir Demjanjuk, de sorte que les Américains ont fait appel à l'Allemagne, qui porte la responsabilité ultime pour les crimes commis à Sobibor. A cette époque, cependant, et pendant les 50 ans qui l’ont précédée, un suspect ne pouvait être poursuivi pour des crimes nazis en Allemagne, sauf preuve qu'il ou elle avait commis un crime spécifique contre une victime en particulier. Or, on ne disposait pas de telles preuves contre Demjanjuk. Les procureurs de l'Office central pour la clarification des crimes nazis ont donc décidé de présenter un acte d’accusation contre Demjanjuk sur la base de son service dans l'un des six camps de la mort nazis, dont le but principal était d'assassiner en masse, principalement des Juifs, mais aussi d'autres personnes considérées comme ennemies du Troisième Reich. Cette stratégie s’est révélée payante et Demjanjuk a été reconnu coupable en mai 2011 de complicité de meurtre et condamné à cinq ans de prison. Le verdict a souligné qu’en tant que garde SS à Sobibor, Demjanjuk faisait entièrement partie du processus d'extermination de masse dans lequel un quart de million de Juifs ont été tués en moins de deux ans, et que par conséquent il était au moins coupable de complicité d'assassinat. A la suite de cette décision, l'Office central a commencé à rechercher tous les individus non inquiétés qui avaient servi dans l'un des camps de la mort nazis (Auschwitz-Birkenau, Treblinka, Belzec, Chelmno, Sobibor et Majdanek), ou dans les Einsatzgruppen A , B, C, et D, ces unités spéciales mobiles qui opéraient dans les régions d’Union soviétique dont le but principal était également l'extermination massive des Juifs et des ennemis du Troisième Reich. À ce jour, plusieurs dizaines de ces personnes, dont Oskar Gröning, ont été localisées en Allemagne, et il est le premier à être poursuivi en justice. Ce seul fait aurait été suffisant pour rendre le cas Gröning intéressant, mais deux autres aspects lui donnent une importance particulière. Le premier est que Gröning a parlé avec franchise il y a 10 ans dans des médias de ses fonctions à Auschwitz, en reconnaissant les atrocités qui ont eu lieu dans ce camp. Le deuxième, c'est qu'il n'a apparemment pas été physiquement impliqué dans l'assassinat en masse des détenus. Le premier point fait de Gröning un personnage unique, du moins parmi les criminels de guerre nazis qui ont été poursuivis au cours des quatre dernières décennies, aucun d'entre eux n'ayant reconnu les crimes commis lors de leur service. D'autre part, malgré cet aveu de ce qu'il a appelé devant le tribunal une “culpabilité morale”, Gröning a affirmé dans ses interviews, qu'il ne se considérait pas comme légalement coupable. Le deuxième point tient à ses fonctions de comptable. Une accusation validera le fait capital qu'il n'est pas nécessaire d'avoir appuyé sur la gâchette ou poussé quelqu'un dans une chambre à gaz pour être considéré comme complice de crimes de guerre nazis. Cela confortera également la nouvelle stratégie allemande selon laquelle des poursuites peuvent être engagées même contre ceux qui, comme Gröning, n'ont pas littéralement les mains couvertes de sang, mais qui ont facilité l’action ô combien sanguinaire des autres. Efraim Zuroff est le chef des chasseurs de nazis du Centre Simon Wiesenthal et le directeur du bureau du Centre en Israël. Son livre le plus récent est Chasseur de nazis. http://www.i24news.tv/fr/opinions/69073-150426-le-proces-du-nazioskar-groning-fera-jurisprudence http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88013 Thil (54) : le camp de concentration nazi oublié France 3 Publié le 26/04/2015 Par Jean-Christophe Dupuis-Remond L'information est peu connue, mais non, le camp de concentration nazi du Struthof n'était pas le seul en France. Un autre camp, avec son four crématoire dans lequel ont été tué de nombreux déportés (sans qu'on en connaisse exactement le nombre) a également existé aux limites de la Meurthe-et-Moselle et de la Moselle, à Thil (54), près de Villerupt, dans le Pays-Haut lorrain. Camp de travail au départ, il est devenu, par extension du Struthof, un véritable camp de concentration reconnu comme tel par les autorités dès 1946 sous la pression de la population qui par souscription y fit ériger une crypte inaugurée le 17 novembre 1946. Au total 1963 déportés seraient passés par ce camp, nombre d'entre-eux y sont morts, notamment dans les derniers jours avant l'évacuation face à l'avance américaine, en raison du manque de wagons disponibles pour les transporter vers l'intérieur de l'Allemagne. Un site discret et souterrain destiné à construire des fusées volantes Le reportage de René Elkaim et François Carretier : http://api.dmcloud.net/player/pubpage/4f3d114d94a6f66945000325/553cfa6f06 361d41b6f50ffa/668194a4fded4135bc0f6fd3c5c4ed14?wmode=transparent&chro meless=0&autoplay=1 http://france3-regions.francetvinfo.fr/lorraine/2015/04/26/thil-54-lecamp-de-concentration-nazi-oublie-712677.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88012 Pardonner aux bourreaux ? La Vie CRÉÉ LE 24/04/2015 JÉRÔME ANCIBERRO Le procès d'Oskar Gröning, 93 ans, ancien Waffen SS, qui s'est ouvert à Lüneburg (Allemagne) le 22 avril, est un événement. Pas seulement parce que cet ancien comptable du camp d'Auschwitz est peut-être l'un des derniers nazis à devoir répondre de ses actes devant un tribunal. À dire vrai, Gröning n'était sans doute pas l'un des plus féroces exécutants de la machine d'extermination des juifs mise en place par le IIIe Reich. À Auschwitz, il gérait les stocks de vêtements ou les bagages apportés par les détenus. La véritable nouveauté, c'est une phrase prononcée par l'accusé devant le tribunal dès le premier jour du procès: « Je demande pardon. » Lire la suite ICI. http://www.lavie.fr/debats/idees/pardonner-aux-bourreaux-24-04-201562542_679.php http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88026 Le Struthof, seul camp nazi sur le sol français Francetvinfo.fr publié le 26/04/2015 François Hollande s'est rendu dimanche 26 avril dans le camp du Struthof, seul camp nazi sur le territoire français. Installé sur les hauteurs des Vosges, dans le Bas-Rhin, le camp a été construit en 1941. "Au-delà du camp que l'on voit ici, il y avait 70 camps annexes. Dans l'ensemble de cet immense réseau, 52 000 hommes ont été déportés, venant de 32 pays d'Europe. Essentiellement des résistants, des prisonniers politiques", raconte l'historienne Frédérique Neau-Dufour. 22 000 prisonniers y ont trouvé la mort, ce qui fait de ce camp l'un des plus meurtriers du système nazi. "Nuit et Brouillard" Installé en Alsace, annexée par l'Allemagne, il est le rouage le plus à l'ouest du système concentrationnaire nazi. Camp de travail, le lieu avait été choisi pour l'extraction du granit rose des Vosges. Les prisonniers étaient surnommés les "Nuit et Brouillard", comme des ombres. Pierre Rolinet, déporté au Struthof, pensait ne jamais en sortir. "Ça nous a été dit au début : vous rentrez par la porte, vous sortirez par la cheminée". Le camp disposait également de salle de dissections. Elles servaient à des médecins qui menaient des expériences sur des dépouilles. Des juifs mourraient dans la chambre à gaz avant d'y servir de cobaye. Le camp fut libéré en novembre 1944 par les alliés. http://www.francetvinfo.fr/france/le-struthof-seul-camp-nazi-sur-le-solfrancais_887655.html http://www.francetvinfo.fr/france/le-struthof-seul-camp-nazi-sur-le-solfrancais_887655.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88028 RUBRIQUE EN ANGLAIS German lawmakers call massacre of Armenians 'genocide', defying Turkey Fri Apr 24, 2015 6:30am EDT (Reuters) - The German parliament overwhelmingly approved on Friday a resolution branding the mass killings of up to 1.5 million Armenians by Ottoman Turkish forces a century ago as "genocide", risking a diplomatic rupture with Ankara. The vote marks a significant change of stance for Germany, Turkey's biggest trade partner in the European Union and home to a large ethnic Turkish diaspora. Unlike France and some two dozen other countries, Berlin has long resisted using the word. The term 'genocide' also has special resonance in Germany, which has worked hard to come to terms with its responsibility for the murder of six million Jews in the Holocaust. In a parliamentary session to commemorate the 100th anniversary of the start of the killings, all parliamentary groups in the Bundestag lower house backed the resolution in a vote likely to infuriate Turkish President Tayyip Erdogan. Earlier this week Turkey said a similar resolution adopted by Austria's parliament would have "permanent negative effects" on its relations with Vienna. "What happened in the middle of the First World War in the Ottoman Empire under the eyes of the world was a genocide," Bundestag president Norbert Lammert said at the start of German lawmakers' debate on the resolution. Muslim Turkey denies that the massacres, at a time when Ottoman troops were battling Russian forces in the east of the empire, constituted genocide. It says there was no organized campaign to wipe out the Armenians, who are Christians, and no evidence of any such orders from the Ottoman authorities. German President Joachim Gauck also used the word 'genocide' in a speech on Thursday. Gauck, a former East German pastor with a penchant for defying convention, also suggested Germany itself might bear some of the blame because of its actions during World War One. The Ottoman Empire, whose large ethnic Armenian population had flourished for centuries, was an ally of Kaiser Wilhelm's Germany during World War One when the massacres occurred. DETERMINATION Gauck's determination to use the controversial word prompted members of parliament to overcome long-held resistance from Chancellor Angela Merkel's government, which until Monday had steadfastly refused to use the term. Political analysts have attributed Berlin's previous reluctance to use the term 'genocide' to its fear of upsetting Turkey and the 3.5 million people living in Germany who are Turkish nationals or of Turkish origin. There are also concerns in Germany that massacres committed in 1904 and 1905 by German troops in what is now Namibia could also be designated genocide, leading to reparation demands. Most Western scholars refer to the mass killings of the Ottoman Armenians as 'genocide'. Pope Francis also used the term this month, prompting Turkey to accuse him of inciting hatred. (Reporting by Hans-Edzard Busemann and Michael Nienaber; Editing by Gareth Jones) http://www.reuters.com/article/2015/04/24/us-turkey-armenia-germanyparliament-idUSKBN0NF0Y120150424 Thousands rally in Times Square to mark centennial of Armenian genocide By Associated Press April 26, 2015 | 4:44pm A rally in Times Square is marking the centennial of the deaths of as many 1.5 million Armenians under the Ottoman Empire — today’s Turkey. Sunday afternoon’s rally drew several thousand people demanding the U.S. government deem the deaths during World War I genocide. The international dispute over the killings focuses on that one word. Pope Francis recently labeled the deaths genocide, a view widely shared by scholars. Turkey however denies that the deaths constituted genocide. They say the toll has been inflated and that those killed were victims of civil war and unrest. The New York rally is sponsored by the Armenian Genocide Centennial Committee of America. http://nypost.com/2015/04/26/thousands-rally-in-times-square-to-markcentennial-of-armenian-genocide/ RUBRIQUE EN TURC Kadıköy'de anma yürüyüşüne saldırı: 6 gözaltı HDK ve HDP'nin Kadıköy'de Ermeni Soykırımı'nın 100. yılı dolayısıyla yaptığı yürüşe polis saldırdı. Saldırıda 6 kişi coplarla darp edilerek gözaltına alındı. Saldırının ardından dağılmayan HDK ve HDP üyeleri, Surp Takavor Kilise Meydanı'na yürüdü ve açıklama yaptı. İSTANBUL- HDK Kadıköy Meclisi ve HDP Kadıköy İlçe Örgütü'nün Ermeni Soykırım'ının 100. yılı dolayısıyla düzenlenen yürüyüşe polis saldırdı. Altıyol Boğa Heykeli'nde toplanan kitle önce Bahariye Caddesi'nden Mehmet Ayvalıtaş Meydanı'na yürümek istedi. Ancak kitlenin önü polis tarafından kesildi. Pankart ve dövizlerin kaldırılmasını isteyen polise kitle sloganlarla karşılık verdi. Pankartları kapatarak, slogan ve teşhir konuşmaları yaparak yürüyen kitlenin önü ikinci kez barikatla kesildi. Yapılan görüşme sonrasında yürüyüşünü sürdüren HDK ve HDP'liler, Mehmet Ayvalıtaş Meydanı'nı geçtikten sonra pankartlarını ve dövizlerini açtı. Polis hiçbir uyarı yapmadan kitleye saldırdı. Polis, "Bu acı hepimizin. Ermeni Soykırımının 100. yılında yüzleşiyoruz" yazılı pankarta el koydu. Coplarla çok sert bir şekilde saldıran polis, onlarca kişiyi gözaltına almaya çalıştı. 6 kişinin gözaltına alındığı eylemde, kitle müdahaleleri daha fazla gözaltıyı engelledi. Ahmet Ayva, Tuna Yenigün, Sermet Kılınç, Ali Düzgün, Hasan Karadirek ile soyadı öğrenilemeyen İlkay gözaltına alındı. Kitle kararlı duruşuna devam etti ve açıklamanın yapılacağı Surp Takavor Kilise Meydanı'na geldi. Sloganlarla polis saldırısının protesto edildiği eylemde, "İç Güvenlik Paketi'nin polise verdiği yetkinin Kadıköy'de yaşanan saldırıyla gözler önüne serildi" denildi. Kitle, "Seni başkan yaptırmayacağız" sloganını attı. Basın açıklamasına 2011 yılında askerde nefret cinayeti ile katledilen Sevag Balıkçı'nın annesi Ani ile babası Garabet Balıkçı ile HDP Milletvekili Adayı Musa Piroğlu da katıldı.Burada açıklama yapan Ani Balıkçı, soykırım ve inkarın devam ettiğini ve devlet politikası haline geldiğini söyledi. Ermeni halkının hala zulme ve ayrımcılığa uğradığını kaydeden Ani Balıkçı, bunun son örneğinin ise oğullarının askerlik yaptığı sırada öldürülmesi olduğunu hatırlattı. Ani Balıkçı'nın ardından HDK ve HDP adına basın açıklaması okundu. HDK Kadıköy İlçe Örgütü ve HDK Kadıköy İlçe Meclisi yönetici ve üyeleri, açıklamanın ardından gözaltına alınan 6 kişinin serbest bırakılması için Rıhtım Polis Karakolu önüne geçti. Gözaltına alınan 6 kişi hastanede sağlık kontrolüne götürüldü. Yarın sabah mahkemeye çıkarılacakları öğrenildi. http://www.etha.com.tr/Haber/2015/04/25/guncel/kadikoyde-soykirimanmasina-polis-saldirdi/ AGENDA TV ET RADIO Agenda TV/Radio et Magazines : programmes et parutions mars-juin 2015 Le Collectif VAN réunit ici un listing des émissions télévision et radio, de mars à juin 2015, ainsi que les numéros spéciaux de la presse magazine, à propos du génocide arménien dont on commémore le centenaire le 24 avril 2015. Agenda TV/Radio et Magazines : programmes et parutions mai 2015 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87488 Agenda TV/Radio et Magazines : programmes et parutions avril 2015 - I http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87486 Agenda TV/Radio et Magazines : programmes et parutions avril 2015 - II http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87489 Agenda TV/Radio et Magazines : programmes et parutions mars 2015 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87487 URL : http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86426 RUBRIQUE AGENDA RASSEMBLEMENTS-COLLOQUES-EXPOSITIONS- SPECTACLESPARUTIONS Agenda - Financement participatif pour le film "Choeurs en exil" Agenda - Financement participatif pour le film "Choeurs en exil" Collectif VAN - www.collectifvan.org - Un appel à boucler de toute urgence le financement du film "Choeurs en exil", initié par Aram et Virginia Kerovpyan, bien connus du public de la Péniche Anako, est mis en ligne sur le site de crowdfunding Ulule. Les dons atteignent à ce jour 59% du modeste montant souhaité (6000€). Ils serviront à la promotion du documentaire en avril 2015, pour le Centenaire du génocide arménien. "Pour transmettre une tradition de chant ancestral Aram et Virginia, un couple d'Arméniens de la diaspora, emmène une troupe d’acteurs européens dans un voyage initiatique en Anatolie sur les lieux originels de cet art. Chemin faisant, leur questionnement fait re-émerger la richesse d'une culture anéantie: le chant et le théâtre deviennent alors langue de création et de partage, souffle de vie." Découvrez ce beau projet et faites un don si vous le pouvez pour contribuer à sa promotion. Le film est soutenu par la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, la PROCIREP et l’ANGOA | le Fond Odra (Fond Régional Silésien), le PISF (Polish Film Institute), TVP Kultura et l’Institut Grotowski de Wroclaw | la Fondation Anadolu Kültür à Istanbul, Andon Akayyan, Louise & Béatrice Mast et André Gumuchdjian (donateurs privés en Belgique). Ulule "CHOEURS EN EXIL" - un documentaire de création Bande-annonce SINGING IN EXILE (Choeurs en Exil) Synopsis: Pour transmettre une tradition de chant ancestral Aram et Virginia, un couple d'Arméniens de la diaspora, emmène une troupe d’acteurs européens dans un voyage initiatique en Anatolie sur les lieux originels de cet art. Chemin faisant, leur questionnement fait re-émerger la richesse d'une culture anéantie: le chant et le théâtre deviennent alors langue de création et de partage, souffle de vie. Tout le long de leur cheminement, Aram et Virginia vont à la rencontre de témoins du passé, des restes oubliés sur les traces du Génocide Arménien. Ils se souviennent et tentent de reculer le temps où le chant traditionnel et liturgique disparaîtra. Cet art menacé est de moins en moins employé dans les offices des églises arméniennes et les générations actuelles s'intéressent peu à la transmission de cette culture même si certains continuent d'y croire. Ces derniers forment une minorité, à Paris, à Istanbul, et peut-être ailleurs… page fb: https://www.facebook.com/singinginexile AKN (chorale): http://akn-chant.org/fr Teatr ZAR: http://www.teatrzar.art.pl/en/armine-siste Une lettre de l'auteur: A l’origine d’un projet de film, il doit y avoir pour nous, une rencontre avec des hommes ou des femmes qui luttent avec courage et passion pour leur vie ou celle des autres, qui gardent l’espoir malgré un passé tragique ou qui se préparent à l’indicible drame pouvant faire irruption à n’importe quel moment de notre vie. Nous voulons transmettre leur part d’humanité et permettre ainsi à tout un chacun d’imaginer un monde meilleur. Si le film en plus parvient à «bousculer» les certitudes de celui qui le regarde, le pousse à reconsidérer ses propres préjugés, s’il lui offre un point de vue différent sur le monde, alors nous penserons avoir fait quelque chose d’utile et notre travail trouvera son sens. Comme disait Paul Eluard : « Il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous ». Il en a été ainsi de notre rencontre avec Aram et Virginia Kerovpyan. Qui pourra jamais les consoler du Génocide de 1915, eux, dont le peuple a été privé de justice, parce qu’on n’a pas voulu qu’elle ait lieu, et que le temps qui passe a rendu impossible, puisque ceux qui ont été directement impliqués sont morts ? Comment les consoler, eux et leurs frères arméniens, aujourd’hui encore bafoués par les négationnistes avec la complicité des indifférents, de ceux qui préfèrent garder le silence et des faiseurs de beaux discours mensongers ? Si, tant que par peur et par lâcheté, ou pour des intérêts économiques et financiers, on préfère nous taire et couvrir la vérité de l’Histoire par un mensonge, le génocide – ne nous y trompons pas – est encore en acte. Et à ceux qui osent dire : « Qui peut s’intéresser aux Arméniens ? », nous répondons que nous sommes tous responsables de ce qui continue à se passer, et nous sommes sûrs que si nous ne faisons rien, tôt ou tard, cette haine jamais éteinte va retomber sur nous tous avec d’autant plus d’horreur. Mais quelle est la voie ? Où trouver une lueur d’espoir ? Aram et Virginia ont trouvé leur voie : ils chantent. Et leur chant est la mémoire de tout un peuple. Ils ont compris une chose fondamentale que beaucoup d’Arméniens et de Turcs (et cela pourrait s’étendre à bien d’autres) n’ont pas encore compris : ce n’est pas par la haine, la colère ou la rancœur que le changement aura lieu, mais bien à travers le dialogue, en rétablissant la communication comme dans ce concept idéal de justice réparatrice. Aram et Virginia chantent non seulement pour les Arméniens, à l’intérieur des églises, mais aussi dans des workshops, partout en Europe, dans des concerts, ou lors de rencontres avec des villageois kurdes ou turcs ; et leurs chants sont un souffle de vérité. Des chants «religieux» dans le plus beau sens du terme, c’est-à-dire qu’ils relient. Ils relient la terre au ciel, les morts aux vivants, les Arméniens aux Turcs, les fils des victimes aux fils des bourreaux. Un chant qui se propage et se partage. Et cette lueur magnifique qu’ils sont parvenus à nous transmettre par leur chant, nous essaierons de la transmettre à notre tour à travers ce documentaire pour continuer à en inspirer d’autres avec l’espoir d’une possible réconciliation. Nathalie Rossetti documentaire et qui a remporté de nombreuses reconnaissances dont: • Award from the Public (ex æquo), Faito DOC Festival (Naples - August 2008) • Special Mention from the Jury, Premio Libero Bizzarri (San Benedetto, Italy - November 2008) • Award for best European documentary on Eastern Europe - Astra Film Festival (Sibiu, Romania November 2009) • Award for Best Film (ex æquo in the HUMAN LIFE sector), Festival Cinema e Diritti (Naples - November 2009) • Special Award for Human Rights 'ADEM DEMAÇI', One World Human Rights International Documentary Film Festival in Prishtina 2009 (Kosovo – December 2009) • Grand Prix for Creative Documentaries, 8th International Human Rights Film Festival (FIFDH) - March 2010 (Paris) Ainsi qu' avec "Yiddish Soul" un travail d'immersion dans la chanson Yiddish et aussi traitant de sa transmission AUSSI dans des milieux nonjudaïques: https://vimeo.com/20462628 (aussi sous forme de concert sur Arte France: http://boutique.arte.tv/f1191-concertyiddishsoul) Festivals: • Jewish Motifs International Film Festival in Warsaw - Poland 2008 • Chicago European Union Film Festival - USA, March 2006 • Jewish Eye Film Festival - Israel 2006 • 20th Pärnu International Film Festival Latvia, July 2006 • Festival of Jewish Cinema - Australia 2006 • Festival di San Benedetto del Tronto - Italy 2006 • Klezmer Musica Festival - Ancona, Italy 2006 • Festival dei Popoli - Italy 2006 • International Jewish Film Festival in Argentina (FICJA) - Argentina, November 2007 • San Francisco Jewish Film Festival - USA 2007 A quoi va servir le financement ? Notre documentaire a besoin de vous pour voir le jour... Avec 6.000€ nous pourrions facilement: - Assurer la fin du montage image (monteur image et assistant) > pour des raisons de coproduction, les finitions sonores seront faites en bonne partie en Pologne. - Couvrir les coûts de promotion qui doivent se faire impérativement au niveau international (France, Pologne, Belgique, Turquie, Arménie et Italie et la diaspora arménienne aux Usa, Canada et Australie) auusi en vue du centenaire de la commémoration du génocide en avril 2015 ...sans promotion le film n'existe pas! Si on parvenait à 7.500 € on, pourrait aussi espérer des: - Sous-titrages et adaptations dans les langues suivantes: français, anglais et polonais mais aussi en arménien, turc et italien ENFIN, l'objectif de 10.000 pourrait 'bétonner' la promotion en nous pemettant de: - Organisation des trois principales avant-premières (Paris, Bruxelles et Wroclaw) - Deux attaché(s) de presse (Europe + USA/Canada&Australie) sont réellement indispensables pour assurer une promotion efficace. - Amorcer la communication autour d'un évènement en invitant l'Ensemble AKN: https://vimeo.com/67084723) à une des avant-première du film. Ce film est un travail de très longue haleine et il a été mis en chantier en 2008... Même s'il est soutenu par la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, de la PROCIREP et l’ANGOA | le Fond Odra (Fond Régional Silésien), le PISF (Polish Film Institute), TVP Kultura et l’Institut Grotowski de Wroclaw | la Fondation Anadolu Kültür à Istanbul, Andon Akayyan, Louise & Béatrice Mast et André Gumuchdjian (donateurs privés en Belgique) il n'est pas encore complètement financé... Malheureusement Choeurs en exil n'a pas eu le soutien des institutions belges (Centre du cinéma et Ateliers de production) ce qui nous occasionne un cruel manque de trésorerie éstimable à 50.000 environ. Votre soutien permettra, dans tous les cas, une réelle visibilité du film et sa possible participation aux festivals et projections parallèles. Les 6 000 € de cette campagne de crowdfounding vont nous permettre, en tout les cas, de finaliser le documentaire proprement dit et dans le délai prévu de début 2015 (très important vu que la sortie du film est AUSSI liée à la commémoration du centenaire du génocide) A propos du porteur de projet Pourquoi filmons-nous? Bio-filmographie de Nathalie Rossetti (certains films visibles sur: https://vimeo.com/borakfilms) Après des études à l’Université DAMS de Bologne et l’école de théâtre de Orazio Costa à Florence Nathalie Rossetti travaille dans le secteur de l’audiovisuel comme scénariste, documentariste et assistante à la réalisation pour réalisateurs et producteurs (en Italie et Belgique). A partir de 2000, avec son mari Turi Finocchiaro, ils réalisent et produisent leurs propres documentaires de création. Nathalie Rossetti est particulièrement sensible aux sujets liés à l’Art, l’Anthropologie et la Justice. En 2007 elle crée en Italie le «Faito Doc Festival» un Festival International du documentaire. 