France 24 : "1915-2015 Centenaire du génocide

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES
24 avril 2015 : 100e anniversaire du génocide arménien de 1915
perpétré par le gouvernement Jeune-Turc
100 ans de déni : ça suffit !
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VEILLE MEDIA
Lundi 27 avril 2015
Retrouvez les informations sur notre site :
http://www.collectifvan.org
Rubrique Info Collectif VAN :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1
et Rubrique News (Revue de Presse) :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1
SOMMAIRE
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN
[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une
revue de presse des informations parues dans la presse
francophone sur les thèmes concernant le négationnisme, le
racisme, l'antisémitisme, le génocide arménien, la Shoah, le
génocide des Tutsi, les crimes perpétrés au Darfour, la Turquie,
l'Union européenne, l'occupation de Chypre, etc... Nous vous
suggérons également de prendre le temps de lire ou relire les
articles mis en ligne dans la rubrique Info Collectif VAN et les
traductions regroupées dans notre rubrique Actions VAN. Par
ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont
disponibles que dans la newsletter Word que nous générons
chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média :
c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi
dans votre boîte email. Bonne lecture!
In Memoriam April 24 1915 : La vidéo du concert d'Istanbul
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Salle comble pour le concert
historique en mémoire des victimes du génocide arménien, organisé pour
la première fois le 22 avril 2015 dans le Palais des Congrès d'Istanbul, par
le mécène turc Osman Kavala. Merci à ce grand monsieur et à tous les
artistes. Notre coup de cœur, en deuxième partie : les chants traditionnels
arméniens joués par Jordi Savall, accompagné de virtuoses d'Arménie. Le
Collectif VAN vous présent ici la vidéo du concert d'Istanbul.
France 24 : "1915-2015 Centenaire du génocide arménien,
Mémoires vives"
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le 24 avril 2015, les
Arméniens ont commémoré le centenaire du génocide de 1915. France 24
vous propose de revenir sur le premier génocide du XXème siècle avec un
webdocumentaire inédit. Malgré le traumatisme et le déracinement, les
survivants du génocide des Arméniens, perpétré sur le territoire de la
Turquie actuelle par le gouvernement ottoman à partir de 1915, ont réussi
à transmettre leur histoire et leur culture aux générations suivantes.
Depuis le Liban et la France, Eileen, Arpi, Christian et Claude, tous
descendants de rescapés, ont repris le flambeau de la mémoire. En
entretenant le souvenir à leur manière." Le Collectif VAN vous invite à
visionner ce webdocumentaire de France 24.
Le CUD commémore le centenaire du génocide arménien
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le Collectif Urgence Darfour
s’incline devant les victimes de la politique d’extermination du Comité
Union et Progrès gouvernant l’Empire Ottoman en 1915. Ces crimes
avaient commencé bien avant cette date comme le rappelait Jean Jaurès
qui avait vainement tenté de « sauver les Arméniens ». Un siècle après, la
Turquie dirigée par les islamistes de l’AKP s’enferme toujours dans la
négation du génocide des Arméniens. Or nous savons bien que le concept
même de génocide a été forgé par Lempkin en se basant sur l’analyse de
l’élimination des Arméniens de l’Empire Ottoman. Et la Turquie présidée
par Erdogan revendique son soutien au Soudan. Quoi de bien étonnant ?"
Le Collectif VAN vous soumet ici le Communiqué de presse du Collectif
Urgence Darfour écrit à l'occasion du centenaire du génocide arménien le
24 avril 2015.
Presse arménienne : Revue du 23 avril 2015
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - « « Contre le crime du génocide
» / Ce forum qui a réuni plus de 600 participants de 50 pays, est
largement couvert par la presse arménienne. Le discours du Président
Sarkissian est intégralement reproduit par plusieurs quotidiens. « La
négation du génocide peut provoquer une nouvelle vague de haine
nationale. La pression internationale s’intensifiant, la négation prend des
aspects plus prudents, mais elle demeure dangereuse et fait partie des
campagnes de reformulation de l’histoire » a déclaré le Président, ajoutant
que « la voie menant vers la conciliation, ce n’est pas l’attitude
négationniste, mais la mémoire consciente ». Réagissant à ces propos, le
Secrétaire Général du Conseil de l’Europe, Thorbjørn Jagland a déclaré : «
Je suis avec vous, Monsieur le Président ». Le haut responsable européen
a par ailleurs souligné que la communauté internationale tardait et que «
la politique entravait la compassion »». Le Collectif VAN vous présente
cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de France en
Arménie le 26 avril 2015.
Collectif VAN : l'éphéméride du 27 avril
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – La rubrique Ephéméride est à
retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste
d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de
l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien.
L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de
nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). "27 avril
1919 -- Empire ottoman : le procès des Unionistes (membres du conseil
des ministres et du Comité central de l’Ittihad), qui organisèrent et mirent
en œuvre le génocide des Arméniens de Turquie en 1915 et 1916, s’ouvre
devant la cour martiale extraordinaire de Constantinople (Istanbul). Celleci juge l’ex-président du Parlement et ex-ministre des Affaires étrangères,
membre du Comité central, le secrétaire général du Comité central, le
recteur de l’Université d’Istanbul, membre du bureau du Comité central,
l’ex-ministre du Ravitaillement, membre du bureau du Comité central, un
membre du bureau du Comité central, chef de l’O.S. dans la région de
Trébizonde, l’ex-grand vizir, membre du Comité central, l’ex-ministre de
l’éducation, membre du Comité central, l’ex-ministre des Affaires
étrangères, membre du Comité central, le délégué du CUP, puis vali
d’Angora et de Kastamonu, membre du Comité central, le commandant
militaire de la capitale, l’ex-ministre de la Justice, alors président du
Conseil d’Etat."
Michaëlle Jean s’associe aux commémorations du centenaire du
génocide arménien
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - « La Secrétaire générale de la
Francophonie, Son Excellence Madame Michaëlle Jean, s’associe aux
cérémonies de commémoration du centenaire du génocide arménien qui
ont eu lieu le 24 avril 2015 dans la capitale arménienne et partout ailleurs
dans le monde. « Le devoir de mémoire est indispensable pour continuer à
construire l’avenir et aussi par respect des générations actuelles qui vivent
aujourd’hui avec cette blessure », a souligné la Secrétaire générale. » Le
Collectif VAN vous propose de lire le Communiqué de Presse de Michaëlle
Jean, secrétaire générale de la Francophonie, publié sur le site de
l'organisation internationale de la Francophonie le 24 avril 2015.
Génocide arménien: 3 députés bruxellois félicités pour avoir
empêché la minute de silence
Trois députés du Parti socialiste ont été félicités par un journaliste turc
pour avoir empêché le Parlement bruxellois d'observer une minute de
silence en hommage aux victimes du génocide arménien, rapporte Télé
Bruxelles.
Barça : Dani Alvès fait volte-face sur le génocide arménien
Samedi, au lendemain de la journée de commémoration du génocide
arménien, l’arrière droit du FC Barcelone pensait pourtant faire une bonne
action en postant sur son compte Twitter une photo de lui avec une
pancarte demandant à la Turquie de reconnaître ce massacre, qui a fait
entre 1 et 2 millions de victimes entre 1915 et 1934. Un génocide reconnu
par la France depuis 2001 et par la Catalogne depuis 2010.
Le nécessaire "travail de mémoire" de la société turque
Le pape François, au début de la messe célébrée dimanche 12 avril
dernier à la mémoire des victimes arméniennes des massacres de 1915, a
repris l'expression "premier génocide du XXe siècle" employée il y a une
quinzaine d'années par Jean Paul II. Trois jours après, saluant le message
du souverain pontife, le Parlement européen a adopté une résolution
reconnaissant également le "génocide arménien".
Génocide arménien: trois députés bruxellois félicités pour avoir
«empêché» la minute de silence
Trois députés PS auraient « empêché » que ne soit observée une minute
de silence en hommage aux victimes du génocide arménien au parlement
bruxellois ce vendredi. C’est du moins l’interprétation d’un journaliste turc,
Selim Eryaman, qui les en félicite sur le site internet de son journal.
Génocide des Arméniens: le bal des hypocrites…Le 26 mars 1998, le
Sénat a voté une résolution reconnaissant la réalité historique du génocide
des Arméniens de Turquie en 1915 par les forces ottomanes, faisant
1.500.000 victimes. A ce jour, 23 pays ont reconnu ce génocide, le
premier étant l’Uruguay en 1965 et le dernier, la Syrie en mars 2015.
L'info vue par la TRT (1)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision &
Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre
part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide
arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.
Arménie 1915: centenaire du génocide
Dans le cadre du Centième anniversaire du génocide des Arméniens,
l'exposition présentée à l'Hôtel de Ville invite à porter un regard sur cet
événement marquant de l’histoire du XXe siècle, illustration des violences
de masse commises contre les populations civiles et leurs conséquences.
Du 29 avril au 4 juillet. Gratuit.
Arménie, l'impossible déni
Il y a juste cent ans, en avril 1915, commençait le massacre organisé de
toute une population. L'Empire ottoman s'affaiblissait alors depuis plus de
trente ans, et ses minorités avaient de plus en plus à craindre des
soubresauts de sa puissance déclinante. Déjà, après la défaite contre les
Russes et la perte des Balkans, elle avait inauguré la politique du
massacre en supprimant près de 300.000 Arméniens entre 1894 et 1896.
17 livres autour du génocide arménien
Une cinquantaine de livres consacrés au génocide, ou à d'autres aspects
de l'identité arménienne, sont parus. Sélection.
L'Arménie, pays témoin
Ex-ambassadeur de France à Erevan et à Bratislava, auteur d'un roman
captivant qui explore l'âme des Roms, Henry Cuny resitue l'Arménie dans
son contexte actuel. Il n'y avait aucune chance pour qu'existât
aujourd'hui, au XXIe siècle, et situé où il est, un pays comme l'Arménie: 3
millions d'habitants à peine, une absence de ressources naturelles, des
chrétiens enserrés entre trois poids lourds musulmans (Turquie,
Azerbaïdjan, Iran) et en conflit larvé avec les deux premiers, un territoire
pas plus grand que la Belgique, dans le sud du Caucase, région
stratégique par excellence, longtemps disputée entre empires russe et
ottoman.
L'hommage des supporteurs de l'OM aux victimes du génocide
arménien
Vendredi, 6.500 Marseillais sont descendus dans les rues de la ville
phocéenne pour exiger de la Turquie la reconnaissance du génocide
arménien qui célèbre cette année un triste centenaire. 1,5 millions
d'Arméniens vivants alors sur le territoire actuel de la Turquie avaient
trouvé la mort il y a un siècle. La ville de Marseille concentre la plus forte
communauté arménienne de France.
Festival de Cannes: Guillaume Nicloux, Robert Guédiguian et
Gaspar Noé complètent la sélection
Comme annoncé lors de la conférence de presse du 16 avril dernier, une
grosse poignée de films complète la composition de la Sélection officielle
du Festival de Cannes. En compétition, il s'agit de The Valley of love de
Guillaume Nicloux, avec Isabelle Huppert et Gérard Depardieu. Ainsi que
Cronic du Mexicain Michel Franco. Il y aura donc 19 films en compétition.
Le Struthof, seul camp nazi sur le sol français
François Hollande s'est rendu dimanche 26 avril dans le camp du Struthof,
seul camp nazi sur le territoire français. Installé sur les hauteurs des
Vosges, dans le Bas-Rhin, le camp a été construit en 1941. "Au-delà du
camp que l'on voit ici, il y avait 70 camps annexes. Dans l'ensemble de
cet immense réseau, 52 000 hommes ont été déportés, venant de 32 pays
d'Europe.
Un joueur de Barcelone critiqué pour avoir reconnu le génocide
arménien
En se prononçant en faveur de la reconnaissance du génocide arménien,
Daniel Alves s'est attiré les foudres de fans turcs de football. Le Brésilien a
présenté ses excuses. Daniel Alves souhaitait manifester son soutien à la
communauté arménienne mais son initiative a tourné court.
Pardonner aux bourreaux ?
Le procès d'Oskar Gröning, 93 ans, ancien Waffen SS, qui s'est ouvert à
Lüneburg (Allemagne) le 22 avril, est un événement. Pas seulement parce
que cet ancien comptable du camp d'Auschwitz est peut-être l'un des
derniers nazis à devoir répondre de ses actes devant un tribunal. À dire
vrai, Gröning n'était sans doute pas l'un des plus féroces exécutants de la
machine d'extermination des juifs mise en place par le IIIe Reich. À
Auschwitz, il gérait les stocks de vêtements ou les bagages apportés par
les détenus.
Le groupement associatif turc réfute le terme de génocide
Alors que des commémorations ont lieu à l’occasion du centenaire des
événements d’Arménie, le groupement associatif turc de Savoie
(rassemblant des représentants d’associations de Chambéry, Modane,
Moûtiers, Ugine et Albertville) a tenu à faire part de son ressenti, hier, à
Albertville.
La mémoire ensanglantée
C’est une excellente question, car le caractère génocidaire du massacre,
donc sa nature planifiée et systématique, n’est nié, dans la communauté
des historiens de métier, que par des illuminés ou des gens embrigadés
par l’État turc.
Aline Kamakian et Serge Macaron : porter haut les traditions
culinaires arméniennes
« Malgré la catastrophe, les Arméniens ont réussi à conserver leur culture,
leurs traditions, leurs recettes. Cela relève du génie. » Assise sur une
banquette mauve de son restaurant à Gemmayzé, Aline Kamakian, la
quarantaine énergique, se souvient : « Mon grand-père paternel était
tailleur de pierre. Ma grand-mère faisait la vaisselle pour l'armée
française. Mon grand-père est le seul survivant de sa famille. Ma grandmère a survécu avec une sœur. Ils sont arrivés au Liban à pied, en
traversant le désert, par Alep. »
Thil (54) : le camp de concentration nazi oublié
L'information est peu connue, mais non, le camp de concentration nazi du
Struthof n'était pas le seul en France. Un autre camp, avec son four
crématoire dans lequel ont été tué de nombreux déportés (sans qu'on en
connaisse exactement le nombre) a également existé aux limites de la
Meurthe-et-Moselle et de la Moselle, à Thil (54), près de Villerupt, dans le
Pays-Haut lorrain.
A Paris, plus de musée pour l'Arménie
C'est un musée abandonné. Ses œuvres dorment dans des cartons depuis
des années dans l'indifférence de tous. A l'heure où tout le pays
commémore le centenaire du génocide arménien, le Musée Arménien de
France, lui, est fermé. Il abrite pourtant la plus grande collection d'art
arménien d'Europe depuis 1953, mais personne ne peut venir la
contempler. "Ainsi en a décidé le Musée Guimet qui ne souhaite plus
partager les lieux avec nous", constate avec tristesse Frédéric, son
directeur.
Le procès du nazi Oskar Gröning fera jurisprudence
Cela ne m’étonnerait pas qu’Oskar Gröning, le soit-disant expertcomptable d'Auschwitz, dont le procès a commencé mardi dernier en
Allemagne pour complicité d'assassinat de 300 000 juifs hongrois déportés
vers ce camp de la mort au printemps 1944, soit en train de maudire sa
bonne santé et sa malchance.
La parole turque se libère sur la question arménienne
Fethiye Çetin, auteure du best-seller Le Livre de ma grand-mère, où elle
raconte la découverte de ses origines arméniennes, expliquait récemment
combien le génocide des Arméniens ne pouvait être vu sous le seul angle
des personnes massacrées, et qu’il fallait aussi interroger « le profond
silence de la société » turque.
«Je ne voulais pas être impliquée dans des poursuites contre un
nazi, car j'ai pardonné aux nazis»
Les photos ont fait le tour du monde: mercredi 22 avril, une survivante
d'Auschwitz, Eva Kor, a serré la main d'Oskar Gröning, le «comptable» du
camp de la mort actuellement jugé à Lunebourg (Basse-Saxe), et l'a
enlacé. Agée de 81 ans, elle a été déportée en mai 1944 avec ses parents
et ses trois sœurs et a dû sa survie au désir du Dr. Mengele de pratiquer
des expériences médicales sur elle et sa jumelle Miriam.
Arméniens: 1915, le génocide "exemplaire"
Cent ans après l'extermination de plus de 1 million d'Arméniens, les
autorités turques persistent à nier la volonté de destruction planifiée d'un
peuple. Pourquoi? La question avive la mémoire des descendants des
survivants, mais elle recouvre aussi des enjeux politiques et stratégiques
majeurs.
Élisée Reclus et le génocide arménien
Le géographe Élisée Reclus (1830-1905) est l’un des premiers, sinon le
premier, à avoir cartographié le génocide des Arméniens. Comme quoi, la
cartographie thématique et sa représentation d’événements géopolitiques
existaient déjà un siècle avant aujourd’hui.
Les racines du génocide arménien
Le 24 avril marque le centenaire du génocide arménien perpétré en pleine
première guerre mondiale. Ces massacres furent le résultat d’une
politique délibérée d’une partie des dirigeants de l’empire ottoman de «
turquiser » l’espace sur lequel ils régnaient et de constituer un ensemble
homogène nationalement et religieusement.
Génocide arménien: l’heure de la reconnaissance
Il en aura fallu du temps pour qu’on parle librement du génocide arménien
! Pendant longtemps, pour différentes raisons, on finassait. On
reconnaissait un drame, de grands malheurs, de tristes jours. Mais un
génocide? Le terme était apparemment trop gros. Et manifestement, il
heurtait la Turquie, qui n’a jamais voulu s’en reconnaître coupable. Ces
dernières années, la censure s’est fissurée. Et ces jours-ci, on a
commémoré les 100 ans de cette funeste entreprise.
L’Arménie recluse dans sa douleur
Aussi loin que remonte leur mémoire, les habitants de Margara ne se
souviennent pas d’avoir jamais vu la frontière ouverte. Les barbelés, les
miradors ont toujours fait partie du décor. Le mont Ararat, qui se dresse
magnifique avec sa calotte enneigée, aussi, comme une immense carte
postale épinglée sur un horizon bouché et inaccessible. Dans cette région
d’Armavir, mitoyenne de la Turquie, le hameau arménien de Margara vit
ainsi, séparé du territoire voisin, « depuis toujours », depuis un siècle.
En Azerbaïdjan, visite de Hollande sur fond de répression
Après son déplacement en Arménie pour les cérémonies du centenaire du
génocide, François Hollande a effectué une visite éclair de quelques
heures, samedi 25 avril, en Azerbaïdjan. Un passage diplomatique obligé
pour ne pas froisser les sensibilités de ces deux anciennes républiques
soviétiques voisines, en conflit ouvert depuis la fin de l’URSS.
Arménie, le jour d'après
Le soleil est revenu sur les collines de Erevan et les passants aussi. Dans
les rues désertées la veille pour rejoindre le mémorial du génocide et les
commémorations du centenaire, les badauds profitent des jours fériés
pour respirer. "Ces jours ont été très riches émotionnellement, souffle
Tigran Arzumanya, professeur de français à l'université. La fête est
maintenant finie. Mais notre esprit reste tourné vers l'histoire, vers notre
histoire et ce qu'il va en advenir."
Evreux : commémoration du génocide arménien
Sur les 36 millions d'habitants que comptait l'empire ottoman, à la fin du
19ème siècle, 2 millions d'entre eux étaient des Arméniens. Entre 1915 et
1917, pendant les dernières années de l'Empire ottoman, entre 1,2 et 1,5
millions d’Arméniens ont été tués de manière systématique : des adultes
mais aussi des enfants qui ont été déportés, massacrés et vendus comme
esclaves. C'était le premier génocide du 20ème siècle.
100 ans du génocide arménien : la Turquie reste amnésique. Elle
doit revenir sur son passé
Le 24 avril marquait le centenaire du génocide arménien : entre 1915 et
1917, ils étaient 1,5 million à être éliminés par l'Empire ottoman.
Pourtant, un siècle plus tard, la Turquie ne reconnaît toujours pas le
génocide. Pour Jean-Marcel Bouguereau, la société civile turque
commence à bouger et le pays doit sortir de sa négation.
"Les Arméniens n’oublieront jamais"
Pour ne jamais oublier. Des centaines de milliers d'Arméniens ont
commémoré vendredi les massacres perpétrés par les Turcs ottomans à
partir de 1915. Après une cérémonie solennelle qui a réuni des
délégations de près de 60 pays à Erevan, dont François Hollande et
Vladimir Poutine, une foule émue d'Arméniens arrivés du monde entier est
partie en procession de la place de la République jusqu’au mémorial de
Tzitzernakapert, déposant près de la flamme éternelle des monceaux de
fleurs et des bougies.
Centenaire du génocide arménien : des manifestants «du monde
entier» à Istanbul
A l'occasion du centenaire du génocide arménien, plusieurs milliers de
personnes se sont rassemblées dans le calme au centre d'Istanbul pour
une commémoration inédite en Turquie. La scène était encore
inimaginable il y a quatre ans : la rue Istiklal, la grande artère piétonne
d’Istanbul, immobile et silencieuse en hommage aux victimes du génocide
arménien. Il y a un siècle jour pour jour, 250 intellectuels arméniens
étaient déportés de Constantinople – le début des massacres.
Bande dessinée: ils ont planché sur le génocide arménien
Avril 1915. Quelque part à l’est de la Turquie, deux enfants dans la
tourmente du génocide arménien. C’est le plus émouvant des trois
albums. Deux enfants arméniens, Maryam et Varto, sont confiés par leur
père, qui veut les sauver du génocide, à l’un de ses amis turcs. Mourant,
ce dernier va charger Hassan, son fils, de les accompagner en lieu sûr.
Une survivante de la Shoah embrasse le nazi Oskar Gröning lors de
son procès
Un survivant de la Shoah dont toute la famille a péri pendant l'Holocauste
a embrassé l'ancien comptable du camp d'Auschwitz dont le procès s'est
ouvert mardi en Allemagne, laissant l'assemblée sans voix, a rapporté
samedi le Times of Israel.
A Diyarbakir, le réveil de la communauté arménienne
Dans le petit salon de thé attenant à Surp-Giragos (Saint-Guiragos), la
grande église arménienne de Diyarbakir, dans le sud-est de la Turquie,
Rahime Karakas, 54 ans, raconte comment sa vie a basculé un jour de
mai 1985 : « Mon père est mort, je suis allée à l’Etat civil pour les
formalités. Là, sur le registre, j’ai vu le prénom Sarkis, barré d’un trait, et
le prénom Husseïn écrit par-dessus. Cela se voyait très nettement. J’étais
en état de choc. Depuis, j’essaie de recoller les morceaux. »
Centenaire du génocide arménien : "TIME", un projet engagé
L’art s’invite en marge des commémorations officielles du génocide
arménien. Une façon différente d'exprimer les revendications de tout un
peuple, loin des coups d’éclat politique. Avec son œuvre audiovisuelle «
TIME », l’artiste parisien d’origine arménienne Viken Arman s’inspire des
faits historiques et des mélodies traditionnelles pour composer une œuvre
engagée contre le négationnisme du gouvernement turc. Un combat mené
grâce à la musique et à une vidéo de cent minutes qui symbolisent le
centenaire. Rencontre.
INFO COLLECTIF VAN
In Memoriam April 24 1915 : La vidéo du concert
d'Istanbul
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Salle comble pour le
concert historique en mémoire des victimes du génocide arménien,
organisé pour la première fois le 22 avril 2015 dans le Palais des
Congrès d'Istanbul, par le mécène turc Osman Kavala. Merci à ce
grand monsieur et à tous les artistes. Notre coup de cœur, en
deuxième partie : les chants traditionnels arméniens joués par
Jordi Savall, accompagné de virtuoses d'Arménie. Le Collectif VAN
vous présent ici la vidéo du concert d'Istanbul.
Voir la Vidéo du concert :
https://youtu.be/pp75AEvS6pk
Lire aussi:
Agenda - Istanbul : Concert "In memoriam | 24 avril"
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87403
La Turquie face au tsunami du Centenaire du génocide arménien
http://www.huffingtonpost.fr/seta-papazian/la-turquie-face-autsunam_b_7133566.html
Génocide arménien : La diaspora arménienne le commémore aussi en
Turquie
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87810
France 24 : "1915-2015 Centenaire du génocide
arménien, Mémoires vives"
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le 24 avril 2015, les
Arméniens ont commémoré le centenaire du génocide de 1915.
France 24 vous propose de revenir sur le premier génocide du
XXème siècle avec un webdocumentaire inédit." Le Collectif VAN
vous invite visionner ce webdocumentaire de France 24.
France 24
24 avril 2015
"Mémoires vives", le webdoc de France 24 sur le
génocide des Arméniens
Texte par Marc DAOU
Le 24 avril 2015, les Arméniens ont commémoré le centenaire du
génocide de 1915. France 24 vous propose de revenir sur le premier
génocide du XXème siècle avec un webdocumentaire inédit.
Malgré le traumatisme et le déracinement, les survivants du génocide des
Arméniens, perpétré sur le territoire de la Turquie actuelle par le
gouvernement ottoman à partir de 1915, ont réussi à transmettre leur
histoire et leur culture aux générations suivantes. Depuis le Liban et la
France, Eileen, Arpi, Christian et Claude, tous descendants de rescapés,
ont repris le flambeau de la mémoire. En entretenant le souvenir à leur
manière.
Eileen Khatchadourian, interprète et musicienne
Eileen Khatchadourian interprète des chansons traditionnelles
arméniennes en version rock et électro pour faire connaître les joyaux de
cette musique ancestrale.
Arpi Mangassarian, directrice d'un centre culturel
Déterminée à sauver sa culture, Arpi Mangassarian a créé Badguèr, un
centre culturel au Liban, pour transmettre les traditions et l'artisanat
arméniens aux nouvelles générations.
Christian Artin, administrateur associatif
Archiver tout ce qui concerne la mémoire des Arméniens de Marseillle et
de la diaspora. Telle est la mission de l'association Aram, fondée par le
père de Christian Artin, qui a repris le flambeau.
Claude Mutafian, docteur en histoire
Historien distingué, Claude Mutafian utilise sa plume et sa parole pour
combattre le négationnisme qui empêche de panser les blessures du
passé.
Le webdoc "1915-2015 Centenaire du génocide arménien,
Mémoires vives" est en ligne : A visionner ici
http://webdoc.france24.com/genocide-armenien-memoiresvives/#Memoires_vives
Lire aussi:
France24/Reporters : Les Arméniens cachés de Turquie
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87638
Agenda - France 24 : Programmation spéciale pour commémorer le
centenaire du génocide arménien
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87693
Agenda TV/Radio et Magazines : programmes et parutions mars-juin 2015
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=86426
URL originale :
http://www.france24.com/fr/20150424-webdoc-genocide-armeniensmemoires-vives-24-avril-temoignages-histoire-culture-video/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=88017
Le CUD commémore le centenaire du génocide
arménien
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
soumet ici le Communiqué de presse du Collectif Urgence Darfour
écrit à l'occasion du centenaire du génocide arménien le 24 avril
2015.
Collectif Urgence Darfour
1915-2015 : Commémoration du génocide des Arméniens
Par Jacky Mamou le 24 avril 2015
Commémoration du génocide des Arméniens
Le Collectif Urgence Darfour s’incline devant les victimes de la politique
d’extermination du Comité Union et Progrès gouvernant l’Empire Ottoman
en 1915. Ces crimes avaient commencé bien avant cette date comme le
rappelait Jean Jaurès qui avait vainement tenté de « sauver les Arméniens
».
Un siècle après, la Turquie dirigée par les islamistes de l’AKP s’enferme
toujours dans la négation du génocide des Arméniens. Or nous savons
bien que le concept même de génocide a été forgé par Lempkin en se
basant sur l’analyse de l’élimination des Arméniens de l’Empire Ottoman.
Et la Turquie présidée par Erdogan revendique son soutien au Soudan.
Quoi de bien étonnant ?
Aujourd’hui en commémorant le premier génocide du XX ème siècle, nous
savons bien que sans justice et réparation, il ne peut y avoir de
réconciliation solide ni de valeur dissuasive pour d’autres crimes contre
l’Humanité.
La Cour Pénale internationale n’existait pas en 1915.
Aujourd’hui Omar el Béchir, le président soudanais est l’objet d’un mandat
d’arrêt international pour crime contre l’Humanité et génocide commis
sous ses ordres au Darfour. Il n’est toujours pas traduit devant la
juridiction de La Haye. L’existence d’une Justice internationale est un
progrès, mais n’est pas hélas une condition suffisante pour arrêter les
bras des bourreaux. Ce qui manque c’est la volonté politique des grandes
puissances et la mobilisation de l’opinion internationale. Les peuples du
Soudan attendront donc encore. Et les populations endureront d’autres
exactions.
Les militants du Collectif Urgence Darfour seront présents aux
manifestations de commémoration du génocide des Arméniens.
Justice et réparation pour les Arméniens !
Justice et réparation pour les Darfouris !
Lire aussi:
La Turquie face au tsunami du Centenaire du génocide arménien
http://www.huffingtonpost.fr/seta-papazian/la-turquie-face-autsunam_b_7133566.html
Génocide arménien : La diaspora arménienne le commémore aussi en
Turquie
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87810
1915-2015 : La commémoration du génocide arménien en Turquie
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87850
Génocide arménien : 100 ans de déni, ça suffit !
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87892
Génocide arménien : Manifeste de la FIDH pour la mémoire et la justice
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87785
« Génocide arménien » vs « génocide des Arméniens »
http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=83863
URL originale :
http://collectifurgencedarfour.com/1905-2005-commemoration-dugenocide-des-armeniens/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=88016
Michaëlle Jean s’associe aux commémorations du
centenaire du génocide arménien
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
propose de lire le Communiqué de Presse de Michaëlle Jean,
secrétaire générale de la Francophonie, publié sur le site de
l'organisation internationale de la Francophonie le 24 avril 2015.
Communiqué de Presse
24/04/2015
Organisation internationale de la Francophonie
La Secrétaire générale de la Francophonie s’associe aux
commémorations du centenaire du génocide arménien
La Secrétaire générale de la Francophonie, Son Excellence Madame
Michaëlle Jean, s’associe aux cérémonies de commémoration du
centenaire du génocide arménien qui ont eu lieu le 24 avril 2015 dans la
capitale arménienne et partout ailleurs dans le monde.
« Le devoir de mémoire est indispensable pour continuer à construire
l’avenir et aussi par respect des générations actuelles qui vivent
aujourd’hui avec cette blessure », a souligné la Secrétaire générale.
« Je partage les souffrances des enfants, petits-enfants et descendants
des victimes de ce drame qui a fait plus d’un million et demi de morts », a
ajouté la Secrétaire générale. « Cette leçon de courage et de résistance
doit nous inspirer, car nous aurions beaucoup à perdre, pour nousmêmes, comme pour les générations futures, si nous devions céder à la
facilité du renoncement devant l’ampleur, la diversité et la complexité des
défis auxquels le monde est aujourd’hui confronté », a-t-elle déclaré.
La Secrétaire générale se rendra en Arménie à l’automne pour assister à
la 31e session de la Conférence ministérielle de la Francophonie qui aura
lieu à Erevan les 30 et 31 octobre 2015.
Pour rappel, l’Arménie est membre de plein droit de l’Organisation
internationale de la Francophonie (OIF) depuis 2012.
L’OIF compte 57 Etats et gouvernements membres, et 23 pays
observateurs.
http://www.francophonie.org/La-Secretaire-generale-de-la-45842.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=88030
Presse arménienne : Revue du 23 avril 2015
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
présente cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade
de France en Arménie le 26 avril 2015.
Ambassade de France en Arménie
Revue de la presse arménienne du 23 avril 2015
I. Centenaire du Génocide
1. « Contre le crime du génocide » / Ce forum qui a réuni plus de 600
participants de 50 pays, est largement couvert par la presse arménienne.
Le discours du Président Sarkissian est intégralement reproduit par
plusieurs quotidiens. « La négation du génocide peut provoquer une
nouvelle vague de haine nationale. La pression internationale
s’intensifiant, la négation prend des aspects plus prudents, mais elle
demeure dangereuse et fait partie des campagnes de reformulation de
l’histoire » a déclaré le Président, ajoutant que « la voie menant vers la
conciliation, ce n’est pas l’attitude négationniste, mais la mémoire
consciente ».
Réagissant à ces propos, le Secrétaire Général du Conseil de l’Europe,
Thorbjørn Jagland a déclaré : « Je suis avec vous, Monsieur le Président ».
Le haut responsable européen a par ailleurs souligné que la communauté
internationale tardait et que « la politique entravait la compassion ».
Exprimant l’espoir que l’Arménie se réconcilie prochainement avec ses
voisins, le Secrétaire général du Conseil de l’Europe a évoqué les
protocoles arméno-turcs gelés et a appelé les parties à ne pas manquer
l’occasion de les réhabiliter, rapporte RFE/RL.
Plusieurs quotidiens reproduisent le message du Président russe adressé
aux participants du Forum : « La position de la Russie est objective et
claire : il n’y a aucune justification à l’extermination de masse. La
communauté internationale doit tout faire pour que de tels crimes ne se
répètent plus ».
La presse rapporte également les interviews du Président Sarkissian
accordées à des médias étrangers dans le cadre du Forum. A la question
de savoir si le Président Obama allait prononcer le terme de « Génocide »,
le Président arménien a répondu que même s’il ne le prononce pas, ce
n’est pas que les Etats-Unis ne reconnaissent pas le Génocide, mais qu’ils
ne veulent pas vexer la Turquie. Quant aux relations avec la Turquie, le
Président a souligné que tôt ou tard l’Arménie et la Turquie devront établir
des relations, mais que l’Arménie n’entrera pas dans cette démarche si la
Turquie impose des conditions préalables.
2. Angela Merkel soutiendrait-elle l’initiative du Bundestag ?/Se
référant au périodique allemand Deutsche Welle, 168Jam écrit que la
Chancelière allemande est favorable à l’utilisation du terme de « génocide
» pour qualifier les massacres massifs des Arméniens dans l’Empire
ottoman il y a 100 ans. Le chef du gouvernement allemand craint
cependant que l’utilisation de ce terme ait un impact négatif sur le
processus de conciliation entre l’Arménie et de la Turquie. Selon le
quotidien, la coalition au pouvoir planifierait de formuler le texte comme
suit : « Votre destin est un exemple de massacre de masse, de nettoyage
ethnique, de persécutions, voire de génocide, qui ont marqué le 20e siècle
». Ainsi les partis allemands au pouvoir relient le destin des Arméniens et
le terme de « génocide », tout en évitant de qualifier les massacres
perpétrés il y a 100 ans directement par ce terme, poursuit 168 Jam.
Par ailleurs, évoquant le périodique « Die Welt», les quotidiens arméniens
relèvent que le PM turc aurait appelé Angela Merkel, demandant
d’intervenir pour que le terme de génocide ne soit pas inclus dans le texte
qui doit être voté le 24 avril au Bundestag, en argumentant que le terme
« génocide » n’a été employé qu’après la seconde guerre mondiale.
3. Erevan salue la décision du Parlement autrichien / L’Arménie se
félicite de la déclaration adoptée par l’organe législatif suprême d’Autriche,
a déclaré le Ministre arménien des AE, Edward Nalbandian : « Par cette
démarche, l’Autriche a apporté sa contribution à la noble cause de la
prévention des génocides et des crimes contre l’humanité ».
Selon les sources de la RFE/RL, la Turquie aurait rappelé son ambassadeur
à Vienne suite à la reconnaissance par le Parlement autrichien du génocide
arménien. Selon la même source, le MAE de Turquie aurait publié une
déclaration, accusant le Parlement autrichien de déformation de faits
historiques et juridiques.
4. Le Président serbe pourra-t- il participer aux manifestations
consacrées au Centenaire ? / Les quotidiens arméniens s’interrogent
sur la possibilité de l’arrivée en Arménie du Président serbe Milorad Dodik.
Se référant à un site internet serbe, Jamanak et Haykakan Jamanak
rapportent qu’il a été interdit à l’avion du Président serbe de traverser
l’espace aérien turc, malgré l’autorisation de survol. L’avion a été obligé
de retourner en Serbie.
5. Le Patriarcat de Constantinople réagit au message de
Davutoglu/ « Comme le message d’Erdoghan l’année dernière, la
déclaration de Davutoglu cette année est une branche d’olivier et nous ne
devons pas la laisser sécher » a déclaré l’Archevêque Aram Atéshian lors
d’un entretien avec le périodique turc Hurryet. Selon l’Archevêque, une
messe spéciale sera donnée par le Patriarcat le 24 avril. Le PM turc a
déclaré que le gouvernement turc sera représenté au niveau ministériel à
cette messe.
II. Conflit du HK
1. Un véhicule militaire détruit ? / Le service de presse du « Ministère
de la défense » du HK a confirmé les informations diffusées par les médias
azerbaïdjanais sur la destruction d’un véhicule militaire arménien et a
démenti l’information faisant état de 10 victimes arméniennes. Le service
de presse rapporte également que l’explosion a été effectuée à distance.
Le communiqué de presse du « Ministère de la défense » souligne que la
partie azerbaïdjanaise, négligeant les appels des organisations
internationales, continue de déstabiliser intentionnellement la situation.
III. Image de la France
1. La Turquie a perdu un grand chanteur/ Suite au génocide, la
Turquie a perdu un grand chanteur en la personne de Charles Aznavour,
écrit Jamanak consacrant un article à cette légende de la chanson
française.
2. Manifestations consacrées au Centenaire du Génocide en France
/ Hayastani Hanrapétutioun annonce l’ouverture d’un Khatchkar à la place
Idjévan de Valence. C’est la copie du Khatchkhar de Djougha. Le quotidien
rapporte également l’ouverture de la Place des Martyrs du Génocide
arménien dans la ville Les Lilas près de Paris.
3. Le thème du génocide arménien dans la presse française/ Dans
le cadre de la saison de la francophonie, une exposition consacrée à ce
thème a été organisée à la bibliothèque nationale d’Arménie.
Rédaction : Sonia Machinian
TÉLÉCHARGER :
Revue de la presse arménienne du 23 avril 2015
http://www.collectifvan.org/pdf/09-19-39-27-04-15.pdf
http://www.ambafrance-am.org/
Collectif VAN : l'éphéméride du 27 avril
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique
Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du
Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une
date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les
thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du
Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de
nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque
entrée).Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif
VAN dans la Rubrique Actions VAN, en cliquant sur ces liens:
Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)
http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673
Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)
http://collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304
Ça s’est passé un 27 avril (les événements sont classés du plus
ancien au plus récent) :
27 avril 1749 -- Venise : mort de Mékhitar de Sébaste (en arménien
Մխիթար Սեբաստացի ; né le 7 février 1676 et mort le 27 avril 1749) est
un moine catholique arménien. Il est le fondateur de ce qui deviendra la
Congrégation des pères mékhitaristes. Né sous le nom de Petros Manuk à
Sébaste (l'actuelle ville de Sivas en Turquie), il prend le nom de Mékhitar
en entrant au monastère Surp Nshan (Sainte Croix). Il est ordonné prêtre
en 1696. En 1700, soucieux de fonder un ordre religieux consacré à la
renaissance spirituelle du peuple arménien, il fonde à Constantinople ce
qui sera connu sous le nom d'ordre mékhitariste après sa mort. Deux ans
plus tard, l'ordre s'installe sur le territoire vénitien de Morée, pour
échapper aux tracasseries du patriarche arménien de Constantinople. En
1715, l'ordre se fixe sur l'île de San Lazzaro degli Armeni à l'invitation de
la République de Venise. Mékhitar y construit un monastère, où il meurt le
27 avril 1749. Sa tombe se trouve dans l'église du monastère. Il est
également considéré comme le pionnier de la renaissance de la littérature
arménienne en langue classique (édition de la Bible en 1735, dictionnaire
arménien en 1749).
Wikipedia
http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9khitar_de_S%C3%A9baste
27 avril 1909 -- Empire ottoman/Cilicie : les massacres de Cilicie (ou
d'Adana) eurent lieu entre le 14 et 27 avril 1909. Ils s'étendirent aux
zones rurales ciliciennes et à différentes villes : Adana, Hadjin, Sis,
Zeïtoun, Alep, Dört Yol. Environ 30.000 Arméniens y laissèrent leur vie,
dont 20.000 dans le seul vilayet d'Adana.
Imprescriptible.fr : Les massacres de Cilicie, 1909
http://www.imprescriptible.fr/photographies/massacres-adana
*** Les jours suivants il y eut encore quelques incendies isolés ; mais on
peut dire que la journée du mardi, 27 avril, fut la dernière de cette
horrible série, qui n’a peut-être pas sa pareille dans l’histoire moderne. ©
Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |©
Yves Ternon pour le texte Mardin 1915
Imprescriptible.fr : Les massacres de Cilicie d’avril 1909
http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome3/p1ch4
*** En arrivant à Adana le 27 avril, le commandant Prère trouvait toute la
partie centrale de la ville (le quartier arménien) brûlée et en feu, y
compris l'établissement des jésuites. Il nous permet d’évaluer l’ampleur
des pertes humaines, les responsabilités et la volonté exterminatrice des
autorités turques et de la population musulmane lorsqu’il rapporte que: «
D'autres Arméniens, au nombre d'une douzaine de mille, vivaient
disséminés, au milieu de musulmans, dans la campagne environnante.
Dès le début des troubles, ils essayèrent de rejoindre leurs compatriotes
de la ville qu'ils savaient en situation de pouvoir se défendre mais les
Turcs les en empêchèrent et l'on pense qu'une grande partie d'entre eux
fut exterminée, tandis que toutes leurs propriétés étaient pillées et
brûlées [...]»
*** Massacres, pillages et incendies reprirent les 25, 26 et 27 avril avec
une intensité et des pertes pour les chrétiens d'autant plus grandes
qu'alors les troupes régulières y prirent part, sinon par ordre du vali
Djevad bey et du général Remzi pacha, du moins avec leur consentement.
Car il est un fait dont nous avons chaque jour la preuve, c'est que dans
tout ce pays et quelques troublées que soient les circonstances, le
moindre chef turc militaire ou civil, conserve une autorité absolue sur tous
ses sous-ordres. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour
toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915
Imprescriptible.fr : L’intervention de la Marine française durant les
massacres de Cilicie d’avril 1909
http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome3/p1d4a
27 avril 1909 -- Empire ottoman/Liban : le Jules-Ferry, ayant achevé
cette opération vers 7h30 du matin le 27, entre dans le port de Beyrouth
à 16h pour y charbonner. A Dörtyöl, les chrétiens sont assiégés et affamés.
Le Jules-Michelet appareille le 27 dans la matinée pour explorer la côte
devant Kessab ou il monte la veille en protégeant les Chrétiens qui y sont
réfugiés ; le Triumph ceux de Souéïdié ; le Commandant anglais, alerté
par la présence de cadavres flottants à l’embouchure d’Oronte se rend à
Antioche. Le capitaine de frégate Prère, officier en Second du Victor-Hugo,
se rend en mission à Adana avec le Dr Bouthillier. N’ayant pu obtenir les
assurances nécessaires du vali, il en exige des gardes pour assurer la
protection des religieuses, décide de séjourner sur place, et entreprend
une visite aux ressortissants français qui refusent unanimement
d’abandonner leurs biens. Malgré une nuit chaude, ces visites sont
renouvelées les 28 et 29. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine
pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915
Imprescriptible.fr : L’intervention de la Marine française durant les
massacres de Cilicie d’avril 1909
http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome3/p1d4a
27 avril 1909 -- Empire ottoman : Puzantion, n° 3812, daté du 27 avril,
p. 3. « La communauté arménienne de Constantinople organise des
funérailles nationales pour ceux d’entre eux qui furent tués au cours des
combats de Constantinople. » © Revue d'Histoire Arménienne
Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte
Mardin 1915
Imprescriptible.fr : L’« incident du 31 mars » 1909 : ou la reprise
en main des leviers du pouvoir par les Jeunes Turcs
http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome3/p1ch1
27 avril 1909 -- Empire ottoman : destitution du Sultan Abdülhamid II.
Né le 21 septembre 1842 à Constantinople - mort le 10 février 1918 dans
la même ville, il était le fils du sultan Abdülmecid Ier et d'une Arménienne
du Harem nommée Verjine. Il fut Sultan de l'Empire ottoman et Calife des
Musulmans, de la déposition de son frère Mourad V le 31 août 1876 à sa
propre destitution par les Jeunes-Turcs le 27 avril 1909. Il fut remplacé
par un autre de ses frères, Mehmed V. Entre 1894 et 1896, les Européens
ayant exigé une protection pour les Arméniens chrétiens, le sultan Abdül
Hamid II avait répondu par une série de massacres, les massacres
hamidiens perpétré par l'armée hamidiyeh. Dans toute l'Anatolie et
jusqu'à Constantinople, entre 1894 et 1896, ce seront plus de 200 000
Arméniens qui seront tués, quelques 100 000 islamisés de force et plus de
100 000 femmes enlevées pour être envoyées dans des harems. Ces
massacres, qui précèdent de deux décennies le génocide arménien, ont
valu à ce sultan le surnom de Kızıl Sultan, le « Sultan Rouge » ou le «
Grand Saigneur ».
Wikipedia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Abd%C3%BClhamid_II
27 avril 1915 -- Empire ottoman/Rapport de Monseigneur Sontag sur le
traitement des Assyro-Chaldéens. « Comme je viens de le laisser
pressentir, la mort faisait donc des ravages parmi nos réfugiés: la
scarlatine, la dysenterie, la typhoïde faisaient tour à tour leur œuvre de
mort. Nous trouvant ainsi au milieu de malades et de mourants, nos
avons fini par être atteints de l'épidémie. M. RENAULT, qui s'était dépensé
corps et âme pour ces pauvres gens, qui leur a donné jusqu'à sa literie, en
a été la première victime. Et comme il était déjà épuisé par ses travaux
apostoliques, le mal en a eu vite raison. Le 27 avril, notre charitable
confrère rendait sa belle âme à Dieu. Dans le même temps, trois Filles de
la Charité étaient clouées sur le lit de douleurs, atteintes elles aussi de la
typhoïde. » Rapport du 17 octobre 1915 de Mgr Sontag au Supérieur
Général des Lazaristes.
Imprescriptible.fr : Rapport au Supérieur Général des Lazaristes
http://www.imprescriptible.fr/documents/sontag/rapport10-1915/
27 avril au 19 août 1915 -- Empire ottoman : vagues de massacres et
de déportations dans tout le pays.
Imprescriptible.fr : Chronologie sommaire du génocide arménien
http://www.imprescriptible.fr/aram/chronologie
27 avril 1915 -- Empire ottoman : Rapport du Comité américain sur les
Atrocités arméniennes. New-York, octobre 1915. Ce rapport contient
trente-cinq extraits de déclarations de témoins oculaires, se rapportant
aux événements du 27 avril au 3 août 1915, dans toutes les parties de
l’Asie Mineure. Trente-cinq représentants américains (y compris
l’honorable Oscar S.Strauss, deux fois Ambassadeur en Turquie ; le
Cardinal James Gibbons ; Rabbi Stephen S. Wise et le dernier Président,
Charles Elliot, de l’Université de Harvard) ont signé ce rapport ; on y
constate que chaque témoignage a été soigneusement et minutieusement
contrôlé, et que toutes les sources auxquelles il a été puisé sont
incontestables, en raison de la véracité, de l’intégrité et de l’autorité des
informateurs. Les Derniers Massacres d'Arménie, « La page la plus noire
de l'Histoire moderne », par Herbert Adams Gibbons, Paris, Nancy,
Berger-Levraut, 1916
Imprescriptible.fr : Les Derniers Massacres d'Arménie
http://www.imprescriptible.fr/documents/massacres-armenie/sources.htm
27 avril 1915 -- Empire ottoman : 26 dirigeants arméniens sont arrêtés
à Marsovan (Merzifon). Durant deux semaines, des armes seront
recherchées, recherche accompagnée d'actes de violence et de viols de
femmes.
ANI: Chronology of the Armenian Genocide -- 1915 (April-June)
http://www.armenian-genocide.org/1915-2.html
27 avril 1915 -- Empire ottoman/Constantinople. Ambassade américaine,
télégramme envoyé par [William Jennings] Bryan, 27 avril 1915 - 19
heures : « L'ambassadeur de Russie a attiré notre attention sur un appel
du Catholicos de l'Eglise arménienne, afin que ce Gouvernement emploie
ses bons offices après du Gouvernement turc pour empêcher le massacre
des Arméniens non combattants dans le territoire turc.
Veuillez SVP porter cette affaire à l'attention du gouvernement, insistant
sur l'emploi de moyens efficaces pour la protection des Arméniens contre
la violence de la part de ceux d'autres religions.
L'Ambassadeur de Russie attire l'attention sur le fait qu'il y a de nombreux
Musulmans dans le territoire russe et que ceux-ci bénéficient de
l'immunité contre la persécution religieuse. »
Imprescriptible.fr : Appel du Catholicos de l'Eglise arménienne à
protéger les Arméniens
http://www.imprescriptible.fr/documents/archives/ani/us-270415.htm
27 avril 1918 -- Empire ottoman/Kars : le 27 avril, les Ottomans
occupèrent Kars et la mirent au pillage. L'Arménie et le proche orient,
chapitre XI, « L'Arménie pendant les temps modernes » Par Fridtjof
Nansen
Imprescriptible.fr : LES ARMÉNIENS PENDANT LA GUERRE
MONDIALE
http://www.imprescriptible.fr/documents/nansen/partie3.htm
27 avril 1919 -- Empire ottoman : le procès des Unionistes (membres du
conseil des ministres et du Comité central de l’Ittihad), qui organisèrent et
mirent en œuvre le génocide des Arméniens de Turquie en 1915 et 1916,
s’ouvre devant la cour martiale extraordinaire de Constantinople
(Istanbul). Celle-ci juge : Halil [Mentese] (ex-président du Parlement et
ex-ministre des Affaires étrangères, membre du Comité central), Midhat
Sükrü (secrétaire général du Comité central), Ziya Gökalp (recteur de
l’Université d’Istanbul, membre du bureau du Comité central), Kara Kemal
(ex-ministre du Ravitaillement, membre du bureau du Comité central),
Yusuf Rıza (membre du bureau du Comité central, chef de l’O.S. dans la
région de Trébizonde), Said Halim (ex-grand vizir, membre du Comité
central), Ahmed Sükrü (ex-ministre de l’éducation, membre du Comité
central), Giritli Ahmed Nesimi [Sayman] (ex-ministre des Affaires
étrangères, membre du Comité central), Atıf bey (délégué du CUP, puis
vali d’Angora et de Kastamonu, membre du Comité central), Ahmed
Cevad bey (commandant militaire de la capitale), Ibrahim bey (exministre de la Justice, alors président du Conseil d’état), Küçük Talât bey
(membre du Comité central). A ce groupe ont été adjoints ultérieurement,
le 3 juin, Hayri effendi (ex-seyh ul-Islam, membre du Comité central),
Musa Kâzım (ex-seyh ul-Islam, membre du Comité central), Mustafa Xerif
bey (ex-ministre du Commerce et de l’Agriculture, membre du Comité
central), ainsi que Ismail Canbolat (directeur général de la Sécurité, cadre
du CUP), Abbas Halim pacha (ministre des Travaux publics, frère de Said
Halim), Ali Münif bey (ex-secrétaire d’état à l’Intérieur), Hüseyin Hasim
(ministre des Postes et Télégraphes) et Rifat bey (président du Sénat), en
l’absence des principaux inculpés. Le procès des membres du Comité
central du parti, du Grand Vizir Said Halim Pacha et de quelques autres
ministres durera jusqu'au 26 juin 1919. Le Jugement sera rendu le 5
Juillet 1919.
*** (T.V. n° 3571, 11 juin 1919, p. 127).
Mass Violence - par Raymond Kévorkian
http://www.massviolence.org/IMG/pdf/Chronologie-de-l-exterminationdes-Armeniens-de-l-Empire-ottoman-par-le-regime-jeune-turc-19151916.pdf
Imprescriptible.fr : Procès des Unionistes, 1918-1920
http://www.imprescriptible.fr/turquie-memoire/proces.html
Un Nuremberg inachevé : le procès des Jeunes-Turcs
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=37496
27 avril 1920 -- Après la défaite de Dénikine et le départ des Anglais, le
gouvernement azerbaïdjanais développa une politique nationaliste
prononcée. Cependant les Soviets, qui jouissaient des sympathies des
ouvriers russes et arméniens des puits de pétrole, avaient su en même
temps, par une habile agitation, disposer en leur faveur une partie de la
population musulmane. Aussi ils réussirent à s’emparer de Bakou le 27
avril 1920 presque sans coup férir. Mais, comme toujours, leur victoire
dans l’Azerbaïdjan fut suivie de réquisitions, d’insurrections et de
répressions impitoyables ; après quoi les Bolcheviks recommencèrent leur
jeu de coquetterie avec le Nationalisme musulman. Mandelstam, André. La
Société des Nations et les Puissances devant le problème arménien, Paris,
Pédone, 1926 ; rééd. Imprimerie Hamaskaïne, 1970.
Imprescriptible.fr : La politique orientale des Soviets et ses
relations avec le Kémalisme
http://www.imprescriptible.fr/mandelstam/c8/p2#nt180
27 avril 1920 -- USA/The New-York Herald du 27 avril 1920. Le sénateur
démocrate M. Hitchcock lui-même, un des plus fermes soutiens de la
politique de M. Wilson, se prononça contre le mandat arménien, pour les
raisons que l’Arménie comprendrait probablement des régions habitées
par les Turcs, et que des conflits entre Turcs et Arméniens seraient par
suite inévitables, entraînant des interventions militaires américaines. M.
Hitchcock exprima l’avis qu’en tous cas l’Amérique ne saurait accepter le
mandat, sans avoir le contrôle sur Constantinople et les Détroits et nota
que l’offre du Conseil suprême ne tenait aucunement compte de cette
nécessité.
