Compétence disciplinaire : N°1

publicité
Réalisé par : Aser HONVO ( Professeur Adjoint certifié)
Compétence disciplinaire : N°1
Elaborer une explication de l’évolution de l’humanité en relation
avec les milieux naturel et humain en s’appuyant sur les méthodes
d’étude propres à l’histoire et à la géographie.
Les capacités
Capacités
Rechercher l’information disponible sur l’organisation économique de la
République du Bénin.
Utiliser l’information
1- Enoncer sa représentation de l’organisation de l’économie de la
République du Bénin.
2- Collecter des informations relatives à l’organisation économique de
la République du Bénin.
3- Analyser les informations relatives à l’organisation économique de
la République du Bénin.
4- Commenter des documents relatifs à l’organisation économique de
la République du Bénin.
5- S’engager dans des actions pour relever le défi de développement
économique en République du Bénin.
Compétence transversale n° 2 : Résoudre une situation problème
6-Evaluer sa démarche et les résultats obtenus.
7- Réinvestir ses acquis dans la bonne gouvernance pour le
développement.
Construire une opinion personnelle sur l’organisation économique de la
République du Bénin.
Exprimer un jugement personnel sur l’organisation économique de la
République du Bénin.
S.A : N°1
(Géographie)
ORGANISATION ECONOMIQUE D’UN PAYS A
ECONOMIE DOMINEE : LE CAS DU BENIN
I- Eléments de planification
I-1- Contenu de formation
1-1-1 Compétences et capacités
Capacités visées de la compétence disciplinaire (Ci-dessous)
Compétence transversale n°1 : Exploiter l’information disponible
Capacités
2- Formuler ses idées de solutions sur l’organisation économique de la
République du Bénin.
Choisir une solution pour le développement économique de la République
du Bénin.
Compétence transversale n° 3 : Exercer sa pensée critique
Capacités
Compétence transversale n° 4 : Exercer sa pensée créatrice
Capacités
Prendre position face à l’organisation économique de la République du
Bénin.
Concrétiser son potentiel de création pour le développement économique
du Bénin.
Compétence transdisciplinaire n° 5 : Agir en harmonie avec
l’environnement dans une perspective de développement durable
1-1-2 Stratégie, objet d’apprentissage :
Résolution de problème
1
Réalisé par : Aser HONVO ( Professeur Adjoint certifié)
I-2 : Stratégies d’enseignement et d’apprentissage
I-6 Documents de référence
Brainstorming, travail individuel, travail en groupe, travail collectif, recherche
- Rapport d’Evaluation de la République du Bénin, janvier 2008
documentaire.
- Eco finances, janvier-février 2008, La revue bimestrielle du
I-3 Durée: 5h x 3
Ministère de l’Economie et des Finances, n°001
I-4: Evaluation
Capacités
Critères minimaux
- CREDAF, 18 au 21 février 2008, Revue Dialogue- Cotonou,
Indicateurs d’évaluation
synthèses
Analyser les
informations
relatives à
l’organisation
économique de la
République du
Bénin
Commenter un
document relatif à
l’organisation de
l’économie de la
République du
Bénin
S’engager dans
l’action
d’évaluation
- Bonne utilisation du
mode d’analyse ;
- Analyse correcte des
informations relatives
à l’organisation
économique de la
République du Bénin.
Bonne utilisation de la
démarche du
commentaire de
documents
Manifestations de
l’esprit critique
Exécution d’actions
appropriées
Critères de
perfectionnement :
Originalité de la
production
Respect de la
démarche
- Sélection d’informations appropriées en lien avec
l’organisation économique de la République du
Bénin ;
- Description correcte des informations
sélectionnées sur l’organisation économique de la
République du Bénin ;
- Bon classement des informations sélectionnées ;
- Etablissement correct des liens entre les
informations traitées.
- Détermination correcte du contexte de
l’information ;
- Bonne interprétation des faits/phénomènes
- Détermination correcte des relations entre faits,
entre phénomènes ou entre faits et phénomènes ;
- Jugements pertinents sur les faits ou sur les
phénomènes ;
- Argumentaires pertinents ;
- Bonne synthèse des informations.
- Elaboration d’un plan d’actions acceptable ;
- Mise en œuvre correcte du plan d’actions retenu.
- Cohérence de l’analyse ;
- Utilisation correcte des techniques d’analyse et de
commentaire ;
- Bonne élaboration du plan d’actions
-Introduction et conclusion acceptables
I-5- Matériel
- support de la mise en situation
- Résultats de recherche documentaire
- Textes et documents iconographiques
-
www.bceao.org. (site internet)
DEROULEMENT
Capacité 1 : Enoncer sa représentation de l’organisation économique de la
République du Bénin.
Activité 1 : Mise en situation et formulation de la problématique et des
sous-problématiques
Activité 1-1 : Mise en situation en vue de l’expression de la représentation
initiale
Support : Situation d’Apprentissage
Situation-problème (confère boîte à outil)
Tâche : Tu es invité (e) à élaborer une explication sur l’organisation
économique de la République du Bénin.
Consigne :
Transcrit dans ton cahier de recherche, toutes les informations que tu
connais sur l’organisation économique de la République du Bénin.
Stratégie et durée de travail
-
Travail individuel
Discussion dirigée
Résultats (voir cahier de recherches)
Activité 1-2 : Formulation de la problématique et des sous-problématiques
Supports :
2
Réalisé par : Aser HONVO ( Professeur Adjoint certifié)
- Questionnaire de recherche
- Expérience des apprenants
- Titre de la SA
- Résultat de l’activité 1-1
Consignes :
1- Propose une problématique à la SA (reformule le titre de la SA sous
forme interrogative)
2- Formule à partir de la problématique toutes les questions
auxquelles tu souhaiterais avoir de réponse
Stratégie et durée de travail
- Travail individuel
- Travail de groupe
- Plénière PM
Résultats attendus (voir cahier de recherches)
Capacité 2 : Collecter des informations relatives à l’organisation
économique de la République du Bénin
Activité 2 : Collecte d’informations relatives à l’organisation économique
de la République du Bénin
Activité 2-1 : Rappel de la démarche de collecte
Supports :
- Expérience des apprenants
- Résultat de l’activité 1-2
Consignes
1- Inventorie les centres et sources d’informations que tu connais
2- Choisis les sources les plus accessibles
3- Elabore les outils de recherche
4- Détermine la procédure à suivre pour une meilleure collecte
d’information
Stratégie et durée de travail
- Travail individuel
- Plénière PM
Activité 2-2 : Collecte proprement dite
Supports :
Consignes
1- Recueille à partir des sources retenues les informations du
questionnaire/guide de recherche ;
2- Fais le point de la collecte avec tes camarades en vue de passer à
l’analyse
Stratégie et durée de travail
- Travail individuel
- Travail de groupe
Capacité 3 : Analyser les informations relatives à l’organisation économique
de la République du Bénin.
Activité 3 : Analyse d’informations.
Activité 3-1: Traitement des informations recueillies relatives à l’organisation
économique de la République du Bénin.
Supports :
- Résultats de recherche ;
- Documents fournis par le professeur.
Consignes
1- Sélectionne les informations en lien avec les sous problématiques
formulées en classe.
2- Classe les informations en grandes idées à développer pour
répondre à la grande problématique objet d’apprentissage.
3- Veille à la pertinence et à la cohérence des informations classées.
4- Elabore un plan de rédaction.
Synthèse
PLAN DE REDACTION
Activité 3-2 : Exploitation des informations en vue de rédiger l’introduction.
3
Réalisé par : Aser HONVO ( Professeur Adjoint certifié)
Supports : - Boîte à outil de l’apprenant
1- Propose une définition à : économie dominée puis localise les pays
- Résultats de recherche
à économie dominées
Consignes
2- Identifie les caractéristiques des pays à économie dominée.
3- Classe-les sur les plans économique, sociodémographique et
 Rédige l’introduction en respectant les différentes parties
politique
(préambule, problématique et plan)
Synthèse introductive
Le Bénin est un pays situé en Afrique de l’Ouest, dans la région du
golfe de Guinée. Sa position géographique en fait un pays de transit vers
l’hinterland et un voisin et partenaire commercial de la République Fédérale
du Nigéria dont l’influence est déterminante sur ses performances
économiques.
Depuis la fin des années 80, le Bénin s’est engagé dans un
processus de transformation radicale de son économie. Les réformes
entreprises ont contribué à l’amélioration du cadre macro-économique, à la
libéralisation de l’économie, au désengagement progressif de l’Etat du
secteur productif, à la restructuration du secteur financier et à l’amélioration
de la gestion des finances publiques. Ces réformes ont permis de réaliser
un taux de croissance du PIB réel à 6,2% en 2001 avant de connaître une
tendance baissière pour s’établir à 5,3% en 2009.
A la lumière de son histoire économique post-coloniale, on peut
schématiser l’évolution économique du Bénin en trois grandes périodes.
Les politiques de gouvernance et de gestion économiques ont ainsi suivi
ces trois périodes et influencé aussi bien les enjeux que les défis au cours
de l’histoire de la structuration économique du pays.
Activité 3-3 : Exploitation des informations relatives à quelques rappels sur
les économies dominées.
Supports
- Connaissances antérieures de l’apprenant
- Documents fournis par le professeur
Consigne
Stratégie d’enseignement et d’apprentissage
Travail individuel : 15mn
Travail en groupe : 10mn
Travail collectif : PM
Résultats attendus (cf cahier d’activité)
Synthèse
I- Quelques rappels sur les économies dominées
1- Définition et localisation des pays à économie dominée
Une économie dominée est une économie extravertie, dépendante
économiquement des pays industrialisés du Nord, donc vivant des aides ;
c’est une économie qui connait un déséquilibre durable.
Les pays à économie dominée sont les pays pauvres du Sud. On
les retrouve sur trois continents : l’Afrique sauf l’Afrique du Sud ; l’Asie sauf
le Japon, l’ex URSS, les Dragons, la Chine, l’Amérique Latine sauf
l’Argentine et le Brésil.
Autres termes pour désigner les pays à économie dominée : pays
pauvre, du tiers monde, périphériques, sous-développés, les moins
avancés.
2- Caractéristiques des pays à économie dominée
a) Sur le plan économique
 Un secteur primaire prépondérant à faible rendement avec un
essor agricole lent, une agriculture non mécanisée et extensive,
4
Réalisé par : Aser HONVO ( Professeur Adjoint certifié)
une pêche artisanale, un élevage traditionnel, une exploitation
Travail individuel : 15mn
forestière mal organisée.
Travail en groupe : 10mn
 Un secteur secondaire embryonnaire, incomplet et dépendant,
Travail collectif : PM
souffrant du manque de capitaux, d’absence d’industries lourdes et
de pointe.
Résultats attendus (cf cahier d’activité)
 Un secteur tertiaire hypertrophié et inorganisé, caractérisé par la
précarité des échanges, l’insuffisance des infrastructures de
Synthèse
transport et de communication, le tout encadré par des services
I- Gouvernance et Gestion économique
peu performants.
La vision du Bénin-2025 repose sur cinq principaux sous-objectifs. Il
b) Sur le plan sociodémographique
s’agit de :
- la bonne gouvernance ;
Faible taux de scolarisation ; analphabétisme ; mauvais état de santé,
- l’unité nationale et la paix ;
chômage et démographie galopante.
- une économie prospère et compétitive ;
- une culture convergente et rayonnante ;
c) Sur le plan politique
