II - Etude des Axes de Recherche - Pierre Hoffmann

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Vincent DANIEL, Pierre HOFFMANN
A3 RIL
UE: Dev dur
Projet
Développement Durable
Cahier d’études et de recherches
29 avril 2009
Vincent DANIEL
Pierre HOFFMANN
1. Prise de connaissance de la situation :
- Développement Durable :
- Ecologie :
- Environnement :
- Surconsommation :
- Grenelle de l’environnement :
- Empreinte/Bilan Carbone :
- ISO 14001 :
- Pollution :
2. Analyse des besoins
a. Cerner contexte
- Etude sur le développement durable en relation avec l’informatique.
- Prise de conscience sur l’environnement.
b. Problématique
- Quelles sont les actions menées par les entreprises pour respecter l’environnement ?
c. Contraintes/Besoins
Contraintes
-
-
Respect de l’environnement.
o Respect des normes environnementales.
o Recyclage des déchets.
o Consommation moindre.
o Teneur en CO2.
Enjeux économiques.
Besoins
-
S’adapter au marché.
3. Généralisation
- Comment participer au respect de l’environnement ?
4. Pistes de solutions
- Réduire la consommation énergétique.
- Eliminer les matériaux toxiques pour l’environnement.
- Informer les employés sur l’impact de l’informatique sur l’environnement.
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5. Hypothèses
- Peu d’utilisateurs (d’équipements informatiques) sont au courant du réel impact néfaste
de l’informatique sur l’environnement.
- Il faut réduire la consommation de CO2 au travers de composants et matériels plus
écologiques.
- Il existe des normes environnementales à respecter au sein des entreprises.
- L’écologie devient un enjeu de plus en plus important dans le secteur économique.
6. Elaboration du plan d’action
a. Savoirs faire
- Normes ISO (ISO 14000 notamment).
- Tri Sélectif.
b. Lacunes
- Démarche écologique à adopter en entreprise.
7. Axes de recherche
- Recherche des effets néfastes de l’informatique sur l’environnement.
- Moyens de prévention mis en place.
- Evolution des mœurs au fil des années.
- Objectifs du développement durable à l’avenir.
8. Objectif
- Comprendre les enjeux et impératifs du développement durable, leurs conséquences
pour l’entreprise et les actions à mener dans le cadre des SI.
Sommaire :
Définition des mots clés
Etudes des axes de recherche
Vérification des hypothèses
Planning effectif
Synthèse
Glossaire
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I-
DEFINITION DES MOTS CLES :
DEVELOPPEMENT DURABLE : mode de développement appliqué à la croissance et reconsidéré à l'échelle
mondiale afin de prendre en compte les aspects écologiques et culturels généraux de la planète.
ECOLOGIE : étude scientifique des interactions qui déterminent la distribution et l'abondance des
organismes vivants.
ENVIRONNEMENT : ensemble naturel et culturel dans lequel les êtres vivants et les éléments existent et
évoluent.
SURCONSOMMATION : niveau de consommation situé au-dessus de celui des besoins normaux ou d'une
consommation moyenne.
GRENELLE DE L ’ENVIRONNEMENT : ensemble de rencontres politiques organisées en France en octobre
2007, visant à prendre des décisions à long terme en matière d'environnement et de développement
durable.
EMPREINTE/BILAN CARBONE : outil de comptabilisation des émissions de gaz à effet de serre. Son objet
est de permettre, à partir de données facilement disponibles, une évaluation des émissions directes ou
induites par une activité (économique ou non) ou un territoire.
ISO 14001 : plus utilisée des normes de la série des normes ISO 14000 qui concernent le management
environnemental.
POLLUTION : dégradation de l'environnement par l'introduction de matières – dites polluantes – non
présentes en temps normal. Cette dégradation entraîne une perturbation plus ou moins importante de
l'écosystème.
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II - ETUDE DES AXES DE RECHERCHE :
L'informatique pollue, c'est un fait, mais existe-t-il une réelle prise de conscience de ce fléau qui
nuit à l’environnement ?
