opéra éclaté / festival de Saint-Céré
direction artistique : Olivier Desbordes
Centre International d’Echanges Musicaux (CIEM) - Festival de Saint-Céré - Association loi 1901
18, avenue du Docteur Roux - BP 59 - 46400 Saint-Céré - Tél : 05 65 38 29 08 Fax : 05 65 38 35 94Siret 784 130 908 00014 - APE 923 A - Licence d’entrepreneur de spectacles n°1-1003345, n°2-1003346, n°3-1003347
Un Barbier de Séville
Rossini / Beaumarchais
D’après l’opéra en deux actes de Giacomo Rossini
Chanté en italien
Récitatifs remplacés par des extraits de la pièce de Beaumarchais
Direction musicale et piano : Corine Durous / Dominique Trottein
Mise en scène : Olivier Desbordes
Décor, costumes et lumières : Patrice Gouron
Comte Almaviva : Mathias Vidal / Raphaël Brémard
Figaro : Laurent Arcaro
Rosine : Hermine Huguenel
Bartolo : Christophe Lacassagne
Basile : Alain Herriau
L’officier : Laurent Pouliaude / Yassine Bénameur
Sextuor, musiciens d’Opéra Eclaté
Vous trouverez dans ce dossier :
La note d’intention du metteur en scène, Olivier Desbordes
Le résumé
L’argument de Barbier de Séville
Extraits de presse
Les biographies des artistes
opéra éclaté / festival de Saint-Céré
direction artistique : Olivier Desbordes
Centre International d’Echanges Musicaux (CIEM) - Festival de Saint-Céré - Association loi 1901
18, avenue du Docteur Roux - BP 59 - 46400 Saint-Céré - Tél : 05 65 38 29 08 Fax : 05 65 38 35 94Siret 784 130 908 00014 - APE 923 A - Licence d’entrepreneur de spectacles n°1-1003345, n°2-1003346, n°3-1003347
Note d’intention d’Olivier Desbordes, metteur en scène
Le Barbier est encore une farce, la pièce est un prologue aux Noces de Figaro, elle
annonce la complexité des personnages, elle met en place des archétypes, elle place
des perspectives. Mais elle les garde dans un moule qui rend hommage à la comédie
del. arte ! C’est un peu comme si la complexité était menée par des jeunes qui n’ont
pas encore reçu les égards que le temps se charge de nous rappeler.
Cette impertinence de ces personnages qui rient aux dépens de Bartolo, le « vieux »
c’est le sens du travail. Ce Barbier est une confrontation de génération, entre d’un côté
Bartolo qui aime « très mal » mais sincèrement et des jeunes qui aiment l’état de
séduction et ses péripéties, comme un apprentissage.
Comme Molière, on s’amuse toujours des malheurs des autres, et la fable est toujours
plus belle si le malheur est réel. Donc une maison fermée, une rue, une échelle ! le
décor est tracé pour la comédie ! Rossini a compris, sa musique ludique l’est souvent
jusqu’à devenir une incantation tourbillonnante qui enivre et déséquilibre, confronte à
celle-ci le texte de Beaumarchais, fait feu de tous bois dans une langue superbe ! Les
deux ensembles se complètent dans une alternance endiablée de mots et de notes !
Le résumé
Le comte Almaviva est éperdument amoureux de Rosine, future femme d'un vieux
docteur, Bartolo. Le comte suit les futurs époux jusqu'à Séville où il retrouve son ancien
valet Figaro. Celui-ci est désormais barbier dans la maison du docteur. Les deux
compères vont tenter d'unir le comte à la belle Rosine malgré toutes les précautions
prises par Bartolo... Le docteur tente par tous les moyens d'empêcher d'autres hommes
d'approcher sa future épouse. Mais toutes ces précautions seront bien inutiles puisque
le comte s'unira tout de même à Rosine.
