2. Epilepsie symptomatique
Apparition de l’épilepsie peut être liée à lésions cérébrales, pouvant être diffuses ou localisées en un point précis du
cortex. Détection par imagerie.
Malformations congénitales ou consécutives à pathologie (méningites), ou suite à traumatisme (AVC, Tumeur,
traumatisme crânien)
Possible stabilisation ou aggravation. Pronostic moins bon que pour les idiopathiques, et plus réservé. Réponse
thérapeutique souvent moins bonne.
3. Epilepsie cryptogénique
Classement un peu par défaut. On suppose qu’elle est symptomatique mais on n’arrive pas à mettre la lésion en
évidence. La cause existe mais elle est cachée, on ne peut donc pas la classer dans une des deux épilepsies
précédentes. Mais avec amélioration des techniques d’imagerie, on en a de moins en moins, on peut plus facilement
déceler des lésions.
II. Les différentes formes cliniques
Se fait selon le siège de décharge électrique ou zone épileptogène
A. De type focale ou partielle
Zone épileptogène est une zone très restreinte du cortex d’un seul hémisphère.
Symptômes cliniques : Dépend de l’aire corticale atteinte.
Si zone impliquée dans contrôle de l’audition symptômes = troubles auditifs
Si zone de contrôle moteur troubles moteurs,
Visuels, langage, manifestations motrices ou sensitives , troubles émotifs ou de la conscience.
B. Généralisée
Zone est plus diffuse et étendue. Possible dans les 2 hémisphères. Touche cortex et sous cortex.
Symptômes sont plus importants avec modifications plus ou moins profondes et plus ou moins durables de troubles
de la conscience + phénomènes moteurs bilatéraux associés et troubles auditifs et visuels.
Association de plusieurs symptômes. On peut distinguer 2 formes :
1. Absence ou petit Mal
Perte de conscience brève (quelque secondes), brève rupture de contact se traduisant par fixité du regard.
Les automatismes (mâchonnement, gestes involontaires et inadaptés) sont présents.
Ces absences se répètent de manière fréquente au cours d’une même journée.
Touchent surtout chez les enfants ou jeunes adultes.
2. Crise tonico clonique ou grand mal
Impressionnant mais moins fréquent.
Se décompose en 2 phases : 1 tonique et 1 clonique.
Caractérisée par perte de connaissance pouvant être prolongée, entrainant chute avec mouvements convulsifs,
morsure de la langue, bave, blocage respiratoire, relâchement des sphincters avec libération de selles ou d’urines.
Après, plonge dans profond sommeil, et nécessité de plusieurs jours pour récupérer.
Les plus impressionnantes mais pas les plus fréquentes.
3. Mal épileptique
Crise persistante dans le temps, ou très fréquente.
Urgence traitement par médicament administré par voie IV de manière à contrôler le plus vite possible les crises.
(< 30 min). On utilise une BZD (clonazépam) associée à un autre antiépileptique (phénytoïne et fosphénytoïne) et si
échec, on injecte un anesthésique.
C. Prise en charge de la crise
GARDER SON CALME ET SON SANG FROID
Eviter traumatisme : placer un coussin ou couverture entre sol et points d’appuis du corps, enlever tout ce qui est
susceptible de blesser (lunettes, collier, montre,…)