Mieux encore, existe-t-il des associations gouvernementales, médias ou autres visant à protéger
ou à prévenir des effets de l'informatique ?
Et plus généralement peut-on affirmer à l’heure actuelle que les moyens de prévention des
dangers de l’informatique sur l’environnement sont suffisamment efficaces et nombreux pour entrer
dans les mœurs ?
Nous allons tenter de vous présenter à travers ce rapport de répondre à ces questions, de
découvrir les moyens de prévention utilisés pour avertir les particuliers, et revoir ainsi l'évolution des
mœurs et la prise de conscience des gens durant ces dernières années.
1. RECHERCHE DES EFFETS NEFASTES DE L’INFORMATIQUE SUR L’ENVIRONNEMENT.
La consommation électrique des infrastructures informatiques représente une grande partie de
l’énergie mondiale consommée. Elle a augmenté de 13% entre 2006 et 2007.
Cette hausse s’explique à la fois par l’augmentation du nombre de serveurs installés et par la hausse de
la consommation moyenne de chaque serveur.
Les centrales nucléaires doivent par conséquent produire davantage et en période d’hiver, cela
devient problématique. En effet, les particuliers sont des plus grands consommateurs d’électricité
pendant cette période.
La conception et la construction d'un appareil informatique constituent le poids des différentes
consommations d'énergies nécessaire à son assemblage et à sa consommation "grises" qui rassemblent
les énergies nécessaires pour produire et acheminer les composants de l'appareil.
L’Obsolescence accélérée des matériels provoquent d’importants déchets qui doivent être stockés dans
des entrepôts prévus à cet effet. Les déchets sont envoyés principalement en Afrique et en Asie, mais
posent toujours le problème du recyclage.
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Depuis la production d’appareil électronique à bas prix dans les pays en voie de développement,
la durée de vie d’un appareil électronique est en forte baisse.
De plus, la demande mondiale a augmentée considérablement. Ces deux points important n’arrangent
pas la gestion sans cesse croissante des déchets industriels qui polluent et détruisent la nature.
Extrait du film "Une vérité qui dérange" d'Al Gore.
2. MOYENS DE PREVENTION MIS EN PLACE.
Avec l’expansion d’internet, de plus en plus de média de communication sont disponibles pour prévenir
des dangers liés à l’environnement.
Parmi les moyens les plus efficaces figurent les vidéos, les publicités, les sites web mais nous allons voir
que bien d’autres moyens sont utilisés pour prêcher la bonne parole.
2.1. Des sites internet, forums, blogs ou journaux spécialisés
http://www.greenit.fr/
Regroupement d’ingénieurs qui ont créé cette association dans le but de promouvoir l’aspect vert de
l’informatique.
http://www.ecoinfo.cnrs.fr
EcoInfo ou "Les faces cachées de l’informatique : énergie et déchets" est un groupe de travail, créé à
l’initiative de la fédération des réseaux, RESINFO, au printemps 2006. RESINFO est une fédération de
réseaux (de compétences), réseau métier, relatif aux fonctions d’administrateur systèmes et réseaux,
dans le secteur de la recherche et de l’enseignement supérieur
http://www.actu-environnement.com/
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Titre de presse d'information professionnelle sur Internet spécialisée sur l'Environnement et le
Développement Durable.
D’autre site :
http://www.futura-sciences.com/fr/environnement/
http://www.infoclip-eco-technologies.com/
http://www.changeursdemonde.com/V2/category/environnement
2.2. Des associations ou organismes spécialisés
Le Label Ecologique Européen :
Définissant des critères pour les PC et ordinateurs portables, le label écologique européen
se concentre depuis 1999 sur les exigences principales dans tout le cycle de vie des
produits.
