Cours commun économie – Lundi 26/10/09
Chapitre III : Le Marché
Introduction : Un marché est un lieu de rencontre entre une offre et une demande qui aboutit à la
formation d’un prix. Il existe une multitude de marché : de biens, de services, du travail, financier (titre,
obligation…), d’échange (devises), il existe aussi plusieurs structures de marché : les marchés libres où les
acheteurs et les vendeurs sont libres de leur décision, ils font ce qu’ils veulent et les prix sont déterminés par
le consentement mutuelle, leur interaction, ils sont totalement libre, mais il y a aussi des marchés administré/
réglementaires où les prix peuvent être réglementé, la quantité de marchandise. On peut aussi distinguer les
marchés au niveau de concurrence, deux extrêmes : le monopole qui est un marché sans concurrence, l’autre
est totalement théorique qui est la CPP. La CPP réunit 5 conditions :
Atomicité de l’offre et de la demande : une multitude d’acheteur et d’offreur.
Libre entrée et sortie du marché : je peux librement offrir ou acheter comme je veux
Libre circulation des facteurs de production : le capital et le travail se déplace là où ils sont le mieux
rémunérer (libéraux favorables à une ouverture des frontières)
Homogénéité du bien offert : tous les biens sont équivalents. (illusoire)
Information parfaite de tous les acheteurs (transparence)
L’objectif est dans ce cadre, les individus sont price-taker, ils subissent le prix donné par le marché, ils ne
peuvent pas manipuler le marché. Marshal disait que l’individu est une goûte d’eau dans la mer dans le cadre
du marché. Le prix est unique confronté à l’offre et à la demande, les individus n’agissent qu’en fonction du
prix, c’est le prix par ses fluctuations que le marché puisse arriver au prix d’équilibre.
I. Offre et demande
1) La courbe de demande
La demande individuelle pour un bien ou un service dépend de son prix mais aussi du prix des autres biens et
services disponibles, du revenu, des coûts, des anticipations sur le prix. En général, on estime, sauf pour les
biens particuliers (les biens de Giffen), que si le prix baisse, la demande individuelle augmente. On estime que
l’effet de substitution est supérieur à l’effet revenu. Lorsque le prix est fort, la consommation est faible,
lorsque le prix est faible, la consommation est élevée donc la courbe est en forme de droite décroissante (prix
en ordonné, consommation en abscisse). Cette courbe n’est valable que si une seule variable varie, les
variables restent les mêmes : le prix (le revenu doit resté stable). Si j’agrège toutes les demandes, la fonction
du marché est décroissante. Attention, si l’un des facteurs change, la courbe va subir une translation soit vers
le haut, soit vers le bas.
Exemple : Plus le prix est bas plus la consommation est élevée, on rapproche cette théorie des
politiques menées pour la baisse de la consommation de tabac. Si on veut faire baisser la consommation,
on va logiquement augmenter les prix. Mais l’évolution se fait sur le long de la courbe. Ou on garde le
même prix, mais on sensibilise les gens au danger du tabac, donc pour un même niveau de prix la
consommation baisse, donc il y a une évolution de la courbe : translation de la courbe du à une
modification de la demande.
2) La courbe de l’offre
Plus le prix est élevé, plus il est supérieur au coût marginal, plus la quantité va augmenté. On comprend aussi
qu’un prix élevé insiste à produire plus. La courbe d’offre est une fonction croissante du prix, plus le prix est
élevé plus l’offre sera fort.