Imprescriptible.fr : Attitude des États-Unis d’Amérique depuis
l'armistice et jusqu’au traité de Sèvres
http://www.imprescriptible.fr/mandelstam/c8/p5
27 avril 1922 -- Turquie : Selanikli Dr. Nazım est l’un des premiers
membres du Comité Union et Progrès (Istanbul 1899). Idéologue et
éminence grise, il est l'architecte du génocide des Arméniens. L'acte
d'accusation des cours martiales d'après-guerre le cite huit fois en tant
que principal organisateur des bandes de tueurs de l'Organisation Spéciale.
Il est condamné à mort par contumace par le tribunal militaire turc le 5
juillet 1919, alors qu'il est en fuite en Allemagne. Pendant la période
kémaliste: le 27 avril 1922, soit 10 jours après l'assassinat du Dr.
Bahattin Şakir à Berlin, le ministre de l'Intérieur du gouvernement
kémaliste, Fethi, lui donne la garantie de ne pas être inquiété s'il ne
s'oppose pas au nouveau régime.
Imprescriptible.fr : Selanikli Dr. Nazım
http://www.imprescriptible.fr/turquie-memoire/Dr_Nazim.html
27 avril 1938 -- La Grèce et la Turquie signent un traité d'amitié.
Yahoo ! : L'éphéméride du mercredi 27 avril 2011
http://fr.mobile.news.yahoo.com/3/20110426/tfr-ephemeride277dce76c.html
27 avril 1940 -- Heinrich Himmler, chef de la police allemande et de la
Gestapo, ordonne la création d'un camp de concentration et
d'extermination à Auschwitz.
Le nom d'Auschwitz deviendra tristement célèbre dans l'histoire du
martyre juif. Entre 2,5 et 3,5 millions d'êtres humains seront tués dans ce
camp. Les victimes sont surtout juives, mais on compte également des
gitans et des ressortissants de plusieurs nations européennes.
Skynet : 27 avril, ce jour-là, n'oubliez pas
http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/04/15/27avril-ce-jour-la-n-oubliez-pas.html
27 avril 1942 -- Un train quitte Vienne (Autriche) avec 998 juifs déportés
à Wlodava (Pologne).
- Environ 2 000 juifs du ghetto de Wloclawek (Pologne), survivants des 13
500 juifs qui habitaient la ville, sont déportés au camp d'extermination de
Chelmno. Ils sont assassinés dès leur arrivée. Le ghetto est entièrement
détruit.
- 1 000 hommes, femmes et enfants arrivent du camp de concentration
de Theresienstadt au ghetto d'Izbica (Pologne).
- 400 juifs environ sont transférés au camp de travail de Lublin. Après la
liquidation du ghetto d'Izbica, les autres juifs de ce transport seront
déportés au camp d'extermination de Maïdanek. Ils y périront tous, à
l'exception d'une femme.
- 100 juifs, dont des membres de la résistance clandestine, sont arrêtés et
fusillés au cours d'une rafle dans le ghetto de Tomaszov Rawski (Pologne).
Skynet : 27 avril, ce jour-là, n'oubliez pas
http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/04/15/27avril-ce-jour-la-n-oubliez-pas.html
27 avril 1943 -- 196 juifs du camp de regroupement de Westerbork sont
déportés au camp de concentration de Theresienstadt.
- 1 204 internés juifs du centre de regroupement de Westerbork sont
déportés au camp d'extermination de Sobibor.
- 2 juifs sont déportés de Vienne (Autriche) au camp de concentration de
Theresienstadt.
Skynet : 27 avril, ce jour-là, n'oubliez pas
http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/04/15/27avril-ce-jour-la-n-oubliez-pas.html
27 avril 1944 -- Début du transfert des Juifs Hongrois dans les chambres
à gaz d’Auschwitz. A la fin du transfert, le 9 juillet, ils seront 437.402.
Skynet : 27 avril, ce jour-là, n'oubliez pas
http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/04/15/27avril-ce-jour-la-n-oubliez-pas.html
27 avril 1945 -- Les SS massacrent à la mitrailleuse 1 000 juifs dans la
gare de Marienbad (Tchécoslovaquie). Ils font partie d'un groupe de 2 775
détenus évacués à pied de Rehmsdorf, camp dépendant de Buchenwald,
vers le camp de concentration de Theresienstadt. 575 juifs seulement
arrivent à destination, 1 200 autres étant morts.
Skynet : 27 avril, ce jour-là, n'oubliez pas
http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/04/15/27avril-ce-jour-la-n-oubliez-pas.html
27 avril 1994 -- Israël : au Proche-Orient, M. Yossi Beilin, alors viceministre des affaires étrangères d’Israël, a reconnu le génocide arménien.
Assemblée Nationale
http://www.assemblee-nationale.fr/12/pdf/rapports/r3074.pdf
27 avril 2002 -- Turquie : le président de la République turque Ahmet
Necdet Sezer met son veto à la loi d’amnistie qui aurait permis d’annuler
la peine de Mehmet Ali Ağca, condamné initialement à la prison à vie
(peine réduite par la suite à dix ans d'emprisonnement), pour le meurtre
en 1979 du directeur de publication du quotidien Milliyet, Abdi İpekçi.
Wikipedia
http://fr.wikipedia.org/wiki/27_avril
27 avril 2004 -- La France va continuer à reconnaître le GIR, qui sera
jugé responsable du génocide [des Tutsi au Rwanda] par le Tribunal pénal
international d'Arusha, durant tout le génocide et même les premières
semaines de juillet, après avoir protégé sa fuite; 27 avril : 20 jours après
le début du génocide, elle a accueilli à l'Elysée, au Quai d'Orsay et,
semble-t-il, à Matignon, le ministre des affaires étrangères du GIR,
Jérôme Bicamumpaka, accompagné d'un leader réputé pour son fanatisme;
ce, malgré les avertissements d'importantes organisations des droits de
l'homme, qui ont mis en garde l'exécutif français contre la caution ainsi
apportée aux autorités en train d'administrer le génocide; la Commission
se demande par ailleurs pourquoi les quelques voix discordantes au sein
de la diplomatie française n'ont pas été entendues.
aidh
http://www.aidh.org/rwand/fr-comm-enqu.htm
27 avril 2008 -- Paris/Action du Collectif VAN «1915/2008 : Les
génocides vous regardent - Arméniens, Juifs, Tutsis, Darfouris : un mur
contre le déni », elle a attiré plus de 2500 visiteurs de tous horizons.
Cette opération du Collectif VAN, soutenue par de nombreuses
associations (voir liste complète en fin de communiqué) a bénéficié de la
présence active du Collectif Urgence Darfour, du CPCR [Collectif des
Parties Civiles pour le Rwanda], d'Ibuka France, de MEMORIAL 98, de la
Communauté Rwandaise de France, d'AIRGRIGE, du Comité Marche du 23
Mai 1998 (CM98), d'artistes-peintres de l'APAF et de la représentante de
l'Antenne du Collectif VAN en Arménie. Des militants soutenant le peuple
tibétain victime de génocide culturel étaient également présents.
Arméniens, Juifs, Tutsi, Darfouris : ensemble face au déni
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=17872
27 avril 2010 -- France : Le Tribunal Correctionnel de Lyon a reconnu M.
Movsès Nissanian coupable d’injure publique envers un étudiant pour avoir
assimilé ce dernier à « ceux qui étaient dans la milice, sous Pétain c’est
ceux qui envoyaient les Juifs à Auschwitz, c’est des gens qui ont cette
psychologie d’être avec le fort, pour envoyer le faible ». Mais « le Tribunal
relève le caractère injuste et fautif, notamment de la part d’un étudiant en
histoire qui devrait éviter l’amalgame entre un parti, ici la FRA, ses
membres locaux et le rapprochement sans nuance ni contextualisation
avec « le terrorisme élevé au rang de pratique sacro-sainte ». Une telle
assimilation formulée sans nuance et jusqu’à la caricature est fautive et a
pu légitimement choquer et blesser Movsès Nissanian « le descendant
d’une famille arménienne » dont selon ses termes, « une partie a été
massacrée selon un plan pré-établi au plus haut niveau de l’Etat turc », et
d’autre part, « le représentant de certains membres de la communauté
arménienne ». Le site négationniste Turquie News félicite l’étudiant : «
Bravo pour sa pugnacité à défendre son honneur et sa réputation. Et
merci à lui de montrer à la communauté turque et notamment aux
associations franco-turques que la voie judiciaire peut être terriblement
efficace contre les Arméniens qui ont recours à la diffamation, à l’injure et
aux menaces pour imposer aux Turcs leur version de l’histoire. »
http://www.turquie-news.com/spip.php?article4082 http://turquienews.
com/IMG/pdf/JugementTGILyon27042010.pdf
Observatoire du Négationnisme du Collectif VAN - 2010 - Part II
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=43632
Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=53739
Les textes qui suivent constituent une Revue de Presse des
articles parus dans les médias sur les sujets que le Collectif VAN
suit au quotidien. A ce titre, s'ils ne représentent pas toujours
(hélas) l'opinion de notre association, il est utile d'en prendre
connaissance pour éventuellement y réagir de manière appropriée.
GENOCIDE ARMENIEN
Centenaire du génocide arménien : des manifestants
«du monde entier» à Istanbul
Libération
Margaux VELIKONIA et Benjamin Delombre 25 avril 2015 à 14:59
REPORTAGE
A l'occasion du centenaire du génocide arménien, plusieurs milliers de
personnes se sont rassemblées dans le calme au centre d'Istanbul pour
une commémoration inédite en Turquie.
La scène était encore inimaginable il y a quatre ans : la rue Istiklal, la
grande artère piétonne d’Istanbul, immobile et silencieuse en hommage
aux victimes du génocide arménien. Il y a un siècle jour pour jour, 250
intellectuels arméniens étaient déportés de Constantinople – le début des
massacres.
Vendredi à 19h15, ils étaient 5 000, 10 000 peut-être, à être venus sur la
terre de leurs ancêtres, cent ans après, comme un exutoire. Aux chants et
aux slogans ont succédé plusieurs minutes de silence puis des discours,
entrecoupés de salves d’applaudissements. Assis sur le sol, œillet à la
boutonnière, tous étaient là, déterminés à montrer qu’ils ne lâcheraient
pas leur objectif : la reconnaissance du génocide par l’Etat turc.
Plus tôt dans l’après-midi, ils ne sont qu’une trentaine sur place, devant le
centre culturel français. Beaucoup appartiennent au mouvement
antiraciste Egam, qui regroupe des associations d’une trentaine de pays.
«Nous venons du monde entier, nous sommes Turcs, Arméniens,
Européens, Américains et même Uruguayens», explique l’un d’eux. Avec
leurs badges rouges «Görelvi», «sécurité» en turc, ils protègent, serrés les
uns contre les autres, un monument discret et éphémère : «l’arbre à
vœux». Les manifestants y accrochent leurs espoirs sur des bandelettes
de tissus colorés.
A quelques mètres, sur la place Taksim, quelques centaines de
nationalistes sont venus marquer leur territoire, brandissant portraits de
Mustapha Kemal et drapeaux turcs. Des dizaines de policiers sont postés,
prêt à faire tampon entre les deux manifestations.
«Le génocide c'est eux, la résistance c'est nous»
A l’autre bout de la rue, c’est la gauche turque qui se fait entendre. Des
centaines de militants remontent la «Caddesi Istiklal» en scandant des
slogans politiques. Les «Etat assassin !» et «le génocide c’est eux, la
résistance c’est nous !» recouvrent les mélodies des associations. Au point
de troubler certains membres de la diaspora. Dans la manifestation
turque, les visages sont fermés. Celui de ce jeune manifestant par
exemple, la trentaine peut-être mais «mort en 1915», comme l’indique la
pancarte qu’il brandit fièrement. Tous, ou presque, portent à la poitrine le
portrait de Sevag, ce soldat turc d’origine arménienne, abattu le 24 avril
2011 par un autre militaire, au cours d’un exercice. Le tireur et l’armée
plaident depuis l’erreur, la bavure. Pas les manifestants. «Ils le
considèrent comme le dernier mort du génocide», précise un membre
français d’Egam.
Un peu perdues au milieu de la foule, Janet et Fatma sont deux Turques
d’origine arménienne aux parcours très différents. La première, grande
femme aux longs cheveux rouges, a toujours su d’où elle venait : «A la
maison et à l’école, c’était arménien, à l’extérieur c’était turc. Il ne fallait
pas mélanger.» Aujourd’hui, elle organise des ateliers artistiques entre
étudiants des deux origines et est ravie de voir émerger des débats. Mais
«il n’y aura jamais 50%, ni même 40%, des Turcs qui reconnaîtront le
génocide, prédit-elle, fataliste. On a l’impression que les célébrations
touchent beaucoup de monde mais ça ne reste qu’une petite partie de la
population».
A ses côtés, Fatma est moins à l’aise. «J’avais un grand-père orphelin...
On a appris il n’y a pas longtemps que nous étions à moitié arméniens.
Mais je n’ai pas cette identité, je n’ai grandi que dans la culture turque.»
En participant au centenaire, cette professeure d’université peut évoquer
librement son passé et se raccrocher à une histoire. «Au quotidien, ça
reste quelque chose de très secret», regrette-t-elle. En Turquie, les
autorités estiment que 60 000 Turcs d’origine arménienne vivent dans le
pays. En réalité, ils seraient entre un et quatre millions.
Margaux VELIKONIA et Benjamin Delombre
http://www.liberation.fr/monde/2015/04/25/centenaire-du-genocidearmenien-des-manifestants-du-monde-entier-a-istanbul_1266735
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87997
Centenaire du génocide arménien : "TIME", un projet
engagé
Paris Match
Le 24 avril 2015 | Mise à jour le 24 avril 2015
Méliné Ristiguian
L’art s’invite en marge des commémorations officielles du génocide
arménien. Une façon différente d'exprimer les revendications de tout un
peuple, loin des coups d’éclat politique. Avec son œuvre audiovisuelle «
TIME », l’artiste parisien d’origine arménienne Viken Arman s’inspire des
faits historiques et des mélodies traditionnelles pour composer une œuvre
engagée contre le négationnisme du gouvernement turc. Un combat mené
grâce à la musique et à une vidéo de cent minutes qui symbolisent le
centenaire. Rencontre.
Paris Match. Comment vous est venu l’idée de ce projet ?
Viken Arman. Il était impératif pour moi étant musicien d’origine
arménienne de m’exprimer artistiquement à ce sujet. J’ai voulu composer
une pièce musicale contemporaine très contemplative, narrant de façon
chronologique les événements qui ont marqué l’histoire de l’Arménie :
génocide, soviétisation, tremblement de terre, guerre du Haut-Karabagh
et l’actuelle reconstruction douloureuse. Pour développer davantage ce
projet, j’ai décidé de mettre en images ma musique. J’ai alors soumis
l’idée à un ami réalisateur, Maxime Gaudet, ainsi qu’à des artistes
plasticiens, Jimmy Beauquesne, Manon Dard et Roman Koenig. « TIME »
mêle à la fois expression visuelle, arts plastiques, danse et images
d’archive. La pièce sera présentée en galeries d’art, notamment au Liban
et en Arménie. Le but est de marquer le temps et d’essayer de le défier
par l’art.
Quelles ont été vos sources d’inspirations?
Mon quotidien, ma culture, la vie de mes grands parents. Il y a également
un film qui m’a inconsciemment dirigé : « Les Saisons » de Artavazd
Pelechian, mon réalisateur favori. Il a bouleversé ma vision du cinéma et
de l’art en général. Ce film dépeint les moments déterminants de l'histoire
arménienne, tel un poème. Il a brisé les codes du cinéma, en réalisant
tout un film sans dialogues, seulement des suites de séquences pour que
celles-ci soient sublimées. Dans « TIME », on retrouve d’ailleurs quelques
hommages à ce cinéaste de génie.
Quel message souhaitez-vous transmettre avec cette œuvre ?
Ne pas oublier, jamais. Mais rester tourné vers le futur, se reconstruire et
avancer. Je n’ai absolument rien contre le peuple turc, c’est plutôt leurs
dirigeants qui sont affligeants. Même si dans ce projet, on note des
passages très crus, l’état d’esprit reste clairement pacifiste. C’est
simplement une œuvre de mémoire qui, malgré les diffamations de la
Turquie, affirme que la nouvelle génération et celles à venir continueront
de se mobiliser pour la reconnaissance du génocide arménien. Par tous les
moyens envisageables. Il y a aussi une dimension de sensibilisation.
Beaucoup ne connaissent toujours pas où est l’Arménie, ni son passé.
"Le repli, n’est pas une solution. Nous devons vivre tous ensemble"
Êtes-vous déjà allé en Arménie ?
J’y suis allé une seule fois. C’était en 2007 dans le cadre d’un séjour
humanitaire. Une expérience magnifique mais avec un goût d’amertume
surtout lorsque l’on foule les terres de ses ancêtres et que l’on aperçoit le
Mont Ararat en Turquie. Bizarrement, ma famille n’a jamais affiché ses
origines. Moi, je le dis. D’autant plus que la richesse culturelle de ce pays
est immense. Artistiquement, la musique traditionnelle, le cinéma ou
encore la poésie me fascine. En revanche, le communautarisme est le seul
bémol que je pourrais émettre. Le repli, n’est pas une solution. Nous
devons vivre tous ensemble. C’est d’ailleurs pour ça que tous ceux qui ont
travaillé sur « TIME » sont d’origines diverses et variées, cela a permis
d’obtenir des regards différents sur le sujet.
Pensez-vous que la Turquie reconnaitra un jour le génocide
arménien?
Je l’espère ! Mais en réalité, la reconnaissance du génocide est un
symbole de lutte. Il unit tous les arméniens du monde. Ça nous fait une
cause commune à défendre. C’est une occasion pour nous de se
rassembler, commémorer, perpétuer les traditions. J’ai foi en l’avenir, je
pense que les mentalités des générations futures évolueront dans une
optique positive.
Quel est votre actu ?
Avant la fin de l’année, deux EP devraient voir le jour. Je prépare
également mon premier album qui devrait sortir en début d’année
prochaine. Et pour l’anecdote, je vais jouer dans un festival à Istanbul
dans 2 semaines. J’ai hâte de rencontrer la jeunesse turque, je suis
certain que je serai bien accueilli. C’est aussi à ça que sert la musique :
rassembler.
Vidéo disponible le 24 Avril sur le site : http://www.t-i-m-e.fr
http://www.parismatch.com/Culture/Musique/TIME-un-projet-engagegenocide-armenien-centenaire-751022
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87995
A Diyarbakir, le réveil de la communauté arménienne
Le Monde | 25.04.2015 à 14h31 • Mis à jour le 25.04.2015 à 14h44 | Par
Marie Jégo (envoyée spéciale à Diyarbakir)
Dans le petit salon de thé attenant à Surp-Giragos (Saint-Guiragos), la
grande église arménienne de Diyarbakir, dans le sud-est de la Turquie,
Rahime Karakas, 54 ans, raconte comment sa vie a basculé un jour de
mai 1985 : « Mon père est mort, je suis allée à l’Etat civil pour les
formalités. Là, sur le registre, j’ai vu le prénom Sarkis, barré d’un trait, et
le prénom Husseïn écrit par-dessus. Cela se voyait très nettement. J’étais
en état de choc. Depuis, j’essaie de recoller les morceaux. »
Jusque-là, Rahime pensait qu’elle était kurde, « je faisais partie d’une
organisation féministe kurde, j’ai même fait de la prison à cause de cela ».
Son père ne lui avait jamais rien dit de son passé mais elle avait des
soupçons. Sur le fait, par exemple, qu’il était enfant unique et sans
famille, autant dire une sérieuse anomalie au regard des critères kurdes.
Et puis il y avait cette étrange invective – « Moskov » (Russe) – proférée
par sa mère lorsque le couple se disputait. Il s’agissait d’une allusion à son
origine cachée, car beaucoup d’Arméniens se rangèrent en 1915 aux côtés
de la Russie, alors l’ennemie numéro un de la Sublime porte.
Difficile de recoller les morceaux. Rahime a eu beau chercher, se rendre
dans la ville d’origine de son père, à Harput, elle n’a jamais réussi à tirer
le moindre fil. « Pour finir, j’ai mis une petite annonce dans Agos (le
journal en turc et en arménien de la communauté arménienne de
Turquie), mais ça n’a rien donné, j’avais trop peu d’indices, juste le
prénom et la ville. »
Elle s’est habituée à vivre avec les taches d’ombre de son passé. Elle a
pris des cours d’arménien, s’est rendue à Erevan, a adopté la foi
chrétienne en 2014 à Etchmiadzine (le saint-siège du patriarcat en
Arménie). Une partie de sa famille n’a pas apprécié. Elle ne regrette rien :
« Je suis devenue chrétienne à cause de ce qui a été fait à mon père.
C’est une démarche politique, l’expression de mon opposition. »
« Affronter notre passé dans les yeux »
Sa nouvelle famille est désormais à Saint-Guiragos, la plus vaste église
arménienne du Moyen-Orient, restaurée de pied en cap en 2011 grâce aux
fonds de la diaspora, de la communauté arménienne de Turquie et de la
mairie de Diyarbakir, tenue par le Parti démocratique des régions (DBP,
pro-kurde).
Chaque mois, les Arméniens – musulmans et chrétiens – s’y retrouvent
pour un petit déjeuner festif dans le salon de thé. Et puis il y a les
concerts, les baptêmes, les messes dans l’église. « Dans la région,
beaucoup d’Arméniens ont été islamisés sous la contrainte il y a cent ans.
Depuis la restauration de l’église, ils viennent. Tous ne se sont pas
redevenus chrétiens, mais ils aiment retrouver un peu de leurs racines »,
explique Ergün Ayik, qui dirige la fondation propriétaire du lieu.
Le clocher s’élève haut dans le ciel de la vieille ville de Diyarbakir en signe
du réveil de la communauté. Située dans une petite ruelle de la vieille
ville, l’église de basalte en a vu de toutes les couleurs depuis sa
construction, en 1376. Le coup de grâce est venu en 1915, non pas à
cause du coup de canon tiré sur le frêle clocher parce qu’il s’élevait plus
haut que les minarets alentour, mais parce que la population qui
remplissait l’église les jours de fête a disparu. « Autrefois, la moitié de la
population de la ville était arménienne, aujourd’hui nous sommes une
poignée », rappelle Ergün. L’isolement n’est plus de mise depuis que ceux
de la diaspora sont de plus en plus nombreux à venir pour visiter l’église.
Saint-Guiragos était en ruine, à ciel ouvert, lorsque Ergün Ayik, Gafur
Turkay et quelques autres se sont mis en tête de trouver des fonds pour
la restaurer. Pour cela, ils ont organisé des dîners de donateurs. Rien
n’aurait été possible sans l’aide de la mairie de Diyarbakir, qui a financé
les travaux à hauteur de 20 %. « Nos grands-pères, incités par d’autres,
ont commis des crimes mais nous ne les imiterons pas », avait dit
Abdullah Demirbas, à l’époque maire du quartier de la vieille ville, aux
Arméniens venus lui demander de l’aide. « Revenez ! », tel est aujourd’hui
le message des Kurdes aux Arméniens.
En 1915, les Kurdes ont été les principaux exécutants des massacres.
Incités par le pouvoir Jeune Turc, les clans kurdes les plus éminents y ont
pris part, avec tous les bénéfices matériels qui allaient avec, saisie de
terres, de maisons, de richesses. L’écrivain kurde de langue turque
Seyhmus Diken rappelle que, dix ans plus tard, « les Kurdes se sont fait
massacrer au moment de la révolte de cheikh Saïd » – un chef religieux
kurde rebelle pendu sur la place centrale de Diyarbakir en 1925 avec 46
autres meneurs, par les armées de Mustafa Kemal. « Nous devons
affronter notre passé dans les yeux, demander pardon et envisager des
réparations », assure l’écrivain, signataire de « l’appel au pardon », une
pétition en ligne lancée par des intellectuels turcs.
Marie Jégo (envoyée spéciale à Diyarbakir)
Journaliste au Monde
http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/04/25/a-diyarbakir-le-reveilde-la-communaute-armenienne_4622774_3214.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87996
Bande dessinée: ils ont planché sur le génocide
arménien
Slate.fr
24.04.2015 - 7 h 22
Ariane Bonzon
A l'occasion du centenaire du massacre qui a coûté la vie à 1,2 million de
personnes, voici trois bandes dessinées qui permettent de revenir
différemment sur l'histoire.
Avril 1915. Quelque part à l’est de la Turquie, deux enfants dans la
tourmente du génocide arménien.
C’est le plus émouvant des trois albums. Deux enfants arméniens,
Maryam et Varto, sont confiés par leur père, qui veut les sauver du
génocide, à l’un de ses amis turcs. Mourant, ce dernier va charger Hassan,
son fils, de les accompagner en lieu sûr.
Le propos n’est pas tant d’expliquer ce qui s’est passé (un cahier
pédagogique est là pour cela, à la fin de l’album), mais de faire passer
l’émotion via ce travail artistique.
Avec au bout de l’horreur une petite lumière grâce à la rencontre entre les
descendants de Varto et ceux de Maryam, quelque part de nos jours en
France.
On espère que ce scénario donnera lieu à un film, puisque c’était le projet
initial du producteur et scénariste Gorune Aprikian qui l’a sorti de ses
tiroirs pour nous en offrir cette version dessinée sur papier.
Sur leur route chaotique, mouvementée et dangereuse, c’est l’horreur
humaine du génocide qui défile avec ses épisodes les plus monstrueux, sa
soldatesque, ses pillards et ses victimes.
L’histoire a été inventée, mais elle se fonde sur des anecdotes
authentiques: les femmes qui se rasent la tête pour qu’on ne les attrape
pas par les cheveux, le bébé déterré et mangé par un chien...
L’intention des auteurs était de «faire partager le ressenti du génocide
arménien», explique Gorune Aprikian. Ils y sont parvenus grâce aux
dessins très travaillés, style encre de chine, de Stéphane Torossian. Et par
le dispositif particulier du scénario qui fait que le lecteur en connaît déjà
plus que les protagonistes.
Berlin mars-juin 1921. Le plus historique de ces trois albums débute avec
l’assassinat, en Allemagne où il s’est réfugié, de Talaat Pacha, l’un des
trois ordonnateurs du génocide arménien, par un jeune homme qui l’abat
en pleine rue au vu et au su de tous.
S’ouvre alors le procès du «vengeur-assassin», Soghomon Tehlirian, au
tribunal fédéral de Berlin que les dessins de Paolo Cossi retracent en
détail. Le trait, classique et un poil désuet, semble tiré des dessins noir et
blanc de l’époque. Quant au scénario et au récit, ils se fondent sur les
minutes du procès, 122 pages, trouvées dans les Archives en Arménie, et
épluchées par Jan Varoujan.
C’est de nouveau Jean-Blaise Djian qui signe le scénario (il a aussi
participé à celui de Varto) dont on salue l’astuce finale permettant au
lecteur de découvrir ce que le Tribunal, lui, ne saura jamais: le jeune
homme, qui encourait la peine de mort et sera finalement innocenté, est
loin d’avoir agi seul.
Il était l’un des bras armé de l’Opération Némésis, une chasse à l’homme
extraordinaire et peu connue menée sur trois continents, à propos de
laquelle le journaliste Jacques Derogy a mené voilà une trentaine d’années
une formidable enquête.
Cet album ramassé est efficace pour comprendre ce que fut ce véritable
thriller historique. Des versions anglaise, arménienne, grecque et russe de
Mission Spéciale Némésis sont déjà parues. La turque est prête. Il manque
seulement un éditeur stambouliote intéressé...
Avril 2014, 100 ans après le génocide arménien, un voyage dans la
Turquie d’aujourd’hui.
Le plus créatif graphiquement, ce troisième album est aussi le plus
politique. «Je sais tant de choses, cartes, livres [...] et pourtant je ne sais
rien dans la réalité. Ce voyage est un grand saut dans le réel», médite
Christian Varoujan Artin, Arménien de Marseille, au seuil de ce premier
voyage en Turquie. Il est le fil conducteur du lecteur: d’Istanbul à
Boğazkere, d’où était originaire son grand-père, en passant par Diyarbakir
et Dersim.
C’est à Varoujan, responsable d’Aram (centre pour la préservation de la
mémoire et de la culture arménienne), que l’on doit la formidable
exposition «99 portraits de l’exil, 99 photos de survivants du génocide des
Arméniens» qui s’est tenue dans la ville kurde de Diyarbakir le 24 avril
2014 et dans laquelle l’album nous promène le temps de quelques cases.
Mais le cœur de l’ouvrage réside dans une double quête, en miroir, celle
de Christian Varoujan Artin à la rencontre de descendants d’Arméniens
ayant échappé au massacre en 1915 et la quête de ces derniers,
aujourd’hui devenus kurdes, turcs, alévis et musulmans dont certains
aspirent à retrouver leur identité arménienne perdue.
L’itinéraire et les contacts sur les traces du «fantôme arménien» ont été
préparés par Laure Marchand et Guillaume Perrier, anciens
correspondants du Figaro et du Monde en Turquie.
Ils ont mené l’enquête sur les dernières empreintes de cette Anatolie
chrétienne qui reste, paradoxalement, omniprésente dans l’inconscient
collectif, malgré le déni de l’Etat.
A cet égard, on trouve deux pages, assez caricaturales et lourdement à
charge à l’égard du président turc actuel, Recep Tayyip Erdogan et du
fondateur de la République de Turquie, Mustafa Kemal, tous deux
également bottés, éructant et renvoyés dos à dos. Mais il y a aussi de jolis
moments d’humour, grâce en particulier à la figure militante de Miran
Pargiç à Dersim.
Thomas Azuelos a visiblement bénéficié d’une grande liberté pour
procéder au montage de son travail, dont les différents niveaux de lecture
sont facilités par la variété de la palette graphique et de couleurs. Avec
deux belles trouvailles: l’incrustation de morceaux de photos de basreliefs arméniens dans certains croquis et le rouge sang pour signifier le
fleuve charriant les corps d’hommes et de femmes jetés par les soldats
turcs en 1915 du haut des falaises.
Ariane Bonzon
http://www.slate.fr/story/100709/bd-genocide-armenien
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88008
"Les Arméniens n’oublieront jamais"
Paris Match
Le samedi 25 avril 2015
Pour ne jamais oublier. Des centaines de milliers d'Arméniens ont
commémoré vendredi les massacres perpétrés par les Turcs ottomans à
partir de 1915. Après une cérémonie solennelle qui a réuni des
délégations de près de 60 pays à Erevan, dont François Hollande et
Vladimir Poutine, une foule émue d'Arméniens arrivés du monde entier est
partie en procession de la place de la République jusqu’au mémorial de
Tzitzernakapert, déposant près de la flamme éternelle des monceaux de
fleurs et des bougies.
Cette marche traditionnelle aux flambeaux a réuni des dizaines de milliers
de personnes dans le centre de la capitale arménienne. On pouvait alors
entendre résonner dans les rues des chansons patriotiques, voir quelques
larmes sur les visages, et apercevoir des drapeaux turcs brûlés. Le «Hayr
Mer», le «Notre Père», récité par les manifestants, suivi d’une minute de
silence, ont clôturé cette nuit intense en émotion.
Pour autant, l’Arménie compte bien faire valoir se droits. Ce centenaire est
le commencement d’un nouveau combat. «Les Arméniens n'oublieront
jamais ce qui s'est passé il y a un siècle. Nous voulons que la Turquie
reconnaisse sa culpabilité et présente des excuses», a déclaré Sevan
Gedelekian, Arménien de la diaspora venu spécialement du Liban.
«Certains de mes ancêtres ont disparu en 1915 et leur sort reste inconnu
à ce jour», a ajouté Sousanna Tangian, une habitante d'Erevan. Une
position que partage le chef de l’État français, François Hollande. Il a
appelé la Turquie à enfin reconnaître le caractère génocidaire des
massacres.
Des manifestations du centenaire ont eu lieu partout dans le monde. De
Vienne à Buenos Aires, en passant par Paris et Los Angeles. Dans cette
dernière, où vit près de 170 000 Arméniens, beaucoup de familles avec
enfants ont défilé sur Sunset Boulevard pendant près de 10 kilomètres
pour se rendre jusque devant le consulat de Turquie. Dans la foule,
habillée de noire, on pouvait voir des drapeaux arméniens et des
pancartes : «Ne jamais oublier», «Reposez en paix» ou «Honte à la
Turquie».
http://www.parismatch.com/Actu/International/Les-Armeniens-noublieront-jamais-751760#751776
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88007
100 ans du génocide arménien : la Turquie reste
amnésique. Elle doit revenir sur son passé
Nouvel Obs
Publié le 26-04-2015
Par Jean-Marcel Bouguereau
éditorialiste
Le 24 avril marquait le centenaire du génocide arménien : entre 1915 et
1917, ils étaient 1,5 million à être éliminés par l'Empire ottoman.
Pourtant, un siècle plus tard, la Turquie ne reconnaît toujours pas le
génocide. Pour Jean-Marcel Bouguereau, la société civile turque
commence à bouger et le pays doit sortir de sa négation.
Édité par Anaïs Chabalier
"Qui se souvient des Arméniens ?" aurait dit Hitler à ses hommes pour les
désinhiber au moment de lancer le génocide des juifs. Cela ne s’appelait
pas encore un génocide, mais tout y était.
Le massacre de 1915 fut planifié dans une volonté d’homogénéité
nationale et il fut précédé de décennies de persécutions et de propagande,
pour présenter la disparition des Arméniens comme une condition à la
survie des Turcs.
La Turquie reste dans le déni
Il y a cent ans, dans la nuit du 24 au 25 avril, 250 intellectuels arméniens
étaient faits prisonniers, point de départ des massacres. Ce plan avait été
minutieusement élaboré par les Jeunes Turcs, un mois plus tôt. Objectif :
supprimer une des plus importantes minorités de l’empire ottoman, en
entreprenant sa déportation, préalable à son extermination.
Un million et demi de personnes ont été ainsi assassinés, entre 1915 et
1917. Cent ans après, les commémorations solennelles d’hier à Erevan, en
Arménie, la Turquie continue de considérer le génocide arménien comme
une matière explosive et reste totalement dans le déni des crimes
commis.
Ankara fustige tous ceux qui se sont associés, comme le pape, à la
douleur arménienne. Pire encore, dans une provocation, le chef du
gouvernement turc Recep Erdogan a célébré hier un autre centenaire,
celui de la victoire des Dardanelles, bataille remportée par les Turcs contre
les alliés de la Grande guerre.
Dans le même temps, alors que la Turquie reste négationniste,
l'Allemagne vient d’admettre sa part de responsabilité dans les massacres
de 1915, puisque des militaires allemands ont participé à sa planification.
Le génocide arménien n’est plus un sujet tabou
Reste que la société civile turque bouge. Le génocide arménien n’est plus
un sujet tabou, sinon pour le pouvoir : 21 pays ont reconnu les massacres
des Arméniens comme un "génocide".
Qu’attend la Turquie pour revenir sur son passé, même s’il est difficile de
reconnaître qu’on a menti sur sa propre histoire pendant un siècle ? Alors
que cette région – où eurent lieu les déportations et les massacres de
1915-1916 –, est soumise au régime de terreur des djihadistes de Daech,
ce combat pour la vérité est d’autant plus fondamental.
Mais il y a une autre dimension dans cette commémoration : elle est
devenue un enjeu dans la grande lutte d’influence qui se joue en ce
moment entre un Iran chiite et les puissances sunnites dans toute cette
région d’Orient.
Alors qu’il fut un moment une boussole pour les révolutions arabes, l’État
turc se réclamant d'une tradition séculière depuis Mustafa Kemal, il faut
constater le retour d'un islam de moins en moins modéré, ou les Turcs
jouent désormais un rôle de leader du sunnisme. Question subsidiaire :
faut-il pleurer sur les victimes d'hier en répétant "plus jamais ça !" et
laisser se poursuivre la tragédie des migrants en Méditerranée ?
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1359308-100-ans-du-genocidearmenien-la-turquie-reste-amnesique-elle-doit-revenir-sur-son-passe.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87998
Evreux : commémoration du génocide arménien
France 3
Publié le 25/04/2015
Par Didier Meunier
La communauté des arméniens de Normandie s’est rassemblée, ce
vendredi 24 avril, pour commémorer les 100 ans du génocide de leur
peuple.
Le premier génocide du 20ème siècle
Sur les 36 millions d'habitants que comptait l'empire ottoman, à la fin du
19ème siècle, 2 millions d'entre eux étaient des Arméniens. Entre 1915 et
1917, pendant les dernières années de l'Empire ottoman, entre 1,2 et 1,5
millions d’Arméniens ont été tués de manière systématique : des adultes
mais aussi des enfants qui ont été déportés, massacrés et vendus comme
esclaves. C'était le premier génocide du 20ème siècle.
Une vingtaine de pays, parmi lesquels la France et la Russie,
reconnaissent que le peuple arménien a été victime d’un génocide. Ils ont
été rejoints cette semaine par l’Allemagne et le Pape François, mais le
gouvernement turc s’y refuse toujours.
Une cérémonie à Evreux
Ce vendredi 24 avril, 100 ans jour pour jour après le début des massacres
qui a duré jusqu’en 1917, des commémorations avaient lieu partout dans
le monde.
A Evreux, la communauté des arméniens de Normandie a célébré aussi
cet événement, rappelant sa douleur et l’importance de ne pas oublier
cette tuerie.
Elle souhaiterait ériger une stèle à Evreux en mémoire des victimes. Une
souscription pour cela à été lancée.
VIDEO : le reportage de Béatrice Rabelle et Patrice Cornily avec les
interviews de :
Varham Saraidarian
Marie Ghukasyan, présidente de l'association franco-russe 76
Jean Asadour, président de l'association normande solidarité arménienne
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http://france3-regions.francetvinfo.fr/hautenormandie/2015/04/25/evreux-commemoration-du-genocide-armenien712061.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87999
Arménie, le jour d'après
La Provence
Dimanche 26/04/2015 à 06H12
Le soleil est revenu sur les collines de Erevan et les passants aussi. Dans
les rues désertées la veille pour rejoindre le mémorial du génocide et les
commémorations du centenaire, les badauds profitent des jours fériés
pour respirer. "Ces jours ont été très riches émotionnellement, souffle
Tigran Arzumanya, professeur de français à l'université. La fête est
maintenant finie. Mais notre esprit reste tourné vers l'histoire, vers notre
histoire et ce qu'il va en advenir."
Pendant que les ouvriers démontent l'immense scène où avait été donné
un concert de musique classique vendredi soir, sur la place de la
République, les Arméniens se prennent en photo devant les visuels du
centenaire. "1915-2015, 1,5 million de victimes" fait tourner les têtes. Au
cinéma Moscow, un peu plus haut, un tapis rouge est déroulé pour
assister à l'avant-première de "1915", film événement ici retraçant le
siècle. Dans la ville, les conférences se succèdent. Editorialiste et
politologue en vue, Harut Sassounian développe sa théorie à contrecourant selon laquelle "demander aux Turcs de reconnaître le génocide ne
sert à rien. On perd notre temps. Ce qu'il faut, c'est traduire la Turquie
devant une Cour de justice internationale. Il n'y a que comme cela que
nous parviendrons à ouvrir nos frontières, à récupérer nos terres, nos
accès à la mer et à nous développer économiquement." Les symboles
historiques et intellectuels à peine passés, l'Arménie retrouve sa réalité.
Ministre de la diaspora depuis 2001, Hranoush Hakopian est considérée
par les 3,5 millions d'Arméniens vivant dans la République du Caucase et
les 7 millions dispersés dans une centaine de pays comme "une mère
courage qui n'a peur de rien". Dans son bureau du centre de Erevan, des
centaines d'objets venus du monde entier ornent les murs, envahissent
une grande table garnie de fruits secs, de café fort et de chocolats.
L'Arménie a-t-elle franchi une étape aux yeux du monde avec ce
centenaire ?
Hranoush Hakopian : Les commémorations ne sont pas tout à fait finies.
Le 7 mai, le président Sargsian se rendra à Washington avec le Catholicos
pour un moment fort. Les Jeux panarméniens seront émouvants cet été.
Depuis la messe donnée par le pape François à Rome, le regard du monde
a changé sur l'Arménie. La résonance est historique pour tous ces pays
qui gardaient le silence et étaient indifférents. D'un point de vue moral,
éthique, le monde devient bienveillant et s'éveille.
Qu'est que cela va changer ?
Hranoush Hakopian : Le peuple se sent plus en sécurité. Et l'Arménie
pourra collaborer plus facilement avec tous les pays et les peuples qui
partagent désormais son deuil. Nous ne sommes plus seuls, même si la
France et la Russie ont toujours été à nos côtés. Nous leur devons
beaucoup. Tous ces pays vont devoir maintenant continuer leur chemin
avec nous en exigeant de la Turquie qu'elle ouvre ses frontières et cesse
de nous appauvrir par son blocus. Le développement économique est
capital.
Qu'attendez-vous de la diaspora ?
Hranoush Hakopian : Le monde désormais voit que notre peuple compte
dix millions d'habitants répartis sur tous les continents. Les Arméniens ont
toujours fait en sorte de s'intégrer dans leur pays d'accueil, tout en
restant fiers de leurs racines et tout en continuant à soutenir notre pays.
Notre peuple n'est ni timide, ni pauvre. Il devient puissant parce qu'il
respecte les autres. Il peut désormais exiger l'ouverture des frontières et
la restitution de ses droits violés. La diaspora joue un rôle capital dans cet
objectif. C'est aussi grâce à ses investissements à Erevan et dans tout le
pays que nous nous développons. Des gens partent encore à l'étranger
pour trouver de l'emploi, nous ne pouvons le nier. Mais nos racines sont
en train de refleurir.
Que représente Marseille en Arménie ?
Hranoush Hakopian : C'est une ville qui a accueilli les premiers exilés et
où la communauté s'est très bien organisée. Nous avons une grande
reconnaissance pour Marseille qui a su faire des Arméniens de vrais
Français n'oubliant pas d'où ils viennent. Notre soutien et notre amitié
sont extrêmement forts. J'espère venir à Marseille au mois de juin pour le
rappeler.
François Tonneau
http://www.laprovence.com/article/actualites/3379390/armenie-le-jourdapres.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88001
L’Arménie recluse dans sa douleur
Le Monde
23.04.2015 à 18h45
Par Isabelle Mandraud (Erevan, Gyumri (Arménie), envoyée spéciale)
Aussi loin que remonte leur mémoire, les habitants de Margara ne se
souviennent pas d’avoir jamais vu la frontière ouverte. Les barbelés, les
miradors ont toujours fait partie du décor. Le mont Ararat, qui se dresse
magnifique avec sa calotte enneigée, aussi, comme une immense carte
postale épinglée sur un horizon bouché et inaccessible. Dans cette région
d’Armavir, mitoyenne de la Turquie, le hameau arménien de Margara vit
ainsi, séparé du territoire voisin, « depuis toujours », depuis un siècle. Ce
vendredi 24 avril, ses habitants vont rejoindre Erevan, la capitale distante
d’une quarantaine de kilomètres, pour se mêler aux milliers de leurs
compatriotes venus des quatre coins du pays ou de la diaspora pour les
commémorations à l’occasion du centenaire du génocide de 1,5 million
d’Arméniens par l’Empire ottoman. Des chefs d’Etat étrangers, dont
François Hollande et Vladimir Poutine, doivent y participer.
Le myosotis, fleur symbole du souvenir, s’affiche partout, sur les parebrise des voitures ou à la boutonnière. D’immenses panneaux de la même
couleur violette barrent les routes, avec un message identique en
plusieurs langues : « Je me souviens, je réclame. » L’événement, ici, est
considérable : plus d’une vingtaine de pays reconnaissent aujourd’hui le
terme de génocide malgré l’opposition d’Ankara. Petite république d’un
peu plus de 3 millions d’habitants, l’Arménie chrétienne reste cependant le
pays du Caucase le plus enclavé, sans accès à la mer, avec, pour
voisinage, des frontières terrestres délicates qui entravent son
développement...
Lire la suite sur le site du Monde.
http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/04/23/cent-apres-legenocide-l-enclavement-de-l-armenie-persiste_4621741_3214.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88000
Génocide arménien: l’heure de la reconnaissance
Journal de Montréal
Samedi, 25 avril 2015 21:52
MATHIEU BOCK-CÔTÉ
Il en aura fallu du temps pour qu’on parle librement du génocide arménien
! Pendant longtemps, pour différentes raisons, on finassait. On
reconnaissait un drame, de grands malheurs, de tristes jours. Mais un
génocide? Le terme était apparemment trop gros. Et manifestement, il
heurtait la Turquie, qui n’a jamais voulu s’en reconnaître coupable. Ces
dernières années, la censure s’est fissurée. Et ces jours-ci, on a
commémoré les 100 ans de cette funeste entreprise.
Devoir de mémoire
Les Arméniens ont travaillé fort pour entrer dans la mémoire des peuples.
Dispersé dans un grand nombre de pays occidentaux, le souvenir de leur
malheur commun a joué un grand rôle dans leur identité. Ils militent
depuis des décennies pour qu’on cesse de passer sous silence la tentative
d’extermination dont ils ont été victimes. Les deux tiers des Arméniens
vivant en Turquie sont morts à ce moment-là. Cela fait plus d’un million
de morts.
Un génocide n’est pas qu’un massacre ou une tuerie. C’est l’entreprise
visant à en finir avec une collectivité sur Terre, à la rayer de la carte, à ne
plus en laisser de traces, à dissiper jusqu’à son souvenir. Comme si elle
n’appartenait pas au genre humain, en fait, il s’agit, en quelque sorte, de
traiter une catégorie d’humains comme s’ils étaient de trop et de prendre
tous les moyens nécessaires pour la liquider et l’effacer.
Le premier génocide
À bien y penser, le 20e siècle a multiplié les génocides. Celui des
Arméniens est le premier d’entre eux. Il représente la scène inaugurale de
ce genre de carnage. Celui contre les Juifs a bouleversé la conscience
universelle. Il a révélé à l’humanité entière la part maudite de la nature
humaine, qui a mis la science au service du mal. Mais on ne devrait pas
oublier non plus le génocide de classe commis par les régimes
communistes en Russie ou au Cambodge.
Peut-on croire que nous sommes à l’abri, désormais, de telles entreprises?
On aime bien le penser. La conscience universelle a intégré l’idéal des
droits de l’homme. Nous savons désormais jusqu’où peut aller la folie
humaine. Au point, des fois, de tout mélanger. Il suffit qu’un parti
politique veuille réduire l’immigration pour qu’on mobilise contre lui la
mémoire des victimes du nazisme. On ne devrait pas instrumentaliser
ainsi les morts.
Effacer la mémoire
Mais sommes-nous aussi vigilants qu’on le dit? Devant nous, en temps
réel, nous assistons aujourd’hui à une tentation d’épuration
ethnoreligieuse contre les chrétiens d’Orient. L’État islamique, avec un art
diabolique de la communication, met en scène l’extermination tête par
tête. L’objectif est clair: effacer jusqu’au souvenir de leur présence dans la
région du monde qui a vu naître le christianisme.
Car tel est le propre de l’extermination génocidaire. Non seulement tuer
les hommes. Mais effacer de la mémoire de l’humanité jusqu’à l’existence
d’un peuple. Faire comme s’il n’avait jamais existé. S’il le faut, on détruira
cruellement ses sépultures. On ne veut pas seulement tuer les vivants,
mais tuer à nouveau les morts. Aujourd’hui, nous fermons les yeux.
Encore une fois.
http://www.journaldemontreal.com/2015/04/25/genocide-armenien-lheure-de-la-reconnaissance
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88003
Les racines du génocide arménien
Orientxxi.info
HANS LUKAS KIESER, 24 AVRIL 2015
Le 24 avril marque le centenaire du génocide arménien perpétré en pleine
première guerre mondiale. Ces massacres furent le résultat d’une
politique délibérée d’une partie des dirigeants de l’empire ottoman de «
turquiser » l’espace sur lequel ils régnaient et de constituer un ensemble
homogène nationalement et religieusement.
De 1915 à 1916, plus de la moitié des 1,5 à 2 millions d’Arméniens
ottomans d’Asie mineure sont morts, victimes d’une politique dirigée
contre eux. De 1913 à 1918, un gouvernement dictatorial jeune-turc est à
la tête de l’empire ottoman, qui, au cours de la première guerre mondiale,
tient à préserver et à agrandir ce grand empire chancelant. En parallèle,
ce gouvernement mène une politique démographique et économique
nationale et social-révolutionnaire, qui, en accord avec la nouvelle
idéologie du « turquisme », a pour but de créer en Asie mineure un foyer
national sûr et une souveraineté illimitée pour les Turcs. En font partie les
centaines de milliers de réfugiés musulmans des guerres balkaniques de
1912-1913. Ce sont principalement les chrétiens, considérés comme
inassimilables, mais aussi des non-Turcs comme les Kurdes et les Arabes
qui sont ciblés par cette politique de « turquisation » de l’Asie mineure.
Mais les Arméniens seuls ont été en Asie mineure, comme en Thrace et en
Syrie, l’objet d’une persécution et d’un assassinat de masse
systématiques.
Au cours de la deuxième moitié du XXe siècle, la seconde guerre mondiale
et le conditionnement stratégique de la guerre froide, qui a également eu
ses effets sur la science universitaire, ont fait passer au second rang les
violences de masse de la première guerre mondiale. De ce fait, le
génocide des Arméniens a été peu étudié et l’historiographie portant sur la
thématique du génocide à l’époque des guerres mondiales est demeurée
fragmentaire. Cela concerne en particulier l’Allemagne, pour laquelle ce
génocide perpétré en présence de représentants diplomatiques et
militaires allemands constitue une entorse morale précoce (d’après les
termes de Paul Rohrbach, membre du ministère allemand des affaires
étrangères, en 1915). Les archives de l’Auswärtiges Amt (AA, le ministère
des affaires étrangères allemand) comptent parmi les plus importantes sur
le sujet. Avec le passage au XXIe siècle, la notion d’un premier génocide
moderne perpétré dans la « Grande Europe » (Europe, Russie et empire
ottoman) s’est imposée d’un point de vue international. La science suit
ainsi le juriste polonais juif Rafael Lemkin, créateur du concept de «
génocide » et aux origines de la Convention sur le génocide des Nations
unies (1948). L’œuvre de sa vie avait débuté au début des années 1920
suite aux crimes perpétrés contre les Arméniens et restés impunis.
Pour le moment une narration exhaustive des bouleversements
historiques globaux des années 1910 reste à produire, qui inclurait le
monde ottoman tardif, l’imbrication de la question orientale dans la
diplomatie et la nouvelle politique belliqueuse des Jeunes-Turcs tournée
vers l’intérieur. Un tel récit réorienterait ainsi une description de la
première guerre mondiale qui demeure européocentrée. On doit observer
que les années de guerre ottomanes s’étendent des guerres balkaniques
jusqu’au conflit autour de la question de l’Asie mineure sous Mustafa
Kemal Atatürk, c’est-à-dire de 1912 à 1922, et que dans une très large
mesure les Jeunes-Turcs et les kémalistes sont identiques. La politique
intérieure jeune-turque des années 1910 a été reconnue mutatis mutandis
dans le traité de Lausanne de 1923, en même temps que le principe
explicite de l’« échange de populations » involontaire concernant des
millions de personnes.
LA « QUESTION ORIENTALE »
La « question orientale », objet de la diplomatie internationale irrésolu
depuis la fin du XVIIIe siècle interroge la destinée de l’empire ottoman, et
partant pose la question de la possibilité de réformes, comme celle de
perspectives post-ottomanes au Proche-Orient. Longtemps, les Balkans
ont été au cœur de cette question ; c’est encore le cas dans les prémisses
de la révolution jeune-turque de 1908, au sujet de la Macédoine. En ce qui
concerne les Balkans, la perspective d’États-nations post-ottomans
domine depuis le Congrès de Berlin de 1878, avec pour chacun une
identité ethno-religieuse propre. Cette perspective entre en opposition
avec les autonomies ethno-religieuses a-territoriales qui sont accordées
par l’État plurinational ottoman à ses chrétiens et à ses juifs,
accompagnées depuis l’édit de réforme de 1856 d’une égalité juridique
complète, du moins en principe.
Les guerres balkaniques de 1912-1913 confrontent l’élite de l’empire
ottoman à la réalité selon laquelle les Balkans sont définitivement perdus,
eux qui à côté de l’Asie mineure avaient constitué le principal pilier de
l’empire ottoman depuis le XIVe siècle. Au sein de l’élite turcophone
musulmane, dont le Comité jeune-turc revendique la représentation,
domine un consensus selon lequel la vision réformiste ottomane — et ainsi
le principe d’égalité — ont échoué en même temps que la pluralité ethnoreligieuse. La révolution de 1908 a encore donné un nouvel élan à la
vision réformiste, après trente années de pouvoir autoritaire du sultan
Abdul Hamid II, en rétablissant et renforçant la Constitution de 1876,
même si des membres importants du Comité sont déjà à ce moment-là
sous l’influence du turquisme.
