1 M7 STAV Maladies liées à l’alimentation I LA GLYCEMIE 1°)Définition du système hormonal et de l’hormone : rappel Le système hormonal : ce système assure l’adaptation physiologique à moyen et long terme. Il est fait de tous les tissus et glandes qui sécrètent des hormones. Il existe parallèlement au système nerveux , un second système de communication que l’on appelle le Système endocrinien, qui fonctionne par voie sanguine ( donc beaucoup plus longue ) et qui agit grâce à des hormones . L’endocrinologie est la science des hormones ( 20°sc. ) L’hormone : Une molécule s’appelle hormone si elle répond à trois critères : - avoir un site de sécrétion identifiable ( glande ). Etre transportée par voie sanguine. Avoir une action spécifique sur une cible précise . Notion de Quantité : Il existe un taux hormonal qui est un code, qui influe sur l'ampleur de la réponse. ( nanogramme /l ) ex : 3 mg d’insuline permet de métaboliser 220g de glucose Durée de vie courte: détruite rapidement ( rein, foie) , vie entre quelques secondes à 30' 2°) Les principales glandes endocrines Il existe plusieurs glandes endocrines, Complétez les légendes de la fig 17.1p1 Description de l’hypophyse et de l’hypothalamus Doc 4 p 216 et p 225 Sur le poly de la vue d’ensemble d’une partie du système endocrinien 3°) Classification des hormones : Il existe 50 hormones connues. Hormones stéroïdes : De type lipidique ( structure chimique proche du cholestérol, soluble dans les lipides) , elles diffusent facilement au travers de la membrane plasmique( bicouche lipidique) . Ces hormones sont sécrétées par : Les corticosurrénales: le Cortisol et l'aldostérone Les ovaires: oestrogènes et progestérones Les testicules : la testostérone Hormones non stéroïdes : Toutes les autres sont des protéines 2 4°) Traduction cellulaire du message hormonal: Comment les cellules cibles captent-elles le message hormonal ? Comment ce message est-il converti en action métabolique au sein des cellules ?? Pourquoi la réponse est-elle spécifique ? Chaque cellule cible possède de 2000 à 10 000 récepteurs, ils sont soit : Localisés dans la membrane plasmique c'est le cas des hormones non stéroïdes: Un modèle à récepteurs de surface Dans le cytoplasme et le noyau pour les hormones stéroïdes: un modèle à récepteurs internes ( non étudié) Modèles à récepteurs de surface : fig 2.10 p2 Dans ce cas l’hormone de type protéique ne rentre pas dans la cellule , elle se fixe sur un récepteur membranaire spécifique . Le complexe hormone-récepteur déclenche une série de réaction enzymatiques aboutissant à la formation d’un second messager intracellulaire ( comme une clé dans une serrure ). Le second messager hormonale le plus étudié est l’AMPc (Adénosine monophosphate cyclique ) qui est un second messager , il est formé à partir de l’ATP par une enzyme . Ex : l’adrénaline provoque une hydrolyse rapide de millions de molécules de glycogènes. Attention , le signal de l’hormone peut-être excitateur ou inhibiteur , le système de l’AMPc peut donc être activé ou inactivé par deux hormones antagonistes utilisant la même serrure ( le signal interne est non spécifique/signal externe spécifique ) Ex : adrénaline /cortisol ou insuline /glucagon 5°) les différents types de stimulus : Stimulus humoraux : Le plus simple , venant d’humeur = ens des liquides organiques : sang , bile … C’est l’organe endocrine lui-même qui par voie sanguine décide ou non de sécréter une de ses hormones pour rétablir le taux souhaité : Ex : le pancréas avec l’insuline ( taux de sucre dans le sang) Ex : corticosurrénales avec l’aldostérone qui réagit à la concentration de Na+ et K+ du sang Stimulus nerveux : C’est le système nerveux qui commande à la glande endocrine de sécréter son hormone Ex : les médullosurrénales qui sécrètent l’adrénaline et la noradrénaline pendant une période de stress Stimulus hormonaux : Ce sont des hormones qui activent la sécrétion d’autres hormones. Ex : toutes les hormones de l’adénohypophyse Il existe des boucles de rétroaction entre l’hypothalamus-adénohypophyse-glandes endocrines. 