Le label écologique de l’UE est administré par le Comité de l’Union européenne pour le label écologique
(CUELE) et reçoit l’aide de la Commission européenne, de tous les États membres de l’Union
européenne et de l’Espace Économique Européen (EEE). Le Comité de l’Union européenne pour le label
écologique comprend des représentants de secteurs tels que les industries, les groupes de protection de
l’environnement et les organismes de défense des consommateurs.
La norme ISO 14001 :
Elle prescrit les exigences relatives à un système de management environnemental (S.M.E.)
permettant à un organisme de formuler une politique et des objectifs prenant en compte
les exigences législatives et les informations relatives aux impacts environnementaux
significatifs.
http://www.actu-environnement.com/ae/dossiers/iso14000/iso14001.php4
Energy Star :
Pour les appareils de bureau, le programme Energy Star de l'Agence américaine de la
protection de l'environnement (Environmental Protection Agency, EPA) se concentre sur
leur consommation d'énergie durant les pauses de travail, autrement dit lorsqu'ils sont
en mode veille ou sommeil. L'UE a également adopté le label Energy Star.
TCO 95 / 99 / 03 :
Ce label suédois est utilisé surtout pour les écrans, et son aspect le plus connu concerne les
faibles émissions de rayonnement électromagnétique. D'autres exigences concernent ici
l'ergonomie et la protection de l'environnement.
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2.3. Des moteurs de recherche
Ces moteurs de recherche s’appuyent sur des serveurs plus écologiques ou consommant moins que ses
concurrents.
D’autres, comme par exemple ecocho a comme objectif de planter une arbre toutes les 500 recherches.
2.4. Des publicités télévisuelles
http://www.wat.tv/video/1979-pub-economie-energie-a6dr_a5zq_.html
Il s’agit d’un spot publicitaire des années 1970 expliquant le concept d’économie d’énergie.
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2.5. Des caricatures ou croquis
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2.6. Des jeux de toute sorte
Pour sensibiliser certaines personnes dès leur plus jeune âge, des tas de jeux de sociétés, de cartes ou
jeux vidéo existent et leur thème peut tant concerner l’écologie, la pollution, le recyclage ou tous ces
enjeux importants.
Voici quelques uns d’entre eux :
JEUX VIDEO
Un module éco-conduite
Cette fonction accessible dans tous les modules en mode rejeu permet d’afficher pour chaque conduite
les informations suivantes :
- Temps de conduite
- Distance parcourue
- Consommation totale
- Emission totale de CO2
- Vitesse moyenne
- Régime moyen
- Consommation moyenne
- Emission moyenne de CO2
Un graphique avec des courbes indique les valeurs instantanées de consommation / vitesse / régime /
émission de CO2.
Grace à cette fonction Eco-Conduite il est possible de comparer la consommation sur un même parcours
avant et après l’application des règles de la conduite économique et de démontrer le résultat obtenu.
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Ecologycal Tycoon
C’est un projet Imagine Cup mené par des étudiants de Sup Info Paris.
Centré sur le développement durable, Ecologycal Tycoon est un jeu vidéo qui permet
au joueur de gérer l'aspect économique, écologique et humain d'une société à
travers plusieurs cartes (France, USA, Japon, l'Ile de la Réunion ou encore Love Island !).
JEUX DE SOCIETE
Terra (20 à 40 min)
Le monde est en crise ! Désastres écologiques, marasme économique, guerres,
difficultés sociales, inégalités, retard de développement, diplomatie chaotique.
Il est temps d’intervenir et de sauver encore ce qui peut l’être !
Il était une fois notre Terre
Retrouvez Maestro et les personnages de la série « Il était une fois notre
terre » pour découvrir les enjeux du développement durable.
2200 questions et réponses qui abordent les thèmes de l’eau, de l’énergie, du
recyclage, du réchauffement climatique, de la biodiversité…
NéoEco Jeu sur le développement durable
Chef d’entreprise, investissez dans la gestion de l’eau, des rejets, dans l’énergie, veillez à votre éthique
et chouchoutez vos équipes pour devenir le leader !