PREMIERS GRANDS MASSACRES
Les porteurs de la révolution de 1908 sont d’une part le Comité union et
progrès jeune-turc, et d’autre part la Fédération arménienne
révolutionnaire, qui sont alliés politiquement depuis 1907 et agissent de
conserve au sein du Parlement ottoman. À la veille de la guerre mondiale,
les partenaires s’éloignent l’un de l’autre, en lien avec des réformes
menées dans la zone de résidence peu sûre kurdo-arménienne des
provinces ottomanes orientales. L’article 61 du traité de Berlin de 1878
exigeait des « réformes arméniennes », ainsi communément désignées. À
l’automne 1895, un premier projet, soutenu par la communauté
internationale, a été signé par le gouvernement ottoman après un
massacre localisé. Toutefois, dans les semaines suivantes une vague de
massacres sans précédent a lieu dans de grandes parties de l’Asie
mineure. Des massacres organisés la plupart du temps dans les mosquées
locales, et dont sont victimes environ 100 000 Arméniens, presque
exclusivement des hommes et des garçons. Le projet de réforme n’est
alors pas suivi d’effet, pour revenir à l’ordre du jour de la question
orientale à la fin de la Belle Époque. Le principal point de discussion
concerne les terres arméniennes, que se sont appropriées depuis le
dernier tiers du XIXe siècle des responsables musulmans locaux.
Comme dans la période 1908-1912 le gouvernement ottoman, en dépit
d’efforts initiaux, ne parvient pas à résoudre les problèmes et qu’il
commence à assurer son pouvoir dans les provinces orientales plutôt
ébranlé en cooptant les chefs locaux, les représentants des Arméniens
ottomans se tournent vers la diplomatie internationale. À l’instigation de la
Russie et avec la participation de l’Allemagne, qui s’engage pour la
première fois dans cette affaire, un plan est élaboré par le gouvernement
ottoman et des représentants arméniens, que le gouvernement du Comité
jeune-turc signe à contrecœur le 8 février 1914. Depuis un coup d’État au
début 1913, c’est un gouvernement constitué de membres du Comité qui
est à la tête de l’empire. Y est particulièrement influent le ministère de
l’intérieur Talaat Pacha, le ministre de la guerre Ismail Enver (Enver
Pacha) et le ministre de la marine Ahmed Djemal Pacha, aucun des trois
n’ayant alors atteint l’âge de 40 ans.
L’accord sur la réforme accorde des compétences élargies à deux
inspecteurs issus d’États neutres, visant à imposer la restitution de terres,
la participation de non musulmans aux conseils régionaux, à
l’administration et à la police, comme l’usage des langues régionales dans
les tribunaux. Les dernières semaines de pourparlers, fin 1913-début
1914 donnent lieu à un éloignement croissant entre les Arméniens et les
responsables jeunes-turcs. Ces derniers parlent dans leurs mémoires de
trahison, les Arméniens ayant selon eux sacrifié à l’ingérence étrangère le
but suprême de la souveraineté ottomane. Jusqu’à nos jours le discours
propagandiste relatif à la trahison arménienne est efficace, et se fonde làdessus, comme sur l’affirmation selon laquelle les Arméniens d’Asie
mineure auraient torpillé les efforts de guerre ottomans au cours des
premiers mois de la guerre.
AUX CÔTÉS DE L’ALLEMAGNE
Le gouvernement du Comité ne croit plus à un avenir commun avec les
chrétiens ottomans. Au cours des guerres balkaniques, il nourrit des
doutes fondés quant à la loyauté de quelques chrétiens grecs-orthodoxes
(rûm) à Smyrne et sur les rives de la mer Egée, et y réagit radicalement,
en expulsant vers la Grèce quelque 200 000 rûm en juin 1914, lors d’une
opération secrète. Il met alors en avant des actions spontanées
perpétrées par des réfugiés issus des Balkans (muhacir) et l’obligation de
les établir quelque part. La crise européenne de juillet 1914 lui donne la
chance non seulement d’éviter des représailles diplomatiques ou une
guerre avec la Grèce, mais aussi de tirer profit du bouleversement
géostratégique qui s’esquisse alors.
En premier lieu, c’est la possibilité de se rapprocher d’une grande
puissance européenne en vue d’une alliance. Au cours de la deuxième
moitié de juillet, l’Allemagne fait une telle offre, signe le 2 août un accord
avec Constantinople et se montre prête à ne pas se mêler des affaires
intérieures — même pas après que le gouvernement du Comité a
suspendu avec effet immédiat l’accord de réforme, pour l’annuler à la fin
1914. Dès août 1914 le gouvernement procède à une mobilisation sans
précédent dans l’histoire ottomane. L’accompagne une intense
propagande nationaliste turque et panturque, aux accents islamiques.
Dans le cadre de la propagande relative au djihad, que des experts
orientalistes allemands commencent à orchestrer à partir de l’automne
1914, la diplomatie allemande laisse libre cours à des stéréotypes dirigés
contre les chrétiens orientaux.
Le gouvernement du Comité hésite à entrer activement en guerre, et ne
débute qu’à la fin d’octobre la guerre contre la Russie que l’Allemagne
attend de lui, et que lui-même met en scène comme un règlement de
comptes avec une Russie ennemie héréditaire séculaire. La campagne du
Caucase s’achève début janvier 1915 par une catastrophe ; plus de la
moitié des 120 000 soldats meurent et des épidémies s’étendent. De
même, la campagne menée dans le nord de l’Iran échoue. Le font oriental,
de la mer Noire au nord de l’Iran, devient le théâtre d’une polarisation
entre musulmans et chrétiens, et de combats entre milices appuyées
respectivement par la Russie et l’empire ottoman.
En mars 1915, l’empire ottoman est menacé à l’ouest par l’attaque de
l’Entente sur les Dardanelles. Le gouvernement du Comité se considère
alors en guerre totale et perçoit directement les événements extrêmes qui
ont alors lieu en Europe : les batailles de masse, la guerre sous-marine
menée aussi contre les paquebots, le recours aux gaz toxiques en
Belgique en avril 1915, les déportations massives de juifs, de Polonais et
d’Allemands menées par les Russes à l’été 1915. Les menées jeunesturques de 1915-1916 contre les propres citoyens arméniens demeurent
toutefois inédites. C’est seulement au cours de la seconde guerre
mondiale que l’Europe assiste à une telle violence génocidaire menée
contre des ressortissants nationaux — même si dès 1918, dans la Russie
révolutionnaire, une violence de masse s’exerce à l’intérieur des
frontières.
Dans deux longs télégrammes du 24 avril 1915 adressés aux gouverneurs
des provinces et aux responsables de l’armée, le ministre de l’intérieur
Talaat Pacha définit la situation de l’Asie mineure comme marquée par
une rébellion arménienne généralisée, et cela en dépit de ce que des
comptes-rendus de l’armée produits dans les semaines et les jours
précédents avaient décrit autrement l’état des lieux. Pacha renvoie au
soulèvement, respectivement à la résistance arménienne à Van, aux
abords du front oriental, qui a commencé le 22 avril et est bien organisée.
Dans la nuit du 24 au 25 avril, la police arrête à Constantinople des
notables arméniens et les déporte. Au cours des semaines suivantes elle
procède de même dans les villes de province d’Asie mineure. Les
personnes arrêtées sont interrogées, torturées et la plupart tuées.
CEUX QUI ONT REFUSÉ LES ORDRES
Ces mesures privent les Arméniens ottomans de leurs leaders et
préparent les conditions de leur déportation (sevkiyat). Celle-ci
commence, après des prémisses isolées, à la fin du mois de mai dans la
province d’Erzurum, et se prolonge jusqu’à l’automne. Elle est placée sous
la surveillance de commissaires envoyés dans les provinces par le Comité.
Les personnes déportées le sont à pied à partir de l’est, en partie par
chemin de fer ou par des charrues à bœufs ou à cheval à partir de l’ouest,
en direction de la région d’Alep. Dans les provinces de l’est, les hommes
sont à chaque fois mis à part avant le départ et massacrés, et dans
quelques endroits c’est aussi le cas des femmes et des enfants ; dans la
province de Diyarbekir et à Hakkari cela concerne également les chrétiens
assyriens. Les massacres sont commis par des unités d’une organisation
spéciale qui agit depuis juin 1914 contre les chrétiens ottomans ; des
gendarmes associés à des criminels dont la peine de prison est commuée
par l’État ; de même que par des tribus kurdes recrutées pour l’occasion.
À plusieurs endroits des fonctionnaires ottomans ont refusé d’exécuter les
ordres ; celui qui l’a fait avec le plus de succès est le gouverneur de
Kütahya, soutenu par des musulmans locaux influents, qui fait front au
ministre de l’intérieur, au point que celui-ci accorde une dérogation à la
règle. Dans la province de Diyarbekir trois gouverneurs de districts qui
avaient refusé les ordres sont exécutés, d’autres mutés. À Constantinople,
à l’exception des leaders mentionnés plus haut, les Arméniens établis de
longue date sont épargnés, les autres sont persécutés comme partout
ailleurs. De même, à Izmir les élites sont certes éliminées, mais beaucoup
peuvent ensuite rester sur place, d’autant plus que le chef de la mission
militaire allemande dans l’empire ottoman, le général Liman von Sanders
présent sur place, s’oppose fermement à toute déportation. Dans de
nombreux endroits d’Asie mineure, des familles musulmanes ont accueilli
un nombre indéterminé de femmes et d’enfants arméniens. Ce sujet, qui
touche de nombreuses familles en Turquie, a longtemps été tu. C’est
seulement au début du XXIe siècle que les descendants de « grandsmères arméniennes » ont commencé à en parler ouvertement.
Des centaines de milliers de survivants de la déportation sont rassemblés
dans des « camps de concentration » — selon la désignation de l’époque
— entre Alep et Deir ez-Zor : il s’agit de lieux de mort en masse par la
faim, la chaleur et les maladies. Comme tous ne meurent pas, des
dizaines de milliers sont envoyés dans le désert à l’été 1916, et
massacrés. En sont exceptés les quelque 150 000 Arméniens que Djemal
Pacha a islamisés plus tôt et installé plus au sud. Il est ministre de la
marine et gouverneur militaire de la Grande Syrie qui comprend le Liban,
la Palestine et l’actuelle Jordanie. Après la fin du génocide, le principal
personnage politique, le ministre de l’intérieur qui est devenu entre temps
grand vizir tente de normaliser la nouvelle situation de l’empire : il s’agit
notamment de faire avancer l’économie nationale (millî iktisâd) sur des
bases musulmanes, et d’utiliser pour cela les très importants biens
arméniens spoliés. La sortie de la guerre de la Russie et le traité de BrestLitovsk, le 3 mars 1918, semblent confirmer jusqu’à l’été 1918 la vision
nationale et impériale de Talaat Pacha, relative à un État turc moderne
aux possibilités d’expansion et d’influence jusqu’à l’Asie centrale. À BrestLitovsk, la diplomatie ottomane tardive a enregistré pour la première fois
un grand succès, et récupéré de vastes portions de territoire, à savoir
ceux placés entre Batoumi et Kars qui avaient été perdus en 1878 au
moment du traité de Berlin.
UN FOYER NATIONAL TURC
Le génocide jeune-turc doit être compris comme l’expression d’une
politique intérieure nationale et social-révolutionnaire de komitaji
impériaux qui, se sentant menacés, savent utiliser la situation
apocalyptique de la première guerre mondiale au profit de leur conception
radicale de l’avenir de l’Asie mineure, et n’hésitent pas à perpétrer un
massacre de masse accompagné de pillages. De fait, la mise à l’écart des
Arméniens contribue à l’idée de faire du cœur du monde plurinational
ottoman un foyer national turco-musulman souverain, sans aucune
limitation. De la même manière, la guerre pour l’Asie mineure de 19191922 et la construction de la République de Turquie fondée en 1923
suivent le même objectif. L’idée d’une Anatolie comme foyer national turc
(Türk Yurdu) remonte à la veille de la guerre mondiale et s’accompagne
pendant la guerre chez les komitaji d’objectifs impériaux, qui sont
définitivement frustrés à la fin de l’été 1918.
Quelques éléments suggèrent une comparaison nuancée avec les
nationaux-socialistes : la stigmatisation d’un groupe appartenant à une
autre religion, qui avait été mis sur un pied d’égalité par les réformes du
XIXe siècle et avait gagné de nouvelles marges de manœuvre ; l’idéologie
nationale et social-révolutionnaire, en particulier le mélange de
représentations nationalistes radicales et impériales extrémistes qui
caractérisent les responsables jeunes-turcs du génocide. Les nationauxsocialistes ont admiré le révisionnisme efficace de l’allié jeune-turc du
temps de la guerre mondiale. Ils ont compris le traité de Lausanne, ou
plutôt ont voulu le comprendre comme une confirmation de son succès et
comme l’acceptation du génocide et du demographic engineering.
HANS LUKAS KIESER
http://orientxxi.info/l-orient-en-guerre-1914-1918/genocide-et-premiereguerre,0827
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88005
Élisée Reclus et le génocide arménien
Libération
26 AVRIL 2015
Le géographe Élisée Reclus (1830-1905) est l’un des premiers, sinon le
premier, à avoir cartographié le génocide des Arméniens. Comme quoi, la
cartographie thématique et sa représentation d’événements géopolitiques
existaient déjà un siècle avant aujourd’hui.
Par Philippe Pelletier
Cette carte, à l’échelle 1 : 7 500 000, se trouve dans le volume V de son
dernier ouvrage, L’Homme et la Terre (1905). Intitulée « Lieux de
massacres des Arméniens », elle repère les différents « lieux
d’égorgement ou de lutte » qui eurent lieu d’août 1894 à novembre 1896
à l’est de l’Anatolie. Il y ajoute, en légende, les sites de Constantinople et
d’Ezeroum, précisant que « de 1896 à 1904, les tueries n’ont point cessé,
mais elles ont été moins systématiques ».
Élisée Reclus, qui décède en 1905, n’a donc pu voir leur reprise en 19151916. Mais, en ces temps de commémoration du génocide arménien, il
n’est pas inutile de voir quelle analyse il en faisait de ses prémisses.
L’OPPRESSION EN CASCADE DES PEUPLES
Son souci est de montrer l’emboîtement complexe des peuples sur une
même région, celle qui est située entre le Caucase et l’Anatolie
(Arméniens, Kurdes, Turcs, Géorgiens…), et sa surdétermination par ce
qu’il appelle des « puissances », ou encore des « empires » -ottoman et
russe - de surcroît surveillés par des États encore plus puissants.
Le jeu de « bascule politique » (t. V, p. 479) est particulièrement net en
ce qui concerne l’empire ottoman. Celui-ci passe en effet, à la fin du XIXe
siècle, d’une quasi-allégeance avec le Royaume-Uni à une quasi-alliance
avec la Russie, laquelle est en train d’affirmer sa présence en
Transcaucasie. Il résulte du règlement des rapports de force
internationaux, notamment du « Congrès de Berlin » (1885) qui, selon
Reclus, instaure une « nouvelle politique mondiale ». Du coup, le peuple
arménien est comme pris en étau entre les deux forces ottomanes et
russes sous le regard britannique.
Le sultanat profite de l’accord tacite des Russes et du détournement du
regard des Britanniques pour engager le massacre des Arméniens dont il
craint les revendications d’indépendance. « En réalité, la Turquie (…) ne
s’appartient pas à elle-même ; elle est la chose de que l’on appelle le
concert européen“ (…). Si le sultan est le maître redoutable, c’est parce
qu’on veut bien lui permettre de l’être, et vraiment les gouvernements
d’Europe sont fort larges dans leurs autorisations » (t. V, p. 385).
Quant à l’intérêt de la Russie, c’est de se « débarrasser sa frontière
transcaucasienne d’un peuple à tendances indépendantes, presque
républicaines, associé par nombre de ses jeunes hommes aux groupes
redoutables des étudiants russes ? La complicité de la politique moscovite
est d’autant plus grave que, jusqu’à 1882, sous le prétexte d’une
communauté de religion, la pratique constante des tzars avait été de
s’appuyer sur les Arméniens pour se ménager des intelligences dans
l’empire turc » (t. V, p. 387-388).
Comme d’autres puissances, la technique de l’empire ottoman est de
dresser les peuples les uns contre les autres. « Les passions des Kurdes
ont été soulevées contre leurs voisins d’Arménie, de même en Europe, les
Albanais, les Tcherkesses expulsés des hautes vallées du Caucase, les
Grecs ont été lancés contre les Bulgares et les Serbes ; l’équilibre politique
se maintient par la haine réciproque » (t. V, p. 389).
L’EXCLUSION ET LA DISCRIMINATION AVANT LES MASSACRES
Élisée Reclus souligne que les massacres des Arméniens vont de pair avec
une politique d’exclusion socio-culturelle, à commencer par Istanbul où ils
sont nombreux, et qui passe notamment par une interdiction de la langue.
Elle s’ajoute aux habituelles mesures économiques déjà prises contre «
tous les autres peuples de la Turquie, ce pays de caprice et d’oppression
barbare, et, comme les Grecs et les Raya de toute origine, [les
Arméniens] avaient été soumis aux “mangeries“, c’est-à-dire aux
exactions de toute espèce, aux impôts forcés, aux contributions ordinaires
et extraordinaires, aux corvées et aux tailles » (t. V, p. 479).
Les émissaires russes soufflent au sultan que, parmi les jeunes Arméniens
« sortis des universités étrangères, Genève, Zürich, Paris, plusieurs
étaient socialistes, anarchistes même, et [qu’ils] publiaient des brochures
de propagande où l’on s’attaquait directement à son autorité. La Russie,
qui se méfiait déjà de l’intelligentsia arménienne, de l’esprit de liberté qui
germe dans ce peuple opprimé, n’eut pas de peine à trouver un complice
en suspicion et en persécution » (t. V, p. 480-481).
« Désormais nul Arménien ne trouva plus grâce devant le maître, et ses
courtisans surent qu’il justifierait tous les crimes d’extorsion, même les
assassinats en masse » (t. V, p. 481-482). Pour résumer, « ainsi que l’a
dit un homme d’État, “le gouvernement de Stamboul tenta de supprimer
la question arménienne en supprimant les Arméniens eux-mêmes“ » (t. V,
p. 479).
DESCRIPTION DES MASSACRES
Élisée Reclus décrit minutieusement « les massacres » des Arméniens par
les forces ottomanes. Il ne parle évidemment pas de « génocide »,
puisque, comme le souligne le géographe Stéphane Rosière, ce
néologisme a été forgé en 1944 par un juriste américain d’origine
polonaise, Raphaêl Lemkin . Mais il livre déjà ce qui en seront les
principales caractéristiques : « assassinats en masse », « méthode qui
témoigne de la volonté froide de l’ordonnateur des assassinats », «
écrasement fait d’une manière méthodique », intervention de « bouchers
» et de « bourreaux »…
Il souligne la condition de son exécution, condition toujours actuelle : la «
complicité tacite » (t. V, p. 387), l’intérêt des grandes puissances, «
l’assistance complaisante à ces horreurs » (t. V, p. 284). Il en annonce
aussi l’une des conséquences : l’émigration massive.
Il s’interroge enfin, anticipant les débats concernant la Shoah ou d’autres
génocides, sur le nombre de victimes, en posant déjà les problèmes de
distorsion ou de dénégation qu’une telle question peut entraîner. Il évoque
ainsi plusieurs chiffrages pour la période allant de 1894 à 1896,
notamment « de trois à cinq cent mille » (p. 385). Il cherche pour cela à
s’appuyer sur plusieurs auteurs (Pierre Quillard, Victor Bérard, Lepsius…)
et plusieurs rapports (« les missionnaires, les consuls et les négociants
européen »).
Au total, « les massacres d’Arménie, trop savamment organisés pour
qu’on y vît le résultat de soulèvements populaires et de guerre entre
races, furent, de toutes les abominations modernes, celles peut-être qui
représentent le plus gros amas de crimes » (t. V, p. 385).
L’ATTACHEMENT AUX PEUPLES OPPRIMÉS
Manifestement, et vu également des très nombreuses références qu’il en
donne dans ses six volumes de L’Homme et la Terre, Élisée Reclus
éprouve de l’affection pour les Arméniens, dont il a peut-être rencontré
quelques membres lors de son voyage en Turquie, et pour l’Arménie, qu’il
n’a cependant pas visitée. Ce géographe anarchiste connaît aussi
personnellement des figures libertaires de cette région, comme le
Géorgien Warlaam Tcherkesoff (1846-1921), qui lui livre d’ailleurs des
informations inédites, ou l’Arménien Alexander Atabakian (1868-1934),
symbole du mouvement anarchiste arménien naissant. Il les a d’ailleurs
rencontrés en Confédération helvétique, lors de leur exil à tous les trois.
Ce sont tous des héritiers du fédéralisme bakouninien qu’ils considèrent
comme la solution pour une concorde entre les peuples.
Reclus salue chez le peuple arménien « l’élément intellectuel fortement
représenté chez eux » (t. I, p. 477), son « instruction supérieure », sa «
souplesse naturelle » (t. V, p. 479) et sa « conscience de sa force » (t. V,
p. 481). Rappelons que, pour autant, il ne le considère pas comme
supérieur à d’autres, et il reproche aux prêtres arméniens de « n’être que
de simples valets d’église chargés d’entraîner de force les Grégoriens dans
le giron de l’orthodoxie » (t. V, p. 478).
Les qualités que Reclus trouve aux Arméniens ne sont pas intrinsèques.
Elles résultent d’une riche géographie (« contraste de la nature sur mille
points », t. I, p. 477) et d’une histoire tourmentée. C’est d’ailleurs celle-ci
qui les rapproche d’autres peuples. Reclus compare ainsi leur persécution
à celle des « protestants » après la révocation de l’édit de Nantes ou celle
des « Juifs », à toutes ces populations bannies qui doivent « s’ingénier
pour vivre, développer leur initiative, inventer de nouveaux procédés… »
(t. IV, p. 494).
LA MORT VIOLENTE
Annonçant presque le génocide des Arméniens, il s’inquiète de leur sort en
évoquant la « suppression » de « certaines nations » comme les
Tasmaniens, dont il dit que « c’est la mort violente, comme celle qu’ont à
subir aujourd’hui les Arméniens » (t. I, p. 348).
Bref, pour le géographe anarchiste, « les massacres d’Arménie, trop
savamment organisés pour qu’on y vît le résultat de soulèvements
populaires et de guerre entre races, furent, de toutes les abominations
modernes, celles peut-être qui représentent le plus gros amas de crimes »
(t. V, p. 385).
Outre le fait de pointer la machinerie étatique des massacres, c’est l’un
des mérites de Reclus que de dé-nationaliser, en quelque sorte, la «
question arménienne » en montrant qu’elle concerne d’autres peuples et
qu’elle est conditionnée par les rapports de force mondiaux. Toute
comparaison avec ce qu’il se passe de nos jours n’est pas fortuite. Et son
souhait — « le salut ne peut être que dans l’entente entre les différents
peuples soumis » — ne resterait-il pas d’actualité ?
http://geographiesenmouvement.blogs.liberation.fr/2015/04/26/eliseereclus-et-le-genocide-armenien/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88004
Arméniens: 1915, le génocide "exemplaire"
L'Express
Par Jean-Michel Demetz, publié le 24/04/2015 à 07:27
Cent ans après l'extermination de plus de 1 million d'Arméniens, les
autorités turques persistent à nier la volonté de destruction planifiée d'un
peuple. Pourquoi? La question avive la mémoire des descendants des
survivants, mais elle recouvre aussi des enjeux politiques et stratégiques
majeurs.
Ce fut le comble de l'abomination, dans une guerre qui n'en manqua pas.
Loin de l'orage de fer et de feu déchaîné sur le front principal francoallemand, mais au vu et au su du monde, le génocide des Arméniens a
ouvert le siècle des génocides. Les témoignages d'observateurs ont
immédiatement afflué dans toutes les capitales : "Le dessein est bel et
bien d'éradiquer la race arménienne de l'Empire turc", selon la dépêche,
datée du 7 juillet 1915, de l'ambassadeur de l'Empire allemand, pourtant
allié de la Sublime Porte.
Cent ans tout juste après les premières rafles, le 24 avril 1915, à
Constantinople, la "grande catastrophe", qui a abouti à déraciner
l'immense partie d'un peuple installé sur ses terres depuis vingt-cinq
siècles, reste une plaie ouverte. Et pas uniquement dans les foyers de la
diaspora dont la mémoire, au fil des générations, a reconstitué, entre
volonté d'oublier et désir de savoir, le calvaire de leurs aïeux.
La conscience européenne est fondée à y lire une répétition générale de la
Shoah. "Qui se souvient de l'extermination des Arméniens ?" : la fameuse
adresse de Hitler à ses généraux, le 22 août 1939, à la veille de l'invasion
de la Pologne, rapportée par l'amiral Canaris, même si les historiens
débattent toujours pour savoir si elle est apocryphe ou pas, suffirait à
faire le lien.
Pour la première fois, en 1915, le chemin de fer est utilisé à grande
échelle en vue de la déportation de civils entassés dans des wagons à
bestiaux. Les cadres du Parti national-socialiste traceront eux-mêmes un
parallèle dans leur dessein criminel en décrivant les Arméniens comme les
"Juifs du Moyen-Orient". On l'ignore souvent, mais lorsque le terme de
"génocide" fut inventé en 1943 par un juriste juif, Raphaël Lemkin, c'est le
précédent arménien qu'il a à l'esprit quand il dénonce l'extermination qui a
lieu à l'est de l'Europe.
Parce que les historiens s'accordent à reconnaître que les tragiques
événements de 1915 n'ont été rendus possibles qu'à l'occasion du chaos
du premier conflit mondial, cette question d'Orient est liée à la mémoire
occidentale. D'autant que ses auteurs, issus du mouvement Jeunes-Turcs,
nourris aux thèses positivistes d'Auguste Comte, embrassées en exil à
Paris, mâtinées parfois de ce darwinisme social qui fleurit à l'époque sans
honte, rêvent d'un Etat-nation homogène, débarrassé de ses éléments
allochtones, sur le modèle européen.
Une obligation morale qui pèse sur l'histoire turque
Un siècle après, alors que les cartes du monde continuent à se redessiner
au gré des épurations ethniques, il n'est guère étonnant que le génocide
des Arméniens serve de pivot mémoriel. Le 12 avril dernier - en citant
Jean-Paul II, qui y voyait le "premier génocide du XXe siècle", lors de
l'ouverture d'une messe à la mémoire des victimes tombées entre 1915 et
1917, concélébrée avec le patriarche catholique arménien Nersès Bedros
XIX, et en présence du président arménien, Serge Sarkissian - le pape
François établit ainsi un lien avec son message pascal, où il se désolait du
destin des chrétiens d'Orient victimes de "la folie djihadiste" avec "notre
silence complice".
L'appel lancé, trois jours plus tard, à la Turquie par le Parlement européen
"à pour suivre ses efforts en vue d'accepter son passé - y compris par
l'ouverture des archives -, à reconnaître le génocide arménien et ainsi
jeter les bases d'une véritable réconciliation entre les peuples turc et
arménien", sonne comme un rappel discret mais ferme.
Si Ankara compte poursuivre sur la voie semée d'embûches de l'adhésion
à l'Union européenne, il lui faudra s'acquitter de cette obligation morale
qui pèse sur son histoire nationale.
La Turquie d'aujourd'hui est-elle prête à faire le saut ? Pas encore. Certes,
les cercles intellectuels, à la faveur du vent démocratique de ces dernières
décennies, ont levé les tabous. En 2008, des universitaires lancent une
pétition demandant pardon pour les souffrances de 1915.
L'avocate Fethiye Cetin, auteur du Livre de ma grand-mère, un récit
familial où elle révèle le sort des dizaines de milliers de femmes et
d'enfants arméniens enlevés, cachés ou adoptés par des foyers turcs, a
bouleversé une partie de l'opinion, longtemps tenue dans l'ignorance.
Hasan Cemal a publié des documents accablants sur son propre grandpère, Djemal Pacha, un des responsables de la déportation. En 2015, le
cinéaste allemand d'origine turque Fatih Akin signe le premier film turc sur
le génocide de 1915 - dans une relative indifférence, toutefois, dans son
pays. Par contraste, la position officielle est de plus en plus inconfortable.
C'est vrai, les autorités font montre désormais de compassion pour les
souffrances de 1915, mais c'est aussi tôt pour les relativiser, en les
noyant dans le flot des massacres du premier conflit mondial, voire des
guerres balkaniques de la fin du siècle précédent - lesquelles se sont
soldées par des expulsions à grande échelle de Turcs.
Un sujet particulièrement sensible en France
En réalité, le mot "génocide", lourd d'opprobre et de menaces de
réparations, est toujours inacceptable pour le pouvoir turc. Envers la
petite République caucasienne, encore fragile, le chantage n'est jamais
loin : le président Recep Tayyip Erdogan a, une nouvelle fois, la semaine
dernière, envisagé d'"expulser" les 100 000 citoyens arméniens qui
travaillent en Turquie. De fait, les protocoles signés entre Ankara et
Erevan, en 2009, qui prévoyaient une normalisation des relations
bilatérales, n'ont jamais été ratifiés par les deux parlements.
Entre les deux Etats, la concurrence mémorielle bat son plein. On peut y
lire un aveu de faiblesse : la Turquie a avancé cette année le jour de la
cérémonie anniversaire de la bataille des Dardanelles, sa grande victoire
de 1915 sur les anglo-australo-français au... 24 avril, soit vingt-quatre
heures plus tôt que la date de l'événement. Vingt chefs d'Etat et de
gouvernement ont accepté l'invitation. Le Royaume-Uni y dépêchera le
prince Charles. Une semaine auparavant, Paris n'avait toujours pas
indiqué à quel rang la France serait représentée. Et pour cause. Le même
jour, François Hollande sera à Erevan avec ses homologues russe, serbe,
chypriote...
Le génocide des Arméniens "est une histoire de France", écrit l'historien
Vincent Duclert (1). Longtemps occulté des manuels scolaires, cet épisode
va être bientôt introduit dans ceux de classe de troisième. La présence sur
le sol national de 450 000 descendants d'Arméniens (à côté d'une
communauté d'origine turque plus nombreuse) contribue en partie à cette
sensibilité particulière que l'on retrouve peu ailleurs. Si la France a
officiellement reconnu, dès 2001, le génocide des Arméniens, les autorités
américaines, coincées entre les pressions des lobbys et les impératifs
géopolitiques, butent toujours sur le mot. Barack Obama se contente
d'évoquer "la grande catastrophe".
En France, la mobilisation inédite, en janvier 2012, de dizaines de milliers
de Turcs dans les rues de Paris contre un projet de loi visant à réprimer
"la négation ou la minimisation outrancière" des génocides reconnus par la
loi, a prouvé combien la question enflammait les passions. En guise de
consolation après la censure de ce texte par le Conseil constitutionnel,
Nicolas Sarkozy et François Hollande s'étaient succédé, le 24 avril 2012,
dans l'entre-deux-tours de l'élection présidentielle, pour déposer une
gerbe, à Paris, devant la statue de Komitas, gloire nationale, prêtre et
musicien, victime des premières rafles.
Un siècle après, la mémoire arménienne du brutal exode est plus vive que
jamais. "Nous en sommes à trois ou quatre générations nées en France,
souligne l'historien Mikaël Nichanian. Les liens se sont distendus. Dans ce
qui n'est plus une communauté, seule la mémoire du génocide nous unit."
C'est pourquoi le silence d'Ankara ne peut tenir lieu de politique. "Il n'y a
pas de réconciliation sans rectification des crimes", soutient l'historien turc
Taner Akçam. Passé le temps de la douleur et du ressentiment, l'avenir
impose le courage du dialogue.
(1) La France face au génocide des Arméniens, par Vincent Duclert.
Fayard histoire, 424p., 22€.
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/armeniens-1915-legenocide-exemplaire_1673608.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88006
La parole turque se libère sur la question arménienne
Le Monde
23.04.2015 à 11h15
Par Marie Jégo (Istanbul, correspondante)
Fethiye Çetin, auteure du best-seller Le Livre de ma grand-mère, où elle
raconte la découverte de ses origines arméniennes, expliquait récemment
combien le génocide des Arméniens ne pouvait être vu sous le seul angle
des personnes massacrées, et qu’il fallait aussi interroger « le profond
silence de la société » turque. Le silence n’est plus aussi lourd en Turquie,
comme en témoigne le succès de son livre, réédité pour la onzième fois
cette année.
Grâce à quelques chercheurs et intellectuels assez courageux pour tourner
le dos au discours négationniste, la parole s’est libérée. Il y a dix ans, la
Turquie vivait encore selon la règle du « consensus obligatoire »,
décryptée ainsi par le chercheur Etienne Copeaux : « un ensemble
d’opinions de comportements publics exigés du citoyen à propos de
certaines valeurs ». Concernant le problème kurde, le génocide des
Arméniens, le conflit chypriote, la tutelle exercée par les militaires sur le
pays, il ne pouvait y avoir qu’un seul point de vue, celui de l’Etat.
Les choses ont changé. Pour s’en convaincre, il suffit de jeter un œil sur
les journaux et revues publiés ces jours-ci, riches en analyses, débats,
récits sur les événements de 1915. Hormis les autorités, crispées sur
l’emploi ou non du terme « génocide », tout le monde se penche sur la
question arménienne.
« Il faut sauver 1915 du langage des nationalistes turcs qui pensaient
préserver l’empire par le nettoyage ethnique », écrit l’éditorialiste Oral
Çalislar dans le quotidien Radikal du 17 avril. Le journal publie aussi une
série de reportages dans des villages vidés de leurs habitants arméniens
en 1915.
Passé peu glorieux
Cinq mensuels – Tarih, Evrensel Kültür, Atlas, Birikim, Toplum ve Bilim –
consacrent leur numéro d’avril à la question arménienne. Depuis trois
mois, l’ONG DurDe, en lutte contre le racisme et le négationnisme,
organise des soirées-débats sur le sujet. Des ONG turques et de la
diaspora arménienne appellent à des rassemblements du souvenir à
Istanbul et ailleurs vendredi 24 avril, jour anniversaire du génocide.
Les municipalités kurdes du sud-est du pays n’hésitent pas à revenir sur
un passé pourtant peu glorieux pour les Kurdes, qui jouèrent le rôle de
bourreaux au moment des massacres ordonnés par le pouvoir jeune-turc.
Mercredi 22 avril, la mairie de Diyarbakir a exposé les œuvres du
photographe français Antoine Agoudjian, qui a sillonné la région à la
recherche des traces de ses ancêtres.
Difficile de dire quand cette révolution des consciences a commencé. Sans
doute, dès les années 1990, grâce au combat d’une poignée
d’intellectuels, tels les éditeurs Aysenur et Ragip Zarakolu, maintes fois
cités à comparaître devant la justice pour avoir publié des ouvrages en
désaccord avec le point de vue officiel.
L’historien Taner Akçam, installé désormais aux Etats-Unis, joua un rôle
fondamental en publiant, en 1992, un livre intitulé L’Identité nationale
turque et la Question arménienne (Iletisim Yayinlari). Après avoir étudié
les débats parlementaires, la correspondance privée des organisateurs du
génocide, les procès-verbaux des responsables des massacres jugés par
des tribunaux militaires en 1919, l’historien parvint à démontrer que le
meurtre collectif des Arméniens avait bel et bien été planifié par l’Etat
ottoman.
Audace
Une telle audace lui valut menaces de mort et appels au lynchage. Le
journaliste Hrant Dink, fondateur du journal Agos, adepte du « vivreensemble » tout en revendiquant son droit à la différence, fut l’objet de
menaces du même type et même condamné à six mois avec sursis en
2005 (article 301 du code pénal, réservé aux intellectuels), avant de
tomber sous les balles d’un jeune nationaliste, le 19 janvier 2007.
Son assassin, Ogün Samast, 17 ans à l’époque des faits, a été condamné
en 2011 à vingt-trois ans de prison. Les commanditaires du crime n’ont
guère été inquiétés, mais l’assassinat du journaliste a créé une prise de
conscience sans précédent dans la société turque.
Il faut dire que Hrant Dink avait joué un rôle fondamental dans l’évolution
du débat sur le génocide des Arméniens. « Il nous a ouvert sa porte
immédiatement, nous donnant libre accès à ses archives personnelles »,
raconte Ayse Günaysu, de l’Association des droits de l’homme (IHD),
attachée, dès 1994, à la remise en cause de l’histoire officielle des
minorités. « Des années auparavant, nous pleurions sur le sort de l’Angola
ou du Chili, sans savoir que notre pays avait été le théâtre d’un génocide
», rappelle la militante.
Devenu plus souple depuis l’arrivée au pouvoir du Parti pour la justice et
le développement (AKP, islamo-conservateur) en 2002, le discours officiel
reste néanmoins à la traîne de celui des intellectuels. Le président turc,
Recep Tayyip Erdogan, a eu beau présenter, en avril 2014, ses
condoléances aux Arméniens pour les souffrances endurées, il a aussi
promis, en janvier 2015, de « combattre activement » les pays qui lui
demanderaient de reconnaître le génocide.
« L’AKP ne fera rien qui pourrait lui faire perdre des voix », explique
Gökhan Diler, journaliste à Agos. Selon un sondage réalisé à la fin de
2014 par le Centre d’études économiques et de politique étrangère
(EDAM), un cercle de réflexion, à Istanbul, seules 9,1 % des personnes
interrogées aimeraient voir leurs dirigeants reconnaître le génocide, 23,5
% considèrent que les Arméniens n’étaient pas les seules victimes et 21,3
% estiment qu’il ne faut prendre aucune nouvelle initiative sur ce dossier.
Un quart des personnes sollicitées n’ont pas souhaité répondre.
Marie Jégo (Istanbul, correspondante)
Journaliste au Monde
http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/04/23/la-parole-turque-selibere-sur-la-question-armenienne_4621357_3214.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88010
A Paris, plus de musée pour l'Arménie
Nouvel Obs
Publié le 25-04-2015 à 20h57
Par Marie Vaton
A l'heure où tout le pays commémore le centenaire du génocide arménien,
le Musée Arménien de France est fermé, sur fond de contentieux avec la
direction du musée Guimet.
C'est un musée abandonné. Ses œuvres dorment dans des cartons depuis
des années dans l'indifférence de tous. A l'heure où tout le pays
commémore le centenaire du génocide arménien, le Musée Arménien de
France, lui, est fermé. Il abrite pourtant la plus grande collection d'art
arménien d'Europe depuis 1953, mais personne ne peut venir la
contempler. "Ainsi en a décidé le Musée Guimet qui ne souhaite plus
partager les lieux avec nous", constate avec tristesse Frédéric, son
directeur.
C'est là, avenue Foch, dans le prestigieux hôtel d'Ennery du 16e
arrondissement parisien, propriété du Ministère de la Culture, que sont
réunis, par arrêté ministériel, de précieux souvenirs et reliques sauvés par
la diaspora arménienne après le génocide. 1.180 objets d'arts sacrés et
profanes, de manuscrits anciens, de précieuses pièces d'orfèvrerie,
d'œuvres du peintre Zakarian portraituré par Degas ou d'Ivan Aïvasovsky,
l'un des maîtres de la peinture de marine russe, de sculptures de Léon
Mouradoff, que certains considèrent comme le Maillol arménien. En 2007,
année de l'Arménie, les collections avaient séduits 6.000 personnes en
cinq semaines.
Des chinoiseries du Musée Guimet
Hélas. En 2011, dans le cadre du plan musée de Frédéric Mitterrand, le
ministère de la Culture et le Musée Guimet, dont dépend l'hôtel d'Ennery,
ont engagé une rénovation de l'immeuble qui menaçait de tomber en
ruines. Durant les travaux, le Musée Arménien est prié de déménager une
partie de ses collections avec l'assurance donnée par le directeur général
des Patrimoines de pouvoir regagner les lieux à la fin du chantier. En mai
2012, au moment de rapatrier les œuvres, Frédéric Fringhian a la
mauvaise surprise de découvrir que les espaces vides ont été "occupés"
par des pièces asiatiques et des chinoiseries issues du Musée Guimet.
L'une de notre salle était devenue leur débarras", raconte-t-il.
Dès lors, il lui est impossible de réinstaller ses collections et d'ouvrir au
public. Malgré plusieurs courriers envoyés à la direction du Musée Guimet,
le MAF (Musée Arménien de France) est à la rue.
En mars 2014, la situation s'envenime. La direction du musée Guimet fait
changer les serrures de l'hôtel et interdit à l'équipe du MAF d'y accéder.
"Aujourd'hui, je ne sais pas ce qu'il est advenu de la collection qui se
trouvait à l'intérieur", se désole le directeur. Le reste des œuvres dort
dans un entrepôt porte de la Chapelle pour des coûts de stockage de
60.000 euros depuis quatre ans. Une somme que Frédéric Fringhian n'est
absolument pas en mesure de régler. L'affaire a été portée devant les
tribunaux en avril 2014, mais le Tribunal de Grande Instance saisi en
référé par le Musée arménien s'est déclaré incompétent pour la juger.
Depuis, le blocage perdure.
Aucune participation au centenaire
Un mécène étranger a bien proposé d'accueillir les collections du MAF en
Suisse pour y créer un grand musée de la diaspora arménienne, mais le
ministère de la Culture a refusé que les collections quittent le territoire.
Quant à la proposition de Fleur Pellerin de rapatrier les collections dans un
entrepôt du Mucem de Marseille, elle ne séduit guère plus. "Le plus
scandaleux dans cette histoire, c'est que nous n'avons pas pu participer
au centenaire de la commémoration du génocide, regrette Frédéric
Fringhian. Certaine des œuvres de nos collections ont été réclamées par
les villes de Valence, Issy-Les-Moulineaux ou Clamart. Mais je ne peux pas
les faire voyager, je ne peux pas diffuser ce patrimoine de nos ancêtres,
pourtant reconnu d'utilité publique par l'Etat et inaliénables depuis 1978 ".
Pour espérer faire avancer leur dossier, le Comité de Soutien au Musée
Arménien de France a lancé une pétition sur le site change.org qui a
recueilli près de 10.000 signatures.
Marie Vaton
http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20150425.OBS7938/a-paris-plusde-musee-pour-l-armenie.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88014
Aline Kamakian et Serge Macaron : porter haut les
traditions culinaires arméniennes
L'Orient Le Jour
Anne ILCINKAS | 25/04/2015
« Malgré la catastrophe, les Arméniens ont réussi à conserver leur culture,
leurs traditions, leurs recettes. Cela relève du génie. »
Assise sur une banquette mauve de son restaurant à Gemmayzé, Aline
Kamakian, la quarantaine énergique, se souvient : « Mon grand-père
paternel était tailleur de pierre. Ma grand-mère faisait la vaisselle pour
l'armée française. Mon grand-père est le seul survivant de sa famille. Ma
grand-mère a survécu avec une sœur. Ils sont arrivés au Liban à pied, en
traversant le désert, par Alep. »
À côté d'elle, Serge Maacaron, son cousin et copropriétaire avec elle du
restaurant, poursuit : « Notre grand-mère maternelle a perdu ses parents
durant les massacres en 1915. Notre grand-père avait 9 ans quand il a pu
quitter l'Arménie à bord d'un bateau français, direction Chypre. Il est le
seul survivant de sa famille. Nos grands-parents se sont rencontrés dans
un orphelinat à Chypre, construit pour prendre en charge les enfants
arméniens rescapés. Quand mon grand-père a commencé à travailler
comme maître d'hôtel au Saint-Georges, ils se sont installés au Liban. »
Aujourd'hui, c'est non sans une certaine fierté que l'héritière de ces
survivants qui ont tout perdu « raconte cette culture à travers nos petits
ventres ». L'aventure Mayrig, petite maman en arménien, en hommage à
sa grand-mère qui a légué ses recettes, commence il y a 12 ans, avec le
cousin d'Aline, Serge Macaron. Mais la passion pour la bonne chair
préexistait.
À 13 ans, Aline rêve d'une mobylette. Impossible pour son père,
impensable, inimaginable pour une jeune fille comme il faut. Décidée –
déjà ! –, l'adolescente trouve le moyen d'obtenir ce qu'elle veut de son
père. Ce sera via la cuisine. Chaque jour, sa mère est aux fourneaux à
préparer de quoi régaler son mari et ses amis le soir.
Un jour que sa mère décide de préparer du souberek, la version
arménienne des lasagnes, un plat qui nécessite 7 heures de travail, Aline
se lance, commence à étaler les fines feuilles de pâte, en suivant les
recommandations avisées de sa mère. Elle en déchire quelques-unes, en
réussit deux ou trois. « Le soir, quand ma mère a mis le souberek devant
mon père, elle lui a dit : Voilà, c'est ta fille qui l'a préparé. Il fallait voir la
fierté de mon père. À ce moment-là, il m'a autorisée à conduire une
mobylette », dit-elle. Et Aline a commencé à apprendre les recettes
arméniennes avec sa mère, le mante, le itch, le keufteh... Autant de
saveurs et d'arômes transmis de génération en génération, malgré les
aléas de l'histoire.
Aline Kamakian a 17 ans quand elle perd son père. Couturier, il rêvait
d'avoir un restaurant pour servir amis et famille dans la convivialité. Ce
rêve est resté en elle, quelque part. Et il s'est concrétisé en 2003, à la
suite d'un déjeuner dominical chez son cousin, Serge Maacaron. Pourquoi
n'y a-t-il pas de restaurant arménien à Beyrouth, se sont-ils demandé ?
Yalla ! Le lieu, une ancienne maison libanaise, est trouvé en quelques
jours. Restait les cuisinières. « Il n'y a pas de chefs arméniens. Ça n'existe
pas. Alors nous avons recruté des mamans, des femmes au foyer. Elles
ont ainsi un emploi stable. Mais surtout, ce sont elles qui donnent toute
son âme à Mayrig. Tel est le secret de notre réussite », révèle la
propriétaire du restaurant.
À Mayrig, les recettes arméniennes sont fidèles à la tradition. À Batchig,
par contre, ouvert il y a deux ans à Dbayé, « les mamans » revisitent la
cuisine arménienne, en y ajoutant des saveurs méditerranéennes. Mais,
dans les deux restaurants, une même envie, un même désir, porter haut
dans le monde les couleurs arméno-libanaises, en ouvrant des franchises.
Car Aline en est convaincue : « La guerre et les massacres ne font que
perpétuer un cercle vicieux. Aujourd'hui je te tue, demain tu me tueras.
Conserver notre culture, notre patrimoine, c'est ce qui nous sauvera, nous
et les autres minorités de la région. »
Épinglée sur le revers de sa veste, Aline Kamakian arbore la fleur à cinq
pétales, l'emblème choisi pour symboliser le centenaire du génocide
arménien : « Se souvenir, ne pas oublier. » En cuisine, le itch et le mante
sont prêts pour le service de midi. Les femmes, tablier et toque sur la
tête, tournent et retournent la marmite de hrissé, mélange de viande et
de boulgour. « C'est un plat de deuil, explique Aline Kamakian. Chaque
avril, il est à la carte, pour commémorer le génocide. Cette année aussi. »
https://www.youtube.com/watch?v=hvu4ufw0eQg
http://www.lorientlejour.com/article/922156/aline-kamakian-porter-hautles-traditions-culinaires-armeniennes.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88015
La mémoire ensanglantée
Journal de Montréal
Dimanche, 26 avril 2015 19:51
Joseph Facal
On m’a demandé pourquoi seulement 24 pays reconnaissent officiellement
le génocide arménien, dont on commémore ces jours-ci le 100e
anniversaire.
C’est une excellente question, car le caractère génocidaire du massacre,
donc sa nature planifiée et systématique, n’est nié, dans la communauté
des historiens de métier, que par des illuminés ou des gens embrigadés
par l’État turc.
Si plusieurs puissances occidentales, à commencer par les États-Unis,
n’osent appeler ce génocide par son nom, c’est parce qu’elles ont
infiniment plus besoin de la Turquie que de la sympathie de la diaspora
arménienne ou de celle d’un État arménien pauvre et marginal.
La Turquie n’est pas seulement le trait d’union entre l’Europe et l’Asie. Elle
peut, jusqu’à un certain point, jouer un rôle d’accélérateur ou de frein de
la déferlante islamiste.
Les États-Unis en ont aussi besoin pour leurs opérations militaires contre
les terroristes du groupe «État islamique» en Syrie et en Irak.
Réécriture
Partout dans le monde, quand on se cramponne à une lecture particulière
du passé, c’est souvent pour essayer de contrôler le présent et de peser
sur l’avenir.
Chez nous, sur un mode infiniment moins dramatique, voyez nos
continuelles controverses sur nos manuels scolaires d’histoire, dont les
auteurs doivent déterminer si les Québécois sont une nation ou pas et si
leur trajectoire au sein du Canada a été plutôt positive ou plutôt négative.
Le cas du génocide arménien est cependant particulier. Pour les Turcs
d’aujourd’hui, le reconnaître revient à admettre que leurs arrière-grandspères ont commis ou laissé commettre une des pires atrocités du 20e
siècle.
Pour l’État turc, cela va encore plus loin. La Turquie actuelle est une
république jeune, datant de seulement 1923.
Son père fondateur, Mustapha Kemal, surnommé plus tard «Ataturk», ne
fut pas personnellement impliqué dans le génocide.
Au moment où commence le génocide, on était en pleine Première Guerre
mondiale. L’Empire ottoman avait choisi le camp de l’Allemagne.
Jeune officier, Ataturk dirigea des troupes contre les armées française,
britannique et australienne dans les Dardanelles, à l’extrémité ouest du
pays.
Défait, l’Empire ottoman est démembré et occupé. Ataturk refuse cette
occupation, lutte dans le maquis, expulse les forces étrangères et fonde la
Turquie moderne, résolument laïque jusqu’à il y a peu.
Mensonge
Ce récit épique est le ciment de l’unité nationale turque actuelle. L’élargir
pour y intégrer la reconnaissance officielle du génocide arménien, c’est
donc, du point de vue turc, déconstruire, abîmer, salir la naissance de la
Turquie moderne.
C’est demander aux Turcs de reconnaître que leur pays s’est construit sur
les cendres encore chaudes d’un crime monstrueux. C’est aussi leur
demander d’admettre qu’ils se sont laissé raconter un mensonge depuis
100 ans.
Un règlement honorable de cette question ne viendra pas d’eux.
http://www.journaldemontreal.com/2015/04/26/la-memoire-ensanglantee
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88021
Le groupement associatif turc réfute le terme de
génocide
Le Dauphiné Libéré
Lundi 27 avril 2015
Alors que des commémorations ont lieu à l’occasion du centenaire des
événements d’Arménie, le groupement associatif turc de Savoie
(rassemblant des représentants d’associations de Chambéry, Modane,
Moûtiers, Ugine et Albertville) a tenu à faire part de son ressenti, hier, à
Albertville. « Depuis quelques années, la propagande arménienne en
faveur de la reconnaissance du prétendu “génocide” que les autorités
turques-ottomanes auraient commis entre 1915-1917 à l’encontre des
populations arméniennes vivant dans l’est de l’actuelle Turquie, s’est
intensifiée dans les pays occidentaux, et particulièrement en France où vit
une des plus importantes diasporas arméniennes », déplorent-ils.
Un « prétendu génocide » reconnu dans 22 pays
Ils rappellent que le « prétendu “génocide” » n’est reconnu que dans 22
pays sur 197 dans le monde, que l’Europe est divisée sur la question et
les Nations Unies n’ont pas non plus officiellement reconnu le terme. « Les
lobbies arméniens tentent d’imposer à l’opinion publique leur lecture de
l’Histoire. » En tant que Français d’origine turque, ils jugent les récents
propos du Pape « malheureux, incorrects et hors de toute réalité
historique et légale. Nous estimons que les lieux de culte ne devraient pas
être des endroits où la haine et l’animosité sont encouragées par des
allégations sans fondement ».
« L’histoire de l’Humanité est aussi l’histoire des tragédies humaines. Il
est erroné et injuste de faire un choix entre les différentes tragédies
vécues plus ou moins à la même période et aux environs d’Anatolie. Dès
l’instant où on commence à privilégier le drame d’un peuple à l’insu d’un
autre, inévitablement la question des “critères” s’impose. Pourquoi les
souffrances des Arméniens seraient-elles plus importantes que celles des
Turcs ? Nous continuerons à défendre l’idée qu’il revient aux historiens, et
non aux lobbies politiques, de faire toute la lumière sur cette sombre
période, et conseillons à nos amis arméniens d’accepter que l’on puisse
remettre en cause, interroger, questionner, mettre en doute, leur lecture
de l’Histoire, au nom de la vérité et du devoir de mémoire, qui ne peut et
ne doit être une exclusivité arménienne », conclut le groupement
associatif turc de Savoie.
Les manuels d’histoire de 3e , qui se sont vus dotés d’une double page
consacrée aux événements de 1915, sont aussi l’objet de leur «
incompréhension et inquiétude » : « On cherche à conditionner les élèves
à la pensée unique concernant un événement qui ne fait pas consensus
chez les historiens. »
La communauté turque entend attirer l’attention sur le malaise que
provoquent ces manuels au sein des familles qui vivent en France et qui
ont des enfants scolarisés. « Cette double page risque d’attiser la haine
entre les deux communautés en France et dans les écoles : elle prend
place dans l’enseignement public, et ce littéralement sous la forme d’une
propagande, avec des affirmations tendancieuses et douteuses que des
jeunes ne peuvent réfuter faute d’arguments. Ce prétendu “génocide” n’a
aucune valeur juridique, n’est un événement historique que par son nom.
L’Éducation nationale n’est plus dans son rôle d’éducation mais
d’imposition d’un dogme. » Et d’évoquer l’injustice qui sera faite aux
élèves qui n’accepteront pas cette version des faits.
Par J.F.C. | Publié le 27/04/2015 à 06:05
http://www.ledauphine.com/savoie/2015/04/26/le-groupement-associatifturc-refute-le-terme-de-genocide
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88025
Un joueur de Barcelone critiqué pour avoir reconnu le
génocide arménien
Le Figaro
Par Maxime Joly Mis à jour le 27/04/2015 à 08:38 Publié le 27/04/2015 à
07:48
En se prononçant en faveur de la reconnaissance du génocide arménien,
Daniel Alves s'est attiré les foudres de fans turcs de football. Le Brésilien a
présenté ses excuses.