Argument
Acte 1
Premier tableau. La scène se passe à Séville. Devant la maison du docteur Bartolo, le comte Almaviva est venu
chanter une sérénade à la jeune Rosine, pupille du docteur. Mais la fenêtre de la jeune fille reste close. C’est alors
qu’apparaît Figaro, un ancien domestique du comte, présentement barbier chirurgien de Bartolo. Le comte lui
demande aussitôt de l’aide. Apparaissant soudain au balcon, Rosine laisse adroitement tomber un billet dans lequel
elle invite le comte à se présenter. Ce qu’il fait dans une nouvelle sérénade dans laquelle il dit s’appeler Lindor, être
pauvre, et très amoureux. Il demande à Figaro le moyen d’approcher Rosine. Rendu imaginatif par la promesse
d’une bourse bien remplie, Figaro conseille au comte de se déguiser en officier et de se présenter avec un billet de
logement à la porte de la maison du docteur. Pour mieux égarer les soupçons, Figaro précise au comte qu’il devra
avoir l’air enivré.
Deuxième tableau. Rosine, seule, chante son amour et sa volonté d’échapper à Bartolo. Celui-ci paraît, rageant
contre Figaro qui vient de donner médecine à tous ses domestiques. Mais voici qu’entre Basile, le maître de musique
de Rosine. Il avertit Bartolo de la présence à Séville d’Almaviva. Comment lutter contre lui s’interroge Bartolo ? Par
une arme terrible lui répond Basile : la calomnie.
Pendant que tous deux vont préparer le contrat de mariage qui doit unir Bartolo à Rosine, Figaro vient prévenir
Rosine que Bartolo veut l’épouser demain, et c’est d’autant plus dommage que Lindor l’aime éperdument. Ravie de
cette nouvelle, Rosine remet à Figaro un billet doux, déjà préparé à l’attention de Lindor. À peine Figaro est-il sorti
que Lindor entre plus soupçonneux et inquisiteur que jamais. Rosine répond habilement à toutes les questions de
Bartolo, mais ne le convainc pas vraiment. Mais voici qu’Almaviva se présente, déguisé en soldat. Bartolo lui réplique
en brandissant un certificat l’exemptant de toute réquisition. Le ton monte, le compte profite de la colère de Bartolo
pour glisser un billet à Rosine. Figaro accourt, puis c’est la garde qui intervient pour arrêter le fauteur de désordre.
Discrètement, le comte informe la garde de son identité, les soldats se retirent, laissant tout le monde dans
l’ébahissement.
opéra éclaté / festival de Saint-Céré
direction artistique : Olivier Desbordes
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Acte 2
Bartolo s’interroge sur l’identité du soldat qui s’est introduit chez lui, quand un nouveau venu se présente. C’est
Alonso, un élève de Basile remplaçant son maître souffrant pour la leçon de musique de Rosine. Alonso n’est autre
qu’Almaviva déguisé. Bartolo reste méfiant. Mais Almaviva, rusé, utilise le billet qu’il a reçu de Rosine pour lever les
soupçons du docteur. Il prétend l’avoir reçu par hasard à la place d’Almaviva et suggère de l’utiliser pour calomnier
ce dernier. Bartolo, reconnaissant les procédés de Basile fait bon accueil à Bartolo. Il va chercher Rosine et décide
d’assister à la leçon. La musique l’endort, les amoureux en profitent pour se déclarer leur amour. Entre Figaro venu
raser le docteur. Il réussit à subtiliser à Bartolo la clé de la porte du balcon. C’est alors qu’à la grande surprise de
Bartolo, Basile apparaît. Cette surprise étonne Basile. Il faut trouver d’urgence une solution. La promesse discrète
d’une bourse bien remplie convainc Basile qu’il est très malade et qu’il doit retourner au lit au plus vite. Alors qu’il est
en train de se faire raser par Figaro, Bartolo surprend le dialogue des deux amoureux. Il entre dans une rage folle,
chasse tout le monde et fait venir Basile. Il revient et Bartolo l’envoie chercher le notaire pour avancer l’heure des
noces. Afin d’inciter Rosine à l’épouser, il lui montre le billet, preuve de la légèreté d’Almaviva. Rosine, effondrée,
répond à Bartolo qu’elle consent à l’épouser sur le champ. Mais le comte et Figaro se sont introduits dans la maison
grâce à la clé dérobée par Figaro. Rosine repousse le comte, mais celui-ci n’a pas de mal, en dévoilant son identité à
se justifier. C’est alors qu’apparaissent Basile et le notaire requis pour le contrat de mariage avec un contrat que
signent Rosine et …… Almaviva bien sûr ! Un pistolet de prix et un bijou de prix convainquent Basile d’accepter
d’être témoin. Et quand Bartolo arrive avec la garde pour faire arrêter le comte, il ne peut que constater l’inutilité de
ses précautions.
