6eme cours: 7 oct

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Sophie CRAMAREGEAS
Delphine RIEUSSEC
Biochimie du 07 /10 /2005
P 27 :
Schéma 1 : CREB : activation de la transcription par phosphorylation du facteur TRANS.
Le glucagon est une hormone hyperglycémiante qui stimule la néoglucogénèse lors d’une
hypoglycémie.
Mécanisme :
le glucagon (=1er messager) se fixe sur son récepteur membranaire

activation de la protéine Gs (s pour stimulation) :
elle est formée de 3 sous-unités : alpha s, bêta et gamma.
Au repos : alpha s est liée au GDP
Après activation : alpha s : -relargue le GDP
-lie le GTP
-se dissocie du complexe bêta / gamma
(Remarque : il existe aussi la protéine Gi : i pour inhibition)

activation de l’adénylcyclase

ème
ATP  AMPc (2 messager) + P~Pi

l’AMPc a pour cible la protéine kinase A (PKA) :
la PKA = tétramère
2 sous-unités catalytiques C
2 sous-unité régulatrices R
AMPc induit la séparation de ces sous-unités en se fixant sur les sous-unités R

activation des sous-unités C ( C est active quand elle est détachée de R)

C est transloquée dans le noyau

C induit la phosphorylation de CREB (CREB est une protéine reconnue spécifiquement : c’est
un facteur TRANS)

CREB phosphorylé peut se lier au facteur CIS : CRE

activation de la transcription (du gène de la PEPCK)
Schéma 2 : mécanisme d’action des hormones stéroïdiennes : activation de la
transcription par liaison du facteur TRANS à son ligand.
Les hormones stéroïdiennes sont hydrophobes : elles peuvent donc traverser la membrane
lipidique.

l’hormone se lie à son récepteur (ce récepteur a une double spécificité : un site de liaison à
l’hormone et un site de liaison au facteur CIS ; ce récepteur est donc un facteur TRANS).

changement de conformation du récepteur

le complexe ainsi formé passe dans le noyau

le récepteur se lie à l’ADN (facteur CIS)

activation de la transcription.
P 29 :
L’évaporation (de la sueur, de l’éther, de l’alcool pour désinfecter) est une réaction
endothermique.
P 30 :
L’entropie : tout à tendance à évoluer spontanément car le désordre augmente.
P 31 :
1er cas : G = -8 kcal/mole
donc : réaction exothermique
réaction exergonique (réaction possible)
augmentation du désordre
2ème cas : G = +1 kcal/mole
donc : réaction exothermique
réaction endergonique (réaction impossible sans apport extérieur d’énergie).
diminution du désordre
3ème cas : G = -3kcal/mole
donc : réaction endothermique
réaction exergonique
augmentation du désordre (ex : évaporation).
Combustion du glucose : donc : T x S = 18 kcal/mole.
Ce qui est important (sur le plan de la valeur calorique) c’est le G.
Remarque :
Les enzymes ne changent en rien l’énergie mise en jeu dans une réaction (la barrière du G
est incontournable).
Elles ne font qu’accélérer la réaction.
Elles permettent d’atteindre le même équilibre que sans enzymes (elles ne changent en rien la
réaction).
Les enzymes sont indispensables à la vie cellulaire car sans elles les réactions prendraient trop
de temps.
P 31 et 32 :
Couplage des réaction :
-
ATP + H2O : hydrolyse entre le phosphate bêta et gamma = réaction exergonique
G6P + H2O : hydrolyse de la liason estermonophosphorique (faible en énergie) = réaction
exergonique.
Commentaire :
Quand le glucose est capté par nos cellules, il est phosphorylé en glucose6phosphate.
Cette réaction est endergonique, il lui faut donc un apport d’énergie ( spontanément
impossible).
Donc : on lui couple une réaction exergonique : ATP + H2O
ADP + Pi
Bilan : globalement la réaction devient exergonique : ATP + Glc
ADP + G6P
Exemples de liaisons riches en énergie :
-
Anhydride d’acide : résulte de l’élimination d’une molécule d’eau entre 2 acides ( entre un
COOH et un H2PO4-).
-
Enol phosphate : c’est l’avant dernier composé dans la série de la glycolyse.
-OOC
C ~ OPO3H
CH2
H2O
phosphoénolpyruvate
-OOC
Pi
C = CH2

OH
énol
-OOC
Stabilisation par
mésomérie :
spontanément la réaction
se déplace vers le
pyruvate : c’est très
énergétique.
C
CH3

O
pyruvate
-
Amide phosphorique : déshydratation entre l’acide phosphorique et l’amine.
-
Thio-ester : DAG + AG
TAG : réaction endergonique (donc impossible)
donc : couplage énergétique indispensable
entre : DAG + acyl-CoA
TAG + CoA-SH
et : AG + CoA-SH + ATP
acylCoA + AMP + P~Pi
H2O grâce à une pyrophosphatase
2Pi
Cette réaction permet de créer une liaison riche en énergie ( 7.3kcal/mole) à partir de 2
liaisons riches en énergie (2 x 7.3kcal/mole) : rendement énergétique = 50 %.
Commentaire : le rôle de la créatine phosphate :
Liaison anhydride phosphorique riche en
énergie
NH2
NH ~ PO3H-
ATP + HN = C
ADP + HN = C
N
CH2
|
CH3
Créatine
COOH
N CH2 COOH
|
CH3
Créatine phosphate
Remarque :
Quand les valeurs énergétiques de la liaison utilisée et de la liaison formée sont ~ égales, on
considère que la réaction ne peut évoluer que dans un sens ( alors qu’elle est théoriquement
réversible).
Rôle de la créatine phosphate : elle permet de régénérer l’ATP lorsque le muscle est en
anaérobie ; dans ce cas : le taux d’ATP reste stable tandis que celui de la créatine phosphate
chute.
Cette réaction est catalysée par la créatine kinase : enzyme concentrée dans le tissu
musculaire et cardiaque.
Pathologies :
- Dans l’infarctus du myocarde : augmentation de la concentration en créatine kinase
libérée par les cellules cardiaques lysées.
- Certains médicaments (ex : statines qui bloque la synthèse du cholestérol et diminution du
coenzyme Q), ont pour effets secondaires une fonte musculaire (« rapdomyolyse ») et
donc une diminution de l’ATP formé. Cette fonte musculaire est évaluée par le dosage de
la créatine kinase.
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