Daniel Alves souhaitait manifester son soutien à la communauté
arménienne mais son initiative a tourné court. Le défenseur brésilien du
FC Barcelone qui s'était pris en photo avec une affiche demandant la
reconnaissance du génocide arménien a finalement pris la décision de
retirer le cliché des réseaux sociaux afin de ne pas offenser des fans turcs
de football. Samedi, l'Arménie commémorait le centenaire des massacres.
Un des sponsors du FC Barcelone est turc
«Je souhaiterais présenter un million d'excuses à tous mes fans turcs. Je
n'aurais jamais pensé que la photo vous ferait du mal. J'ai beaucoup
d'amis (turcs)», a expliqué Daniel Alves sur Twitter. L'ancien Sévillan a
ajouté que son but consistait uniquement à faire passer un message de
paix. Outre ses excuses, il faut savoir aussi que Barcelone compte parmi
ses sponsors, la marque d'électroménager Beko, qui est ... Turque.
Récemment, le Pape François avait reconnu publiquement le terme de
«génocide» que le gouvernement turc nie toujours fermement. En
réponse, la Turquie avait rappelé son ambassadeur au Vatican. En
Catalogne, où évolue Daniel Alves, le génocide arménien est reconnu
depuis 2010 et une résolution adoptée à l'unanimité par le Parlement de la
communauté autonome. Le pays du Caucase célèbre cette année le
centenaire du génocide qui a fait 1,5 million de victimes.
http://sport24.lefigaro.fr/le-scan-sport/buzz/2015/04/27/2700220150427ARTFIG00033-un-joueur-de-barcelone-critique-pour-avoirreconnu-le-genocide-armenien.php
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88027
Barça : Dani Alvès fait volte-face sur le génocide
arménien
BFMTV
27/04/2015 à 12h08
Insulté sur les réseaux sociaux après avoir demandé à la Turquie de
reconnaître le génocide arménien, l’arrière droit du Barça, Dani Alvès, a
retiré son tweet et présenté ses excuses.
Dani Alvès sous-estime visiblement la force de frappe internautes sur les
réseaux sociaux. Samedi, au lendemain de la journée de commémoration
du génocide arménien, l’arrière droit du FC Barcelone pensait pourtant
faire une bonne action en postant sur son compte Twitter une photo de lui
avec une pancarte demandant à la Turquie de reconnaître ce massacre,
qui a fait entre 1 et 2 millions de victimes entre 1915 et 1934. Un
génocide reconnu par la France depuis 2001 et par la Catalogne depuis
2010.
Alvès : « Je n'aurais jamais pensé que la photo vous ferait du mal
»
Mais le sujet est extrêmement sensible et il a provoqué une vague
d’insultes, notamment de la communauté turque, ce qui a conduit le
Brésilien à présenter ses excuses. « Je souhaiterais présenter un million
d'excuses à tous mes fans turcs. Je n'aurais jamais pensé que la photo
vous ferait du mal. J'ai beaucoup d'amis (turcs) », a écrit le joueur du
Barça après avoir bien sûr supprimé le tweet de la discorde.
http://rmcsport.bfmtv.com/football/barca-dani-alves-fait-volte-face-surle-genocide-armenien-881426.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88047
L'hommage des supporteurs de l'OM aux victimes du
génocide arménien
Le Figaro
Par Le Scan Sport
Publié le 26/04/2015 à 13:38
Face à Lorient au stade Vélodrome, la section des South Winners a
déployé une banderole de soutien au peuple arménien pour dénoncer le
génocide.
Vendredi, 6.500 Marseillais sont descendus dans les rues de la ville
phocéenne pour exiger de la Turquie la reconnaissance du génocide
arménien qui célèbre cette année un triste centenaire. 1,5 millions
d'Arméniens vivants alors sur le territoire actuel de la Turquie avaient
trouvé la mort il y a un siècle. La ville de Marseille concentre la plus forte
communauté arménienne de France.
Le même jour, les tribunes du stade Vélodrome ont aussi rendu hommage
aux martyrs du peuple d'Asie centrale. Avant le match entre l'Olympique
de Marseille et Lorient, la section de supporteurs des South Winners a
ainsi déployé une banderole avec l'inscription «1915-2015: que cela ne se
reproduise plus». Un magnifique tifo aux couleurs du drapeau arménien a
aussi inondé le haut des tribunes, surmonté du symbole «Peace and
Love».
Une minute d'applaudissements a aussi été observée à la mémoire d'Alain
Guetchoudian décédé le 3 avril dernier. Les supporteurs marseillais ont
ressorti une banderole déjà utilisée lors du match OM-PSG avec
l'inscription «Alain Guetchoudian à jamais olympien.» Alain Guetchoudian
a été durant de longues années responsable de la billetterie du club
phocéen.
http://sport24.lefigaro.fr/le-scan-sport/buzz/2015/04/26/2700220150426ARTFIG00069-l-hommage-des-supporteurs-de-l-om-auxvictimes-du-genocide-armenien.php
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88032
L'Arménie, pays témoin
L'Express
Par Henry Cuny, publié le 27/04/2015 à 07:00 , mis à jour à 12:02
Ex-ambassadeur de France à Erevan et à Bratislava, auteur d'un roman
captivant qui explore l'âme des Roms, Henry Cuny resitue l'Arménie dans
son contexte actuel.
Il n'y avait aucune chance pour qu'existât aujourd'hui, au XXIe siècle, et
situé où il est, un pays comme l'Arménie: 3 millions d'habitants à peine,
une absence de ressources naturelles, des chrétiens enserrés entre trois
poids lourds musulmans (Turquie, Azerbaïdjan, Iran) et en conflit larvé
avec les deux premiers, un territoire pas plus grand que la Belgique, dans
le sud du Caucase, région stratégique par excellence, longtemps disputée
entre empires russe et ottoman.
L'Arménie est un miracle, qui remonte à la nuit des temps. Les Arméniens
ne se voient-ils pas comme les descendants de Noé, dont l'arche s'échoua
sur le mont Ararat ? Pourtant, en tant que nation, ses origines sont
antérieures de trente ans à la fondation de Rome. La langue arménienne
est l'une des plus anciennes ramifications dialectales de cette langue mère
originelle que nous appelons indo-européenne.
Premier Etat chrétien au monde (en 301... encore dix ans avant Rome !),
sa survie semble avoir reposé tout entière sur ce triptyque indissociable
de la foi, de la langue et de l'écriture, puisque le moine Mesrop Machtots
inventa, en 404, l'alphabet arménien pour permettre la traduction de la
Bible, source d'une riche littérature et instrument de préservation de
l'identité. Le peuple arménien a survécu à un millénaire d'effacement de
son pays de la carte du monde.
L'Arménie d'aujourd'hui n'a pas un quart de siècle d'existence
Si Israël est celui du peuple élu, l'Arménie est le pays témoin. La
revendication de la reconnaissance du génocide a peu à voir avec une
volonté d'entretenir des sentiments turcophobes - je ne l'ai pas ressentie
en Arménie, pas plus que les quelques émissaires officieux de Turquie qu'il
m'est arrivé de recevoir à cette époque à la résidence de France pour
s'entretenir avec les étudiants de l'Université française en Arménie (Ufar)
-, mais bien plus avec la nécessité de démontrer que l'Arménie ne peut
faillir à sa mission de témoin. Peut-être parce qu'il lui revient de perpétuer
la mémoire de tant de morts auxquels elle doit d'être aujourd'hui en vie.
Les mots du pape François en semblent l'écho : "Faire mémoire de tout ce
qui est arrivé est un devoir."
L'Arménie d'aujourd'hui n'a pas un quart de siècle d'existence. Fermé sur
ses deux plus longues frontières, à l'est et à l'ouest, ce territoire tout en
longueur ne communique par voie terrestre que par la largeur d'un pont
au sud avec l'Iran et deux mauvaises routes au nord avec la Géorgie, en
conflit avec l'allié obligé, la Russie. L'économie se développe dans un
contexte postcommuniste qui, comme ailleurs, fait la part belle aux clans
et à l'affairisme où se distinguent mal les intérêts nationaux dans une
démocratie encore en veilleuse.
Le nombre des victimes s'accroît sur la ligne de front avec les troupes
azéries (une quinzaine de morts depuis le début de l'année !) et le budget
militaire de l'Azerbaïdjan équivaut à la totalité du budget de l'Arménie. La
protection de la Russie, avec sa base militaire à Gumri mais fournisseur
d'armes des deux parties, est tout autant une garantie contre l'escalade
qu'un facteur de dépendance que Moscou n'a aucun intérêt à voir
disparaître. N'est-ce pas dans le même esprit que Staline avait voulu
l'enclave du Haut-Karabakh, à l'origine du conflit entre Erevan et Bakou?
Le dernier atout du peuple arménien est celui de sa force de travail et de
son intelligence. J'en ai eu la démonstration alors qu'ayant déposé les
statuts de l'Ufar en novembre 2003 (trois facultés - droit, commerce,
gestion - dont le cursus débouche sur des diplômes d'Etat français)
j'apprenais, en septembre 2006, que ses étudiants venaient d'obtenir la
première place au concours européen des droits de l'homme René-Cassin,
sa première promotion de juristes devançant ainsi du premier coup toutes
les plus vieilles et prestigieuses universités d'Europe.
Lorsque je suis revenu en Arménie en novembre 2013, 86% des diplômés
en master exerçaient leur activité en Arménie. Il reste à espérer que son
évolution politique, économique et environnementale permettra d'ancrer
cette jeunesse courageuse et surdouée dans ce pays si cher au coeur des
Français.
L'hiver nous demandera ce qu'on a fait l'été, par Henry Cuny. Editions du
Rocher, 444p., 19,95€
http://www.lexpress.fr/culture/livre/l-armenie-pays-temoin_1673814.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88036
17 livres autour du génocide arménien
Par L'Express.fr, publié le 27/04/2015 à 08:00 , mis à jour à 11:49
Une cinquantaine de livres consacrés au génocide, ou à d'autres aspects
de l'identité arménienne, sont parus. Sélection.
Mémorial du génocide des Arméniens, par Raymond H. Kévorkian
et Yves Ternon. Seuil, 498p., 30€.
La parole est donnée uniquement aux documents d'époque : témoignages
accablants, rapports officiels, télégrammes, dépêches, correspondances,
une masse impressionnante, dans laquelle chacun peut puiser ses
connaissances, "à la source".
Détruire les Arméniens, par Mikaël Nichanian. PUF, 280p., 21€.
Le point exact des connaissances actuelles, avec les derniers et meilleurs
apports, une vision limpide qui s'appuie sur une démonstration
rigoureuse. A lire pour comprendre la détermination des Jeunes Turcs et le
lien avec d'autres exterminations.
Comprendre le génocide des Arméniens, 1915 à nos jours, par
Hamit Bozarslan, Vincent Duclert, Raymond H. Kévorkian.
Tallandier, 494p., 21,50€.
Trois historiens s'unissent pour dénouer les complexités. Le résultat est
une synthèse très efficace.
"Se souvenir des Arméniens, 1915-2015", Revue d'Histoire de la
Shoah, n° 202, mars 2015. 613p., 25€.
Un numéro remarquable, mélange de documents et de textes d'auteurs.
La France face au génocide des Arméniens, par Vincent Duclert.
Fayard Histoire, 435p., 22€.
Fayard
Un historien se penche avec une grande précision sur les liens étroits, et
souvent méconnus, entre la France, ses intellectuels et ses politiques, et
le fait génocidaire de 1915. L'époque et la suite des événements, jusqu'à
aujourd'hui. Une étude minutieuse.
Arméniens. Le temps de la délivrance, par Gaïdz Minassian. CNRS
Editions, 527p., 25€.
L'histoire et l'âme arméniennes sont étrangement entrelacées. L'auteur
délivre ici sa lecture d'un destin aussi complexe endécryptant les grands
événements, les rendez-vous manqués, les failles et les constantes d'un
esprit national privé de territoire et d'institutions étatiques. Un voyage
très érudit dans le temps et dans l'espace.
Trois Mille Ans d'historiographie arménienne. Marquer le temps et
l'espace, par Gaïdz Minassian. CNRS Editions, 157p., 25€.
La construction du récit historique a conditionné les croyances et les
comportements de ce peuple pendant des siècles. Et si cette perception
contenait une part de responsabilité dans les malheurs subis ? Pour
changer de destin, il faut changer de système de pensée. Un essai vif et
original.
Le Rêve brisé des Arméniens. 1915, par Gaïdz Minassian.
Flammarion, 357p., 23€.
Le parcours des révolutionnaires arméniens, admirateurs du modèle
français, à travers toute la tragédie de 1915, les prémices, le
déroulement, les suites.
Le Crime de silence. Le génocide des Arméniens, sous la direction
de Gérard Chaliand. L'Archipel, 342p., 21€.
Plusieurs contributions d'éminents spécialistes (Yves Ternon, Pierre VidalNaquet) donnent à ce livre un contenu unique : des documents
confondants, mais aussi l'exposé des thèses turques, comme dans un
prétoire.
Nous avons vu l'enfer. Trois dominicains, témoins directs du
génocide des Arméniens, par Marie-Dominique Berré, Jacques
Rhétoré, Hyacinthe Simon. Cerf, 342p., 24€.
Trois religieux sont pris en otages par les Turcs et assistent à
l'extermination. Leur témoignage, saisissant, est irremplaçable.
L'Etrangère, par Valérie Toranian. Flammarion, 238p., 19€.
Une grand-mère laisse des traces ineffaçables. On le comprend en
profondeur en lisant les belles pages de ce roman, directement inspiré
d'un riche vécu.
L'Immortelle de Trébizonde, par Paule Henry Bordeaux, préface de
Taline Ter Minassian. Thaddée, 258p., 20€.
Ce fut un feuilleton publié dans Le Figaro, en 1930. Le voici réédité, il n'a
pas pris une ride, c'est éclairant, un rien désuet et émouvant.
Reginald Teague-Jones. Au service secret de l'Empire britannique,
par Taline Ter Minassian. Grasset, 460p., 22,90€.
Oui, il existait aussi un "colonel Lawrence" au Caucase. Le voici
admirablement portraituré dans toutes ses aventures par la plume alerte
de Taline Ter Minassian. Inattendu et vraiment passionnant.
Photographies
Le Cri du silence. Traces d'une mémoire arménienne, par Antoine
Agoudjian. Flammarion, 159p., 65€.
Des années de travail et de patience, un regard profond et sobre,
rarement l'âme d'un peuple aura été aussi bien saisie par un photographe.
Un livre précieux.
L'Arménie d'antan. Voyage à travers l'Arménie d'avant 1915. HC
Editions, nouvelle édition, 128p., 18,50€.
Un superbe livre de photographies et de cartes postales d'époque, qui
parlent d'ellesmêmes. Entre nostalgie et amertume, un monde englouti.
Futuropolis
Bandes desssinées
Le Fantôme arménien, par Laure Marchand, Guillaume Perrier et
Thomas Azuélos. Futuropolis, 128p., 19€.
Deux journalistes de talent, qui ont exploré la Turquie en profondeur,
transcrivent leurs expériences en dessins. Un album aussi onirique que
marquant.
Varto, par Gorune Aprikian et Stéphane Torossian. Steinkis, 128p.,
20€.
Deux enfants échappent aux massacres et prennent la route de l'exode.
Leur échappée les conduit jusqu'à nos jours. Dessin et réflexion.
http://www.lexpress.fr/culture/livre/17-livres-autour-du-genocidearmenien_1673822.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88035
Arménie, l'impossible déni
Les Echos
LE 27/04 À 06:00
Il y a juste cent ans, en avril 1915, commençait le massacre organisé de
toute une population. L'Empire ottoman s'affaiblissait alors depuis plus de
trente ans, et ses minorités avaient de plus en plus à craindre des
soubresauts de sa puissance déclinante. Déjà, après la défaite contre les
Russes et la perte des Balkans, elle avait inauguré la politique du
massacre en supprimant près de 300.000 Arméniens entre 1894 et 1896.
La « révolution jeune-turque » lui donne en 1908 une illusion de
renouveau qui se traduit, comme souvent en pareil cas, par un
nationalisme et un racisme exacerbés (30.000 morts). Les tueries sont
alors les seules victoires des perdants.
C'est d'ailleurs après une nouvelle défaite turque (janvier 1915) que les
Arméniens, tout désignés pour ces sacrifices car ils occupent, depuis des
millénaires, les provinces agricoles d'Anatolie et du Caucase, sont l'objet
d'une « dépopulation » systématique, organisée par l'Etat à partir d'avril,
dirigée contre un peuple désigné, appliquée avec méthode par une armée
sans honneur. C'est la définition même de « génocide », terme employé
officiellement en 1944 mais dont 1915 fournit le premier exemple
moderne. Sur les 2 millions d'Arméniens encore recensés en 1914, les
trois quarts sont alors assassinés et leur territoire affecté à des
populations plus « conformes ». Avec le temps, les gouvernements turcs
successifs ont tenté d'organiser le déni, puis l'amnésie, sans succès. Et il
aura fallu attendre cent ans pour que la majorité des pays européens
nomment clairement ces crimes, puis le pape après eux.
L'habile Erdogan essaie depuis plusieurs années de gérer cet impossible
déni. Il récuse hautement le terme de génocide et se sert de cette
indignation pour exploiter le nationalisme intérieur. A destination de
l'extérieur, il lui est arrivé cependant l'an dernier de « présenter ses
condoléances » aux Arméniens, tout en favorisant des études historiques
officielles soutenant que les massacres ont été réciproques. Peut-être
s'excusera-t-il le jour où il se sentira stabilisé.
http://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/02126466880armenie-limpossible-deni-1114573.php
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88031
Arménie 1915: centenaire du génocide
Paris.fr
[26/04/2015]
Dans le cadre du Centième anniversaire du génocide des Arméniens,
l'exposition présentée à l'Hôtel de Ville invite à porter un regard sur cet
événement marquant de l’histoire du XXe siècle, illustration des violences
de masse commises contre les populations civiles et leurs conséquences.
Du 29 avril au 4 juillet. Gratuit.
Vendredi 24 avril : Anne Hidalgo a commémoré le Centenaire du
génocide
Particulièrement engagée dans la défense des droits de l’Homme, Anne
Hidalgo a à cœur de rappeler le travail de mémoire qui anime Paris à
l’occasion des commémorations du Centenaire du génocide des
Arméniens, premier génocide du XXe siècle.
Anne Hidalgo a participé vendredi, à Erevan et à Paris, aux
commémorations du Centenaire du génocide des Arméniens.
11h - Cérémonie de commémoration du Centenaire du génocide des
Arméniens, aux côtés du Président de la République - Mémorial du
génocide de Tsitsernakaberd, Erevan
18h30 - Cérémonie de commémoration aux côtés du Premier ministre
devant la statue du Père Komitas - Cours Albert Ier (8e)
21h30 Extinction de la Tour Eiffel qui, geste historique inédit, ne scintillera
pas durant toute la nuit pour marquer l’engagement fort de Paris dans
cette commémoration - Place Jacques Rueff (7e)
Le siècle des génocides
Le génocide des Arméniens a tristement inauguré « le siècle des
génocides », ces pratiques issues de la modernité considérées en leur
temps comme un moyen radical de résoudre les questions de minorités,
de purifier un pays de ses « ennemis intérieurs ». Ces violences de masse
illustrent une époque marquée par les idéologies totalitaires et le
nationalisme, qui ont été à l’origine des deux guerres mondiales.
Lorsque le Comité Union et Progrès (CUP) accède au pouvoir, en juillet
1908, il hérite d’une situation catastrophique et d’une image de l’Empire
ottoman dégradée. Les massacres organisés contre les Arméniens sous le
règne du sultan Abdülhamid II en 1894-1896 ont beaucoup contribué à
révéler la nature tyrannique du régime impérial et ses pratiques à l’égard
des minorités non musulmanes. Pour les unionistes une décennie plus
tard, ces violences pré-génocidaires ont probablement constitué la
première étape de l’élimination d’une communauté stigmatisée comme
étrangère car n’appartenant pas à la communauté des croyants.
L'exposition de la mémoire
Au tournant du XXe siècle, les Arméniens sont principalement concentrés
dans les six provinces orientales de l’Empire ottoman, leur terroir
ancestral, ainsi qu’à Constantinople et dans les principales villes
d’Anatolie. C’est ce monde vivant qui va subir des massacres dès 1895,
puis en Cilicie en 1909, avant d’être défi nitivement éradiqué en 1915. De
1908 à 1918, l’Empire a été dirigé par le Comité Union et Progrès.
L’efficacité de son programme génocidaire a largement été déterminée par
l’association de l’Étatparti avec les notables locaux, les cadres religieux et
les chefs tribaux.
A la veille de la Première Guerre Mondiale, il est estimé que deux millions
d’arméniens vivaient dans l’Empire Ottoman. Environ un million et demi
d’arméniens périrent entre 1915 et 1923. Un million d’arméniens
trouvèrent refuge à l’étranger.
Le génocide s’est opéré en plusieurs phases : l’élimination des conscrits ;
l’élimination des élites ; l’élimination des autres hommes adultes ; la
déportation des femmes et des enfants entre mai et septembre 1915 ;
l’internement des survivants dans des camps de concentration du désert
syrien, fermés à l’automne 1916.
À la fin de la guerre, des refuges pour femmes et des orphelinats
dispersés au Proche-Orient assurent la réhabilitation des rescapés qui
constitueront la base de la diaspora en formation dans les années 1920,
trouvant en France, et notamment à Paris, un de ses points d’ancrage.
Entre 1922 et 1927, 58 000 réfugiés débarquent à Marseille, transitent
par des camps de fortune, puis s’installent en ville ou remontent la vallée
du Rhône. La région parisienne capte une partie de ces réfugiés qui
s’établissent dans la petite couronne, à Alfortville, Issy-les-Moulineaux,
Arnouville et, à Paris, dans les quartiers de Belleville et de Cadet.
Grâce au prêt exceptionnel de 350 documents photos et de 150 pièces
provenant du Musée-Institut du Génocide Arménien et de la Bibliothèque
Nubar à Paris, l'exposition vise à présenter au grand public une synthèse
des savoirs dont on dispose aujourd’hui sur ces violences extrêmes et
leurs conséquences.
***
INFORMATIONS PRATIQUES
Arménie 1915 - Centenaire du génocide
Exposition gratuite à l'Hôtel de Ville
Salle des Prévôts - Entrée par le Parvis de la Libération
M° Hôtel de Ville
Du 29 avril au 4 juillet
Tous les jours sauf dimanches et jours fériés de 10h à 18h30
http://www.paris.fr/accueil/accueil-paris-fr/armenie-1915-centenaire-dugenocide/rub_1_actu_155133_port_24329
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88038
Génocide des Arméniens: le bal des hypocrites…
Le Peuple
27 avril 2015
Le 26 mars 1998, le Sénat a voté une résolution reconnaissant la réalité
historique du génocide des Arméniens de Turquie en 1915 par les forces
ottomanes, faisant 1.500.000 victimes. A ce jour, 23 pays ont reconnu ce
génocide, le premier étant l’Uruguay en 1965 et le dernier, la Syrie en
mars 2015. En Belgique, le dernier incident en date est révélateur de
l’hypocrisie des élus socialistes au Parlement bruxellois (voir article
Belgique): selon La Libre, un lobbying socialiste effréné aurait été mené
au sein de l’hémicycle pour éviter aux élus PS d’origine turque de « devoir
» pratiquer une ostensible politique de la chaise vide au moment de la
minute de silence proposée par Ecolo. Résultat : on oublie …
Le peu d’engouement pour reconnaître aux Arméniens le statut de
victimes d’une épuration ethnique commise il y a 100 ans peut s’expliquer
par la présence de la Turquie dans l’OTAN (il ne faut pas fâcher un allié
dont les bases militaires sont essentielles pour la protection du flanc sudest de l’Alliance) et par l’influence de la diaspora turque dans nombre de
pays (ne pas se mettre à dos un électeur potentiel). Les morts arméniens
ne votant pas, le choix de nos démocraties adoratrices des Droits de
l’homme est vite fait.
Des parlementaires hypocrites et négationnistes
La Belgique n’échappe pas aux règles de ce système hypocrite. Malgré la
résolution de 1995, il n’existe pas de loi réprimant la négation de ce
génocide qui ne trouve pas sa place dans celle de 1995 pénalisant la
négation de l’Holocauste. Une proposition de loi visant à combler cette
lacune a été déposée en 2006 pour être tout aussitôt contrée par le PS
sous la pression des élus bénéficiant de la double nationalité belge et
turque de ce parti en la personne de la Ministre de la justice de l’époque,
Laurette Onkelinx. Normal : un citoyen belgo-turc reste soumis aux lois du
pays d’origine qui, en l’espèce, panturquisme et nationalisme obligeant,
punissent d’une peine d’emprisonnement tout « dénigrement public » de
l’identité turque, de l’Etat turc, de son gouvernement ou toute autre
institution étatique » (Article 301 du code pénal turc ). Ceci repose une
nouvelle fois la question de la double allégeance de mandataires à double
nationalité.
Dans un jugement rendu en novembre 2005, le tribunal de première
instance de Bruxelles a donné tort au plaignant, qui s’estimait
abusivement traité de négationniste vis-à-vis du génocide arménien : « Le
tribunal constate dès lors que la position de Monsieur Emir Kir (NDR :
actuellement bourgmestre PS de Saint-Josse-ten-Noode et député
bruxellois) consistant à refuser de qualifier de génocide le massacre et la
déportation des Arméniens par l’Empire ottoman en 1915-1916 avant
qu’une commission d’historiens indépendants se soit prononcée sur la
question, tend, en ignorant délibérément les nombreux travaux sérieux
déjà accomplis, à reporter indéfiniment toute décision sur une telle
qualification, ce qui revient dans les faits à la nier. » Ces faits de
négationnisme émanant de mandataires politiques ne sont
malheureusement pas isolés surtout en période électorale : candidats MR,
PS, CdH belgo-turcs ne se gênent pas pour donner dans les médias turcs
leur position vis-à-vis du « prétendu génocide des Arméniens (Ermenilerin
sözde soykırım) » sans que cela dérange leurs présidents de partis. La
députée voilée du CdH, Mahinur Özdemir, en est un exemple bien connu.
Le MR encommissionne le négationnisme
Contacté par Le Peuple, le président du MR, n’a pas infirmé la présence
dans ses rangs de mandataires négationnistes. Le nettoyage de printemps
n’est plus d’actualité, semble-t-il. Olivier Chastel nous informe qu’un
séminaire sera prochainement organisé par le centre Jean Gol (bureau
d’études du MR) ; celui-ci « sera consacré aux génocides du XXème siècle
et de l’extension à ceux-ci de la loi réprimant le négationnisme de 1995 ».
Vaste programme : le génocide pontique par les Ottomans entre 19211923, les génocides staliniens, la persécution des Roms par les nazis, le
massacre de dix millions de Chinois par l’armée impériale japonaise entre
1942 et 1945, l’épuration des Serbes par les Oustachis croates de 1941 à
1945, les massacres d’Indous par les musulmans du Pakistan en 19471949, la déportation et le massacre de populations chinoises sous Mao
Zedong, la répression des tibétains par les Chinois entre 1959 et 1970, le
génocide du Bangladesh par le Pakistan en 1971, le génocide Khmer par
Pol entre 1975 et 1979, le génocide des Tutsi au Rwanda viendront-ils
donc s’ajouter à la pénalisation du génocide des Arméniens ?
Olivier Chastel ajoute : « Nous réfléchissons à la meilleure manière
d’envisager l’extension éventuelle de cette loi afin de ne pas sombrer dans
les excès procéduraux, ni entraver le nécessaire travail scientifique sur la
question des génocides », déclare-t-il. Réelle volonté du MR d’aboutir à la
pénalisation du génocide des Arméniens ou nuage de fumée ? Tout porte à
croire que le Mouvement réformateur ne profitera pas de sitôt de la
présence du PS dans l’opposition pour finaliser les travaux sur la négation
du génocide des Arméniens.
Le Président du MR estime que « reconnaître un fait historique pour
marquer les mémoires et éviter qu’il se renouvelle, ce n’est pas rendre
responsables les gouvernants d’aujourd’hui ». C’est une évidence. Mais le
problème n’est pas là dès lors qu’il s’agit de pénaliser la négation de ce
génocide et non de rendre Erdogan et son gouvernement personnellement
responsable du génocide de 1915.
La frilosité du MR peut s’expliquer par autre chose : le poids lourd du MR
qu’est Louis Michel – dont la position pro-adhésion de la Turquie à l’Union
européenne tient du mantra ou du trouble obsessionnel – ne semble pas
être sur la même ligne que son président : En 2003, alors qu’il était
ministre des Affaires étrangères, il s’était déjà opposé à la rédaction d’une
nième proposition de résolution sur le génocide des Arméniens, estimant
qu’il « entend se concentrer sur l’avenir plutôt que sur le passé, et
orienter la créativité et la crédibilité de la diplomatie belge vers une
possible contribution à l’amélioration des relations entre la Turquie et
l’Arménie. L’adoption de la présente proposition serait dès lors
inopportune.». En outre, il déclarait dans les medias turcs que la question
de la reconnaissance du génocide par l’Etat turc n’était pas un des critères
d’adhésion de la Turquie à l’Europe.
Combat des Chefs en perspective au MR (Chastel – Michel(s) – Reynders)
sur fond de double langage ? Au vu des états d’âme à géométrie variable
des libéraux – que ce soit en matière de pénalisation de la négation du
génocide de 1915 ou d’adhésion de la Turquie de l’islamiste Erdogan dans
l’Union européenne, il semble bien que ce dernier n’ait pas trop de soucis
à se faire dans les prochaines années …
Paroles, paroles (air connu)
Mâles propos qui n’ont jamais été suivis d’effet si l’on en juge par les trois
exemples suivants :
BELMA TEK avait participé en 2004 à une manifestation exigeant le
démantèlement d’un monument bruxellois commémorant ce génocide et
en 2006 a réitéré des propos négationnistes dans la presse turque. Elle a
été élue sous la bannière MR à Evere lors des élections communales du 14
octobre 2012.
ESMA CANER (transfuge du PS), active au sein du Belçika Türk
Koordinasyon Kurulu (BTTK), le Conseil de coordination belgo-turc,
identifié par certains observateurs comme une organisation d’extrême
droite proche du MHP, parti turc fasciste, négationniste et xénophobe,
s’est présentée aux dernières élections communales à Charleroi sur la liste
MR tirée par Olivier Chastel. Lequel la présentait sur son site comme étant
sa « collaboratrice » …
DERYA BULDUK est proche du belgo-turc Zeki Yarol représentant en
Belgique le MHP, parti d’extrême droite turc. Elle s’est fait remarquer en
adressant une missive au président de l’UMP (Sarkozy), dans laquelle elle
s’inquiétait de l’existence de propositions de loi françaises visant à
réprimer le négationnisme vis-à-vis du génocide arménien. Cela ne l’a pas
empêchée d’être élue en 2012 conseillère communale MR à Saint-Josse et
d’être classée N 6° sur la liste MR à l’Europe (non élue) en 2014.
Lorsque les droits des descendants de victimes d’un génocide d’Etat sont
bafoués au nom de la diplomatie, du politiquement correct et du
communautarisme électoral, c’est une part de l’âme du Peuple belge qui
est foulée aux pieds par ses représentants qui donnent aux négationnistes
une crédibilité honteuse.
P.H.
http://lepeuple.be/genocide-des-armeniens-le-bal-des-hypocrites/46362
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88039
Génocide arménien: trois députés bruxellois félicités
pour avoir «empêché» la minute de silence
Le Soir
P.Sc
Mis en ligne samedi 25 avril 2015, 2h04
Le président du parlement avait opté pour un hommage aménagé.
Trois députés PS auraient « empêché » que ne soit observée une minute
de silence en hommage aux victimes du génocide arménien au parlement
bruxellois ce vendredi. C’est du moins l’interprétation d’un journaliste turc,
Selim Eryaman, qui les en félicite sur le site internet de son journal.
Un soutien qui a visiblement plu à Sevket Temiz, Koyuncu Hasan et Emin
Özkara, puisque d’après Télé Bruxelles , le premier d’entre eux s’est fendu
d’un post Facebook dans lequel il cite l’éditorialiste turc. Ce dernier se
réjouit que « grâce au lobbying de ces trois députés », le président du
parlement n’ait pas utilisé le terme de « génocide », faisant de la minute
de silence un hommage non pas aux victimes arméniennes mais à « tous
les morts de la première guerre mondiale ».
Dans les faits, la réalité politique est un brin plus compliquée. À l’origine,
c’est la député Ecolo Zoé Genot qui avait demandé à ce que soit respectée
une minute de silence à la mémoire des victimes du génocide, à l’occasion
du centenaire. Un souhait n’aurait pas dû poser de problème, sauf pour le
PS. Ses députés d’origine turque, refusant parler de génocide, auraient
alors été empêchés de respecter la minute de silence et obligés de quitter
l’hémicycle, une situation peu souhaitable pour le parti.
Le résultat ? Un compromis décidé par Charles Piqué, soit une minute de
silence « à la carte », pendant laquelle chacun pourrait choisir s’il rendait
hommage aux victimes du génocide ou aux naufragés. Une décision
approuvée par le PS, les FDF et le CDH, mais dénoncée par Ecolo, qui
estime que le président du parlement a cédé aux pressions.
http://www.lesoir.be/860860/article/actualite/belgique/politique/2015-0424/genocide-armenien-trois-deputes-bruxellois-felicites-pour-avoirempeche-m
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88040
Génocide arménien: 3 députés bruxellois félicités
pour avoir empêché la minute de silence
La Libre.be
Publié le vendredi 24 avril 2015 à 18h05
Trois députés du Parti socialiste ont été félicités par un journaliste turc
pour avoir empêché le Parlement bruxellois d'observer une minute de
silence en hommage aux victimes du génocide arménien, rapporte Télé
Bruxelles.
Les députés rapportent, notamment sur Facebook, les éloges faites par un
journaliste turc du média Zaman Belçika , Selim Eryaman, à leur égard
pour avoir permis que le mot "génocide" ne soit pas utilisé dans l'enceinte
du Parlement, et que la minute de silence ne soit pas faite "
spécifiquement pour les Arméniens mais pour tous les morts de la
première guerre mondiale." Grâce au " lobbying " fait par Sevket Temiz,
Koyuncu Hasan et Emin Özkara.
" N’oubliez pas la tête de ces trois Hommes. Si au parlement bruxellois le
mot « génocide » n’a pas été utilisé, et que la minute de silence l’a été
pour toutes les victimes de la première guerre mondiale, vous le devez à
ces trois Hommes. Nous le devons à ces trois Hommes. J’applaudis les
politiciens qui n’étaient pas là (ironie). C’est grâce au lobbying de ces trois
députés que le président du parlement n’a pas utilisé le mot « génocide »
dans son discours. La commémoration (minute de silence) ne s’est pas
faite spécifiquement pour les Arméniens mais pour tous les morts de la
première guerre mondiale. Information supplémentaire, grâce à la
pression de ces trois députés, la séance a débuté 15 minutes en retard, je
vous remercie pour votre travail."
Le PS dément: aucune ambiguité quant à la position du parti
Dans un communiqué, le présent du Parti socialiste Elio Di Rupo a tenu à
rappeler que, "sans aucun doute possible, le PS reconnait le génocide
arménien, qui est une réalité historique."
Et si le journaliste turc assure que le "lobbying" des 3 députés a permis
que le président du Parlement bruxellois Charles Picqué ne prononce le
mot "génocide", le PS s'en défend: "il est tout aussi clair que le Président
du Parlement bruxellois Charles Picqué a bien utilisé le terme « génocide »
dans son discours de commémoration ce matin, en présence des élus
socialistes dans leur ensemble, et que les élus socialistes ont participé à la
minute de silence."
http://www.lalibre.be/actu/politique-belge/genocide-armenien-3-deputesbruxellois-felicites-pour-avoir-empeche-la-minute-de-silence553a69a435704bb01bf001ee
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88044
Le nécessaire "travail de mémoire" de la société
turque
La Tribune
Garip Turunç | 27/04/2015, 11:43
La reconnaissance du génocide arménien par les turcs passe par un long
travail de mémoire, et le retour à une certaine sérénité sur ces sujets.
par Garip Turunç, Université de Bordeaux
Le pape François, au début de la messe célébrée dimanche 12 avril
dernier à la mémoire des victimes arméniennes des massacres de 1915, a
repris l'expression "premier génocide du XXe siècle" employée il y a une
quinzaine d'années par Jean Paul II. Trois jours après, saluant le message
du souverain pontife, le Parlement européen a adopté une résolution
reconnaissant également le "génocide arménien". Sans surprise, la
réaction de la Turquie ne s'est guère fait attendre : "Ce que l'on attend du
pape, c'est qu'il contribue à la paix dans le monde, avec toute la
responsabilité de la place spirituelle qu'il occupe, pas qu'il ressorte des
différends du passé", avait déclaré le ministre des affaires étrangères turc.
"Les décisions adoptées par les Parlements sur cette question n'ont
aucune valeur pour nous, tout aussi bien que toutes les déclarations des
politiciens" a soutenu le président turc M. Erdoğan.
Quel que soit le point de vue adopté face aux décisions du pape et du
Parlement européen, celui-ci ne doit pas constituer ni un prétexte pour
dissimuler une fois de plus les atrocités commises ni se prévaloir d'une
supériorité morale pour émettre des jugements ou légiférer sur un autre
pays, de surcroît sur un fait historique remontant à un siècle.
Un contexte de nationalisme extrême
Pour comprendre les faits, il faudrait d'abord remonter dans l'histoire et
rappeler que celle-ci a été dans une grande mesure celle de chocs
traumatiques. Les réformes (Tanzimat) entreprises par les sultans
ottomans au milieu du XIXème siècle ont mis à mal les relations
préexistantes dans l'Empire, entre la majorité musulmane et les millets
non musulmans. Sous la pression des puissances européennes, s'est
développée l'idée des nations minoritaires qui ont commencé à
revendiquer une égalité de droits, puis une émancipation nationale au sein
de l'Empire et enfin, une indépendance sous forme d'Etats-nations. La
perspective pour l'Empire de se voir amputer d'une partie de l'Anatolie,
considérée comme le cœur historique de la grandeur turque, était
inenvisageable, d'où une détérioration rapide des relations et la
multiplication des tensions, accrochages, répressions, insurrections ...
C'est donc dans ce contexte de nationalisme extrême que se sont produits
les massacres de 1915. La moitié de la communauté arménienne de
l'Empire ottoman a été éliminée. Que la guerre ait servi de déclenchement
n'est pas douteux. Que les massacres, qui touchaient aussi bien les
nourrissons que de potentiels ennemis, se soient réduits à la logique d'un
conflits militaire est évidemment faux. Il faudra bien un jour le
reconnaître. Et, de tout cela, comme dans un abcès tuméfié et infecté, il
faut parler franchement pour débonder, nettoyer et désinfecter, afin que
chacun puisse faire son deuil.
Un long travail de mémoire
Seul ce deuil permettra aux jeunes générations turques d'abandonner ce
sentiment quasi paranoïaque de « citadelle agressée » ; seul ce deuil
évitera aux jeunes générations arméniennes de tomber dans une rancune
vengeresse qui leur laisse croire que l'intégralité de leurs malheurs
présents découlent des évènements de 1915 ; seul ce deuil collectif
coupera l'herbe sous le pied de ceux qui, en Turquie, en Arménie, ici ou
ailleurs sont prêts à instrumentaliser le ressentiment populaire et national
à des fins partisanes ou électorales ; seul ce deuil permettra de regarder
l'autre sans préjugés hostiles et offrira la perspective d'entrouvrir les
portes à la réconciliation. Cette réconciliation exige un long travail de
mémoire, de vérité et d'histoire. Or, ce travail n'a jamais été réalisé par
les différents protagonistes. L'identité de la diaspora arménienne s'est
organisée autour de la mémoire du génocide, alors que du côté turc,
l'identité semble plutôt s'organiser jusqu'à ces derniers années autour de
l'amnésie.
La fragilité du président turc
Et, à l'évidence, aucune avancée ne sera possible tant que la sérénité ne
sera pas revenue ; il importe donc que les pressions sur le gouvernement
turc retombent, d'autant plus qu'aujourd'hui, la position de M. Erdogan
apparaît extrêmement fragile, surtout en ce période électorale des
élections législatives cruciales du 7 juin prochain... mais les freins sortis
par Ankara ne sont-ils pas aussi le reflet d'un pays qui sent les réticences
se multiplier à son encontre, parfois de manière injustifiée et injuste et qui
voit son rêve d'ancrage à l'Europe s'éloigner et ses efforts non reconnus ?
Alors qu'il y a 70 ans, Jean Monnet ne fixait pas de limites géographiques
à son projet, prônait des valeurs communes et non l'identité culturelle,
rêvait à un espace pacifié et ouverte plutôt qu'un monde clos replié sur
des intérêts particuliers. L'esprit de le père de l'Europe est bien loin des
préoccupations actuelles... les notions de paix, d'ouverture et d'humanité
se sont quelque peu égarées ces dernières années. C'est en regardant
vers l'avenir, avec une part de rêve, que les sociétés et les hommes
avancent, pas en se tournant obstinément vers leur passé.
Ne pas stigmatiser l'ensemble du peuple turc
Il importe aussi à chacun de réfréner ses tendances narcissiques, d'arrêter
de stigmatiser systématiquement "l'Autre" et de chercher en soi même
ses propres travers et responsabilités. Sans doute, les dirigeants et les
citoyens turcs ont-ils tort de différer ce "travail de mémoire", mais
doivent-ils pour cela subir une opprobre universelle? Sans doute
l'existence même d'un "comité Talat Pacha" est elle une aberration,
comme l'est, partout en Europe, la résurgence des adorateurs d'Hitler ou
la survivance des zélateurs de Staline! Mais est-ce une raison suffisante
pour pointer du doigt l'ensemble d'un peuple et pour se replier dans une
attitude d'auto-amnésie, alors que se multiplient les signes inquiétants
d'intolérance, de cécité volontaire et de négationnismes en tous genres ?
Une vigilance intellectuelle est nécessaire pour que nous ne devenions pas
juges du passé mais des acteurs plus avertis et capable de l'histoire
partagée. Ce nécessaire "travail de mémoire", de réflexion sur elle-même,
la Turquie doit le réaliser en sachant qu'elle doit compter sur l'amitié et le
respect de l'Union européenne, au premier rang de laquelle devrait se
trouver la Basilique Saint-Pierre de Rome.
Garip Turunç/Université de Bordeaux
http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/le-necessaire-travail-dememoire-de-la-societe-turque-472111.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88043
L'info vue par la TRT (1)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT
(Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas
commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos
négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres
informations à prendre sous toute réserve. "Le président de la
République Recep Tayyip Erdogan a déclaré que la Turquie était
prête à ouvrir ses archives militaires concernant les incidents de
1915".
TRT
Erdogan : qu’ils nettoient d’abord les taches dans leur histoire !
Publié 26.04.2015 Mis à jour 26.04.2015
Appel du président de la République aux pays qui soutiennent les
assertions arméniennes
Le président de la République Recep Tayyip Erdogan a appelé les pays
soutenant les assertions arméniennes à nettoyer d’abord les taches dans
leur histoire.
Lors de son allocution à l’occasion de la 23e édition de l’Assemblée
Générale de la MUSIAD (Association des Hommes d'Affaires et Industriels
Indépendants) à Istanbul, M. Erdogan s’est exprimé comme suit : " Nous
luttons pour publier des messages de paix au monde entier alors que
certains pays, y compris la Russie, la France, l’Allemagne et l’Autriche,
soutiennent une assertion basée sur les mensonges arméniens et
encouragent la haine, la rancune et l’hostilité. L’Allemagne est le dernier
pays à dire son mot à ce sujet.
Tout le monde sait ce qui a été vécu lors des deux guerres mondiales
causées par ce pays. La Turquie est prête à ouvrir toutes ses archives
dont les militaires. Si l’Arménie possède des archives, qu’elle les ouvre ! Si
d’autres pays en ont, qu’ils les ouvrent tous !
Laissons les historiens et les chercheurs travailler sur ce sujet. Qu’ils nous
présentent leurs analyses, nous sommes prêts à nous confronter à notre
histoire, nous n’avons pas de soucis. Je m’adresse une nouvelle fois à la
communauté arménienne et à ceux qui la soutiennent, si on essaye
d’ouvrir une voie permettant de rendre les comptes aujourd’hui de ce qui
a eu lieu dans le passé, la Turquie sera le pays le plus tranquille dans ce
sens, n’ayez aucun doute à ce sujet»
http://www.trt.net.tr/francais/turquie/2015/04/26/erdoganqu%E2%80%99ils-nettoient-d%E2%80%99abord-les-taches-dans-leurhistoire-213194
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88037
FRANCE
Festival de Cannes: Guillaume Nicloux, Robert
Guédiguian et Gaspar Noé complètent la sélection
20 minutes
Stéphane Leblanc
Publié le 23.04.2015 à 17:47
Mis à jour le 23.04.2015 à 18:03
Comme annoncé lors de la conférence de presse du 16 avril dernier, une
grosse poignée de films complète la composition de la Sélection officielle
du Festival de Cannes.
En compétition, il s'agit de The Valley of love de Guillaume Nicloux, avec
Isabelle Huppert et Gérard Depardieu. Ainsi que Cronic du Mexicain Michel
Franco. Il y aura donc 19 films en compétition.
Deux autres films français se retrouvent également sélectionnés, hors
compétition cette fois: Robert Guédiguian en séance spéciale avec Une
histoire de fou et Gaspar Noé avec Love en séance de minuit.
Trois films de cinéastes asiatiques prestigieux
La section Un Certain regard se voit également enrichie de cinq films dont trois asiatiques de cinéastes réputés, que l'on espérait, mais qu'on
n'attendait plus:
AN de Naomi Kawase (qui fera l’ouverture du Certain Regard), Cemetery
of Splendour de Apichatpong Weerasethakul et Taklub de Brillante
Mendoza. Alias Maria de José Luis Rugeles Gracia et Lamb de Yared Zeleke
(premier film et première fois que l’Ethiopie figure en Sélection officielle),
complètent cette section qui, elle aussi, comportera 19 films.
http://www.20minutes.fr/cinema/1594159-20150423-festival-cannesguillaume-nicloux-robert-guediguian-gaspar-noe-completent-selection
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88029
FRANCE/AZERBAIDJAN
En Azerbaïdjan, visite de Hollande sur fond de
répression
Le Monde
24.04.2015 à 17h59
Par Yves-Michel Riols
Après son déplacement en Arménie pour les cérémonies du centenaire du
génocide, François Hollande a effectué une visite éclair de quelques
heures, samedi 25 avril, en Azerbaïdjan. Un passage diplomatique obligé
pour ne pas froisser les sensibilités de ces deux anciennes républiques
soviétiques voisines, en conflit ouvert depuis la fin de l’URSS.
Lors de son dernier voyage à Bakou, la capitale azérie, en mai 2014, le
président Hollande s’était démarqué en devenant le premier chef d’Etat à
recevoir Leyla Yunus, 59 ans, la doyenne des militants des droits de
l’homme dans son pays, à l’ambassade de France. Ce jour-là, elle avait
fièrement épinglé sur sa veste la légion d’honneur qui lui avait été remise
un an plus tôt par l’ambassadeur de France pour sa défense infatigable de
la société civile au sein de l’Institut pour la paix et la démocratie, une ONG
qu’elle a fondée en 1995. Cette fois-ci, la visite de François Hollande sera
plus discrète. Aucune rencontre n’est prévue avec des opposants. Quant à
Leyla Yunus, elle est en prison.
Une opposition muselée
Trois mois après son entrevue avec M. Hollande, la plus célèbre dissidente
du Caucase a été interpellée le 30 juillet 2014 à Bakou et inculpée de «
haute trahison » et « d’espionnage » au profit de l’Arménie, l’ennemi juré
de l’Azerbaïdjan. Quelques jours plus tard, c’est son mari, l’historien Arif
Yunus, 60 ans, qui a été, à son tour, arrêté en allant rendre visite à son
épouse en prison.
L’entourage du chef de l’Etat assure que le sort du couple Yunus sera «
évoqué » lors de l’entretien, samedi, entre François Hollande et le
président Ilham Aliev, dont la famille dirige le pays d’une main de fer
depuis plus de vingt ans. Le cas de Leyla Yunus est loin d’être isolé. Son
arrestation a coïncidé avec une vague de répression pendant l’été 2014. «
Les autorités ont décidé de faire taire toutes les voix critiques, dont Leyla
Yunus est la figure emblématique », relève Nils Muiznieks, commissaire
letton aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe.
Il a pu constater que les conditions de détention de Mme Yunus sont
particulièrement sévères, lorsqu’il lui a rendu visite en prison, il y a six
mois. « J’ai vu une femme dont la santé est en train d’être détruite, dit-il.
Elle a perdu plus de quinze kilos et pense que le pouvoir cherche à la
briser physiquement. » De plus, elle est privée de tout contact avec son
mari.
Le cas de l’Azerbaïdjan est « unique », estime Nils Muiznieks. Le pays se
distingue des autres régimes répressifs dans la mesure où « tous les
principaux militants des droits de l’homme ont été écroués » depuis un an,
dit-il. Mais le clan Aliev est insensible aux remontrances, tant il est
courtisé par les puissances occidentales, en raison des fortes réserves du
pays en hydrocarbures.
Toutefois, à l’approche d’une grande compétition sportive, les Jeux
européens, qui doivent se dérouler à Bakou, en juin, plusieurs ONG se
mobilisent en faveur des prisonniers d’opinion. Jean-Marie Fardeau, le
directeur de la branche française de l’ONG Human Rights Watch, a adressé
une lettre ouverte au président Hollande à l’occasion de sa visite en
Azerbaïdjan : « Nous vous appelons à dire clairement que ni vous-même
ni les officiels français ne vous rendrez à la cérémonie d’ouverture des
Jeux tant que tous les défenseurs des droits humains n’auront pas été
libérés ».
Yves-Michel Riols
Journaliste au Monde
http://www.lemonde.fr/international/article/2015/04/24/en-azerbaidjanm-hollande-devrait-parler-de-l-opposante-leylayunus_4622381_3210.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88002
SHOAH
Une survivante de la Shoah embrasse le nazi Oskar
Gröning lors de son procès
i24news.tv
25 Avril 2015
Eva Kor, rescapée d'Auschwitz, tend la main à l'ancien comptable du camp
contre qui elle venait témoigner
Un survivant de la Shoah dont toute la famille a péri pendant l'Holocauste
a embrassé l'ancien comptable du camp d'Auschwitz dont le procès s'est
ouvert mardi en Allemagne, laissant l'assemblée sans voix, a rapporté
samedi le Times of Israel.
Eva Kor, survivante d'Auschwitz âgée de 81 ans dont toute la famille a péri
dans le camp, a brièvement pris dans ses bras le nazi Oskar Gröning, 93
ans, contre qui elle était venue témoigner.
Mme Kor qui a fait le déplacement des Etats-Unis pour témoigner devant
la justice allemande, a raconté avoir subi des expériences médicales
"cruelles" lors de sa détention à Auschwitz. La survivante a confié au
Times of London s'être approchée de Gröning afin de lui demander
d'utiliser les dernières années de sa vie pour lutter contre le nazisme et lui
a tendu la main.
"J'étais un peu étonnée", a expliqué Eva Kor, "Ce n'était pas prévu. C'est
ce qui se produit lorsque qu'il y a une interaction entre deux êtres
humains. Je retourne aux Etats-Unis après avoir reçu le baiser sur ma
joue d'un ancien nazi", a-t-elle ajouté.
"Je veux montrer aux jeunes que même d'anciens nazis et des survivants
peuvent s'entendre", a-t-elle conclu.
Oskar Gröning comparaît pour "complicité de 300.000 meurtres
aggravés".
Oskar Gröning est accusé d’avoir contribué à la mort dans les chambres à
gaz de 300.000 Juifs hongrois déportés entre mai et juillet 1944 vers le
camp d’Auschwitz, en Pologne occupée, devenu le symbole mondial de la
Shoah.
Gröning encourt 3 à 15 ans de prison, bien que certaines parties civiles
aient fait connaître leur préférence pour une peine plus adaptée à son
âge, comme des "travaux d’intérêt général pour raconter son passé dans
les écoles".
Une douzaine d’enquêtes préliminaires concernant des nazis sont en cours
en Allemagne mais leurs chances d’aboutir sont compromises par l’âge
des suspects.
http://www.i24news.tv/fr/actu/international/europe/69007-150425-unesurvivante-de-la-shoah-embrasse-l-ex-nazi-oskar-groening-lors-de-sonproces
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88009
NAZIS
«Je ne voulais pas être impliquée dans des
poursuites contre un nazi, car j'ai pardonné aux
nazis»
Slate.fr
26.04.2015 - 12 h 07
Repéré par Jean-Marie Pottier
Ce que nous enseigne le pardon d'Eva Kor, une survivante d'Auschwitz qui
a témoigné au procès d'Oskar Gröning.
Les photos ont fait le tour du monde: mercredi 22 avril, une survivante
d'Auschwitz, Eva Kor, a serré la main d'Oskar Gröning, le «comptable» du
camp de la mort actuellement jugé à Lunebourg (Basse-Saxe), et l'a
enlacé. Agée de 81 ans, elle a été déportée en mai 1944 avec ses parents
et ses trois sœurs et a dû sa survie au désir du Dr. Mengele de pratiquer
des expériences médicales sur elle et sa jumelle Miriam.