NEOECO explique le développement durable en s’amusant, avec des exemples
concrets. Frayez votre chemin entre les crises, procès et autres imprévus pour
devenir une entreprise verte ! NEOECO est conçu dans le respect de
l’environnement (carton, revêtement, dimensionnements étudiés pour réduire son
impact environnemental) et est fabriqué par une entreprise d’insertion, qui
ramène des chômeurs longue durée dans la vie active.
Je recycle 7 familles
Jeu de 7 familles
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Selecta
Jeux, jouets issus du développement durable.
Jeu de société Des Nains et des Dés.
GreenLife Kids
Le jeu qui sensibilise les enfants au Développement Durable.
Un jeu qui, à travers une approche ludique, permet d’améliorer le
comportement des citoyens de demain.
Par l'intermédiaire d'une plateforme de jeu pour les enfants entre 8 et
12 ans pendant leur scolarité, les enfants sont sensibilisés aux
économies d'énergie dans la maison, et aux mécanismes à mettre en
place pour être respectueux de l'environnement au quotidien.
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2.7. Des gestes simples.
L'Eco responsabilité consiste à intégrer tout au long des processus de création, gestion, décision,
évaluation de projet les principes du développement soutenable.
Pour devenir eco-responsable, plusieurs solutions doivent être adoptées. Bien que l'écologie soit à la
mode, elle influence peu les décisions des DSI. Voici sept raisons d'ordre économique, technique ou
sécuritaire de verser dans la "green IT".
Réduire la facture d’électricité :
C'est une évidence : la diminution de la consommation d'énergie est à la fois synonyme de
démarche écologique et de réduction de la facture d'électricité. Cet effort peut être accompli par la
consolidation du parc de serveurs, le renouvellement des PC et leur extinction automatique, ou encore
par une gestion fine et globale des systèmes de climatisation des salles informatiques. Les économies
qui en résultent n'intéressent encore bien souvent que les services généraux. C'est pourquoi le service
informatique devrait davantage les impliquer dans les projets d'infrastructures.
Rationnaliser les infrastructures :
Outre la réduction de la consommation électrique, la consolidation des serveurs, voire des PC,
est synonyme de rationalisation des infrastructures. Cette démarche est placée sous le signe de la
virtualisation, du déploiement de gros serveurs et de serveurs lames, ou encore, de l'adoption d'une
architecture de type client léger. Les bénéfices sont bien connus : réduction des coûts d'achats et
surtout d'administration, meilleure réactivité et disponibilité accrue.
Améliorer la sécurité :
Contrôler l'extinction des PC en fin de journée, c'est réduire les risques d'intrusions.
Optimiser la salle informatique :
Que ce soit par la consolidation ou l'achat de machines plus sobres, la réduction de la
consommation électrique d'un parc informatique s'accompagne d'une diminution de l'occupation au sol
et permet d'opter pour des onduleurs et des systèmes de climatisation moins puissants, donc plus
économiques et plus sobres. Une telle démarche ménage en outre une marge d'évolution qui évite
parfois de se lancer dans des travaux importants er coûteux
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Améliorer le confort de l’utilisateur :
Un PC qui consomme moins chauffe moins. Son ventilateur peut donc être sous dimensionné, ce
qui réduit significativement son niveau sonore. D'autre part, les opérations de mises à jour sont souvent
réalisées la nuit pour ne pas déranger les utilisateurs, ce qui contraint à laisser les PC sous tension le
soir. Il est ainsi possible de marier confort des utilisateurs et économie d'énergie en utilisant un outil de
télédistribution capable de mettre sous tension puis d'éteindre un parc entier de PC.
Simplifier la conception et la maintenance des applications :
Une architecture modulaire, typiquement orientée services (SOA), permet non seulement de
faciliter la conception, la maintenance et l'ouverture des applications mais favorise aussi la réduction de
la consommation électrique. En effet, une application non modulaire, donc monolithique, sollicite en
permanence toutes les ressources dont elle a potentiellement besoin, alors qu'une bonne partie de ses
fonctionnalités ne sont que ponctuellement mises en oeuvre par les utilisateurs.