3 6°) la structure cellulaire du pancréas : poly p 4-5 Cellules acineuses = cellules sécrétrices = sécrétion d'enzymes de la digestion vers l'intestin (vers l'extérieur) = sécrétion exocrine. Cellules de Langerhans = cellules sécrétrices = sécrétion d'hormones (Insuline hypoglycémiante / Glucagon hyperglycémiant) vers les vaisseaux (vers l'intérieur) = sécrétion endocrine. Il existe deux types de cellules : Les cellules alpha qui sécrètent le glucagon Les cellules bêta qui sécrètent l’insuline 7°) La régulation de la glycémie : On peut la mesurer : p 223 A jeun = 0.75 à 1.1 g/litre avec une moyenne de 1 g/l même après un repas on l’appelle le point de consigne On parle d’hypoglycémie si elle est < à 0.65 g/l On parle d’hyperglycémie quand elle est > à 1.10 g/l Le pancréas est la glande endocrine qui sécrète deux hormones antagonistes qui régulent le taux de glucose dans le sang au niveau des îlots de Langerhans Glucagon : donne l’ordre au foie de déstocker le glucose = hyperglycémiant p 225 Insuline : donne l’ordre au foie de stocker le glucose = hypoglycémiant p 224 On parle d’homéostasie de la glycémie : elle met en jeu un ensemble d’organes qui communiquent entre eux afin de maintenir la glycémie à son point de consigne. Poly organigramme à expliquer Le pancréas répond à un stimulus humoral, nerveux et hormonal Humoral : par le sang , taux de glycémie p 225 + poly p3 fig 41.14 ou Schéma p 230 régulation glycémie( savoir les faire ) Doc 2 p 214 ; ex du chien Doc 3 p 215 chien Nerveux : p 225 réflexe anticipateur : exemple ,si on met du sucre dans la bouche , les cellules nerveuses de la bouche envoient un message nerveux au pancréas par l’intermédiaire des glandes surrénales . l’adrénaline va aller sur le pancréas pour qu’il sécrète de l’insuline. Son but est de préparer l’organisme à l’arrivée de nourriture. Doc 5 p 217 Hormonal : par les complexes hypothalamo-hypophysaire , lutte contre l’hypoglycémie Doc 4 p 216 , l’antéhypophyse sécrète de la STH ( somatotrope) sous l’ordre de la SRH ( somatolibérine)de l’hypothalamus L’hypotalamus est stimulé quand la glycémie baisse , il envoie de la SRH à l’hypophyse qui répond en envoyant de la STH au pancréas qui sécrète du glucagon. 4 II LE DIABETE p 226 Ce sont des maladies qui sont liées à la régulation de la glycémie : un diabétique est quelqu’un qui a un taux de glycémie ≥ à 1.26 g/l pendant une semaine Deux types de diabète : Diabète de type 1 : insulino-dépendant pour l’enfant ou l’adolescent , on donne alors des doses d’insuline car les cellules bêta du pancréas sont dégénérées . Elles sont en effet attaquées par notre système immunitaire qui les reconnaît comme antigène Diabète de type 2 : non insulino-dépendant plutôt chez les personnes âgées, on surveille surtout son alimentation ( car les doses d’insuline ne réagissent pas toujours) avec des médicaments. Ce n’est pas ici le pancréas qui ne fonctionne pas mais les récepteurs des cellules cibles qui sont en nombre insuffisant. Le pancréas fabrique alors de moins en moins d’insuline. Origine des diabètes : III Diabète de type 1 : maladie correspondant à l’interaction de facteurs immunitaires, génétiques et environnementaux Diabète de type 2 : maladie correspondant à l’interaction de facteurs comportementaux, alimentaires, génétiques et environnementaux LES ALLERGIES p 227 Def : ensemble de réaction excessives de l’organisme à un allergène , c’est une réponse immunitaire anormale. Les allergies comportent toujours deux phases : Phase de sensibilisation Phase de déclenchement L’allergie alimentaire se traduit par une augmentation des granulocytes basophiles ( leucocytes)et des anticorps Voir tableau des résultats sanguins d’un patient allergique p 227 Il y a deux types de réponses allergiques : p 228 Hypersensibilité immédiate : réaction quelques minutes après le contact avec gonflement , rougeurs , difficultés respiratoires. Poly p 4 Au premier contact l’allergène a activé les LB qui produisent des anticorps ( IgE) spécifique à cet allergène . Ces anticorps vont se fixer sur un mastocyte ( leucocyte appartenant à l’immunité non spécifique , se situant dans les tissus conjonctifs) ., le patient a donc mémorisé l’entré de l’allergène, il est sensibilisé . Au deuxième contact avec l’allergène , c’est la phase de déclenchement , il établit un contact entre deux anticorps ( pontage) , cela crée une modification de la perméabilité cellulaire qui déclenche la dégranulation c.a.d l’ exocytose de l’histamine ( molécule spécifique de l’inflammation) 5 Hypersensibilité retardée : La réaction allergique a lieu au moins 24 h après le contact , il y a apparition d’un eczéma ( plaques rouges cutanées) . Ce sont les LT4 mémoires qui sont ici à l’origine de la réaction inflammatoire ( il n’y a pas d’anticorps IgE) Lors de la phase de sensibilisation : l’allergène traverse la peau et se fixe sur des cellules appelées cellules de Langherans. Ces cellules qui repèrent l’allergène, migrent alors vers les ganglions lymphatiques où elles "présentent" l’allergène aux Lymphocytes LT4 Lors du deuxième contact avec l’allergène, c’est la phase de déclenchement, les cellules de Langerhans migrent vers les lymphocytes LT4 mémoires désormais activés. Les lymphocytes affluent vers la zone d’allergie et y créent des lésions vésiculeuses intradermiques, qui ne sont visible que 48 à 72 heures après le contact avec l’allergène.