2006 "Yiddish Soul" 2008 "Au delà de la Vengeance " 2009"Plein ciel" "Au-delà du ring" 2014 "La fabuleuse histoire de Sevgi et Andon" . http://fr.ulule.com/singing-in-exile/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=85640 Agenda - Pétition pour sauver le Musée arménien de France Agenda - Pétition pour sauver le Musée arménien de France www.collectifvan.org - Inauguré à Paris en 1953 en présence du Président de la République Française, le Musée Arménien de France abrite des œuvres inestimables, dont certaines furent exposées au Musée du Louvre. Ses collections, réunies par les descendants des victimes du Génocide de 1915, ont été léguées à l’État Français en 1978 et reconnues d’utilité publique. Aujourd’hui, le Musée Arménien va disparaître à cause du Ministère de la Culture. "Monsieur Hollande, Madame Pellerin, au nom de l’Histoire, au nom de la Culture, au nom du respect du legs que la France a reçu et accepté, permettez la réouverture du Musée Arménien de France" demande une Pétition en ligne sur le site Change.org. Sauvez le Musée Arménien de France Inauguré à Paris en 1953 en présence du Président de la République Française, le Musée Arménien de France abrite des œuvres inestimables, dont certaines furent exposées au Musée du Louvre. Ses collections, réunies par les descendants des victimes du Génocide de 1915, ont été léguées à l’Etat Français en 1978 et reconnues d’utilité publique. Aujourd’hui, le Musée Arménien va disparaître. Nous demandons que l’Etat respecte l’héritage qu’il a reçu et permette la réouverture du Musée Arménien de France. Des salles d’exposition très convoitées… En août 2011, projetant des travaux dans l’immeuble parisien qu’il occupe, le Ministère de la Culture demande au Musée Arménien de France de déplacer temporairement ses collections, tout en lui assurant un retour à l’identique dans ses salles à l’issue des travaux, en mai 2012. Mais une fois les travaux terminés, le Musée Arménien se voit interdire son retour, le Ministère de la Culture refusant de libérer les salles qui servent désormais de débarras. Le musée se lance alors dans un véritable combat, alerte tous les services de l’Etat, demande au Ministère le respect de ses engagements, mais aucune réponse n’est apportée. Plus inquiétant, début 2014, les serrures de l’immeuble parisien sont soudainement changées : l’accès au Musée Arménien est donc maintenant totalement impossible, et nul ne sait ce qu’il est advenu d’une partie de ses collections restées à l’intérieur de l’immeuble. Le Musée Arménien de France, témoin du parcours d’un Peuple. Ce témoignage culturel unique, illustrant 3 000 ans d’Histoire, et regroupant près de 1 200 œuvres, certaines transmises au péril de leur vie par les survivants du génocide, va s'éteindre. Aujourd'hui, cet héritage culturel va disparaître. L’Etat en est le fossoyeur silencieux, alors même qu’il s’apprête à commémorer en 2015, le centenaire du génocide arménien. Monsieur Hollande, Madame Pellerin, au nom de l’Histoire, au nom de la Culture, au nom du respect du legs que la France a reçu et accepté, permettez la réouverture du Musée Arménien de France. Comité de soutien au Musée Arménien de France Pour la pétition cliquez sur https://www.change.org/p/fleur-pellerin-sauvez-le-muséearménien-de-france http://www.le-maf.com Facebook : https://www.facebook.com/ArmenianMuseumOfFrance Twitter : Armenian Museum (@Musarmen) | Twitter https://twitter.com/Musarmen https://www.change.org/p/fleur-pellerin-sauvez-le-mus%C3%A9earm%C3%A9nien-de-france http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=85946 Agenda - Film sur l'Arménie : Crowdfunding pour aider le projet "Resident Forever" Agenda - Film sur l'Arménie : Crowdfunding pour aider le projet "Resident Forever" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Lyang Kim aborde le travail de finition de son film Resident Forever dédié à l'Arménie. Lyang est documentariste, elle se consacre à la question de la frontière (conflictuelle) et de la vie (souvent heureuse) dans de telles régions. Lyang Kim cherche à financer une partie de la postproduction (mixage et étalonnage) par crowdfunding. Elle a été attirée par l’Arménie pour des raisons évidentes : un petit pays, chargé d’histoire, aux frontières difficiles. Elle y a passé au total 3 mois entre 2013 et 2014, et est revenue avec un matériel splendide, d’où elle tire un long métrage actuellement en phase finale de montage, Resident Forever. Voici donc un appel à contribution ; quel qu'en soit le montant, elle vous vaudra la reconnaissance de Lyang Kim (et les «récompenses» décrites sur le site touscoprod). €2,970 ont déjà été levés sur les €4,000 minimum pour boucler le budget. touscoprod Lyang Kim aborde le travail de finition de son film Resident Forever dédié à l'Arménie. Lyang est documentariste, elle se consacre à la question de la frontière (conflictuelle) et de la vie (souvent heureuse) dans de telles régions. Lyang Kim cherche à financer une partie de la postproduction (mixage et étalonnage) par crowdfunding. Son premier long métrage, Dream House by the Border (2013, à la frontière des deux Corées) a été sélectionné au festival de Busan, au FIFE à Paris et montré dans plusieurs autres festivals. Elle a été attirée par l’Arménie pour des raisons évidentes : un petit pays, chargé d’histoire, aux frontières difficiles. Elle y a passé au total 3 mois entre 2013 et 2014, et est revenue avec un matériel splendide, d’où elle tire un long métrage actuellement en phase finale de montage, Resident Forever . Comme il arrive parfois en cinéma, elle rencontre des problèmes de production. Grâce entre autres à l'aide généreuse de certains, plus des deux tiers de la somme nécessaire sont déjà assurés, mais la campagne se termine dans 12 jours, et si le plancher fixé n'est pas atteint, les sommes versées seront remboursées. Voici donc un appel à contribution ; quel qu'en soit le montant, elle vous vaudra la reconnaissance de Lyang Kim (et les «récompenses» décrites sur le site touscoprod). €2,970 ont déjà été levés sur les €4,000 minimum pour boucler le budget. Vous trouverez les détails du financement participatif à cette adresse : http://www.touscoprod.com/en/project/produce?cleanname=residentfore ver Si vous ne pouvez pas ou ne souhaitez pas contribuer financièrement, peut-être pouvez-vous transmettre cette information autour de vous, ce qui est aussi une aide appréciable. http://www.touscoprod.com/en/project/produce?cleanname=residentfore ver http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87423 Agenda - Paris : Commémoration du Centenaire du génocide Agenda - Paris : Commémoration du Centenaire du génocide Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose le programme des événements commémoratifs marquant le centième anniversaire du génocide arménien qui auront lieu à Paris. Nota CVAN : Le dernier programme mis en ligne par le CCAFMission 2015 sur son site date du 22/01/2015 (!) et est à télécharger ICI. En l'absence de toute information réactualisée, les informations réunies ci-dessous sont celles glanées par le Collectif VAN ou communiquées par les institutions françaises et par les associations arméniennes que Mission 2015 était supposée fédérer. Du 3 avril au 30 septembre : Exposition au Mémorial de la Shoah « le génocide des Arméniens en 1915 : Stigmatiser, exclure, détruire » (Claire Mouradian- Yves Ternon -Haroutioun Kevorkian) Mini-site dédié à cette exposition : Le génocide de l'Empire ottoman Agenda - Paris/Exposition au Mémorial de la Shoah « Le génocide des Arméniens en 1915» http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86406 -------------------------------Du mercredi 29 avril au samedi 4 juillet 2015 Arménie 1915, Centenaire du génocide Hôtel de ville de Paris / Salle des Prévots Place de l’Hôtel de ville 75004 Paris Entrée libre Agenda - Hôtel de Ville de Paris : Exposition Arménie 1915, centenaire du génocide http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86796 -----------------------------du 16 avril au 2 mai Paris accueillera dans ses salons du 16 avril au 2 mai prochain, la nouvelle exposition de Francine Mayran “Témoigner de ces Vies“. Exceptionnellement enrichie de nouvelles toiles et de céramiques sur les mémoires de la Shoah, du génocide arménien ainsi que de celui des Tutsis au Rwanda ; cette exposition se situe dans la continuité du parcours européen entrepris par Francine Mayran. Après une première visite commentée le 16 avril à 18h30, le vernissage officiel aura lieu le mercredi 22 avril à 18h30 en présence de Mme Bürkli, maire du 9ème arrondissement, de survivants de la Shoah et de descendants de victimes du génocide arménien. (Mairie du 9ème arrondissement - 6 rue Drouot - 75009 Paris) --------------------------------3 mai au 31 mai : Exposition « 1915, le Golgotha des femmes » (Hélena Demirdjian, CBAF .Mairie du 9 ème arrondissement) ----------------------------25 mai : Messe célébrée à Lisieux en présence de représentants du Vatican ----------------------------27 28 Mai 2015 : Colloque de l’ AFAJA à la Maison du Barreau sur le thème « 100 ans après le génocide les Arméniens face à la Justice » ----------------------------------Mai : 5 ème Assise Nationale de lutte contre le négationnisme « Il y a 100 ans le génocide des Arméniens » organisée par l ’ESG Management School en partenariat avec le CCAF et la ville de Paris ---------------------------------Mai : Exposition « Le génocide des Arméniens de 1915 » (MIGAE) à la mairie du Xème (UCFAF), ----------------------------------Mai 2015 : hors série de la Règle du jeu et de Nouvelles d’Arménie Magazine « De Jaurès à BHL les grands textes français sur la cause arménienne » --------------------------------19 Juin 2015 : Colloque « Justice et réparations pour le peuple arménien » à l’Assemblée Nationale (CDCA) en présence du Catholicos de Cilicie Aram 1er ------------------------------Septembre ou novembre 2015 : Hommage militaire aux généraux français cérémonies aux Invalides (ANACRA / CCAF) en présence du Ministre des Anciens Combattants -------------------------------22-25 octobre : 100 œuvres pour 100 ans - vente exceptionnelle d’œuvre unique au profit de l’association Aram (Galerie Sobering - FIAC) -----------------------------24 octobre : Théâtre « le patient de l’hôpital de Villejuif » au théâtre Montmartre Galabru par l’AFTAF TÉLÉCHARGER : Commémoration du Centenaire du génocide arménien : Le programme http://www.collectifvan.org/pdf/11-59-12-15-04-15.pdf http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87505 Agenda - LCP/Public Sénat : "Turquie, le printemps des Arméniens" Agenda - LCP/Public Sénat : "Turquie, le printemps des Arméniens" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Samedi 18 avril 2015 à 22h00, première diffusion sur Public Sénat du documentaire "Le printemps des Arméniens" réalisé par Gilles Cayatte. Guillaume Perrier, journaliste, est co-auteur de ce documentaire. Il signe également avec la journaliste Laure Marchand et le dessinateur Thomas Azuélos, une bande dessinée documentaire, Le Fantôme arménien, parue le 2 avril 2015 aux éditions Futuropolis. Laure Marchand et Guillaume Perrier sont également auteurs de La Turquie et le fantôme arménien. Sur les traces du génocide, paru chez Solin, Actes Sud, en 2013, avec une préface de Taner Akçam.* Docu-info - Société | Inédit | 2015 | 60min. ( 22H00 / 23H00 ) sur Public Senat - LCP AN Rediffusions de Le Printemps des Arméniens Public Senat - LCP AN Le 29/04/2015 à 12:30 Public Senat 24/24 Le 29/04/2015 à 12:30 Réalisé par : Gilles Cayatte Résumé du programme Un siècle après le génocide arménien, et après cent ans de négationnisme, les survivants des massacres entrevoient de nouveau un avenir en Turquie. La parole se libère, les Arméniens islamisés de force se convertissent à nouveau et la population issue de la diaspora ose enfin revenir sur la terre de ses ancêtres. Lire aussi: Laure Marchand et Guillaume Perrier, La Turquie et le fantôme arménien. Sur les traces du génocide http://eac.revues.org/408 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87514 Agenda - Marseille/Centenaire du génocide arménien : tables rondes " L’immigration arménienne se raconte au pluriel" www.collectifvan.org - Dans le cadre du centenaire du génocide arménien la Ville de Marseille organise des tables rondes sur le thème "L’immigration arménienne se raconte au pluriel" avec l’association Paroles vives. Autour de la table, les témoins et les historiens échangeront des savoirs et des expériences, ponctués par la diffusion d’extraits de témoignages récoltés auprès de la communauté arménienne du département en 2008 (Archives départementales, 18 Rue Mirès - 13003 Marseille). Marseille.fr Jeudi 28 mai à 18h30 Des cultures arméniennes en exil : entre échange et permanence Avec Martine Hovanessian, anthropologue, URMIS, Université Paris Diderot et Karine Michel, anthropologue, IDEMEC, Aix Marseille Université. “Je sais qu’il y a des choses dans la culture arménienne qui me touchent, me parlent [...] Mais à côté de ça, je me sens pas plus Arménien que Français […] Je crois qu’aujourd’hui quand tu es enfant, en France, de troisième génération d’Arméniens ou de n’importe quel autre immigré ou exilé, je crois que tu es fait d’identités multiples ou de bribes et que tu vas faire avec et essayer de construire quelque chose de propre à toi, quelque chose d’intelligent.” Extrait du document sonore : AD13 12 AV 17 1 / 12 AV 17 2. Mardi 2 juin à 18h30 (sous réserve) Une nouvelle vie Avec Marie-Françoise Attard-Maraninchi, historienne, TELEMME, Aix Marseille Université. “Mes parents par leur profession fréquentaient quelques fabricants de chaussures qui sont naturellement d’origine arménienne, ils fréquentaient des commerçants, des détaillants qui étaient pour la plupart d’origine arménienne et puis ils avaient leurs représentants qui étaient ou pas d’origine arménienne.” Extrait du document sonore : AD13 12 AV 89 1. http://www.marseille.fr/siteagenda/jsp/site/Portal.jsp?page=agendacultur el&id=13EVT056354 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=85852 Agenda - Suisse/Génocide arménien : Manifestations commémoratives dans les églises Agenda - Suisse/Génocide arménien : Manifestations commémoratives dans les églises - Collectif VAN www.collectifvan.org - Le Collectif VAN diffuse ici la liste des événements commémorant le centenaire du génocide arménien qui auront lieu dans les églises de Suisse du 24 avril au 7 juin. Manifestations 6 juin, 17h-17h45 - Concert de chants arméniens Suivi à 18h d’un culte protestant avec communion, en prière pour le Moyen Orient. Eglise Saint-François, Lausanne Adresse : 1003 Lausanne (VD) - Suisse ***** 7 juin, 18h - Grande célébration oecuménique Avec des représentants des Eglises arméniennes, syriaques et des Eglises membres de la CECCV. Personnalité invitée : Charles Aznavour, ambassadeur d’Arménie en Suisse. Cathédrale de Lausanne Adresse : Place de la Cathédrale, 1005 Lausanne, Switzerland http://www.agck.ch/fr/accueil/312-declaration-de-la-communaute-detravail-des-eglises-chretiennes-en-suisse-pour-le-100e-anniversaire-dugenocide-des-armeniens-le-24-avril-2015 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87675 Agenda - ARTE : Programmation spéciale "Centenaire du génocide arménien" en avril Agenda - ARTE : Programmation spéciale "Centenaire du génocide arménien" en avril - Collectif VAN -www.collectifvan.org - À l’occasion du centenaire du génocide arménien le 24 avril, ARTE consacrera une programmation spéciale à cet anniversaire en diffusant un documentaire inédit, « La vengeance des arméniens - Le procès Tehlirian » et un film, « Le mas des alouettes ». Programmation spéciale "Centenaire du génocide arménien" en avril sur ARTE À l’occasion du centenaire du génocide arménien le 24 avril, ARTE consacrera une programmation spéciale à cet anniversaire en diffusant un documentaire inédit, « La vengeance des arméniens - Le procès Tehlirian » et un film, « Le mas des alouettes ». ------Lundi 27 avril à 22h20 - Le Mas des alouettes Un film de Paolo et Vittorio Taviani avec Paz Vega, Moritz Bleibtreu, Angela Molina, André Dussollier, Tcheky Kary… -------Mardi 28 avril à 22h20 - La vengeance des arméniens - Le procès Tehlirian Documentaire de Bernard Georges / Ecrit par Laurence Chassin / Avec la voix de Simon Abkarian En 1921, Talaat Pacha, un haut dignitaire turc en exil à Berlin, est abattu en pleine rue. Son agresseur, Soghomon Tehlirian, est un jeune Arménien. Quelques mois plus tard, son procès connaît un basculement inattendu : plutôt que de condamner l’accusé, les audiences établissent la culpabilité de Talaat Pacha dans le génocide arménien. Mais ce que l’auditoire ignore, c’est que Soghomon Tehlirian n’est pas l’étudiant qu’il prétend être... À l’heure des commémorations du centenaire du génocide arménien, le film dévoile les mécanismes du premier crime contre l’humanité du XXe siècle, et pose la question de sa reconnaissance internationale, qui fait encore débat un siècle après les faits. http://www.lezappingdupaf.com/2015/03/programmation-speciale-centenairedu-genocide-armenien-en-avril-sur-arte.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86340 Agenda - 27 avril/Ris Orangis : Projection-débat "Rwanda, un cri d'un silence inouï" Agenda - Ris Orangis : Projection-débat "Rwanda, un cri d'un silence inouï" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Les Cinoches ont proposé à Anne Lainé, réalisatrice en résidence pour l'écriture et le développement du film Tony Lainé, l'enfant qui voulait sauver le monde, de faire découvrir l'un de ses anciens films, "Rwanda, un cri d'un silence inouï" (France documentaire, 52 mn, Palindromes et Little Bear productions, 2003), lors d'une projection exceptionnelle, le lundi 27 avril 2015, à 20 h 30, aux Cinoches Plateau (3 allée Jean-Ferrat, 91130 Ris-Orangis). Projection-débat "Rwanda, un cri d'un silence inouï" Le 27 avril 2015 Les Cinoches ont proposé à Anne Lainé, réalisatrice en résidence pour l'écriture et le développement du film Tony Lainé, l'enfant qui voulait sauver le monde , de faire découvrir l'un de ses anciens films, "Rwanda, un cri d'un silence inouï" (France documentaire, 52 mn, Palindromes et Little Bear productions, 2003), lors d'une projection exceptionnelle, le lundi 27 avril 2015, à 20 h 30, aux Cinoches Plateau. A la suite de la projection, un débat aura lieu en présence de la réalisatrice et de Jean-François Dupaquier, journaliste et auteur d'ouvrages sur le Rwanda. Séance aux tarifs habituels. Adresse : Cinoches Plateau 3 allée Jean-Ferrat, 91130 Ris-Orangis ***** "Rwanda, un cri d'un silence inouï", d'Anne Lainé France documentaire, 52 mn, Palindromes et Little Bear productions, 2003 Réalisé 9 ans après le génocide, ce documentaire témoigne de la difficile reconstruction psychique des survivants. ...Neuf ans après le génocide des Tutsi, les souffrances qu'endurent des centaines de milliers de personnes rescapées du génocide entravent les stratégies de reconstruction de la société. Les coups de machettes ont blessé, mutilé, le viol systématique des femmes et des petites filles a propagé le sida, et partout il y a cette plaie béante qu'est la souffrance traumatique. En se situant délibérément sur le terrain de la subjectivité des victimes, ce film fait entendre un cri qui n'eut comme écho à l'époque que le silence inouï de la communauté internationale. "Rwanda, un cri d'un silence inouï" : Part 1 https://www.youtube.com/watch?v=lYxeuUFfs1Y TÉLÉCHARGER : http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87428 Agenda - Bruxelles : Prière œcuménique en la Cathédrale des Saints Michel et Gudule Agenda - Bruxelles : Prière œcuménique en la Cathédrale des Saints Michel et Gudule - Collectif VAN - www.collectifvan.org - A l'occasion du 100ème Anniversaire du Génocide des Arméniens l’Eglise Apostolique Arménienne avec la participation des Eglises Chrétiennes de Belgique organise une prière oecuménique de commémoration le mardi, 28 Avril 2015 à 20 Heures, en la Cathédrale Saint Michel et Sainte Gudule (Parvis Ste Gudule 1000 - Bruxelles). A l'occasion du 100ème Anniversaire du Génocide des Arméniens l’Eglise Apostolique Arménienne avec la participation des Eglises Chrétiennes de Belgique organise Une prière œcuménique de commémoration le Mardi, 28 Avril 2015 à 20 Heures En la Cathédrale Saint Michel et Sainte Gudule (Parvis Ste Gudule 1000 - Bruxelles) Soyons présents, pour respecter la mémoire de 1 500 000 martyrs et saints innocents TÉLÉCHARGER : L'Affiche http://www.collectifvan.org/pdf/09-30-24-12-04-15.pdf http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87374 Agenda - ARTE/28 avril : La vengeance des Arméniens Agenda - ARTE/28 avril : La vengeance des Arméniens - Collectif VAN www.collectifvan.org - À l’occasion du centenaire du génocide arménien ARTE diffusera le documentaire de Bernard George "La vengeance des Arméniens - Le procès Tehlirian " le mardi 28 avril à 22h25 (52 min). Comment, en 1921 à Berlin, un meurtre et un procès cathartiques ont rendu aux Arméniens une petite part de justice. Retour sur une page spectaculaire et méconnue de l'histoire du génocide de 1915, dont on commémore le centenaire. En s’appuyant sur les minutes du procès, reconstitué à travers des scènes de fiction, des images d’archives, et les analyses éclairantes de nombreux spécialistes (Claire Mouradian, Taner Akçam, Gérard Challiand, Tessa Hofmann, Raymond Kévorkian, Gaïdz Minassian), ce documentaire retrace aussi l'histoire terrible du génocide et du silence qui l'a entouré. ARTE La vengeance des Arméniens Le procès Tehlirian mardi 28 avril à 22h25 (52 min) Réalisation: Bernard George Ecrit par Laurence Chassin / Avec la voix de Simon Abkarian Comment, en 1921 à Berlin, un meurtre et un procès cathartiques rendirent aux Arméniens une petite part de justice. Retour sur une page spectaculaire et méconnue de l'histoire du génocide de 1915, dont on commémore le centenaire. En 1921, Mehmet Talaat Pacha, ancien chef du gouvernement turc en exil à Berlin, est abattu en pleine rue par un jeune étudiant arménien, Soghomon Tehlirian. Aussitôt arrêté, ce dernier est jugé quelques semaines plus tard. Au fil des audiences se produit un renversement inattendu : le procès devient celui des horreurs perpétrées six ans plus tôt par l'Empire ottoman contre sa population arménienne, sous l'égide notamment de Talaat Pacha, grand ordonnateur des massacres et des déportations. Deux tiers des Arméniens de l'empire, soit quelque 1,2 million d'hommes, de femmes et d'enfants, ont ainsi été exterminés de façon planifiée entre avril 1915 et juillet 1916. En deux jours de débats sous haute tension, le jeune Tehlirian, qui a lui-même perdu une partie de sa famille dans les massacres, est reconnu innocent de meurtre avec préméditation et acquitté. Le verdict est embarrassant pour l'Allemagne, qui en 1915, a armé et équipé son allié turc dans la Grande Guerre, puis a délibérément ignoré le crime de masse dont ses officiers ont pourtant été témoins. Par cette reconnaissance de ce qu'ils ont subi, même si les notions de génocide et de crime contre l'humanité n'existent pas encore juridiquement, les rescapés, pour la plupart dispersés dans l'exil, se voient ainsi restituer une petite part de justice. Pourtant, cet acquittement, si légitime soit-il sur le fond, est erroné : car Soghomon Tehlirian, membre d'un réseau clandestin mis sur pied pour venger le peuple arménien, l'organisation Némésis, a en réalité minutieusement préparé son acte. Entre 1920 et 1922, le réseau Némésis aura exécuté au total huit personnalités impliquées dans le génocide, dont cinq avaient été condamnées à mort par contumace en 1919 par une cour de Constantinople. Déni En s’appuyant sur les minutes du procès, reconstitué à travers des scènes de fiction, des images d’archives, et les analyses éclairantes de nombreux spécialistes (Claire Mouradian, Taner Akçam, Gérard Challiand, Tessa Hofmann, Raymond Kévorkian, Gaïdz Minassian), ce documentaire retrace aussi l'histoire terrible du génocide et du silence qui l'a entouré. En écho aux rescapés appelés à la barre, aux plaidoyers des avocats, aux dénégations des hauts gradés allemands, est rappelée l'histoire des massacres - genèse, planification, contexte, chronologie des faits. Est souligné aussi le spectaculaire revirement de la Turquie qui, après avoir reconnu l'ampleur des crimes et condamné leurs responsables, a choisi de faire d'eux des héros pour s'enfermer dans un déni qui dure toujours. http://www.arte.tv/guide/fr/053411-000/la-vengeance-des-armeniens#detailsvideos http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87397 Agenda - Lyon/6 mai : Conférence "Regards croisés 100 ans après le génocide des Arméniens" Agenda - Lyon/6 mai : Conférence "Regards croisés 100 ans après le génocide des Arméniens" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le laboratoire Triangle (CNRS-UMR 5206), le Centre Max Weber (CNRSUMR 5283) et le Collegium de Lyon sont heureux de vous inviter à cette journée d’études qui se déroulera le mercredi 6 mai 2015 de 9h30 à 19h à l’ENS de Lyon (5 parvis René Descartes - BP 7000 69342 Lyon Cedex 07 - France). Manifestation scientifique Regards croisés cent ans après le génocide des Arménien.ne.s : Mobilisations, Revendications, Justice Le laboratoire Triangle (CNRS-UMR 5206), le Centre Max Weber (CNRS-UMR 5283) et le Collegium de Lyon sont heureux de vous inviter à cette journée d’études qui se déroulera le mercredi 6 mai 2015 de 9h30 à 19h à l’ENS de Lyon . Attention : le plan Vigipirate « alerte attentat » étant toujours actif , l’inscription à la journée d’étude est obligatoire. Elle reste cependant gratuite et ouverte à tou·tes. Pour s’inscrire, cliquer ici. PRESENTATION En cette année 2015 est commémoré le centenaire du génocide des Arménien.ne.s de 1915. Généralement considéré comme le premier génocide du 20e siècle, il n’a pas, à ce jour, fait l’objet d’une véritable politique de reconnaissance, de justice et de réparation en Turquie. Pour les communautés arméniennes en exil, comme pour celles présentes encore en Turquie il s’agit là d’un point de mémoire vive alors même que la dispersion dans de nombreux pays en a fragmenté l’expression et la dimension revendicative. En effet, dans les communautés arméniennes déterritorialisées, la reprise mémorielle de 1915 été réalisée progressivement et la mobilisation pour la reconnaissance du génocide par la Turquie et les institutions internationales s’est en grande partie inscrite dans le cadre de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide de 1948. Ce cadre et les débats qui l’animaient ont ainsi fourni des points de comparaison et des ressources à ces revendications. Ils ont aussi permis, à partir des années 1960, une plus grande visibilité internationale des actions de la diaspora et la reconnaissance du génocide par la souscommission des Droits de l’homme des Nations unies en 1986, par le Parlement européen l’année suivante et par un nombre important d’États. Aujourd’hui, c’est un discours de réparation qui se développe de plus en plus dans la diaspora occidentale arménienne et, fait nouveau, cette thématique fait désormais irruption dans le mouvement arménien en Turquie. L’émergence de nouvelles manières de penser les revendications relatives à la mémoire de 1915 transforme – mais dans quelle mesure ? – l’horizon d’action des organisations arméniennes mobilisées dans les différents pays. Dans ce contexte, la journée d’études « Regards croisés cent ans après le génocide des Arméniens : mobilisations, revendications, justice » a pour objectif de questionner les recompositions contemporaines des mobilisations des différentes organisations arméniennes et d’analyser les transformations de leurs cadres d’analyse et horizons d’action. Elle interrogera en particulier les proximités et les différences (sur le plan des revendications et des répertoires d’action) entre les organisations de la diaspora et celles qui existent en Turquie, en les mettant en rapport avec leur histoire et leur contexte d’action. Elle interrogera également leurs convergences possibles ainsi que leur rapprochement avec d’autres mouvements citoyens en Turquie. Enfin, elle comparera les demandes de reconnaissance et de justice des Arméniens avec celles qui ont suivi les autres génocides du XXe siècle. Cette journée d’études est organisée conjointement par le laboratoire Triangle (CNRS-UMR 5206), le Centre Max Weber (CNRS-UMR 5283) et le Collegium de Lyon, en partenariat avec le Labo GENERE, PAMEXIAL et MISSION 2015. Elle est ouverte à tous les chercheurs et les étudiants de l’Université de Lyon, et, au-delà, à l’ensemble de la communauté académique. Elle vise également un public associatif, les acteurs arméniens en diaspora, comme, plus largement, les citoyens que ces enjeux historiques et mémoriels intéressent. ***** PROGRAMME Ouverture (9h30) Par Christine Detrez, Centre Max Weber, chargée de mission pour les SHS auprès du VP recherche ENS de Lyon et Georges Kepenekian, 1er adjoint de la Ville de Lyon ----Le génocide des Arméniens de 1915, cent ans après (10h) Yves Ternon (Université Paul-Valéry de Montpellier): Les génocides du XXème siècle, le processus génocidaire et la problématique du négationnisme. Cengiz Aktar (Université de Suleyman Şah): L’évolution de l’Etat turc face au génocide arménien : la situation actuelle ----Première session Génocide, cadrage juridique de la reconnaissance, réparations (11h – 13h) Isabelle Delpla (Triangle, Lyon) : Que peut-on apprendre des autres expériences de génocide et de la justice? Albane Geslin (Triangle, Lyon): Quelle justice internationale pour la reconnaissance du statut de victime de crime de masse ? Yeriche Gorizian ( Droit, Contrats et Territoires, Université Lyon 2): La justice transitionnelle peut-elle s’appliquer au génocide arménien ? Discutant : Marie Vogel (CMW, Lyon) ----- Deuxième session : Les évolutions dans les revendications de la reconnaissance du génocide des Arméniens ? (14h30 – 16h30) Karin Karakaşlı, (Journal Agos- Turquie) : Les mobilisations autour de la cause arménienne, en Turquie. Quelles revendications ? Dzovinar Kevonian (Université de Nanterre): L’histoire des revendications arméniennes après le génocide Gaidz Minassian (IEP de Paris): Du tournant du cinquantenaire du génocide en 1965 à sa commémoration en 2015, un demi-siècle de revendications Discutant : Boris Gobille (Triangle, Lyon) ----Table Ronde : En Turquie et ailleurs : quels projets pour la justice ? (17h- 19h) Animée par: David Garibay (Université d’Auvergne) Gaidz Minassian, Karin Karakaşlı, Yeriche Gorizian Conclusion de la journée : Pınar Selek (Collegium de Lyon). ***** ÉCOLE NORMALE SUPÉRIEURE DE LYON, AMPHI DESCARTES Adresse : 15 parvis René Descartes / 69007 Lyon TÉLÉCHARGER : Affiche http://www.collectifvan.org/pdf/10-25-45-22-04-15.pdf http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87751 Agenda - Lyon : Exposition "Alep 1915... Témoignages" Agenda - Lyon : Exposition "Alep 1915... Témoignages" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - La Bibliothèque municipale de Lyon vous propose l'exposition "Alep 1915... Témoignages" du 5 mars au 16 mai 2015 du mardi au samedi de 13h à 19h. Alep 1915... Témoignages Photographies de Rajak Ohanian Exposition du 5 mars au 16 mai 2015 du mardi au samedi de 13h à 19h entrée libre Fondation Bullukian 26 place Bellecour - Lyon 2e http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86402 Agenda - Lyon commémore le centenaire du génocide arménien Agenda - Lyon commémore le centenaire du génocide Arménien Collectif VAN - www.collectifvan.org - 2015, année de recueillement et de mémoire du génocide des Arméniens qui a fait plus d’un million et demi de victimes. 100 ans après cette tragédie, la Ville de Lyon se souvient et se mobilise à travers ses institutions et ses partenaires, pour offrir une déclinaison d’événements : colloques, expositions, concerts… dans des lieux emblématiques de la ville : Place Bellecour, Auditorium, Bibliothèque municipale, Fondation Bullukian, Institut Lumière, Halle Tony Garnier, galeries d’art… Lyon.fr Tour d’horizon des manifestations soutenues par la Ville… EXPOSITIONS Alep 1915… Témoignages – photographies de Rajak Ohanian, à la Fondation Bullukian. Du 5 mars au 16 mai. Parti d’un travail personnel sur l’histoire de son père rescapé du génocide, Rajak Ohanian réalise une oeuvre universelle de dénonciation de la barbarie. Ce témoignage saisissant du photographe lyonnais d’origine arménienne est composé de 14 photographies grand format en noir et blanc. Elles représentent des vues de la ville syrienne d’Alep, hachurées de phrases de philosophes et d’historiens, de documents historiques, telle une tentative de sauver de l’oubli l’ensemble des victimes de la barbarie humaine. Cette exposition est proposée par la Bibliothèque municipale de Lyon, en partenariat avec la Fondation Bullukian et le CNMA de Décines. -----"Le cri du silence" Antoine Agoudjian. Galerie le Bleu du Ciel. Du 3 avril au 13 juin. Depuis près de 30 ans, le photographe Antoine Agoudjian, s’attache à faire vivre la mémoire des Arméniens. Lui qui est né en France et appartient à la troisième génération de la diaspora propose une vision qui associe une introspection artistique à un témoignage vivant et pionnier sur la cause arménienne. Il est le seul photographe à avoir exposé dans une galerie d’art en Turquie sur le thème de la mémoire du peuple arménien. ***** Conférence : "Regards croisés 100 ans après le génocide des Arméniens". ENS Lyon (Amphithéâtre Descartes), le 6 Mai. En présence de Pinar Selek, docteur honoris causa de l'ENS de Lyon. Cette écrivaine turque, sociologue, militante antimilitariste féministe vit en exil en France. ------Conférence internationale : "Rôle du facteur religieux dans le processus génocidaire". Université Lyon II (grand amphithéâtre), le 20 Juin. Sous la direction de Jean-Pierre Mahé et présidée par le Dr Yves Ternon, historien spécialiste des crimes contre l’humanité. En partenariat avec le CCAF MISSION 2015 et le conseil scientifique international. ***** Du 24 mars au 20 juin, à Lyon Mémoire et justice Conférence Du 3 avril au 23 mai, au Bleu du Ciel Le cri du silence Exposition Du 5 mars au 16 mai, à la Fondation Bullukian Alep 1915 Exposition http://www.lyon.fr/actualite/solidarite/memoire-et-justice-lyon-commemore-lecentenaire-du-genocide-armenien.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86575 Agenda - Belgique : Commémoration des 100 ans du génocide arménien Agenda - Belgique : Commémoration des 100 ans du génocide arménien - Collectif VAN -www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose le calendrier des événements commémoratifs du centenaire du génocide arménien qui auront lieu en Belgique au mois d'avril 2015. Mardi 28 avril à 20h - Xavier Vanandruel et Donatella Fedeli : "Arménie, terre de Noé" - récit de voyage à deux voix Cathédrale Saint Michel et Sainte Gudule En savoir plus : https://www.facebook.com/events/359534170907711/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87606 Agenda - Musée d'Histoire de Marseille : 100 portraits de l'exil, la quête d'identité des réfugiés arméniens Agenda - Musée d'Histoire de Marseille : 100 portraits de l'exil, la quête d'identité des réfugiés arméniens - Collectif VAN - www.collectifvan.org – Intitulée "100 portraits de l'exil, la quête d'identité des réfugiés arméniens", une exposition - coproduite par la Mairie de Marseille, l'Association ARAM et le Musée d'Histoire de Marseille - se tiendra du 20 mars au 27 septembre 2015 au Musée d'Histoire de Marseille, dans le cadre des commémorations autour du Centenaire du génocide des Arméniens de 1915. Intitulée "100 portraits de l'exil, la quête d'identité des réfugiés arméniens", cette exposition est une coproduction Mairie de Marseille / Association ARAM / Musée d'Histoire de Marseille réalisée dans le cadre des commémorations du centenaire du génocide des Arméniens de 1915. Elle se tiendra du 20 mars au 27 septembre 2015 au Musée d'Histoire de Marseille. Marseille a connu au début des années 1920 une arrivée massive de rescapés arméniens. D'abord hébergés dans des camps de transit, ils vont peu à peu se reconstruire et s'intégrer en s'appuyant sur une solidarité communautaire très forte, au travers d'associations notamment. L'exposition mettra en avant 100 portraits de survivants, photographiés à leur arrivée à Marseille entre 1922 et 1926 et suivra le parcours spécifique de trois d'entre eux, depuis l'arrachement à la terre natale jusqu'à l'obtention d'un statut de résident étranger. Conférence programmée dans le cadre des mardis de l’Histoire, rendez-vous bimensuels à l’auditorium du musée d’Histoire de Marseille en partenariat avec l'association ARAM dans le cadre de l'exposition « 100 portraits de l'exil, la quête d'identité des réfugiés arméniens », du 19 mars au 27 septembre 2015. http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=86617 Agenda - Ile-de-France et Région Nord : Commémoration du Centenaire du génocide arménien Agenda - Ile-de-France et Région Nord : Commémoration du Centenaire du génocide arménien - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose le programme des événements commémoratifs marquant le centième anniversaire du génocide arménien qui auront lieu en Ile-de-France et Région Nord. Commémoration du Centenaire du génocide en Ile-de-France et Région Nord ***** Charenton-le-Pont 27 avril 2015, Charenton-le-Pont, Commémoration du Centenaire du Génocide arménien de 1915 La Municipalité de Charenton-le-Pont et l’Association Culturelle Arménienne de Marne-la-Vallée vous invitent à assister à la cérémonie de Dépôt de gerbe devant le Khatchkar de Charenton-le-Pont (94220), rue Paul-Éluard-angle rue des Bordeaux, le lundi 27 avril 2015 à 17 h 30. La cérémonie aura lieu en présence de : - M. Jean-Marie BRETILLON, Maire de Charenton-le-Pont - M. Michel HERBILLON- Député-Maire de Maisons-Alfort - Membres des conseils municipaux de Charenton-le-Pont et Maisons-Alfort - Membres du Conseil d’administration de l’ACAM - Donateur du monument - Anciens combattants et résistants arméniens - Autres personnalités civiles et religieuses Prises de parole, Recueillement, Chants, Prières Accès : Autoroute, sortie Charenton-le-Pont, Quai des Carrières à Charenton, tourner à droite Rue des Bordeaux ; Métro : Station CharentonÉcoles, prendre Rue de Conflans, tourner à gauche Rue des Bordeaux. La cérémonie sera suivie à 19 heures d’une Messe de Requiem célébrée par Père Didier, curé de la Paroisse à l’Église Saint-Pierre de Charenton (place de l’Église). -----À visiter aussi, l’exposition de dessins au fusain du peintre Jean-Pierre Séférian du 22 avril au 3 mai 2015, de 10 heures à 18 heures. ***** Du 28 mars au 2 mai 2015 Alfortville, Arnouville, Arcueil, Asnières, Bagneux , Cachan, Bois Colombes,, Chaville, Clamart, La Garenne Colombes, Issy les Moulineaux, Meudon, Plessis Robinson, Sarcelles, Sceaux, Sevran : plantation d’un arbre en hommage aux femmes arméniennes victimes du génocide (CBAF) ***** Alfortville Exposition : Génocide des Arméniens de 1915 (du 20 au 30 avril) Adresse : 148 rue Paul Vaillant Couturier, Alfortville Exposition : La presse française au temps du génocide des Arméniens à la médiathèque Cycle de conférences à la MCA (septembre) Exposition : « 1915, le Golgotha des femmes » (Hélena Demirdjian, CBAF) ***** Arnouville Exposition : ARAM le génocide des Arméniens Exposition : artistes APAF Veillée : 27 avril Conférence : Raymond Kevorkian « Le génocide arménien et ses conséquences » ***** Antony Artistes arméniens : 9 juin 26 juin Musique avec ensemble Navasart : 21 juin Conservatoire d’Antony Chorale CFAA et Chorale Koghtan : 28 novembre, organisé par le Club Franco Arménien d’Antony et la mairie ***** Issy les Moulineaux Timbre spécifique de la Mairie Exposition de sanguines sur le génocide, de Dir Vahaken - A partir de : mardi 21 avril 2015 13:00 Génocide arménien 100 ans de mémoire 100 ans de négation Vernissage de l'exposition le mercredi 29 avril 2015 à 18:00 Médiathèque centre-ville 33, rue du Gouverneur Général Eboué. Entrée libre. Exposition « Edgard Chahine : un regard arménien (22 avril 19 juin à l'Hotel de Ville) Exposition « Se reconstruire en exil » (du 1er au 30 mai, Espace Jeunes) Colloque « Vérité, Justice, Reconnaissance, Réparation, Réconciliation » de l’Eglise Evangélique Arménienne (du 14 au 16 mai, auditorium St Nicolas) Théatre « Vérité Justice et Réconciliation » Eglise Evangélique Sketch up (14 mai) Exposition « 1915, le Golgotha des femmes » (Hélena Demirdjian, CBAF - du 14 au 25 mai, le Temps des cerises) Cérémonie œcuménique (sous réserve présence Catholicos Karekine II, mai) ***** Meudon Exposition « Le génocide des Arméniens de 1915 » du MIGAE (avril) Conférence au lycée de Meudon d’Arsène Tchakarian (mai) Spectacle à définir (Ballet EGAYAN ou troupe de danse Ararat) à l’espace culturel Robert-Doisneau (automne 2015) ***** Clamart Exposition « Le génocide des Arméniens de 1915 » MIGAE (avril 2015) La commémoration officielle du génocide des Arméniens aura lieu le samedi 25 avril. à 9h30 un petit déjeuner devant le monument du 24 Avril Khatchkar près de l’hôpital Percy. À 10h, un grenadier sera planté par la Croix Bleue des Arméniens de France. Après les discours, dépôts de gerbes et les prières, les participants seront invités au madar traditionnel de l’UCIA (5, allée Charles Louis). Cette cérémonie est ouverte à tous sans distinction. ***** Livry Gargan Exposition « l’Arménie et le génocide des Arméniens » préparée par la MCA de Sevran Livry Gargan au château de la Foret (8 au 30 avril) Exposition « Surtout n’en oubliez aucun - les génocides dans la BD » Médiathèque (12 au 30 mai) Cycle de films et documentaires avec débats au cinéma Montand (de février à mai) Salon du livre arménien (28 et 29 novembre) ***** Cachan Exposition « La Cathédrale de la Mémoire » (du 13 avril au 6 mai) ***** Tours Exposition à la mairie « Les Arméniens, la quête d’un refuge (du 11 au 30 avril) TÉLÉCHARGER : Commémoration du Centenaire du génocide arménien : Le programme http://www.collectifvan.org/pdf/03-58-18-7-04-15.pdf http://www.armenews.com/article.php3?id_article=108814 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87056 Agenda - Paris/Exposition: Éclats d’Arménie d'Aïda Kebadian Agenda - Paris/Exposition: Éclats d’Arménie d'Aïda Kebadian Collectif VAN - www.collectifvan.org - L’Espace des femmes Antoinette Fouque et Aïda Kebadian vous invitent le mercredi 29 avril 2015 à partir de 19 heures au vernissage de l’exposition "Éclats d’Arménie" avec quelques gouaches de sa mère, Chouchan. Du 29 avril au 12 mai 2015, du mardi au samedi de 14 à 19 heures. Espace des femmes 35, rue Jacob. L’Espace des femmes - Antoinette Fouque et Aïda Kebadian vous invitent mercredi 29 avril 2015 à partir de 19 heures au vernissage de l’exposition Éclats d’Arménie avec quelques gouaches de sa mère, Chouchan En commémoration des cent ans du génocide des Arméniens Du 29 avril au 12 mai 2015, du mardi au samedi de 14 à 19 heures Aïda Kebadian Espace des femmes - Éditions - Librairie - Galerie 35, rue Jacob - 75006 Paris - www.desfemmes.fr TÉLÉCHARGER : L'Affiche http://www.collectifvan.org/pdf/03-16-15-21-04-15.pdf http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87721 Agenda - Hôtel de Ville de Paris : Exposition Arménie 1915, centenaire du génocide Agenda - Hôtel de Ville de Paris : Exposition Arménie 1915, centenaire du génocide - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Du 29 avril au 4 juillet 2015, l'Hôtel de Ville de Paris commémore le centenaire du génocide qui a touché les Arméniens de l'Empire ottoman, avec une exposition de plus de 350 photos et 150 objets qui font revivre ce tournant historique, cette transition tragique vers un monde de violence. Paris.fr Exposition Arménie 1915, centenaire du génocide Informations pratiques : Date: Du 29 avril au 4 juillet 2015 Lieu : Hôtel de Ville - Salle Saint-Jean Place de l'Hôtel de ville 75004 Paris 4 Ligne 1,11: Hôtel de Ville (137m) Ligne 4: Cité (302m) 7 place de l’Hôtel de ville - 75004 Paris (94m) 3 rue Lobau - 75004 Paris (169m) Horaires : 10h-19h lundi-samedi Entrée libre Organisée à l’occasion du centième anniversaire du génocide des Arméniens, cette exposition présente un état de nos connaissances sur cet événement marquant de l’histoire du XXe siècle, illustrant les violences de masse commises contre les populations civiles et leurs conséquences. LES VIOLENCES DE MASSE PERPÉTRÉES CONTRE LES ARMÉNIENS OTTOMANS EN 1915-1916 PAR LE RÉGIME JEUNE-TURC ONT INAUGURÉ « LE SIÈCLE DES GÉNOCIDES », LE XXE SIÈCLE, CELUI DES DEUX GUERRES MONDIALES ET DES IDÉOLOGIES TOTALITAIRES. Le génocide des Arméniens montre que le contexte de la Première Guerre mondiale et l’émergence d’un régime totalitaire, celui des Jeunes-Turcs, ont constitué les deux conditions dont le pouvoir avait besoin pour mettre en oeuvre son programme génocidaire. Cette exposition produite par la Ville de Paris, avec le prêt exceptionnel de 350 documents photos et de 150 pièces provenant du Musée-Institut du Génocide Arménien et de la bibliothèque Nubar à Paris, vise à présenter au grand public une synthèse des savoirs dont on dispose aujourd’hui sur ces violences extrêmes et leurs conséquences. Au tournant du XXe siècle, les Arméniens sont principalement concentrés dans les six provinces orientales de l’Empire ottoman, leur terroir ancestral, ainsi qu’à Constantinople et dans les principales villes d’Anatolie. C’est ce monde vivant qui va subir des massacres dès 1895, puis en Cilicie en 1909, avant d’être définitivement éradiqué en 1915. De 1908 à 1918, l’Empire a été dirigé par le Comité Union et Progrès. L’efficacité de son programme génocidaire a largement été déterminée par l’association de l’État-parti avec les notables locaux, les cadres religieux et les chefs tribaux. Le génocide s’est opéré en plusieurs phases : l’élimination des conscrits ; l ’élimination des élites ; l’élimination des autres hommes adultes ; la déportation des femmes et des enfants entre mai et septembre 1915 ; l’internement des survivants dans des camps de concentration du désert syrien, fermés à l’automne 1916. À la fin de la guerre, des refuges pour femmes et des orphelinats dispersés au Proche-Orient assurent la réhabilitation des rescapés qui constitueront la base de la diaspora en formation dans les années 1920, trouvant en France, et notamment à Paris, un de ses points d’ancrage. Entre 1922 et 1927, 58 000 réfugiés débarquent à Marseille, transitent par des camps de fortune, puis s’installent en ville ou remontent la vallée du Rhône. La région parisienne capte une partie de ces réfugiés qui s’établissent dans la petite couronne, à Alfortville, Issy-les-Moulineaux, Arnouville et, à Paris, dans les quartiers de Belleville et de Cadet. http://quefaire.paris.fr/fiche/107676_armenie_1915_centenaire_du_genocide http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=86796 Agenda - Issy : Exposition Edgar Chahine, Un regard arménien Agenda - Issy : Exposition Edgar Chahine, Un regard arménien Collectif VAN - www.collectifvan.org - Du mercredi 22 avril au vendredi 19 juin 2015, l'espace Boullée de l’Hôtel de Ville d'Issy-les-Moulineaux présentera une exposition intitulée "Edgar Chahine : Un regard arménien". Edgar Chahine (1874-1947), Arménien de Paris, fut le peintre et le graveur des types humains, de la femme, de l’élégance parisienne et des visages secrets de Venise. Une sélection de ses œuvres sur papier replongera les visiteurs au cœur de la « Belle Époque » aux multiples facettes. Du mercredi 22 avril au vendredi 19 juin 2015 Edgar Chahine : Un regard arménien Espace Boullée Hôtel de Ville 62, rue du général Leclerc 92130 Issy-les-Moulineaux Métro : Mairie d'Issy PORTRAITS Edgar Chahine : Un regard arménien Edgar Chahine (1874-1947), Arménien de Paris, fut le peintre et le graveur des types humains, de la femme, de l’élégance parisienne et des visages secrets de Venise. Une sélection de ses oeuvres sur papier nous replonge au coeur de la « Belle Époque » aux multiples facettes. EXPOSITION : du mercredi 22 avril au vendredi 19 juin, espace Boullée de l’Hôtel de Ville Il disait : « Je suis rebelle à la scène composée et artificielle… Je ne fais que le portrait ». Arrivé à Paris à l’âge de vingt ans après une enfance à Constantinople et des études d’art à Venise, Edgar Chahine devient rapidement un graveur virtuose et connaît de son vivant un grand succès, relayé avec enthousiasme par la critique. Naturalisé français en 1924, il entretient une longue amitié avec Anatole France, l’intellectuel Archag Tchobanian et la diaspora artistique arménienne. L’exposition offre un parcours à travers son oeuvre gravé mais présente également des dessins, pastels et peintures rarement montrés. « Élève de la rue », Chahine se consacre aux visions d’un Paris en pleine transformation, où des tombereaux charrient la terre sous le fouet des cochets et où des saltimbanques, lutteurs et danseuses de corde égayent les fortifs. Sous sa pointe, les contrastes de noir et de blanc, les effets de lumière rendent à merveille le monde du théâtre, de la nuit parisienne, du caf’-conc’ et des élégantes alanguies. De quelques traits, il croque des visages arméniens. Il fait aussi le portrait de Venise et de ses habitants, grave et dessine des paysages de Normandie ou du Croisic. Ces oeuvres sont pour lui l’occasion d’utiliser toutes les ressources du papier ancien, souvent teinté, et des encrages sur la plaque. L’exposition s’achève sur un hymne à la beauté féminine (souvent celle de sa femme, Simone), saisie sur le vif, entrant dans son lit ou à sa toilette. La couleur et la délicatesse du pastel et de la tempera dévoilent un aspect moins connu de cet artiste, unanimement célébré comme graveur, qui se révèle aussi un peintre sensible et accompli. TÉLÉCHARGER : CRI - L’annonce de l'exposition http://www.collectifvan.org/pdf/09-45-31-803-15.pdf http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86407 Agenda - Sarcelles : Commémorations du centenaire du génocide arménien et assyro-chaldéen Agenda - Sarcelles : Commémorations du centenaire du génocide arménien et assyro-chaldéen - Collectif VAN www.collectifvan.org - Cent ans ont passé et la ville de Sarcelles s’apprête à commémorer à partir du 10 avril 2015 le premier génocide du 20e siècle. Celui des Arméniens, des Assyrochaldéens, des deux millions de victimes exterminées en 1915 en Turquie, par les autorités ottomanes. Le Collectif VAN vous propose le programme des manifestations du centenaire du génocide arménien et assyro-chaldéen qui auront lieu à Sarcelles durant toute l'année 2015. Sarcelles.fr ***** Madame, Monsieur, Cent ans ont passé et Sarcelles s’apprête à commémorer le premier génocide du 20e siècle. Celui des Arméniens, des Assyro-chaldéens, des deux millions de victimes exterminées en 1915. Commémorer, c’est se souvenir du destin tragique de ces innocents assassinés, de leur parcours, de leur courage. Une série d’événements, dont