Améliorer la productivité du service informatique :
La productivité du service informatique est améliorée par la consolidation et la rationalisation
du système d'information, ainsi que par la mise en oeuvre d'outils de télédistribution ou de prise de
contrôle à distance qui permettent de supprimer la plupart des déplacements physiques sur des sites
distants. On fait ainsi d'une pierre deux coups : on réduit les émissions de CO2 inhérentes aux
transports motorisés et on gagne un temps précieux.
L’économie de papier :
L'économie de papier passe par un ensemble de réflexes indispensables à adopter au quotidien :
- Utiliser au maximum l'impression recto-verso
- Inviter les destinataires des emails à n'imprimer le message qu'en cas de nécessité
- Privilégier, lors des réunions, l'ordinateur portable aux documents papier
- Inciter les collaborateurs à recycler les feuilles, en utilisant le verso, ou en mettant à disposition,
près des imprimantes, des bacs de récupération.
L’économie d’encre :
Les cartouches d’encre des imprimantes et les toners des photocopieuses usées peuvent être
reconditionnés. Les cartouches sont alors démontées, nettoyées, remplies à nouveau d’encre et remises
dans le circuit de vente avec des performances identiques à un consommable neuf. Le recyclage de ces
consommables informatiques représente un geste important pour préserver l’environnement des
éléments toxiques présents dans ces cartouches. La réutilisation du contenant, c’est aussi moins de
déchets. Mais votre démarche va aller beaucoup plus loin en vous faisant faire de réelles économies.
Vous pourrez aussi faire appel à des filières éthiques de recyclage et ainsi valoriser leurs actions.
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3. EVOLUTION DES MŒURS AU FIL DES ANNEES.
Alors que la préservation de l’environnement était encore absente des préoccupations industrielles a la
fin des années 60, beaucoup de traités, de conventions ou de protocoles virent le jour depuis. La prise
de conscience du danger de l’industrie sur l’environnement est même bien plus récent que cela, ainsi a
travers différentes dates clés, nous allons voir l’évolution de ces mœurs en matière de développement
durable.
La Révolution industrielle du XIXe siècle a introduit des critères de croissance essentiellement
économiques, principal critère aisément mesurable : ainsi le produit intérieur brut dont l'origine
remonte aux années 1930 est souvent vu comme l'indicateur de la bonne santé d'un pays. Des
corrections ont été apportées dans la deuxième moitié du XIXe siècle sur le plan social, avec
d'importantes avancées sociales. L'expression « économique et social » fait depuis partie du vocabulaire
courant.
Mais les pays développés ont pris conscience depuis les chocs pétroliers de 1973 et 1979 que leur
prospérité matérielle était basée sur l'utilisation intensive de ressources naturelles finies, et que par
conséquent, outre l'économique et le social, un troisième aspect avait été ignoré et négligé :
l'environnement.
-
1972 (5 au 16 juin) : une conférence des Nations Unies sur l'environnement humain à
Stockholm expose notamment l'écodéveloppement, les interactions entre écologie et
économie, le développement des pays du Sud et du Nord. Il sera rétrospectivement qualifié de
premier Sommet de la Terre. C'est un échec relatif, avec aucun compromis clair, mais la
problématique semble dès lors posée : l'environnement apparaît comme un patrimoine mondial
essentiel à transmettre aux générations futures.
-
1979 : le philosophe Hans Jonas exprime cette préoccupation dans son livre Le Principe
responsabilité.
-
1980 : L'Union internationale pour la conservation de la nature publie un rapport intitulé La
stratégie mondiale pour la conservation où apparaît pour la première fois la notion de
« développement durable », traduite de l'anglais « sustainable development ».