Elle est aujourd'hui partie civile au procès, et sait que son geste et son
opinion sont critiqués –elle l'a déjà été dans le passé quand elle a affirmé
publiquement son pardon envers les nazis. Inscrite sur la plate-forme de
questions-réponses Quora, elle a publié vendredi une série de posts
décrivant ce que c'est de témoigner au procès d'un criminel nazi,
expliquant pourquoi elle avait serré la main d'Oskar Gröning ou résumant
son opinion envers ce procès tardif. Voici ce dernier post, traduit en
français:
«Au début, quand j'ai discuté avec mon avocat, je ne voulais vraiment pas
être impliquée dans des poursuites contre un nazi, car j'ai pardonné aux
nazis. Mais plus j'y ai réfléchi, plus l'idée d'apparaître devant un tribunal
allemand, en tant que survivante d'Auschwitz, et de témoigner de ce que
j'avais traversé semblait avoir une plus grande signification.
J'espérais que cette fois-ci, je pourrais peut-être apprendre un peu plus de
quelqu'un qui était à Auschwitz, de ce que à quoi il avait assisté du côté
des nazis. Ensuite, que lui pourrait peut-être mieux comprendre ce qu'une
survivante avait traversé. Et enfin, que les jeunes Allemands qui ont de la
sympathie pour les idées néonazies, ou mêmes les propagent, y
réfléchiraient à deux fois avant de gâcher leur vie pour une idéologie
haineuse.
L'objectif le plus important de ce procès, de mon point de vue, n'est pas
de lui dire ce que je pense, mais d'apprendre aux jeunes néonazis
qu'Auschwitz a existé. Ils peuvent prétendre et dire que ce n'est pas le
cas, et si je témoigne en disant que j'y étais, ils vont me réfuter en disant
qu'en tant que juive, j'ai un intérêt à raconter cela. Mais un ancien nazi
n'a lui aucun intérêt à dire qu'Auschwitz a existé –en fait, il a intérêt à le
nier.
99,9% des coupables seront morts sans témoigner. J'aurais préféré que
chaque nazi, chaque coupable, dans un délai raisonnable –pas soixantedix ans mais beaucoup, beaucoup plus vite– soit sorti de sa cachette et ait
assumé ce qu'il avait fait. Pour cette seule raison, je dois reconnaître que
Gröning, au moins, a fait un effort. Je ne pense pas que cela en fasse un
héros, mais au moins, il était prêt à l'admettre devant un tribunal.
Je considère Oskar Gröning comme un meurtrier car il a été impliqué dans
le soutien d'un régime meurtrier et dans le meurtre de près d'un demimillion de juifs en Hongrie –en 56 jours! Ce qui me stupéfie, c'est que tant
de gens puissent être rayés de la surface de la Terre aussi vite. Et il y a
participé.
Je ne m'autoriserai pas à haïr. Je pense que la haine détruit la personne
qui l'éprouve davantage que la personne qui la subit.
Je me sens désolée pour Oskar Gröning pour une raison: il a mené une
existence misérable. Je pense que si j'étais le juge, je lui poserais une
question: "Avez-vous vécu une existence heureuse?". S'il jette un regard
en arrière, il n'y a rien dont il puisse être fier, et il verra qu'il avait tort.
Ainsi, il se jugera lui-même.
Si j'étais le juge, je le condamnerais à donner des conférences aux jeunes
dans toute l'Allemagne sur la nature maléfique de l'idéologie nazie. En tant
qu'ancien nazi, c'est le mieux qu'il puisse faire. C'est une idée forte.»
Commentant ces différents gestes de pardon, le journal Christian Today
écrit:
«Eva Kor est une des rares personnes restantes dont on ne peut
questionner le droit à avoir une opinion. [...] Ses mots et ses actions ont
une résonance si profonde car ils viennent des profondeurs d'une
expérience qui a meurtri l'histoire européenne pour toujours. Mais s'ils ne
concernaient que le passé, ils ne nous seraient que de peu d'utilité. Elle
nous lance un défi bien plus grand que cela. [...] Celui de laisser la
perception d'une humanité commune parler, y compris dans d'autres
situations plus neuves et davantage à vif –et nous ne parlons pas que des
violences monstrueuses de l'Etat islamique et de Boko Haram, mais aussi
de petites violences accomplies par l'être humain contre l'esprit d'autres,
juste parce qu'il le peut.»
www.slate.fr/story/100857/eva-kor-oskar-groening-pardon-nazisauschwitz
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88011
Le procès du nazi Oskar Gröning fera jurisprudence
i24news.tv
26 Avril 2015
Par EFRAIM ZUROFF
Cela ne m’étonnerait pas qu’Oskar Gröning, le soit-disant expertcomptable d'Auschwitz, dont le procès a commencé mardi dernier en
Allemagne pour complicité d'assassinat de 300 000 juifs hongrois déportés
vers ce camp de la mort au printemps 1944, soit en train de maudire sa
bonne santé et sa malchance.
S'il était né plus tôt, ou s'il avait été en mauvaise santé, il est presque
certain qu'il n'aurait jamais été poursuivi devant un tribunal allemand pour
complicité de crimes commis dans le plus tristement célèbre camp de la
mort nazi.
Afin de comprendre comment Gröning a fini cette semaine devant un
tribunal de Lünebourg, il faut revenir à une décision cruciale prise il y a 7
ou 8 ans à l'égard du gardien de Sobibor, Ivan Demjanjuk, expulsé des
États-Unis alors qu'il avait caché avoir travaillé pour les nazis.
Ni le pays où le SS ukrainien avait commis ses crimes (Pologne), ni son
pays natal n'étaient prêts à recevoir Demjanjuk, de sorte que les
Américains ont fait appel à l'Allemagne, qui porte la responsabilité ultime
pour les crimes commis à Sobibor.
A cette époque, cependant, et pendant les 50 ans qui l’ont précédée, un
suspect ne pouvait être poursuivi pour des crimes nazis en Allemagne,
sauf preuve qu'il ou elle avait commis un crime spécifique contre une
victime en particulier. Or, on ne disposait pas de telles preuves contre
Demjanjuk.
Les procureurs de l'Office central pour la clarification des crimes nazis ont
donc décidé de présenter un acte d’accusation contre Demjanjuk sur la
base de son service dans l'un des six camps de la mort nazis, dont le but
principal était d'assassiner en masse, principalement des Juifs, mais aussi
d'autres personnes considérées comme ennemies du Troisième Reich.
Cette stratégie s’est révélée payante et Demjanjuk a été reconnu
coupable en mai 2011 de complicité de meurtre et condamné à cinq ans
de prison.
Le verdict a souligné qu’en tant que garde SS à Sobibor, Demjanjuk faisait
entièrement partie du processus d'extermination de masse dans lequel un
quart de million de Juifs ont été tués en moins de deux ans, et que par
conséquent il était au moins coupable de complicité d'assassinat.
A la suite de cette décision, l'Office central a commencé à rechercher tous
les individus non inquiétés qui avaient servi dans l'un des camps de la
mort nazis (Auschwitz-Birkenau, Treblinka, Belzec, Chelmno, Sobibor et
Majdanek), ou dans les Einsatzgruppen A , B, C, et D, ces unités spéciales
mobiles qui opéraient dans les régions d’Union soviétique dont le but
principal était également l'extermination massive des Juifs et des ennemis
du Troisième Reich. À ce jour, plusieurs dizaines de ces personnes, dont
Oskar Gröning, ont été localisées en Allemagne, et il est le premier à être
poursuivi en justice.
Ce seul fait aurait été suffisant pour rendre le cas Gröning intéressant,
mais deux autres aspects lui donnent une importance particulière. Le
premier est que Gröning a parlé avec franchise il y a 10 ans dans des
médias de ses fonctions à Auschwitz, en reconnaissant les atrocités qui
ont eu lieu dans ce camp. Le deuxième, c'est qu'il n'a apparemment pas
été physiquement impliqué dans l'assassinat en masse des détenus.
Le premier point fait de Gröning un personnage unique, du moins parmi
les criminels de guerre nazis qui ont été poursuivis au cours des quatre
dernières décennies, aucun d'entre eux n'ayant reconnu les crimes
commis lors de leur service.
D'autre part, malgré cet aveu de ce qu'il a appelé devant le tribunal une
“culpabilité morale”, Gröning a affirmé dans ses interviews, qu'il ne se
considérait pas comme légalement coupable.
Le deuxième point tient à ses fonctions de comptable. Une accusation
validera le fait capital qu'il n'est pas nécessaire d'avoir appuyé sur la
gâchette ou poussé quelqu'un dans une chambre à gaz pour être
considéré comme complice de crimes de guerre nazis. Cela confortera
également la nouvelle stratégie allemande selon laquelle des poursuites
peuvent être engagées même contre ceux qui, comme Gröning, n'ont pas
littéralement les mains couvertes de sang, mais qui ont facilité l’action ô
combien sanguinaire des autres.
Efraim Zuroff est le chef des chasseurs de nazis du Centre Simon
Wiesenthal et le directeur du bureau du Centre en Israël. Son livre le plus
récent est Chasseur de nazis.
http://www.i24news.tv/fr/opinions/69073-150426-le-proces-du-nazioskar-groning-fera-jurisprudence
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88013
Thil (54) : le camp de concentration nazi oublié
France 3
Publié le 26/04/2015
Par Jean-Christophe Dupuis-Remond
L'information est peu connue, mais non, le camp de concentration nazi du
Struthof n'était pas le seul en France. Un autre camp, avec son four
crématoire dans lequel ont été tué de nombreux déportés (sans qu'on en
connaisse exactement le nombre) a également existé aux limites de la
Meurthe-et-Moselle et de la Moselle, à Thil (54), près de Villerupt, dans le
Pays-Haut lorrain.
Camp de travail au départ, il est devenu, par extension du Struthof, un
véritable camp de concentration reconnu comme tel par les autorités dès
1946 sous la pression de la population qui par souscription y fit ériger une
crypte inaugurée le 17 novembre 1946.
Au total 1963 déportés seraient passés par ce camp, nombre d'entre-eux
y sont morts, notamment dans les derniers jours avant l'évacuation face à
l'avance américaine, en raison du manque de wagons disponibles pour les
transporter vers l'intérieur de l'Allemagne.
Un site discret et souterrain destiné à construire des fusées volantes
Le reportage de René Elkaim et François Carretier :
http://api.dmcloud.net/player/pubpage/4f3d114d94a6f66945000325/553cfa6f06
361d41b6f50ffa/668194a4fded4135bc0f6fd3c5c4ed14?wmode=transparent&chro
meless=0&autoplay=1
http://france3-regions.francetvinfo.fr/lorraine/2015/04/26/thil-54-lecamp-de-concentration-nazi-oublie-712677.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88012
Pardonner aux bourreaux ?
La Vie
CRÉÉ LE 24/04/2015
JÉRÔME ANCIBERRO
Le procès d'Oskar Gröning, 93 ans, ancien Waffen SS, qui s'est ouvert à
Lüneburg (Allemagne) le 22 avril, est un événement. Pas seulement parce
que cet ancien comptable du camp d'Auschwitz est peut-être l'un des
derniers nazis à devoir répondre de ses actes devant un tribunal. À dire
vrai, Gröning n'était sans doute pas l'un des plus féroces exécutants de la
machine d'extermination des juifs mise en place par le IIIe Reich. À
Auschwitz, il gérait les stocks de vêtements ou les bagages apportés par
les détenus.
La véritable nouveauté, c'est une phrase prononcée par l'accusé devant le
tribunal dès le premier jour du procès: « Je demande pardon. »
Lire la suite ICI.
http://www.lavie.fr/debats/idees/pardonner-aux-bourreaux-24-04-201562542_679.php
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88026
Le Struthof, seul camp nazi sur le sol français
Francetvinfo.fr
publié le 26/04/2015
François Hollande s'est rendu dimanche 26 avril dans le camp du Struthof,
seul camp nazi sur le territoire français. Installé sur les hauteurs des
Vosges, dans le Bas-Rhin, le camp a été construit en 1941. "Au-delà du
camp que l'on voit ici, il y avait 70 camps annexes. Dans l'ensemble de
cet immense réseau, 52 000 hommes ont été déportés, venant de 32 pays
d'Europe. Essentiellement des résistants, des prisonniers politiques",
raconte l'historienne Frédérique Neau-Dufour. 22 000 prisonniers y ont
trouvé la mort, ce qui fait de ce camp l'un des plus meurtriers du système
nazi.
"Nuit et Brouillard"
Installé en Alsace, annexée par l'Allemagne, il est le rouage le plus à
l'ouest du système concentrationnaire nazi. Camp de travail, le lieu avait
été choisi pour l'extraction du granit rose des Vosges. Les prisonniers
étaient surnommés les "Nuit et Brouillard", comme des ombres. Pierre
Rolinet, déporté au Struthof, pensait ne jamais en sortir. "Ça nous a été
dit au début : vous rentrez par la porte, vous sortirez par la cheminée".
Le camp disposait également de salle de dissections. Elles servaient à des
médecins qui menaient des expériences sur des dépouilles. Des juifs
mourraient dans la chambre à gaz avant d'y servir de cobaye. Le camp fut
libéré en novembre 1944 par les alliés.
http://www.francetvinfo.fr/france/le-struthof-seul-camp-nazi-sur-le-solfrancais_887655.html
http://www.francetvinfo.fr/france/le-struthof-seul-camp-nazi-sur-le-solfrancais_887655.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88028
RUBRIQUE EN ANGLAIS
German lawmakers call massacre of Armenians
'genocide', defying Turkey
Fri Apr 24, 2015 6:30am EDT
(Reuters) - The German parliament overwhelmingly approved on Friday a
resolution branding the mass killings of up to 1.5 million Armenians by
Ottoman Turkish forces a century ago as "genocide", risking a diplomatic
rupture with Ankara.
The vote marks a significant change of stance for Germany, Turkey's
biggest trade partner in the European Union and home to a large ethnic
Turkish diaspora. Unlike France and some two dozen other countries,
Berlin has long resisted using the word.
The term 'genocide' also has special resonance in Germany, which has
worked hard to come to terms with its responsibility for the murder of six
million Jews in the Holocaust.
In a parliamentary session to commemorate the 100th anniversary of the
start of the killings, all parliamentary groups in the Bundestag lower house
backed the resolution in a vote likely to infuriate Turkish President Tayyip
Erdogan.
Earlier this week Turkey said a similar resolution adopted by Austria's
parliament would have "permanent negative effects" on its relations with
Vienna.
"What happened in the middle of the First World War in the Ottoman
Empire under the eyes of the world was a genocide," Bundestag president
Norbert Lammert said at the start of German lawmakers' debate on the
resolution.
Muslim Turkey denies that the massacres, at a time when Ottoman troops
were battling Russian forces in the east of the empire, constituted
genocide. It says there was no organized campaign to wipe out the
Armenians, who are Christians, and no evidence of any such orders from
the Ottoman authorities.
German President Joachim Gauck also used the word 'genocide' in a
speech on Thursday.
Gauck, a former East German pastor with a penchant for defying
convention, also suggested Germany itself might bear some of the blame
because of its actions during World War One.
The Ottoman Empire, whose large ethnic Armenian population had
flourished for centuries, was an ally of Kaiser Wilhelm's Germany during
World War One when the massacres occurred.
DETERMINATION
Gauck's determination to use the controversial word prompted members
of parliament to overcome long-held resistance from Chancellor Angela
Merkel's government, which until Monday had steadfastly refused to use
the term.
Political analysts have attributed Berlin's previous reluctance to use the
term 'genocide' to its fear of upsetting Turkey and the 3.5 million people
living in Germany who are Turkish nationals or of Turkish origin.
There are also concerns in Germany that massacres committed in 1904
and 1905 by German troops in what is now Namibia could also be
designated genocide, leading to reparation demands.
Most Western scholars refer to the mass killings of the Ottoman
Armenians as 'genocide'. Pope Francis also used the term this month,
prompting Turkey to accuse him of inciting hatred.
(Reporting by Hans-Edzard Busemann and Michael Nienaber; Editing
by Gareth Jones)
http://www.reuters.com/article/2015/04/24/us-turkey-armenia-germanyparliament-idUSKBN0NF0Y120150424
Thousands rally in Times Square to mark centennial
of Armenian genocide
By Associated Press
April 26, 2015 | 4:44pm
A rally in Times Square is marking the centennial of the deaths of as many
1.5 million Armenians under the Ottoman Empire — today’s Turkey.
Sunday afternoon’s rally drew several thousand people demanding the
U.S. government deem the deaths during World War I genocide.
The international dispute over the killings focuses on that one word.
Pope Francis recently labeled the deaths genocide, a view widely shared
by scholars. Turkey however denies that the deaths constituted genocide.
They say the toll has been inflated and that those killed were victims of
civil war and unrest.
The New York rally is sponsored by the Armenian Genocide Centennial
Committee of America.
http://nypost.com/2015/04/26/thousands-rally-in-times-square-to-markcentennial-of-armenian-genocide/
RUBRIQUE EN TURC
Kadıköy'de anma yürüyüşüne saldırı: 6 gözaltı
HDK ve HDP'nin Kadıköy'de Ermeni Soykırımı'nın 100. yılı
dolayısıyla yaptığı yürüşe polis saldırdı. Saldırıda 6 kişi coplarla
darp edilerek gözaltına alındı. Saldırının ardından dağılmayan HDK
ve HDP üyeleri, Surp Takavor Kilise Meydanı'na yürüdü ve
açıklama yaptı.
İSTANBUL- HDK Kadıköy Meclisi ve HDP Kadıköy İlçe Örgütü'nün Ermeni
Soykırım'ının 100. yılı dolayısıyla düzenlenen yürüyüşe polis saldırdı.
Altıyol Boğa Heykeli'nde toplanan kitle önce Bahariye Caddesi'nden
Mehmet Ayvalıtaş Meydanı'na yürümek istedi. Ancak kitlenin önü polis
tarafından kesildi. Pankart ve dövizlerin kaldırılmasını isteyen polise kitle
sloganlarla karşılık verdi. Pankartları kapatarak, slogan ve teşhir
konuşmaları yaparak yürüyen kitlenin önü ikinci kez barikatla kesildi.
Yapılan görüşme sonrasında yürüyüşünü sürdüren HDK ve HDP'liler,
Mehmet Ayvalıtaş Meydanı'nı geçtikten sonra pankartlarını ve dövizlerini
açtı. Polis hiçbir uyarı yapmadan kitleye saldırdı. Polis, "Bu acı hepimizin.
Ermeni Soykırımının 100. yılında yüzleşiyoruz" yazılı pankarta el koydu.
Coplarla çok sert bir şekilde saldıran polis, onlarca kişiyi gözaltına almaya
çalıştı. 6 kişinin gözaltına alındığı eylemde, kitle müdahaleleri daha fazla
gözaltıyı engelledi. Ahmet Ayva, Tuna Yenigün, Sermet Kılınç, Ali Düzgün,
Hasan Karadirek ile soyadı öğrenilemeyen İlkay gözaltına alındı.
Kitle kararlı duruşuna devam etti ve açıklamanın yapılacağı Surp Takavor
Kilise Meydanı'na geldi.
Sloganlarla polis saldırısının protesto edildiği eylemde, "İç Güvenlik
Paketi'nin polise verdiği yetkinin Kadıköy'de yaşanan saldırıyla gözler
önüne serildi" denildi. Kitle, "Seni başkan yaptırmayacağız" sloganını attı.
Basın açıklamasına 2011 yılında askerde nefret cinayeti ile katledilen
Sevag Balıkçı'nın annesi Ani ile babası Garabet Balıkçı ile HDP Milletvekili
Adayı Musa Piroğlu da katıldı.Burada açıklama yapan Ani Balıkçı, soykırım
ve inkarın devam ettiğini ve devlet politikası haline geldiğini söyledi.
Ermeni halkının hala zulme ve ayrımcılığa uğradığını kaydeden Ani Balıkçı,
bunun son örneğinin ise oğullarının askerlik yaptığı sırada öldürülmesi
olduğunu hatırlattı.
Ani Balıkçı'nın ardından HDK ve HDP adına basın açıklaması okundu.
HDK Kadıköy İlçe Örgütü ve HDK Kadıköy İlçe Meclisi yönetici ve üyeleri,
açıklamanın ardından gözaltına alınan 6 kişinin serbest bırakılması için
Rıhtım Polis Karakolu önüne geçti.
Gözaltına alınan 6 kişi hastanede sağlık kontrolüne götürüldü. Yarın sabah
mahkemeye çıkarılacakları öğrenildi.
http://www.etha.com.tr/Haber/2015/04/25/guncel/kadikoyde-soykirimanmasina-polis-saldirdi/
AGENDA TV ET RADIO
Agenda TV/Radio et Magazines : programmes et
parutions mars-juin 2015
Le Collectif VAN réunit ici un listing des émissions télévision et
radio, de mars à juin 2015, ainsi que les numéros spéciaux de la
presse magazine, à propos du génocide arménien dont on
commémore le centenaire le 24 avril 2015.
Agenda TV/Radio et Magazines : programmes et parutions mai 2015
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87488
Agenda TV/Radio et Magazines : programmes et parutions avril 2015 - I
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87486
Agenda TV/Radio et Magazines : programmes et parutions avril 2015 - II
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87489
Agenda TV/Radio et Magazines : programmes et parutions mars 2015
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87487
URL :
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86426
RUBRIQUE AGENDA
RASSEMBLEMENTS-COLLOQUES-EXPOSITIONS- SPECTACLESPARUTIONS
Agenda - Financement participatif pour le film
"Choeurs en exil"
Agenda - Financement participatif pour le film "Choeurs en exil" Collectif VAN - www.collectifvan.org - Un appel à boucler de toute
urgence le financement du film "Choeurs en exil", initié par Aram
et Virginia Kerovpyan, bien connus du public de la Péniche Anako,
est mis en ligne sur le site de crowdfunding Ulule. Les dons
atteignent à ce jour 59% du modeste montant souhaité (6000€).
Ils serviront à la promotion du documentaire en avril 2015, pour le
Centenaire du génocide arménien. "Pour transmettre une tradition
de chant ancestral Aram et Virginia, un couple d'Arméniens de la
diaspora, emmène une troupe d’acteurs européens dans un voyage
initiatique en Anatolie sur les lieux originels de cet art. Chemin
faisant, leur questionnement fait re-émerger la richesse d'une
culture anéantie: le chant et le théâtre deviennent alors langue de
création et de partage, souffle de vie." Découvrez ce beau projet et
faites un don si vous le pouvez pour contribuer à sa promotion. Le
film est soutenu par la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, la
PROCIREP et l’ANGOA | le Fond Odra (Fond Régional Silésien), le
PISF (Polish Film Institute), TVP Kultura et l’Institut Grotowski de
Wroclaw | la Fondation Anadolu Kültür à Istanbul, Andon Akayyan,
Louise & Béatrice Mast et André Gumuchdjian (donateurs privés
en Belgique).
Ulule
"CHOEURS EN EXIL" - un documentaire de création
Bande-annonce
SINGING IN EXILE (Choeurs en Exil)
Synopsis:
Pour transmettre une tradition de chant ancestral Aram et Virginia, un
couple d'Arméniens de la diaspora, emmène une troupe d’acteurs
européens dans un voyage initiatique en Anatolie sur les lieux originels de
cet art. Chemin faisant, leur questionnement fait re-émerger la richesse
d'une culture anéantie: le chant et le théâtre deviennent alors langue de
création et de partage, souffle de vie.
Tout le long de leur cheminement, Aram et Virginia vont à la rencontre de
témoins du passé, des restes oubliés sur les traces du Génocide Arménien.
Ils se souviennent et tentent de reculer le temps où le chant traditionnel
et liturgique disparaîtra.
Cet art menacé est de moins en moins employé dans les offices des
églises arméniennes et les générations actuelles s'intéressent peu à la
transmission de cette culture même si certains continuent d'y croire. Ces
derniers forment une minorité, à Paris, à Istanbul, et peut-être ailleurs…
page fb: https://www.facebook.com/singinginexile
AKN (chorale): http://akn-chant.org/fr
Teatr ZAR: http://www.teatrzar.art.pl/en/armine-siste
Une lettre de l'auteur:
A l’origine d’un projet de film, il doit y avoir pour nous, une rencontre avec
des hommes ou des femmes qui luttent avec courage et passion pour leur
vie ou celle des autres, qui gardent l’espoir malgré un passé tragique ou
qui se préparent à l’indicible drame pouvant faire irruption à n’importe
quel moment de notre vie.
Nous voulons transmettre leur part d’humanité et permettre ainsi à tout
un chacun d’imaginer un monde meilleur. Si le film en plus parvient à
«bousculer» les certitudes de celui qui le regarde, le pousse à reconsidérer
ses propres préjugés, s’il lui offre un point de vue différent sur le monde,
alors nous penserons avoir fait quelque chose d’utile et notre travail
trouvera son sens.
Comme disait Paul Eluard : « Il n’y a pas de hasard, il n’y a que des
rendez-vous ». Il en a été ainsi de notre rencontre avec Aram et Virginia
Kerovpyan.
Qui pourra jamais les consoler du Génocide de 1915, eux, dont le peuple a
été privé de justice, parce qu’on n’a pas voulu qu’elle ait lieu, et que le
temps qui passe a rendu impossible, puisque ceux qui ont été directement
impliqués sont morts ? Comment les consoler, eux et leurs frères
arméniens, aujourd’hui encore bafoués par les négationnistes avec la
complicité des indifférents, de ceux qui préfèrent garder le silence et des
faiseurs de beaux discours mensongers ? Si, tant que par peur et par
lâcheté, ou pour des intérêts économiques et financiers, on préfère nous
taire et couvrir la vérité de l’Histoire par un mensonge, le génocide – ne
nous y trompons pas – est encore en acte. Et à ceux qui osent dire : « Qui
peut s’intéresser aux Arméniens ? », nous répondons que nous sommes
tous responsables de ce qui continue à se passer, et nous sommes sûrs
que si nous ne faisons rien, tôt ou tard, cette haine jamais éteinte va
retomber sur nous tous avec d’autant plus d’horreur.
Mais quelle est la voie ?
Où trouver une lueur d’espoir ?
Aram et Virginia ont trouvé leur voie : ils chantent. Et leur chant est la
mémoire de tout un peuple. Ils ont compris une chose fondamentale que
beaucoup d’Arméniens et de Turcs (et cela pourrait s’étendre à bien
d’autres) n’ont pas encore compris : ce n’est pas par la haine, la colère ou
la rancœur que le changement aura lieu, mais bien à travers le dialogue,
en rétablissant la communication comme dans ce concept idéal de justice
réparatrice.
Aram et Virginia chantent non seulement pour les Arméniens, à l’intérieur
des églises, mais aussi dans des workshops, partout en Europe, dans des
concerts, ou lors de rencontres avec des villageois kurdes ou turcs ; et
leurs chants sont un souffle de vérité. Des chants «religieux» dans le plus
beau sens du terme, c’est-à-dire qu’ils relient. Ils relient la terre au ciel,
les morts aux vivants, les Arméniens aux Turcs, les fils des victimes aux
fils des bourreaux.
Un chant qui se propage et se partage.
Et cette lueur magnifique qu’ils sont parvenus à nous transmettre par leur
chant, nous essaierons de la transmettre à notre tour à travers ce
documentaire pour continuer à en inspirer d’autres avec l’espoir d’une
possible réconciliation.
Nathalie Rossetti
documentaire et qui a remporté de nombreuses reconnaissances dont: •
Award from the Public (ex æquo), Faito DOC Festival (Naples - August
2008) • Special Mention from the Jury, Premio Libero Bizzarri (San
Benedetto, Italy - November 2008) • Award for best European
documentary on Eastern Europe - Astra Film Festival (Sibiu, Romania November 2009) • Award for Best Film (ex æquo in the HUMAN LIFE
sector), Festival Cinema e Diritti (Naples - November 2009) • Special
Award for Human Rights 'ADEM DEMAÇI', One World Human Rights
International Documentary Film Festival in Prishtina 2009 (Kosovo –
December 2009) • Grand Prix for Creative Documentaries, 8th
International Human Rights Film Festival (FIFDH) - March 2010 (Paris)
Ainsi qu' avec "Yiddish Soul" un travail d'immersion dans la chanson
Yiddish et aussi traitant de sa transmission AUSSI dans des milieux nonjudaïques:
https://vimeo.com/20462628
(aussi sous forme de concert sur Arte France:
http://boutique.arte.tv/f1191-concertyiddishsoul)
Festivals:
• Jewish Motifs International Film Festival in Warsaw - Poland 2008 •
Chicago European Union Film Festival - USA, March 2006 • Jewish Eye
Film Festival - Israel 2006 • 20th Pärnu International Film Festival Latvia, July 2006 • Festival of Jewish Cinema - Australia 2006 • Festival di
San Benedetto del Tronto - Italy 2006 • Klezmer Musica Festival - Ancona,
Italy 2006 • Festival dei Popoli - Italy 2006 • International Jewish Film
Festival in Argentina (FICJA) - Argentina, November 2007 • San Francisco
Jewish Film Festival - USA 2007
A quoi va servir le financement ?
Notre documentaire a besoin de vous pour voir le jour...
Avec 6.000€ nous pourrions facilement:
- Assurer la fin du montage image (monteur image et assistant) > pour
des raisons de coproduction, les finitions sonores seront faites en bonne
partie en Pologne.
- Couvrir les coûts de promotion qui doivent se faire impérativement au
niveau international (France, Pologne, Belgique, Turquie, Arménie et Italie
et la diaspora arménienne aux Usa, Canada et Australie) auusi en vue du
centenaire de la commémoration du génocide en avril 2015 ...sans
promotion le film n'existe pas!
Si on parvenait à 7.500 € on, pourrait aussi espérer des:
- Sous-titrages et adaptations dans les langues suivantes: français,
anglais et polonais mais aussi en arménien, turc et italien
ENFIN, l'objectif de 10.000 pourrait 'bétonner' la promotion en nous
pemettant de:
- Organisation des trois principales avant-premières (Paris, Bruxelles et
Wroclaw)
- Deux attaché(s) de presse (Europe + USA/Canada&Australie) sont
réellement indispensables pour assurer une promotion efficace.
- Amorcer la communication autour d'un évènement en invitant
l'Ensemble AKN: https://vimeo.com/67084723) à une des avant-première
du film.
Ce film est un travail de très longue haleine et il a été mis en
chantier en 2008...
Même s'il est soutenu par la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, de la
PROCIREP et l’ANGOA | le Fond Odra (Fond Régional Silésien), le PISF
(Polish Film Institute), TVP Kultura et l’Institut Grotowski de Wroclaw | la
Fondation Anadolu Kültür à Istanbul, Andon Akayyan, Louise & Béatrice
Mast et André Gumuchdjian (donateurs privés en Belgique) il n'est pas
encore complètement financé... Malheureusement Choeurs en exil n'a pas
eu le soutien des institutions belges (Centre du cinéma et Ateliers de
production) ce qui nous occasionne un cruel manque de trésorerie
éstimable à 50.000 environ. Votre soutien permettra, dans tous les cas,
une réelle visibilité du film et sa possible participation aux festivals et
projections parallèles.
Les 6 000 € de cette campagne de crowdfounding vont nous permettre, en
tout les cas, de finaliser le documentaire proprement dit et dans le délai
prévu de début 2015 (très important vu que la sortie du film est AUSSI
liée à la commémoration du centenaire du génocide)
A propos du porteur de projet
Pourquoi filmons-nous?
Bio-filmographie de Nathalie Rossetti (certains films visibles sur:
https://vimeo.com/borakfilms)
Après des études à l’Université DAMS de Bologne et l’école de théâtre de
Orazio Costa à Florence Nathalie Rossetti travaille dans le secteur de
l’audiovisuel comme scénariste, documentariste et assistante à la
réalisation pour réalisateurs et producteurs (en Italie et Belgique).
A partir de 2000, avec son mari Turi Finocchiaro, ils réalisent et
produisent leurs propres documentaires de création. Nathalie Rossetti est
particulièrement sensible aux sujets liés à l’Art, l’Anthropologie et la
Justice.
En 2007 elle crée en Italie le «Faito Doc Festival» un Festival International
du documentaire.
2006 "Yiddish Soul"
2008 "Au delà de la Vengeance "
2009"Plein ciel"
"Au-delà du ring"
2014 "La fabuleuse histoire de Sevgi et Andon" .
http://fr.ulule.com/singing-in-exile/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=85640
Agenda - Pétition pour sauver le Musée arménien de
France
Agenda - Pétition pour sauver le Musée arménien de France www.collectifvan.org - Inauguré à Paris en 1953 en présence du
Président de la République Française, le Musée Arménien de
France abrite des œuvres inestimables, dont certaines furent
exposées au Musée du Louvre. Ses collections, réunies par les
descendants des victimes du Génocide de 1915, ont été léguées à
l’État Français en 1978 et reconnues d’utilité publique.
Aujourd’hui, le Musée Arménien va disparaître à cause du
Ministère de la Culture. "Monsieur Hollande, Madame Pellerin, au
nom de l’Histoire, au nom de la Culture, au nom du respect du legs
que la France a reçu et accepté, permettez la réouverture du
Musée Arménien de France" demande une Pétition en ligne sur le
site Change.org.
Sauvez le Musée Arménien de France
Inauguré à Paris en 1953 en présence du Président de la République
Française, le Musée Arménien de France abrite des œuvres inestimables,
dont certaines furent exposées au Musée du Louvre. Ses collections,
réunies par les descendants des victimes du Génocide de 1915, ont été
léguées à l’Etat Français en 1978 et reconnues d’utilité publique.
Aujourd’hui, le Musée Arménien va disparaître.
Nous demandons que l’Etat respecte l’héritage qu’il a reçu et
permette la réouverture du Musée Arménien de France.
Des salles d’exposition très convoitées…
En août 2011, projetant des travaux dans l’immeuble parisien qu’il
occupe, le Ministère de la Culture demande au Musée Arménien de
France de déplacer temporairement ses collections, tout en lui
assurant un retour à l’identique dans ses salles à l’issue des travaux, en
mai 2012.
Mais une fois les travaux terminés, le Musée Arménien se voit
interdire son retour, le Ministère de la Culture refusant de libérer les
salles qui servent désormais de débarras.
Le musée se lance alors dans un véritable combat, alerte tous les services
de l’Etat, demande au Ministère le respect de ses engagements, mais
aucune réponse n’est apportée.
Plus inquiétant, début 2014, les serrures de l’immeuble parisien sont
soudainement changées : l’accès au Musée Arménien est donc
maintenant totalement impossible, et nul ne sait ce qu’il est advenu
d’une partie de ses collections restées à l’intérieur de l’immeuble.
Le Musée Arménien de France, témoin du parcours d’un Peuple.
Ce témoignage culturel unique, illustrant 3 000 ans d’Histoire, et
regroupant près de 1 200 œuvres, certaines transmises au péril de
leur vie par les survivants du génocide, va s'éteindre.
Aujourd'hui, cet héritage culturel va disparaître. L’Etat en est le
fossoyeur silencieux, alors même qu’il s’apprête à commémorer en 2015,
le centenaire du génocide arménien.
Monsieur Hollande, Madame Pellerin, au nom de l’Histoire, au nom
de la Culture, au nom du respect du legs que la France a reçu et
accepté, permettez la réouverture du Musée Arménien de France.
Comité de soutien au Musée Arménien de France
Pour la pétition cliquez sur
https://www.change.org/p/fleur-pellerin-sauvez-le-muséearménien-de-france
http://www.le-maf.com
Facebook : https://www.facebook.com/ArmenianMuseumOfFrance
Twitter : Armenian Museum (@Musarmen) | Twitter
https://twitter.com/Musarmen
https://www.change.org/p/fleur-pellerin-sauvez-le-mus%C3%A9earm%C3%A9nien-de-france
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=85946
Agenda - Film sur l'Arménie : Crowdfunding pour
aider le projet "Resident Forever"
Agenda - Film sur l'Arménie : Crowdfunding pour aider le projet
"Resident Forever" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Lyang
Kim aborde le travail de finition de son film Resident Forever dédié
à l'Arménie. Lyang est documentariste, elle se consacre à la
question de la frontière (conflictuelle) et de la vie (souvent
heureuse) dans de telles régions. Lyang Kim cherche à financer
une partie de la postproduction (mixage et étalonnage) par
crowdfunding. Elle a été attirée par l’Arménie pour des raisons
évidentes : un petit pays, chargé d’histoire, aux frontières
difficiles. Elle y a passé au total 3 mois entre 2013 et 2014, et est
revenue avec un matériel splendide, d’où elle tire un long métrage
actuellement en phase finale de montage, Resident Forever. Voici
donc un appel à contribution ; quel qu'en soit le montant, elle vous
vaudra la reconnaissance de Lyang Kim (et les «récompenses»
décrites sur le site touscoprod). €2,970 ont déjà été levés sur les
€4,000 minimum pour boucler le budget.
touscoprod
Lyang Kim aborde le travail de finition de son film Resident Forever dédié
à l'Arménie. Lyang est documentariste, elle se consacre à la question de la
frontière (conflictuelle) et de la vie (souvent heureuse) dans de telles
régions. Lyang Kim cherche à financer une partie de la postproduction
(mixage et étalonnage) par crowdfunding. Son premier long métrage,
Dream House by the Border (2013, à la frontière des deux Corées) a été
sélectionné au festival de Busan, au FIFE à Paris et montré dans plusieurs
autres festivals.
Elle a été attirée par l’Arménie pour des raisons évidentes : un petit pays,
chargé d’histoire, aux frontières difficiles. Elle y a passé au total 3 mois
entre 2013 et 2014, et est revenue avec un matériel splendide, d’où elle
tire un long métrage actuellement en phase finale de montage, Resident
Forever . Comme il arrive parfois en cinéma, elle rencontre des problèmes
de production.
Grâce entre autres à l'aide généreuse de certains, plus des deux tiers de
la somme nécessaire sont déjà assurés, mais la campagne se termine
dans 12 jours, et si le plancher fixé n'est pas atteint, les sommes versées
seront remboursées. Voici donc un appel à contribution ; quel qu'en soit le
montant, elle vous vaudra la reconnaissance de Lyang Kim (et les
«récompenses» décrites sur le site touscoprod).
€2,970 ont déjà été levés sur les €4,000 minimum pour boucler le budget.
Vous trouverez les détails du financement participatif à cette adresse :
http://www.touscoprod.com/en/project/produce?cleanname=residentfore
ver
Si vous ne pouvez pas ou ne souhaitez pas contribuer financièrement,
peut-être pouvez-vous transmettre cette information autour de vous, ce
qui est aussi une aide appréciable.
http://www.touscoprod.com/en/project/produce?cleanname=residentfore
ver
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87423
Agenda - Paris : Commémoration du Centenaire du
génocide
Agenda - Paris : Commémoration du Centenaire du génocide Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
propose le programme des événements commémoratifs marquant
le centième anniversaire du génocide arménien qui auront lieu à
Paris. Nota CVAN : Le dernier programme mis en ligne par le CCAFMission 2015 sur son site date du 22/01/2015 (!) et est à
télécharger ICI. En l'absence de toute information réactualisée, les
informations réunies ci-dessous sont celles glanées par le Collectif
VAN ou communiquées par les institutions françaises et par les
associations arméniennes que Mission 2015 était supposée
fédérer.
Du 3 avril au 30 septembre : Exposition au Mémorial de la Shoah «
le génocide des Arméniens en 1915 : Stigmatiser, exclure, détruire
» (Claire Mouradian- Yves Ternon -Haroutioun Kevorkian)
Mini-site dédié à cette exposition : Le génocide de l'Empire ottoman
Agenda - Paris/Exposition au Mémorial de la Shoah « Le génocide des
Arméniens en 1915»
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86406
-------------------------------Du mercredi 29 avril au samedi 4 juillet 2015
Arménie 1915, Centenaire du génocide
Hôtel de ville de Paris / Salle des Prévots
Place de l’Hôtel de ville 75004 Paris
Entrée libre
Agenda - Hôtel de Ville de Paris : Exposition Arménie 1915, centenaire du
génocide
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86796
-----------------------------du 16 avril au 2 mai
Paris accueillera dans ses salons du 16 avril au 2 mai prochain, la nouvelle
exposition de Francine Mayran “Témoigner de ces Vies“.
Exceptionnellement enrichie de nouvelles toiles et de céramiques sur les
mémoires de la Shoah, du génocide arménien ainsi que de celui des Tutsis
au Rwanda ; cette exposition se situe dans la continuité du parcours
européen entrepris par Francine Mayran.
Après une première visite commentée le 16 avril à 18h30, le vernissage
officiel aura lieu le mercredi 22 avril à 18h30 en présence de Mme Bürkli,
maire du 9ème arrondissement, de survivants de la Shoah et de
descendants de victimes du génocide arménien.
(Mairie du 9ème arrondissement - 6 rue Drouot - 75009 Paris)
--------------------------------3 mai au 31 mai : Exposition « 1915, le Golgotha des femmes »
(Hélena Demirdjian, CBAF .Mairie du 9 ème arrondissement)
----------------------------25 mai : Messe célébrée à Lisieux en présence de représentants du
Vatican
----------------------------27 28 Mai 2015 : Colloque de l’ AFAJA à la Maison du Barreau sur le
thème « 100 ans après le génocide les Arméniens face à la Justice
»
----------------------------------Mai : 5 ème Assise Nationale de lutte contre le négationnisme « Il y a
100 ans le génocide des Arméniens » organisée par l ’ESG
Management School en partenariat avec le CCAF et la ville de Paris
---------------------------------Mai : Exposition « Le génocide des Arméniens de 1915 » (MIGAE) à
la mairie du Xème (UCFAF),
----------------------------------Mai 2015 : hors série de la Règle du jeu et de Nouvelles d’Arménie
Magazine « De Jaurès à BHL les grands textes français sur la cause
arménienne »
--------------------------------19 Juin 2015 : Colloque « Justice et réparations pour le peuple
arménien » à l’Assemblée Nationale (CDCA) en présence du Catholicos
de Cilicie Aram 1er
------------------------------Septembre ou novembre 2015 : Hommage militaire aux généraux
français cérémonies aux Invalides (ANACRA / CCAF) en présence du
Ministre des Anciens Combattants
-------------------------------22-25 octobre : 100 œuvres pour 100 ans - vente exceptionnelle
d’œuvre unique au profit de l’association Aram (Galerie Sobering - FIAC)
-----------------------------24 octobre : Théâtre « le patient de l’hôpital de Villejuif » au
théâtre Montmartre Galabru par l’AFTAF
TÉLÉCHARGER :
Commémoration du Centenaire du génocide arménien : Le programme
http://www.collectifvan.org/pdf/11-59-12-15-04-15.pdf
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87505
Agenda - LCP/Public Sénat : "Turquie, le printemps
des Arméniens"
Agenda - LCP/Public Sénat : "Turquie, le printemps des
Arméniens" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Samedi 18
avril 2015 à 22h00, première diffusion sur Public Sénat du
documentaire "Le printemps des Arméniens" réalisé par Gilles
Cayatte. Guillaume Perrier, journaliste, est co-auteur de ce
documentaire. Il signe également avec la journaliste Laure
Marchand et le dessinateur Thomas Azuélos, une bande dessinée
documentaire, Le Fantôme arménien, parue le 2 avril 2015 aux
éditions Futuropolis. Laure Marchand et Guillaume Perrier sont
également auteurs de La Turquie et le fantôme arménien. Sur les
traces du génocide, paru chez Solin, Actes Sud, en 2013, avec une
préface de Taner Akçam.*
Docu-info - Société | Inédit | 2015 | 60min. ( 22H00 / 23H00 )
sur Public Senat - LCP AN
Rediffusions de Le Printemps des Arméniens
Public Senat - LCP AN
Le 29/04/2015 à 12:30
Public Senat 24/24
Le 29/04/2015 à 12:30
Réalisé par : Gilles Cayatte
Résumé du programme
Un siècle après le génocide arménien, et après cent ans de négationnisme,
les survivants des massacres entrevoient de nouveau un avenir en Turquie.
La parole se libère, les Arméniens islamisés de force se convertissent à
nouveau et la population issue de la diaspora ose enfin revenir sur la terre
de ses ancêtres.
Lire aussi:
Laure Marchand et Guillaume Perrier, La Turquie et le fantôme arménien.
Sur les traces du génocide
http://eac.revues.org/408
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87514
Agenda - Marseille/Centenaire du génocide arménien
: tables rondes "
L’immigration arménienne se raconte au pluriel" www.collectifvan.org - Dans le cadre du centenaire du génocide
arménien la Ville de Marseille organise des tables rondes sur le
thème "L’immigration arménienne se raconte au pluriel" avec
l’association Paroles vives. Autour de la table, les témoins et les
historiens échangeront des savoirs et des expériences, ponctués
par la diffusion d’extraits de témoignages récoltés auprès de la
communauté arménienne du département en 2008 (Archives
départementales, 18 Rue Mirès - 13003 Marseille).
Marseille.fr
Jeudi 28 mai à 18h30
Des cultures arméniennes en exil : entre échange et permanence
Avec Martine Hovanessian, anthropologue, URMIS, Université Paris
Diderot et Karine Michel, anthropologue, IDEMEC, Aix Marseille Université.
“Je sais qu’il y a des choses dans la culture arménienne qui me touchent,
me parlent [...] Mais à côté de ça, je me sens pas plus Arménien que
Français […] Je crois qu’aujourd’hui quand tu es enfant, en France, de
troisième génération d’Arméniens ou de n’importe quel autre immigré ou
exilé, je crois que tu es fait d’identités multiples ou de bribes et que tu vas
faire avec et essayer de construire quelque chose de propre à toi, quelque
chose d’intelligent.” Extrait du document sonore : AD13 12 AV 17 1 / 12
AV 17 2.
Mardi 2 juin à 18h30 (sous réserve)
Une nouvelle vie
Avec Marie-Françoise Attard-Maraninchi, historienne, TELEMME, Aix
Marseille Université.
“Mes parents par leur profession fréquentaient quelques fabricants de
chaussures qui sont naturellement d’origine arménienne, ils fréquentaient
des commerçants, des détaillants qui étaient pour la plupart d’origine
arménienne et puis ils avaient leurs représentants qui étaient ou pas
d’origine arménienne.” Extrait du document sonore : AD13 12 AV 89 1.
http://www.marseille.fr/siteagenda/jsp/site/Portal.jsp?page=agendacultur
el&id=13EVT056354
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=85852
Agenda - Suisse/Génocide arménien : Manifestations
commémoratives dans les églises
Agenda - Suisse/Génocide arménien : Manifestations
commémoratives dans les églises - Collectif VAN www.collectifvan.org - Le Collectif VAN diffuse ici la liste des
événements commémorant le centenaire du génocide arménien
qui auront lieu dans les églises de Suisse du 24 avril au 7 juin.
Manifestations
6 juin, 17h-17h45 - Concert de chants arméniens
Suivi à 18h d’un culte protestant avec communion, en prière pour le
Moyen Orient.
Eglise Saint-François, Lausanne
Adresse : 1003 Lausanne (VD) - Suisse
*****
7 juin, 18h - Grande célébration oecuménique
Avec des représentants des Eglises arméniennes, syriaques et des Eglises
membres de la CECCV.
Personnalité invitée : Charles Aznavour, ambassadeur d’Arménie en
Suisse.
Cathédrale de Lausanne
Adresse : Place de la Cathédrale, 1005 Lausanne, Switzerland
http://www.agck.ch/fr/accueil/312-declaration-de-la-communaute-detravail-des-eglises-chretiennes-en-suisse-pour-le-100e-anniversaire-dugenocide-des-armeniens-le-24-avril-2015
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87675
Agenda - ARTE : Programmation spéciale "Centenaire du
génocide arménien" en avril
Agenda - ARTE : Programmation spéciale "Centenaire du génocide
arménien" en avril - Collectif VAN -www.collectifvan.org - À l’occasion
du centenaire du génocide arménien le 24 avril, ARTE consacrera une
programmation spéciale à cet anniversaire en diffusant un
documentaire inédit, « La vengeance des arméniens - Le procès
Tehlirian » et un film, « Le mas des alouettes ».
Programmation spéciale "Centenaire du génocide arménien" en avril
sur ARTE
À l’occasion du centenaire du génocide arménien le 24 avril, ARTE consacrera
une programmation spéciale à cet anniversaire en diffusant un documentaire
inédit, « La vengeance des arméniens - Le procès Tehlirian » et un film, « Le
mas des alouettes ».
------Lundi 27 avril à 22h20 - Le Mas des alouettes
Un film de Paolo et Vittorio Taviani avec Paz Vega, Moritz Bleibtreu, Angela
Molina, André Dussollier, Tcheky Kary…
-------Mardi 28 avril à 22h20 - La vengeance des arméniens - Le procès
Tehlirian
Documentaire de Bernard Georges / Ecrit par Laurence Chassin / Avec la voix
de Simon Abkarian
En 1921, Talaat Pacha, un haut dignitaire turc en exil à Berlin, est abattu en
pleine rue. Son agresseur, Soghomon Tehlirian, est un jeune Arménien.
Quelques mois plus tard, son procès connaît un basculement inattendu : plutôt
que de condamner l’accusé, les audiences établissent la culpabilité de Talaat
Pacha dans le génocide arménien. Mais ce que l’auditoire ignore, c’est que
Soghomon Tehlirian n’est pas l’étudiant qu’il prétend être...
À l’heure des commémorations du centenaire du génocide arménien, le film
dévoile les mécanismes du premier crime contre l’humanité du XXe siècle, et
pose la question de sa reconnaissance internationale, qui fait encore débat un
siècle après les faits.
http://www.lezappingdupaf.com/2015/03/programmation-speciale-centenairedu-genocide-armenien-en-avril-sur-arte.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86340
Agenda - 27 avril/Ris Orangis : Projection-débat
"Rwanda, un cri d'un silence inouï"
Agenda - Ris Orangis : Projection-débat "Rwanda, un cri d'un silence
inouï" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Les Cinoches ont proposé
à Anne Lainé, réalisatrice en résidence pour l'écriture et le
développement du film Tony Lainé, l'enfant qui voulait sauver le
monde, de faire découvrir l'un de ses anciens films, "Rwanda, un cri
d'un silence inouï" (France documentaire, 52 mn, Palindromes et Little
Bear productions, 2003), lors d'une projection exceptionnelle, le lundi
27 avril 2015, à 20 h 30, aux Cinoches Plateau (3 allée Jean-Ferrat,
91130 Ris-Orangis).
Projection-débat "Rwanda, un cri d'un silence inouï"
Le 27 avril 2015
Les Cinoches ont proposé à Anne Lainé, réalisatrice en résidence pour l'écriture
et le développement du film Tony Lainé, l'enfant qui voulait sauver le
monde , de faire découvrir l'un de ses anciens films, "Rwanda, un cri d'un
silence inouï" (France documentaire, 52 mn, Palindromes et Little Bear
productions, 2003), lors d'une projection exceptionnelle, le lundi 27 avril
2015, à 20 h 30, aux Cinoches Plateau.
A la suite de la projection, un débat aura lieu en présence de la réalisatrice et
de Jean-François Dupaquier, journaliste et auteur d'ouvrages sur le Rwanda.
Séance aux tarifs habituels.
Adresse :
Cinoches Plateau
3 allée Jean-Ferrat,
91130 Ris-Orangis
*****
"Rwanda, un cri d'un silence inouï", d'Anne Lainé
France documentaire, 52 mn, Palindromes et Little Bear productions, 2003
Réalisé 9 ans après le génocide, ce documentaire témoigne de la difficile
reconstruction psychique des survivants.
...Neuf ans après le génocide des Tutsi, les souffrances qu'endurent des
centaines de milliers de personnes rescapées du génocide entravent les
stratégies de reconstruction de la société. Les coups de machettes ont blessé,
mutilé, le viol systématique des femmes et des petites filles a propagé le sida,
et partout il y a cette plaie béante qu'est la souffrance traumatique. En se
situant délibérément sur le terrain de la subjectivité des victimes, ce film fait
entendre un cri qui n'eut comme écho à l'époque que le silence inouï de la
communauté internationale.
"Rwanda, un cri d'un silence inouï" : Part 1
https://www.youtube.com/watch?v=lYxeuUFfs1Y
TÉLÉCHARGER :
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87428
Agenda - Bruxelles : Prière œcuménique en la Cathédrale
des Saints Michel et Gudule
Agenda - Bruxelles : Prière œcuménique en la Cathédrale des Saints
Michel et Gudule - Collectif VAN - www.collectifvan.org - A l'occasion du
100ème Anniversaire du Génocide des Arméniens l’Eglise Apostolique
Arménienne avec la participation des Eglises Chrétiennes de Belgique
organise une prière oecuménique de commémoration le mardi, 28 Avril
2015 à 20 Heures, en la Cathédrale Saint Michel et Sainte Gudule
(Parvis Ste Gudule 1000 - Bruxelles).
A l'occasion du 100ème Anniversaire du Génocide des Arméniens
l’Eglise Apostolique Arménienne
avec la participation des Eglises Chrétiennes de Belgique
organise
Une prière œcuménique de commémoration
le Mardi, 28 Avril 2015
à 20 Heures
En la Cathédrale Saint Michel et Sainte Gudule
(Parvis Ste Gudule 1000 - Bruxelles)
Soyons présents, pour respecter la mémoire de
1 500 000 martyrs et saints innocents
TÉLÉCHARGER :
L'Affiche
http://www.collectifvan.org/pdf/09-30-24-12-04-15.pdf
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87374
Agenda - ARTE/28 avril : La vengeance des Arméniens
Agenda - ARTE/28 avril : La vengeance des Arméniens - Collectif VAN www.collectifvan.org - À l’occasion du centenaire du génocide
arménien ARTE diffusera le documentaire de Bernard George "La
vengeance des Arméniens - Le procès Tehlirian " le mardi 28 avril à
22h25 (52 min). Comment, en 1921 à Berlin, un meurtre et un procès
cathartiques ont rendu aux Arméniens une petite part de justice.