vous trouverez le détail dans ces pages, vise à faire vivre leur mémoire, en images, en paroles ou en musique. Sarcelles a pu, grâce à la mobilisation du tissu associatif et des diasporas respectives que je veux remercier, proposer une programmation riche et mettant en avant, l’art et la créativité de ces populations millénaires d’Asie mineure. C’est donc avec fierté que je vous invite à vous joindre à l’ensemble de ces manifestations. Commémorer, c’est aussi honorer la résistance des disparus, c’est offrir un deuil digne aux familles de descendants. Dans ce sens — car je suis convaincu que la mémoire est plus forte lorsqu’elle ne se divise pas — une cérémonie unique aura lieu le 25 avril pour les Arméniens et les Assyrochaldéens, une première à Sarcelles. Commémorer, c’est enfin refuser la fatalité. Fatalité d’une reconnaissance du terme « génocide » qui tarde à être pleinement et totalement assumée. Fatalité d’une Histoire qui recommence ; sur la même terre, celle des premiers hommes de Mésopotamie ; contre les mêmes cibles, les Chrétiens d’Orient, arméniens ou assyro-chaldéens ; avec la même volonté d’exterminer et dans la même indifférence. François Pupponi Député du Val-d’Oise Maire de Sarcelles ***** 1915-2015 : cultiver notre devoir de mémoire Cette année 2015 commémore le centenaire du génocide arménien et assyro-chaldéen perpétré en 1915 sur le territoire ottoman par les autorités ottomanes. Si les massacres de ces minorités avaient commencé bien avant 1915, ils n’avaient pas alors le côté systématique, organisé et orchestré qu’ils prennent à partir d’avril 1915. Dès le 24 avril 1915 et l’élimination de six cents notables arméniens à Constantinople sur ordre du gouvernement des jeunes Turcs, la volonté d’exterminer les Chrétiens ne fait plus de doute. C’est le début du génocide. Une tragédie qui durera plus d’un an ; année où rien ne sera épargné aux populations chrétiennes. Exil, déportation, exécutions, au total ce sont presque deux millions de personnes (arméniennes, assyro-chaldéennes, grecques pontiques) qui périront dans cette purification ethnique aux seuls motifs de leurs origines et de leur religion. Un bilan effroyable qui anéantit deux tiers des Chrétiens d’une terre où ils vivaient depuis deux millénaires. Le monde a alors les yeux rivés sur la Grande Guerre et rares sont les voix qui s’élèvent pour condamner ce premier génocide du 20e siècle : c’est dans l’indifférence générale que l’entreprise visant à l’homogénéisation des peuples d’Asie mineure se met en place dans les déserts de Mésopotamie. Ce n’est que plus tard, grâce à l’effort toujours plus important des descendants, que la vérité s’imposera partiellement. L’histoire et de nombreux pays (dont la France) reconnaissent aujourd’hui la réalité du génocide arménien mais l’extermination des Assyro-chaldéens reste encore méconnue et la Turquie, héritière de l’Empire Ottoman, refuse toujours d’assumer sa responsabilité. Les commémorations du centenaire de cette « grande tragédie » doivent servir à obtenir une reconnaissance pleine et entière des événements de la part de tous les protagonistes. Elles doivent aussi mettre en lumière une page de l’histoire souvent, injustement, occultée. Sarcelles, terre d’asile des Arméniens exilés en 1915 puis des Assyrochaldéens dans les années 80, continue aujourd’hui d’accueillir des Chrétiens d’Orient, chassés d’Irak ou de Syrie. Pour que l’histoire ne se répète pas, les associations et la municipalité ont mis en place un parcours fait de représentations théâtrales et cinématographiques, de conférences, d’expositions pour commémorer les cent ans du génocide. Ces événements ont pu voir le jour grâce à la documentation riche, abondante et précise mise à disposition par les familles des victimes. C’est grâce à elles que tout au long de l’année 2015, Sarcelles va cultiver son devoir de mémoire. Programme entier à découvrir ICI. http://www.sarcelles.fr/media/media352762.pdf http://www.sarcelles.fr/media/media352762.pdf http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87049 Agenda - Valence : expositions sur le génocide arménien Agenda - Valence : expositions sur le génocide arménien - Collectif VAN -www.collectifvan.org - Deux expositions. La première : "Avant la nuit. Les Arméniens en Turquie à la veille du génocide". La seconde : "Fantômes d'Anatolie". Du vendredi 6 mars au dimanche 24 mai de 14h à 17h30 (sauf lundis et jours fériés) au Centre du Patrimoine Arménien. Armenoscope Du vendredi 6 mars au dimanche 24 mai de 14h à 17h30 (sauf lundis et jours fériés) Centre du Patrimoine Arménien Deux expositions. La première : "Avant la nuit. Les Arméniens en Turquie à la veille du génocide". Une immersion dans la Turquie d'avant le génocide. L'exposition donne à voir la présence arménienne sur ses terres ancestrales, des quartiers et des villages aujourd'hui disparus. Ainsi que le quotidien de ses habitants. Réalisée en partenariat avec l'association Cartofila dans le cadre du programme « 1915-2015. Mémoire(s) du génocide des Arméniens ». La seconde : "Fantômes d'Anatolie". Photographies de Pascaline Marre qui a sillonné la Turquie, photographiant ces lieux où il ne reste que quelques vestiges. Elle explore l'effacement de l'Histoire, mais également son indéfectible volonté de se faire entendre et reconnaître, malgré le déni et les actes de destruction. Rens. : 04 75 80 13 00. Infos : Patrimoine Arménien. http://www.patrimoinearmenien.org/ CPA, 14 rue Louis Gallet, 26000 Valence http://www.armenoscope.com/agenda/rech.asp?type_info=ponctuelle http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86697 Agenda - Strasbourg : L'exposition de Bruce Clarke "Les Hommes Debout" Agenda - Strasbourg : L'exposition de Bruce Clarke "Les Hommes Debout" - Collectif VAN -www.collectifvan.org - La Médiathèque André Malraux de Strasbourg présente une sélection des œuvres originales du projet Les Hommes Debout, ainsi que d’autres œuvres du plasticien Bruce Clarke du 17 avril au 16 juin 2015. Le vernissage aura lieu le 17 avril 2015 à partir de 18h à la Médiathèque Malraux (1 presqu’île André Malraux, 67000 Strasbourg). Médiathèque-CUS Exposition "Les Hommes Debout" de Bruce Clarke Localisation : Médiathèque Malraux En partenariat avec Histoire & Anthropologie et le Laboratoire Dynamiques Européennes (UMR 7367, CNRS-UDS) Du 17/04/2015 au 13/06/2015 Salle d’exposition : Médiathèque André Malraux 1 presqu’île André Malraux, 67000 Strasbourg 1994, Rwanda, un génocide se déroule dans l’indifférence générale. Entre avril et juillet plus d’un million de personnes seront exterminées parce que leur carte d’identité ou leur faciès les désignaient comme « Tutsi ». 2014, 20 ans plus tard, le plasticien Bruce Clarke et le Collectif pour les Hommes debout rendent hommage à ce million de fois une personne en donnant corps à ces hommes, ces femmes, ces enfants, debout. Ces silhouettes tendent à redonner une présence aux disparus, à restaurer leur individualité, à leur rendre leur dignité. Afin de ne pas devenir amnésique Les Hommes debout sont installés et projetés sur les lieux des massacres au Rwanda en partenariat avec les associations de rescapés et la Commission Nationale de Lutte Contre le Génocide (CNLG), mais aussi dans plusieurs villes de par le monde (Kigali, Paris, Lille, Ivry, Lausanne, Luxembourg, Limoges, Genève, Bègles, Liège, Bruxelles, Strasbourg, Ouidah …). La Médiathèque André Malraux s’associe à la démarche dans cette tentative de réparation symbolique envers les morts à l’usage des vivants. Elle présente une sélection des œuvres originales du projet Les Hommes Debout, ainsi que d’autres œuvres du plasticien Bruce Clarke. Plus d’info : www.uprightmen.org https://www.mediathequescus.fr/AgendaCulturel/portal/Event.aspx?INSTANCE=EXPLOITATION&ID= 4944 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87431 Agenda - "Erevan en solo" : 3 soirées poésie/musique en Ile de France Agenda - "Erevan en solo" : 3 soirées poésie/musique en Ile de France - Collectif VAN - www.collectifvan.org – La Compagnie La Chaise et le Grain de sable présente Erevan, un recueil de poésies écrites entre 1995 et le passage à l’an 2000. Mariné Petrossian, poétesse née en 1960 à Erevan où elle vit, y décrit des sensations et des impressions sur la ville, pointant la pauvreté de ses habitants et de ses rues, des immeubles dégradés ou des (rares) cafés chics de la ville. Claude Tchamitchian, contrebassiste et compositeur de jazz, Français d'origine arménienne, né également en 1960, invite à une suite de poésies sonores. C’est ainsi que ses différentes pièces musicales font écho à la poésie de Mariné Petrossian. Et c’est également ainsi que les Arménies, celle de l’ancrage ethno-géographique et celle de la diaspora, peuvent dialoguer vers une compréhension mutuelle du monde regardant l’avenir. Trois soirées poético-musicales se tiendront en avril et mai en Ile de France, à Guyancourt, Gentilly, et Paris. Publié le 7 avril 2015 EREVAN EN SOLO COMPAGNIE LA CHAISE ET LE GRAIN DE SABLE poésie, musique Texte Mariné Petrossian Traduction de Vahé Godel Musique Claude Tchamitchian Mise en scène Serco Aghian Avec Nathalie Bitan et Claude Tchamitchian La Compagnie La Chaise et le Grain de sable présente Erevan, un recueil de poésies écrites entre 1995 et le passage à l’an 2000. Mariné Petrossian, poétesse née en 1960 à Erevan où elle vit, y décrit des sensations et des impressions sur la ville, pointant la pauvreté de ses habitants et de ses rues, des immeubles dégradés ou des (rares) cafés chics de la ville, parcourant les avenues en solitaire, s’adressant à un improbable interlocuteur muet, découvrant des quartiers et des immeubles où l’histoire ressurgit par petites touches. Claude Tchamitchian, contrebassiste et compositeur de jazz, Français d'origine arménienne, né également en 1960, improvise dans son album Another Childhood une poétique sensible de la corde, de la rondeur et de la douceur ou de la violence animale et guerrière. C’est pourtant à une guerre pacifique qu’il invite ainsi dans une suite de poésies sonores. C’est ainsi que ses différentes pièces musicales font écho à la poésie de Mariné Petrossian. Et c’est également ainsi que les Arménies, celle de l’ancrage ethno-géographique et celle de la diaspora, peuvent dialoguer vers une compréhension mutuelle du monde regardant l’avenir. Trois soirées poético-musicales se tiendront en avril et mai en Ile de France, à Guyancourt, Gentilly, et Paris : Dimanche 10 mai 2015 à 16h Plateau 31 31, rue Henri Kleynhoff 94250 Gentilly Réservation : au 01 45 46 92 02 [email protected] Mercredi 13 & jeudi 14 mai 2015 à 19h30 Péniche Anako, Bassin de la Villette, face au 61 quai de la Seine. Métro Riquet, Stalingrad ou Jaurès. Réservation : Tél: 09 53 14 90 68 [email protected] http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87236 Agenda - Marseille : Commémoration des 100 ans du génocide Arménien Agenda - Marseille : Commémoration des 100 ans du génocide Arménien - Collectif VAN - www.collectifvan.org - L'année 2015 correspond à un triste anniversaire. C'est celui du génocide arménien qui s'est déroulé il y a 100 ans. Afin de commémorer la mémoire des victimes, plusieurs manifestations seront prévues à Marseille. Frequence-Sud Du 13/03/2015 au 08/10/2015 - Marseille - Château de la Buzine Parce qu'il est de notre devoir de ne pas faire oublier l'Histoire. Parce qu'il faut parler des drames de cette Histoire, pour que l'horreur ne se reproduise pas, une série de manifestations commémoratives seront prévues à Marseille du 13 mars au 8 octobre. Ces événements honoreront la mémoire de ceux morts pendant le génocide arménien. Ce crime contre l'humanité s'est passé il y a 100 ans, et l'année 2015 correspond à son triste anniversaire. Yeraz : Songes poétiques Dans le cadre de la commémoration des cent ans du génocide arménien, ce spectacle sera donné au Château de la Buzine le 13 mars. L'Everest pour la Mémoire L'Everest pour la Mémoire, un ciné/conférence, pour commémorer les 100 ans du génocide arménien. A voir au Château de la Buzine le 19 mars. 1915 : Le Golgotha des Femmes Arméniennes 1915 : Le Golgotha des Femmes Arméniennes, une exposition à découvrir au Château de la Buzine du 31 mars au 12 avril. Mes Ararats Témoin du passé, les Ararat(s) ont été contemplés par Jean Kéhayan. Une exposition à voir du 14 au 26 avril au Château de la Buzine. Festival de Musique - Samedi 9 Mai à 16h – Lycée L'Olivier Festival de Musique et d'expression artistique des jeunes arméniens de Paris, Lyon, Valence et Marseille sur le thème « Messagers de paix ». Samedi 20 Juin à 20h30 - Parc de la Mirabelle Le Cinéma Arménien est mis à l’honneur par l'association Marseille-Ararat, dont l'objectif est de promouvoir et entremêler les cultures marseillaises et arméniennes. Une séance de cinéma en plein air est ainsi proposée au Parc de la Mirabelle avec la projection du Film sur la vie de Garegin Njdeh. http://www.frequence-sud.fr/art-32840commemoration_des_100_ans_du_genocide_armenien_marseille.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86492 Agenda - Marseille : "Un siècle après" avec l’ensemble Araxe Sassoun de la JAF Agenda - Marseille : "Un siècle après" avec l’ensemble Araxe Sassoun de la JAF - Collectif VAN -www.collectifvan.org L’ensemble Araxe Sassoun de la JAF propose son nouveau spectacle : "Un siècle après". 40 danseurs, 35 musiciens live, 25 choristes envahiront la scène du Silo les 29 et 30 mai 2015. Le Silo 35, quai du Lazaret 13002 Marseille. Le Silo vendredi 29 mai 2015 à 20:30 Placement numéroté assis 40 danseurs, 35 musiciens live, 25 choristes envahiront la scène du Silo les 29 et 30 mai 2015. Après le succès international de ses 2 spectacles précédents, l’ensemble Araxe Sassoun de la JAF revient en 2015 avec sa nouvelle création « Un Siècle Après ». Une suite de « preuves de vie artistiques », pour explorer la danse et la musique traditionnelles arméniennes magnifiées et sublimées par des chorégraphies et une mise en scène étonnantes. Ou comment les fils et filles de rescapés du premier génocide du 20ème siècle, livrent leurs émotions à travers leur esthétique et leur talent, un siècle après… Un hymne à la vie et un message d’espoir pour du grand spectacle en perspective Ce spectacle est proposé par le JAF Le Silo 35 quai du Lazaret 13002 Marseille http://www.silo-marseille.fr/Programmation/Agnda-UN-SIECLE-APRES63058.htm http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=85569 Agenda - France/Expositions : Le cri du silence d'Antoine Agoudjian Agenda - France/Expositions : Le cri du silence d'Antoine Agoudjian - Collectif VAN - www.collectifvan.org - A l'occasion du centenaire du génocide arménien, le photographe Antoine Agoudjian publie chez Flammarion un livre dédié à la mémoire de l'Arménie. "Le cri du silence - Traces d'une mémoire arménienne", avec une préface de Simon Abkarian. Antoine Agoudjian exposera ses photos dans plusieurs villes de France. Le cri du silence du 3 avril au 23 mai, au Bleu du Ciel À l'occasion du centenaire de la commémoration du génocide arménien (24 avril 1915-2015) la Galerie présente le travail photographique d'Antoine Agoudjian À l'occasion du centenaire de la commémoration du génocide arménien (24 avril 1915-2015) le travail photographique d'Antoine Agoudjian, qui depuis près de trente années s'attache à faire vivre la mémoire des arméniens, sera présenté au Bleu du Ciel en même temps que la publication d'un livre aux Éditions Flammarion. Son oeuvre, unique du fait de son étendue dans le temps est aussi représentative d'une époque dense en bouleversements qui associe une introspection artistique à un témoignage vivant et pionnier sur la cause arménienne. Du 03/04/15 au 23/05/15 - Ouvert du mercredi au samedi de 14h30 à 19h00 Galerie Le Bleu du Ciel 12 rue des Fantasques 69001 Lyon Entrée libre lyon.fr : Evénements > Le cri du silence ******************************* Exposition Du 11 mai au 7 juin Le centre d’art, Espace Chabrillan, Montélimar Le cri du silence, Antoine Agoudjian Il y a 27 ans, Antoine Agoudjian, petit-fils de rescapés du génocide de 1915, s’est lancé à la recherche des lieux imprégnés de l’histoire de son peuple. Après l’Arménie et le Caucase, il poursuit son travail sur la mémoire à Jerusalem, au Liban, en Syrie, en Turquie, en Irak, en Iran. Par la puissance esthétique de ses photographies comme par l’intégrité de sa démarche, Antoine Agoudjian se pose en témoin, questionne et transmet un message d’espoir, celui de la puissance indomptable de l’esprit humain. Organisé par l’association Mémoires et cultures Arménienne Montélimar 11 mai à 19 h : Vernissage de l’exposition et présentation de l’ouvrage Le cri du silence, ed: Flammarion Du 12 mai au 7 juin 2015 au Centre d’art Espace Chabrillan « Le cri du silence » Antoine Agoudjian 127, rue Pierre-Julien 26200 Montélimar ladrome.fr : Centenaire du génocide des arméniens ****************************** Bordeaux Du Vendredi 3 Avril 2015 au Jeudi 30 Avril 2015 Lieu : Bibliothèque du Grand Parc 34 rue Pierre Trébod 33300 Bordeaux 05 56 50 28 35 Public : Adulte Venez découvrir le travail photographique d'Antoine Agoudjian autour de l'Arménie à la bibliothèque du Grand-Parc ! Cette exposition vous est proposée dans le cadre de la manifestation Itinéraires des photographes voyageurs... Le cri du silence : Traces d'une mémoire Arménienne http://bibliotheque.bordeaux.fr/in/faces/details.xhtml?id=885174d7-f3434b4d-a805-c07104c35b57&jscheck=1 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86647 Agenda - Génocide de 1915 : Action du Relais arménien à Rouen Agenda - Génocide de 1915 : Action du Relais arménien à Rouen Collectif VAN - www.collectifvan.org- Dans le cadre des événements commémoratifs du centenaire du génocide arménien, l’Association "Le Relais Arménien", avec le soutien de la LICRA de Rouen, organise une conférence-débat avec la participation de Séta Papazian, présidente du Collectif VAN (Vigilance Arménienne contre le Négationnisme). La conférence aura lieu le vendredi 29 mai 2015 à partir de 19h00 à la Halle aux Toiles (Place de la Basse Vieille Tour - 76100 Rouen). Conférence-Débat Vendredi 29 Mai 2015 à partir de 19h00 Avec la participation de Séta PAPAZIAN, présidente du Collectif VAN (Vigilance Arménienne contre le Négationnisme). Soirée organisée par l’association "Le Relais Arménien", avec le soutien de la LICRA de Rouen. Lieu : La Halle aux Toiles Adresse : Place de la Basse Vieille Tour - 76100 Rouen TÉLÉCHARGER : Brochure http://www.collectifvan.org/pdf/10-09-32-17-04-15.pdf http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87602 Agenda - Belgique/Exposition "Les Arméniens. Images d'un destin" à Charleroi Agenda - Belgique/Exposition "Les Arméniens. Images d'un destin" à Charleroi - Collectif VAN -www.collectifvan.org - Le musée de la Photographie à Charleroi présente une exposition de photos d’archives prises avant et après le génocide arménien de 1915. L'exposition a été ouverte le 13 décembre 2014. Les photos seront exposées musée de la Photographie de Charleroi jusqu'au 17 mai 2015. Les Arméniens IMAGES D’UN DESTIN 1906-1939 13.12.14 > 17.05.15 Dans les collections de la Photothèque de la Bibliothèque orientale de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth Le samedi 24 avril 1915, à Constantinople, capitale de l'Empire ottoman, sept cents notables et intellectuels arméniens sont arrêtés et assassinés sur ordre du gouvernement jeune-turc. Cette date marque le début d'un vaste programme de déportation et d’extermination d’un peuple intégré depuis des siècles avec d’autres communautés dans l’Empire ottoman. Le premier génocide du XXe siècle coûtera la vie à près d’un million trois cent mille Arméniens et laissera des milliers de réfugiés et d’orphelins éparpillés en Europe et au Proche-Orient. Des horreurs de ces massacres, peu d’images sont connues. Mais, des photographies de ruines, de déportés ou d’orphelins dans les centres de réfugiés d’Alep ou de Beyrouth, ont été collectées par des missionnaires jésuites présents dans cette partie du monde dès 1881 ou prises directement par eux. Certains de ces Jésuites se révélèrent photographes de talent, tels Antoine Poidebard (1878-1955) ou Guillaume de Jerphanion (1877-1948). Si certaines de ces photographies ont parfois été reproduites, l’exposition Les Arméniens. Images d’un destin permet à la majorité des clichés qui la composent de sortir pour la première fois des collections de la Bibliothèque orientale de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth, dont la photothèque est d’une remarquable richesse historique. Près de cent photographies constituent cette exposition partagée entre des épreuves originales et des tirages réalisés à partir des négatifs par le laboratoire du Musée de la Photographie à Charleroi. Si l’exposition Les Arméniens. Images d’un destin résonne malheureusement comme un effroyable écho de l’actualité du ProcheOrient, son propos n’est pas de témoigner de la tragédie même du massacre des Arméniens, mais bien de ses conséquences. Elle permet en outre de mettre un visage sur ce peuple, de découvrir leurs conditions de vie avant 1915 et leurs tentatives de reconstruction dans l’exil, dans les camps ou les écoles. Cette exposition est le fruit d’une collaboration entre la Photothèque de la Bibliothèque orientale de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth, la Fondation Boghossian et le Musée de la Photographie à Charleroi, dans le cadre du mécénat de la Fondation Boghossian consacré au développement de cette photothèque visant à la préservation des collections photographiques de la Bibliothèque orientale, sur les conseils du Musée de la Photographie à Charleroi. Adresse : Musée de la Photographie à Charleroi Avenue Paul Pastur 11, 6032 Charleroi, Belgique Le musée est ouvert du mardi au dimanche, de 10h à 18h http://www.museephoto.be/actuelles.