- le bien-être social.
Une instabilité politique ; une fréquence de régime de dictature ; l’ingérence
A- LA GOUVERNANCE
politique des grandes puissances.
La bonne gouvernance est l’ensemble des valeurs, règles et
Activité 3-4 : Sélection et analyse de données sur la notion de la bonne
dispositions réglementaires permettant de bien gouverner. Ainsi, dans une
gouvernance et la gestion économiques en République du Bénin.
démocratie pluraliste comme celle du Bénin, la bonne gouvernance devra
se manifester par :
Supports :
 la séparation des pouvoirs (exécutif, législatif et judiciaire) ;
- connaissances antérieures des apprenants ;
 le bon fonctionnement et la bonne coexistence des institutions de
- informations préalablement collectées par les apprenants.
pouvoir et de contre-pouvoir ;
- documents fournis par l’enseignant
 la participation, la transparence, la responsabilité, l’efficacité et
l’efficience dans la gestion des affaires publiques et dans
Consigne :
l’administration ;
 l’effectivité de la décentralisation ;
1- Clarifie le concept " bonne gouvernance "
2- Identifie les différentes périodes de l’évolution économique de notre
 l’interaction et la complémentarité entre le secteur public, le secteur
pays ;
privé et la société civile ;
3- Décris chaque période de l’évolution économique de notre pays.
 une société civile forte ;
Stratégie d’enseignement et d’apprentissage
5
Réalisé par : Aser HONVO ( Professeur Adjoint certifié)
La fin de la période fut ainsi marquée par les interventions des
 une bonne gestion des solidarités (sécurité des personnes et des
institutions
de Bretton Woods (Le FMI et la Banque Mondiale). Des
biens, répartition équitable des richesses nationales, aménagement du
programmes drastiques de stabilisation et d’ajustement structurel dans leur
territoire, etc...)
version classique furent « négociés » et mis en œuvre à travers différents
 une mobilisation nationale pour la lutte contre la corruption et
accords. Les résultats ne furent pas heureux ni en termes de croissance, ni
l’impunité,
en termes de bien-être social des populations. Il s’ensuivit des remous
 une armée républicaine de type moderne au service de la Nation.
sociaux qui deviennent vite des revendications politiques.
3- La troisième période (1990 à nos jours) : dite de Renouveau
De manière générale, la bonne gouvernance doit permettre l’enracinement
Démocratique commence ainsi avec la fin de la Conférence Nationale. Le
et la consolidation de la démocratie pluraliste et de l’Etat de droit et la
retour au libéralisme politique et économique constitue le cadre de base de
promotion d’une diplomatie offensive et toujours courtoise.
la gestion économique. Les résultats macroéconomiques sont satisfaisants,
que ce soit en termes de croissance économique, de commerce extérieur,
B- Périodes de l’évolution économique du Bénin
de finances publiques et ou d’inflation. Le cadre démocratique retrouvé y
1- La première période (1960-1972) : Elle était marquée sur le
aide énormément. Mais l’essoufflement d’un mode de gouvernance
plan économique par l’affirmation d’une volonté de l’Etat de « corriger » les
économique axée sur la gestion du quotidien ne pouvait tarder surtout dans
méfaits de la colonisation en prônant et mettant en œuvre une politique
le contexte de la dévaluation du FCFA de 1994 (Janvier 94 au Sénégal).
d’investissements de l’Etat dans le domaine économique. Conscient sans
Les programmes d’ajustement structurel (PAS) et autres DSRP
doute du poids réel du capital français dans l’économie et surtout de la
(Documents de Stratégie de Réduction de la Pauvreté) n’ont pu arrêter les
faiblesse des moyens de l’Etat, la gouvernance économique de cette
difficultés économiques du pays. La vulnérabilité par rapport aux chocs
période ne s’est jamais fermée aux investissements privés. Par ailleurs, il
internes comme externes et les faiblesses du mode de gestion économique
était difficile à un Etat sans poids économique réel, et assis sur un héritage
en vigueur se manifestèrent notamment en termes de baisse de la
économique en fait géré de l’extérieur dans sa forme néo-coloniale de
croissance et surtout du niveau de vie des populations. La question du
l’empire français, d’asseoir une logique de développement socialiste.
développement et des transformations structurelles de l’économie est
2- La deuxième période (1972 à 1990) : celle de la construction du
réduite à celle de recherche effrénée des équilibres financiers qui tiennent
socialisme, a été marquée par des nationalisations de certaines entreprises
lieu de politique de développement.
privées, de création de nouvelles entreprises d’Etat et d’entreprises
d’économie mixte. La politique économique dans le mode de
Activité 3-5 Exploitation des informations relatives à la ratification et à la
développement socialiste a poussé dans le sens d’investissements
mise en œuvre des normes et codes
industriels massifs de l’Etat, mais dont le pays n’avait pas nécessairement
Supports :
la capacité de gestion. Il en découla une grave crise économique. Il n’en
- connaissances antérieures des apprenants ;
avait ni les moyens ni les capacités. Les demi-mesures de la gouvernance
- informations préalablement collectées par les apprenants.
socialiste et la mauvaise gestion économique et financière dans un contexte
- documents fournis par l’enseignant
de crise économique, conduisent aux remous sociaux et politiques qui ont
Consigne :
abouti à la fin de l’option socialiste de développement en 1989.
1- Présente le code des investissements du Bénin ;
6
Réalisé par : Aser HONVO ( Professeur Adjoint certifié)
2- Cite quelques difficultés auxquelles sont confrontées les
aussi la détermination du pays à se mettre à niveau pour une meilleure
orientations stratégiques en matière de politique économique au Bénin.
gouvernance et gestion économique du pays.
Les missions conjointes FMI/Banque Mondiale ont réalisé des
Stratégie d’enseignement et d’apprentissage
évaluations du Bénin sur certains normes et codes dans le cadre du
Programme d’Evaluation du Secteur Financier (PESF) de la coopération
Travail individuel : 15mn
avec la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International. La mission a
Travail en groupe : 10mn
trouvé que dans beaucoup de cas, ces mêmes normes et codes sont revus
Travail collectif : PM
par la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) dans le
cadre de différents programmes communautaires. Ainsi au Bénin, les
Résultats attendus (cf cahier d’activité)
paiements interbancaires se font par le Système Interbancaire de
Compensation Automatisé dans l’UEMOA (SICA-UEMOA) qui est un outil
Synthèse
automatisé d’échange et de règlement des opérations de paiement de
masse, entre établissements participants aux niveaux national et sousC- Ratification et mise en œuvre des normes et codes
régional de l’UEMOA, lancé le 17 novembre 2005. Les participants au
SICA-UEMOA sont les banques commerciales, la BCEAO, la Poste et le
Il est vrai que le pays a défini sa vision de long terme, et cela
Trésor. Après la mise en production effective du Système Automatisé et de
constitue un pas louable dans cette direction, surtout que cette vision se
Règlement dans l’UEMOA (STAR-UEMOA) le 25 juin 2004 et suite au
veut celle de construction d’un Bénin émergent à l’horizon 2011. Ainsi, le
démarrage du SICA-UEMOA, la télé compensation est devenue
code des investissements du Bénin garantit à toute personne physique ou
opérationnelle le 09 novembre 2006 au Bénin. En général, la Mission
morale, nationale ou étrangère la liberté d’entreprendre toute activité
d’Evaluation du Pays (MEP) a noté que la fonction de l’audit interne et
industrielle, agricole, commerciale ou artisanale autorisée par l’Etat.
autres mesures de contrôle interne et externe au sein des entreprises
L’investisseur jouit également, entre autres, de la liberté de gestion et de
publiques n’est pas très développée et n’est pas appliquée
transfert des capitaux. Le code des investissements accorde une priorité et
systématiquement.
des avantages aux entreprises. Par ailleurs, le gouvernement vient de la
Bien que signées et ratifiées, la Convention de l’UA sur la
traduire en « Orientations Stratégiques » pour la construction du Bénin de
prévention et la lutte contre la corruption et la Convention des Nations Unies
demain. Cependant, la coordination de la mise en œuvre de ces
sur la corruption, ne sont pas encore internalisées dans le système légal du
orientations stratégiques et surtout leur déclinaison en politiques
pays. Il n’y a pas eu des décrets d’application dans ce sens. La MEP a
sectorielles souffrent de certaines faiblesses qui constituent aussi d’autres
aussi appris qu’il existe une Directive n° 07/2002/CM/UEMOA du 19
défis pour la gouvernance économique. Ce sont notamment la gangrène
septembre 2002 de l’UEMOA relative à la lutte contre le blanchissement
générale de corruption qui est devenue une culture et un mode/instrument
des capitaux dans les pays membres de l’UEMOA. Cependant, le Bénin n’a
de gouvernance plus ou moins internalisé ; l’absence d’imputabilité en
pas encore institué le cadre réglementaire qui, pour le moment, est déjà
matière de mise en œuvre des politiques macroéconomiques et sectorielles
établi en Guinée-Bissau, au Niger et au Sénégal.
de développement, et la faiblesse de coordination dans ce domaine.
Le Bénin a adhéré et ratifié plusieurs normes et codes juridiques
Activité 3 -6: Sélection et exploitation des informations sur les politiques
internationaux et africains d’ordre économique. Cette volonté démontre
sectorielles de développement au Bénin.
7
Réalisé par : Aser HONVO ( Professeur Adjoint certifié)
politique agricole. Certes d’importantes mesures sont aussi prises et mises
en exécution dans les autres branches du primaire.
Supports :
- connaissances antérieures des apprenants ;
- informations préalablement collectées par les apprenants ;
Consignes :
1- Identifie les principales activités du secteur primaire qui assure
al’autosuffisance alimentaire;
2- Présente pour chacune de ses activités :
a- Les atouts
b- Les efforts de développement ;
c- Les problèmes auxquels elles sont confrontées.
Stratégie d’enseignement et d’apprentissage
Travail individuel : 15mn
Travail en groupe : 10mn
Travail collectif : PM
Dans le secteur primaire, l’agriculture y est prépondérante et conserve à
elle seule 24,1% du PIB. Elle reste une source importante de devises pour
l’économie et bénéficie de plusieurs atouts pour son développement.
Atouts naturels
L’agriculture béninoise bénéficie :
 d’un relief peu accidenté qui dégage d’important espace cultivable
estimé à 4,8 millions d’hectares de terre ;
 d’une variété climatique comportant des nuances qui favorisent
plusieurs saisons agricoles ;
 d’une diversité de sols riches permettant une diversité de culture ;
 un réseau hydrographique dense dégageant des berges et des vallées
telles que la vallée de l’ouémé et celle du Niger…
b-
Résultats attendus (cf cahier d’activité)
Synthèse
II-
1- L’agriculture
Les politiques sectorielles de développement
L’économie du Bénin s’appuie sur trois secteurs : le secteur primaire, le
secteur secondaire et le secteur tertiaire.
Le secteur primaire
Il regroupe plusieurs activités telles que : l’agriculture, l’élevage, la pêche,
l’artisanat rural, l’exploitation forestière et la chasse. Les différentes
stratégies mises en œuvre dans le secteur primaire sont dominées par la