Retour sur une page spectaculaire et méconnue de l'histoire du
génocide de 1915, dont on commémore le centenaire. En s’appuyant
sur les minutes du procès, reconstitué à travers des scènes de fiction,
des images d’archives, et les analyses éclairantes de nombreux
spécialistes (Claire Mouradian, Taner Akçam, Gérard Challiand, Tessa
Hofmann, Raymond Kévorkian, Gaïdz Minassian), ce documentaire
retrace aussi l'histoire terrible du génocide et du silence qui l'a
entouré.
ARTE
La vengeance des Arméniens
Le procès Tehlirian
mardi 28 avril à 22h25 (52 min)
Réalisation: Bernard George
Ecrit par Laurence Chassin / Avec la voix de Simon Abkarian
Comment, en 1921 à Berlin, un meurtre et un procès cathartiques rendirent
aux Arméniens une petite part de justice. Retour sur une page spectaculaire et
méconnue de l'histoire du génocide de 1915, dont on commémore le
centenaire.
En 1921, Mehmet Talaat Pacha, ancien chef du gouvernement turc en exil à
Berlin, est abattu en pleine rue par un jeune étudiant arménien, Soghomon
Tehlirian. Aussitôt arrêté, ce dernier est jugé quelques semaines plus tard. Au
fil des audiences se produit un renversement inattendu : le procès devient celui
des horreurs perpétrées six ans plus tôt par l'Empire ottoman contre sa
population arménienne, sous l'égide notamment de Talaat Pacha, grand
ordonnateur des massacres et des déportations. Deux tiers des Arméniens de
l'empire, soit quelque 1,2 million d'hommes, de femmes et d'enfants, ont ainsi
été exterminés de façon planifiée entre avril 1915 et juillet 1916.
En deux jours de débats sous haute tension, le jeune Tehlirian, qui a lui-même
perdu une partie de sa famille dans les massacres, est reconnu innocent de
meurtre avec préméditation et acquitté. Le verdict est embarrassant pour
l'Allemagne, qui en 1915, a armé et équipé son allié turc dans la Grande
Guerre, puis a délibérément ignoré le crime de masse dont ses officiers ont
pourtant été témoins. Par cette reconnaissance de ce qu'ils ont subi, même si
les notions de génocide et de crime contre l'humanité n'existent pas encore
juridiquement, les rescapés, pour la plupart dispersés dans l'exil, se voient ainsi
restituer une petite part de justice. Pourtant, cet acquittement, si légitime soit-il
sur le fond, est erroné : car Soghomon Tehlirian, membre d'un réseau
clandestin mis sur pied pour venger le peuple arménien, l'organisation Némésis,
a en réalité minutieusement préparé son acte. Entre 1920 et 1922, le réseau
Némésis aura exécuté au total huit personnalités impliquées dans le génocide,
dont cinq avaient été condamnées à mort par contumace en 1919 par une cour
de Constantinople.
Déni
En s’appuyant sur les minutes du procès, reconstitué à travers des scènes de
fiction, des images d’archives, et les analyses éclairantes de nombreux
spécialistes (Claire Mouradian, Taner Akçam, Gérard Challiand, Tessa Hofmann,
Raymond Kévorkian, Gaïdz Minassian), ce documentaire retrace aussi l'histoire
terrible du génocide et du silence qui l'a entouré. En écho aux rescapés appelés
à la barre, aux plaidoyers des avocats, aux dénégations des hauts gradés
allemands, est rappelée l'histoire des massacres - genèse, planification,
contexte, chronologie des faits. Est souligné aussi le spectaculaire revirement
de la Turquie qui, après avoir reconnu l'ampleur des crimes et condamné leurs
responsables, a choisi de faire d'eux des héros pour s'enfermer dans un déni
qui dure toujours.
http://www.arte.tv/guide/fr/053411-000/la-vengeance-des-armeniens#detailsvideos
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87397
Agenda - Lyon/6 mai : Conférence "Regards croisés 100
ans après le génocide des Arméniens"
Agenda - Lyon/6 mai : Conférence "Regards croisés 100 ans après le
génocide des Arméniens" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le
laboratoire Triangle (CNRS-UMR 5206), le Centre Max Weber (CNRSUMR 5283) et le Collegium de Lyon sont heureux de vous inviter à cette
journée d’études qui se déroulera le mercredi 6 mai 2015 de 9h30 à
19h à l’ENS de Lyon (5 parvis René Descartes - BP 7000 69342 Lyon
Cedex 07 - France).
Manifestation scientifique
Regards croisés cent ans après le génocide des Arménien.ne.s :
Mobilisations, Revendications, Justice
Le laboratoire Triangle (CNRS-UMR 5206), le Centre Max Weber (CNRS-UMR
5283) et le Collegium de Lyon sont heureux de vous inviter à cette journée
d’études qui se déroulera le mercredi 6 mai 2015 de 9h30 à 19h à l’ENS de
Lyon .
Attention : le plan Vigipirate « alerte attentat » étant toujours actif ,
l’inscription à la journée d’étude est obligatoire. Elle reste cependant gratuite et
ouverte à tou·tes. Pour s’inscrire, cliquer ici.
PRESENTATION
En cette année 2015 est commémoré le centenaire du génocide des
Arménien.ne.s de 1915. Généralement considéré comme le premier génocide
du 20e siècle, il n’a pas, à ce jour, fait l’objet d’une véritable politique de
reconnaissance, de justice et de réparation en Turquie. Pour les communautés
arméniennes en exil, comme pour celles présentes encore en Turquie il s’agit là
d’un point de mémoire vive alors même que la dispersion dans de nombreux
pays en a fragmenté l’expression et la dimension revendicative. En effet, dans
les communautés arméniennes déterritorialisées, la reprise mémorielle de 1915
été réalisée progressivement et la mobilisation pour la reconnaissance du
génocide par la Turquie et les institutions internationales s’est en grande partie
inscrite dans le cadre de la Convention pour la prévention et la répression du
crime de génocide de 1948. Ce cadre et les débats qui l’animaient ont ainsi
fourni des points de comparaison et des ressources à ces revendications. Ils ont
aussi permis, à partir des années 1960, une plus grande visibilité internationale
des actions de la diaspora et la reconnaissance du génocide par la souscommission des Droits de l’homme des Nations unies en 1986, par le Parlement
européen l’année suivante et par un nombre important d’États. Aujourd’hui,
c’est un discours de réparation qui se développe de plus en plus dans la
diaspora occidentale arménienne et, fait nouveau, cette thématique fait
désormais irruption dans le mouvement arménien en Turquie. L’émergence de
nouvelles manières de penser les revendications relatives à la mémoire de 1915
transforme – mais dans quelle mesure ? – l’horizon d’action des organisations
arméniennes mobilisées dans les différents pays.
Dans ce contexte, la journée d’études « Regards croisés cent ans après le
génocide des Arméniens : mobilisations, revendications, justice » a pour
objectif de questionner les recompositions contemporaines des mobilisations
des différentes organisations arméniennes et d’analyser les transformations de
leurs cadres d’analyse et horizons d’action. Elle interrogera en particulier les
proximités et les différences (sur le plan des revendications et des répertoires
d’action) entre les organisations de la diaspora et celles qui existent en Turquie,
en les mettant en rapport avec leur histoire et leur contexte d’action. Elle
interrogera également leurs convergences possibles ainsi que leur
rapprochement avec d’autres mouvements citoyens en Turquie. Enfin, elle
comparera les demandes de reconnaissance et de justice des Arméniens avec
celles qui ont suivi les autres génocides du XXe siècle.
Cette journée d’études est organisée conjointement par le laboratoire Triangle
(CNRS-UMR 5206), le Centre Max Weber (CNRS-UMR 5283) et le Collegium de
Lyon, en partenariat avec le Labo GENERE, PAMEXIAL et MISSION 2015. Elle
est ouverte à tous les chercheurs et les étudiants de l’Université de Lyon, et,
au-delà, à l’ensemble de la communauté académique. Elle vise également un
public associatif, les acteurs arméniens en diaspora, comme, plus largement,
les citoyens que ces enjeux historiques et mémoriels intéressent.
*****
PROGRAMME
Ouverture (9h30)
Par Christine Detrez, Centre Max Weber, chargée de mission pour les SHS
auprès du VP recherche ENS de Lyon et Georges Kepenekian, 1er adjoint de la
Ville de Lyon
----Le génocide des Arméniens de 1915, cent ans après (10h)
Yves Ternon (Université Paul-Valéry de Montpellier): Les génocides du XXème
siècle, le processus génocidaire et la problématique du négationnisme.
Cengiz Aktar (Université de Suleyman Şah): L’évolution de l’Etat turc face au
génocide arménien : la situation actuelle
----Première session Génocide, cadrage juridique de la reconnaissance,
réparations (11h – 13h)
Isabelle Delpla (Triangle, Lyon) : Que peut-on apprendre des autres
expériences de génocide et de la justice?
Albane Geslin (Triangle, Lyon): Quelle justice internationale pour la
reconnaissance du statut de victime de crime de masse ?
Yeriche Gorizian ( Droit, Contrats et Territoires, Université Lyon 2): La justice
transitionnelle peut-elle s’appliquer au génocide arménien ?
Discutant : Marie Vogel (CMW, Lyon)
-----
Deuxième session : Les évolutions dans les revendications de la
reconnaissance du génocide des Arméniens ? (14h30 – 16h30)
Karin Karakaşlı, (Journal Agos- Turquie) : Les mobilisations autour de la cause
arménienne, en Turquie. Quelles revendications ?
Dzovinar Kevonian (Université de Nanterre): L’histoire des revendications
arméniennes après le génocide
Gaidz Minassian (IEP de Paris): Du tournant du cinquantenaire du génocide en
1965 à sa commémoration en 2015, un demi-siècle de revendications
Discutant : Boris Gobille (Triangle, Lyon)
----Table Ronde : En Turquie et ailleurs : quels projets pour la justice ?
(17h- 19h)
Animée par: David Garibay (Université d’Auvergne)
Gaidz Minassian, Karin Karakaşlı, Yeriche Gorizian
Conclusion de la journée : Pınar Selek (Collegium de Lyon).
*****
ÉCOLE NORMALE SUPÉRIEURE DE LYON, AMPHI DESCARTES
Adresse :
15 parvis René Descartes / 69007 Lyon
TÉLÉCHARGER :
Affiche
http://www.collectifvan.org/pdf/10-25-45-22-04-15.pdf
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87751
Agenda - Lyon : Exposition "Alep 1915... Témoignages"
Agenda - Lyon : Exposition "Alep 1915... Témoignages" - Collectif VAN -
www.collectifvan.org - La Bibliothèque municipale de Lyon vous
propose l'exposition "Alep 1915... Témoignages" du 5 mars au 16 mai
2015 du mardi au samedi de 13h à 19h.
Alep 1915... Témoignages
Photographies de Rajak Ohanian
Exposition
du 5 mars au 16 mai 2015
du mardi au samedi de 13h à 19h
entrée libre
Fondation Bullukian
26 place Bellecour - Lyon 2e
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86402
Agenda - Lyon commémore le centenaire du génocide
arménien
Agenda - Lyon commémore le centenaire du génocide Arménien Collectif VAN - www.collectifvan.org - 2015, année de recueillement et
de mémoire du génocide des Arméniens qui a fait plus d’un million et
demi de victimes. 100 ans après cette tragédie, la Ville de Lyon se
souvient et se mobilise à travers ses institutions et ses partenaires,
pour offrir une déclinaison d’événements : colloques, expositions,
concerts… dans des lieux emblématiques de la ville : Place Bellecour,
Auditorium, Bibliothèque municipale, Fondation Bullukian, Institut
Lumière, Halle Tony Garnier, galeries d’art…
Lyon.fr
Tour d’horizon des manifestations soutenues par la Ville…
EXPOSITIONS
Alep 1915… Témoignages – photographies de Rajak Ohanian, à la
Fondation Bullukian. Du 5 mars au 16 mai.
Parti d’un travail personnel sur l’histoire de son père rescapé du génocide,
Rajak Ohanian réalise une oeuvre universelle de dénonciation de la barbarie.
Ce témoignage saisissant du photographe lyonnais d’origine arménienne est
composé de 14 photographies grand format en noir et blanc. Elles représentent
des vues de la ville syrienne d’Alep, hachurées de phrases de philosophes et
d’historiens, de documents historiques, telle une tentative de sauver de l’oubli
l’ensemble des victimes de la barbarie humaine.
Cette exposition est proposée par la Bibliothèque municipale de Lyon, en
partenariat avec la Fondation Bullukian et le CNMA de Décines.
-----"Le cri du silence" Antoine Agoudjian. Galerie le Bleu du Ciel. Du 3 avril
au 13 juin.
Depuis près de 30 ans, le photographe Antoine Agoudjian, s’attache à faire
vivre la mémoire des Arméniens. Lui qui est né en France et appartient à la
troisième génération de la diaspora propose une vision qui associe une
introspection artistique à un témoignage vivant et pionnier sur la cause
arménienne. Il est le seul photographe à avoir exposé dans une galerie d’art en
Turquie sur le thème de la mémoire du peuple arménien.
*****
Conférence : "Regards croisés 100 ans après le génocide des
Arméniens".
ENS Lyon (Amphithéâtre Descartes), le 6 Mai.
En présence de Pinar Selek, docteur honoris causa de l'ENS de Lyon. Cette
écrivaine turque, sociologue, militante antimilitariste féministe vit en exil en
France.
------Conférence internationale : "Rôle du facteur religieux dans le processus
génocidaire".
Université Lyon II (grand amphithéâtre), le 20 Juin.
Sous la direction de Jean-Pierre Mahé et présidée par le Dr Yves Ternon,
historien spécialiste des crimes contre l’humanité. En partenariat avec le CCAF
MISSION 2015 et le conseil scientifique international.
*****
Du 24 mars au 20 juin, à Lyon
Mémoire et justice
Conférence
Du 3 avril au 23 mai, au Bleu du Ciel
Le cri du silence
Exposition
Du 5 mars au 16 mai, à la Fondation Bullukian
Alep 1915
Exposition
http://www.lyon.fr/actualite/solidarite/memoire-et-justice-lyon-commemore-lecentenaire-du-genocide-armenien.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86575
Agenda - Belgique : Commémoration des 100 ans du
génocide arménien
Agenda - Belgique : Commémoration des 100 ans du génocide arménien
- Collectif VAN -www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose le
calendrier des événements commémoratifs du centenaire du génocide
arménien qui auront lieu en Belgique au mois d'avril 2015.
Mardi 28 avril à 20h - Xavier Vanandruel et Donatella Fedeli : "Arménie, terre
de Noé" - récit de voyage à deux voix
Cathédrale Saint Michel et Sainte Gudule
En savoir plus :
https://www.facebook.com/events/359534170907711/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87606
Agenda - Musée d'Histoire de Marseille : 100 portraits de
l'exil, la quête d'identité des réfugiés arméniens
Agenda - Musée d'Histoire de Marseille : 100 portraits de l'exil, la quête
d'identité des réfugiés arméniens - Collectif VAN - www.collectifvan.org
– Intitulée "100 portraits de l'exil, la quête d'identité des réfugiés
arméniens", une exposition - coproduite par la Mairie de Marseille,
l'Association ARAM et le Musée d'Histoire de Marseille - se tiendra du
20 mars au 27 septembre 2015 au Musée d'Histoire de Marseille, dans
le cadre des commémorations autour du Centenaire du génocide des
Arméniens de 1915.
Intitulée "100 portraits de l'exil, la quête d'identité des réfugiés arméniens",
cette exposition est une coproduction Mairie de Marseille / Association ARAM /
Musée d'Histoire de Marseille réalisée dans le cadre des commémorations du
centenaire du génocide des Arméniens de 1915.
Elle se tiendra du 20 mars au 27 septembre 2015 au Musée d'Histoire de
Marseille.
Marseille a connu au début des années 1920 une arrivée massive de rescapés
arméniens. D'abord hébergés dans des camps de transit, ils vont peu à peu se
reconstruire et s'intégrer en s'appuyant sur une solidarité communautaire très
forte, au travers d'associations notamment.
L'exposition mettra en avant 100 portraits de survivants, photographiés à leur
arrivée à Marseille entre 1922 et 1926 et suivra le parcours spécifique de trois
d'entre eux, depuis l'arrachement à la terre natale jusqu'à l'obtention d'un
statut de résident étranger.
Conférence programmée dans le cadre des mardis de l’Histoire, rendez-vous
bimensuels à l’auditorium du musée d’Histoire de Marseille en partenariat avec
l'association ARAM dans le cadre de l'exposition « 100 portraits de l'exil, la
quête d'identité des réfugiés arméniens », du 19 mars au 27 septembre 2015.
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=86617
Agenda - Ile-de-France et Région Nord : Commémoration
du Centenaire du génocide arménien
Agenda - Ile-de-France et Région Nord : Commémoration du Centenaire
du génocide arménien - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le
Collectif VAN vous propose le programme des événements
commémoratifs marquant le centième anniversaire du génocide
arménien qui auront lieu en Ile-de-France et Région Nord.
Commémoration du Centenaire du génocide en Ile-de-France et Région
Nord
*****
Charenton-le-Pont
27 avril 2015, Charenton-le-Pont, Commémoration du Centenaire du Génocide
arménien de 1915 La Municipalité de Charenton-le-Pont et l’Association
Culturelle Arménienne de Marne-la-Vallée vous invitent à assister à la
cérémonie de Dépôt de gerbe devant le Khatchkar de Charenton-le-Pont
(94220), rue Paul-Éluard-angle rue des Bordeaux, le lundi 27 avril 2015 à 17
h 30.
La cérémonie aura lieu en présence de :
- M. Jean-Marie BRETILLON, Maire de Charenton-le-Pont
- M. Michel HERBILLON- Député-Maire de Maisons-Alfort
- Membres des conseils municipaux de Charenton-le-Pont et Maisons-Alfort
- Membres du Conseil d’administration de l’ACAM
- Donateur du monument
- Anciens combattants et résistants arméniens
- Autres personnalités civiles et religieuses Prises de parole, Recueillement,
Chants, Prières Accès : Autoroute, sortie Charenton-le-Pont, Quai des Carrières
à Charenton, tourner à droite Rue des Bordeaux ; Métro : Station CharentonÉcoles, prendre Rue de Conflans, tourner à gauche Rue des Bordeaux.
La cérémonie sera suivie à 19 heures d’une Messe de Requiem célébrée par
Père Didier, curé de la Paroisse à l’Église Saint-Pierre de Charenton (place de
l’Église).
-----À visiter aussi, l’exposition de dessins au fusain du peintre Jean-Pierre
Séférian du 22 avril au 3 mai 2015, de 10 heures à 18 heures.
*****
Du 28 mars au 2 mai 2015
Alfortville, Arnouville, Arcueil, Asnières, Bagneux , Cachan, Bois Colombes,,
Chaville, Clamart, La Garenne Colombes, Issy les Moulineaux, Meudon, Plessis
Robinson, Sarcelles, Sceaux, Sevran : plantation d’un arbre en hommage aux
femmes arméniennes victimes du génocide (CBAF)
*****
Alfortville
Exposition : Génocide des Arméniens de 1915 (du 20 au 30 avril)
Adresse : 148 rue Paul Vaillant Couturier, Alfortville
Exposition : La presse française au temps du génocide des Arméniens à la
médiathèque
Cycle de conférences à la MCA (septembre)
Exposition : « 1915, le Golgotha des femmes » (Hélena Demirdjian, CBAF)
*****
Arnouville
Exposition : ARAM le génocide des Arméniens
Exposition : artistes APAF
Veillée : 27 avril
Conférence : Raymond Kevorkian « Le génocide arménien et ses
conséquences »
*****
Antony
Artistes arméniens : 9 juin 26 juin
Musique avec ensemble Navasart : 21 juin
Conservatoire d’Antony Chorale CFAA et Chorale Koghtan : 28
novembre, organisé par le Club Franco Arménien d’Antony et la mairie
*****
Issy les Moulineaux
Timbre spécifique de la Mairie
Exposition de sanguines sur le génocide, de Dir Vahaken - A partir de : mardi
21 avril 2015 13:00
Génocide arménien 100 ans de mémoire 100 ans de négation
Vernissage de l'exposition le mercredi 29 avril 2015 à 18:00
Médiathèque centre-ville
33, rue du Gouverneur Général Eboué.
Entrée libre.
Exposition « Edgard Chahine : un regard arménien (22 avril 19 juin à l'Hotel
de Ville)
Exposition « Se reconstruire en exil » (du 1er au 30 mai, Espace Jeunes)
Colloque « Vérité, Justice, Reconnaissance, Réparation, Réconciliation » de
l’Eglise Evangélique Arménienne (du 14 au 16 mai, auditorium St Nicolas)
Théatre « Vérité Justice et Réconciliation » Eglise Evangélique Sketch up (14
mai)
Exposition « 1915, le Golgotha des femmes » (Hélena Demirdjian, CBAF - du
14 au 25 mai, le Temps des cerises)
Cérémonie œcuménique (sous réserve présence Catholicos Karekine II, mai)
*****
Meudon
Exposition « Le génocide des Arméniens de 1915 » du MIGAE (avril)
Conférence au lycée de Meudon d’Arsène Tchakarian (mai)
Spectacle à définir (Ballet EGAYAN ou troupe de danse Ararat) à l’espace
culturel Robert-Doisneau (automne 2015)
*****
Clamart
Exposition « Le génocide des Arméniens de 1915 » MIGAE (avril 2015)
La commémoration officielle du génocide des Arméniens aura lieu le samedi
25 avril.
à 9h30 un petit déjeuner devant le monument du 24 Avril Khatchkar près de
l’hôpital Percy.
À 10h, un grenadier sera planté par la Croix Bleue des Arméniens de France.
Après les discours, dépôts de gerbes et les prières, les participants seront
invités au madar traditionnel de l’UCIA (5, allée Charles Louis). Cette cérémonie
est ouverte à tous sans distinction.
*****
Livry Gargan
Exposition « l’Arménie et le génocide des Arméniens » préparée par la MCA de
Sevran Livry Gargan au château de la Foret (8 au 30 avril)
Exposition « Surtout n’en oubliez aucun - les génocides dans la BD »
Médiathèque (12 au 30 mai)
Cycle de films et documentaires avec débats au cinéma Montand (de février
à mai)
Salon du livre arménien (28 et 29 novembre)
*****
Cachan
Exposition « La Cathédrale de la Mémoire » (du 13 avril au 6 mai)
*****
Tours
Exposition à la mairie « Les Arméniens, la quête d’un refuge (du 11 au 30
avril)
TÉLÉCHARGER :
Commémoration du Centenaire du génocide arménien : Le programme
http://www.collectifvan.org/pdf/03-58-18-7-04-15.pdf
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=108814
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87056
Agenda - Paris/Exposition: Éclats d’Arménie d'Aïda
Kebadian
Agenda - Paris/Exposition: Éclats d’Arménie d'Aïda Kebadian Collectif VAN - www.collectifvan.org - L’Espace des femmes Antoinette Fouque et Aïda Kebadian vous invitent le mercredi 29 avril
2015 à partir de 19 heures au vernissage de l’exposition "Éclats
d’Arménie" avec quelques gouaches de sa mère, Chouchan. Du 29 avril
au 12 mai 2015, du mardi au samedi de 14 à 19 heures. Espace des
femmes 35, rue Jacob.
L’Espace des femmes - Antoinette Fouque
et Aïda Kebadian
vous invitent
mercredi 29 avril 2015 à partir de 19 heures
au vernissage de l’exposition
Éclats d’Arménie
avec quelques gouaches de sa mère, Chouchan
En commémoration des cent ans du génocide des Arméniens
Du 29 avril au 12 mai 2015, du mardi au samedi de 14 à 19 heures
Aïda Kebadian
Espace des femmes - Éditions - Librairie - Galerie
35, rue Jacob - 75006 Paris - www.desfemmes.fr
TÉLÉCHARGER :
L'Affiche http://www.collectifvan.org/pdf/03-16-15-21-04-15.pdf
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87721
Agenda - Hôtel de Ville de Paris : Exposition Arménie
1915, centenaire du génocide
Agenda - Hôtel de Ville de Paris : Exposition Arménie 1915, centenaire
du génocide - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Du 29 avril au 4
juillet 2015, l'Hôtel de Ville de Paris commémore le centenaire du
génocide qui a touché les Arméniens de l'Empire ottoman, avec une
exposition de plus de 350 photos et 150 objets qui font revivre ce
tournant historique, cette transition tragique vers un monde de
violence.
Paris.fr
Exposition
Arménie 1915, centenaire du génocide
Informations pratiques :
Date: Du 29 avril au 4 juillet 2015
Lieu : Hôtel de Ville - Salle Saint-Jean
Place de l'Hôtel de ville
75004 Paris 4
Ligne 1,11: Hôtel de Ville (137m)
Ligne 4: Cité (302m)
7 place de l’Hôtel de ville - 75004 Paris (94m)
3 rue Lobau - 75004 Paris (169m)
Horaires : 10h-19h lundi-samedi
Entrée libre
Organisée à l’occasion du centième anniversaire du génocide des Arméniens,
cette exposition présente un état de nos connaissances sur cet événement
marquant de l’histoire du XXe siècle, illustrant les violences de masse commises
contre les populations civiles et leurs conséquences.
LES VIOLENCES DE MASSE PERPÉTRÉES CONTRE LES ARMÉNIENS OTTOMANS
EN 1915-1916 PAR LE RÉGIME JEUNE-TURC ONT INAUGURÉ « LE SIÈCLE DES
GÉNOCIDES », LE XXE SIÈCLE, CELUI DES DEUX GUERRES MONDIALES ET DES
IDÉOLOGIES TOTALITAIRES.
Le génocide des Arméniens montre que le contexte de la Première Guerre
mondiale et l’émergence d’un régime totalitaire, celui des Jeunes-Turcs, ont
constitué les deux conditions dont le pouvoir avait besoin pour mettre en
oeuvre son programme génocidaire.
Cette exposition produite par la Ville de Paris, avec le prêt exceptionnel de 350
documents photos et de 150 pièces provenant du Musée-Institut du Génocide
Arménien et de la bibliothèque Nubar à Paris, vise à présenter au grand public
une synthèse des savoirs dont on dispose aujourd’hui sur ces violences
extrêmes et leurs conséquences.
Au tournant du XXe siècle, les Arméniens sont principalement concentrés dans
les six provinces orientales de l’Empire ottoman, leur terroir ancestral, ainsi
qu’à Constantinople et dans les principales villes d’Anatolie. C’est ce monde
vivant qui va subir des massacres dès 1895, puis en Cilicie en 1909, avant
d’être définitivement éradiqué en 1915.
De 1908 à 1918, l’Empire a été dirigé par le Comité Union et Progrès.
L’efficacité de son programme génocidaire a largement été déterminée par
l’association de l’État-parti avec les notables locaux, les cadres religieux et les
chefs tribaux.
Le génocide s’est opéré en plusieurs phases : l’élimination des conscrits ; l
’élimination des élites ; l’élimination des autres hommes adultes ; la déportation
des femmes et des enfants entre mai et septembre 1915 ; l’internement des
survivants dans des camps de concentration du désert syrien, fermés à
l’automne 1916.
À la fin de la guerre, des refuges pour femmes et des orphelinats dispersés au
Proche-Orient assurent la réhabilitation des rescapés qui constitueront la base
de la diaspora en formation dans les années 1920, trouvant en France, et
notamment à Paris, un de ses points d’ancrage.
Entre 1922 et 1927, 58 000 réfugiés débarquent à Marseille, transitent par des
camps de fortune, puis s’installent en ville ou remontent la vallée du Rhône. La
région parisienne capte une partie de ces réfugiés qui s’établissent dans la
petite couronne, à Alfortville, Issy-les-Moulineaux, Arnouville et, à Paris, dans
les quartiers de Belleville et de Cadet.
http://quefaire.paris.fr/fiche/107676_armenie_1915_centenaire_du_genocide
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=86796
Agenda - Issy : Exposition Edgar Chahine, Un regard
arménien
Agenda - Issy : Exposition Edgar Chahine, Un regard arménien Collectif VAN - www.collectifvan.org - Du mercredi 22 avril au vendredi
19 juin 2015, l'espace Boullée de l’Hôtel de Ville d'Issy-les-Moulineaux
présentera une exposition intitulée "Edgar Chahine : Un regard
arménien". Edgar Chahine (1874-1947), Arménien de Paris, fut le
peintre et le graveur des types humains, de la femme, de l’élégance
parisienne et des visages secrets de Venise. Une sélection de ses
œuvres sur papier replongera les visiteurs au cœur de la « Belle
Époque » aux multiples facettes.
Du mercredi 22 avril au vendredi 19 juin 2015
Edgar Chahine : Un regard arménien
Espace Boullée
Hôtel de Ville
62, rue du général Leclerc
92130 Issy-les-Moulineaux
Métro : Mairie d'Issy
PORTRAITS
Edgar Chahine :
Un regard arménien
Edgar Chahine (1874-1947), Arménien de Paris, fut le peintre et le graveur des
types humains, de la femme, de l’élégance parisienne et des visages secrets de
Venise. Une sélection de ses oeuvres sur papier nous replonge au coeur de la «
Belle Époque » aux multiples facettes.
EXPOSITION : du mercredi 22 avril au vendredi 19 juin, espace Boullée
de l’Hôtel de Ville
Il disait : « Je suis rebelle à la scène composée et artificielle… Je ne fais que le
portrait ». Arrivé à Paris à l’âge de vingt ans après une enfance à
Constantinople et des études d’art à Venise, Edgar Chahine devient rapidement
un graveur virtuose et connaît de son vivant un grand succès, relayé avec
enthousiasme par la critique. Naturalisé français en 1924, il entretient une
longue amitié avec Anatole France, l’intellectuel Archag Tchobanian et la
diaspora artistique arménienne.
L’exposition offre un parcours à travers son oeuvre gravé mais présente
également des dessins, pastels et peintures rarement montrés. « Élève de la
rue », Chahine se consacre aux visions d’un Paris en pleine transformation, où
des tombereaux charrient la terre sous le fouet des cochets et où des
saltimbanques, lutteurs et danseuses de corde égayent les fortifs. Sous sa
pointe, les contrastes de noir et de blanc, les effets de lumière rendent à
merveille le monde du théâtre, de la nuit parisienne, du caf’-conc’ et des
élégantes alanguies. De quelques traits, il croque des visages arméniens. Il fait
aussi le portrait de Venise et de ses habitants, grave et dessine des paysages
de Normandie ou du Croisic. Ces oeuvres sont pour lui l’occasion d’utiliser
toutes les ressources du papier ancien, souvent teinté, et des encrages sur la
plaque.
L’exposition s’achève sur un hymne à la beauté féminine (souvent celle de sa
femme, Simone), saisie sur le vif, entrant dans son lit ou à sa toilette. La
couleur et la délicatesse du pastel et de la tempera dévoilent un aspect moins
connu de cet artiste, unanimement célébré comme graveur, qui se révèle aussi
un peintre sensible et accompli.
TÉLÉCHARGER :
CRI - L’annonce de l'exposition http://www.collectifvan.org/pdf/09-45-31-803-15.pdf
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86407
Agenda - Sarcelles : Commémorations du centenaire
du génocide arménien et assyro-chaldéen
Agenda - Sarcelles : Commémorations du centenaire du génocide
arménien et assyro-chaldéen - Collectif VAN www.collectifvan.org - Cent ans ont passé et la ville de Sarcelles
s’apprête à commémorer à partir du 10 avril 2015 le premier
génocide du 20e siècle. Celui des Arméniens, des Assyrochaldéens, des deux millions de victimes exterminées en 1915 en
Turquie, par les autorités ottomanes. Le Collectif VAN vous
propose le programme des manifestations du centenaire du
génocide arménien et assyro-chaldéen qui auront lieu à Sarcelles
durant toute l'année 2015.
Sarcelles.fr
*****
Madame, Monsieur,
Cent ans ont passé et Sarcelles s’apprête à commémorer le premier
génocide du 20e siècle. Celui des Arméniens, des Assyro-chaldéens, des
deux millions de victimes exterminées en 1915.
Commémorer, c’est se souvenir du destin tragique de ces innocents
assassinés, de leur parcours, de leur courage.
Une série d’événements, dont vous trouverez le détail dans ces pages,
vise à faire vivre leur mémoire, en images, en paroles ou en musique.
Sarcelles a pu, grâce à la mobilisation du tissu associatif et des diasporas
respectives que je veux remercier, proposer une programmation riche et
mettant en avant, l’art et la créativité de ces populations millénaires d’Asie
mineure. C’est donc avec fierté que je vous invite à vous joindre à
l’ensemble de ces manifestations.
Commémorer, c’est aussi honorer la résistance des disparus, c’est offrir un
deuil digne aux familles de descendants. Dans ce sens — car je suis
convaincu que la mémoire est plus forte lorsqu’elle ne se divise pas — une
cérémonie unique aura lieu le 25 avril pour les Arméniens et les Assyrochaldéens, une première à Sarcelles.
Commémorer, c’est enfin refuser la fatalité. Fatalité d’une reconnaissance
du terme « génocide » qui tarde à être pleinement et totalement
assumée. Fatalité d’une Histoire qui recommence ; sur la même terre,
celle des premiers hommes de Mésopotamie ; contre les mêmes cibles, les
Chrétiens d’Orient, arméniens ou assyro-chaldéens ; avec la même
volonté d’exterminer et dans la même indifférence.
François Pupponi
Député du Val-d’Oise
Maire de Sarcelles
*****
1915-2015 : cultiver notre devoir de mémoire
Cette année 2015 commémore le centenaire du génocide arménien et
assyro-chaldéen perpétré en 1915 sur le territoire ottoman par les
autorités ottomanes.
Si les massacres de ces minorités avaient commencé bien avant 1915, ils
n’avaient pas alors le côté systématique, organisé et orchestré qu’ils
prennent à partir d’avril 1915.
Dès le 24 avril 1915 et l’élimination de six cents notables arméniens à
Constantinople sur ordre du gouvernement des jeunes Turcs, la volonté
d’exterminer les Chrétiens ne fait plus de doute. C’est le début du
génocide.
Une tragédie qui durera plus d’un an ; année où rien ne sera épargné aux
populations chrétiennes. Exil, déportation, exécutions, au total ce sont
presque deux millions de personnes (arméniennes, assyro-chaldéennes,
grecques pontiques) qui périront dans cette purification ethnique aux
seuls motifs de leurs origines et de leur religion.
Un bilan effroyable qui anéantit deux tiers des Chrétiens d’une terre où ils
vivaient depuis deux millénaires.
Le monde a alors les yeux rivés sur la Grande Guerre et rares sont les voix
qui s’élèvent pour condamner ce premier génocide du 20e siècle : c’est
dans l’indifférence générale que l’entreprise visant à l’homogénéisation
des peuples d’Asie mineure se met en place dans les déserts de
Mésopotamie.
Ce n’est que plus tard, grâce à l’effort toujours plus important des
descendants, que la vérité s’imposera partiellement. L’histoire et de
nombreux pays (dont la France) reconnaissent aujourd’hui la réalité du
génocide arménien mais l’extermination des Assyro-chaldéens reste
encore méconnue et la Turquie, héritière de l’Empire Ottoman, refuse
toujours d’assumer sa responsabilité.
Les commémorations du centenaire de cette « grande tragédie » doivent
servir à obtenir une reconnaissance pleine et entière des événements de
la part de tous les protagonistes. Elles doivent aussi mettre en lumière
une page de l’histoire souvent, injustement, occultée.
Sarcelles, terre d’asile des Arméniens exilés en 1915 puis des Assyrochaldéens dans les années 80, continue aujourd’hui d’accueillir des
Chrétiens d’Orient, chassés d’Irak ou de Syrie. Pour que l’histoire ne se
répète pas, les associations et la municipalité ont mis en place un
parcours fait de représentations théâtrales et cinématographiques, de
conférences, d’expositions pour commémorer les cent ans du génocide.
Ces événements ont pu voir le jour grâce à la documentation riche,
abondante et précise mise à disposition par les familles des victimes. C’est
grâce à elles que tout au long de l’année 2015, Sarcelles va cultiver son
devoir de mémoire.
Programme entier à découvrir ICI.
http://www.sarcelles.fr/media/media352762.pdf
http://www.sarcelles.fr/media/media352762.pdf
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87049
Agenda - Valence : expositions sur le génocide
arménien
Agenda - Valence : expositions sur le génocide arménien - Collectif
VAN -www.collectifvan.org - Deux expositions. La première :
"Avant la nuit. Les Arméniens en Turquie à la veille du génocide".
La seconde : "Fantômes d'Anatolie". Du vendredi 6 mars au
dimanche 24 mai de 14h à 17h30 (sauf lundis et jours fériés) au
Centre du Patrimoine Arménien.
Armenoscope
Du vendredi 6 mars au dimanche 24 mai de 14h à 17h30 (sauf
lundis et jours fériés)
Centre du Patrimoine Arménien
Deux expositions. La première : "Avant la nuit. Les Arméniens en Turquie
à la veille du génocide". Une immersion dans la Turquie d'avant le
génocide. L'exposition donne à voir la présence arménienne sur ses terres
ancestrales, des quartiers et des villages aujourd'hui disparus. Ainsi que le
quotidien de ses habitants. Réalisée en partenariat avec l'association
Cartofila dans le cadre du programme « 1915-2015. Mémoire(s) du
génocide des Arméniens ».
La seconde : "Fantômes d'Anatolie". Photographies de Pascaline Marre qui
a sillonné la Turquie, photographiant ces lieux où il ne reste que quelques
vestiges. Elle explore l'effacement de l'Histoire, mais également son
indéfectible volonté de se faire entendre et reconnaître, malgré le déni et
les actes de destruction. Rens. : 04 75 80 13 00. Infos : Patrimoine
Arménien.
http://www.patrimoinearmenien.org/
CPA, 14 rue Louis Gallet, 26000 Valence
http://www.armenoscope.com/agenda/rech.asp?type_info=ponctuelle
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86697
Agenda - Strasbourg : L'exposition de Bruce Clarke
"Les Hommes Debout"
Agenda - Strasbourg : L'exposition de Bruce Clarke "Les Hommes
Debout" - Collectif VAN -www.collectifvan.org - La Médiathèque
André Malraux de Strasbourg présente une sélection des œuvres
originales du projet Les Hommes Debout, ainsi que d’autres
œuvres du plasticien Bruce Clarke du 17 avril au 16 juin 2015. Le
vernissage aura lieu le 17 avril 2015 à partir de 18h à la
Médiathèque Malraux (1 presqu’île André Malraux, 67000
Strasbourg).
Médiathèque-CUS
Exposition
"Les Hommes Debout" de Bruce Clarke
Localisation : Médiathèque Malraux
En partenariat avec Histoire & Anthropologie et le Laboratoire
Dynamiques Européennes (UMR 7367, CNRS-UDS)
Du 17/04/2015 au 13/06/2015
Salle d’exposition :
Médiathèque André Malraux
1 presqu’île André Malraux,
67000 Strasbourg
1994, Rwanda, un génocide se déroule dans l’indifférence générale.
Entre avril et juillet plus d’un million de personnes seront exterminées
parce que leur carte d’identité ou leur faciès les désignaient comme «
Tutsi ».
2014, 20 ans plus tard, le plasticien Bruce Clarke et le Collectif pour les
Hommes debout rendent hommage à ce million de fois une personne en
donnant corps à ces hommes, ces femmes, ces enfants, debout. Ces
silhouettes tendent à redonner une présence aux disparus, à restaurer
leur individualité, à leur rendre leur dignité.
Afin de ne pas devenir amnésique Les Hommes debout sont installés et
projetés sur les lieux des massacres au Rwanda en partenariat avec les
associations de rescapés et la Commission Nationale de Lutte Contre le
Génocide (CNLG), mais aussi dans plusieurs villes de par le monde (Kigali,
Paris, Lille, Ivry, Lausanne, Luxembourg, Limoges, Genève, Bègles, Liège,
Bruxelles, Strasbourg, Ouidah …).
La Médiathèque André Malraux s’associe à la démarche dans cette
tentative de réparation symbolique envers les morts à l’usage des vivants.
Elle présente une sélection des œuvres originales du projet Les Hommes
Debout, ainsi que d’autres œuvres du plasticien Bruce Clarke.
Plus d’info : www.uprightmen.org
https://www.mediathequescus.fr/AgendaCulturel/portal/Event.aspx?INSTANCE=EXPLOITATION&ID=
4944
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87431
Agenda - "Erevan en solo" : 3 soirées
poésie/musique en Ile de France
Agenda - "Erevan en solo" : 3 soirées poésie/musique en Ile de
France - Collectif VAN - www.collectifvan.org – La Compagnie La
Chaise et le Grain de sable présente Erevan, un recueil de poésies
écrites entre 1995 et le passage à l’an 2000. Mariné Petrossian,
poétesse née en 1960 à Erevan où elle vit, y décrit des sensations
et des impressions sur la ville, pointant la pauvreté de ses
habitants et de ses rues, des immeubles dégradés ou des (rares)
cafés chics de la ville. Claude Tchamitchian, contrebassiste et
compositeur de jazz, Français d'origine arménienne, né également
en 1960, invite à une suite de poésies sonores. C’est ainsi que ses
différentes pièces musicales font écho à la poésie de Mariné
Petrossian. Et c’est également ainsi que les Arménies, celle de
l’ancrage ethno-géographique et celle de la diaspora, peuvent
dialoguer vers une compréhension mutuelle du monde regardant
l’avenir. Trois soirées poético-musicales se tiendront en avril et
mai en Ile de France, à Guyancourt, Gentilly, et Paris.
Publié le 7 avril 2015
EREVAN EN SOLO
COMPAGNIE LA CHAISE ET LE GRAIN DE SABLE
poésie, musique
Texte Mariné Petrossian
Traduction de Vahé Godel
Musique Claude Tchamitchian
Mise en scène Serco Aghian
Avec Nathalie Bitan et Claude Tchamitchian
La Compagnie La Chaise et le Grain de sable présente Erevan, un recueil
de poésies écrites entre 1995 et le passage à l’an 2000. Mariné
Petrossian, poétesse née en 1960 à Erevan où elle vit, y décrit des
sensations et des impressions sur la ville, pointant la pauvreté de ses
habitants et de ses rues, des immeubles dégradés ou des (rares) cafés
chics de la ville, parcourant les avenues en solitaire, s’adressant à un
improbable interlocuteur muet, découvrant des quartiers et des
immeubles où l’histoire ressurgit par petites touches. Claude
Tchamitchian, contrebassiste et compositeur de jazz, Français d'origine
arménienne, né également en 1960, improvise dans son album Another
Childhood une poétique sensible de la corde, de la rondeur et de la
douceur ou de la violence animale et guerrière. C’est pourtant à une
guerre pacifique qu’il invite ainsi dans une suite de poésies sonores. C’est
ainsi que ses différentes pièces musicales font écho à la poésie de Mariné
Petrossian. Et c’est également ainsi que les Arménies, celle de l’ancrage
ethno-géographique et celle de la diaspora, peuvent dialoguer vers une
compréhension mutuelle du monde regardant l’avenir.
Trois soirées poético-musicales se tiendront en avril et mai en Ile
de France, à Guyancourt, Gentilly, et Paris :
Dimanche 10 mai 2015 à 16h
Plateau 31
31, rue Henri Kleynhoff
94250 Gentilly
Réservation : au 01 45 46 92 02
[email protected]
Mercredi 13 & jeudi 14 mai 2015 à 19h30
Péniche Anako,
Bassin de la Villette, face au 61 quai de la Seine.
Métro Riquet, Stalingrad ou Jaurès.
Réservation : Tél: 09 53 14 90 68
[email protected]
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87236
Agenda - Marseille : Commémoration des 100 ans du
génocide Arménien
Agenda - Marseille : Commémoration des 100 ans du génocide
Arménien - Collectif VAN - www.collectifvan.org - L'année 2015
correspond à un triste anniversaire. C'est celui du génocide
arménien qui s'est déroulé il y a 100 ans. Afin de commémorer la
mémoire des victimes, plusieurs manifestations seront prévues à
Marseille.
Frequence-Sud
Du 13/03/2015 au 08/10/2015 - Marseille - Château de la Buzine
Parce qu'il est de notre devoir de ne pas faire oublier l'Histoire. Parce qu'il
faut parler des drames de cette Histoire, pour que l'horreur ne se
reproduise pas, une série de manifestations commémoratives seront
prévues à Marseille du 13 mars au 8 octobre.
Ces événements honoreront la mémoire de ceux morts pendant le
génocide arménien. Ce crime contre l'humanité s'est passé il y a 100 ans,
et l'année 2015 correspond à son triste anniversaire.
Yeraz : Songes poétiques
Dans le cadre de la commémoration des cent ans du génocide arménien,
ce spectacle sera donné au Château de la Buzine le 13 mars.
L'Everest pour la Mémoire
L'Everest pour la Mémoire, un ciné/conférence, pour commémorer les 100
ans du génocide arménien. A voir au Château de la Buzine le 19 mars.
1915 : Le Golgotha des Femmes Arméniennes
1915 : Le Golgotha des Femmes Arméniennes, une exposition à découvrir
au Château de la Buzine du 31 mars au 12 avril.
Mes Ararats
Témoin du passé, les Ararat(s) ont été contemplés par Jean Kéhayan. Une
exposition à voir du 14 au 26 avril au Château de la Buzine.
Festival de Musique - Samedi 9 Mai à 16h – Lycée L'Olivier
Festival de Musique et d'expression artistique des jeunes arméniens de
Paris, Lyon, Valence et Marseille sur le thème « Messagers de paix ».
Samedi 20 Juin à 20h30 - Parc de la Mirabelle
Le Cinéma Arménien est mis à l’honneur par l'association Marseille-Ararat,
dont l'objectif est de promouvoir et entremêler les cultures marseillaises
et arméniennes. Une séance de cinéma en plein air est ainsi proposée au
Parc de la Mirabelle avec la projection du Film sur la vie de Garegin Njdeh.
http://www.frequence-sud.fr/art-32840commemoration_des_100_ans_du_genocide_armenien_marseille.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86492
Agenda - Marseille : "Un siècle après" avec
l’ensemble Araxe Sassoun de la JAF
Agenda - Marseille : "Un siècle après" avec l’ensemble Araxe
Sassoun de la JAF - Collectif VAN -www.collectifvan.org L’ensemble Araxe Sassoun de la JAF propose son nouveau
spectacle : "Un siècle après". 40 danseurs, 35 musiciens live, 25
choristes envahiront la scène du Silo les 29 et 30 mai 2015. Le Silo
35, quai du Lazaret 13002 Marseille.
Le Silo
vendredi 29 mai 2015 à 20:30
Placement numéroté assis
40 danseurs, 35 musiciens live, 25 choristes envahiront la scène
du Silo les 29 et 30 mai 2015.
Après le succès international de ses 2 spectacles précédents, l’ensemble
Araxe Sassoun de la JAF revient en 2015 avec sa nouvelle création « Un
Siècle Après ».
Une suite de « preuves de vie artistiques », pour explorer la danse et la
musique traditionnelles arméniennes magnifiées et sublimées par des
chorégraphies et une mise en scène étonnantes.
Ou comment les fils et filles de rescapés du premier génocide du 20ème
siècle, livrent leurs émotions à travers leur esthétique et leur talent, un
siècle après…
Un hymne à la vie et un message d’espoir pour du grand spectacle en
perspective
Ce spectacle est proposé par le JAF
Le Silo
35 quai du Lazaret
13002 Marseille
http://www.silo-marseille.fr/Programmation/Agnda-UN-SIECLE-APRES63058.htm
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=85569
Agenda - France/Expositions : Le cri du silence
d'Antoine Agoudjian
Agenda - France/Expositions : Le cri du silence d'Antoine
Agoudjian - Collectif VAN - www.collectifvan.org - A l'occasion du
centenaire du génocide arménien, le photographe Antoine
Agoudjian publie chez Flammarion un livre dédié à la mémoire de
l'Arménie. "Le cri du silence - Traces d'une mémoire arménienne",
avec une préface de Simon Abkarian. Antoine Agoudjian exposera
ses photos dans plusieurs villes de France.
Le cri du silence
du 3 avril au 23 mai, au Bleu du Ciel
À l'occasion du centenaire de la commémoration du génocide arménien
(24 avril 1915-2015) la Galerie présente le travail photographique
d'Antoine Agoudjian
À l'occasion du centenaire de la commémoration du génocide arménien
(24 avril 1915-2015) le travail photographique d'Antoine Agoudjian, qui
depuis près de trente années s'attache à faire vivre la mémoire des
arméniens, sera présenté au Bleu du Ciel en même temps que la
publication d'un livre aux Éditions Flammarion. Son oeuvre, unique du fait
de son étendue dans le temps est aussi représentative d'une époque
dense en bouleversements qui associe une introspection artistique à un
témoignage vivant et pionnier sur la cause arménienne.
Du 03/04/15 au 23/05/15 - Ouvert du mercredi au samedi de
14h30 à 19h00
Galerie Le Bleu du Ciel
12 rue des Fantasques
69001 Lyon
Entrée libre
lyon.fr : Evénements > Le cri du silence
*******************************
Exposition
Du 11 mai au 7 juin
Le centre d’art, Espace Chabrillan, Montélimar
Le cri du silence, Antoine Agoudjian
Il y a 27 ans, Antoine Agoudjian, petit-fils de rescapés du génocide de
1915, s’est lancé à la recherche des lieux imprégnés de l’histoire de son
peuple. Après l’Arménie et le Caucase, il poursuit son travail sur la
mémoire à Jerusalem, au Liban, en Syrie, en Turquie, en Irak, en Iran.
Par la puissance esthétique de ses photographies comme par l’intégrité de
sa démarche, Antoine Agoudjian se pose en témoin, questionne et
transmet un message d’espoir, celui de la puissance indomptable de
l’esprit humain.
Organisé par l’association Mémoires et cultures Arménienne Montélimar
11 mai à 19 h : Vernissage de l’exposition et présentation de
l’ouvrage Le cri du silence, ed: Flammarion
Du 12 mai au 7 juin 2015 au Centre d’art Espace Chabrillan
« Le cri du silence » Antoine Agoudjian
127, rue Pierre-Julien
26200 Montélimar
ladrome.fr : Centenaire du génocide des arméniens
******************************
Bordeaux
Du Vendredi 3 Avril 2015 au Jeudi 30 Avril 2015
Lieu : Bibliothèque du Grand Parc
34 rue Pierre Trébod 33300 Bordeaux
05 56 50 28 35 Public : Adulte
Venez découvrir le travail photographique d'Antoine Agoudjian autour de
l'Arménie à la bibliothèque du Grand-Parc !
Cette exposition vous est proposée dans le cadre de la manifestation
Itinéraires des photographes voyageurs...
Le cri du silence : Traces d'une mémoire Arménienne
http://bibliotheque.bordeaux.fr/in/faces/details.xhtml?id=885174d7-f3434b4d-a805-c07104c35b57&jscheck=1
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86647
Agenda - Génocide de 1915 : Action du Relais
arménien à Rouen
Agenda - Génocide de 1915 : Action du Relais arménien à Rouen Collectif VAN - www.collectifvan.org- Dans le cadre des
événements commémoratifs du centenaire du génocide arménien,
l’Association "Le Relais Arménien", avec le soutien de la LICRA de
Rouen, organise une conférence-débat avec la participation de
Séta Papazian, présidente du Collectif VAN (Vigilance Arménienne
contre le Négationnisme). La conférence aura lieu le vendredi 29
mai 2015 à partir de 19h00 à la Halle aux Toiles (Place de la Basse
Vieille Tour - 76100 Rouen).
Conférence-Débat
Vendredi 29 Mai 2015 à partir de 19h00
Avec la participation de Séta PAPAZIAN, présidente du Collectif VAN
(Vigilance Arménienne contre le Négationnisme).
Soirée organisée par l’association "Le Relais Arménien", avec le soutien de
la LICRA de Rouen.
Lieu : La Halle aux Toiles
Adresse :
Place de la Basse Vieille Tour - 76100 Rouen
TÉLÉCHARGER :
Brochure
http://www.collectifvan.org/pdf/10-09-32-17-04-15.pdf
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87602
Agenda - Belgique/Exposition "Les Arméniens.
Images d'un destin" à Charleroi
Agenda - Belgique/Exposition "Les Arméniens. Images d'un
destin" à Charleroi - Collectif VAN -www.collectifvan.org - Le
musée de la Photographie à Charleroi présente une exposition de
photos d’archives prises avant et après le génocide arménien de
1915. L'exposition a été ouverte le 13 décembre 2014. Les photos
seront exposées musée de la Photographie de Charleroi jusqu'au
17 mai 2015.
Les Arméniens
IMAGES D’UN DESTIN 1906-1939
13.12.14 > 17.05.15
Dans les collections de la Photothèque de la Bibliothèque orientale de
l’Université Saint-Joseph de Beyrouth
Le samedi 24 avril 1915, à Constantinople, capitale de l'Empire ottoman,
sept cents notables et intellectuels arméniens sont arrêtés et assassinés
sur ordre du gouvernement jeune-turc. Cette date marque le début d'un
vaste programme de déportation et d’extermination d’un peuple intégré
depuis des siècles avec d’autres communautés dans l’Empire ottoman. Le
premier génocide du XXe siècle coûtera la vie à près d’un million trois cent
mille Arméniens et laissera des milliers de réfugiés et d’orphelins
éparpillés en Europe et au Proche-Orient.
Des horreurs de ces massacres, peu d’images sont connues. Mais, des
photographies de ruines, de déportés ou d’orphelins dans les centres de
réfugiés d’Alep ou de Beyrouth, ont été collectées par des missionnaires
jésuites présents dans cette partie du monde dès 1881 ou prises
directement par eux. Certains de ces Jésuites se révélèrent photographes
de talent, tels Antoine Poidebard (1878-1955) ou Guillaume de Jerphanion
(1877-1948). Si certaines de ces photographies ont parfois été
reproduites, l’exposition Les Arméniens.