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86333 Agenda - Paris/Exposition au Mémorial de la Shoah « Le génocide des Arméniens en 1915» Agenda - Du 3 avril 2015 au 30 septembre : Paris/Exposition au Mémorial de la Shoah « Le génocide des Arméniens en 1915» Collectif VAN - www.collectifvan.org - À l’occasion du Centième anniversaire du génocide des Arméniens, le Mémorial de la Shoah a décidé de dédier une exposition à ces événements qui préfigurent les meurtres de masse qui se sont produits au cours du XXe siècle, en mettant également en exergue le déni dont il continue à faire l’objet. Mémorial de la Shoah Le génocide des Arméniens en 1915 stigmatiser, exclure, détruire Du vendredi 3 avril 2015 au mercredi 30 septembre 2015 Exposition DOSSIER Durant la Première Guerre mondiale, le comité Union et Progrès, partiÉtat au nationalisme exclusif gouvernant l’Empire ottoman, a mis en oeuvre la destruction systématique de ses sujets arméniens et syriaques, rompant ainsi avec la tradition impériale multiethnique. Le contexte de guerre a constitué la condition nécessaire, propice à ces violences de masse planifiées qui ont été menées en deux étapes : massacres des hommes adultes et des conscrits d’avril à octobre 1915, puis déportation des femmes et des enfants ; élimination progressive des déportés dans les camps de concentration établis dans le désert syrien et en Mésopotamie. Interdits de retour par la république kémaliste, les rescapés et leurs descendants forment aujourd’hui une diaspora mondiale. À l’occasion du Centième anniversaire du génocide des Arméniens, le Mémorial de la Shoah a décidé de dédier une exposition à ces événements qui préfigurent les meurtres de masse qui se sont produits au cours du XXe siècle, en mettant également en exergue le déni dont il continue à faire l’objet. Entrée libre niveau Crypte et entresol Comissariat Claire Mouradian, directrice de recherche, CNRS, Raymond Kévorkian, directeur émérite de recherche, Institut français de géopolitique, université Paris 8, et Yves Ternon, docteur en histoire à l’université Paris 4. Coordination Caroline François, assistée de Marlène Ayala, Mémorial de la Shoah Recherches et documentation Lior Lalieu-Smadja, Ariel Sion, Karen Taieb, et le centre de documentation du Mémorial de la Shoah L’exposition bénéficie du soutien de la Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives (DMPA) du ministère de la Défense, du Service historique de la Défense, du Musée de la Légion étrangère, de l'Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG), de l’Union des engagés volontaires, anciens combattants juifs 1939-1945, leurs enfants et amis (UEVACJ-EA), et des Archives nationales. Adresse : 17 Rue Geoffroy l'Asnier, 75004 Paris, France http://www.memorialdelashoah.org/index.php/fr/calendrier-desevenements/expositions/event/250-le-genocide-des-armeniens-en-1915 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86406 Agenda - Parution : Le Petit Nicolas en arménien occidental Agenda - Parution : Le Petit Nicolas en arménien occidental Collectif VAN -www.collectifvan.org - Le Petit Nicolas de Goscinny et Sempé parle désormais l’arménien occidental et s’inscrit ainsi dans notre collection des « Langues de France ». Le Petit Nicolas en arménien occidental - Edition bilingue arménien occidental / français Auteurs : Sempé & Goscinny Traduction : Anaïd Donabédian et Chaghig Meguerditchian 142 pages / couverture souple / Format : 18,2 x 18,7 cm Prix public : 15 euros • 6 histoires en arménien occidental présentées en regard du texte en français EN 2015, LE PETIT NICOLAS REND HOMMAGE À LA COMMUNAUTÉ ARMÉNIENNE Voici le célèbre chef-d’œuvre de Goscinny et Sempé, traduit en arménien occidental, langue de la communauté arménienne de France et de la diaspora. Des milliers d’enfants ont accédé au plaisir de la lecture avec Le Petit Nicolas. Désormais, à l’école ou en famille, ils pourront découvrir les aventures du célèbre écolier en arménien occidental. Cet ouvrage s’adresse à la fois aux élèves et aux professeurs d’arménien occidental ainsi qu’à tous ceux qui ont à cœur de faire vivre leur patrimoine linguistique. Le Petit Nicolas de Goscinny et Sempé parle désormais l’arménien occidental et s’inscrit ainsi dans notre collection des «Langues de France». Cette langue a en effet le même statut que les 75 langues régionales telles que le breton, le corse. ou le picard, statut qu’elle partage aussi avec les langues de France dites non territoriales. Vous pouvez commander dès à présent le livre – qui sera disponible dès le 4 mars 2015 – chez votre libraire habituel ou sur Amazon ! *** Des milliers d'enfants ont accédé au plaisir de la lecture avec Le Petit Nicolas. Désormais, à l'école ou en famille, ils pourront découvrir les aventures du célèbre écolier en arménien occidental. Cet ouvrage s'adresse à la fois aux élèves et aux professeurs d'arménien occidental ainsi qu'à tous ceux qui ont à coeur de faire vivre leur patrimoine linguistique. http://www.petitnicolas.com/le-petit-nicolas-bientot-disponible-enarmenien-occidental/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87344 Agenda - Écritures de la Shoah : Parution du livre de Catherine Coquio Agenda - Écritures de la Shoah : Parution du livre de Catherine Coquio - Collectif VAN - www.collectifvan.org – L’Arachnéen est heureux d'annoncer la parution du livre de Catherine Coquio, La Littérature en suspens. Écritures de la Shoah : le témoignage et les œuvres. En librairie à partir du 2 avril. L’Arachnéen La littérature en suspens. Écritures de la Shoah : le témoignage et les œuvres Catherine Coquio Ce livre est consacré aux textes de ceux qui ont entrepris de témoigner des camps nazis et de la Shoah en faisant œuvre. Il réfléchit le statut incertain et le caractère tourmenté de ces œuvres qui témoignent d’une forme de «désappartenance» humaine, et cherche en elles les effets de cette scission : quelle tension produit le fait de témoigner d’une rupture anthropologique à l’intérieur du système de valeurs qu’est la «littérature» ? Ce qui a lieu alors n’est pas un adieu à la littérature, ni sa complète disqualification, mais sa crise et sa critique, implicite ou explicite, à la manière d’une mise en «suspens». «Quand on écrit sur Auschwitz, il faut savoir que, du moins dans un certain sens, Auschwitz a mis la littérature en suspens», disait Imre Kertész en 2002 (L’Holocauste comme culture). On tente ici de comprendre ce «certain sens» et la manière dont il se démultiplie selon les histoires et les aires où ces œuvres ont été produites. La Littérature en suspens distingue les «Théories et paradigmes» (I) et les «Œuvres» (II), en prenant un double parti : celui d’abord d’historiciser les discours critiques et paradigmes qui se sont développés à ce sujet, en différenciant ce qui s’est joué en Occident et en Europe orientale (URSS et Pologne), selon les expériences historiques, les expériences politiques et leurs horizons culturels d’inscription ; celui ensuite de s’immerger dans certaines œuvres où l’art se voit à la fois requis et rejeté, ou mobilisé et questionné : celles en particulier de trois déportés politiques (David Rousset, Charlotte Delbo, Jean Cayrol), puis d’écrivains juifs rescapés de l’extermination (Etty Hillesum, Piotr Rawicz, Jean Améry, Imre Kertész, Georges-Arthur Goldschmidt, Aharon Appelfeld). La question des rapports entre «témoignage» et «littérature» est ainsi reposée en considérant un corpus plus vaste et différencié que le canon d’où émergent les théories du pseudo «genre testimonial» jusqu’ici mobilisées ; au parti pris d’une philologie critique se joint une approche de type anthropologique attachée à préciser le rapport entre l’acte de témoigner et le jeu de la création, et à comprendre la place du serment et du rituel dans ces écritures sécularisées. Ce livre montre que l’intégration du témoignage dans la «littérature» s’est faite sur un mode suspensif, schismatique et souvent ironique, dans tous les cas dans une forme de distance dont la signification réclame d’être davantage réfléchie, à l’heure où le supposé «passage de témoins» fait parler d’une «littérature de la troisième génération». Le legs précieux de cette littérature pensante ne doit pas se dissoudre dans notre culture de la mémoire. La conjugaison de l’acte de témoignage et du jeu de l’œuvre créatrice produit une ritualité spécifique, étrangère à toute sacralisation du témoignage en tant que tel. Le livre tente de comprendre le rapport spécifique au sacré qu’élabore cette littérature de la désappartenance, profane et iconoclaste, en se penchant sur les relations complexes inventées pas chaque auteur au monde de la littérature, et, à travers elle, sur les liens entre la terreur mythique associée au passé et l’intensité nécessaire d’une vie à venir. http://www.editions-arachneen.fr/?p=3173 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86510 Agenda - Génocide arménien: Le Conte de la dernière pensée d'Edgar Hilsenrath Agenda - Génocide arménien: Le Conte de la dernière pensée d'Edgar Hilsenrath - Collectif VAN -www.collectifvan.org - Le Conte de la dernière pensée s’inspire de recherches sur le génocide de 1915 et la culture arménienne tout en révélant un imaginaire hors norme. Le Conte de la dernière pensée témoigne une nouvelle fois du génie d’Edgar Hilsenrath. L’auteur, survivant de la Shoah, y rend un hommage extraordinaire aux victimes du génocide arménien de 1915. Avril 2015 - Centenaire du génocide arménien * Un roman majeur d'Edgar Hilsenrath * Venue de l'auteur à Paris en avril Seul texte d'Edgar Hilsenrath à ne pas être directement d’essence autobiographique, Le Conte de la dernière pensée s’inspire de recherches sur le génocide de 1915 et la culture arménienne tout en révélant un imaginaire hors norme. En 2006, Robert Kotcharian, le président de la République d’Arménie lui a remis le Prix national de littérature. La même année, Hilsenrath a été nommé Docteur honoris causa de l’Université d’État d’Erevan. Le Conte de la dernière pensée Edgar Hilsenrath Traduction : Bernard Kreiss Parution : 9 avril 2015 Roman | 560 pages | 24 euros Le livre Le vieux Thovma Khatisian n’est plus particulièrement séduisant. « Tu es affreux, Thovma Khatisian. Aucune femme ne s’éprendrait de toi, à part ta mère. Tes yeux sont chassieux et rivés au sol. De ta bouche entrouverte s’écoule de la salive puante. » Le pauvre bougre est même sur le point d’expirer. Et il se souvient dans une dernière pensée de sa vie tumultueuse. Né en 1915, durant le génocide arménien, il porte dans sa chair la mémoire d’un peuple décimé... Le Conte de la dernière pensée témoigne une nouvelle fois du génie d’Edgar Hilsenrath. L’auteur, survivant de la Shoah, y rend un hommage extraordinaire aux victimes du génocide arménien de 1915. Le livre mêle avec virtuosité le tragique et la farce ; il rejoint ainsi par sa puissance les autres romans, désormais cultes, de l’auteur : Nuit, Le Nazi et le Barbier et Fuck America. Le Conte de la dernière pensée a reçu en 1989 le prix Alfred Döblin. EDGAR HILSENRATH EN FRANCE EN AVRIL Né en Allemagne en 1926, Edgar Hilsenrath a connu les ghettos durant la guerre, avant de partir pour Israël, puis pour New York. Ses livres s’inspirent de cette expérience, le plus souvent sur un mode burlesque et satirique. Longtemps écarté par les éditeurs allemands, qui craignent les réactions à son approche très crue de la Shoah, il est d’abord publié aux États-Unis, où ses romans deviennent des best-sellers. Edgar Hilsenrath sera en France en avril 2015 La bibliographie d'Edgar Hilsenrath est à consulter en cliquant ici. http://issuu.com/letripode/docs/hilsenrath-publications http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=85161 Agenda - À paraître le 2 avril 2015 : Bande dessinée "Le Fantôme arménien" Agenda - À paraître le 2 avril 2015 : Bande dessinée "Le Fantôme arménien" - Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Fantôme arménien, une bande dessinée documentaire de Laure Marchand, Guillaume Perrier et Thomas Azuélos, aux éditions Futuropolis. Sortie le 2 avril 2015. Publié le 04 février 2015 "Le Fantôme arménien" Cette bande dessinée documentaire suit le périple de C. Varoujan, un représentant de la diaspora arménienne, depuis Marseille jusqu'en Arménie, sur les traces de sa famille. Avec sa femme Brigitte Balian, ils ont interrogé les descendants de rescapés du génocide de 1915, restés en Turquie. Ils racontent leur histoire et aspirent à la reconnaissance de leur identité. CARACTÈRISTIQUES Titre : Le Fantôme Arménien Date de sortie : 02/04/2015 Auteur(s) : Thomas Azuélos, Laure Marchand, Guillaume Perrier Traducteur(s) : Collectif Éditeur : Futuropolis Résumé « Nous ne devons pas rester figés sur la mémoire. Les vivants sont plus importants que des pierres ou des livres. » Ce livre propose un état des lieux. C’est l’histoire d’un réveil ou selon les mots de Christian Varoujan, le témoin central du livre, d’un véritable saut dans le réel. Un regard contemporain et authentique sur l’identité arménienne, 100 ans après le génocide. Pour ce récit de bande dessinée documentaire, Laure Marchand, Guillaume Perrier et Thomas Azuélos ont suivi le voyage de Christian Varoujan Artin, depuis Marseille jusqu’en Turquie, sur les traces de sa famille. Varoujan, 54 ans, vit à Marseille où 10 % des citadins de la cité phocéenne ont des racines en Arménie. Militant, il s’occupe d’animer le centre Aram pour la reconnaissance du génocide et assure la préservation de la mémoire et de la culture de la diaspora arménienne, comme son père et son grand-père avant lui. Il décide de monter une exposition de portraits d’Arméniens en Turquie, pays des bourreaux de ses ancêtres. Avant 2014, Varojan n’avait jamais envisagé d’aller en Turquie, au risque de « piétiner les ossements de ses ancêtres ». Le voyage jusqu’à cet « Auschwitz à ciel ouvert » représentait donc un enjeu très fort pour lui et pour sa femme, Brigitte Balian, qui l’accompagnait. Mais ce n’était pas seulement un pèlerinage. Varoujan et Brigitte ont également rencontré les descendants des Arméniens qui ont réchappé aux massacres et sont restés en Turquie en 1915. Car aujourd’hui ces Arméniens kurdes, turcs, alévis, musulmans, sortent de l’ombre, racontent leurs histoires et aspirent à retrouver une identité perdue. Le fantôme arménien révèle aussi l’embarras actuel des Turcs d’aujourd’hui, enfants des tortionnaires qui ont reçu en héritage une conscience atrophiée et qui ne « trouveront la paix et ne pourront construire une démocratie que s’ils font face à leur histoire. » Il aura fallu attendre le 23 avril 2014 pour que le Premier ministre turc Recep Tayyoip Erdogan présente les condoléances du pays aux « petits-fils des Arméniens tués en 1915 » lors des massacres qui ont coûté la vie à près d’un million d’Arméniens, sous l’empire ottoman. Un geste hautement symbolique pour Ankara, qui ne reconnait pas le génocide. Pour obtenir plus de renseignements, veuillez visiter la page officielle du projet su Facebook : https://www.facebook.com/lefantomearmenien?fref=nf http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=85490 Agenda - Marseille : Exposition "Mémoires arméniennes dans les Bouches-du-Rhône" Agenda - Marseille : Exposition "Mémoires arméniennes dans les Bouches-du-Rhône" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Du 20 au 30 avril et du 26 mai au 5 juin exposition "Mémoires arméniennes dans les Bouches-du-Rhône". Cycle "Histoire des Arméniens en Provence" aux Archives départementrales des Bouches-du-Rhône. Culture 13 Conception et réalisation Paroles Vives et les Archives départementales avec la collaboration de l’association ARAM. Marseille, et plus largement les Bouches-du-Rhône, ont accueilli différentes vagues migratoires arméniennes, celles moins connues entre le XVIIe et le XIXe siècle, puis l’exode après le génocide. Les installations successives des Arméniens se sont essentiellement faites par le travail grâce au développement de savoir-faire renommés mais aussi par la création d’associations, liens fédérateurs de la communauté. Aujourd’hui, l’héritage culturel inscrit, tout en les interrogeant, les plus jeunes générations dans la continuité et le renouvellement des cultures arméniennes. Cette exposition sur panneaux est composée de reproductions de documents d’archives, d’extraits de témoignages et de textes de contextualisation historique. Exposition disponible en prêt à l’extérieur sur demande à partir de septembre 2015. Modalités pratiques : Exposition itinérante réalisée sur panneaux et conditionnée pour le transport. Prêt gratuit faisant l’objet d’une convention. Transport et assurance à la charge de l’emprunteur. Informations pratiques Dates Du 20 au 30 avril et du 26 mai au 3 juin 2015 Tarifs Gratuit Lieu Archive départementales des Bouches-du-Rhône 18, rue Mirès Marseille (3e) http://www.culture-13.fr/agenda/memoires-armeniennes-dans-lesbouches-du-rhone-25727.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87766 Agenda - Film documentaire : "Les chemins arides" Agenda - Film documentaire : "Les chemins arides" - Collectif VAN -www.collectifvan.org - Le film "Les chemins arides", c'est l'histoire d'un voyage à travers l'Anatolie Orientale. Arnaud Khayadjanian entame un périple en Turquie, terre de ses ancêtres qu'il ne connaît pas. Ce n'est pas un retour "chez lui", mais c'est tout de même un retour, un retour sur le passé. Ainsi, on découvre avec lui les lieux qu'ont parcouru les Arméniens lors de leur déportation en 1915. Le documentaire sera diffusé sur la chaîne locale BIP TV au mois d'avril. LES CHEMINS ARIDES Les chemins arides, c'est l'histoire d'un voyage à travers l'Anatolie Orientale. Arnaud Khayadjanian entame un périple en Turquie, terre de ses ancêtres qu'il ne connaît pas. Ce n'est pas un retour "chez lui", mais c'est tout de même un retour, un retour sur le passé. Ainsi, on découvre avec lui les lieux qu'ont parcouru les Arméniens lors de leur déportation en 1915. En marchant sur les pas de son arrière-grandpère, le jeune réalisateur tente de percevoir les strates du temps dans les paysages arides de la vallée de Kemah. À partir de récits familiaux, il explore la situation méconnue des Justes, ces anonymes qui ont sauvé des vies en 1915. LES CHEMINS ARIDES : une nouvelle vision du génocide arménien, au cœur des paysages spectaculaires d'Anatolie. Auteur / Réalisateur : Arnaud Khayadjanian Forme : Documentaire de création Durée : 70’ Production déléguée : Adalios ***** Présentation détaillée du projet LES PETITS PRINCES et ADALIOS présentent LES CHEMINS ARIDES un documentaire d'Arnaud Khayadjanian Je m'appelle Arnaud Khayadjanian et je suis réalisateur de films. À l’âge de vingt-ans, j’ai découvert qu’en 1915, mes arrière-grandsparents avaient survécu au génocide arménien grâce à l'aide de Justes. Ce récit bouleversa mon rapport au génocide, aux Turcs, au "prochain". Depuis, j’ai voyagé sur les traces de mes origines en Arménie et en Turquie ; j’ai été soutenu par la Fondation Hrant Dink pour mener une recherche historique ; et j'ai écrit ce film documentaire : Les chemins arides. SYNOPSIS En Anatolie, une marche de 47 kms sur les traces de mes arrière-grandsparents, rescapés du génocide arménien. Au fil du chemin, celui-là même emprunté par les déportés, les paysages enneigés entrent en dialogue avec les voix des descendants de survivants et de Justes. INTENTIONS Je souhaite explorer les lieux témoins de l’Histoire, dernières traces du passé. Sur les montagnes, le fleuve, la terre, le ciel - où le temps humain s’est arrêté, laissant place au rythme imposé par la nature. Ces paysages, dont l’immensité semble propice à la contemplation, se font pour moi l'écho impalpable des souffrances passées. Que reste-t-il à prélever sur ces lieux abandonnés par l’action, livrés au "rien"? Que se cache-t-il dans ce vide ? Je ne me limiterai pas seulement à faire honneur à la mémoire et à la douleur des Arméniens, victimes du Génocide ; je ferai aussi entendre la parole de ces descendants de Justes que leur monde condamne à rester sans voix. Par le biais du tableau d'Aimé-Nicolas Morot, Le Bon Samaritain, qui m'avait bouleversé par son écho avec le récit familial, j’explorerai le vertige de questions qu'il pose sur mon rapport au Génocide, aux Turcs, au "prochain". Ce tableau interviendra d’abord comme une énigme, avant de révéler peu à peu sa résonance avec ce qui me préoccupe. L'ÉQUIPE Auteur, réalisateur, co-producteur : Arnaud KHAYADJANIAN Productrice déléguée : Magali CHIROUZE Chef opérateur : Thomas FAVEL Ingénieur du son : François BAILLY Traducteur : Şafak DUYAN Monteuse : Aurélie JOURDAN Compositeur : Jack BARTMAN DIFFUSEUR TV LES CHEMINS ARIDES sera diffusé sur la chaîne locale BIP TV. CALENDRIER 6 au 22 décembre 2014 : Tournage en Anatolie Janvier-Mars 2015 : Post-production Avril 2015 : Sortie du film http://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/les-chemins-arides http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=85482 Agenda - Blood For Memory : 1.5 millions de dons de sang pour le Centenaire du génocide arménien Agenda - Blood For Memory : 1.5 millions de dons de sang pour le Centenaire du génocide arménien -www.collectifvan.org - Blood For Memory a pour but d’atteindre 1.5 millions de dons de sang à la mémoire des victimes de génocides et de crimes contre l’humanité. Il y a 100 ans, 1.5 millions de personnes périssaient dans le génocide des Arméniens en Turquie. Pour chacune de ces pertes, dès aujourd’hui et jusqu’à la fin 2015, Blood For Memory vous encourage à sauver une vie. Ce projet a été initié par des jeunes de Suisse sous l’égide du Comité suisse pour le centenaire du génocide des Arméniens et il a besoin d'une mobilisation générale afin d'arriver à ce million et demi de dons de sang. Le Collectif VAN relaye ici cette campagne. Communiqué de presse Blood For Memory est un mouvement international consacré à la 100ème commémoration du génocide des Arméniens. Il a pour but d’atteindre 1.5 millions de dons de sang à la mémoire des victimes de génocides et de crimes contre l’humanité. Il y a 100 ans, 1.5 millions de personnes périssaient dans les génocide des Arméniens. Pour chacune de ces pertes, dès aujourd’hui et jusqu’à la fin 2015, nous vous invitons à sauver une vie. Ce projet a été initié par des jeunes en Suisse, sous l’égide du Comité suisse pour le centenaire du génocide des Arméniens. Donner du sang sauve des vies. Comment mieux commémorer ces vies perdues? Votre don servira aux malades et aux accidentés de votre propre ville. Vous pouvez d’ors et déjà donner du sang. Plus tôt vous le ferez, plus de dons vous pourrez faire. Le principe est simple : 1. Allez dans l’hôpital de votre région, clinique ou organisme de don du sang 2. Donnez du sang 3 . « Dédiez » le don du sang sur le site www.bloodformemory.org. Vous verrez le compteur tourner avec votre dédicace. Blood For Memory nécessite l’attention des médias et l’engagement d’équipes « satellites » partout dans le monde pour organiser des campagnes de dons du sang et la médiatisation du projet (médias, soutien de célébrités). N’hésitez pas à nous contacter si vous désirez vous-mêmes contribuer à la réussite du projet. Website : http://www.bloodformemory.org Facebook : https://www.facebook.com/bloodformemory Email : [email protected] Twitter : @bloodformemory Instagram : #bloodformemory (photo des dons !) Nous espérons pouvoir compter sur vous, Mémorablement vôtre, L’équipe Blood For Memory http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=83608 Agenda - Hasan Cemal : "1915: Le génocide arménien" aux Éditions Les Prairies ordinaires Agenda - Hasan Cemal : "1915: Le génocide arménien" aux Éditions Les Prairies ordinaires - Collectif VAN www.collectifvan.org - Le livre 1915, Le génocide arménien de Hasan Cemal paru aux Editions Les Prairies ordinaires est un retour sur l’histoire du génocide arménien. Hasan Cemal, petit-fils du dernier ministre de la Marine et gouverneur de Syrie en 19161918, Djemal Pacha (1872-1922), considéré comme l’un des instigateurs du génocide. Il a choisi de raconter ici son expérience individuelle et familiale. Ce livre, qui a fait grand bruit en Turquie, retrace aussi le parcours d’un homme de gauche qui, d’Erevan aux États-Unis en passant par la France, dans la diaspora arménienne, désire tendre la main et rendre hommage à son ami Hrant Dink, le journaliste à l’origine de ce processus, qui fut assassiné en 2007. Un essai essentiel dans une démarche inaugurée il y a dix ans et qui entend prendre en compte la part arménienne du peuple de Turquie. publié le 13 avril 2015 Les Prairies ordinaires 1915, Le génocide arménien Hasan Cemal 288 pages, 23 € ISBN 978-2-35096-106-4 Editions: Les Prairies ordinaires traduit du turc par Pierre Pandelé La déportation et le massacre des Arméniens en 1915, la question de leur reconnaissance et les débats relatifs à l’effondrement de l’Empire ottoman, cette période de la Première Guerre mondiale où les terres impériales ont subi des attaques conjointes de la part des Alliés et de la Russie tsariste n’ont cessé d’agiter la Turquie depuis sa fondation. En 2005, des versions antinomiques de l’Histoire se font face lorsqu’un groupe d’intellectuels turcs se prononce pour la reconnaissance du génocide. Parmi eux, Hasan Cemal, petit-fils du dernier ministre de la Marine et gouverneur de Syrie en 1916-1918, Djemal Pacha (1872-1922), considéré comme l’un des instigateurs du génocide. Il a choisi de raconter ici son expérience individuelle et familiale. Ce livre, qui a fait grand bruit en Turquie, retrace aussi le parcours d’un homme de gauche qui, d’Erevan aux États-Unis en passant par la France, dans la diaspora arménienne, désire tendre la main et rendre hommage à son ami Hrant Dink, le journaliste à l’origine de ce processus, qui fut assassiné en 2007. Un essai essentiel dans une démarche inaugurée il y a dix ans et qui entend prendre en compte la part arménienne du peuple de Turquie. TÉLÉCHARGER : 1915, Le génocide arménien - extrait http://www.collectifvan.org/pdf/12-47-00-13-04-15.pdf http://www.lesprairiesordinaires.com/1915-le-geacutenocidearmeacutenien.