Atouts humains et organisationnels
Une main d’œuvre disponible ;
Existence des cadres techniques compétents ;
Existence des structures d’encadrements (CeRPA, CeCPA…)
Une population jeune et dynamique ;
Un marché intérieur de plus de 7 millions de consommateurs…
c- Les efforts ou politiques de développement de l’agriculture
Avec l’adoption des Documents de Stratégies et de Réduction de la
Pauvreté (depuis la stratégie intérimaire jusqu’aux SCRP), la politique
agricole s’est inscrite dans les orientations générales définies. A cet effet,
plusieurs documents de stratégies ont été élaborés pour la conduite des
actions dans l’agriculture. On distingue notamment la Déclaration de
Politique de Développement Rural (juin 2000) ; le Schéma Directeur du
Développement Rural (avril 2000) et le Plan Stratégique Opérationnel (aout
2000). C’est sur la base de ces différents documents que les actions ont été
menées dans l’agriculture jusqu’en 2006 où l’initiative du Plan Stratégique
8
Réalisé par : Aser HONVO ( Professeur Adjoint certifié)
de Relance du Secteur Agricole (PSRSA) a été lancée pour constituer le
ont été menées en vue de multiplier les sources d’entrée de devises dans le
cadre fédérateur des différentes stratégies en cours dans la branche
pays. C’est dans ce même contexte que la promotion du vivrier est
agricole.
soutenue avec le PUASA, le PDAVV, le renforcement des capacités de
A la suite de ces différentes stratégies, plusieurs actions sont
l’ONASA, des CeRPA et CeCPA, et la création de la centrale d’achat des
menées par l’Etat béninois à travers les directions techniques d’assistance
intrants pour accompagner.
(CeRPA et CeCPA) du
Au total, on note comme efforts :
Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche. Beaucoup l’ont été à
o Création des centres de recherches et d’encadrement des
la faveur de la crise alimentaire de la fin de l’an 2007 et de 2008. Au
paysans (CeRPA);
nombre de ces dernières, on peut mettre l’accent sur la mise en œuvre du
o
Recherche de terres cultivables ;
Programme d’Urgence d’Appui à la Sécurité Alimentaire (PUASA), du
o Mise à disposition des machines agricoles ;
Programme de Diversification
o Diversification des cultures avec introduction de nouvelles filières :
Agricole par la Valorisation des Vallées (PDAVV), et les nombreuses
manioc-riz Nerica-ananas, soja, anacarde…
actions de désenclavements des zones de production vivrière. Aussi, les
o Création des écoles techniques agropastorales (le lycée agricole Médji de
actions d’achat de tracteurs et d’autres machines agricoles ont-elles permis
Sékou et les facultés agronomiques de Calavi et de Parakou);
d’amorcer la mécanisation de l’agriculture béninoise avec l’intéressement
o Création de la palmeraie irriguée de Ouidah Nord ;
d’un certain nombre de jeunes aux activités agricoles.
o Projet d’aménagement de la vallée de l’Ouémé ;
En ce qui concerne le volet de financement de l’agriculture, l’Etat
o Tentatives de réhabilitation des coopératives de production agricole ;
béninois s’est évertué à rendre effectif le projet de création d’une banque
o Relance de la filière palmier à huile ;
agricole avec la participation du secteur privé. Cette banque qui sera
o Encouragement des meilleurs paysans ;
opérationnelle sous peu doit faciliter l’accès aux crédits pour la plupart des
o Organisation de foires agricoles ;
producteurs.
o Octroi de crédits ;
Par ailleurs, de nombreuses actions ont été initiées pour améliorer
o Effort de désenclavement des zones de production par la construction
la productivité du coton et diversifier les cultures de rente. A cet effet, des
des pistes de desserte rurale.
efforts d’apurement des dettes envers les producteurs ont été engagés
dans le secteur cotonnier et les sensibilisations sont intensifiées pour
d- Les problèmes qui entravent le développement de l’agriculture
encourager les producteurs à une amélioration de leur rendement. Aussi, le
gouvernement a-t-il décidé de recentrer la SONAPRA dans son rôle de
Au nombre des problèmes qui handicapent le développement de
promotion de l’agriculture béninoise. Ainsi, le rôle de l’Etat se limitera
l’agriculture. On note :
désormais à l’encadrement des paysans, notamment par la vulgarisation, la
 la faiblesse de la productivité ;
recherche et l’expérimentation pour maintenir et développer la qualité des
 la non mécanisation ;
semences, et la préparation d’un cadre réglementaire adéquat. De même,
 la non maîtrise de l’eau ;
l’Etat béninois entend-il mettre en place les incitations nécessaires pour
 la mauvaise organisation des filières ;
encourager un taux de transformation nationale plus élevé du coton.
 l’insuffisance de l’encadrement technique ;
Dans le cadre de la diversification agricole, les actions de promotion
 le manque d’infrastructures ;
des cultures telles que l’anacarde, le palmier à huile, le karité et l’ananas
9
Réalisé par : Aser HONVO ( Professeur Adjoint certifié)
 l’absence quasi totale de financement des activités de production ;
 Existence de grandes étendues de pâturages naturels (7,5 millions
d’ha) permettent encore la pratique de la transhumance et d’un climat
 la faible diversification des cultures d’exportation ;
favorable à l’élevage ;
o Aléas climatiques expliquant la fluctuation des rendements ;
o Appauvrissement des sols ;
 L’intégration progressive de l’élevage et de l’agriculture avec
o Avancée du désert ;
l’émergence, de plus en plus, d’agro-éleveurs et l’exploitation de
o Recul des cultures vivrières au profit des cultures de vente ;
quelques complémentarités entre l’élevage et l’agriculture comme la
o Difficulté d’alimentation en période de soudure ;
traction animale et la fumure animale ;
o Difficile d’accès à la terre lié à l’absence d’une véritable politique
 La disponibilité en divers sous-produits agro-industriels riches en
foncière ;
énergie et ou en protéines digestives ;
o Fluctuation des prix liée à la détérioration des termes de l’échange ;
 L’existence d’un réseau de marchés à bétail autogérés et la proximité
o Commercialisation difficile des produits agricoles liée à l’état défectueux
d’un grand marché extérieur constitué par le Nigéria pour l’écoulement
des infrastructures de transport et de communication ;
des produits animaux béninois ;
o Insuffisance de la main d’œuvre liée à l’exode rural ;
 L’existence sur le terrain de professionnels qualifiés et rompus aux
o Faible utilisation des intrants agricoles ;
méthodes de gestion et d’amélioration des performances de l’élevage :
o Insuffisance des moyens de stockage et de conservation des produits
vétérinaires, agronomes, agents d’élevage, éleveurs, organisations
agricoles ;
paysannes ;
o Utilisation d’outils et de techniques culturels rudimentaires et archaïques ;
 L’existence de structure de recherche sur l’élevage, INRAB, FSA,
o Mauvaise utilisation des intrants agricoles liée à l’analphabétisme des
EPAC, et d’écoles de formation de cadres intermédiaires de l’élevage
paysans ;
(LAMS, APAC, etc..) ;
o Mauvaise qualité de certains intrants agricoles…
 L’existence d’un réseau national de surveillance épidémiologique des
animaux domestiques et de la faune sauvage impliquant les
2- L’élevage
laboratoires de diagnostic vétérinaire, les groupements d’éleveurs, les
agents d’élevage…
L’élevage béninois semble être négligé, bien que ce secteur soit assez
fourni en sources de richesses. Il ne participe que pour 6,2% du PIB
b- Les efforts ou politiques de développement de l’élevage
national (Bénin/MDR/DE, 2004), ce qui contraste avec la diversité des
spéculations animales existant dans le pays.
Les actions menées sont basées sur les stratégies élaborées pour la
a- Atouts naturels, humains et organisationnels
L’analyse de la situation de l’élevage au Bénin permet de dégager une série
d’atouts pour son développement. On peut noter :
 Présence d’un cheptel national diversifié (taurins, zébus,…) ;
branche dans les différents volumes du Schéma Directeur du
Développement Agricole et Rural (SDDAR) et dans le PSRSA et le
Programme de Développement des Productions Animales (PDPA). Elles
ont eu pour objectif principal de promouvoir les produits locaux dans le but
de réduire les importations abusives et déloyales de lait, de viandes et
d'œufs. Spécifiquement, il s’est agit sous ces programmes de parvenir, en
l’espace de cinq années, 2007-2012, à : (i) accroitre la production de viande
de 45%, (ii) porter la production de viande de poulet de 20 000 à 30 000
10
Réalisé par : Aser HONVO ( Professeur Adjoint certifié)
tonnes et celle du lait de 85 000 à 120 000 tonnes et (iii) porter la production
 faible niveau d’organisation, de professionnalisation des acteurs et de
de la poule pondeuse de 13kg 200 à 15 Kg d'œufs par poule et par an.
l’analphabétisme des éleveurs ;
 faible niveau d’intégration de l’agriculture et de l’élevage
Au total, on retient :
Aussi nombreuse soient elles, ces barrières au développement de l’élevage
ne sont pas insurmontable.
 Tentative de réconciliation entre paysans et éleveurs ;
3- La pêche
 Diversification et intensification des spéculations animales dans une
approche de filière : lapins, aulacodes, escargots… ;
a- Atouts naturels, humains et organisationnels
 Construction de retenues d’eau ;
Plusieurs conditions favorisent le développement de la pêche au Bénin.
 Forage de puits ;
Nous avons un réseau hydrographique dense composé de deux bassins. La
 Octroi de crédits ;
situation géographique du Bénin qui lui permet d’avoir l’océan Atlantique sur
 Culture de plantes fourragères ;
125 km de long. Ces cours et plans d’eau, regorge d’une variété de produits
 Création de couloirs de transhumance…
halieutiques que sont : les crabes, les crevettes, les huîtres et divers
poissons. Il existe également au Bénin des peuples spécialisés dans la
C- Les problèmes qui entravent le développement de l’élevage
pêche tels que les Wla, les Toffins...
 Insuffisance de pâturages et de points d’eau ;
b- Les efforts ou politiques de développement de la pêche
 fréquence des épizooties comme la maladie du sommeil, la peste porcine,
En ce qui concerne le sous secteur de la pêche, ce sera à partir de
la grippe aviaire ;
2007 avec le document de Politique de Développement du sous secteur des
 interdits religieux ne favorisant pas l’élevage de certaines espèces
Pêches en République du Bénin (PDP), que les stratégies et actions vont
comme le porc en milieu musulman ;
être clairement élaborées pour le développement des filières halieutiques.
 conflits entre paysans et éleveurs liés à la transhumance des
Dans ce document, l'objectif global de la politique est de garantir une pêche
troupeaux ;- insuffisance de capitaux ;
responsable, donc durable, en vue d'accroitre les avantages économiques
 insuffisance de la production animale ;
et sociaux et sa contribution
 absence d’une politique viable de développement ;
à la sécurité alimentaire, en respect de la préservation de l’environnement
 non association de l’agriculture et de l’élevage ;
aquatique. Ainsi, il a été défini trois principaux axes d’intervention :
 insuffisance de soins vétérinaires et de l’encadrement des éleveurs ;
— la rationalisation de la gestion du Sous secteur avec comme objectifs
 faible niveau d’intensification et de diversification des productions
spécifiques (i) Réhabiliter les plans d’eau, (ii) créer les conditions favorables
animales,
à la gestion du sous-secteur
— le développement de l’aquaculture dont les objectifs spécifiques sont (i)
 difficultés d’alimentation et d’abreuvement en saison sèche dues,
Produire 25000 tonnes de poisson de pisciculture continentale, (ii)
notamment à la non maitrise des techniques et méthodes de production
promouvoir la crevetticulture
et de stockage du fourrage par les éleveurs et à une insuffisance de point
— le renforcement des capacités institutionnelles. Les objectifs spécifiques
d’eau.
liés sont (i) Mettre en œuvre les principes du Code de
11
Réalisé par : Aser HONVO ( Professeur Adjoint certifié)
Conduite pour une Pêche Responsable, (ii) Réviser et actualiser les textes
 Atouts naturels
réglementaires en matière de pêche, et (iii) Renforcer les capacités
 La disponibilité de ressources agricoles (coton, palmier à huile,
d'intervention de la Direction des Pêches
canne à sucre…), minières (fer de Loumbou-Loumbou, phosphate
Au total, on retient :
de Mekrou, marbre de Dadjo, cuivre de Lanta, l’or de Perma…),
énergétique (Pétrole de Sèmè, hydroélectricité…)
 Lutte contre la jacinthe d’eau ;
 Environement favorable à l’implantation des usines (plateau,
 Encourage progressif du couplage de l’agriculture et de l’élevage ;
plaines, pénéplaine, bordure maritime), des voies de
 Développement de l’aquaculture et valorisation des produits de la pêche ;
communication.
 Aménagement du port de pêche de Cotonou ;
 Atouts humains
 Interdiction des techniques et engins nuisibles à la multiplication des
 Vaste marché intérieur : consommateur de plus de 8 millions
espèces halieutiques ;
d’habitants ;
c- Les problèmes qui entravent le développement de la pêche
 Marché de la CEDEAO disponible ;
 Population jeune et dynamique ;
Envahissement des cours et plans d’eau par la jacinthe d’eau ;
 Main d’œuvre disponible ;
Ensablement et envasement des plans et cours d’eau ;
 Existence des cadres techniques compétents…
Timide développement de l’aquaculture ;
Surexploitation des cours et plans d’eau liée à la forte démographie ;
Violation fréquente des eaux territoriales par les bateaux de pêche
étrangers ;
Utilisation de méthode et engins qui entraînent le dépeuplement de la
faune aquatique ;
Archaïsme des techniques et de l’outillage ;
Problèmes de conservation des prises…
A- Le secteur secondaire
Sa part dans la formation de la richesse est restée en moyenne stable à
13%. Il est dominé par l’industrie alimentaire, l’industrie textile et la
production du ciment. Il demeure le maillon le plus faible de l’économie,
malgré les réformes sur l’amélioration du cadre institutionnel et les actions
de relance menées depuis le début de la décennie 90.
a- Atouts naturels, humains et organisationnels
Plusieurs conditions favorisent le développement
industrielles au Bénin.
b- Les efforts ou politiques de développement de l’industrie
Les objectifs des stratégies industrielles concernent la valorisation
des matières premières pour un élargissement de la base industrielle dans
la perspective de répondre aux besoins des populations. En effet, l’industrie
béninoise est encore embryonnaire. La cimenterie, la minoterie, le textile et
les transformations alimentaires dominent ce secteur handicapé par les
aléas climatiques, énergétiques et conjoncturels du marché international.
Pourtant, ce ne sont pas les ressources naturelles qui manquent au Bénin
car, en plus des ressources minières déjà exploitées (calcaire d’Onigbolo,
réserves d’eau thermale de Possotomè et de Hêtin-Sota, pétrole de
Sèmè…) de nombreux gisements inexploités existent au nombre desquels
on compte les gisements de fer de Loubou-Loubou, l’or de Perma, les
phosphates du Mékrou, etc.
Au total, Ces objectifs sont poursuivis à travers :
-
des activités
-
Effort de construction de barrage hydroélectrique et de diversification des
sources d’énergie ;
Effort de prospection du sous-sol ;
12
-
Réalisé par : Aser HONVO ( Professeur Adjoint certifié)
Effort de dynamisation de la chambre de commerce et d’industrie ;
B- Secteur tertiaire
Création de zone franche industrielle ;
Le secteur est dominé par le commerce et les activités de transport et
Projet de mise en place de zone industrielle viabilisée par département ;
les télécommunications.
Consolidation du tissu industriel existant ;
Construction d’école technique et professionnelle…
1- Le commerce
c- Les problèmes de l’industrie béninoise
Au nombre des problèmes qui handicapent le développement de l’industrie
béninoise on peut citer :
- Prospection insuffisante des ressources naturelles ;
- Exploitation insuffisante des ressources naturelles disponibles ;
- Exploitation massive de certaines matières premières agricoles au
détriment des industries locales ;
- Difficultés d’approvisionnement en matières premières ;
- Insuffisance de capitaux et de personnel qualifié ;
- Mauvaise gestion des unités industrielles existantes ;
- Réticence des opérateurs économiques à investir dans l’industrie ;
- Dépendance technologique…
 Les raisons de la faible industrialisation du Bénin
La faible industrialisation du Bénin s’explique par :