Images d’un destin permet à la majorité des clichés qui la composent de
sortir pour la première fois des collections de la Bibliothèque orientale de
l’Université Saint-Joseph de Beyrouth, dont la photothèque est d’une
remarquable richesse historique.
Près de cent photographies constituent cette exposition partagée entre
des épreuves originales et des tirages réalisés à partir des négatifs par le
laboratoire du Musée de la Photographie à Charleroi.
Si l’exposition Les Arméniens. Images d’un destin résonne
malheureusement comme un effroyable écho de l’actualité du ProcheOrient, son propos n’est pas de témoigner de la tragédie même du
massacre des Arméniens, mais bien de ses conséquences. Elle permet en
outre de mettre un visage sur ce peuple, de découvrir leurs conditions de
vie avant 1915 et leurs tentatives de reconstruction dans l’exil, dans les
camps ou les écoles.
Cette exposition est le fruit d’une collaboration entre la Photothèque de la
Bibliothèque orientale de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth, la
Fondation Boghossian et le Musée de la Photographie à Charleroi, dans le
cadre du mécénat de la Fondation Boghossian consacré au développement
de cette photothèque visant à la préservation des collections
photographiques de la Bibliothèque orientale, sur les conseils du Musée de
la Photographie à Charleroi.
Adresse :
Musée de la Photographie à Charleroi
Avenue Paul Pastur 11,
6032 Charleroi,
Belgique
Le musée est ouvert du mardi au dimanche, de 10h à 18h
http://www.museephoto.be/actuelles.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86333
Agenda - Paris/Exposition au Mémorial de la Shoah «
Le génocide des Arméniens en 1915»
Agenda - Du 3 avril 2015 au 30 septembre : Paris/Exposition au
Mémorial de la Shoah « Le génocide des Arméniens en 1915» Collectif VAN - www.collectifvan.org - À l’occasion du Centième
anniversaire du génocide des Arméniens, le Mémorial de la Shoah
a décidé de dédier une exposition à ces événements qui
préfigurent les meurtres de masse qui se sont produits au cours
du XXe siècle, en mettant également en exergue le déni dont il
continue à faire l’objet.
Mémorial de la Shoah
Le génocide des Arméniens en 1915
stigmatiser, exclure, détruire
Du vendredi 3 avril 2015
au mercredi 30 septembre 2015
Exposition DOSSIER
Durant la Première Guerre mondiale, le comité Union et Progrès, partiÉtat au nationalisme exclusif gouvernant l’Empire ottoman, a mis en
oeuvre la destruction systématique de ses sujets arméniens et syriaques,
rompant ainsi avec la tradition impériale multiethnique.
Le contexte de guerre a constitué la condition nécessaire, propice à ces
violences de masse planifiées qui ont été menées en deux étapes :
massacres des hommes adultes et des conscrits d’avril à octobre 1915,
puis déportation des femmes et des enfants ; élimination progressive des
déportés dans les camps de concentration établis dans le désert syrien et
en Mésopotamie. Interdits de retour par la république kémaliste, les
rescapés et leurs descendants forment aujourd’hui une diaspora mondiale.
À l’occasion du Centième anniversaire du génocide des Arméniens, le
Mémorial de la Shoah a décidé de dédier une exposition à ces événements
qui préfigurent les meurtres de masse qui se sont produits au cours du
XXe siècle, en mettant également en exergue le déni dont il continue à
faire l’objet.
Entrée libre niveau Crypte et entresol
Comissariat
Claire Mouradian, directrice de recherche, CNRS, Raymond Kévorkian,
directeur émérite de recherche, Institut français de géopolitique,
université Paris 8, et Yves Ternon, docteur en histoire à l’université Paris
4.
Coordination
Caroline François, assistée de Marlène Ayala, Mémorial de la Shoah
Recherches et documentation
Lior Lalieu-Smadja, Ariel Sion, Karen Taieb, et le centre de documentation
du Mémorial de la Shoah
L’exposition bénéficie du soutien de la Direction de la mémoire, du
patrimoine et des archives (DMPA) du ministère de la Défense, du Service
historique de la Défense, du Musée de la Légion étrangère, de l'Office
national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG), de
l’Union des engagés volontaires, anciens combattants juifs 1939-1945,
leurs enfants et amis (UEVACJ-EA), et des Archives nationales.
Adresse :
17 Rue Geoffroy l'Asnier,
75004 Paris, France
http://www.memorialdelashoah.org/index.php/fr/calendrier-desevenements/expositions/event/250-le-genocide-des-armeniens-en-1915
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86406
Agenda - Parution : Le Petit Nicolas en arménien
occidental
Agenda - Parution : Le Petit Nicolas en arménien occidental Collectif VAN -www.collectifvan.org - Le Petit Nicolas de Goscinny
et Sempé parle désormais l’arménien occidental et s’inscrit ainsi
dans notre collection des « Langues de France ».
Le Petit Nicolas en arménien occidental - Edition bilingue arménien
occidental / français
Auteurs : Sempé & Goscinny
Traduction : Anaïd Donabédian et Chaghig Meguerditchian
142 pages / couverture souple / Format : 18,2 x 18,7 cm
Prix public : 15 euros
• 6 histoires en arménien occidental
présentées en regard du texte en français
EN 2015, LE PETIT NICOLAS REND HOMMAGE À LA COMMUNAUTÉ
ARMÉNIENNE
Voici le célèbre chef-d’œuvre de Goscinny et Sempé, traduit en arménien
occidental, langue de la communauté arménienne de France et de la
diaspora.
Des milliers d’enfants ont accédé au plaisir de la lecture avec Le Petit
Nicolas. Désormais, à l’école ou en famille, ils pourront découvrir les
aventures du célèbre écolier en arménien occidental.
Cet ouvrage s’adresse à la fois aux élèves et aux professeurs d’arménien
occidental ainsi qu’à tous ceux qui ont à cœur de faire vivre leur
patrimoine linguistique.
Le Petit Nicolas de Goscinny et Sempé parle désormais l’arménien
occidental et s’inscrit ainsi dans notre collection des «Langues de
France».
Cette langue a en effet le même statut que les 75 langues régionales
telles que le breton, le corse.
ou le picard, statut qu’elle partage aussi avec les langues de France dites
non territoriales.
Vous pouvez commander dès à présent le livre – qui sera disponible dès le
4 mars 2015 – chez votre libraire habituel ou sur Amazon !
***
Des milliers d'enfants ont accédé au plaisir de la lecture avec Le Petit
Nicolas.
Désormais, à l'école ou en famille, ils pourront découvrir les aventures du
célèbre écolier en arménien occidental.
Cet ouvrage s'adresse à la fois aux élèves et aux professeurs d'arménien
occidental ainsi qu'à tous ceux qui ont à coeur de faire vivre leur
patrimoine linguistique.
http://www.petitnicolas.com/le-petit-nicolas-bientot-disponible-enarmenien-occidental/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87344
Agenda - Écritures de la Shoah : Parution du livre de
Catherine Coquio
Agenda - Écritures de la Shoah : Parution du livre de Catherine
Coquio - Collectif VAN - www.collectifvan.org – L’Arachnéen est
heureux d'annoncer la parution du livre de Catherine Coquio, La
Littérature en suspens. Écritures de la Shoah : le témoignage et les
œuvres. En librairie à partir du 2 avril.
L’Arachnéen
La littérature en suspens.
Écritures de la Shoah : le témoignage et les œuvres
Catherine Coquio
Ce livre est consacré aux textes de ceux qui ont entrepris de témoigner
des camps nazis et de la Shoah en faisant œuvre. Il réfléchit le statut
incertain et le caractère tourmenté de ces œuvres qui témoignent d’une
forme de «désappartenance» humaine, et cherche en elles les effets de
cette scission : quelle tension produit le fait de témoigner d’une rupture
anthropologique à l’intérieur du système de valeurs qu’est la «littérature»
? Ce qui a lieu alors n’est pas un adieu à la littérature, ni sa complète
disqualification, mais sa crise et sa critique, implicite ou explicite, à la
manière d’une mise en «suspens».
«Quand on écrit sur Auschwitz, il faut savoir que, du moins dans un
certain sens, Auschwitz a mis la littérature en suspens», disait Imre
Kertész en 2002 (L’Holocauste comme culture). On tente ici de
comprendre ce «certain sens» et la manière dont il se démultiplie selon
les histoires et les aires où ces œuvres ont été produites.
La Littérature en suspens distingue les «Théories et paradigmes» (I) et les
«Œuvres» (II), en prenant un double parti : celui d’abord d’historiciser les
discours critiques et paradigmes qui se sont développés à ce sujet, en
différenciant ce qui s’est joué en Occident et en Europe orientale (URSS et
Pologne), selon les expériences historiques, les expériences politiques et
leurs horizons culturels d’inscription ; celui ensuite de s’immerger dans
certaines œuvres où l’art se voit à la fois requis et rejeté, ou mobilisé et
questionné : celles en particulier de trois déportés politiques (David
Rousset, Charlotte Delbo, Jean Cayrol), puis d’écrivains juifs rescapés de
l’extermination (Etty Hillesum, Piotr Rawicz, Jean Améry, Imre Kertész,
Georges-Arthur Goldschmidt, Aharon Appelfeld). La question des rapports
entre «témoignage» et «littérature» est ainsi reposée en considérant un
corpus plus vaste et différencié que le canon d’où émergent les théories
du pseudo «genre testimonial» jusqu’ici mobilisées ; au parti pris d’une
philologie critique se joint une approche de type anthropologique attachée
à préciser le rapport entre l’acte de témoigner et le jeu de la création, et à
comprendre la place du serment et du rituel dans ces écritures
sécularisées.
Ce livre montre que l’intégration du témoignage dans la «littérature» s’est
faite sur un mode suspensif, schismatique et souvent ironique, dans tous
les cas dans une forme de distance dont la signification réclame d’être
davantage réfléchie, à l’heure où le supposé «passage de témoins» fait
parler d’une «littérature de la troisième génération». Le legs précieux de
cette littérature pensante ne doit pas se dissoudre dans notre culture de la
mémoire. La conjugaison de l’acte de témoignage et du jeu de l’œuvre
créatrice produit une ritualité spécifique, étrangère à toute sacralisation
du témoignage en tant que tel. Le livre tente de comprendre le rapport
spécifique au sacré qu’élabore cette littérature de la désappartenance,
profane et iconoclaste, en se penchant sur les relations complexes
inventées pas chaque auteur au monde de la littérature, et, à travers elle,
sur les liens entre la terreur mythique associée au passé et l’intensité
nécessaire d’une vie à venir.
http://www.editions-arachneen.fr/?p=3173
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86510
Agenda - Génocide arménien: Le Conte de la dernière
pensée d'Edgar Hilsenrath
Agenda - Génocide arménien: Le Conte de la dernière pensée
d'Edgar Hilsenrath - Collectif VAN -www.collectifvan.org - Le Conte
de la dernière pensée s’inspire de recherches sur le génocide de
1915 et la culture arménienne tout en révélant un imaginaire hors
norme. Le Conte de la dernière pensée témoigne une nouvelle fois
du génie d’Edgar Hilsenrath. L’auteur, survivant de la Shoah, y
rend un hommage extraordinaire aux victimes du génocide
arménien de 1915.
Avril 2015 - Centenaire du génocide arménien
* Un roman majeur d'Edgar Hilsenrath
* Venue de l'auteur à Paris en avril
Seul texte d'Edgar Hilsenrath à ne pas être directement d’essence
autobiographique, Le Conte de la dernière pensée s’inspire de recherches
sur le génocide de 1915 et la culture arménienne tout en révélant un
imaginaire hors norme.
En 2006, Robert Kotcharian, le président de la République d’Arménie lui a
remis le Prix national de littérature. La même année, Hilsenrath a été
nommé Docteur honoris causa de l’Université d’État d’Erevan.
Le Conte de la dernière pensée
Edgar Hilsenrath
Traduction : Bernard Kreiss
Parution : 9 avril 2015
Roman | 560 pages | 24 euros
Le livre
Le vieux Thovma Khatisian n’est plus particulièrement séduisant. « Tu es
affreux, Thovma Khatisian. Aucune femme ne s’éprendrait de toi, à part ta
mère. Tes yeux sont chassieux et rivés au sol. De ta bouche entrouverte
s’écoule de la salive puante. » Le pauvre bougre est même sur le point
d’expirer. Et il se souvient dans une dernière pensée de sa vie
tumultueuse. Né en 1915, durant le génocide arménien, il porte dans sa
chair la mémoire d’un peuple décimé...
Le Conte de la dernière pensée témoigne une nouvelle fois du génie
d’Edgar Hilsenrath. L’auteur, survivant de la Shoah, y rend un hommage
extraordinaire aux victimes du génocide arménien de 1915. Le livre mêle
avec virtuosité le tragique et la farce ; il rejoint ainsi par sa puissance les
autres romans, désormais cultes, de l’auteur : Nuit, Le Nazi et le Barbier
et Fuck America.
Le Conte de la dernière pensée a reçu en 1989 le prix Alfred Döblin.
EDGAR HILSENRATH EN FRANCE EN AVRIL
Né en Allemagne en 1926, Edgar Hilsenrath a connu les ghettos durant la
guerre, avant de partir pour Israël, puis pour New York. Ses livres
s’inspirent de cette expérience, le plus souvent sur un mode burlesque et
satirique. Longtemps écarté par les éditeurs allemands, qui craignent les
réactions à son approche très crue de la Shoah, il est d’abord publié aux
États-Unis, où ses romans deviennent des best-sellers.
Edgar Hilsenrath sera en France en avril 2015
La bibliographie d'Edgar Hilsenrath est à consulter en cliquant ici.
http://issuu.com/letripode/docs/hilsenrath-publications
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=85161
Agenda - À paraître le 2 avril 2015 : Bande dessinée
"Le Fantôme arménien"
Agenda - À paraître le 2 avril 2015 : Bande dessinée "Le Fantôme
arménien" - Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Fantôme
arménien, une bande dessinée documentaire de Laure Marchand,
Guillaume Perrier et Thomas Azuélos, aux éditions Futuropolis.
Sortie le 2 avril 2015.
Publié le 04 février 2015
"Le Fantôme arménien"
Cette bande dessinée documentaire suit le périple de C. Varoujan, un
représentant de la diaspora arménienne, depuis Marseille jusqu'en
Arménie, sur les traces de sa famille.
Avec sa femme Brigitte Balian, ils ont interrogé les descendants de
rescapés du génocide de 1915, restés en Turquie. Ils racontent leur
histoire et aspirent à la reconnaissance de leur identité.
CARACTÈRISTIQUES
Titre : Le Fantôme Arménien
Date de sortie : 02/04/2015
Auteur(s) : Thomas Azuélos, Laure Marchand, Guillaume Perrier
Traducteur(s) : Collectif
Éditeur : Futuropolis
Résumé
« Nous ne devons pas rester figés sur la mémoire. Les vivants sont plus
importants que des pierres ou des livres. »
Ce livre propose un état des lieux. C’est l’histoire d’un réveil ou selon les
mots de Christian Varoujan, le témoin central du livre, d’un véritable saut
dans le réel. Un regard contemporain et authentique sur l’identité
arménienne, 100 ans après le génocide.
Pour ce récit de bande dessinée documentaire, Laure Marchand, Guillaume
Perrier et Thomas Azuélos ont suivi le voyage de Christian Varoujan Artin,
depuis Marseille jusqu’en Turquie, sur les traces de sa famille. Varoujan,
54 ans, vit à Marseille où 10 % des citadins de la cité phocéenne ont des
racines en Arménie. Militant, il s’occupe d’animer le centre Aram pour la
reconnaissance du génocide et assure la préservation de la mémoire et de
la culture de la diaspora arménienne, comme son père et son grand-père
avant lui. Il décide de monter une exposition de portraits d’Arméniens en
Turquie, pays des bourreaux de ses ancêtres. Avant 2014, Varojan n’avait
jamais envisagé d’aller en Turquie, au risque de « piétiner les ossements
de ses ancêtres ». Le voyage jusqu’à cet « Auschwitz à ciel ouvert »
représentait donc un enjeu très fort pour lui et pour sa femme, Brigitte
Balian, qui l’accompagnait. Mais ce n’était pas seulement un pèlerinage.
Varoujan et Brigitte ont également rencontré les descendants des
Arméniens qui ont réchappé aux massacres et sont restés en Turquie en
1915. Car aujourd’hui ces Arméniens kurdes, turcs, alévis, musulmans,
sortent de l’ombre, racontent leurs histoires et aspirent à retrouver une
identité perdue. Le fantôme arménien révèle aussi l’embarras actuel des
Turcs d’aujourd’hui, enfants des tortionnaires qui ont reçu en héritage une
conscience atrophiée et qui ne « trouveront la paix et ne pourront
construire une démocratie que s’ils font face à leur histoire. » Il aura fallu
attendre le 23 avril 2014 pour que le Premier ministre turc Recep Tayyoip
Erdogan présente les condoléances du pays aux « petits-fils des
Arméniens tués en 1915 » lors des massacres qui ont coûté la vie à près
d’un million d’Arméniens, sous l’empire ottoman. Un geste hautement
symbolique pour Ankara, qui ne reconnait pas le génocide.
Pour obtenir plus de renseignements, veuillez visiter la page officielle du
projet su Facebook :
https://www.facebook.com/lefantomearmenien?fref=nf
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=85490
Agenda - Marseille : Exposition "Mémoires
arméniennes dans les Bouches-du-Rhône"
Agenda - Marseille : Exposition "Mémoires arméniennes dans les
Bouches-du-Rhône" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Du 20
au 30 avril et du 26 mai au 5 juin exposition "Mémoires
arméniennes dans les Bouches-du-Rhône". Cycle "Histoire des
Arméniens en Provence" aux Archives départementrales des
Bouches-du-Rhône.
Culture 13
Conception et réalisation Paroles Vives et les Archives départementales
avec la collaboration
de l’association ARAM.
Marseille, et plus largement les Bouches-du-Rhône, ont accueilli
différentes vagues migratoires arméniennes, celles moins connues entre le
XVIIe et le XIXe siècle, puis l’exode après le génocide. Les installations
successives des Arméniens se sont essentiellement faites par le travail
grâce au développement de savoir-faire renommés mais aussi par la
création d’associations, liens fédérateurs de la communauté. Aujourd’hui,
l’héritage culturel inscrit, tout en les interrogeant, les plus jeunes
générations dans la continuité et le renouvellement des cultures
arméniennes.
Cette exposition sur panneaux est composée de reproductions de
documents d’archives, d’extraits de témoignages et de textes de
contextualisation historique.
Exposition disponible en prêt à l’extérieur sur demande à partir de
septembre 2015.
Modalités pratiques : Exposition itinérante réalisée sur panneaux et
conditionnée pour le transport. Prêt gratuit faisant l’objet d’une
convention. Transport et assurance à la charge de l’emprunteur.
Informations pratiques
Dates
Du 20 au 30 avril et du 26 mai au 3 juin 2015
Tarifs
Gratuit
Lieu
Archive départementales des Bouches-du-Rhône
18, rue Mirès
Marseille (3e)
http://www.culture-13.fr/agenda/memoires-armeniennes-dans-lesbouches-du-rhone-25727.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87766
Agenda - Film documentaire : "Les chemins arides"
Agenda - Film documentaire : "Les chemins arides" - Collectif VAN
-www.collectifvan.org - Le film "Les chemins arides", c'est
l'histoire d'un voyage à travers l'Anatolie Orientale. Arnaud
Khayadjanian entame un périple en Turquie, terre de ses ancêtres
qu'il ne connaît pas. Ce n'est pas un retour "chez lui", mais c'est
tout de même un retour, un retour sur le passé. Ainsi, on découvre
avec lui les lieux qu'ont parcouru les Arméniens lors de leur
déportation en 1915. Le documentaire sera diffusé sur la chaîne
locale BIP TV au mois d'avril.
LES CHEMINS ARIDES
Les chemins arides, c'est l'histoire d'un voyage à travers l'Anatolie
Orientale. Arnaud Khayadjanian entame un périple en Turquie, terre de
ses ancêtres qu'il ne connaît pas. Ce n'est pas un retour "chez lui", mais
c'est tout de même un retour, un retour sur le passé.
Ainsi, on découvre avec lui les lieux qu'ont parcouru les Arméniens lors de
leur déportation en 1915. En marchant sur les pas de son arrière-grandpère, le jeune réalisateur tente de percevoir les strates du temps dans les
paysages arides de la vallée de Kemah. À partir de récits familiaux, il
explore la situation méconnue des Justes, ces anonymes qui ont sauvé
des vies en 1915.
LES CHEMINS ARIDES : une nouvelle vision du génocide arménien,
au cœur des paysages spectaculaires d'Anatolie.
Auteur / Réalisateur : Arnaud Khayadjanian
Forme : Documentaire de création
Durée : 70’
Production déléguée : Adalios
*****
Présentation détaillée du projet
LES PETITS PRINCES et ADALIOS présentent
LES CHEMINS ARIDES un documentaire d'Arnaud Khayadjanian
Je m'appelle Arnaud Khayadjanian et je suis réalisateur de films.
À l’âge de vingt-ans, j’ai découvert qu’en 1915, mes arrière-grandsparents avaient survécu au génocide arménien grâce à l'aide de Justes.
Ce récit bouleversa mon rapport au génocide, aux Turcs, au "prochain".
Depuis, j’ai voyagé sur les traces de mes origines en Arménie et en
Turquie ; j’ai été soutenu par la Fondation Hrant Dink pour mener une
recherche historique ; et j'ai écrit ce film documentaire : Les chemins
arides.
SYNOPSIS
En Anatolie, une marche de 47 kms sur les traces de mes arrière-grandsparents, rescapés du génocide arménien. Au fil du chemin, celui-là même
emprunté par les déportés, les paysages enneigés entrent en dialogue
avec les voix des descendants de survivants et de Justes.
INTENTIONS
Je souhaite explorer les lieux témoins de l’Histoire, dernières traces du
passé.
Sur les montagnes, le fleuve, la terre, le ciel - où le temps humain s’est
arrêté, laissant place au rythme imposé par la nature.
Ces paysages, dont l’immensité semble propice à la contemplation, se font
pour moi l'écho impalpable des souffrances passées.
Que reste-t-il à prélever sur ces lieux abandonnés par l’action, livrés au
"rien"?
Que se cache-t-il dans ce vide ?
Je ne me limiterai pas seulement à faire honneur à la mémoire et à la
douleur des Arméniens, victimes du Génocide ; je ferai aussi entendre la
parole de ces descendants de Justes que leur monde condamne à rester
sans voix.
Par le biais du tableau d'Aimé-Nicolas Morot, Le Bon Samaritain, qui
m'avait bouleversé par son écho avec le récit familial, j’explorerai le
vertige de questions qu'il pose sur mon rapport au Génocide, aux Turcs,
au "prochain".
Ce tableau interviendra d’abord comme une énigme, avant de révéler peu
à peu sa résonance avec ce qui me préoccupe.
L'ÉQUIPE
Auteur, réalisateur, co-producteur : Arnaud KHAYADJANIAN
Productrice déléguée : Magali CHIROUZE
Chef opérateur : Thomas FAVEL
Ingénieur du son : François BAILLY
Traducteur : Şafak DUYAN
Monteuse : Aurélie JOURDAN
Compositeur : Jack BARTMAN
DIFFUSEUR TV
LES CHEMINS ARIDES sera diffusé sur la chaîne locale BIP TV.
CALENDRIER
6 au 22 décembre 2014 : Tournage en Anatolie
Janvier-Mars 2015 : Post-production
Avril 2015 : Sortie du film
http://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/les-chemins-arides
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=85482
Agenda - Blood For Memory : 1.5 millions de dons de
sang pour le Centenaire du génocide arménien
Agenda - Blood For Memory : 1.5 millions de dons de sang pour le
Centenaire du génocide arménien -www.collectifvan.org - Blood
For Memory a pour but d’atteindre 1.5 millions de dons de sang à
la mémoire des victimes de génocides et de crimes contre
l’humanité. Il y a 100 ans, 1.5 millions de personnes périssaient
dans le génocide des Arméniens en Turquie. Pour chacune de ces
pertes, dès aujourd’hui et jusqu’à la fin 2015, Blood For Memory
vous encourage à sauver une vie. Ce projet a été initié par des
jeunes de Suisse sous l’égide du Comité suisse pour le centenaire
du génocide des Arméniens et il a besoin d'une mobilisation
générale afin d'arriver à ce million et demi de dons de sang. Le
Collectif VAN relaye ici cette campagne.
Communiqué de presse
Blood For Memory est un mouvement international consacré à la 100ème
commémoration du génocide des Arméniens. Il a pour but d’atteindre 1.5
millions de dons de sang à la mémoire des victimes de génocides et de
crimes contre l’humanité. Il y a 100 ans, 1.5 millions de personnes
périssaient dans les génocide des Arméniens. Pour chacune de ces pertes,
dès aujourd’hui et jusqu’à la fin 2015, nous vous invitons à sauver une
vie. Ce projet a été initié par des jeunes en Suisse, sous l’égide du Comité
suisse pour le centenaire du génocide des Arméniens.
Donner du sang sauve des vies. Comment mieux commémorer ces vies
perdues? Votre don servira aux malades et aux accidentés de votre propre
ville. Vous pouvez d’ors et déjà donner du sang. Plus tôt vous le ferez,
plus de dons vous pourrez faire.
Le principe est simple :
1. Allez dans l’hôpital de votre région, clinique ou organisme de don du
sang
2. Donnez du sang
3 . « Dédiez » le don du sang sur le site www.bloodformemory.org. Vous
verrez le compteur tourner avec votre dédicace.
Blood For Memory nécessite l’attention des médias et l’engagement
d’équipes « satellites » partout dans le monde pour organiser des
campagnes de dons du sang et la médiatisation du projet (médias, soutien
de célébrités). N’hésitez pas à nous contacter si vous désirez vous-mêmes
contribuer à la réussite du projet.
Website : http://www.bloodformemory.org
Facebook : https://www.facebook.com/bloodformemory
Email : [email protected]
Twitter : @bloodformemory
Instagram : #bloodformemory (photo des dons !)
Nous espérons pouvoir compter sur vous,
Mémorablement vôtre,
L’équipe Blood For Memory
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=83608
Agenda - Hasan Cemal : "1915: Le génocide
arménien" aux Éditions Les Prairies ordinaires
Agenda - Hasan Cemal : "1915: Le génocide arménien" aux
Éditions Les Prairies ordinaires - Collectif VAN www.collectifvan.org - Le livre 1915, Le génocide arménien de
Hasan Cemal paru aux Editions Les Prairies ordinaires est un
retour sur l’histoire du génocide arménien. Hasan Cemal, petit-fils
du dernier ministre de la Marine et gouverneur de Syrie en 19161918, Djemal Pacha (1872-1922), considéré comme l’un des
instigateurs du génocide. Il a choisi de raconter ici son expérience
individuelle et familiale. Ce livre, qui a fait grand bruit en Turquie,
retrace aussi le parcours d’un homme de gauche qui, d’Erevan aux
États-Unis en passant par la France, dans la diaspora arménienne,
désire tendre la main et rendre hommage à son ami Hrant Dink, le
journaliste à l’origine de ce processus, qui fut assassiné en 2007.
Un essai essentiel dans une démarche inaugurée il y a dix ans et
qui entend prendre en compte la part arménienne du peuple de
Turquie.
publié le 13 avril 2015
Les Prairies ordinaires
1915, Le génocide arménien
Hasan Cemal
288 pages, 23 €
ISBN 978-2-35096-106-4
Editions: Les Prairies ordinaires
traduit du turc par Pierre Pandelé
La déportation et le massacre des Arméniens en 1915, la question de leur
reconnaissance et les débats relatifs à l’effondrement de l’Empire
ottoman, cette période de la Première Guerre mondiale où les terres
impériales ont subi des attaques conjointes de la part des Alliés et de la
Russie tsariste n’ont cessé d’agiter la Turquie depuis sa fondation. En
2005, des versions antinomiques de l’Histoire se font face lorsqu’un
groupe d’intellectuels turcs se prononce pour la reconnaissance du
génocide.
Parmi eux, Hasan Cemal, petit-fils du dernier ministre de la Marine et
gouverneur de Syrie en 1916-1918, Djemal Pacha (1872-1922), considéré
comme l’un des instigateurs du génocide. Il a choisi de raconter ici son
expérience individuelle et familiale. Ce livre, qui a fait grand bruit en
Turquie, retrace aussi le parcours d’un homme de gauche qui, d’Erevan
aux États-Unis en passant par la France, dans la diaspora arménienne,
désire tendre la main et rendre hommage à son ami Hrant Dink, le
journaliste à l’origine de ce processus, qui fut assassiné en 2007. Un essai
essentiel dans une démarche inaugurée il y a dix ans et qui entend
prendre en compte la part arménienne du peuple de Turquie.
TÉLÉCHARGER :
1915, Le génocide arménien - extrait
http://www.collectifvan.org/pdf/12-47-00-13-04-15.pdf
http://www.lesprairiesordinaires.com/1915-le-geacutenocidearmeacutenien.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87415
Agenda - À paraître le 1er avril 2015 : "Le génocide
arménien : de la mémoire outragée à la mémoire
partagée"
Agenda - À paraître le 1er avril 2015 : "Le génocide arménien : de
la mémoire outragée à la mémoire partagée" - Collectif VAN www.collectifvan.org - Cent ans après le génocide arménien
perpétré en avril 1915, Michel Marian fait revivre deux histoires
singulières et passionnelles, celle des Arméniens et celle des
Turcs. Il suit les Arméniens sur le chemin séculaire de leur quête
de justice, exigeant la réintégration de leur malheur dans la
mémoire universelle. Il retrace le travail difficile mais remarquable
qu’une partie du peuple turc a entrepris depuis une décennie pour
se réapproprier un passé tragique et coupable. Le livre sera en
librairie le 2 avril 2015.
LE GÉNOCIDE ARMÉNIEN
De la mémoire outragée à la mémoire partagée
Auteur(s) : Michel Marian
Éditeur : Albin Michel
Reliure : Broché
Date de sortie : 01/04/2015
Collection : Bibliothèque Albin Michel
Rayon : Histoire / Histoire de l'Europe
Cent ans après le génocide arménien perpétré en avril 1915, Michel
Marian fait revivre deux histoires singulières et passionnelles, celle des
Arméniens et celle des Turcs. Il suit les Arméniens sur le chemin séculaire
de leur quête de justice, exigeant la réintégration de leur malheur dans la
mémoire universelle. Il retrace le travail difficile mais remarquable qu’une
partie du peuple turc a entrepris depuis une décennie pour se réapproprier
un passé tragique et coupable. Il dévoile les surprises, les personnalités,
les hasards, les occasions trouvées ou manquées qui ont séparé ces
histoires, avant de leur donner une chance de se rencontrer. Peut-on
qualifier de génocide un événement antérieur à la création du mot ? Fautil pénaliser sa négation ? Pourquoi les gouvernements turcs successifs
persistent-ils à le refuser ? Faudrat-il attendre encore cent ans pour
qu’advienne cette reconnaissance ou y a-t-il aujourd’hui une solution ?
Michel Marian n’esquive aucune difficulté, mais rend accessibles et vivants
tous ces débats. Il propose des réponses et ouvre la perspective d’un
avenir partagé, tel qu’on peut espérer qu’il se dessine à la fin de cette
année de commémoration.
L’AUTEUR
Michel Marian, élève de L’ENS (Ulm) et de l’ENA, agrégé de philosophie
est engagé dans la cause de la reconnaissance du génocide depuis trente
ans. Il est depuis dix ans un des artisans du dialogue arméno-turc. Il a
publié en 2009 avec Ahmet Insel un Dialogue sur le tabou arménien
(éditions Liana Lévi), qui est encore une référence pour la forme originale
et personnelle choisie.
http://www.albinmichel.fr/multimedia/Documents/espace_journalistes/communiques_de_p
resse/201504/MARIAN.pdf
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86365
Agenda - Parution/"Jugement à Istanbul" de Taner
Akçam et Vahakn Dadrian
Agenda - Parution/"Jugement à Istanbul" de Taner Akçam et
Vahakn Dadrian - Collectif VAN - www.collectifvan.org - En 1915, à
la faveur de la Première Guerre mondiale, débutait l’assassinat
organisé du peuple arménien d’Anatolie. À la fin de la guerre, dans
l’Empire ottoman – allié de l’Allemagne – vaincu et occupé, un
procès est mené par des tribunaux militaires sur ordre du ihd, qui
accuse le pouvoir Jeune-Turc d’avoir organisé intentionnellement
ce massacre. Les représentants de ce pouvoir seront condamnés à
mort in absentia. Et Mustafa Kemal entre en triomphateur à
Istanbul début novembre 1922 tandis que l’État turc n’a jamais,
depuis, reconnu sa responsabilité dans ce génocide. Ce livre –
pièce capitale versée au dossier de ce que l’on désigne comme le
génocide des Arméniens – relate ce procès des dirigeants JeunesTurcs tenu en 1919-1920, alors que la plupart d’entre eux avaient
pris la fuite. Une page d’histoire minutieusement étudiée par deux
chercheurs, l'un turc et l'autre arménien, Taner Akçam et Vahakn
Dadrian, publiée aux Éditions de l'Aube à l'initiative de l'AFAJA,
Association Française des Avocats et Juristes Arméniens, dans le
cadre du Centenaire du génocide arménien.
Publié le 17 mars 2015
Les éditions de l'aube
Jugement à Istanbul
Taner Akçam
Vahakn N. Dadrian
Trouver ce livre en librairie
Traduction Juliette Minces
Année 2015
Date de parution 19 mars 2015
Maison d'édition : Editions de l'Aube
Pages 400
Dimensions 143 x 220
Format 2015
Prix 26 €
ISBN 978-2-8159-1053-8
EAN 9782815910538
Les auteurs :
Taner Akçam, né en 1953 en Turquie, est sociologue. Professeur au
Centre pour l’étude de l’Holocauste et des génocides à l’Université du
Minnesota (USA), il est un des premiers intellectuels turcs à reconnaître le
génocide arménien de 1915 et à en parler publiquement. Militant
d’extrême gauche, il fut condamné à dix ans de prison en Turquie en 1976
(il s’évada un an plus tard et se rendit en Allemagne en tant que réfugié
politique).
Vahakn N. Dadrian, né à Istanbul en 1926 fut le directeur des
recherches sur le génocide au Zoryan Institute (USA). Il dirigea le grand
projet d'étude sur le génocide soutenue par la National Science
Foundation et la Foondation Guggenheim HF.
Résumé
En cette année 1331 de l’ère en vigueur au sein de l’Empire ottoman,
l’assassinat organisé du peuple arménien d’Anatolie débutait à la faveur
de la Première Guerre mondiale. À la fin de la guerre, dans l’Empire
ottoman – allié de l’Allemagne – vaincu et occupé, un procès est mené par
des tribunaux militaires sur ordre du sultan, qui accuse le pouvoir JeuneTurc d’avoir organisé intentionnellement ce massacre. Les représentants
de ce pouvoir seront condamnés à mort in absentia. Et Mustafa Kemal
entre en triomphateur à Istanbul début novembre 1922 tandis que l’État
turc n’a jamais, depuis, reconnu sa responsabilité dans ce génocide.
Ce livre – pièce capitale versée au dossier de ce que l’on désigne comme
le génocide des Arméniens – relate ce procès des dirigeants Jeunes-Turcs
tenu en 1919-1920, alors que la plupart d’entre eux avaient pris la fuite.
Dans ce remarquable travail, les auteurs, l’un turc, l’autre arménien, ont
travaillé ensemble sur les archives et documents de l’époque ottomane et
restituent toute l’ambiguïté de cette période charnière qui va de 1919 à la
victoire de Mustapha Kemal.
Une page d’histoire tragique minutieusement étudiée.
Préface de Gérard Chaliand
Postface de Alexandre Couyoumdjian et Stéphane Mirdikian
Traduit de l’anglais par Juliette Minces
Jugement à Istanbul, publié à l'origine en anglais, est pour la
première fois traduit en français.
En cette année de commémoration du centenaire du génocide des
Arméniens de 1915, l’Association française des avocats et juristes
Arméniens (AFAJA), co-présidé par Alexandre Couyoumdjian, et
l’association belge des avocats et juristes Arméniens (ABAJA), présidé par
Stéphane Mirdikian, ont pris l’initiative de faire traduire ce livre.
Ce livre sera notamment le support de nombreuses conférences
programmées en France, Belgique et Suisse, autour des thèmes du
génocide arménien, du négationnisme et de la justice. En mai 2015, le
sociologue turc Taner Akçam viendra en France à l’occasion du premier
colloque organisé dans ce cadre. Il se tiendra à la Maison du Barreau,
place Dauphine, sous l'égide de l'Ordre des Avocats au Barreau de Paris
les 27 et 28 mai prochains.
TÉLÉCHARGER :
Jugement à Istanbul - Taner Akçam, Vahakn N. Dadrian
http://www.collectifvan.org/pdf/03-41-45-17-03-15.pdf
http://editionsdelaube.fr/catalogue/jugement%C3%A0istanbul
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86667
Agenda - La Vie (N°3633, Édition du 16 avril 2015) :
"Les Arméniens, 100 ans après le génocide"
Agenda - La Vie (N°3633 Édition du 16 avril 2015) : " 100 ans
après le génocide, les Arméniens" - Collectif VAN www.collectifvan.org - L'hebdomadaire chrétien "La Vie" consacre
un numéro du mois d'avril (N°3633) au génocide arménien "Les
Arméniens, 100 ans après le génocide".
La Vie
N°3633, Édition du 16 avril 2015
Dossier : Les Arméniens, 100 ans après le génocide
Le sommaire
Editorial - L'Arménie, une mémoire qui résiste
Le Bloc-notes -Qu'est-ce qu'une "guerre juste" ?
C'est vous Les réseaux d'Étienne
Courrier
C'est ma foi - Arsen
C'est vous - Bravo !
C'est vous ...Encore bravo !
L'oeil du géographe - L'Arménie, miracle montagnard
Arménie - Marseille et la mémoire du génocide arménien
Histoire - Le génocide arménien : retour sur les origines d'une
extermination
Histoire - Assyro-Chaldéens : le génocide oublié
Portrait - Pinar Selek, une sociologue turque aux côtés des Arméniens
Portrait - Isabelle Estournet-Djehizian, dis-moi comment tu t'appelles...
Monde - La République d'Arménie en plein spleen
Arménie - Au Liban, une communauté affirmée
Arménie - Tels des charniers de pierres...
Arménie - La quête de l'Arche de Noé sur le mont Ararat
Essentiels - Sevag Hammalian, le génocide inscrit dans le sang
Essentiels - Sevag Hammalian : Mes conseils pour aimer ses ennemis
Essentiels - Sevag Hammalian : Ma figure spirituelle, Grégoire-Pierre XV
Agagianian
Jean 2, 1-15a Garder sa parole
Chronique - L'infini du don
Les dimanches et les fêtes racontés aux enfants L'initiation
chrétienne
Chronique - Nos superpouvoirs
Les amis de La Vie - Le temps de célébrer
Les amis de La Vie - L'agenda solidaire
Religion - Le christianisme, pierre d'angle de la nation arménienne
Le christianisme, pierre d'angle de la nation arménienne Chronologie
Catholicisme - Grégoire de Narek : moine, poète et docteur de l'Eglise
Symbole - La croix, arbre de vie
Saveurs - Invitation à la table arménienne
Invitation à la table arménienne - Les beureks
Invitation à la table arménienne - Les dolmas, feuilles de vigne farcies
au riz
Invitation à la table arménienne - Les burmas
Culture Le renouveau du cinéma arménien
Le renouveau du septième art arménien - ayat Nova
Livres jeunesse - Dans les yeux d'Anouch par Roland Godel
Livres jeunesse - Le Petit Nicolas, en arménien occidental par Sempé et
Goscinny
Expositions - Fantômes d'Anatolie
Expositions - Le génocide des Arméniens de l'Empire ottoman :
stigmatiser, détruire, exclure
Expositions - Avant la nuit : les Arméniens en Turquie à la veille du
génocide
http://www.lavie.fr/papier/2015/3633/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87699
Agenda - Éditions Parenthèses : Identité graphique
24 avril 2015/2016
Agenda - Éditions Parenthèses : Identité graphique 24 avril
2015/2016 - Collectif VAN -www.collectifvan.org - Une identité
graphique a été spécialement élaborée par les Éditions
Parenthèses, à Marseille, pour leurs publications du centenaire du
génocide arménien. 24 avril 2015/24 avril 2016, une année de
publications : en attendant les nouveautés à venir, relire les
incontournables témoignages déjà parus dans la collection
Diasporales...
24 avril 2015 - 2016
Pour les publications du centenaire une identité graphique spécialement
élaborée
Et en attendant les nouveautés à venir, relire les incontournables
témoignages déjà parus dans la collection Diasporales...
***
Yervant Odian - Journal de déportation
http://www.editionsparentheses.com/journal-de-deportation
Collection : Diasporales
16,5 x 23 cm, 448 pages, présentations, cartes, biographies, index.
ISBN 978-2-86364-196-5
PRIX : 24 €
Septembre 1915, Istanbul. Un soir, on frappe à la porte : « Yervant Odian
est-il là ? ». Dès lors, l’implacable organisation génocidaire turque va
l’entraîner sur les routes et dans les sinistres camps du désert syrien. Au
sein des colonnes de déportés, il rejoint le destin de ses compatriotes
arméniens, bien que se considérant presque comme un « privilégié », en
raison de son statut d’écrivain reconnu.
Immergé dans un quotidien de tortures, glacé d’horreur devant les
situations d’humiliation, les impitoyables persécutions que subissent les
déportés et, pour finir, les exécutions et l’extermination, un rare instinct
de survie préserve Yervant Odian. L’écrivain satirique et journaliste,
survivant à ces « années maudites », ce cauchemar, revient à Istanbul en
1918 au terme d’un long voyage en enfer et retrouve sa table de
rédacteur. Aussitôt, il s’attache à consigner ses souvenirs témoignant ainsi
au nom de tous ces anonymes disparus, et il sera l’un des rares écrivains
arméniens à s’y consacrer au lendemain du génocide. De ce travail de
mémoire résulte un récit à la fois distancié, précis et dépouillé, pour
surtout « être fidèle à la réalité, n’altérer en rien les faits, n’en exagérer
aucun ».
***
Berdjouhi - Jours de cendres à Istanbul
http://www.editionsparentheses.com/jours-de-cendres-a-istanbul
Récit traduit de l'arménien par Armen Barseghian.
Collection : Diasporales
16,5 × 23 cm, 224 p., 2004.
ISBN 2-86364-122-0
Prix : 18 €
En une nuit, six cents intellectuels arméniens sont arrêtés dans tous les
quartiers de la cosmopolite Istanbul. Cette rafle du 24 avril marque le
début du génocide de 1915.
La jeune Berdjouhi est l’une de ces épouses qui attendront en vain le
retour des déportés. Elle devra vivre seule dans la grande capitale
ottomane, devenue hostile.
Le récit débute le jour où son mari, le militant Sarkis Barseghian, est
emmené. Suivent alors cinq années de solitude où Berdjouhi va lutter
contre le désespoir, surmonter ses peurs et organiser son quotidien. Elle
milite avec les autres femmes et participe notamment à la recherche des
enfants arméniens enlevés par les dignitaires turcs.
Ce texte constitue un véritable document sur une période dont on ne
retient souvent que les aspects purement événementiels. Ici, le
témoignage le plus fidèlement autobiographique se nourrit d’un travail de
la mémoire : plus de vingt ans après, Berdjouhi ne se lasse pas de
raconter, esquissée dans tous les modes possibles, son histoire d’amour
dont une narration strictement documentaire n’aurait pas su dire la
saturation de douleur et de passion. Les « jours calcinés » de toute une
vie commencent ici, à Istanbul, dans les quartiers de pêcheurs, dans les
parcs, dans les grandes demeures, dans les hammams, dans un paysage
de rives, au sein de ces nombreuses communautés qui ont vécu
longtemps leur identité et qui font l’épaisseur historique de la ville.
***
Jean-Claude Belfiore - Moi, Azil Kémal, j’ai tué des Arméniens
Carnets d’un officier de l’armée ottomane
http://www.editionsparentheses.com/moi-azil-kemal-j-ai-tue-des
Collection : Diasporales
16,5 × 23 cm, 208 pages, 2013.
ISBN 978-2-86364-279-5
Prix : 19 €
Le capitaine de l’armée ottomane Azil Kemal est marié à Enza, une
Arménienne. En 1915, il reçoit l’ordre de procéder à l’extermination des
Arméniens des villages de la région d’Erzeroum. Il va rédiger alors un
journal qui relate ces semaines de tourments entre trahison des siens et
mission militaire.
Le récit s’articule autour de la traduction de ce carnet retrouvé dans les
archives familiales du narrateur qui replace les interrogations d’un des
acteurs du crime collectif dans un contexte historique plus large où tous
les événements et les personnages rencontrés ou cités sont réels.
De nombreux témoignages et récits ont été consacrés au génocide
arménien. Mais, pour la première fois, le texte de Jean-Claude Belfiore
met au centre des événements un personnage turc, avec toute la
complexité de ses conflits intimes entre destin personnel et devoir
d’obéissance. Ou comment la littérature peut aussi éclairer l’Histoire.
***
Fethiye Çetin - Le livre de ma grand-mère
Suivi de : Les fontaines de Havav
http://www.editionsparentheses.com/le-livre-de-ma-grand-mere
Traduit du turc par Marguerite Demird
Collection : Diasporales
16,5 × 23 cm, 128 pages, 2013.
ISBN 978-2-86364-282-5
Prix : 18 €
Toute une vie invisible… C’est dans son grand âge que cette grand-mère
adorée choisit de partager son secret et de transmettre « l’inoubliable ».
« Mes enfants, n’ayez pas peur des morts, ils ne peuvent pas vous faire
de mal. Le mal vient toujours des vivants, pas des morts », disait
Héranouche Gadarian devenue Seher, la grand-mère de Fethiye Çetin qui
écrit ce livre pour « créer une brèche dans le mur et permettre l’écoute,
pour ouvrir le cœur et la conscience des gens en Turquie ». Dans ce pays
où, dès que l’on aborde le sujet du génocide de 1915, tout se fige et une
atmosphère de peur s’installe, il lui était impossible de raconter sa
véritable histoire, dévoiler ses origines arméniennes, révéler dans quelles
circonstances elle avait été enlevée par un soldat turc alors qu’elle avait à
peine dix ans.
C’est donc sa petite-fille, avocate engagée dans le combat pour la justice
et la liberté, qui sera dépositaire de cette vérité enfouie : « En me
révélant son histoire, elle a transmis ce poids sur mes épaules... et même
si c’est très difficile, je considère que c’est une chance pour moi de
connaître la vérité, je ne veux pas laisser ce problème aux générations
suivantes. »
Fruit de longs et multiples entretiens familiaux, ce témoignage tout en
tendresse et douleur contenue a marqué une rupture dans la mémoire
collective turque face à la version officielle imposée depuis tant d’années :
il est passé de main en main, a été réédité une dizaine de fois, traduit
dans de nombreuses langues.
En postface, le récit de la restauration des fontaines de Havav, village
natal de sa grand-mère, que Fethiye Çetin a réussi à mener à bien après
le choc provoqué par la publication de son livre.
***
Henri Aram Hairabédian - Dis-lui son nom
http://www.editionsparentheses.com/dis-lui-son-nom
Collection : Diasporales
16,5 × 23 cm, 160 p.
ISBN 978-2-86364-254-2
Prix : 19 €
L’île de Ré et La Rochelle comme décor. Autour de l’atelier de reliure et
Costa, Jean se retrouve plongé dans une obsédante recherche pour
recouvrer la mémoire. Une malle, un carnet, des photos jaunies, quelques
coupures de journaux, des protagonistes de pays lointains…
À Chypre ou dans les rues d’Athènes, des prénoms d’ailleurs rappellent
une douleur et un combat enfouis. Des armes, des diplomates, des
attentats… un terrorisme oublié.
Ce récit haletant, enrichi d’éclairages couleur sépia, vient documenter une
histoire qui trouve son origine il y a près d’un siècle, ressurgit dans les
années soixante-dix et, « le temps passant », se conclut dans une capitale
caucasienne à l’ombre d’une montagne symbole.
Dire son nom, c’est toujours retrouver ses origines.
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87330
Agenda - Revue d'histoire de la Shoah nº202 - Se
souvenir des Arméniens 1915-2015: Centenaire d'un
génocide
Agenda - Revue d'histoire de la Shoah nº202 - Se souvenir des
Arméniens 1915-2015: Centenaire d'un génocide - Collectif VAN www.collectifvan.org - La Revue d'histoire de la Shoah nº202
intitulée "Se souvenir des Arméniens 1915-2015: Centenaire d'un
génocide" est consacrée au génocide des Arméniens. La rédaction
de la revue a choisi de publier, pour commémorer le centenaire de
la tragédie, des documents (archives diplomatiques et militaires,
correspondances, rapports et témoignages) qui exposent le
déroulement des événements caractérisant le crime de génocide
en privilégiant une perspective comparatiste. (Les Editions
Calmann-Lévy, Parution : 11 mars 2015, 400 pages.)
Les Editions Calmann-Lévy
Revue d'histoire de la Shoah nº202 - Se souvenir des Arméniens
1915-2015: Centenaire d'un génocide
Broché – 11 mars 2015 de Mémorial de la Shoah (Auteur)
Broché: 400 pages
Editeur : Calmann-Lévy (11 mars 2015)
Collection : Diffusés
Langue : Français
ISBN-10: 2916966110
ISBN-13: 978-2916966113
Dimensions du produit: 15 x 3,5 x 24 cm
Après le numéro spécial consacré en 2003 au génocide des Arméniens,
nous avons choisi de publier, pour commémorer le centenaire de la
tragédie, des documents (archives diplomatiques et militaires,
correspondances, rapports et témoignages) qui exposent le déroulement
des événements caractérisant le crime de génocide en privilégiant une
perspective comparatiste.
Le génocide des Arméniens, perpétré sur le territoire de l'empire ottoman,
avait été ourdi depuis plusieurs décennies. Le Parti jeune-turc (Comité
Union et Progrès) passe à l’action à la faveur du déclenchement de la
Grande Guerre au côté des puissances centrales. Ces documents montrent
que, depuis longtemps, en Turquie, flottait dans l’air l’idée de « liquider la
question arménienne en liquidant les Arméniens » pour reprendre les
mots d’un responsable turc. Sans compter que pour les milieux
nationalistes jeunesturcs, la charia était incompatible à la notion moderne
d’égalité civique.
Parallèlement, le Comité Union et Progrès avait mis sur pied en 1911 une
organisation spéciale (O.S.) chargée des basses besognes. C’est elle qui, à
partir du mois d’avril 1915, entreprend l’extermination.
Le processus d’homogénéisation islamique et turc du pays portait en lui
(avec parfois la complicité tacite de l’ambassade d’Allemagne) une
politique de « purification ethnique » qu’on qualifiera plus tard de
génocide. On ne peut lire ces témoignages qu’à la condition de
comprendre que le monde turcomusulman n’obéissait pas au logiciel
intellectuel occidental. Et que de ne pas avoir entendu ce massacre
annoncé a conduit à ce million et demi de morts qui nous interroge sur la
force du panturquisme et de la violence propre à un islam conquérant.
http://calmann-levy.fr/livres/revue-dhistoire-de-la-shoah-no202-sesouvenir-des-armeniens-1915-2015/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87350
Agenda - Parution : deux ouvrages sur le génocide
des Arméniens aux Editions Privat
Agenda - Parution : deux ouvrages sur le génocide des Arméniens
aux Editions Privat - Collectif VAN -www.collectifvan.org – A
l’occasion du 100ème anniversaire du génocide des Arméniens, les
Editions Privat publient deux ouvrages pour ne pas oublier : Du
génocide des Arméniens à la Shoah – Typologie des massacres du
XXe siècle et Histoire de la diaspora arménienne. Le premier
ouvrage aborde, entre autres, la reconnaissance de ce génocide,
prolongé par l’élimination des Assyro-Chaldéens, des Syriaques et
des Yézidis, et mis en relation avec la Shoah et le génocide des
Tsiganes. Le second ouvrage montre comment la dispersion des
Arméniens, conséquence depuis l’Antiquité d’une périlleuse
situation géopolitique, et surtout du génocide, a su conjuguer
esprit créateur, intégration et préservation d’une identité
profondément humaniste, enracinée dans les valeurs chrétiennes.
Ces deux ouvrages complètent l’oeuvre de mémoire commencée avec
l’Histoire du peuple arménien, ouvrage réédité à l’occasion de cette
commémoration.
Du génocide des Arméniens à la Shoah
Typologie des massacres du XXe siècle
Sous la direction de Gérard Dédéyan & de Carol Iancu
Premier livre à aborder, sous forme analytique et comparatiste, deux des
plus grands génocides perpétrés au XXe siècle qui ont marqué l’histoire :
la Shoah et le génocide des Arméniens, cet ouvrage paraît à l’occasion du
100e anniversaire du génocide des Arméniens et du 70e anniversaire de la
libération des camps nazis (Auschwitz, Buchenwald, Mauthausen…). Ce
livre est un véritable prélude à l’impérieux devoir de mémoire qu’imposent
ces crimes contre l’humanité commis au début et au milieu du XXe siècle.