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87415 Agenda - À paraître le 1er avril 2015 : "Le génocide arménien : de la mémoire outragée à la mémoire partagée" Agenda - À paraître le 1er avril 2015 : "Le génocide arménien : de la mémoire outragée à la mémoire partagée" - Collectif VAN www.collectifvan.org - Cent ans après le génocide arménien perpétré en avril 1915, Michel Marian fait revivre deux histoires singulières et passionnelles, celle des Arméniens et celle des Turcs. Il suit les Arméniens sur le chemin séculaire de leur quête de justice, exigeant la réintégration de leur malheur dans la mémoire universelle. Il retrace le travail difficile mais remarquable qu’une partie du peuple turc a entrepris depuis une décennie pour se réapproprier un passé tragique et coupable. Le livre sera en librairie le 2 avril 2015. LE GÉNOCIDE ARMÉNIEN De la mémoire outragée à la mémoire partagée Auteur(s) : Michel Marian Éditeur : Albin Michel Reliure : Broché Date de sortie : 01/04/2015 Collection : Bibliothèque Albin Michel Rayon : Histoire / Histoire de l'Europe Cent ans après le génocide arménien perpétré en avril 1915, Michel Marian fait revivre deux histoires singulières et passionnelles, celle des Arméniens et celle des Turcs. Il suit les Arméniens sur le chemin séculaire de leur quête de justice, exigeant la réintégration de leur malheur dans la mémoire universelle. Il retrace le travail difficile mais remarquable qu’une partie du peuple turc a entrepris depuis une décennie pour se réapproprier un passé tragique et coupable. Il dévoile les surprises, les personnalités, les hasards, les occasions trouvées ou manquées qui ont séparé ces histoires, avant de leur donner une chance de se rencontrer. Peut-on qualifier de génocide un événement antérieur à la création du mot ? Fautil pénaliser sa négation ? Pourquoi les gouvernements turcs successifs persistent-ils à le refuser ? Faudrat-il attendre encore cent ans pour qu’advienne cette reconnaissance ou y a-t-il aujourd’hui une solution ? Michel Marian n’esquive aucune difficulté, mais rend accessibles et vivants tous ces débats. Il propose des réponses et ouvre la perspective d’un avenir partagé, tel qu’on peut espérer qu’il se dessine à la fin de cette année de commémoration. L’AUTEUR Michel Marian, élève de L’ENS (Ulm) et de l’ENA, agrégé de philosophie est engagé dans la cause de la reconnaissance du génocide depuis trente ans. Il est depuis dix ans un des artisans du dialogue arméno-turc. Il a publié en 2009 avec Ahmet Insel un Dialogue sur le tabou arménien (éditions Liana Lévi), qui est encore une référence pour la forme originale et personnelle choisie. http://www.albinmichel.fr/multimedia/Documents/espace_journalistes/communiques_de_p resse/201504/MARIAN.pdf http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86365 Agenda - Parution/"Jugement à Istanbul" de Taner Akçam et Vahakn Dadrian Agenda - Parution/"Jugement à Istanbul" de Taner Akçam et Vahakn Dadrian - Collectif VAN - www.collectifvan.org - En 1915, à la faveur de la Première Guerre mondiale, débutait l’assassinat organisé du peuple arménien d’Anatolie. À la fin de la guerre, dans l’Empire ottoman – allié de l’Allemagne – vaincu et occupé, un procès est mené par des tribunaux militaires sur ordre du ihd, qui accuse le pouvoir Jeune-Turc d’avoir organisé intentionnellement ce massacre. Les représentants de ce pouvoir seront condamnés à mort in absentia. Et Mustafa Kemal entre en triomphateur à Istanbul début novembre 1922 tandis que l’État turc n’a jamais, depuis, reconnu sa responsabilité dans ce génocide. Ce livre – pièce capitale versée au dossier de ce que l’on désigne comme le génocide des Arméniens – relate ce procès des dirigeants JeunesTurcs tenu en 1919-1920, alors que la plupart d’entre eux avaient pris la fuite. Une page d’histoire minutieusement étudiée par deux chercheurs, l'un turc et l'autre arménien, Taner Akçam et Vahakn Dadrian, publiée aux Éditions de l'Aube à l'initiative de l'AFAJA, Association Française des Avocats et Juristes Arméniens, dans le cadre du Centenaire du génocide arménien. Publié le 17 mars 2015 Les éditions de l'aube Jugement à Istanbul Taner Akçam Vahakn N. Dadrian Trouver ce livre en librairie Traduction Juliette Minces Année 2015 Date de parution 19 mars 2015 Maison d'édition : Editions de l'Aube Pages 400 Dimensions 143 x 220 Format 2015 Prix 26 € ISBN 978-2-8159-1053-8 EAN 9782815910538 Les auteurs : Taner Akçam, né en 1953 en Turquie, est sociologue. Professeur au Centre pour l’étude de l’Holocauste et des génocides à l’Université du Minnesota (USA), il est un des premiers intellectuels turcs à reconnaître le génocide arménien de 1915 et à en parler publiquement. Militant d’extrême gauche, il fut condamné à dix ans de prison en Turquie en 1976 (il s’évada un an plus tard et se rendit en Allemagne en tant que réfugié politique). Vahakn N. Dadrian, né à Istanbul en 1926 fut le directeur des recherches sur le génocide au Zoryan Institute (USA). Il dirigea le grand projet d'étude sur le génocide soutenue par la National Science Foundation et la Foondation Guggenheim HF. Résumé En cette année 1331 de l’ère en vigueur au sein de l’Empire ottoman, l’assassinat organisé du peuple arménien d’Anatolie débutait à la faveur de la Première Guerre mondiale. À la fin de la guerre, dans l’Empire ottoman – allié de l’Allemagne – vaincu et occupé, un procès est mené par des tribunaux militaires sur ordre du sultan, qui accuse le pouvoir JeuneTurc d’avoir organisé intentionnellement ce massacre. Les représentants de ce pouvoir seront condamnés à mort in absentia. Et Mustafa Kemal entre en triomphateur à Istanbul début novembre 1922 tandis que l’État turc n’a jamais, depuis, reconnu sa responsabilité dans ce génocide. Ce livre – pièce capitale versée au dossier de ce que l’on désigne comme le génocide des Arméniens – relate ce procès des dirigeants Jeunes-Turcs tenu en 1919-1920, alors que la plupart d’entre eux avaient pris la fuite. Dans ce remarquable travail, les auteurs, l’un turc, l’autre arménien, ont travaillé ensemble sur les archives et documents de l’époque ottomane et restituent toute l’ambiguïté de cette période charnière qui va de 1919 à la victoire de Mustapha Kemal. Une page d’histoire tragique minutieusement étudiée. Préface de Gérard Chaliand Postface de Alexandre Couyoumdjian et Stéphane Mirdikian Traduit de l’anglais par Juliette Minces Jugement à Istanbul, publié à l'origine en anglais, est pour la première fois traduit en français. En cette année de commémoration du centenaire du génocide des Arméniens de 1915, l’Association française des avocats et juristes Arméniens (AFAJA), co-présidé par Alexandre Couyoumdjian, et l’association belge des avocats et juristes Arméniens (ABAJA), présidé par Stéphane Mirdikian, ont pris l’initiative de faire traduire ce livre. Ce livre sera notamment le support de nombreuses conférences programmées en France, Belgique et Suisse, autour des thèmes du génocide arménien, du négationnisme et de la justice. En mai 2015, le sociologue turc Taner Akçam viendra en France à l’occasion du premier colloque organisé dans ce cadre. Il se tiendra à la Maison du Barreau, place Dauphine, sous l'égide de l'Ordre des Avocats au Barreau de Paris les 27 et 28 mai prochains. TÉLÉCHARGER : Jugement à Istanbul - Taner Akçam, Vahakn N. Dadrian http://www.collectifvan.org/pdf/03-41-45-17-03-15.pdf http://editionsdelaube.fr/catalogue/jugement%C3%A0istanbul http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86667 Agenda - La Vie (N°3633, Édition du 16 avril 2015) : "Les Arméniens, 100 ans après le génocide" Agenda - La Vie (N°3633 Édition du 16 avril 2015) : " 100 ans après le génocide, les Arméniens" - Collectif VAN www.collectifvan.org - L'hebdomadaire chrétien "La Vie" consacre un numéro du mois d'avril (N°3633) au génocide arménien "Les Arméniens, 100 ans après le génocide". La Vie N°3633, Édition du 16 avril 2015 Dossier : Les Arméniens, 100 ans après le génocide Le sommaire Editorial - L'Arménie, une mémoire qui résiste Le Bloc-notes -Qu'est-ce qu'une "guerre juste" ? C'est vous Les réseaux d'Étienne Courrier C'est ma foi - Arsen C'est vous - Bravo ! C'est vous ...Encore bravo ! L'oeil du géographe - L'Arménie, miracle montagnard Arménie - Marseille et la mémoire du génocide arménien Histoire - Le génocide arménien : retour sur les origines d'une extermination Histoire - Assyro-Chaldéens : le génocide oublié Portrait - Pinar Selek, une sociologue turque aux côtés des Arméniens Portrait - Isabelle Estournet-Djehizian, dis-moi comment tu t'appelles... Monde - La République d'Arménie en plein spleen Arménie - Au Liban, une communauté affirmée Arménie - Tels des charniers de pierres... Arménie - La quête de l'Arche de Noé sur le mont Ararat Essentiels - Sevag Hammalian, le génocide inscrit dans le sang Essentiels - Sevag Hammalian : Mes conseils pour aimer ses ennemis Essentiels - Sevag Hammalian : Ma figure spirituelle, Grégoire-Pierre XV Agagianian Jean 2, 1-15a Garder sa parole Chronique - L'infini du don Les dimanches et les fêtes racontés aux enfants L'initiation chrétienne Chronique - Nos superpouvoirs Les amis de La Vie - Le temps de célébrer Les amis de La Vie - L'agenda solidaire Religion - Le christianisme, pierre d'angle de la nation arménienne Le christianisme, pierre d'angle de la nation arménienne Chronologie Catholicisme - Grégoire de Narek : moine, poète et docteur de l'Eglise Symbole - La croix, arbre de vie Saveurs - Invitation à la table arménienne Invitation à la table arménienne - Les beureks Invitation à la table arménienne - Les dolmas, feuilles de vigne farcies au riz Invitation à la table arménienne - Les burmas Culture Le renouveau du cinéma arménien Le renouveau du septième art arménien - ayat Nova Livres jeunesse - Dans les yeux d'Anouch par Roland Godel Livres jeunesse - Le Petit Nicolas, en arménien occidental par Sempé et Goscinny Expositions - Fantômes d'Anatolie Expositions - Le génocide des Arméniens de l'Empire ottoman : stigmatiser, détruire, exclure Expositions - Avant la nuit : les Arméniens en Turquie à la veille du génocide http://www.lavie.fr/papier/2015/3633/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87699 Agenda - Éditions Parenthèses : Identité graphique 24 avril 2015/2016 Agenda - Éditions Parenthèses : Identité graphique 24 avril 2015/2016 - Collectif VAN -www.collectifvan.org - Une identité graphique a été spécialement élaborée par les Éditions Parenthèses, à Marseille, pour leurs publications du centenaire du génocide arménien. 24 avril 2015/24 avril 2016, une année de publications : en attendant les nouveautés à venir, relire les incontournables témoignages déjà parus dans la collection Diasporales... 24 avril 2015 - 2016 Pour les publications du centenaire une identité graphique spécialement élaborée Et en attendant les nouveautés à venir, relire les incontournables témoignages déjà parus dans la collection Diasporales... *** Yervant Odian - Journal de déportation http://www.editionsparentheses.com/journal-de-deportation Collection : Diasporales 16,5 x 23 cm, 448 pages, présentations, cartes, biographies, index. ISBN 978-2-86364-196-5 PRIX : 24 € Septembre 1915, Istanbul. Un soir, on frappe à la porte : « Yervant Odian est-il là ? ». Dès lors, l’implacable organisation génocidaire turque va l’entraîner sur les routes et dans les sinistres camps du désert syrien. Au sein des colonnes de déportés, il rejoint le destin de ses compatriotes arméniens, bien que se considérant presque comme un « privilégié », en raison de son statut d’écrivain reconnu. Immergé dans un quotidien de tortures, glacé d’horreur devant les situations d’humiliation, les impitoyables persécutions que subissent les déportés et, pour finir, les exécutions et l’extermination, un rare instinct de survie préserve Yervant Odian. L’écrivain satirique et journaliste, survivant à ces « années maudites », ce cauchemar, revient à Istanbul en 1918 au terme d’un long voyage en enfer et retrouve sa table de rédacteur. Aussitôt, il s’attache à consigner ses souvenirs témoignant ainsi au nom de tous ces anonymes disparus, et il sera l’un des rares écrivains arméniens à s’y consacrer au lendemain du génocide. De ce travail de mémoire résulte un récit à la fois distancié, précis et dépouillé, pour surtout « être fidèle à la réalité, n’altérer en rien les faits, n’en exagérer aucun ». *** Berdjouhi - Jours de cendres à Istanbul http://www.editionsparentheses.com/jours-de-cendres-a-istanbul Récit traduit de l'arménien par Armen Barseghian. Collection : Diasporales 16,5 × 23 cm, 224 p., 2004. ISBN 2-86364-122-0 Prix : 18 € En une nuit, six cents intellectuels arméniens sont arrêtés dans tous les quartiers de la cosmopolite Istanbul. Cette rafle du 24 avril marque le début du génocide de 1915. La jeune Berdjouhi est l’une de ces épouses qui attendront en vain le retour des déportés. Elle devra vivre seule dans la grande capitale ottomane, devenue hostile. Le récit débute le jour où son mari, le militant Sarkis Barseghian, est emmené. Suivent alors cinq années de solitude où Berdjouhi va lutter contre le désespoir, surmonter ses peurs et organiser son quotidien. Elle milite avec les autres femmes et participe notamment à la recherche des enfants arméniens enlevés par les dignitaires turcs. Ce texte constitue un véritable document sur une période dont on ne retient souvent que les aspects purement événementiels. Ici, le témoignage le plus fidèlement autobiographique se nourrit d’un travail de la mémoire : plus de vingt ans après, Berdjouhi ne se lasse pas de raconter, esquissée dans tous les modes possibles, son histoire d’amour dont une narration strictement documentaire n’aurait pas su dire la saturation de douleur et de passion. Les « jours calcinés » de toute une vie commencent ici, à Istanbul, dans les quartiers de pêcheurs, dans les parcs, dans les grandes demeures, dans les hammams, dans un paysage de rives, au sein de ces nombreuses communautés qui ont vécu longtemps leur identité et qui font l’épaisseur historique de la ville. *** Jean-Claude Belfiore - Moi, Azil Kémal, j’ai tué des Arméniens Carnets d’un officier de l’armée ottomane http://www.editionsparentheses.com/moi-azil-kemal-j-ai-tue-des Collection : Diasporales 16,5 × 23 cm, 208 pages, 2013. ISBN 978-2-86364-279-5 Prix : 19 € Le capitaine de l’armée ottomane Azil Kemal est marié à Enza, une Arménienne. En 1915, il reçoit l’ordre de procéder à l’extermination des Arméniens des villages de la région d’Erzeroum. Il va rédiger alors un journal qui relate ces semaines de tourments entre trahison des siens et mission militaire. Le récit s’articule autour de la traduction de ce carnet retrouvé dans les archives familiales du narrateur qui replace les interrogations d’un des acteurs du crime collectif dans un contexte historique plus large où tous les événements et les personnages rencontrés ou cités sont réels. De nombreux témoignages et récits ont été consacrés au génocide arménien. Mais, pour la première fois, le texte de Jean-Claude Belfiore met au centre des événements un personnage turc, avec toute la complexité de ses conflits intimes entre destin personnel et devoir d’obéissance. Ou comment la littérature peut aussi éclairer l’Histoire. *** Fethiye Çetin - Le livre de ma grand-mère Suivi de : Les fontaines de Havav http://www.editionsparentheses.com/le-livre-de-ma-grand-mere Traduit du turc par Marguerite Demird Collection : Diasporales 16,5 × 23 cm, 128 pages, 2013. ISBN 978-2-86364-282-5 Prix : 18 € Toute une vie invisible… C’est dans son grand âge que cette grand-mère adorée choisit de partager son secret et de transmettre « l’inoubliable ». « Mes enfants, n’ayez pas peur des morts, ils ne peuvent pas vous faire de mal. Le mal vient toujours des vivants, pas des morts », disait Héranouche Gadarian devenue Seher, la grand-mère de Fethiye Çetin qui écrit ce livre pour « créer une brèche dans le mur et permettre l’écoute, pour ouvrir le cœur et la conscience des gens en Turquie ». Dans ce pays où, dès que l’on aborde le sujet du génocide de 1915, tout se fige et une atmosphère de peur s’installe, il lui était impossible de raconter sa véritable histoire, dévoiler ses origines arméniennes, révéler dans quelles circonstances elle avait été enlevée par un soldat turc alors qu’elle avait à peine dix ans. C’est donc sa petite-fille, avocate engagée dans le combat pour la justice et la liberté, qui sera dépositaire de cette vérité enfouie : « En me révélant son histoire, elle a transmis ce poids sur mes épaules... et même si c’est très difficile, je considère que c’est une chance pour moi de connaître la vérité, je ne veux pas laisser ce problème aux générations suivantes. » Fruit de longs et multiples entretiens familiaux, ce témoignage tout en tendresse et douleur contenue a marqué une rupture dans la mémoire collective turque face à la version officielle imposée depuis tant d’années : il est passé de main en main, a été réédité une dizaine de fois, traduit dans de nombreuses langues. En postface, le récit de la restauration des fontaines de Havav, village natal de sa grand-mère, que Fethiye Çetin a réussi à mener à bien après le choc provoqué par la publication de son livre. *** Henri Aram Hairabédian - Dis-lui son nom http://www.editionsparentheses.com/dis-lui-son-nom Collection : Diasporales 16,5 × 23 cm, 160 p. ISBN 978-2-86364-254-2 Prix : 19 € L’île de Ré et La Rochelle comme décor. Autour de l’atelier de reliure et Costa, Jean se retrouve plongé dans une obsédante recherche pour recouvrer la mémoire. Une malle, un carnet, des photos jaunies, quelques coupures de journaux, des protagonistes de pays lointains… À Chypre ou dans les rues d’Athènes, des prénoms d’ailleurs rappellent une douleur et un combat enfouis. Des armes, des diplomates, des attentats… un terrorisme oublié. Ce récit haletant, enrichi d’éclairages couleur sépia, vient documenter une histoire qui trouve son origine il y a près d’un siècle, ressurgit dans les années soixante-dix et, « le temps passant », se conclut dans une capitale caucasienne à l’ombre d’une montagne symbole. Dire son nom, c’est toujours retrouver ses origines. http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87330 Agenda - Revue d'histoire de la Shoah nº202 - Se souvenir des Arméniens 1915-2015: Centenaire d'un génocide Agenda - Revue d'histoire de la Shoah nº202 - Se souvenir des Arméniens 1915-2015: Centenaire d'un génocide - Collectif VAN www.collectifvan.org - La Revue d'histoire de la Shoah nº202 intitulée "Se souvenir des Arméniens 1915-2015: Centenaire d'un génocide" est consacrée au génocide des Arméniens. La rédaction de la revue a choisi de publier, pour commémorer le centenaire de la tragédie, des documents (archives diplomatiques et militaires, correspondances, rapports et témoignages) qui exposent le déroulement des événements caractérisant le crime de génocide en privilégiant une perspective comparatiste. (Les Editions Calmann-Lévy, Parution : 11 mars 2015, 400 pages.) Les Editions Calmann-Lévy Revue d'histoire de la Shoah nº202 - Se souvenir des Arméniens 1915-2015: Centenaire d'un génocide Broché – 11 mars 2015 de Mémorial de la Shoah (Auteur) Broché: 400 pages Editeur : Calmann-Lévy (11 mars 2015) Collection : Diffusés Langue : Français ISBN-10: 2916966110 ISBN-13: 978-2916966113 Dimensions du produit: 15 x 3,5 x 24 cm Après le numéro spécial consacré en 2003 au génocide des Arméniens, nous avons choisi de publier, pour commémorer le centenaire de la tragédie, des documents (archives diplomatiques et militaires, correspondances, rapports et témoignages) qui exposent le déroulement des événements caractérisant le crime de génocide en privilégiant une perspective comparatiste. Le génocide des Arméniens, perpétré sur le territoire de l'empire ottoman, avait été ourdi depuis plusieurs décennies. Le Parti jeune-turc (Comité Union et Progrès) passe à l’action à la faveur du déclenchement de la Grande Guerre au côté des puissances centrales. Ces documents montrent que, depuis longtemps, en Turquie, flottait dans l’air l’idée de « liquider la question arménienne en liquidant les Arméniens » pour reprendre les mots d’un responsable turc. Sans compter que pour les milieux nationalistes jeunesturcs, la charia était incompatible à la notion moderne d’égalité civique. Parallèlement, le Comité Union et Progrès avait mis sur pied en 1911 une organisation spéciale (O.S.) chargée des basses besognes. C’est elle qui, à partir du mois d’avril 1915, entreprend l’extermination. Le processus d’homogénéisation islamique et turc du pays portait en lui (avec parfois la complicité tacite de l’ambassade d’Allemagne) une politique de « purification ethnique » qu’on qualifiera plus tard de génocide. On ne peut lire ces témoignages qu’à la condition de comprendre que le monde turcomusulman n’obéissait pas au logiciel intellectuel occidental. Et que de ne pas avoir entendu ce massacre annoncé a conduit à ce million et demi de morts qui nous interroge sur la force du panturquisme et de la violence propre à un islam conquérant. http://calmann-levy.fr/livres/revue-dhistoire-de-la-shoah-no202-sesouvenir-des-armeniens-1915-2015/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87350 Agenda - Parution : deux ouvrages sur le génocide des Arméniens aux Editions Privat Agenda - Parution : deux ouvrages sur le génocide des Arméniens aux Editions Privat - Collectif VAN -www.collectifvan.org – A l’occasion du 100ème anniversaire du génocide des Arméniens, les Editions Privat publient deux ouvrages pour ne pas oublier : Du génocide des Arméniens à la Shoah – Typologie des massacres du XXe siècle et Histoire de la diaspora arménienne. Le premier ouvrage aborde, entre autres, la reconnaissance de ce génocide, prolongé par l’élimination des Assyro-Chaldéens, des Syriaques et des Yézidis, et mis en relation avec la Shoah et le génocide des Tsiganes. Le second ouvrage montre comment la dispersion des Arméniens, conséquence depuis l’Antiquité d’une périlleuse situation géopolitique, et surtout du génocide, a su conjuguer esprit créateur, intégration et préservation d’une identité profondément humaniste, enracinée dans les valeurs chrétiennes. Ces deux ouvrages complètent l’oeuvre de mémoire commencée avec l’Histoire du peuple arménien, ouvrage réédité à l’occasion de cette commémoration. Du génocide des Arméniens à la Shoah Typologie des massacres du XXe siècle Sous la direction de Gérard Dédéyan & de Carol Iancu Premier livre à aborder, sous forme analytique et comparatiste, deux des plus grands génocides perpétrés au XXe siècle qui ont marqué l’histoire : la Shoah et le génocide des Arméniens, cet ouvrage paraît à l’occasion du 100e anniversaire du génocide des Arméniens et du 70e anniversaire de la libération des camps nazis (Auschwitz, Buchenwald, Mauthausen…). Ce livre est un véritable prélude à l’impérieux devoir de mémoire qu’imposent ces crimes contre l’humanité commis au début et au milieu du XXe siècle. Histoire de la Diaspora arménienne Sous la direction d’Aïda Boudjikanian & Gérard Dédéyan Soucieuses, depuis une trentaine d’années, de s’interroger sur la persistance d’une identité arménienne trois fois millénaire mais constamment mise en péril en raison de la situation géopolitique de l’Arménie - trait d’union entre l’Europe et l’Asie - et par là même exposée au choc des grands Empires, voire aux massacres et au génocide, les Editions Privat ont décidé, conjointement avec les Professeurs Aïda Boudjikanian et Gérard Dédéyan, de donner une suite substantielle au livremonument Histoire du peuple arménien, publié par Privat en 1982,et largement actualisé et enrichi en 2007. TÉLÉCHARGER : Deux livres sur le génocide des Arméniens http://www.collectifvan.org/pdf/01-12-52-10-04-15.pdf http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87354 Agenda - Vient de paraître "Atom Egoyan et la diaspora arménienne" Agenda - Vient de paraître "Atom Egoyan et la diaspora arménienne" - Collectif VAN -www.collectifvan.org - Vient de paraître le livre "Atom Egoyan et la diaspora arménienne. Génocide, identités, déplacements, survivances" de Nellie Hogikyan. Cet ouvrage propose d’examiner la culture survivante, en l’occurrence arménienne post-génocidaire, à travers sa transmission discontinue que donne à voir Egoyan. Atom Egoyan et la diaspora arménienne Génocide, identités, déplacements, survivances Nellie HOGIKYAN ISBN : 978 2-343-05113-0 • 24 € • 238 pages Collection Logiques sociales L'Harmattan Eclectique, fragmentaire et multi/intermédiale, la production filmique d’Atom Egoyan incarne l’esprit diasporique par excellence. Malgré cette dispersion symptomatique d’une culture survivante, ou peut-être grâce à elle, le travail d’Egoyan maintient une continuité et une cohérence percutantes. En effet, parmi son oeuvre cinématographique, l’on peut identifier un genre spécifique au cinéaste, celui du post-exil, mettant en scène les structures émotives de la dissociation que seules l’itération et la mêmeté de ses acteurs et actrices pourront transmettre. La perte dans le monde d’Egoyan est structurante. Ce paradoxe de l’itération des mêmes personnages diasporiques d’une part, et des histoires d’absence d’autre part, est au coeur des problématiques chères au cinéma égoyanesque. Cet ouvrage propose d’examiner la culture survivante, en l’occurrence arménienne post-génocidaire, à travers sa transmission discontinue que donne à voir Egoyan. L’auteure se limite à l’analyse des quatre longmétrages (Next of Kin, Family Viewing, Calendar et Ararat) dans lesquels le cinéaste filme, ouvertement et parfois moins directement, les diverses représentations des identités de la diaspora arménienne, mais toujours dans un Canada multi/interculturel. L’AUTEUR Nellie Hogikyan est titulaire d’un doctorat en littérature comparée de l’Université de Montréal (2007). Elle a co-dirigé l’anthologie Femmes et exils : formes et figures avec Dominique Bourque en 2010 et le collectif La Survivance en héritage : passages de Janine Altounian au Québec, avec Simon Harel et Michel Peterson en 2013. Contact Service de promotion et de diffusion Raphaële Lombard 5, rue de l’Ecole polytechnique 75005 Paris TÉLÉCHARGER : http://www.collectifvan.org/pdf/09-04-31-19-03-15.pdf http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=86722 Agenda - L’Étrangère : Premier roman de Valérie Toranian Agenda - L’Étrangère : Premier roman de Valérie Toranian Collectif VAN - www.collectifvan.org - Valérie Toranian, la narratrice, retrace alternativement le destin d'Aravni, sa grandmère, et ses propres souvenirs d'enfance à ses côtés. Aravni a échappé de justesse au génocide arménien et ne s'est ouverte à sa petite-fille que peu de temps avant sa mort, à l'âge de 96 ans. Le premier roman de Valérie Toranian, L’Étrangère, paraîtra chez Flammarion le 6 mai 2015. Publié le 02 avril 2015 Flammarion Littérature française - L'étrangère - Flammarion éditions Valérie Toranian, la narratrice, retrace alternativement le destin d'Aravni, sa grand-mère, et ses propres souvenirs d'enfance à ses côtés. Aravni a échappé de justesse au génocide arménien et ne s'est ouverte à sa petite- fille que peu de temps avant sa mort, à l'âge de 96 ans. Premier roman. Petite-fille d'Arméniens rescapés du génocide qui ont débarqué à Marseille dans les années 1920, Valérie Toranian a une grand-mère paternelle arménienne, Aravni, couturière à domicile pour des façonniers du Sentier. Pigiste au milieu des années 1980, Valérie Toranian signe en 1989 ses premiers articles dans Elle. En 1994, elle dirige la rubrique beauté du magazine, devient rédactrice en chef en 1998, puis directrice de la rédaction en 2002. Après avoir épousé et vécu avec Ara Toranian, avec qui elle a deux enfants, elle devient la compagne de Franz-Olivier Giesbert. En septembre 2014, Valérie Toranian quitte ses fonctions de directrice de la rédaction du magazine Elle. En décembre, elle devient directrice générale de la Revue des deux Mondes. Son premier roman, L’Étrangère, paraîtra chez Flammarion le 6 mai 2015. Bibliographie Pour en finir avec la femme, Grasset, 2004 D'après Wikipedia. http://editionsflammarion.flammarion.com/Albums_Detail.cfm?ID=48024 &levelCode=litterature http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87136 Agenda - Revue des deux mondes/"Génocide arménien, Kurdes, Daesh : la Turquie face à ses tabous" Agenda - Revue des deux mondes/"Génocide arménien, Kurdes, Daesh : la Turquie face à ses tabous" - Collectif VAN www.collectifvan.org - La Revue des Deux Mondes est la plus ancienne revue vivante d'Europe, dans laquelle ont écrit toutes les grandes signatures depuis le XIXe siècle. Le nouveau numéro de la mensuelle aborde le thème du génocide arménien et de son déni par l'Etat turc, dans le dossier entitulé "La Turquie face à ses tabous". Revue des deux mondes "Génocide arménien, Kurdes, Daesh : la Turquie face à ses tabous" Sommaire Avril 2015 Éditorial Valérie Toranian — Voltaire est-il la solution ? Événement - Voltaire suffit-il ? Régis Debray, Franz-Olivier Giesbert, Valérie Toranian — GRAND ENTRETIEN - Régis Debray. Contre les fanatismes Charles Dantzig — La manière Voltaire Michel Delon — Comment Voltaire est devenu voltairien Marin de Viry — Le premier prince de gauche Hervé Loichemol, Yves Laplace — Représenter Mahomet : généalogie d'un désastre Dossier - La Turquie face à ses tabous Jean Marcou — La diplomatie turque entre déconvenues et repositionnement stratégique Jean-François Pérouse — Les enjeux de l'éducation depuis l'avènement de l'AKP au pouvoir Dorothée Schmid — L'AKP et les Kurdes : l'ouverture inachevée Fatma Müge Goçek — Génocide arménien : le déni de l'État Ahmet Insel — La société civile turque face aux tabous de l'histoire Raymond H. Kévorkian — L'expérience des Arméniens dans la turquie kémaliste Sema Kaygusuz — Abel enseveli par le corbeau Études, reportages, réflexions Eryck de Rubercy — Peter Sloterdjik et la conscience malheureuse de la France Philippe Trétiack — La destruction, un acte constructif ? Partout sauf à Paris Annick Steta — Le mariage renforce-t-il les inégalités ? Critiques Frédéric Verger — Livres - Le piège Patrick Kéchichian — Livres - Un père en vaut-il un autre ? Marin de Viry — Livres - La trajectoire nihiliste et ratée des ambitieux à tête de vent Jean-Luc Macia — Disques - Bach, jeunes pianistes et stars ***** Génocide arménien : le déni de l'État Numéro : Avril 2015 Auteur : Fatma Müge Goçek Sujet : Dossier - La Turquie face à ses tabous Le déni, disent certains, est la phase ultime du génocide. À travers lui, les dénégateurs empêchent les victimes d’entamer le processus du deuil ; à cause de lui, les victimes vivent enfermées dans un passé violent sans pouvoir espérer de guérison. Mais les dénégateurs en souffrent eux aussi : le refus de rendre des comptes pour les violences passées conduit à l’institutionnalisation et à la normalisation de la violence dans la société, laquelle peine alors à devenir véritablement démocratique. Ce type de déni existe dans de nombreux pays, en particulier dans les États-nations dont les élites ont tiré avantage des violences. On peut citer, par exemple... Fatma Müge Göçek est professeur de sociologie à l’université Ann Arbor du Michigan. Dernier ouvrage publié: Denial of Violence: Ottoman Past, Turkish Present, and Collective Violence against the Armenians, 17892009 (Oxford University Press, 2014). http://www.revuedesdeuxmondes.fr/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87067 Agenda - Arménie, mémoire de la Bible Agenda - Arménie, mémoire de la Bible - Collectif VAN www.collectifvan.org - Cent ans après le dramatique génocide arménien, Le Monde de la Bible publie un livre numérique sur l’exceptionnel patrimoine religieux et scripturaire de l’Arménie, première nation chrétienne dans l’Histoire. Arménie, mémoire de la Bible Livre umérique La longue mémoire arménienne Première nation chrétienne selon la volonté du roi Tiridate dès 301, l’Arménie possède un patrimoine à nul autre pareil. L’héritage d’une longue histoire, vieille de plusieurs millénaires si l’on remonte jusqu’au Royaume d’Ourartou (XIIIe siècle avant J.