La pauvreté du Bénin en capitaux ;
La prépondérance des capitaux étrangers ; ce qui entraine
l’endettement croissant ;
La mauvaise gestion des ressources financières ;
L’insuffisance de la prospection du sol et du sous-sol ;
La faible participation de l’Etat dans les projets industriels ;
La réalisation des projets non visibles (éléphant blanc) ;
Exploitation insuffisante des ressources naturelles disponibles ;
Difficultés d’approvisionnement en matières premières ;
Dépendance technologique ;
Réticence des opérateurs économiques à investir dans l’industrie.
a-
Atouts naturels, humains et organisationnels
 Une situation géographique exceptionnelle fait de Cotonou un port
à vocation régionale ;
 La volonté politique ;
 le respect des règles de la démocratie et des droits de l’homme
ainsi que la stabilité sociopolitique ;
 Large potentiel agricole (4,8 millions d’hectares de terres arables
dont à peine 1 million d’hectares sont cultivés), minier et touristique
insuffisamment exploité ;
 Bonne position géographique : façade maritime de 125 km équipée
d’un port en eau profonde;
 frontière commune d’environ 700 km avec le Nigeria qui représente
un marché de plus de 150 millions de consommateurs potentiels, et
frontières avec des pays enclavés de l’Hinterland (Niger, Burkina) ;
 la jeunesse et le dynamisme de la population ;
 compétence de la main-d’œuvre locale ;
d- Les efforts ou politiques de développement du commerce
Les objectifs des stratégies de commerce portent sur la participation à
la politique régionale, au respect des règles de l’OMC, à la régulation du
marché intérieur. Les exportations de matières premières portent
essentiellement sur le coton, l’huile de palme, le ciment, la noix de cajou,
les agrumes…Les partenaires de ces échanges sont le Brésil, l’Indonésie,
le Portugal, le Maroc, la Thaïlande et l’Italie. La politique commerciale mise
en œuvre au Bénin est caractérisée par une libéralisation progressive du
sous secteur. Elle repose sur la vision décrite dans le document de Politique
nationale de Développement du Commerce au Bénin (PNDCB), celle de
doter le pays « d’un commerce moderne qui doit être perçu comme un
13
Réalisé par : Aser HONVO ( Professeur Adjoint certifié)
véritable instrument de développement économique, social et de
sauvegarde de l’environnement et des intérêts des consommateurs ».
 Mise en œuvre d’un système de guichet unique ;
L’objectif principal visé est de stimuler la production et la croissance
 Diversification de la clientèle avec recherche de nouveaux partenaires
à travers l’accroissement de l’offre et secondairement la facilitation du
économiques ;
commerce. Dans cette optique, la politique commerciale du Benin s’est
 La régulation des prix des produits de grandes consommations en
fixée comme objectifs spécifiques (i) d’inverser la tendance déficitaire de la
période de spéculation ;
balance commerciale ; (ii) de pourvoir le marché national en produits de
 construction d’infrastructures portuaires pour renforcer la compétitivité du
qualité et à meilleur coût ; (iii) de s'attaquer aux déficits de capacités par le
PAC ;
renforcement aux plans humain, institutionnel et organisationnel ; et (iv) de
 construction de ports secs sur les différents corridors intérieurs de
tirer meilleur profit du commerce multilatéral.
commerce du pays avec ses voisins de l’Hinterland et le Nigéria ;
Dans cette optique et avec la volonté du Gouvernement depuis
 projets de construction d’un port sec à Parakou ;
2006 de rendre effective la mise en application de cette politique, de
 renforcement des aires de dépotage pour le désencombrement du PAC ;
nombreuses actions de réformes ont été engagées, notamment au Port
 etc.
Autonome de Cotonou et au niveau du cadre de l’investissement au Bénin.
Ainsi, le Gouvernement a amorcé un vaste chantier de construction
C- Les problèmes qui entravent le développement du commerce au
d’infrastructures portuaires pour renforcer la compétitivité du PAC. Il a
Bénin
bénéficié de l’appui du MCA-Bénin pour la construction de deux nouveaux
Au nombre des problèmes qui handicapent le développement du commerce
quais dans l’enceinte portuaire qui sont mis en concession. Aussi, de
béninois on peut citer :
nombreuses initiatives de construction de ports secs sur les différents
corridors intérieurs de commerce du pays avec ses voisins de l’Hinterland et
 Détérioration des termes de l’échange ;
le Nigéria. A cet effet, les projets de construction d’un port sec à Parakou, et
 Déficit de la balance commerciale ;
de renforcement des aires de dépotage pour le désencombrement du PAC
 Précarité des échanges ;
ont été entrepris depuis 2007.
 Exiguïté du marché intérieur ;
Au plan tarifaire, la politique du Gouvernement béninois est traduite
 Concurrence des produits étrangers ;
par les différents accords signés dans la sous région et à l’international. Il
 Inflation ;
s’agit notamment des dispositions en vigueur dans le document de Tarif
 Perméabilité des frontières ;
Extérieur Commun (TEC) de l’UEMOA et celles engageant le pays dans la
 Forte pression fiscale :
CEDEAO. A l’interne, des efforts sont faits dans le sens de faciliter la
 Fraude fiscale ;
création d’entreprises et l’amélioration de l’assiette fiscale. Par ailleurs, le
 Contrebande ;
Gouvernement béninois, sous les recommandations des différentes
 Corruption ;
missions avec les Partenaires techniques et Financiers, essaie, de plus en
 Faible consommation des produits locaux ;
plus, d’aligner sa politique commerciale sur les résultats et les analyses
 Enclavement de nombreuses zones de production ;
dans le cadre du « Doing Business »
 Développement de l’informel ;
 Lourdeur administrative…
Au total, Ces objectifs sont poursuivis à travers :
14
Réalisé par : Aser HONVO ( Professeur Adjoint certifié)
 la disponibilité des financements extérieurs des bailleurs de fonds
2- Les transports
intervenant dans le secteur ;
 l’existence d’un tissu important de PME.
 la disponibilité d’une ossature d’infrastructures routières de transit
 Transports routiers
bien située et fonctionnelle ;
 le bon état de praticabilité des routes de desserte des pays de
Le transport routier est le mode dominant pour le transport intérieur de
l’hinterland notamment Cotonou-Porga, Cotonou-Malanville ;
marchandises et de voyageurs. Il est assuré par un parc automobile sans
 le niveau de service acceptable de la section béninoise de la
cesse croissant grâce à l’importation de véhicules d’occasion. Ce parc est
côtière Abidjan-Lagos, un des principaux axes du commerce sousvieillissant et son état à l’importation explique la mauvaise qualité de l’offre
régional