Histoire de la Diaspora arménienne
Sous la direction d’Aïda Boudjikanian & Gérard Dédéyan
Soucieuses, depuis une trentaine d’années, de s’interroger sur la
persistance d’une identité arménienne trois fois millénaire mais
constamment mise en péril en raison de la situation géopolitique de
l’Arménie - trait d’union entre l’Europe et l’Asie - et par là même exposée
au choc des grands Empires, voire aux massacres et au génocide, les
Editions Privat ont décidé, conjointement avec les Professeurs Aïda
Boudjikanian et Gérard Dédéyan, de donner une suite substantielle au
livremonument Histoire du peuple arménien, publié par Privat en 1982,et
largement actualisé et enrichi en 2007.
TÉLÉCHARGER :
Deux livres sur le génocide des Arméniens
http://www.collectifvan.org/pdf/01-12-52-10-04-15.pdf
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87354
Agenda - Vient de paraître "Atom Egoyan et la
diaspora arménienne"
Agenda - Vient de paraître "Atom Egoyan et la diaspora
arménienne" - Collectif VAN -www.collectifvan.org - Vient de
paraître le livre "Atom Egoyan et la diaspora arménienne.
Génocide, identités, déplacements, survivances" de Nellie
Hogikyan. Cet ouvrage propose d’examiner la culture survivante,
en l’occurrence arménienne post-génocidaire, à travers sa
transmission discontinue que donne à voir Egoyan.
Atom Egoyan et la diaspora arménienne
Génocide, identités, déplacements, survivances
Nellie HOGIKYAN
ISBN : 978 2-343-05113-0 • 24 € • 238 pages
Collection Logiques sociales
L'Harmattan
Eclectique, fragmentaire et multi/intermédiale, la production filmique
d’Atom Egoyan incarne l’esprit diasporique par excellence. Malgré cette
dispersion symptomatique d’une culture survivante, ou peut-être grâce à
elle, le travail d’Egoyan maintient une continuité et une cohérence
percutantes. En effet, parmi son oeuvre cinématographique, l’on peut
identifier un genre spécifique au cinéaste, celui du post-exil, mettant en
scène les structures émotives de la dissociation que seules l’itération et la
mêmeté de ses acteurs et actrices pourront transmettre. La perte dans le
monde d’Egoyan est structurante. Ce paradoxe de l’itération des mêmes
personnages diasporiques d’une part, et des histoires d’absence d’autre
part, est au coeur des problématiques chères au cinéma égoyanesque.
Cet ouvrage propose d’examiner la culture survivante, en l’occurrence
arménienne post-génocidaire, à travers sa transmission discontinue que
donne à voir Egoyan. L’auteure se limite à l’analyse des quatre longmétrages (Next of Kin, Family Viewing, Calendar et Ararat) dans lesquels
le cinéaste filme, ouvertement et parfois moins directement, les diverses
représentations des identités de la diaspora arménienne, mais toujours
dans un Canada multi/interculturel.
L’AUTEUR
Nellie Hogikyan est titulaire d’un doctorat en littérature comparée de
l’Université de Montréal (2007). Elle a co-dirigé l’anthologie Femmes et
exils : formes et figures avec Dominique Bourque en 2010 et le collectif La
Survivance en héritage : passages de Janine Altounian au Québec, avec
Simon Harel et Michel Peterson en 2013.
Contact Service de promotion et de diffusion
Raphaële Lombard
5, rue de l’Ecole polytechnique 75005 Paris
TÉLÉCHARGER :
http://www.collectifvan.org/pdf/09-04-31-19-03-15.pdf
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=86722
Agenda - L’Étrangère : Premier roman de Valérie
Toranian
Agenda - L’Étrangère : Premier roman de Valérie Toranian Collectif VAN - www.collectifvan.org - Valérie Toranian, la
narratrice, retrace alternativement le destin d'Aravni, sa grandmère, et ses propres souvenirs d'enfance à ses côtés. Aravni a
échappé de justesse au génocide arménien et ne s'est ouverte à sa
petite-fille que peu de temps avant sa mort, à l'âge de 96 ans. Le
premier roman de Valérie Toranian, L’Étrangère, paraîtra chez
Flammarion le 6 mai 2015.
Publié le 02 avril 2015
Flammarion
Littérature française - L'étrangère - Flammarion éditions
Valérie Toranian, la narratrice, retrace alternativement le destin d'Aravni,
sa grand-mère, et ses propres souvenirs d'enfance à ses côtés. Aravni a
échappé de justesse au génocide arménien et ne s'est ouverte à sa petite-
fille que peu de temps avant sa mort, à l'âge de 96 ans. Premier roman.
Petite-fille d'Arméniens rescapés du génocide qui ont débarqué à Marseille
dans les années 1920, Valérie Toranian a une grand-mère paternelle
arménienne, Aravni, couturière à domicile pour des façonniers du Sentier.
Pigiste au milieu des années 1980, Valérie Toranian signe en 1989 ses
premiers articles dans Elle. En 1994, elle dirige la rubrique beauté du
magazine, devient rédactrice en chef en 1998, puis directrice de la
rédaction en 2002. Après avoir épousé et vécu avec Ara Toranian, avec
qui elle a deux enfants, elle devient la compagne de Franz-Olivier
Giesbert.
En septembre 2014, Valérie Toranian quitte ses fonctions de directrice de
la rédaction du magazine Elle. En décembre, elle devient directrice
générale de la Revue des deux Mondes.
Son premier roman, L’Étrangère, paraîtra chez Flammarion le 6 mai 2015.
Bibliographie
Pour en finir avec la femme, Grasset, 2004
D'après Wikipedia.
http://editionsflammarion.flammarion.com/Albums_Detail.cfm?ID=48024
&levelCode=litterature
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87136
Agenda - Revue des deux mondes/"Génocide
arménien, Kurdes, Daesh : la Turquie face à ses
tabous"
Agenda - Revue des deux mondes/"Génocide arménien, Kurdes,
Daesh : la Turquie face à ses tabous" - Collectif VAN www.collectifvan.org - La Revue des Deux Mondes est la plus
ancienne revue vivante d'Europe, dans laquelle ont écrit toutes les
grandes signatures depuis le XIXe siècle. Le nouveau numéro de la
mensuelle aborde le thème du génocide arménien et de son déni
par l'Etat turc, dans le dossier entitulé "La Turquie face à ses
tabous".
Revue des deux mondes
"Génocide arménien, Kurdes, Daesh : la Turquie face à ses
tabous"
Sommaire
Avril 2015
Éditorial
Valérie Toranian — Voltaire est-il la solution ?
Événement - Voltaire suffit-il ?
Régis Debray, Franz-Olivier Giesbert, Valérie Toranian — GRAND
ENTRETIEN - Régis Debray. Contre les fanatismes
Charles Dantzig — La manière Voltaire
Michel Delon — Comment Voltaire est devenu voltairien
Marin de Viry — Le premier prince de gauche
Hervé Loichemol, Yves Laplace — Représenter Mahomet : généalogie d'un
désastre
Dossier - La Turquie face à ses tabous
Jean Marcou — La diplomatie turque entre déconvenues et
repositionnement stratégique
Jean-François Pérouse — Les enjeux de l'éducation depuis l'avènement de
l'AKP au pouvoir
Dorothée Schmid — L'AKP et les Kurdes : l'ouverture inachevée
Fatma Müge Goçek — Génocide arménien : le déni de l'État
Ahmet Insel — La société civile turque face aux tabous de l'histoire
Raymond H. Kévorkian — L'expérience des Arméniens dans la turquie
kémaliste
Sema Kaygusuz — Abel enseveli par le corbeau
Études, reportages, réflexions
Eryck de Rubercy — Peter Sloterdjik et la conscience malheureuse de la
France
Philippe Trétiack — La destruction, un acte constructif ? Partout sauf à
Paris
Annick Steta — Le mariage renforce-t-il les inégalités ?
Critiques
Frédéric Verger — Livres - Le piège
Patrick Kéchichian — Livres - Un père en vaut-il un autre ?
Marin de Viry — Livres - La trajectoire nihiliste et ratée des ambitieux à
tête de vent
Jean-Luc Macia — Disques - Bach, jeunes pianistes et stars
*****
Génocide arménien : le déni de l'État
Numéro : Avril 2015
Auteur : Fatma Müge Goçek
Sujet : Dossier - La Turquie face à ses tabous
Le déni, disent certains, est la phase ultime du génocide. À travers lui, les
dénégateurs empêchent les victimes d’entamer le processus du deuil ; à
cause de lui, les victimes vivent enfermées dans un passé violent sans
pouvoir espérer de guérison. Mais les dénégateurs en souffrent eux aussi :
le refus de rendre des comptes pour les violences passées conduit à
l’institutionnalisation et à la normalisation de la violence dans la société,
laquelle peine alors à devenir véritablement démocratique. Ce type de
déni existe dans de nombreux pays, en particulier dans les États-nations
dont les élites ont tiré avantage des violences. On peut citer, par
exemple...
Fatma Müge Göçek est professeur de sociologie à l’université Ann Arbor du
Michigan. Dernier ouvrage publié: Denial of Violence: Ottoman Past,
Turkish Present, and Collective Violence against the Armenians, 17892009 (Oxford University Press, 2014).
http://www.revuedesdeuxmondes.fr/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87067
Agenda - Arménie, mémoire de la Bible
Agenda - Arménie, mémoire de la Bible - Collectif VAN www.collectifvan.org - Cent ans après le dramatique génocide
arménien, Le Monde de la Bible publie un livre numérique sur
l’exceptionnel patrimoine religieux et scripturaire de l’Arménie,
première nation chrétienne dans l’Histoire.
Arménie, mémoire de la Bible
Livre umérique
La longue mémoire arménienne
Première nation chrétienne selon la volonté du roi Tiridate dès 301,
l’Arménie possède un patrimoine à nul autre pareil. L’héritage d’une
longue histoire, vieille de plusieurs millénaires si l’on remonte jusqu’au
Royaume d’Ourartou (XIIIe siècle avant J.-C.), sur une terre aujourd’hui
semée d’églises et de monastères aux styles caractéristiques et dont les
plus anciennes remontent au VIIe siècle.
Mais l’héritage qui nous intéresse prioritairement dans ce livre numérique
est littéraire et scripturaire. Ce patrimoine a vu le jour sous la main du
moine Machtots qui, au seuil du IVe siècle, traduit les proverbes de
Salomon selon une écriture arménienne qu’il a lui-même inventée. Depuis
c’est non seulement toute la Bible qui fut traduite dans la foulée, mais
bien d‘autres textes grecs, de Platon aux Pères de l’Eglise, en passant par
les grands auteurs du judaïsme hellénistique dont Philon d’Alexandrie.
Malgré les heurts de l’Histoire, l’Arménie a su conserver le fonds et la
mémoire de cette riche bibliothèque qui possède des textes (traduits)
parfois plus complets que les originaux hérités de Byzance. Des textes
mais aussi une liturgie, celle de Jérusalem, vers qui ses regards sont
toujours restés orientés.
A travers l’histoire de l’Arménie, de ses textes, de sa liturgie, des signes
de sa présence en Terre sainte… ce livre numérique permet de découvrir
dans toute sa profondeur et sa spiritualité une vieille nation restée fidèle à
elle-même.
Benoit de Sagazan
*****
Au sommaire :
Histoire de l’Arménie par Jean-Luc Pouthier
Les origines
Première nation chrétienne
Une civilisation florissante
La future Arménie
Aux sources d’une histoire nationale par Jean-Pierre Mahé
Les chroniques
Fin d’une historiographie nationale
Vers une théologie de l’histoire
La traduction arménienne de la Bible par Jean-Pierre Mahé
De l’interprétation orale à la version écrite
Une langue unifiée
Un conservatoire de l’exégèse ancienne par Folker Siergert
À la marge de l’univers biblique
L’École hellénophile
Un conservatoire de l’Antiquité
À la rescousse des textes grecs
Apocryphes arméniens
Une conscience de l’histoire
Les Arméniens et la liturgie de Jérusalem par Charles Renoux
Le Lectionnaire de Jérusalem en Arménie
L’hymnographie arménienne
Les Arméniens en Terre sainte par Igor Dorfmann-Lazarev
Les Arméniens, gardiens des lieux saints
http://www.mondedelabible.com/armenie-memoire-de-la-bible/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=86850
Agenda - Magazine "Histoire &
Civilisations"/"L'Arménie : Deux mille ans de
résistance"
Agenda - Magazine "Histoire & Civilisations"/"L'Arménie : Deux
mille ans de résistance" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le
numéro d'avril du magazine "Histoire & Civilisations", co-édité par
Le Monde et National Geographic, consacre une rubrique à la
présentation du patrimoine de l'Arménie.
AVRIL 2015
Histoire & Civilisations
Voyagez au cœur de l'Histoire !
Avec Histoire & Civilisations, vivez une odyssée à travers les siècles.
De l'Antiquité aux Temps Modernes, de l’Égypte aux Amériques, des
historiens de renom vous guident sur les traces des grandes civilisations
et vous livrent tous les secrets des grands événements de l'Histoire. Dans
chaque dossier, retrouvez des repères chronologiques, des analyses de
spécialistes, des documents d'archives et de belles illustrations. Histoire &
Civilisations est le rendez-vous mensuel de tous les amateurs d'histoire,
désireux d'associer le plaisir de lire au développement de leurs
connaissances. Un magazine co-édité par Le Monde et National
Geographic.
LANGUE : Français
PAYS : France
ÉDITEUR : MALESHERBES PUBLICATIONS GROUPE
http://fr.zinio.com/magazine/HistoireCivilisations-/pr-500791208/catcat1960177
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=86851
Agenda - Parution du livre "Sonate Arménienne" aux
éditions Arcadia
Agenda - Parution du livre "Sonate Arménienne" aux éditions
Arcadia - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Trouvez le livre
Sonate Arménienne de Franck Perrussel & Llatie Amor Sarkissian
aux éditions Arcadia en librairie à paraître le 1er avril 2015. "Arax
a 100 ans, elle est aveugle et avant de mourir raconte sa vie à sa
petite fille, transmettant la mémoire d’une Arménienne de
Constantinople née au 19e siècle, dont la vie, après une enfance
très heureuse, a été bouleversée par l’Histoire."
Franck Perrussel & Llatie Amor Sarkissian
Sonate Arménienne
aux éditions Arcadia
Date de publication : 1 avril 2015
Genre : roman historique
Format : 140 x 205
Pagination : 300 p.
Prix : 20 euros
ISBN: 978-2-913019-89-8
http://sonatearmenienne.blogspot.fr/
Franck Perrussel, Sonate arménienne (le roman)
Arax a 100 ans, elle est aveugle et avant de mourir raconte sa vie à sa
petite fille, transmettant la mémoire d’une Arménienne de Constantinople
née au 19e siècle, dont la vie, après une enfance très heureuse, a été
bouleversée par l’Histoire.
La Guerre Mondiale et le génocide de 1915 la poussent à fuir vers l’est de
la Turquie, à Van, puis en exode à Erevan, en passant par Batoum, Tbilissi
et Moscou aux prémices de la Révolution russe. Après un bref retour à
Constantinople, elle doit à nouveau s’exiler à Paris où elle vit jusqu’après
la deuxième Guerre mondiale, travaillant dans les ateliers de couture.
Le génocide, dont elle est une des survivantes, et les aléas qui en
découlent vont lui faire perdre la trace de sa fille de 4 ans, pour la
retrouver 25 ans plus tard sur les quais du port de Tanger. Arax raconte
l’Histoire, entremêlée à son histoire, marquée par la quête incessante pour
retrouver son enfant. Elle nous entraîne aussi dans ses histoires d’amour
et évoque les personnages pittoresques qu’elle a côtoyés (on y croise
entre autres l’enfant Charles Aznavour, le joaillier Jean Vendôme…).
Par la voix d’Arax, l’auteur nous fait vivre une fresque historique et intime,
nous livrant un récit poignant, où l’amour de la vie, l’humour et le
fantasque côtoient la tragédie et l’horreur. Soutenu par des faits et des
rebondissements qui semblent parfois sortir de l’imagination alors qu’ils
furent le fil de la vie d’Arax, son livre souhaite témoigner d’une histoire
terrible et en parallèle transmettre la force de vie de certains de ces
survivants, nous laissant un magnifique roman.
Llatie Amor Sarkissian, Lettres à Arax
L’auteur nous offre une correspondance à sa grand-mère, mêlée de
portraits de personnages. De Casablanca à Istanbul, en passant par Paris,
Tanger, Cannes, Le Caire, Madrid, comme en écho au récit d’Arax, elle
questionne par une écriture d’une grande tendresse la mémoire de ses
origines arméniennes, s’adressant à celle qui fut son seul lien avec un
passé bouleversant, grand-mère sublime et aveugle dont elle tint la plume
dès son enfance. Cette correspondance réinventée est aussi un acte de
reconnaissance à une personne qui lui donna malgré le tragique un
immense goût de la vie et la force de pouvoir la réussir.
TÉLÉCHARGER :
"Sonate Arménienne"
http://www.collectifvan.org/pdf/10-02-54-30-03-15.pdf
http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=87041
Agenda - Vient de paraître / Pinar Selek : "Parce
qu'ils sont arméniens"
Agenda - Vient de paraître / Pinar Selek : "Parce qu'ils sont
arméniens" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - 2015 marque
le centenaire du génocide arménien. Une page noire de l’Histoire
turque, toujours controversée, toujours tabou. Quel regard peut
porter sur cette communauté une Turque née dans les années 70 ?
Pinar Selek répond par Parce qu’ils sont Arméniens, récit publié
aux éditions Liana Levi. Tissé de ses souvenirs, observations et
rencontres, c’est un témoignage sensible et polémique de la part
d’une femme engagée.
"Parce qu'ils sont arméniens"
Auteur : Pinar Selek
Traduit du turc par Ali Terzioğlu
Editions : Liana Levi
Prix : 7,99
Le génocide arménien a un siècle. Une page noire de l’histoire turque,
toujours controversée, toujours taboue; un drame qui hante les esprits et
les cœurs de génération en génération. Pinar Selek interroge son rapport à
cet épisode et à la communauté victime. Au fil des souvenirs et des
rencontres, elle raconte ce que signifie se construire en récitant des
slogans qui proclament la supériorité nationale, en côtoyant des
camarades craintifs et silencieux, en sillonnant Istanbul où les noms
arméniens ont été effacés des enseignes, en militant dans des
mouvements d’extrême gauche ayant intégré le déni.
Au-delà de la question arménienne, ce témoignage sensible, engagé,
parfois autocritique, dénonce les impasses de la violence et sonde les
mutations de l’engagement collectif.
Lire un extrait ICI.
http://www.lianalevi.fr/images/30/extrait_522.pdf
*****
À propos
«Pinar Selek témoigne ici de façon crue, nue, sans pathos, ni
grandiloquence, de sa prise de conscience d'un drame qu'elle a appris à
faire sien.»
Le Monde
http://www.lianalevi.fr/userfiles/Parceque-LEmonde.pdf
«Un petit livre mais un grand texte.»
Mediapart
http://www.lianalevi.fr/userfiles/parceque-mediapart.pdf
«Un pamphlet aux accents intimistes.»
L’Express
http://www.lianalevi.fr/userfiles/parceque-L'express.pdf
«Elle raconte par petites touches et toujours sur le mode émotif, sa
découverte rogressive des Arméniens de Turquie.»
France Arménie
http://www.lianalevi.fr/userfiles/Parceque-FranceArme%CC%81nie.pdf
«Elle a écrit son livre comme on paie une dette. Avec l’espoir qu’il
contribuera à ouvrir la porte de la mémoire aux Arméniens de Turquie.»
DNA
http://www.lianalevi.fr/userfiles/parceque-PS-DNA.pdf
URL originale :
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86195
Agenda - Vient de paraître : Trois ouvrages autour
des Arméniens (Gaïdz Minassian)
Agenda - Vient de paraître : Trois ouvrages autour des Arméniens
(Gaïdz Minassian) - Collectif VAN -www.collectifvan.org - A
l'occasion du centenaire du génocide arménien en 1915, Gaïdz
Minassian, Journaliste au Monde.fr, docteur en sciences politiques
et enseignant à Sciences Po Paris, publie trois ouvrages distincts
et complémentaires sur l'Histoire des Arméniens.
Arméniens
Le temps de la délivrance
Editions : CNRS
Date de publication : 22/01/2015
Prix : 23,75 €
Jamais le débat autour du génocide des Arméniens de 1915 n’a été aussi
acerbe que ces dernières années entre défenseurs et opposants aux lois
dites « mémorielles ».
Pourquoi cette question suscite-t-elle tant de passions ? Analyse
approfondie de l’histoire et de la mémoire arméniennes, cet ouvrage
explore les spécificités d’un peuple dont l’identité nationale ne peut pas se
construire à partir du seul génocide. L’histoire a commencé avant et s’est
poursuivie après. L’auteur appelle ainsi les Arméniens à désacraliser 1915
afin de libérer la pensée et désinhiber les comportements collectifs.
Par le passé, les empires successifs ont, en effet, empêché l’Arménie de
développer une tradition de souveraineté au sein d’un territoire dont les
frontières étaient trop mouvantes pour constituer un État aux fondations
durables. Et la religion s’est souvent substituée à celui-ci pour organiser la
société et nourrir une vision mythifiée d’une nation multiséculaire.
Comment sortir de ces logiques de domination ?
S’affranchir de la mémoire, se délivrer du poids du passé et devenir le
sujet de son propre destin : tels sont les enjeux actuels du peuple
arménien.
************
Trois mille ans d’historiographie arménienne
Marquer le temps et l’espace
Editions : CNRS
Date de publication : 22/01/2015
Prix : 23,75 €
Pour le peuple arménien dont l’histoire remonte à plus de trois mille ans, il
n’existe curieusement que peu d’études sur son historiographie. La
majeure partie des travaux se concentrent sur son passé antique ou
médiéval, prennent la forme de synthèses, ou pèchent par leur caractère
idéologique.
Souvent dominés et écartelés en plusieurs États, les Arméniens ont très
tôt acquis une expérience transnationale du récit historique incarnée par
un personnage clé, Moïse de Khorène. Auteur du Ve -siècle pour les uns,
du VIIIe siècle pour les autres, mais « père de l’histoire arménienne »
pour tous, Moïse de Khorène a imposé son modèle historiographique
jusqu’au XVIIe -siècle en combinant documents d’archives et sources
orales. Au XVIIIe- siècle, la rencontre avec la modernité a bouleversé cet
héritage khorénatsien sans pour autant favoriser l’émergence d’une
histoire critique. Le temps n’est-il pas venu, à l’heure du centenaire du
génocide de 1915, d’ouvrir la réflexion à des approches nouvelles,
d’énoncer les ambivalences de l’écriture historique arménienne et de
s’interroger sur l’existence de ce qui ressemble à un roman national ?
Cet ouvrage a pour but de mesurer, des origines à nos jours, l’impact des
récits historiques et des représentations sur les consciences arméniennes,
sur la notion d’héritage collectif et sur la construction d’une identité
mutilée par l’histoire mais préservée par la mémoire.
************
Le rêve brise
Le carnage arménien ou la fin d'un monde
Editions : Flammarion
Date de publication : 25/02/2015
Prix : 23 €
C'est dans la nuit du 23 au 24 avril 1915, à Constantinople, qu'eut lieu la
première rafle d'Arméniens, annonçant la longue série de déportations,
tueries et massacres qui vont durer plus de trois ans. 1 500 000
personnes y perdent la vie, soit deux tiers des Arméniens de l'Empire
ottoman.
Les autres fuient la fureur des soldats, constituant une diaspora
importante en Europe, au Proche-Orient et en Amérique. Depuis un siècle,
la Turquie nie toujours ce génocide.
Mais que s'est-il passé exactement ? Comment en est-on arrivé là ? Pour
saisir cette histoire dans toute son ampleur. Gaïdz Minassian a choisi de la
raconter à travers les parcours des révolutionnaires arméniens, fascinés
par le modèle français des Lumières et prêts à tout pour faire reconnaître
leurs droits mais aussi défendre légalité entre les peuples. De leur
mobilisation politique, encore pacifique, à la radicalisation armée, l'auteur
retrace l'aventure de ces idéalistes grâce à leurs Mémoires ou journaux
qui témoignent de leur vie clandestine, de leurs doutes et leurs espoirs
perdus. Parmi eux, au premier rang, la figure charismatique de Christapor
Mikaelian, le fondateur de la Fédération Révolutionnaire Arménienne (FRA)
et chef de file du mouvement de libération nationale, hante ces pages...
Quoi de mieux, quoi de plus vibrant que ces éclats de vie pour raconter
cette histoire au souffle épique. Le dénouement - tragique - est à l'image
du rêve brisé de ce peuple, partagé entre Orient et Occident et condamné
à l'exil...
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86194
Agenda - Revue "L'Histoire" - "Arméniens : le
premier génocide du XXᵉ siècle"
Agenda - Revue "L'Histoire" - "Arméniens : le premier génocide du
XXᵉ siècle" - Collectif VAN -www.collectifvan.org - Le numéro 408
du mensuel "L'Histoire" aborde le thème du génocide arménien
dans un article éditorial, "Arméniens : le premier génocide du XXᵉ
siècle".
MENSUEL - ACTUELLEMENT EN KIOSQUE
Mensuel n°408 daté de février 2015
Il y a cent ans le gouvernement des Jeunes-Turcs commettait le premier
génocide du XXe siècle décimant la communauté arménienne, pourtant
bien intégrée à l’Empire ottoman. On comprend mieux aujourd’hui
l’idéologie qui a motivé les responsables et la mécanique implacable du
massacre.
Par Boris Adjemian, Taner Akçam, Annette Becker, Hamit Bozarslan, Pierre
Chuvin, Vincent Duclert, François Georgeon, Raymond Kévorkian, Claire
Mouradian, Mikaël Nichanian et Yves Ternon.
L'Histoire : Mensuel n°408
http://www.histoire.presse.fr/mensuel/408
Lire aussi :
Génocide des Arméniens : Cent ans d'historiographie
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=85074
URL originale :
http://www.histoire.presse.fr/mensuel/408
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=85084
Agenda - Vient de paraître "Détruire les Arméniens.
Histoire d'un génocide"
Agenda - Vient de paraître "Détruire les Arméniens. Histoire d'un
génocide" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Vient de
paraître "Détruire les Arméniens. Histoire d'un génocide", une
synthèse de Mikaël Nichanian sur le génocide arménien qui inclut
les dernières avancées historiographiques. Elle propose de
nouvelles pistes d’interprétation sur les causes et les
conséquences du génocide, dans le contexte de la naissance du
nationalisme turc et de la Turquie moderne. Cet ouvrage qu'on
peut se procurer en librairie ou en ligne est paru aux PUF (Presses
Universitaires de France).
Détruire les Arméniens. Histoire d'un génocide
Mikaël Nichanian
Sommaire
1
2
3
4
Caractéristiques
L'ouvrage
Table des matières
A propos des auteurs
Cette synthèse sur le génocide arménien, qui inclut les dernières avancées
historiographiques, propose de nouvelles pistes d’interprétation sur ses
causes et ses conséquences dans le contexte de la naissance du
nationalisme turc et de la Turquie moderne.
Caractéristiques
280 pages
21.00 €
Numéro :
ISBN : 978-2-13-062617-6
Collection "Hors collection"
N° d'édition : 1
Date de parution : 14/01/2015
Discipline : Histoire / Géographie / Arts
Sous-discipline : Histoire contemporaine
L'ouvrage
Premier génocide du XXe siècle, l’extermination des Arméniens d’Anatolie
est aussi le seul à n’être pas reconnu à ce jour par l’État qui l’a perpétré,
cent ans après les faits. En pleine guerre, la destruction des populations
arméniennes et assyro-chaldéennes s’inscrivait au cœur d’un vaste
programme de «?turquification?» à marches forcées de l’Anatolie.
Suppression des Arméniens et déplacements de certaines populations
musulmanes poursuivaient un même but : faire de la Turquie une nation
homogène et moderne.
L’observation de cette «?révolution nationale?» à l’œuvre en Anatolie a
ainsi inspiré au juriste Raphael Lemkin une réflexion sur les crimes de
masse et l’invention du terme de «?génocide?», qui trouve sa
consécration en droit international en 1948. À l’heure où le processus de
négociation avec la Turquie pour une adhésion à l’Union européenne est
enclenché, il est utile de revenir sur cette première tentative de «
?modernisation ?» lancée par les Jeunes-Turcs, car l’analyse de ses
mécanismes demeure une nécessité pour prévenir leur répétition.
Table des matières
Introduction
Chapitre 1 – La naissance de la « Question arménienne » sous
Abdülhamid II (1878-1908)
Les communautés non musulmanes de l’Empire ottoman
Déclin de l’empire et tentatives de modernisation
La crise de 1875-1878 et le traité de Berlin
Les conséquences du traité de Berlin sur la politique intérieure ottomane
Les partis politiques arméniens
La politique arménienne du sultan
La dimension internationale des pogroms des années 1894-1896
La « question arménienne » et les « six vilayets » (1878-1908) : une
bataille de chiffres et de frontières
Chapitre 2 – Les Jeunes-Turcs et leur montée en puissance (19081914)
La phase révolutionnaire (1889-1908)
La « révolution » de 1908
L’opposition au CUP et la contre-révolution de 1909
Aspirations totalitaires : « économie nationale » et « turquification »
Relations entre le CUP et les Arméniens en 1908-1909
Les guerres balkaniques (1912-1913)
« Brutalisation » et nationalisme intégral
La question des « réformes » arméniennes de 1913-1914
Chapitre 3 – Entrée en guerre et logiques génocidaires (19141915)
Participation de l’Empire ottoman à la guerre en 1914
Premières opérations militaires (novembre 1914-janvier 1915)
Débats au sein du CUP concernant l’extermination des Arméniens (janviermars 1915)
Premières mesures anti-arméniennes (août 1914-avril 1915)
La résistance de Van (20 avril 1915)
Le 24 avril 1915 : arrestation des personnalités arméniennes d’Istanbul
Le procès des chefs hentchaks (28 avril 1915)
L’attitude des populations arméniennes : trahison ou soumission ?
Chapitre 4 – Le processus génocidaire : déportation,
extermination, colonisation (1915-1918)
Le processus génocidaire : la première phase (1915)
Des études de cas : vilayet de Bitlis, Constantinople, l’Anatolie occidentale
Oppositions turques au programme d’extermination
Les provinces occidentales (Thrace, régions d’Izmit et de Bursa)
La deuxième phase du génocide : l’extermination dans le désert (1916)
Processus génocidaire et radicalisation
Le volet économique du processus génocidaire
La politique des unionistes à l’égard des autres peuples non-turcs
La situation militaire sur le front oriental de 1915 à 1917
Offensive ottomane en Anatolie orientale et dans le Caucase en 1918
Les massacres d’Arméniens dans le Caucase en 1918
Le bilan : estimation du nombre de victimes
Les rescapés du processus génocidaire
Chapitre 5 – La Turquie d’après-guerre : la question de la
responsabilité
Les conséquences de la guerre et le bilan de la politique unioniste
La question des responsabilités : le procès des unionistes (1919-1920)
Quelle valeur accorder à ces procès ?
L’attitude de la société musulmane à l’égard du génocide arménien
La lutte armée des unionistes contre le partage de l’Anatolie
Mustafa Kemal et les unionistes
Bilan de la politique unioniste entre 1914 et 1922
Conclusion – Les conditions de possibilité d’un génocide
Un héritage hamidien déterminant
L’idéologie unioniste et le contexte de guerre
L’héritage du processus génocidaire
A propos des auteurs
Ancien élève de l’École normale supérieure et docteur en histoire, Mikaël
Nichanian est conservateur à la Bibliothèque nationale de France.
Chercheur-associé au Collège de France, il co-anime, avec Vincent
Duclert, un séminaire sur le génocide arménien à l’EHESS.
Accédez aux fiches auteurs : Mikaël Nichanian
http://www.puf.com/Autres_Collections:D%C3%A9truire_les_Arm%C3%A
9niens._Histoire_d%27un_g%C3%A9nocide
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=85420
Agenda - Le génocide des Arméniens: Cents ans de
recherche 1915-2015
Agenda - Le génocide des Arméniens: Cents ans de recherche
1915-2015 - Collectif VAN -www.collectifvan.org - Le génocide des
Arméniens. Un siècle de recherche (1915-2015) est publié à
l’occasion de la tenue à Paris, du 25 au 28 mars 2015, du colloque
international « Le génocide des Arméniens de l’Empire ottoman
dans la Grande Guerre. 1915-2015 : cent ans de recherche ». Il
réunit les contributions scientifiques présentées à la Sorbonne, au
Mémorial de la Shoah, à l’École des hautes études en sciences
sociales et à la Bibliothèque nationale de France. Ce colloque
introduit par le président de la République est organisé par le
Conseil scientifique international pour l’étude du génocide des
Arméniens (CSI), avec le soutien de la Mission du centenaire 2015
et de nombreuses institutions savantes.
Cents ans de recherche 1915-2015
Auteur(s) : Annette Becker, Hamit Bozarslan, Vincent Duclert, Raymond
Kévorkian, Gaïdz Minassian, Claire Mouradian, Mikaël Nichanian, Yves
Ternon
Éditeur : Armand Colin
Collection : Hors collection
Format : Brochée - 368 pages
Dimension (en cm) : 15,3 x 23,5
EAN13 : 9782200294427
Public : GRAND PUBLIC
Domaines : Histoire moderne
Date de parution : 25/03/2015
Présentation
Le génocide des Arméniens. Un siècle de recherche (1915-2015) est
publié à l’occasion de la tenue à Paris, du 25 au 28 mars 2015, du
colloque international « Le génocide des Arméniens de l’Empire ottoman
dans la Grande Guerre. 1915-2015 : cent ans de recherche ». Il réunit les
contributions scientifiques présentées à la Sorbonne, au Mémorial de la
Shoah, à l’École des hautes études en sciences sociales et à la
Bibliothèque nationale de France. Ce colloque introduit par le président de
la République est organisé par le Conseil scientifique international pour
l’étude du génocide des Arméniens (CSI), avec le soutien de la Mission du
centenaire 2015 et de nombreuses institutions savantes.
Un siècle après le déclenchement à Constantinople, le 24 avril 1915, de
l’extermination des Arméniens ottomans par l’État unioniste, la recherche
internationale démontre par cette publication l’étendue de la connaissance
scientifique sur le premier génocide contemporain. Cet ouvrage s’inscrit
dans le mouvement des études sur les génocides, en plein développement
en France comme dans le monde. Le centenaire de 1915 marque un
tournant dans la résonnance publique des savoirs scientifiques les plus
élevés et l’affirmation d’une conscience internationale de prévention des
génocides.
Annette Becker est professeur d’histoire contemporaine à l’université
Paris-Ouest Nanterre-La Défense, membre du comité scientifique du
Mémorial de la Shoah et membre de l’Institut universitaire de France.
Hamit Bozarslan est directeur d’études à l’École des hautes études en
sciences sociales (EHESS).
Vincent Duclert est historien, enseignant-chercheur au Centre d’études
sociologiques et politiques Raymond Aron (EHESS).
Raymond Kévorkian est directeur émérite de recherche à l’Institut
français de géopolitique, Université de Paris VIII.
Gaïdz Minassian est docteur en sciences politiques, enseignant à
Sciences Po Paris et chercheur associé à la Fondation pour la Recherche
Stratégique.
Claire Mouradian est directrice de recherche au CNRS.
Mikaël Nichanian est conservateur à la bibliothèque nationale.
Yves Ternon est historien et membre du conseil scientifique du Mémorial
de la Shoah, président du Conseil scientifique international pour l’étude du
génocide des Arméniens.
Satenig Toufanian est secrétaire scientifique du Conseil scientifique
international pour l’étude du génocide des Arméniens.
Ouvrage publié avec le soutien de la Mission du Centenaire
Sommaire
Les étapes du processus génocidaire - D’autres minorités de l’empire,
extermination et persécution - Logiques de guerre, économiques,
idéologiques - Relations internationales et droit pénal - Historiographies
arménienne et turque en mouvement - Regards croisés sur l’effacement
des traces ou le fantôme arménien - Mémoire, transmission, histoire,
négation
Lire aussi:
Agenda - Paris : Colloque international sur le génocide des Arméniens
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=85402
http://www.armand-colin.com/livre/585336/le-genocide-des-armeniens-cents-ans-de-recherche-1915-2015.php
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=86328
Agenda - Vincent Duclert : La France face au
génocide des Arméniens
Agenda - Vincent Duclert : La France face au génocide des
Arméniens - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Historien à
l'École des hautes éludes en sciences sociales (CESPRA), Vincent
Duclert est venu à l'étude du génocide des Arméniens par l'affaire
Dreyfus, Jean Jaurès et la recherche sur les engagements
démocratiques dont il est l'un des spécialistes. La France face au
génocide des Arméniens de Vincent Duclert. La date de parution :
31 mars 2015, aux éditions Fayard Histoire.
Fayard
Vincent Duclert
La France face au génocide des Arméniens
Historien à l'École des hautes éludes en sciences sociales (CESPRA),
VINCENT DUCLERT est venu à l'étude du génocide des Arméniens par
l'affaire Dreyfus, Jean Jaurès et la recherche sur les engagements
démocratiques dont il est l'un des spécialistes.
En 1915, un événement — l'extermination des Arméniens ottomans — fait
basculer le monde dans l'ère des tyrannies et des crimes de masse. Le
traité de Lausanne signé avec la Turquie, huit ans plus tard, scelle la
disparition de l'Arménie plurimillénaire, à l'exception de la Petite
République des régions russes, soumise à la terreur stalinienne. Parmi les
Alliés, la France porte une lourde responsabilité dans le premier génocide
du XXme siècle et l'abandon des survivants.
Critiques d'une telle politique impériale, des savants, des écrivains, des
intellectuels, des parlementaires et diplomates français, des hommes de
foi, rejoints par leurs homologues belges et suisses, choisissent de
défendre un devoir d'humanité. Dès la fin du XIXme siècle, ils s'engagent
contre l'injustice des grands massacres qui se répètent dans l'Empire
ottoman. À la suite de Séverine, Jaurès ou Anatole France, une majorité
de dreyfusards se mobilisent. La solidarité devient une cause morale et
politique majeure, débouchant sur la formation d'un large « parti
arménophile ».
Dans cette étude passionnante, Vincent Duclert révèle l'histoire française
de ce génocide tombé dans l'oubli. Il faudra attendre le 29 janvier 2001
pour que le Parlement, retrouvant la mémoire de ses engagements pour
les Arméniens, adopte une loi de reconnaissance, tandis qu'intellectuels et
historiens réinvestissent le champ de la connaissance du premier
génocide.
Historien à l’École des hautes études en sciences sociales (CESPRA),
Vincent Duclert est venu à l’étude du génocide des Arméniens par l’affaire
Dreyfus, Jean Jaurès et la recherche sur les engagements démocratiques
dont il est l’un des spécialistes.
Date de parution : 31 mars 2015
Maison d'édition : Fayard Histoire
N° ISBN : 978-2-213-68224-2
Nombre de pages : 435
Prix éditeur :22,00 €
http://www.fayard.fr/la-france-face-au-genocide-des-armeniens9782213682242
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86644
Agenda - Parution : "L'Arménie d'Antan - Voyage à
travers l'Arménie d'avant 1915"
Agenda - Parution : "L'Arménie d'Antan - Voyage à travers
l'Arménie d'avant 1915" - Collectif VAN - www.collectifvan.org Un superbe livre de photographies et de cartes postales d'époque,
qui parlent d'ellesmêmes. Entre nostalgie et amertume, un monde
englouti.
Publié le 27 avril 2015
L'Arménie d'Antan - Voyage à travers l'Arménie d'avant 1915
Auteurs - Yves Ternon et Jean-Claude Kebabdjian
Près de 400 cartes postales anciennes illustrent l'histoire arménienne, au
tournant des années 1900-1915. Sur les pas d'un orphelin à la recherche
de ses racines, découvrez, au fil des pages de L'Arménie d'Antan, l'album
d'un peuple dispersé. «Je suis le maillon rompu d'une longue chaîne. De
ma première enfance, nul ne retrouvera jamais le fil. Plus tard, bien plus
tard, sur l'autre versant de la vie, quand remonte des profondeurs la
nostalgie des origines, je ne pus répondre à l'enfant qui m'interrogeait :
«Grand-père, parle-moi de tes parents.» Alors, faute d'une mémoire
individuelle, je me constituai une mémoire collective, album imaginaire
d'un temps doublement disparu. A travers l'évocation figée de la carte
postale, je fis surgir une parentèle fictive, idéale et probable. J'animai un
théâtre d'ombres pour le pèlerinage d'adieux d'un peuple à ses
montagnes, à ses arbres, à sa glèbe et à ses cimetières, avant que la
cohorte des sans-nom descendent des «fleuves impassibles» qui
l'engloutiraient à jamais.»
Biographie de l'auteur
Docteur en histoire à l'université de Paris IV, Yves Ternon conduit des
recherches depuis 1965 sur les génocides juif et arménien. Reconnu
comme le spécialiste de la genèse des crimes contre l'humanité, il est
l'auteur d'un grand nombre d'ouvrages historiques dont Les Arméniens,
histoire d'un génocide, La cause arménienne (Le Seuil), Enquête sur la
négation d'un génocide et L'Arménie 1900. Né de parents arméniens en
1942, Jean-Claude Kebabdjian a été journaliste et lecteur aux éditions du
Seuil. Il crée en 1977 les éditions Astrid qui publient Arménie 1900. Cofondateur en 1976 du Centre de Recherche sur la Diaspora Arménienne
(CRDA), dont il est le président depuis 2005, il dirige la revue "Ani,
cahiers arméniens" jusqu'en 1995.
Détails sur le produit
Broché: 123 pages
Editeur : HC éditions (2 avril 2015)
Collection : PAYS D'ANTAN
Langue : Français
ISBN-10: 2357202203
ISBN-13: 978-2357202207
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88041
Agenda - Parution/Lignes de vie d’un peuple : "Les
Arméniens"
Agenda - Parution/Lignes de vie d’un peuple : "Les Arméniens" Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Quand on évoque les
Arméniens, on pense Aznavour, chrétiens d’Orient, montagnes et
mont Ararat, églises et monastères, génocide, contentieux avec la
Turquie, problèmes avec l’Azerbaïdjan, et conflit du Karabagh.
Mais l’on se rend vite compte des limites de nos connaissances. De
ce peuple que nous croyons connaître, nous n’avons en réalité
qu’une perception réduite et embrouillée". Les Ateliers Henry
Dougier publient dans la Collection Lignes de vie d'un peuple, "Les
Arméniens", écrit par Sèda Mavian, journaliste, correspondante à
Erevan en Arménie, des Nouvelles d’Arménie Magazine.
Publié le 17 mars 2015
HD ateliers henry dougier
Les Arméniens, 100 ans après
Sèda Mavian
Informations
ISBN : 979-10-93594-42-2
Prix : 12 €
Pages : 144 pages
En librairie le 2 avril 2015
Diffusion Le Seuil/Volumen
Sèda Mavian est journaliste, correspondante à Yèrèvan en Arménie des
Nouvelles d’Arménie Magazine (Nam), le principal mensuel arménien de
France. Historienne de formation, elle a collaboré à L’Histoire du peuple
arménien sous la direction de Gérard Dédéyan (Éd. Privat, 2006) et est
l’auteur d’un essai intitulé « Ma mémoire du Génocide », paru dans La
Règle du Jeu (n° 49, mai 2012, Paris).
*************
Quand on évoque les Arméniens, on pense Aznavour, chrétiens d’Orient,
montagnes et mont Ararat, églises et monastères, génocide, contentieux
avec la Turquie, problèmes avec l’Azerbaïdjan, et conflit du Karabagh.
Mais l’on se rend vite compte des limites de nos connaissances. De ce
peuple que nous croyions connaître, nous n’avons en réalité qu’une
perception réduite et embrouillée.
Écrit par une spécialiste de l’Arménie, tant de sa mémoire que de son
actualité, ce livre a l’intérêt d’exposer avec clarté et originalité la situation
présente du peuple arménien, d’en révéler franchement les diverses
facettes, les débats qui l’animent, les combats qu’il mène, et les
nombreux défis, souvent graves, auxquels il a à faire face. Faisant écho à
la commémoration du centenaire du Génocide de 1915, ce livre est
indispensable à ceux que son destin ne laisse pas indifférents.
******
A l’aube du XXIè siècle, les Arméniens se trouvent dans la situation
paradoxale d’avoir réussi à matérialiser quelques-unes de leurs vieilles
aspirations nationales jusque-là empêchées par une histoire de bout en
bout placée sous le signe de la tragédie, restauration d’un Etat, d’une
armée, de l’Eglise, du Karabagh, tout en continuant à rester, comme par
le passé, en proie aux vicissitudes de la dispersion et à la menace de la
perte territoriale (Karabagh) ou de la souveraineté (Arménie). C’est
pourquoi, tout en continuant à se prétendre éternels en vertu du miracle
de leur survie et de leurs récentes victoires, ils sont aujourd’hui
secrètement saisis par le doute quant à leur avenir et leur pérennité, non
sans raison. Ainsi, 100 ans après 1915, les Arméniens sont, plus que
jamais, à la croisée des chemins.
*****
LE VOYAGE AU YERKIR
« Armen Aroyan est voyagiste en Turquie depuis 1991, mais ce n’est pas
un voyagiste ordinaire. Ce qu’il y organise en effet, ce ne sont pas des
circuits touristiques pour vacanciers, mais la rencontre de groupes
d’Arméniens avec le Yerkir (pays). Dans ces singuliers voyages qui
tiennent de la chasse au trésor ou du rallye, le but des participants est de
retrouver la maison de leurs grands-parents ou arrière-grands-parents, ou
du moins des traces de ce qui était arménien avant 1915 dans l’ancien
Empire ottoman devenu République de Turquie, en puisant leurs indices
dans les récits de famille.
On l’aura compris, ce qu’offre Armen Aroyan à ces groupes d’Arméniens
venus de partout, aussi bien des Etats-Unis que d’Europe, ce sont moins
des trouvailles spécifiques, hélas assez rares, que leurs retrouvailles avec
l’environnement d’origine, la possibilité de replacer le récit familial dans
son décor, de fouler la terre que foulaient leurs aïeux, de respirer l’air
qu’ils respiraient, de boire à l’eau qu’ils buvaient, et de regarder les
paysages qu’ils regardaient. Bref, de ressentir la troublante et inédite
impression d’un « chez nous » où ils seraient nés, où ils auraient grandi,
et où ils auraient vécu, si 1915 n’avait pas eu lieu. »
Public visé
Tout public : curieux, voyageurs, chercheurs, étudiants, universitaires,
hommes d’affaires…
Points forts
*Un ouvrage qui aborde l’Arménie sous un autre angle, celui du peuple,
totalement méconnu
*Une actualité forte avec l’anniversaire du génocide arménien en 2015
*Une enquête de terrain sur les acteurs qui font l’Arménie d’aujourd’hui et
de demain
*Une redécouverte de la culture et de la beauté de ce pays.
*Une collection centrée sur la vie réelle des gens
Actualités et informations
*E-books simples et enrichis avec la participation de la fondation
GoodPlanet (Yann Arthus-Bertrand)
*Teasers par l’Ecole des Gobelins et nombreuses vidéos Youtube (chaine
des Ateliers henry dougier)
*Courts métrages de 3min disponibles sur le site internet et la chaine
Youtube (début 2015)
*Exposition des couvertures-signatures, une création originale de Céline
Boyer
*En projet : une web-série sur la collection
Lignes de vie d’un peuple
Conçue par Henry Dougier (fondateur des Editions Autrement) au sein de
sa nouvelle structure les ateliers henry dougier, cette collection « raconte
» les peuples du monde entier, trop souvent invisibles.
Ce n’est ni un guide ni un récit de voyage, mais une grande enquête faite
par un auteur qui se propose d’aller dans les coulisses d’un peuple et de
partager ses émotions, ses valeurs, les passions qui l’animent, les
personnes et les lieux qui l’incarnent.
La collection Lignes de vie d’un peuple c’est aussi une couverture originale
qui mêle tracé cartographique du pays et empreinte unique de la main
d’un ressortissant arménien.
TÉLÉCHARGER :
"Les Arméniens" - Présentation
http://ateliershenrydougier.com/livres/les-armeniens-100-ans-apres/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=86651
Agenda - Vient de paraître - "Les Assyro-Chaldéens
et les Arméniens massacrés par les Turcs"
Agenda - Vient de paraître - "Les Assyro-Chaldéens et les
Arméniens massacrés par les Turcs" -www.collectifvan.org L'auteur Joseph Naayem, aumônier des prisonniers de guerre
alliés en Turquie et Officier de l'Instruction publique, rassemble ici
les témoignages de victimes et survivants des massacres
perpétrés par les Turcs après la Première Guerre Mondiale.
"Les Assyro-Chaldéens et les Arméniens massacrés par les Turcs"
L'auteur Joseph Naayem, aumônier des prisonniers de guerre alliés en
Turquie et Officier de l'Instruction publique, rassemble ici les témoignages
de victimes et survivants des massacres perpétrés par les Turcs après la
Première Guerre Mondiale.
Ceci dans le but de porter à la connaissance du public le génocide
Arménien et Assyro-Chaldéen et d'évoquer sa négation.
Cet ouvrage, illustré par des photographies d'époque, constitue une base
documentaire précieuse et unique de la situation des Chrétiens AssyroChaldéens en cette période.
Les récits successifs se terminent avec pudeur sur le témoignage de
l'auteur lui-même.
Une lecture poignante et enrichissante.
Prix : 20 euros (contact : [email protected])
Réédité par l'AACF qui remercie et salue le travail remarquable de M.
Georges OCLIN (Bircan).
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=85740
DOSSIERS PERMANENTS
Observatoire du Négationnisme du Collectif VAN
Récapitulatif des principaux faits et articles négationnistes relevés
depuis 2006.
SOMMAIRE : http://www.collectifvan.org/article.php?id=21105
Ephémérides
La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6
décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une
date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les
thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du
Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de
nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).
Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)
Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)
Revue de Presse des dépêches AFP
Le Collectif VAN répertorie sur cette page toutes les dépêches AFP
en lien avec le génocide arménien et la Turquie.
http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=60725
SITES INTERESSANTS
Visitez notre page de liens : http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7
QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN
Rubrique Info Collectif VAN
Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou
turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1
Le Collectif VAN met en ligne régulièrement des traductions de la presse
anglophone et turcophone. Oeuvres de militants, de sympathisants du
Collectif VAN et de prestataires, ou émanant de sites externes (tel celui de
la FEAJD), ces traductions visent à mettre à la disposition du plus grand
nombre, les informations essentielles à la bonne compréhension de
l'actualité.
Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1
- nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines
organisations externes.
- le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour.
- la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de
notre part).
- la Revue de la presse arménienne préparée par l'Ambassade de France
en Arménie.
Rappel :
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article. Attention, le champ de saisie ne doit comporter qu'un seul mot.
Essayer de cibler en choisissant plutôt des noms propres, pour éviter un
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et nous confortent dans la certitude que notre approche du combat que
nous menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de
temps en temps leurs encouragements et dans la mesure du possible,
nous mettons en ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en
ne gardant que les initiales des sympathisants) :
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MEDIAS
Quelques émissions TV & radios
où les citoyens peuvent intervenir
Soyez un citoyen actif et participez aux débats dans les médias.
Quelques coordonnées :
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Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40
Internet : www.tf1.fr
France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15
Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74
Internet : www.france2.fr
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France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15
Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02
Internet : www.france3.fr
Email : [email protected]
[email protected]
Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15
Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34
Internet : www.cplus.fr
France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9
Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00
Internet : http://www.france5.fr/
Email : http://www.france5.fr/contact/
Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :
http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm
Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex
Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00
Internet : www.arte-tv.com
Email : [email protected]
M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex
Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10
Internet : www.m6.fr
iTélé - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris
Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01
Internet : www.itelevision.fr
LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex
Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50
Internet : www.lci.fr
Quelques émissions TV :
France2 :
Relations.france2
Participez
"On n'est pas couché"
Chaque samedi soir, en deuxième partie de soirée, retrouvez Laurent
Ruquier entouré de Natacha Polony et Aymeric Caron.
Vous voulez donner votre avis ?
Contactez l'émission au 01 41 11 11 11
On n'est pas couché
Participez au débat sur le Forum.
Ce soir (ou jamais !) de Frédéric Taddéï.
Tous les vendredis, en direct à 22h30
Participez au débat sur le Forum.
Mots croisés avec Yves Calvi
Tous les lundis, en deuxième partie de soirée, Mots croisés provoque et
nourrit le débat citoyen avec ceux qui font l’actualité.
Une fois l'émission terminée, continuez le débat sur le Forum.
Quelques émissions Radio :
Europe 1 www.europe1.fr
Semaine de 10h30 à 12h00
Jean-Marc Morandini
Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit
tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes
dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star
du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de JeanMarc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la télé
de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de
cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32
42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.
RTL www.rtl.fr
En semaine de 13h00 à 14h00
Pierre-Marie Christin "Les auditeurs ont la parole"
Pierre-Marie Christin présente de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la
Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet.
Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et
après 14H, vous pouvez laisser vos messages sur le répondeur, sans
oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer
à l'émission.
France Inter www.radiofrance.fr
Le téléphone sonne
En semaine de 19h20 à 20h00
Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à
l'antenne...
- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h
- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".
- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre
téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question
puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du
sms)
Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur
un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone
sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission
dans son intégralité.
Là-bas si j'y suis
En semaine, à 15h
Exprimez-vous sur le répondeur de « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37
ou par mail : [email protected].
RMC www.rmcinfo.fr
BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info
Du lundi au vendredi de 6h à 10h.
Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin &
Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de
liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même
enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos
réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des
échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir :
Appelez le 3216 (0,34€/min).
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L'association des auditeurs de France Culture
L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984,
rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette
chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de
nos frontières.
L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture
pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :
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- la préservation de son identité et de sa spécificité ;
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- son ouverture aux différents aspects de la culture ;
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Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut
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