NOM : Prénom : Classe : Devoir d’orthographe Compétences évaluées Acquis Non acquis - REPONDRE A DES QUESTIONS o Rédiger une réponse o Maîtriser des connaissances grammaticales - REECRIRE UN TEXTE EN TENANT COMPTE D’UNE CONSIGNE GRAMMATICALE - CHOISIR LA BONNE ORTHOGRAPHE ENTRE PLUSIEURS FAUTIVES - ECRIRE UN TEXTE SOUS LA DICTEE o Ecrire lisiblement o Ecrire correctement TEXTE Elle était de dimensions énormes, cette cuisine, bien éclairée par des fenêtres larges, tendues de treillage fin qui laissait pénétrer l'air mais arrêtait les mouches. L'œil était d'abord attiré par un énorme fourneau ; il occupait tout un mur et aboutissait à un bûcher chargé de bois ; à côté, une porte ouvrait, prés d'une fontaine, sur Ie jardin. Ce fourneau comportait une gigantesque broche, doublée d'une plus petite, deux fours, dont un dit de campagne, inventé pour qu'un plat puisse cuire dessus et dessous à la fois. Trois embouchures pour Ie feu vif, pour Ie feu moyen, pour Ie feu doux. II y avait encore un jeu de poissonnières et une section spéciale pour la cuisson de la pâtisserie. Marcel Rouff, La Vie et la Passion de Dodin-Bouffant, 1924, ed. Le Serpent it plumes, 1994. QUESTIONNAIRE I. QUESTIONS 1. Pourquoi l’adjectif « éclairée » a-t-il cette terminaison ? La cuisine (féminin singulier) est éclairée. 2. Pourquoi l’adjectif « tendues » a-t-il cette terminaison ? Les fenêtres (féminin pluriel) sont tendues. 3. Quel groupe nominal le pronom « il » désigne-t-il ? Le pronom personnel « il » désigne « énorme fourneau ». 4. Pourquoi « et » est-il écrit de cette façon et non pas : « est » ? On ne peut pas remplacer « et » par « était » mais par « et puis ». 5. Pourquoi l’adjectif « chargé » a-t-il cette terminaison ? Cet adjectif s’accorde en genre et nombre avec le nom qu’il complète : fourneau qui est un nom masculin singulier. 6. Pourquoi « à » prend-il un accent ? On ne peut pas le remplacer par « avait ». 7. Pourquoi « ce » est-il écrit de cette façon et non pas : « se » ? « se » se trouve devant un verbe, « ce » devant un groupe nominal. 8. Pourquoi l’adjectif « doublée » a-t-il cette terminaison ? Accord avec le nom « broche ». 9. Pourquoi le nom commun « fours » prend-il un « -s » à la fin ? Le nom est précédé du déterminant numéral « deux » qui marque le pluriel. Et comme le pluriel des noms en français se marque par –s… 10. Pourquoi l’adjectif « spéciale » a-t-il cette terminaison ? Cet adjectif s’accorde en genre et nombre avec le nom qu’il qualifie : « section ». II. REECRITURE Il arriva enfin, ce redoutable pot-au-feu, honni, méprisé, […], prodigieusement imposant, porté par Adèle […] les convives, anxieux, n'en aperçurent rien tout d'abord. Mais quand il fut posé avec effort et précaution sur la table, il y eut plusieurs minutes de réel ahurissement. Réécrivez le texte ci-dessus en remplaçant « ce redoutable pot-au-feu » par « ces redoutables pot-au-feu » Ils arrivèrent enfin, ces redoutables pot-au-feu, honnis, méprisés, […], prodigieusement imposants, portés par Adèle […] les convives, anxieux, n'en aperçurent rien tout d'abord. Mais quand ils furent posés avec effort et précaution sur la table, il y eut plusieurs minutes de réel ahurissement. III. PASSAGE A CHOIX MULTIPLES Pour chaque proposition, entourez la bonne solution. Enfin une région entière de (l'immense – l’immence – l’immenses) meuble était (aménagée – aménagé – aménageait) pour la cuisine au feu de bois. A côté du fourneau (a – à - ah) portée de la main de l'officiante, une véritable bibliothèque était (peuplée – peuplez- peupler) d'un nombre infini d'ingrédients, d'épices, de poivre, d'aromates, de bouteilles d'essences, de vinaigres, de vins, de sirops, Ie tout soigneusement ( étiqueter – étiqueté - étiquetait). Marcel Rouff, La Vie et la Passion de Dodin-Bouffant, 1924, ed. Le Serpent it plumes, 1994. DICTEE Texte de dictée Un grand vaisselier clair, débordant de plats, une table à hacher et découper, une autre table plus légère quoique de fortes dimensions, semblaient perdus dans ce temple de proportions très vastes. Sur deux planches superposées, on contemplait un peuple de marmites de fonte, de casseroles, de récipients de terre, de terrines, de poêles, de lèchefrites, de cocottes, de pot-au-feu. Le cuivre, jadis rare, s'y était peu à peu multiplié. Marcel Rouff, La Vie et la Passion de Dodin-Bouffant, 1924, ed. Le Serpent it plumes, 1994. CORRIGE DE LA DICTEE : JUSTIFIER L’ORTHOGRAPHE. 1. Pourquoi « vaisselier » ne s’écrit-il pas « vaiselier » ? Si on ne met qu’un seul »s », on change la prononciation du mot. 2. Pourquoi dans le groupe « à hacher et à découper » le « à » prend-il un accent ? On ne peut pas remplacer « à » par « avait ». 3. Pourquoi dans le même groupe « hacher » et « découper » sont-ils à l’infinitif ? Ils sont précédés de la préposition « à » qui est suivie de l’infinitif ; ils sont liés par une conjonction de coordination, ils doivent donc être à la même forme. 4. Pourquoi le groupes « fortes dimensions » est-il au pluriel ? Tout objet à plusieurs dimensions. 5. Pourquoi le groupe verbal « semblaient perdus » est-il au masculin pluriel ? Le sujet de ce groupe verbal est « Un grand vaisselier clair […] une table […], une autre table […] » comme trois noms composent le groupe sujet, le verbe se met au pluriel, de plus il y a un mot masculin « vaisselier », et la règle grammaticale veut que le masculin l’emporte sur le féminin, donc « perdus » est au masculin pluriel. 6. Pourquoi dans le groupe nominal « ce temple » le mot « ce » ne s’écrit-il pas « se » ? « se » se trouve devant un verbe ; « ce » devant un nom ou un groupe nominal. 7. Pourquoi « superposées » se termine-t-il de cette façon ? Les planches (féminin pluriel) sont superposées. 8. Pourquoi « on » s’écrit-il de cette façon ? « on » est le pronom personnel de troisième personne, il n’est pas remplaçable par une forme du verbe avoir (« ont » est la troisième personne du pluriel de l’indicatif présent). 9. Pourquoi « marmites » est-il au pluriel ? Comme il s’agit « d’un peuple de marmites », on ne peut accepter qu’un peuple soit composé d’une seule personne ou d’ un seul objet, donc « marmites » est au pluriel. 10. Pourquoi « s’y » s’écrit-il de cette façon ? Il faut se demander à quoi correspond se « si ». Il n’ouvre pas une proposition subordonnée (« si tu as une bonne note, je serai content »). Le son « si » peut correspondre aussi à « s’y », c'est-à-dire : « le cuivre s’était peu à peu multiplié dans cet endroit». Le mot « y », qui est un pronom désigne le lieu décrit.