l’existence d’une structure nationale chargée de la sécurité routière
des transports en général. Le Bénin possède un réseau routier de 8 600 km
et dotée de la personnalité civile et de l’autonomie financière.
dont près de1 400 km de routes bitumées en 1993 et plus aujourd’hui. Les
Problèmes (Faiblesses)
axes routiers sont orientés dans deux directions : Les axes nord – sud et
les axes est-ouest. Ces principaux axes sont complétés par des routes
 la couverture nationale insuffisante du réseau routier ;
 l’insuffisance des ressources du Fonds Routier qui ne couvrent
secondaires, des pistes de déserte rurale et un important réseau de
qu’environ 59% des besoins actuels d’entretien courant du réseau
sentiers. Le principal problème du réseau routier du Bénin est celui de
routier (entretien périodique financé partiellement sur l’appui
l’entretien. A la saison des pluies, les voies non bitumées deviennent très
budgétaire de l’Union Européenne) ;
peu praticables, surtout pour les camions lourds ; la couche de surface (de
 l’occupation anarchique des emprises des routes ;
la latérite ou de la terre de barre) est détrempée, ce qui accélère la
 l’insuffisance de contrôle et l’absence de pénalisation des
dégradation.
surcharges ;
 la multiplicité des procédures complexes et variées liées à la
Avec le nouveau gouvernement, les routes non bitumées sont entrain d’être
diversité des partenaires financiers extérieurs induisant un
réfectionnées et d’autres bitumées.
ralentissement de la consommation des ressources extérieures
Au total, les faiblesses et les atouts du sous-secteur se présentent comme
mobilisées pour les projets;
suit :
 l’absence d’une méthode précise de gestion routière et de
programmation des travaux publics ;
Atouts (Forces)

