civilisation et que les choses s'entendent autrementdans de nombreuses autres cultures.
La situation spéculative de l'art est produite par une suite de dynamiques techniques et
sociales qui ont été mis en route des la Renaissance.
Au Moyen Age l'image était incarnée, autrement qu'une chose de beauté elle était une
présence, souvent l'explication évidente et tangible du miracle religieux... L'achéropoièse est à
l'origine du culte chrétien des images, la mimésis au coeur du mystère héllénique de l'image.
Ainsi dans une double dynamique, la ressemblance et la présence l'image a partcipé à
l'édification de notre imaginaire, si les synagogues romaines avaient eu gain de cause la
question ne se serait plus posée.
Nous sommes iconophiles autant pour des raisons religieuses que philosophiques. Tout cela
marchait bien tant qu'il y avait de la transcendance, cela marchait tant est si bien, que
l'Occident une fois pour toute christianisée n'a plus eu besoin de miracle, l'achéropièse
n'intéressant plus personne, l'immanence était cachée dans l'humanisme, l'habeas corpus à la
clé détache l'homme de son rôle de réceptacle divin et bientôt on ne s'intéressera plus qu'au
destin de l'homme. Nietzches un siècle après Laplace l'aura faite vide pour mettre l'homme au
milieu de son sujet puis l'immanence est devenue le moteur philosophique de ce moderne
coincé entre sa finitude et le cosmos qui en fait que de s'étendre. Car tant que l'on croit en
Dieu on n'a pas peur du vide du néant de l'obscurité, mais une fois seul au bord dela galaxie,
l'infinitude étreint l'âme... Dans ces conditions on ne peut plus peindre ce que l'on peignait il y
a encore un siècle, et l'on ne peut plus croire ce qui se disaint encore il y a dix ans. Au début
du XXe siècle le solde du XIX siècle se fait dans une successions d'accélérations et de crises,
d'autant plus violentes que l'histoire s'accélère comme jamais on a pu le voir. L'immanence
laisse le peintre guerrier stupéfait, il ne sait plus quoi peindre, l'horreur est indicible... Doit on
témoigner ? ou décriront nous le monde futur fondé sur les vertues du passé...
Georges Gross à côté du Bauhaus, Christian Schaad et Malévitch...
Ce siècle démarrant avec une épistémologie sure d'elle même vacille dans l'ontologie
inquiète.... tellement perdu qu'il faudra choisir les idéologies modernistes ternies par les
cauchemards obscurantistes du XIXe siècle...
Vraiment il n'est plus possible de peindre ce que fut la beauté au XIXe siècle tellement elle
prait hors de propos, il y a bien trop à dire de l'immanence et de sa violence d'une humanité
cette fois seule, face à elle même...
L'art change de propos... Il n'est plus le discours rassurant d'un modèle transcendant ou d'une
norme universel... C'est le discours de l'inquiétude ontologique, d'ailleurs c'est en 1925 que
"Le Christ rentre à Bruxelles" lors du Carnaval, déguisé en clown avec la banderole "Vive la
Sociale" James Ensor à bien compris son siècle à ce moment, il clôt une ère, et plonge la
seconde dans le canarval des équivoques... Il n'est plus possibles de peindre la beauté... Il n'ya
que l'inquiétude... Et tous suivent le pas à différentes mesures, explorent l'asymptote de
l'indicible, le voile de la synagogue chez Rothko, l'invasion du désespoir chez Malévitch, la
terreur du témoin chez Fautrier... Alors il falalit bien laisser de la place pour imaginer autre
chose et l'on ne pouvait aller plus loin que cetet inimaginable collection de désespoirs du XXe
siècle, Il fallait bien inventer autre chose alors que de nouveaux outils apparaissent, que les
deux premières ères du Capitalisme se cloturent tour à tour pour faire apparaitre celle du
capitalisme culturelle... Passage rapide de l'objet au concept, du phénomène au noumène,
alors l'art peut devenir une idée. L'art peut être simplement le geste d'un humain qui repose les
questions des limites de son monde et de son entendement... La machine électronique qui