-
1987 : Une définition du développement durable est proposée par la Commission mondiale
sur l'environnement et le développement (Rapport Brundtland). Le protocole de Montréal
relatif aux substances qui appauvrissent la couche d'ozone est signé le 16 septembre, signe
qu'un engagement collectif est possible.
-
1992 (3 au 14 juin) : Deuxième sommet de la Terre, à Rio de Janeiro. Consécration du terme
"développement durable", le concept commence à être largement médiatisé devant le grand
public. Adoption de la convention de Rio et naissance de l'Agenda 21. La définition
Brundtland, axée prioritairement sur la préservation de l'environnement et la consommation
prudente des ressources naturelles non renouvelables, sera modifiée par la définition des « trois
piliers » qui doivent être conciliés dans une perspective de développement durable : le progrès
économique, la justice sociale, et la préservation de l'environnement.
-
1994 : publication de la charte d'Aalborg sur les villes durables, au niveau européen.
-
1997 (1er au 12 décembre) : 3e Conférence des Nations unies sur les changements climatiques, à
Kyōto, au cours duquel sera établi le protocole éponyme
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Signataires du protocole de Kyōto
-
2002 (26 août au 4 septembre) : Sommet de Johannesburg : En septembre, plus de cent chefs
d'État, plusieurs dizaines de milliers de représentants gouvernementaux et d'ONG ratifient un
traité prenant position sur la conservation des ressources naturelles et de la biodiversité.
-
2005 : Entrée en vigueur du protocole de Kyōto sur la réduction des émissions de gaz à effet
de serre dans l'Union européenne.
LE PROTOCOLE DE KYOTO
Le protocole de Kyoto est entré en vigueur le 16 février 2005, plus
de sept ans après son adoption. Entre 2008 et 2012, les 37 pays les
plus industrialisés qui y ont adhéré doivent collectivement réduire
leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) de 5 % par rapport à
leurs émissions de 1990. La contribution du Canada a été fixée à 6 %
d'ici 2010.
C'est la ratification du protocole par la Russie, en novembre 2004, qui a
permis de réunir les conditions nécessaires à son entrée en vigueur 90
jours plus tard: ratification par 55 pays représentant 55 % des émissions
totales de GES en 1990. Aujourd'hui, le protocole compte 141 pays adhérents.
Parmi les signataires du protocole, seuls l'Australie, la Croatie, les États-Unis, le Kazakhstan, Monaco et
la Zambie ne l'ont pas ratifié.
Il existe déjà des disparités importantes entre les pays adhérents quant à l'atteinte de leurs objectifs de
réduction de GES. Ainsi, entre 1999 et 2001, les 15 pays de l'Union européenne ont réduit leurs
émissions annuelles de GES par rapport au niveau de 1990, alors que celles du Canada sont aujourd'hui
20 % plus élevées qu'en 1990.
Malgré les efforts importants que doivent consentir les nations industrialisées, de nombreux
scientifiques considèrent que le protocole de Kyoto est nettement insuffisant pour ralentir le
réchauffement du climat.
L’AGENDA 21
L'Agenda 21 (ou Action 21) est un plan d'action (ou un ensemble de recommandations concrètes)
pour le XXIe siècle adopté par 173 chefs d'État lors du sommet de la Terre, à Rio, en 1992.
Avec ses 40 chapitres, ce plan d'action décrit les secteurs où le développement durable doit s’appliquer
dans le cadre des collectivités territoriales. Il formule des recommandations dans des domaines aussi
variés que :
- la pauvreté ;
- la santé ;
- le logement ;
- la pollution de l'air ;
- la gestion des mers, des forêts et des montagnes ;
- la désertification ;
- la gestion des ressources en eau et de l’assainissement ;
16/21
-
la gestion de l’agriculture ;
la gestion des déchets ;
LA CONVENTION DE RIO
Adoptée lors du « sommet de la Terre », la Convention a pour but d’assurer la conservation de la
diversité biologique, l’utilisation durable de ses éléments et le juste partage des avantages découlant de
l’exploitation des ressources génétiques. A ce jour, 188 pays ont ratifié la Convention de Rio. Cette
convention - cadre donc très générale laisse le choix aux Etats parties de prendre les moyens juridique
nécessaire à son application.