l’inadéquation des procédures de passation de marchés avec les
 l’amélioration notable du niveau de service du réseau routier
objectifs de promotion des PME exerçant dans le secteur ;
structurant intervenue ces dix dernières années ;

l’inexistence d’un mécanisme adéquat pour la formation des PME ;
 l’existence d’un Fonds Routier autonome ;
 l’insuffisance de moyen de suivi de réseau par les Unités
 la généralisation progressive du système de péage/pesage sur le
déconcentrées ;
réseau routier ;

la multiplicité des intervenants dans le domaine des pistes rurales
 l’existence d’un volume important de marchés d’entretien routier ;
et l’absence d’une coordination efficace ;
15

















Réalisé par : Aser HONVO ( Professeur Adjoint certifié)
les difficultés financières, techniques et organisationnelles
 la mauvaise organisation de l’activité de transport routier de
entraînant la contre- performance de certaines entreprises et
marchandises et de personnes du fait de sa non
bureaux d’études ;
professionnalisation ;
la non disponibilité du matériel lourd pour l’exécution des travaux ;
 les tracasseries administratives et policières sur les axes routiers
l’insuffisance de matériaux routiers de bonne qualité dans certaines
internationaux qui concourent aux renchérissements des coûts et
régions ;
allongent les délais de transports sur les principaux corridors.
la non définition d’un programme pluriannuel d’entretien routier ;
la non intégration de l’audit de sécurité routière dans la conception
 Transport maritime
des projets routiers ;
la non effectivité du transfert de la gestion des pistes aux
Les cours d’eau du Bénin sont peu navigables. Seuls les cours inférieurs de
Collectivités locales
l’Ouémé, de la Sazué, du Mono, les lacs (lacs Ahémé et Nokoué) et les
le niveau élevé des coûts unitaires tant pour des travaux que pour
lagunes (lagune de Porto-Novo, lagune de Grand-Popo et la lagune de
les études et autres prestations ;
Ouidah) sont navigables pour des embarcations légères, des chaloupes et
la mauvaise organisation des archives.
petit bateaux. Leur utilisation est d’ailleurs restreinte en dehors de la lagune
la vétusté du parc de véhicules de transport qui obère la fiabilité du
de Porto-Novo. Ainsi les voies fluviales jouent-elles un rôle mineur dans les
système de transport et entrave les efforts fournis dans le cadre de
moyens de communication et de transport. Mais la motorisation des
la mise en œuvre des programmes de sécurité routière ;
embarcations favorise aujourd’hui leur développement, surtout sur la lagune
l’insuffisance de gares routières dans les centres urbains ; en terme
de Ouidah, entre les anciens cordons littoraux dépourvus de desserte
de nombre et de gestion
rurale.
l’insuffisance de parkings pour les véhicules poids lourds ;
la persistance des problèmes liés au sous-équipement et au
Les atouts de ce sous-secteur se résument comme suit :
manque d’efficacité dans l’organisation du contrôle technique
 l’existence de nombreux cours et plans d’eau ;
automobile;
 les potentialités agricoles, piscicoles et touristiques des zones
l’absence d’un mécanisme approprié de gestion de fret tant au plan
desservies par ces cours d’eau ;
national qu’international ;
 l’existence des lois de la décentralisation définissant la
la non maîtrise du parc circulant ;
responsabilité des collectivités locales dans le développement du
le nombre insuffisant d’interconnexion avec le réseau routier
sous-secteur…
nigérian (sur 700 km de frontière commune avec le Nigeria,
Problèmes (Faiblesses)
seulement deux points formels sont aménagés, à savoir Kraké et
Au nombre des faiblesses de ce sous-secteur, nous pouvons retenir entre
Igolo) ;
autres :
le manque de rigueur dans l’application de la réglementation de
 la non disponibilité des aménagements de base ;
transport en vigueur ;
 le manque de moyens techniques et financiers des collectivités
la non actualisation des textes réglementant le transport des
locales ;
marchandises et des personnes (textes à réviser) ;
 la connaissance insuffisante des caractéristiques des plans et cours
d’eau ;
16
Réalisé par : Aser HONVO ( Professeur Adjoint certifié)
 l’inexistence de volonté politique affirmée et soutenue.
 l’existence d’un vaste marché constitué notamment par le grand
voisin du Bénin de l’Est, le Nigeria ;
 Transports ferroviaires
 l’existence de voies bitumées de desserte nord-sud des capitales
Un organisme public inter-Etat, l’organisation Commune Bénin – Niger des
des pays sans littoral tels le Niger, le Burkina Faso, le Mali, etc ;
chemins de fer et Transports (O.C.B.N.), gère depuis 1959 le réseau
 l’existence d’un chemin de fer utile au transport des marchandises
ferroviaire hérité du réseau Bénin – Niger (R.B.N.). Construire de 1900 à
vers les pays de l’hinterland ;
1939, ce réseau ferroviaire comprend 579 km de voies métriques réparties
 l’ouverture de représentations du Port de Cotonou au Niger et au
en trois lignes :
Burkina Faso ;
- La ligne Nord (Cotonou – Parakou) de 438 km de longueur, on
 l’existence d’une Communauté portuaire regroupant tous les
prolongement s’est fait sur Niamey via Dosso ;
opérateurs dans le cadre du Comité de Coordination des Activités
- La ligne Est (Cotonou – Pobè), longue de 107 km. Le trafic est
Portuaires (CCAP) et de l’Association pour la Promotion du Port de
suspendu depuis le 1er décembre 1990 sur cet axe ;
Cotonou (APPC) ;
- La ligne Ouest (Cotonou – Sègbohouè), 60 km le trafic est
 l’ouverture des opérations de manutention des conteneurs aux
également suspendu.
opérateurs privés ;
L’O.C.B.N. possède un important parc matériel roulant (autorails,
 l’implication des opérateurs privés dans les activités auxiliaires du
locomotives, locotracteurs, voitures, remorques-voyageurs et près de 287
sous-secteur maritime et portuaire (transit, consignation, etc.) ;
wagons affectés au transport de marchandises). Avec plus de 8.000
 le développement du partenariat public-privé dans la construction et
personnes employées, l’O.C.B.N. a transporté plus de 7 000 00 de
l’exploitation d’installations portuaires ;
personnes et 2 000 000 tonnes de marchandises.
 la volonté politique affirmée de faire du port de Cotonou un pôle de
NB : Pour le bonheur des usagers de ce chemin de fer, le gouvernement
croissance pour la construction d’un Bénin émergent.
béninois en collaboration avec son homologue du Niger a acheté trois (03)
Problèmes (Faiblesses)
nouveaux appareils (trains) très performants et de grande capacité.
 l’insuffisance des postes à quai face au développement du trafic
Cependant le sous-secteur dispose d’un certain nombre d’atouts.
ces dix (10) dernières années ;
Atouts

