
CENTRE DE RECHERCHE PUBLIC DE LA SANTÉ
Ce dossier BPCO a été développé en collaboration avec le Portail Santé
3 Les premiers signes et son évolution
Le problème avec la BPCO est qu’elle évolue en silence, ses premiers signes sont
anodins et trop souvent considérés comme « normaux », par les fumeurs. Il s’agit
d’une toux, de quelques crachats, d’un essoufflement léger, une bronchite qui revient
chaque hiver… qui peu à peu entraîne une gêne respiratoire appelée dyspnée.
A mesure que la maladie évolue, les activités de tous les jours, comme le fait de monter
quelques marches d’escalier ou de porter une valise, peuvent devenir très difficiles. Après
quelques années la capacité respiratoire diminue lentement et les dégâts sont
irréversibles.
Or sans prise en charge thérapeutique, sans sevrage tabagique, l’issue est toujours la
même : la BPCO s'installe insidieusement jusqu'au stade le plus grave, celui de
l'insuffisance respiratoire chronique. Alors les poumons ne sont plus capables
d'assurer une bonne oxygénation du corps et l'administration quotidienne d'oxygène est
alors vitale. Il est donc nécessaire de diagnostiquer le plus précocement possible la
BPCO.
La BPCO est incurable. Mais la progression de la maladie peut toutefois être fortement
ralentie par la prise de médicaments, par un entraînement physique, ainsi que, bien
entendu, par l'arrêt du tabac. La qualité de vie peut être nettement améliorée par la prise
en charge thérapeutique.
De part la diminution de la fonction respiratoire, la BPCO est une maladie invalidante,
provoquant de la fatigue et altérant considérablement la qualité de vie.
Ce texte a été validé par le Dr Marc Schlesser, médecin spécialiste en pneumologie.