Conclusion de l’évolution des mœurs
Le contexte a changé. Le pouvoir associatif et celui des ONG s'est accru, l'entreprise est plus étroitement
surveillée. Il y a eu également l'apparition d'Internet qui a fortement modifié la donne pour les
entreprises en amplifiant les lieux de contestation. Par ailleurs, l'environnement est perçu plus
fortement sous l'angle du risque et celui de la finance, en clair, l'entreprise a compris qu'il était dans son
intérêt de s'en préoccuper.
Le type de communication s'est parallèlement modifié. Nous sommes passés d'une communication
produit - souvenons-nous des publicités pour Le Chat Machine ou les détergents Maison Verte - à une
communication institutionnelle. L'entreprise s'est aperçue que l'argument écologique n'était pas à lui
seul un déterminant de l'acte d'achat, en conséquence le discours de vente a banalisé l'argument
environnemental, c'est-à-dire qu'il l'a introduit parmi l'ensemble des éléments de la publicité du
produit mais sans plus en faire un élément majeur. Par contre, le discours de l'entreprise elle-même sur
l'environnement a pris une importance majeure.
4. OBJECTIFS DU DEVELOPPEMENT DURABLE A L’AVENIR.
Un certain nombre de convention ont été réalisées ces dernières années et amènent indubitablement à
des réformes substantielles en matière d’économie d’énergie, de non pollution… En outres, le protocole
de Kyoto qui visait des réductions de gaz à effet de serre à hauteur de 5% pour 2012 est dejà presque
atteint dans l’union européenne et on envisage déjà un successeur similaire avec des objectifs plus
conséquents.
D’autre part, des stratégies locales sont peu à peu mises en place comme « La Stratégie nationale du
développement durable 2009-2012 » qui est actuellement en cours d’élaboration.
Son objectif est d’offrir un cadre de référence et d’orientation pour l’ensemble des acteurs privés et
publics, en cohérence avec la stratégie des instances européennes et avec les engagements
internationaux de la France. Elle sera organisée en 9 défis clés, et adoptera le même jeu d'indicateurs
« phares » de suivi que la stratégie européenne de développement durable (SEDD).
17/21
Ensuite, d’autres organisations sont prévues comme réitérer la semaine du
développement durable qui a eu lieu début avril de cette année, qui a
inculqué une réelle prise de conscience à un certain nombre de personnes.
Enfin on ne peut s’empêcher de penser aux propagandes de plus en plus
importantes, aux coups d’éclats comme l’intervention de Nicolas Hulot, le
film d’Al Gore, ou des publicités de plus en plus choc qui, nous en sommes
surs, finiront pas marquer les esprits des gens et de surcroit leurs habitudes et leur manière d’agir en
faveur du développement durable.
III - VERIFICATION DES HYPOTHESES ET DES OBJECTIFS
Peu d’utilisateurs (d’équipements informatiques) sont au courant du réel impact néfaste de
l’informatique sur l’environnement.
Il faut réduire la consommation de CO2 au travers de composants et matériels plus écologiques.
Il existe des normes environnementales à respecter au sein des entreprises.
L’écologie devient un enjeu de plus en plus important dans le secteur économique.
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IV - TEMPS EFFECTUE EFFECTIF
V - SYNTHESE
A travers cette étude, nous avons démontré que l’informatique est bel et bien un secteur polluant de nos
jours, plus encore que la pollution due à l’aviation qui est aux alentours de 2% des rejets de CO2 totaux.
Contribuer au développement durable devient un enjeu essentiel pour l’avenir. Cette étude démontre le
besoin de prise de conscience de la protection de l’environnement. C’est devenu incontournable pour
continuer à vivre avec et non contre la nature.