l’ensablement récurrent du chenal d’accès et de la passe d’entrée
 l’existence d’installations portuaires opérationnelles (port en eau
du port ;
profonde directement ouvert sur la mer, quais linéaires permettant

le manque de spécialisation des espaces et la congestion des
une adaptation compte tenu de la longueur des navires, etc.) ;
aires;
 l’existence d’un plan de sûreté et de sécurité élaboré dans le cadre

la faible productivité des opérations de manutention ;
de la mise en conformité du Port de Cotonou avec le Code ISPS
 la lenteur dans les opérations d’enlèvement des marchandises ;
«Code International pour la sûreté des Navires et des Installations
 la non informatisation de certaines activités du port ;
Portuaires ») ;
 l’insécurité subsistante dans l’enceinte portuaire et le long du
 l’existence d’un plan de zoning et de circulation visant une meilleure
corridor béninois ;
organisation de l’espace portuaire validé par l’ensemble de la

la pratique des faux frais au Port de Cotonou ;
communauté portuaire ;
 le manque de spécialisation des espaces et la congestion des aires
opérationnelles (inexistence de parc à matières dangereuses,
17
Réalisé par : Aser HONVO ( Professeur Adjoint certifié)
difficultés de gestion des mouvements des camions gros porteurs,
Problèmes (Faiblesses)
etc) ;
Au nombre des faiblesses qui entravent le développement du sous-secteur,
 la mauvaise organisation de la filière des véhicules d’occasion ;
on peut retenir :
 l’inexistence d’une loi sur le littoral fixant les règles d’occupation
 l’étroitesse géographique du pays donc de son marché intérieur ;
des différents espaces littoraux et leur spécialisation ;
 l’insuffisance de la longueur de la piste d’atterrissage (2400 m de
 l’inadéquation des textes actuels régissant le sous-secteur maritime
longueur) ;
(Révision du Code maritime et actualisation des textes régissant la

l’inefficacité de la structure chargée de l’inspection et de la
Direction de la Marine Marchande) ;
supervision des vols ;
 l’inadéquation de certaines dispositions des règlements