-C.), sur une terre aujourd’hui semée d’églises et de monastères aux styles caractéristiques et dont les plus anciennes remontent au VIIe siècle. Mais l’héritage qui nous intéresse prioritairement dans ce livre numérique est littéraire et scripturaire. Ce patrimoine a vu le jour sous la main du moine Machtots qui, au seuil du IVe siècle, traduit les proverbes de Salomon selon une écriture arménienne qu’il a lui-même inventée. Depuis c’est non seulement toute la Bible qui fut traduite dans la foulée, mais bien d‘autres textes grecs, de Platon aux Pères de l’Eglise, en passant par les grands auteurs du judaïsme hellénistique dont Philon d’Alexandrie. Malgré les heurts de l’Histoire, l’Arménie a su conserver le fonds et la mémoire de cette riche bibliothèque qui possède des textes (traduits) parfois plus complets que les originaux hérités de Byzance. Des textes mais aussi une liturgie, celle de Jérusalem, vers qui ses regards sont toujours restés orientés. A travers l’histoire de l’Arménie, de ses textes, de sa liturgie, des signes de sa présence en Terre sainte… ce livre numérique permet de découvrir dans toute sa profondeur et sa spiritualité une vieille nation restée fidèle à elle-même. Benoit de Sagazan ***** Au sommaire : Histoire de l’Arménie par Jean-Luc Pouthier Les origines Première nation chrétienne Une civilisation florissante La future Arménie Aux sources d’une histoire nationale par Jean-Pierre Mahé Les chroniques Fin d’une historiographie nationale Vers une théologie de l’histoire La traduction arménienne de la Bible par Jean-Pierre Mahé De l’interprétation orale à la version écrite Une langue unifiée Un conservatoire de l’exégèse ancienne par Folker Siergert À la marge de l’univers biblique L’École hellénophile Un conservatoire de l’Antiquité À la rescousse des textes grecs Apocryphes arméniens Une conscience de l’histoire Les Arméniens et la liturgie de Jérusalem par Charles Renoux Le Lectionnaire de Jérusalem en Arménie L’hymnographie arménienne Les Arméniens en Terre sainte par Igor Dorfmann-Lazarev Les Arméniens, gardiens des lieux saints http://www.mondedelabible.com/armenie-memoire-de-la-bible/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=86850 Agenda - Magazine "Histoire & Civilisations"/"L'Arménie : Deux mille ans de résistance" Agenda - Magazine "Histoire & Civilisations"/"L'Arménie : Deux mille ans de résistance" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le numéro d'avril du magazine "Histoire & Civilisations", co-édité par Le Monde et National Geographic, consacre une rubrique à la présentation du patrimoine de l'Arménie. AVRIL 2015 Histoire & Civilisations Voyagez au cœur de l'Histoire ! Avec Histoire & Civilisations, vivez une odyssée à travers les siècles. De l'Antiquité aux Temps Modernes, de l’Égypte aux Amériques, des historiens de renom vous guident sur les traces des grandes civilisations et vous livrent tous les secrets des grands événements de l'Histoire. Dans chaque dossier, retrouvez des repères chronologiques, des analyses de spécialistes, des documents d'archives et de belles illustrations. Histoire & Civilisations est le rendez-vous mensuel de tous les amateurs d'histoire, désireux d'associer le plaisir de lire au développement de leurs connaissances. Un magazine co-édité par Le Monde et National Geographic. LANGUE : Français PAYS : France ÉDITEUR : MALESHERBES PUBLICATIONS GROUPE http://fr.zinio.com/magazine/HistoireCivilisations-/pr-500791208/catcat1960177 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=86851 Agenda - Parution du livre "Sonate Arménienne" aux éditions Arcadia Agenda - Parution du livre "Sonate Arménienne" aux éditions Arcadia - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Trouvez le livre Sonate Arménienne de Franck Perrussel & Llatie Amor Sarkissian aux éditions Arcadia en librairie à paraître le 1er avril 2015. "Arax a 100 ans, elle est aveugle et avant de mourir raconte sa vie à sa petite fille, transmettant la mémoire d’une Arménienne de Constantinople née au 19e siècle, dont la vie, après une enfance très heureuse, a été bouleversée par l’Histoire." Franck Perrussel & Llatie Amor Sarkissian Sonate Arménienne aux éditions Arcadia Date de publication : 1 avril 2015 Genre : roman historique Format : 140 x 205 Pagination : 300 p. Prix : 20 euros ISBN: 978-2-913019-89-8 http://sonatearmenienne.blogspot.fr/ Franck Perrussel, Sonate arménienne (le roman) Arax a 100 ans, elle est aveugle et avant de mourir raconte sa vie à sa petite fille, transmettant la mémoire d’une Arménienne de Constantinople née au 19e siècle, dont la vie, après une enfance très heureuse, a été bouleversée par l’Histoire. La Guerre Mondiale et le génocide de 1915 la poussent à fuir vers l’est de la Turquie, à Van, puis en exode à Erevan, en passant par Batoum, Tbilissi et Moscou aux prémices de la Révolution russe. Après un bref retour à Constantinople, elle doit à nouveau s’exiler à Paris où elle vit jusqu’après la deuxième Guerre mondiale, travaillant dans les ateliers de couture. Le génocide, dont elle est une des survivantes, et les aléas qui en découlent vont lui faire perdre la trace de sa fille de 4 ans, pour la retrouver 25 ans plus tard sur les quais du port de Tanger. Arax raconte l’Histoire, entremêlée à son histoire, marquée par la quête incessante pour retrouver son enfant. Elle nous entraîne aussi dans ses histoires d’amour et évoque les personnages pittoresques qu’elle a côtoyés (on y croise entre autres l’enfant Charles Aznavour, le joaillier Jean Vendôme…). Par la voix d’Arax, l’auteur nous fait vivre une fresque historique et intime, nous livrant un récit poignant, où l’amour de la vie, l’humour et le fantasque côtoient la tragédie et l’horreur. Soutenu par des faits et des rebondissements qui semblent parfois sortir de l’imagination alors qu’ils furent le fil de la vie d’Arax, son livre souhaite témoigner d’une histoire terrible et en parallèle transmettre la force de vie de certains de ces survivants, nous laissant un magnifique roman. Llatie Amor Sarkissian, Lettres à Arax L’auteur nous offre une correspondance à sa grand-mère, mêlée de portraits de personnages. De Casablanca à Istanbul, en passant par Paris, Tanger, Cannes, Le Caire, Madrid, comme en écho au récit d’Arax, elle questionne par une écriture d’une grande tendresse la mémoire de ses origines arméniennes, s’adressant à celle qui fut son seul lien avec un passé bouleversant, grand-mère sublime et aveugle dont elle tint la plume dès son enfance. Cette correspondance réinventée est aussi un acte de reconnaissance à une personne qui lui donna malgré le tragique un immense goût de la vie et la force de pouvoir la réussir. TÉLÉCHARGER : "Sonate Arménienne" http://www.collectifvan.org/pdf/10-02-54-30-03-15.pdf http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=87041 Agenda - Vient de paraître / Pinar Selek : "Parce qu'ils sont arméniens" Agenda - Vient de paraître / Pinar Selek : "Parce qu'ils sont arméniens" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - 2015 marque le centenaire du génocide arménien. Une page noire de l’Histoire turque, toujours controversée, toujours tabou. Quel regard peut porter sur cette communauté une Turque née dans les années 70 ? Pinar Selek répond par Parce qu’ils sont Arméniens, récit publié aux éditions Liana Levi. Tissé de ses souvenirs, observations et rencontres, c’est un témoignage sensible et polémique de la part d’une femme engagée. "Parce qu'ils sont arméniens" Auteur : Pinar Selek Traduit du turc par Ali Terzioğlu Editions : Liana Levi Prix : 7,99 Le génocide arménien a un siècle. Une page noire de l’histoire turque, toujours controversée, toujours taboue; un drame qui hante les esprits et les cœurs de génération en génération. Pinar Selek interroge son rapport à cet épisode et à la communauté victime. Au fil des souvenirs et des rencontres, elle raconte ce que signifie se construire en récitant des slogans qui proclament la supériorité nationale, en côtoyant des camarades craintifs et silencieux, en sillonnant Istanbul où les noms arméniens ont été effacés des enseignes, en militant dans des mouvements d’extrême gauche ayant intégré le déni. Au-delà de la question arménienne, ce témoignage sensible, engagé, parfois autocritique, dénonce les impasses de la violence et sonde les mutations de l’engagement collectif. Lire un extrait ICI. http://www.lianalevi.fr/images/30/extrait_522.pdf ***** À propos «Pinar Selek témoigne ici de façon crue, nue, sans pathos, ni grandiloquence, de sa prise de conscience d'un drame qu'elle a appris à faire sien.» Le Monde http://www.lianalevi.fr/userfiles/Parceque-LEmonde.pdf «Un petit livre mais un grand texte.» Mediapart http://www.lianalevi.fr/userfiles/parceque-mediapart.pdf «Un pamphlet aux accents intimistes.» L’Express http://www.lianalevi.fr/userfiles/parceque-L'express.pdf «Elle raconte par petites touches et toujours sur le mode émotif, sa découverte rogressive des Arméniens de Turquie.» France Arménie http://www.lianalevi.fr/userfiles/Parceque-FranceArme%CC%81nie.pdf «Elle a écrit son livre comme on paie une dette. Avec l’espoir qu’il contribuera à ouvrir la porte de la mémoire aux Arméniens de Turquie.» DNA http://www.lianalevi.fr/userfiles/parceque-PS-DNA.pdf URL originale : http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86195 Agenda - Vient de paraître : Trois ouvrages autour des Arméniens (Gaïdz Minassian) Agenda - Vient de paraître : Trois ouvrages autour des Arméniens (Gaïdz Minassian) - Collectif VAN -www.collectifvan.org - A l'occasion du centenaire du génocide arménien en 1915, Gaïdz Minassian, Journaliste au Monde.fr, docteur en sciences politiques et enseignant à Sciences Po Paris, publie trois ouvrages distincts et complémentaires sur l'Histoire des Arméniens. Arméniens Le temps de la délivrance Editions : CNRS Date de publication : 22/01/2015 Prix : 23,75 € Jamais le débat autour du génocide des Arméniens de 1915 n’a été aussi acerbe que ces dernières années entre défenseurs et opposants aux lois dites « mémorielles ». Pourquoi cette question suscite-t-elle tant de passions ? Analyse approfondie de l’histoire et de la mémoire arméniennes, cet ouvrage explore les spécificités d’un peuple dont l’identité nationale ne peut pas se construire à partir du seul génocide. L’histoire a commencé avant et s’est poursuivie après. L’auteur appelle ainsi les Arméniens à désacraliser 1915 afin de libérer la pensée et désinhiber les comportements collectifs. Par le passé, les empires successifs ont, en effet, empêché l’Arménie de développer une tradition de souveraineté au sein d’un territoire dont les frontières étaient trop mouvantes pour constituer un État aux fondations durables. Et la religion s’est souvent substituée à celui-ci pour organiser la société et nourrir une vision mythifiée d’une nation multiséculaire. Comment sortir de ces logiques de domination ? S’affranchir de la mémoire, se délivrer du poids du passé et devenir le sujet de son propre destin : tels sont les enjeux actuels du peuple arménien. ************ Trois mille ans d’historiographie arménienne Marquer le temps et l’espace Editions : CNRS Date de publication : 22/01/2015 Prix : 23,75 € Pour le peuple arménien dont l’histoire remonte à plus de trois mille ans, il n’existe curieusement que peu d’études sur son historiographie. La majeure partie des travaux se concentrent sur son passé antique ou médiéval, prennent la forme de synthèses, ou pèchent par leur caractère idéologique. Souvent dominés et écartelés en plusieurs États, les Arméniens ont très tôt acquis une expérience transnationale du récit historique incarnée par un personnage clé, Moïse de Khorène. Auteur du Ve -siècle pour les uns, du VIIIe siècle pour les autres, mais « père de l’histoire arménienne » pour tous, Moïse de Khorène a imposé son modèle historiographique jusqu’au XVIIe -siècle en combinant documents d’archives et sources orales. Au XVIIIe- siècle, la rencontre avec la modernité a bouleversé cet héritage khorénatsien sans pour autant favoriser l’émergence d’une histoire critique. Le temps n’est-il pas venu, à l’heure du centenaire du génocide de 1915, d’ouvrir la réflexion à des approches nouvelles, d’énoncer les ambivalences de l’écriture historique arménienne et de s’interroger sur l’existence de ce qui ressemble à un roman national ? Cet ouvrage a pour but de mesurer, des origines à nos jours, l’impact des récits historiques et des représentations sur les consciences arméniennes, sur la notion d’héritage collectif et sur la construction d’une identité mutilée par l’histoire mais préservée par la mémoire. ************ Le rêve brise Le carnage arménien ou la fin d'un monde Editions : Flammarion Date de publication : 25/02/2015 Prix : 23 € C'est dans la nuit du 23 au 24 avril 1915, à Constantinople, qu'eut lieu la première rafle d'Arméniens, annonçant la longue série de déportations, tueries et massacres qui vont durer plus de trois ans. 1 500 000 personnes y perdent la vie, soit deux tiers des Arméniens de l'Empire ottoman. Les autres fuient la fureur des soldats, constituant une diaspora importante en Europe, au Proche-Orient et en Amérique. Depuis un siècle, la Turquie nie toujours ce génocide. Mais que s'est-il passé exactement ? Comment en est-on arrivé là ? Pour saisir cette histoire dans toute son ampleur. Gaïdz Minassian a choisi de la raconter à travers les parcours des révolutionnaires arméniens, fascinés par le modèle français des Lumières et prêts à tout pour faire reconnaître leurs droits mais aussi défendre légalité entre les peuples. De leur mobilisation politique, encore pacifique, à la radicalisation armée, l'auteur retrace l'aventure de ces idéalistes grâce à leurs Mémoires ou journaux qui témoignent de leur vie clandestine, de leurs doutes et leurs espoirs perdus. Parmi eux, au premier rang, la figure charismatique de Christapor Mikaelian, le fondateur de la Fédération Révolutionnaire Arménienne (FRA) et chef de file du mouvement de libération nationale, hante ces pages... Quoi de mieux, quoi de plus vibrant que ces éclats de vie pour raconter cette histoire au souffle épique. Le dénouement - tragique - est à l'image du rêve brisé de ce peuple, partagé entre Orient et Occident et condamné à l'exil... http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86194 Agenda - Revue "L'Histoire" - "Arméniens : le premier génocide du XXᵉ siècle" Agenda - Revue "L'Histoire" - "Arméniens : le premier génocide du XXᵉ siècle" - Collectif VAN -www.collectifvan.org - Le numéro 408 du mensuel "L'Histoire" aborde le thème du génocide arménien dans un article éditorial, "Arméniens : le premier génocide du XXᵉ siècle". MENSUEL - ACTUELLEMENT EN KIOSQUE Mensuel n°408 daté de février 2015 Il y a cent ans le gouvernement des Jeunes-Turcs commettait le premier génocide du XXe siècle décimant la communauté arménienne, pourtant bien intégrée à l’Empire ottoman. On comprend mieux aujourd’hui l’idéologie qui a motivé les responsables et la mécanique implacable du massacre. Par Boris Adjemian, Taner Akçam, Annette Becker, Hamit Bozarslan, Pierre Chuvin, Vincent Duclert, François Georgeon, Raymond Kévorkian, Claire Mouradian, Mikaël Nichanian et Yves Ternon. L'Histoire : Mensuel n°408 http://www.histoire.presse.fr/mensuel/408 Lire aussi : Génocide des Arméniens : Cent ans d'historiographie http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=85074 URL originale : http://www.histoire.presse.fr/mensuel/408 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=85084 Agenda - Vient de paraître "Détruire les Arméniens. Histoire d'un génocide" Agenda - Vient de paraître "Détruire les Arméniens. Histoire d'un génocide" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Vient de paraître "Détruire les Arméniens. Histoire d'un génocide", une synthèse de Mikaël Nichanian sur le génocide arménien qui inclut les dernières avancées historiographiques. Elle propose de nouvelles pistes d’interprétation sur les causes et les conséquences du génocide, dans le contexte de la naissance du nationalisme turc et de la Turquie moderne. Cet ouvrage qu'on peut se procurer en librairie ou en ligne est paru aux PUF (Presses Universitaires de France). Détruire les Arméniens. Histoire d'un génocide Mikaël Nichanian Sommaire 1 2 3 4 Caractéristiques L'ouvrage Table des matières A propos des auteurs Cette synthèse sur le génocide arménien, qui inclut les dernières avancées historiographiques, propose de nouvelles pistes d’interprétation sur ses causes et ses conséquences dans le contexte de la naissance du nationalisme turc et de la Turquie moderne. Caractéristiques 280 pages 21.00 € Numéro : ISBN : 978-2-13-062617-6 Collection "Hors collection" N° d'édition : 1 Date de parution : 14/01/2015 Discipline : Histoire / Géographie / Arts Sous-discipline : Histoire contemporaine L'ouvrage Premier génocide du XXe siècle, l’extermination des Arméniens d’Anatolie est aussi le seul à n’être pas reconnu à ce jour par l’État qui l’a perpétré, cent ans après les faits. En pleine guerre, la destruction des populations arméniennes et assyro-chaldéennes s’inscrivait au cœur d’un vaste programme de «?turquification?» à marches forcées de l’Anatolie. Suppression des Arméniens et déplacements de certaines populations musulmanes poursuivaient un même but : faire de la Turquie une nation homogène et moderne. L’observation de cette «?révolution nationale?» à l’œuvre en Anatolie a ainsi inspiré au juriste Raphael Lemkin une réflexion sur les crimes de masse et l’invention du terme de «?génocide?», qui trouve sa consécration en droit international en 1948. À l’heure où le processus de négociation avec la Turquie pour une adhésion à l’Union européenne est enclenché, il est utile de revenir sur cette première tentative de « ?modernisation ?» lancée par les Jeunes-Turcs, car l’analyse de ses mécanismes demeure une nécessité pour prévenir leur répétition. Table des matières Introduction Chapitre 1 – La naissance de la « Question arménienne » sous Abdülhamid II (1878-1908) Les communautés non musulmanes de l’Empire ottoman Déclin de l’empire et tentatives de modernisation La crise de 1875-1878 et le traité de Berlin Les conséquences du traité de Berlin sur la politique intérieure ottomane Les partis politiques arméniens La politique arménienne du sultan La dimension internationale des pogroms des années 1894-1896 La « question arménienne » et les « six vilayets » (1878-1908) : une bataille de chiffres et de frontières Chapitre 2 – Les Jeunes-Turcs et leur montée en puissance (19081914) La phase révolutionnaire (1889-1908) La « révolution » de 1908 L’opposition au CUP et la contre-révolution de 1909 Aspirations totalitaires : « économie nationale » et « turquification » Relations entre le CUP et les Arméniens en 1908-1909 Les guerres balkaniques (1912-1913) « Brutalisation » et nationalisme intégral La question des « réformes » arméniennes de 1913-1914 Chapitre 3 – Entrée en guerre et logiques génocidaires (19141915) Participation de l’Empire ottoman à la guerre en 1914 Premières opérations militaires (novembre 1914-janvier 1915) Débats au sein du CUP concernant l’extermination des Arméniens (janviermars 1915) Premières mesures anti-arméniennes (août 1914-avril 1915) La résistance de Van (20 avril 1915) Le 24 avril 1915 : arrestation des personnalités arméniennes d’Istanbul Le procès des chefs hentchaks (28 avril 1915) L’attitude des populations arméniennes : trahison ou soumission ? Chapitre 4 – Le processus génocidaire : déportation, extermination, colonisation (1915-1918) Le processus génocidaire : la première phase (1915) Des études de cas : vilayet de Bitlis, Constantinople, l’Anatolie occidentale Oppositions turques au programme d’extermination Les provinces occidentales (Thrace, régions d’Izmit et de Bursa) La deuxième phase du génocide : l’extermination dans le désert (1916) Processus génocidaire et radicalisation Le volet économique du processus génocidaire La politique des unionistes à l’égard des autres peuples non-turcs La situation militaire sur le front oriental de 1915 à 1917 Offensive ottomane en Anatolie orientale et dans le Caucase en 1918 Les massacres d’Arméniens dans le Caucase en 1918 Le bilan : estimation du nombre de victimes Les rescapés du processus génocidaire Chapitre 5 – La Turquie d’après-guerre : la question de la responsabilité Les conséquences de la guerre et le bilan de la politique unioniste La question des responsabilités : le procès des unionistes (1919-1920) Quelle valeur accorder à ces procès ? L’attitude de la société musulmane à l’égard du génocide arménien La lutte armée des unionistes contre le partage de l’Anatolie Mustafa Kemal et les unionistes Bilan de la politique unioniste entre 1914 et 1922 Conclusion – Les conditions de possibilité d’un génocide Un héritage hamidien déterminant L’idéologie unioniste et le contexte de guerre L’héritage du processus génocidaire A propos des auteurs Ancien élève de l’École normale supérieure et docteur en histoire, Mikaël Nichanian est conservateur à la Bibliothèque nationale de France. Chercheur-associé au Collège de France, il co-anime, avec Vincent Duclert, un séminaire sur le génocide arménien à l’EHESS. Accédez aux fiches auteurs : Mikaël Nichanian http://www.puf.com/Autres_Collections:D%C3%A9truire_les_Arm%C3%A 9niens._Histoire_d%27un_g%C3%A9nocide http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=85420 Agenda - Le génocide des Arméniens: Cents ans de recherche 1915-2015 Agenda - Le génocide des Arméniens: Cents ans de recherche 1915-2015 - Collectif VAN -www.collectifvan.org - Le génocide des Arméniens. Un siècle de recherche (1915-2015) est publié à l’occasion de la tenue à Paris, du 25 au 28 mars 2015, du colloque international « Le génocide des Arméniens de l’Empire ottoman dans la Grande Guerre. 