19/21
Les communautés telles que GreenIT commencent à se faire entendre. Les médias parlent de plus en
plus de ce phénomène interplanétaire. Les sites communautaires comme Youtube rassemblent divers
témoignages venant de toutes les catégories d’âge, de tous les milieux sociaux.
Par conséquent, nous avons choisi de contribuer à l’environnement par l’intermédiaire d’une vidéo
décrivant les différents aspects de notre étude sur l’écologie. Notre monde est fondé sur la
surconsommation des ménages. Hors, il faut que chacun change ses manières de vivre au quotidien.
Bien sûr les hommes se rendent compte de plus en plus des ravages que cela cause sur notre
écosystème mais les réactions pour prévenir contre cette pollution ont mis du temps à apparaître et
commencent à rentrer petit à petit dans les mœurs. Il en convient même de dire que la préservation de
notre écosystème via des technologies vertes (green computing) deviendra un des enjeux du XXIème
siècle et que les entreprises soucieuses de l’environnement pourront se démarquer des autres sur un
plan concurrentiel.
Enfin ce rapport démontre que de multiples supports, médias ou associations se sont mis à l’ordre du
jour pour installer cette idéologie non seulement envers les entreprises mais aussi envers les
particuliers et les plus jeunes car cette génération sera elle-même victime des mauvais comportements
présents et futurs sur notre environnement.
Vers des moyens de préventions plus efficaces ?
Au niveau des particuliers :
- Sensibiliser les personnes à la fragilité de l’environnement.
Au niveau des entreprises :
- Valoriser les entreprises et les technologies soucieuses de l’environnement.
Au niveau internationnal :
- Continuer sur la bonne voie du protocole de kyoto.
Quelques exemples pour la vie de tous les jours
Vie quotidienne : une coopérative de femmes, à Bamako (Mali). Elle s'investit dans la gestion des
déchets, la création d'emplois, l'amélioration du cadre de vie.
Consommation : des familles, en Flandres (Belgique). Elles se regroupent pour établir des contrats
de longue durée avec des paysans locaux et promouvoir une agriculture à petite échelle respectueuse de
l'environnement.
Travail : deux syndicats, en Wallonie (Belgique). Ils unissent leurs forces pour sensibiliser les
travailleurs au respect de l'environnement. Grâce à un service d'appui technique, des expériences
pilotes se sont développées dans plusieurs entreprises, en collaboration avec les directions.
Entreprises : un fabricant de vêtements sportifs (États-Unis). Il travaille à réduire globalement ses
nuisances, de la fabrication des vêtements au fonctionnement des magasins. Il utilise des textiles issus
de plastiques recyclés et des cotons provenant de l'agriculture biologique. Il offre à ses employés la
possibilité de quitter leur travail pendant deux mois, tout en conservant leur salaire, pour participer à
l'action d'associations environnementales.
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Citoyens : les habitants de Porto Alegre (Brésil). Ils participent depuis dix ans à l'élaboration du
budget de leur ville : ils en débattent, décident des priorités et en contrôlent l'exécution.
VI - GLOSSAIRE
http://fr.cop15.dk/actions+du+danemark/informatique+verte/qu%E2%80%99estce+que+l%E2%80%99informatique+verte+-c7http://www.consoglobe.com/annuaires-ecologiques/annuaire-entreprises-vertes/?action=view&fiche=2457
http://www.journaldunet.com/solutions/expert/10056/informatique-et-ecologie---quel-rapport.shtml
http://www.ecoinfo.cnrs.fr/spip.php?article96
http://www.semainedudeveloppementdurable.gouv.fr/spip.php?article56
http://www.infoclip-eco-technologies.com/GreenComputing/7-bonnes-raisons
http://voiture.greenpeace.fr/index.html
http://www.blackle.com/
http://www.ecafaros.com/fr/simulateur/simulateur-de-conduite-simulateur-poids-lourd-simulateur--module-eco-conduite/22.htm
http://www.cergyrama.com/article-29904519.html
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