la faible capacité d’accueil de l’aérogare de Cotonou
d’exploitation du Port de Cotonou ;
 le non aménagement des aérodromes intérieurs (secondaires) ;
 l’inexistence d’une loi portuaire ;
 l’inefficacité de la structure de certification et de contrôle continu
 la faible adaptation de la politique du droit de trafic au nouvel
des compagnies aériennes ;
environnement sous-régional et international.
 la non disponibilité de compétences techniques suffisantes et de
 Sous-secteur aérien
ressources humaines requises en rapport avec le niveau des
activités de supervision de la sécurité dans les domaines
Le Bénin dispose d’un seul aéroport de classe internationale situé à
techniques spécialisés telles que les licences du personnel,
Cotonou. Sa piste d’atterrissage et de décollage d’une longueur de 2.400 m
l’exploitation technique des aéronefs, la navigabilité, les services de
est insuffisante pour accueillir aisément certains types d’avions grosnavigation aérienne et les aérodromes ;
porteurs. Les possibilités de son allongement sont limitées. Il existe six (06)
 le faible niveau des ressources financières de l’ANAC qui ne lui
pistes d’atterrissage et un (01) aérodrome secondaire (Parakou) dans le
permettent pas de s’acquitter pleinement de sa mission.
pays. Le transport aérien domestique n’existe pas actuellement.
 l’inexistence de schéma directeur de développement du transport
Enfin, les études relatives à la construction d’un nouvel aéroport
aérien dans le pays.
international à Glodjigbé sont en cours de finalisation.
Les efforts ou politiques de développement des transports
Atouts
Le secteur des transports constitue un pilier non négligeable du
Le Bénin dispose d’un certain nombre d’atouts pour le développement de ce
développement socio-économique. En effet, sa défaillance engendre
sous-secteur. Nous avons :
toujours un relâchement du commerce intérieur et extérieur. C’est fort de ce
 la position géographique du Bénin ;
rôle primordial des transports que l’Etat béninois s’est très tôt engagé dans
 les potentialités touristiques du pays ;
le développement du secteur en vue d’assurer l’efficacité et la compétitivité
 la décentralisation qui favorise désormais le développement par les
Communes de leurs propres infrastructures et superstructures
de son économie.
aériennes afin d’inciter le secteur privé à investir dans les activités
L’objectif global du secteur des transports au regard des nouvelles
de transport aérien domestique;
orientations et développements récents se présente comme
 la possibilité d’agrandissement de l’air de stationnement des
suit : Développer et gérer les infrastructures et services de transport
aéronefs.
pour soutenir la croissance économique et le bien être social.
18
Réalisé par : Aser HONVO ( Professeur Adjoint certifié)
Cet objectif global couvre les objectifs convergents ci-après :
Nul n’ignore le rôle capital que jouent les télécommunications et les TIC
dans
le processus de développement socio-économique de tous les pays.
 assurer la mobilité des personnes et des biens dans des conditions
La croissance des services dans les économies nationales a mis en lumière
satisfaisantes de fiabilité, de sécurité, de confort, de coût et de
le secteur des télécommunications. En effet, l’information peut créer
préservation de l’environnement ;
diverses possibilités pouvant engendrer un développement accéléré des
 soutenir les secteurs productifs et contribuer à la croissance
autres secteurs économiques et sociaux. Au Bénin, longtemps demeuré
économique ;
sous un régime de monopole public, les télécommunications ont été
 contribuer à la réduction de la pauvreté en milieux urbain et rural ;
marquées par de profondes mutations depuis les années 90. Deux
 améliorer
l’efficacité
et
les
performances
techniques,
événements majeurs ont marqué ces mutations : la connexion du Bénin au
organisationnelles et financières des industries et opérateurs du
réseau Internet, réseau des réseaux en 1993 et l’ouverture à la concurrence
secteur ;
du réseau mobile de type GSM intervenu au début des années 90.
 accroître la compétitivité internationale du système de transport
L’avènement des nouvelles technologies, notamment de l’Internet et du
béninois.
mobile GSM, en République du Bénin a suscité un grand engouement tant
Au total, ces objectifs sont poursuivis à travers :
au niveau de l’administration publique, des entreprises que des ménages et
des individus.
 Renforcement des infrastructures portuaires ;
Les Télécommunications et les Technologies de l’Information et de la
 Extension du tarmac de l’aéroport de Cadjehoun ;
Communication
(TIC), sont considérées comme des facteurs
 Effort de construction des routes et ponts à travers le pays ;
indispensables de développement et un secteur transversal à effet
 Acquisition de nouvelles locomotives ;
multiplicateur direct sur l’ensemble des autres secteurs de l’activité
 Développement de la politique des postes de péage routier ;
économique. De même les postes jouent un rôle significatif dans le
 Projet de construction d’un port sec à Parakou ;
développement socio-économique des nations en facilitant la
 Projet de construction d’un port en eau profonde à Sèmè ;
communication et la distribution des biens et services, ainsi que l’accès à
 Projet de construction d’un nouvel aéroport à Parakou ;
un service universel, notamment aux populations rurales.
 la rénovation, la maintenance consécutive et l’extension du réseau
routier existant ;
 la réhabilitation et la modernisation du réseau ferroviaire afin de mieux
capter le trafic des pays de l’hinterland ;
Les efforts ou politiques de développement des
 l’achèvement de l’étude de l’extension du Port et la dotation du Bénin d’un
communications
nouveau Code maritime ;
La vision exprimée dans la Déclaration de Politique Sectorielle des
 la création, au plan institutionnel, d’une société de gestion autonome et
télécommunications, des Tic et des Poste est de « Faire du Bénin le
privée de l’Aéroport de Cotonou ;
Quartier Numérique de l’Afrique d’ici 2025 ». Son principe de base est
 le renforcement de la sécurité sur la plate- forme portuaire et
l’utilisation des TIC non pas comme une fin en soi mais plutôt comme un
l’amélioration de la qualité et de la fluidité des prestations ;
outil privilégié pour résoudre les problèmes de développement auxquels se
3- Les communications
trouve confronté le Bénin. En matière d’infrastructures de
télécommunications, le Bénin se place au-dessus de la moyenne de la
19
Réalisé par : Aser HONVO ( Professeur Adjoint certifié)
sous-région ouest africaine par rapport au nombre de lignes téléphoniques
Activité 5-1: Elaboration d’un plan d’actions dans la recherche de
fixes et portables, de fournisseurs de services et d’utilisateurs d’Internet.
perspectives meilleures à l’organisation économique de la République du
Bénin
Les actions suivantes ont été entreprises:
Supports : Savoirs construits et les vécus quotidiens
 la poursuite de la libéralisation du secteur des télécommunications et de
la poste par la mise en place d’un nouveau cadre légal, réglementaire et
Consigne :
institutionnel ;
 Elabore un plan d’action afin de mieux pallier à un problème qui
 la privatisation de l’opérateur public des télécommunications;
entrave le développement du secteur primaire.
 le développement d’activités de services tirant profit de la disponibilité du
câble sous marin et d’une population éduquée ;
 la promotion de l’accès universel aux services des télécommunications et
Résultats attendus (cf cahier d’activité)
des technologies de l’information et de la communication. ;
 travaux de maintenance sur un des pylônes de télécommunication.
 etc.
Activité 5-2: Exploitation des informations relatives aux résultats de la
Activité 3 -5: Exploitation des informations relatives aux limites du
développement économique actuel du Bénin.
Supports :
- connaissances antérieures des apprenants ;
- informations préalablement collectées par les apprenants ;
Consignes :
1- Présente de façon générale les handicapes du développement
économique du Bénin.
2- Décris par secteur d’activité ses limites.
Résultats attendus (cf cahier d’activité)
Synthèse
III-
gestion des politiques économiques et perspectives
Supports : - Savoirs construits et les vécus quotidiens
- Documents fournis par le professeur
Consigne :
Décris les résultats de la gestion des politiques économiques au Bénin et
les perspectives qu’on peut envisager.
Stratégie d’enseignement et d’apprentissage
Travail individuel : 15mn
Travail collectif : PM
Limites du développement économique actuel du Bénin.
De façon générale, la politique de développement économique au
Bénin présente les limites suivantes : incivisme ; impunité ; politisation à
outrance ; favoritisme ; corruption généralisée ; népotisme ; paresse…
Capacité : 5 S’engager dans la recherche de perspectives meilleures à
l’organisation économique de la République du Bénin
Résultats attendus (cf cahier d’activité)
Synthèse
IV-
Résultats de la gestion des politiques économiques et
perspectives
A- Résultats
20
Réalisé par : Aser HONVO ( Professeur Adjoint certifié)
La description du cadre macro-économique faite dans le Rapport
aillent au-delà de la réduction de la pauvreté. Un certain nombre de
d’Autoévaluation du Pays (RAEP) ne reflète pas assez les contraintes en
politiques économiques s’imposent :
matière de gestion macro-économique, ni les efforts entrepris par le
- la clarification dès le départ de la définition de la nature et du modèle de
Gouvernement actuel pour lever ces contraintes. Cependant, la stratégie de
croissance économique pour en identifier les bases, les secteurs moteurs
croissance pour la réduction de la pauvreté au cours de la période 2007sur la période et leur articulation ;
- la durabilité et la
2009 indique les scenarii alternatifs pour l’atteinte des Objectifs du
diversification de la base productive du modèle de croissance doivent être
Millénaire pour le Développement (OMD). Dans le cadre de cette stratégie,
prises en compte ;
l’accélération de la croissance va reposer sur la diversification de la
- la reconfiguration de l’espace national, de son réseau de transports, de sa
production, le renforcement des infrastructures économiques et sociales et
géographie économique (agricole, industrielle et commerciale), et de sa
le renforcement de la bonne gouvernance.
géographie démographique. Cette reconfiguration devrait tenir compte entre
Une production non diversifiée et basée essentiellement sur le
autres de la place que le pays veut occuper et du rôle qu’il veut jouer dans
coton qui représente plus de 50% des exportations. La progression de
l’agriculture, l’industrie et le commerce dans la sous-région de demain. – la
l’activité économique (4,5%) est restée en deçà des indicateurs de
nécessité de mettre en œuvre une vision claire dans laquelle les Béninois
performance qui projetaient la croissance du PIB à près de 7% en 2006. La
se retrouvent et de la décliner en politiques et programmes conséquents et
faiblesse de la croissance économique résulte entre autres du retard
volontaristes.
enregistré dans la mise en œuvre des réformes structurelles, notamment
Pour plus de prévisibilité et de transparence des politiques, il est nécessaire
au niveau de la libéralisation et de la diversification du secteur agricole.
que la fonction de contrôle de la gouvernance économique et de la gestion
L’économie béninoise est fortement dépendante du coton qui contribue pour
des ressources publiques soit effective et forte.
environ 40% aux exportations et pour environ 90% aux revenus agricoles.
Cependant, le marché mondial du coton est estropié par d’importantes
RETOUR ET PROJECTION
subventions de l’industrie par les grands producteurs des pays industrialisés
et émergents, et pour le Bénin, par la fraude des tissus en provenance des
Capacité 6 : Evaluer la démarche suivie et les résultats obtenus
pays voisins et lointains qui fragilise les industries de transformation du
Activité 6 : Evaluation des acquis
coton installés sur le territoire national.
Supports :
-savoirs construits
-vécu de l’apprenant
Consignes :
B- Perspectives
1- Recense tes connaissances nouvellement acquises
Sur le plan d’ensemble des politiques économiques saines,
prévisibles et transparentes, la vision du Bénin 2025 projette depuis 2000
de construire un « pays-phare, un pays bien gouverné, uni et de paix à
économie prospère et compétitive, de rayonnement culturel et de bien-être
social». Il faut donc penser des stratégies et politiques économiques qui
2345-
Donne ton opinion sur la démarche suivie
Exprime tes réussites et les difficultés rencontrées
Propose des mesures pour surmonter ces difficultés
Formule une conclusion à la S.A
Résultats attendus (cf cahier d’activité)
21
Réalisé par : Aser HONVO ( Professeur Adjoint certifié)
Conclusion
Le Bénin a une organisation économique caractéristique des pays à
économie dominée. Malgré ses atouts et ses potentialités largement
suffisants pour son développement, force est de remarquer que le pays
peine à se relever économiquement à cause des pesanteurs historiques
(les méfaits de la colonisation), socioculturelles (paresse, corruption) et
internationales (mondialisation de l’économie…).
Mais le pays s’efforce à accéder au rang des pays "émergents" vu
les différentes actions de développement engagées depuis 1960. Pour y
arriver, il faut une politique et une stratégie de développement efficaces
d’une part, et une machine d’Etat et des institutions fonctionnelles d’autre
part.
Capacité 7 : Réinvestir ses acquis dans une situation de la vie courante
Activité 7 : Réinvestissement des acquis
Supports :
-Les savoirs construits
-une situation proposée par l’apprenant
Activité de réinvestissement possible
La veille du nouvel an, tout le monde est dans l’euphorie de vivre
cet événement. Soudain, la case de Donsi, une vendeuse d’essence
frelatée prend feu et tout de suite, une bonne partie du village Hagbê se
consume sous le regard impuissant des habitants qui ont eu à peine le
temps de sortir des habitations.

Propose une solution pertinente pour résoudre ce genre de
situation qui devient fréquente dans tout le pays.
22
Téléchargement
Study collections