opéra éclaté / festival de Saint-Céré
direction artistique : Olivier Desbordes
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18, avenue du Docteur Roux - BP 59 - 46400 Saint-Céré - Tél : 05 65 38 29 08 Fax : 05 65 38 35 94Siret 784 130 908 00014 - APE 923 A - Licence d’entrepreneur de spectacles n°1-1003345, n°2-1003346, n°3-1003347
Extraits de presse
« C'est une des plus exquises soirées auxquelles on puisse assister ces temps-ci. La
savoureuse harmonie entre théâtre et musique à laquelle est parvenue le père du tournedos
flambe grâce aux arrangements musicaux de Dominique Trottein et à Olivier Desbordes qui a
substitué malicieusement le texte original de Beaumarchais en lieu et place des récitatifs de
Rossini: c'est vif, insolent, mordant à souhait. »
concertclassic.com. juillet 2007
« Un feu d'artifice de traits d'esprit. Dira-t-on assez qu'une telle création peut offrir au public le
plus rétif à l'art lyrique une délicieuse soirée, une médecine contre la déprime ambiante? La
plaisante musique de Rossini, pétillante, virevoltante, se met à l'unisson de réparties
impertinentes. »
La Dépêche du Midi, août 2008
opéra éclaté / festival de Saint-Céré
direction artistique : Olivier Desbordes
Centre International d’Echanges Musicaux (CIEM) - Festival de Saint-Céré - Association loi 1901
18, avenue du Docteur Roux - BP 59 - 46400 Saint-Céré - Tél : 05 65 38 29 08 Fax : 05 65 38 35 94Siret 784 130 908 00014 - APE 923 A - Licence d’entrepreneur de spectacles n°1-1003345, n°2-1003346, n°3-1003347
Biographie des artistes
Olivier DESBORDES- Metteur en scène
Licencié de littérature française, Olivier Desbordes suit une formation d'art dramatique au Cours Simon. Il réalise
un long métrage Requiem à l'aube, sorti à Paris en 1976. Ensuite, au Palace jusqu'en 1984, il met en scène et
participe à des spectacles avec Tina Turner, Grace Jones… des performances pour Lagerfeld, Dior, Paco
Rabanne... et réalise des créations audiovisuelles pour, entre autres, Maurice Béjart.
En 1981, il crée le Festival de Saint-Céré et en assure depuis la direction artistique. Cette même année, il signe
sa première mise en scène d'opéra avec Orphée et Eurydice de Gluck. Suivront : Les Contes d'Hoffmann, Don
Juan, L'Opéra de quat'sous, La Flûte enchantée, Carmen
En 1985, il crée Opéra Eclaté, structure de décentralisation lyrique qui, en 20 ans, a donné plus de 1 000
représentations en France, en Espagne et au Maroc. Son objectif : faire découvrir le vaste répertoire de l'opérette
(La Périchole, La Veuve Joyeuse, Dédé, La Grande Duchesse de Gerolstein, La Belle Hélène…), toucher tous
les publics hors des "circuits établis", par un travail théâtral avec de jeunes chanteurs et des mises en scène
traduisant l'esprit de notre époque. La notoriété de ces créations a incité d'autres structures lyriques, comme
l'Opéra de Québec, les Opéras de Nantes, Massy et Besançon… à lui proposer des mises en scène : Tosca, Le
Roi malgré lui, La TraviataEn 1996, invité par la Ville de Castres, il y implante Opéra Éclaté et développe une
politique offensive de diffusion du répertoire lyrique sur le territoire national en direction des nouveaux publics et
plus particulièrement du jeune public.