1915-2015 : cent ans de recherche ». Il réunit les contributions scientifiques présentées à la Sorbonne, au Mémorial de la Shoah, à l’École des hautes études en sciences sociales et à la Bibliothèque nationale de France. Ce colloque introduit par le président de la République est organisé par le Conseil scientifique international pour l’étude du génocide des Arméniens (CSI), avec le soutien de la Mission du centenaire 2015 et de nombreuses institutions savantes. Cents ans de recherche 1915-2015 Auteur(s) : Annette Becker, Hamit Bozarslan, Vincent Duclert, Raymond Kévorkian, Gaïdz Minassian, Claire Mouradian, Mikaël Nichanian, Yves Ternon Éditeur : Armand Colin Collection : Hors collection Format : Brochée - 368 pages Dimension (en cm) : 15,3 x 23,5 EAN13 : 9782200294427 Public : GRAND PUBLIC Domaines : Histoire moderne Date de parution : 25/03/2015 Présentation Le génocide des Arméniens. Un siècle de recherche (1915-2015) est publié à l’occasion de la tenue à Paris, du 25 au 28 mars 2015, du colloque international « Le génocide des Arméniens de l’Empire ottoman dans la Grande Guerre. 1915-2015 : cent ans de recherche ». Il réunit les contributions scientifiques présentées à la Sorbonne, au Mémorial de la Shoah, à l’École des hautes études en sciences sociales et à la Bibliothèque nationale de France. Ce colloque introduit par le président de la République est organisé par le Conseil scientifique international pour l’étude du génocide des Arméniens (CSI), avec le soutien de la Mission du centenaire 2015 et de nombreuses institutions savantes. Un siècle après le déclenchement à Constantinople, le 24 avril 1915, de l’extermination des Arméniens ottomans par l’État unioniste, la recherche internationale démontre par cette publication l’étendue de la connaissance scientifique sur le premier génocide contemporain. Cet ouvrage s’inscrit dans le mouvement des études sur les génocides, en plein développement en France comme dans le monde. Le centenaire de 1915 marque un tournant dans la résonnance publique des savoirs scientifiques les plus élevés et l’affirmation d’une conscience internationale de prévention des génocides. Annette Becker est professeur d’histoire contemporaine à l’université Paris-Ouest Nanterre-La Défense, membre du comité scientifique du Mémorial de la Shoah et membre de l’Institut universitaire de France. Hamit Bozarslan est directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS). Vincent Duclert est historien, enseignant-chercheur au Centre d’études sociologiques et politiques Raymond Aron (EHESS). Raymond Kévorkian est directeur émérite de recherche à l’Institut français de géopolitique, Université de Paris VIII. Gaïdz Minassian est docteur en sciences politiques, enseignant à Sciences Po Paris et chercheur associé à la Fondation pour la Recherche Stratégique. Claire Mouradian est directrice de recherche au CNRS. Mikaël Nichanian est conservateur à la bibliothèque nationale. Yves Ternon est historien et membre du conseil scientifique du Mémorial de la Shoah, président du Conseil scientifique international pour l’étude du génocide des Arméniens. Satenig Toufanian est secrétaire scientifique du Conseil scientifique international pour l’étude du génocide des Arméniens. Ouvrage publié avec le soutien de la Mission du Centenaire Sommaire Les étapes du processus génocidaire - D’autres minorités de l’empire, extermination et persécution - Logiques de guerre, économiques, idéologiques - Relations internationales et droit pénal - Historiographies arménienne et turque en mouvement - Regards croisés sur l’effacement des traces ou le fantôme arménien - Mémoire, transmission, histoire, négation Lire aussi: Agenda - Paris : Colloque international sur le génocide des Arméniens http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=85402 http://www.armand-colin.com/livre/585336/le-genocide-des-armeniens-cents-ans-de-recherche-1915-2015.php http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=86328 Agenda - Vincent Duclert : La France face au génocide des Arméniens Agenda - Vincent Duclert : La France face au génocide des Arméniens - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Historien à l'École des hautes éludes en sciences sociales (CESPRA), Vincent Duclert est venu à l'étude du génocide des Arméniens par l'affaire Dreyfus, Jean Jaurès et la recherche sur les engagements démocratiques dont il est l'un des spécialistes. La France face au génocide des Arméniens de Vincent Duclert. La date de parution : 31 mars 2015, aux éditions Fayard Histoire. Fayard Vincent Duclert La France face au génocide des Arméniens Historien à l'École des hautes éludes en sciences sociales (CESPRA), VINCENT DUCLERT est venu à l'étude du génocide des Arméniens par l'affaire Dreyfus, Jean Jaurès et la recherche sur les engagements démocratiques dont il est l'un des spécialistes. En 1915, un événement — l'extermination des Arméniens ottomans — fait basculer le monde dans l'ère des tyrannies et des crimes de masse. Le traité de Lausanne signé avec la Turquie, huit ans plus tard, scelle la disparition de l'Arménie plurimillénaire, à l'exception de la Petite République des régions russes, soumise à la terreur stalinienne. Parmi les Alliés, la France porte une lourde responsabilité dans le premier génocide du XXme siècle et l'abandon des survivants. Critiques d'une telle politique impériale, des savants, des écrivains, des intellectuels, des parlementaires et diplomates français, des hommes de foi, rejoints par leurs homologues belges et suisses, choisissent de défendre un devoir d'humanité. Dès la fin du XIXme siècle, ils s'engagent contre l'injustice des grands massacres qui se répètent dans l'Empire ottoman. À la suite de Séverine, Jaurès ou Anatole France, une majorité de dreyfusards se mobilisent. La solidarité devient une cause morale et politique majeure, débouchant sur la formation d'un large « parti arménophile ». Dans cette étude passionnante, Vincent Duclert révèle l'histoire française de ce génocide tombé dans l'oubli. Il faudra attendre le 29 janvier 2001 pour que le Parlement, retrouvant la mémoire de ses engagements pour les Arméniens, adopte une loi de reconnaissance, tandis qu'intellectuels et historiens réinvestissent le champ de la connaissance du premier génocide. Historien à l’École des hautes études en sciences sociales (CESPRA), Vincent Duclert est venu à l’étude du génocide des Arméniens par l’affaire Dreyfus, Jean Jaurès et la recherche sur les engagements démocratiques dont il est l’un des spécialistes. Date de parution : 31 mars 2015 Maison d'édition : Fayard Histoire N° ISBN : 978-2-213-68224-2 Nombre de pages : 435 Prix éditeur :22,00 € http://www.fayard.fr/la-france-face-au-genocide-des-armeniens9782213682242 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86644 Agenda - Parution : "L'Arménie d'Antan - Voyage à travers l'Arménie d'avant 1915" Agenda - Parution : "L'Arménie d'Antan - Voyage à travers l'Arménie d'avant 1915" - Collectif VAN - www.collectifvan.org Un superbe livre de photographies et de cartes postales d'époque, qui parlent d'ellesmêmes. Entre nostalgie et amertume, un monde englouti. Publié le 27 avril 2015 L'Arménie d'Antan - Voyage à travers l'Arménie d'avant 1915 Auteurs - Yves Ternon et Jean-Claude Kebabdjian Près de 400 cartes postales anciennes illustrent l'histoire arménienne, au tournant des années 1900-1915. Sur les pas d'un orphelin à la recherche de ses racines, découvrez, au fil des pages de L'Arménie d'Antan, l'album d'un peuple dispersé. «Je suis le maillon rompu d'une longue chaîne. De ma première enfance, nul ne retrouvera jamais le fil. Plus tard, bien plus tard, sur l'autre versant de la vie, quand remonte des profondeurs la nostalgie des origines, je ne pus répondre à l'enfant qui m'interrogeait : «Grand-père, parle-moi de tes parents.» Alors, faute d'une mémoire individuelle, je me constituai une mémoire collective, album imaginaire d'un temps doublement disparu. A travers l'évocation figée de la carte postale, je fis surgir une parentèle fictive, idéale et probable. J'animai un théâtre d'ombres pour le pèlerinage d'adieux d'un peuple à ses montagnes, à ses arbres, à sa glèbe et à ses cimetières, avant que la cohorte des sans-nom descendent des «fleuves impassibles» qui l'engloutiraient à jamais.» Biographie de l'auteur Docteur en histoire à l'université de Paris IV, Yves Ternon conduit des recherches depuis 1965 sur les génocides juif et arménien. Reconnu comme le spécialiste de la genèse des crimes contre l'humanité, il est l'auteur d'un grand nombre d'ouvrages historiques dont Les Arméniens, histoire d'un génocide, La cause arménienne (Le Seuil), Enquête sur la négation d'un génocide et L'Arménie 1900. Né de parents arméniens en 1942, Jean-Claude Kebabdjian a été journaliste et lecteur aux éditions du Seuil. Il crée en 1977 les éditions Astrid qui publient Arménie 1900. Cofondateur en 1976 du Centre de Recherche sur la Diaspora Arménienne (CRDA), dont il est le président depuis 2005, il dirige la revue "Ani, cahiers arméniens" jusqu'en 1995. Détails sur le produit Broché: 123 pages Editeur : HC éditions (2 avril 2015) Collection : PAYS D'ANTAN Langue : Français ISBN-10: 2357202203 ISBN-13: 978-2357202207 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88041 Agenda - Parution/Lignes de vie d’un peuple : "Les Arméniens" Agenda - Parution/Lignes de vie d’un peuple : "Les Arméniens" Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Quand on évoque les Arméniens, on pense Aznavour, chrétiens d’Orient, montagnes et mont Ararat, églises et monastères, génocide, contentieux avec la Turquie, problèmes avec l’Azerbaïdjan, et conflit du Karabagh. Mais l’on se rend vite compte des limites de nos connaissances. De ce peuple que nous croyons connaître, nous n’avons en réalité qu’une perception réduite et embrouillée". Les Ateliers Henry Dougier publient dans la Collection Lignes de vie d'un peuple, "Les Arméniens", écrit par Sèda Mavian, journaliste, correspondante à Erevan en Arménie, des Nouvelles d’Arménie Magazine. Publié le 17 mars 2015 HD ateliers henry dougier Les Arméniens, 100 ans après Sèda Mavian Informations ISBN : 979-10-93594-42-2 Prix : 12 € Pages : 144 pages En librairie le 2 avril 2015 Diffusion Le Seuil/Volumen Sèda Mavian est journaliste, correspondante à Yèrèvan en Arménie des Nouvelles d’Arménie Magazine (Nam), le principal mensuel arménien de France. Historienne de formation, elle a collaboré à L’Histoire du peuple arménien sous la direction de Gérard Dédéyan (Éd. Privat, 2006) et est l’auteur d’un essai intitulé « Ma mémoire du Génocide », paru dans La Règle du Jeu (n° 49, mai 2012, Paris). ************* Quand on évoque les Arméniens, on pense Aznavour, chrétiens d’Orient, montagnes et mont Ararat, églises et monastères, génocide, contentieux avec la Turquie, problèmes avec l’Azerbaïdjan, et conflit du Karabagh. Mais l’on se rend vite compte des limites de nos connaissances. De ce peuple que nous croyions connaître, nous n’avons en réalité qu’une perception réduite et embrouillée. Écrit par une spécialiste de l’Arménie, tant de sa mémoire que de son actualité, ce livre a l’intérêt d’exposer avec clarté et originalité la situation présente du peuple arménien, d’en révéler franchement les diverses facettes, les débats qui l’animent, les combats qu’il mène, et les nombreux défis, souvent graves, auxquels il a à faire face. Faisant écho à la commémoration du centenaire du Génocide de 1915, ce livre est indispensable à ceux que son destin ne laisse pas indifférents. ****** A l’aube du XXIè siècle, les Arméniens se trouvent dans la situation paradoxale d’avoir réussi à matérialiser quelques-unes de leurs vieilles aspirations nationales jusque-là empêchées par une histoire de bout en bout placée sous le signe de la tragédie, restauration d’un Etat, d’une armée, de l’Eglise, du Karabagh, tout en continuant à rester, comme par le passé, en proie aux vicissitudes de la dispersion et à la menace de la perte territoriale (Karabagh) ou de la souveraineté (Arménie). C’est pourquoi, tout en continuant à se prétendre éternels en vertu du miracle de leur survie et de leurs récentes victoires, ils sont aujourd’hui secrètement saisis par le doute quant à leur avenir et leur pérennité, non sans raison. Ainsi, 100 ans après 1915, les Arméniens sont, plus que jamais, à la croisée des chemins. ***** LE VOYAGE AU YERKIR « Armen Aroyan est voyagiste en Turquie depuis 1991, mais ce n’est pas un voyagiste ordinaire. Ce qu’il y organise en effet, ce ne sont pas des circuits touristiques pour vacanciers, mais la rencontre de groupes d’Arméniens avec le Yerkir (pays). Dans ces singuliers voyages qui tiennent de la chasse au trésor ou du rallye, le but des participants est de retrouver la maison de leurs grands-parents ou arrière-grands-parents, ou du moins des traces de ce qui était arménien avant 1915 dans l’ancien Empire ottoman devenu République de Turquie, en puisant leurs indices dans les récits de famille. On l’aura compris, ce qu’offre Armen Aroyan à ces groupes d’Arméniens venus de partout, aussi bien des Etats-Unis que d’Europe, ce sont moins des trouvailles spécifiques, hélas assez rares, que leurs retrouvailles avec l’environnement d’origine, la possibilité de replacer le récit familial dans son décor, de fouler la terre que foulaient leurs aïeux, de respirer l’air qu’ils respiraient, de boire à l’eau qu’ils buvaient, et de regarder les paysages qu’ils regardaient. Bref, de ressentir la troublante et inédite impression d’un « chez nous » où ils seraient nés, où ils auraient grandi, et où ils auraient vécu, si 1915 n’avait pas eu lieu. » Public visé Tout public : curieux, voyageurs, chercheurs, étudiants, universitaires, hommes d’affaires… Points forts *Un ouvrage qui aborde l’Arménie sous un autre angle, celui du peuple, totalement méconnu *Une actualité forte avec l’anniversaire du génocide arménien en 2015 *Une enquête de terrain sur les acteurs qui font l’Arménie d’aujourd’hui et de demain *Une redécouverte de la culture et de la beauté de ce pays. *Une collection centrée sur la vie réelle des gens Actualités et informations *E-books simples et enrichis avec la participation de la fondation GoodPlanet (Yann Arthus-Bertrand) *Teasers par l’Ecole des Gobelins et nombreuses vidéos Youtube (chaine des Ateliers henry dougier) *Courts métrages de 3min disponibles sur le site internet et la chaine Youtube (début 2015) *Exposition des couvertures-signatures, une création originale de Céline Boyer *En projet : une web-série sur la collection Lignes de vie d’un peuple Conçue par Henry Dougier (fondateur des Editions Autrement) au sein de sa nouvelle structure les ateliers henry dougier, cette collection « raconte » les peuples du monde entier, trop souvent invisibles. Ce n’est ni un guide ni un récit de voyage, mais une grande enquête faite par un auteur qui se propose d’aller dans les coulisses d’un peuple et de partager ses émotions, ses valeurs, les passions qui l’animent, les personnes et les lieux qui l’incarnent. La collection Lignes de vie d’un peuple c’est aussi une couverture originale qui mêle tracé cartographique du pays et empreinte unique de la main d’un ressortissant arménien. TÉLÉCHARGER : "Les Arméniens" - Présentation http://ateliershenrydougier.com/livres/les-armeniens-100-ans-apres/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=86651 Agenda - Vient de paraître - "Les Assyro-Chaldéens et les Arméniens massacrés par les Turcs" Agenda - Vient de paraître - "Les Assyro-Chaldéens et les Arméniens massacrés par les Turcs" -www.collectifvan.org L'auteur Joseph Naayem, aumônier des prisonniers de guerre alliés en Turquie et Officier de l'Instruction publique, rassemble ici les témoignages de victimes et survivants des massacres perpétrés par les Turcs après la Première Guerre Mondiale. "Les Assyro-Chaldéens et les Arméniens massacrés par les Turcs" L'auteur Joseph Naayem, aumônier des prisonniers de guerre alliés en Turquie et Officier de l'Instruction publique, rassemble ici les témoignages de victimes et survivants des massacres perpétrés par les Turcs après la Première Guerre Mondiale. Ceci dans le but de porter à la connaissance du public le génocide Arménien et Assyro-Chaldéen et d'évoquer sa négation. Cet ouvrage, illustré par des photographies d'époque, constitue une base documentaire précieuse et unique de la situation des Chrétiens AssyroChaldéens en cette période. Les récits successifs se terminent avec pudeur sur le témoignage de l'auteur lui-même. Une lecture poignante et enrichissante. Prix : 20 euros (contact : [email protected]) Réédité par l'AACF qui remercie et salue le travail remarquable de M. Georges OCLIN (Bircan). http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=85740 DOSSIERS PERMANENTS Observatoire du Négationnisme du Collectif VAN Récapitulatif des principaux faits et articles négationnistes relevés depuis 2006. SOMMAIRE : http://www.collectifvan.org/article.php?id=21105 Ephémérides La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) Revue de Presse des dépêches AFP Le Collectif VAN répertorie sur cette page toutes les dépêches AFP en lien avec le génocide arménien et la Turquie. http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=60725 SITES INTERESSANTS Visitez notre page de liens : http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7 QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN Rubrique Info Collectif VAN Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Le Collectif VAN met en ligne régulièrement des traductions de la presse anglophone et turcophone. Oeuvres de militants, de sympathisants du Collectif VAN et de prestataires, ou émanant de sites externes (tel celui de la FEAJD), ces traductions visent à mettre à la disposition du plus grand nombre, les informations essentielles à la bonne compréhension de l'actualité. Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 - nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines organisations externes. - le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour. - la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de notre part). - la Revue de la presse arménienne préparée par l'Ambassade de France en Arménie. Rappel : Vous avez en haut de page, un module Recherche pour retrouver un article. Attention, le champ de saisie ne doit comporter qu'un seul mot. Essayer de cibler en choisissant plutôt des noms propres, pour éviter un trop grand nombre d'occurrences. Appel aux dons : Aidez-nous à poursuivre notre mission d'information et de vigilance ! Envoyez vos dons : Par chèque bancaire à l'ordre du "Collectif VAN" A adresser à : Collectif VAN - BP 20083 - 92133 Issy-les-Moulineaux France Votre avantage fiscal : Si vous êtes imposable, 66% du montant de votre don sont déductibles de vos impôts sur le revenu (de l’année suivante), dans la limite de 20% de vos revenus imposables. Un don de 100€ ne vous coûtera en réalité que 34 €. http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Utilisez au mieux le site du Collectif VAN Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le site du Collectif VAN met à jour quotidiennement des dizaines d'articles. Sachez naviguer dans les rubriques ! Rubrique News Tous les articles de la presse française sont mis en ligne dans la Rubrique News (bandeau clignotant : "Toutes les News : cliquez ici pour accéder à la Revue de Presse". http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=4 Info Collectif VAN Toutes les traductions, résumés, informations propres au Collectif VAN sont en ligne à l'accueil dans la Rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Tout sur VAN Mieux connaître le Collectif VAN : rendez vous à la rubrique Tout sur VAN. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=1&page=1 Tout sur VAN : vous y trouverez également les courriers des lecteurs Les courriers des sympathisants du Collectif VAN nous font chaud au coeur et nous confortent dans la certitude que notre approche du combat que nous menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de temps en temps leurs encouragements et dans la mesure du possible, nous mettons en ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en ne gardant que les initiales des sympathisants) : http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=6137 http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=2203 http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=538 Salle de Presse Tous les articles de la presse française rendant compte des actions réalisées par le Collectif VAN sont en ligne dans la rubrique Salle de presse. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=2&page=1 Communiqués Les Communiqués du Collectif VAN se trouvent dans la rubrique Communiqués. http://collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=9 Actions VAN Tous les articles présentant les actions organisées et réalisées par le Collectif VAN sont mis en ligne dans la rubrique Actions VAN. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=3&page=1 Agenda Les annonces parlant des événements culturels à venir (réunions publiques, manifestations, conférences, concerts, projections de films, expositions, parution d'ouvrages, etc.), sont mises en ligne dans la rubrique Agenda. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=5&page=1 Photothèque De nombreux photos-reportages sont disponibles en ligne dans la rubrique Photothèque http://collectifvan.org/rubrique_photo.php?r=6 Veille-Media Toutes les Veilles-Media à télécharger sur : http://www.collectifvan.org/rubrique_veille.php?r=9&page=1 MEDIAS Quelques émissions TV & radios où les citoyens peuvent intervenir Soyez un citoyen actif et participez aux débats dans les médias. Quelques coordonnées : TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40 Internet : www.tf1.fr France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74 Internet : www.france2.fr Email : [email protected] France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02 Internet : www.france3.fr Email : [email protected] [email protected] Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15 Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34 Internet : www.cplus.fr France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9 Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00 Internet : http://www.france5.fr/ Email : http://www.france5.fr/contact/ Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur : http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00 Internet : www.arte-tv.com Email : [email protected] M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10 Internet : www.m6.fr iTélé - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01 Internet : www.itelevision.fr LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50 Internet : www.lci.fr Quelques émissions TV : France2 : Relations.france2 Participez "On n'est pas couché" Chaque samedi soir, en deuxième partie de soirée, retrouvez Laurent Ruquier entouré de Natacha Polony et Aymeric Caron. Vous voulez donner votre avis ? Contactez l'émission au 01 41 11 11 11 On n'est pas couché Participez au débat sur le Forum. Ce soir (ou jamais !) de Frédéric Taddéï. Tous les vendredis, en direct à 22h30 Participez au débat sur le Forum. Mots croisés avec Yves Calvi Tous les lundis, en deuxième partie de soirée, Mots croisés provoque et nourrit le débat citoyen avec ceux qui font l’actualité. Une fois l'émission terminée, continuez le débat sur le Forum. Quelques émissions Radio : Europe 1 www.europe1.fr Semaine de 10h30 à 12h00 Jean-Marc Morandini Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de JeanMarc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15. RTL www.rtl.fr En semaine de 13h00 à 14h00 Pierre-Marie Christin "Les auditeurs ont la parole" Pierre-Marie Christin présente de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après 14H, vous pouvez laisser vos messages sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. France Inter www.radiofrance.fr Le téléphone sonne En semaine de 19h20 à 20h00 Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne... - le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h - Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir". - le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms) Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralité. Là-bas si j'y suis En semaine, à 15h Exprimez-vous sur le répondeur de « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 ou par mail : [email protected]. RMC www.rmcinfo.fr BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info Du lundi au vendredi de 6h à 10h. Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min). ============================================= L'association des auditeurs de France Culture L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières. L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à : - l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ; - la préservation de son identité et de sa spécificité ; - l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ; - son ouverture aux différents aspects de la culture ; - son rayonnement et développement de son influence ; - sa pérennité. L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique. Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected] ============================================= ----------------------------------------------------------------------------------Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] BP 20083, 92133 Issy-les-Moulineaux - France Boîte vocale : +33 1 77 62 70 77 - Email: [email protected] http://www.collectifvan.org Les Infos Collectif VAN sur : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0