En hiver 1998-99, Opéra Éclaté reçoit du Ministère de la Culture le label de Compagnie Nationale de Théâtre
Lyrique et Musical. En cembre 1999, Olivier Desbordes crée en France, à l’Opéra de Massy, Le Lac d'Argent,
conte musical de Kurt Weill sur un livret de Georg Kaiser, précédant une tournée nationale. Il a créé en avril 2001
à l’Institut Français de Marrakech le spectacle Une Carmen arabo-andalouse qui sera jouée plus de 200 fois au
Maroc et en Tunisie. En 2003, il met en scène L’Opéra de quat’sous qui a été présenté au Théâtre Silvia Montfort
à Paris et au Grand Théâtre de Dijon. Il met en scène L'Enlèvement au rail pour le Festival de Saint-Céré. De
2002 à la saison 2007/2008, Olivier Desbordes a dirigé la programmation du duoDijon. Parmi ses dernières mises
en scène pour le duoDijon : Les Contes d'Hoffmann, La Veuve Joyeuse, La Grande Duchesse de Gerolstein, Don
Juan, Dédé, La Bohème, Le Barbier de Séville, La Traviata, Falstaff, Carmen, La Périchole et le Brave Soldat
Schweik.
Patrice GOURON- Décors et lumières
Concepteur d'éclairages au Palace, Patrice Gouron y rencontre Olivier Desbordes. Très t, il se consacre à
l'opéra et réalise les lumières de nombreux ouvrages lyriques : Carmen, dans une mise en scène de Jean-Luc
Boutté, Les Contes d'Hoffmann, Nabucco, Le Roi malgré lui... mis en scène par Olivier Desbordes, Faust (mise
en scène de Régis Santon)... Décorateur de Don Juan, La Traviata, L’Opéra de Quat’sous, L'Italienne à Alger ...
pour le Festival de Saint-Céré, et également créateur de décors et d'éclairages pour l'Opéra de Nantes, l'Opéra
de Poznan (Pologne). Pour la compagnie Opéra Eclaté, il signe les décors et lumières de : Carmen, La Grande
Duchesse de Gérolstein, La Belle Hélène, La Cambiale di matrimonio de Rossini, mis en scène par Vincent
Vittoz, La Tosca, mise en scène par Régis Santon et pour l'Opéra de Massy La Flûte enchantée et La Bohème.
En décembre 1999, pour l’Opéra de Massy, il réalise la scénographie de la première création en France du Lac
d'Argent de Kurt Weill. Au Festival de Saint-Céré, il crée les décors et éclairages de Don Juan, La Vie parisienne
et L'Enlèvement au Sérail ainsi que la scénographie et les lumières d’Une Carmen arabo-andalouse. Pour l'Opéra
de Dijon, il réalise les décors des Contes d'Hoffmann, La Veuve Joyeuse, La Grande Duchesse de Gérolstein,
Don Juan dans des mises en scène d'Olivier Desbordes, La Cambiale di Matrimonio dans une mise en scène de
Vincent Vittoz, Le Tour d'Ecrou dans une mise en scène d'Eric Perez.
Patrice Gouron vient de signer les décors, costumes et lumières du Brave Soldat Schweik, mis en scène par
Olivier Desbordes à l’Opéra de Dijon.
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