Réalisé par : Aser HONVO ( Professeur Adjoint certifié) Compétence disciplinaire : N°1 Elaborer une explication de l’évolution de l’humanité en relation avec les milieux naturel et humain en s’appuyant sur les méthodes d’étude propres à l’histoire et à la géographie. Les capacités Capacités Rechercher l’information disponible sur l’organisation économique de la République du Bénin. Utiliser l’information 1- Enoncer sa représentation de l’organisation de l’économie de la République du Bénin. 2- Collecter des informations relatives à l’organisation économique de la République du Bénin. 3- Analyser les informations relatives à l’organisation économique de la République du Bénin. 4- Commenter des documents relatifs à l’organisation économique de la République du Bénin. 5- S’engager dans des actions pour relever le défi de développement économique en République du Bénin. Compétence transversale n° 2 : Résoudre une situation problème 6-Evaluer sa démarche et les résultats obtenus. 7- Réinvestir ses acquis dans la bonne gouvernance pour le développement. Construire une opinion personnelle sur l’organisation économique de la République du Bénin. Exprimer un jugement personnel sur l’organisation économique de la République du Bénin. S.A : N°1 (Géographie) ORGANISATION ECONOMIQUE D’UN PAYS A ECONOMIE DOMINEE : LE CAS DU BENIN I- Eléments de planification I-1- Contenu de formation 1-1-1 Compétences et capacités Capacités visées de la compétence disciplinaire (Ci-dessous) Compétence transversale n°1 : Exploiter l’information disponible Capacités 2- Formuler ses idées de solutions sur l’organisation économique de la République du Bénin. Choisir une solution pour le développement économique de la République du Bénin. Compétence transversale n° 3 : Exercer sa pensée critique Capacités Compétence transversale n° 4 : Exercer sa pensée créatrice Capacités Prendre position face à l’organisation économique de la République du Bénin. Concrétiser son potentiel de création pour le développement économique du Bénin. Compétence transdisciplinaire n° 5 : Agir en harmonie avec l’environnement dans une perspective de développement durable 1-1-2 Stratégie, objet d’apprentissage : Résolution de problème 1 Réalisé par : Aser HONVO ( Professeur Adjoint certifié) I-2 : Stratégies d’enseignement et d’apprentissage I-6 Documents de référence Brainstorming, travail individuel, travail en groupe, travail collectif, recherche - Rapport d’Evaluation de la République du Bénin, janvier 2008 documentaire. - Eco finances, janvier-février 2008, La revue bimestrielle du I-3 Durée: 5h x 3 Ministère de l’Economie et des Finances, n°001 I-4: Evaluation Capacités Critères minimaux - CREDAF, 18 au 21 février 2008, Revue Dialogue- Cotonou, Indicateurs d’évaluation synthèses Analyser les informations relatives à l’organisation économique de la République du Bénin Commenter un document relatif à l’organisation de l’économie de la République du Bénin S’engager dans l’action d’évaluation - Bonne utilisation du mode d’analyse ; - Analyse correcte des informations relatives à l’organisation économique de la République du Bénin. Bonne utilisation de la démarche du commentaire de documents Manifestations de l’esprit critique Exécution d’actions appropriées Critères de perfectionnement : Originalité de la production Respect de la démarche - Sélection d’informations appropriées en lien avec l’organisation économique de la République du Bénin ; - Description correcte des informations sélectionnées sur l’organisation économique de la République du Bénin ; - Bon classement des informations sélectionnées ; - Etablissement correct des liens entre les informations traitées. - Détermination correcte du contexte de l’information ; - Bonne interprétation des faits/phénomènes - Détermination correcte des relations entre faits, entre phénomènes ou entre faits et phénomènes ; - Jugements pertinents sur les faits ou sur les phénomènes ; - Argumentaires pertinents ; - Bonne synthèse des informations. - Elaboration d’un plan d’actions acceptable ; - Mise en œuvre correcte du plan d’actions retenu. - Cohérence de l’analyse ; - Utilisation correcte des techniques d’analyse et de commentaire ; - Bonne élaboration du plan d’actions -Introduction et conclusion acceptables I-5- Matériel - support de la mise en situation - Résultats de recherche documentaire - Textes et documents iconographiques - www.bceao.org. (site internet) DEROULEMENT Capacité 1 : Enoncer sa représentation de l’organisation économique de la République du Bénin. Activité 1 : Mise en situation et formulation de la problématique et des sous-problématiques Activité 1-1 : Mise en situation en vue de l’expression de la représentation initiale Support : Situation d’Apprentissage Situation-problème (confère boîte à outil) Tâche : Tu es invité (e) à élaborer une explication sur l’organisation économique de la République du Bénin. Consigne : Transcrit dans ton cahier de recherche, toutes les informations que tu connais sur l’organisation économique de la République du Bénin. Stratégie et durée de travail - Travail individuel Discussion dirigée Résultats (voir cahier de recherches) Activité 1-2 : Formulation de la problématique et des sous-problématiques Supports : 2 Réalisé par : Aser HONVO ( Professeur Adjoint certifié) - Questionnaire de recherche - Expérience des apprenants - Titre de la SA - Résultat de l’activité 1-1 Consignes : 1- Propose une problématique à la SA (reformule le titre de la SA sous forme interrogative) 2- Formule à partir de la problématique toutes les questions auxquelles tu souhaiterais avoir de réponse Stratégie et durée de travail - Travail individuel - Travail de groupe - Plénière PM Résultats attendus (voir cahier de recherches) Capacité 2 : Collecter des informations relatives à l’organisation économique de la République du Bénin Activité 2 : Collecte d’informations relatives à l’organisation économique de la République du Bénin Activité 2-1 : Rappel de la démarche de collecte Supports : - Expérience des apprenants - Résultat de l’activité 1-2 Consignes 1- Inventorie les centres et sources d’informations que tu connais 2- Choisis les sources les plus accessibles 3- Elabore les outils de recherche 4- Détermine la procédure à suivre pour une meilleure collecte d’information Stratégie et durée de travail - Travail individuel - Plénière PM Activité 2-2 : Collecte proprement dite Supports : Consignes 1- Recueille à partir des sources retenues les informations du questionnaire/guide de recherche ; 2- Fais le point de la collecte avec tes camarades en vue de passer à l’analyse Stratégie et durée de travail - Travail individuel - Travail de groupe Capacité 3 : Analyser les informations relatives à l’organisation économique de la République du Bénin. Activité 3 : Analyse d’informations. Activité 3-1: Traitement des informations recueillies relatives à l’organisation économique de la République du Bénin. Supports : - Résultats de recherche ; - Documents fournis par le professeur. Consignes 1- Sélectionne les informations en lien avec les sous problématiques formulées en classe. 2- Classe les informations en grandes idées à développer pour répondre à la grande problématique objet d’apprentissage. 3- Veille à la pertinence et à la cohérence des informations classées. 4- Elabore un plan de rédaction. Synthèse PLAN DE REDACTION Activité 3-2 : Exploitation des informations en vue de rédiger l’introduction. 3 Réalisé par : Aser HONVO ( Professeur Adjoint certifié) Supports : - Boîte à outil de l’apprenant 1- Propose une définition à : économie dominée puis localise les pays - Résultats de recherche à économie dominées Consignes 2- Identifie les caractéristiques des pays à économie dominée. 3- Classe-les sur les plans économique, sociodémographique et Rédige l’introduction en respectant les différentes parties politique (préambule, problématique et plan) Synthèse introductive Le Bénin est un pays situé en Afrique de l’Ouest, dans la région du golfe de Guinée. Sa position géographique en fait un pays de transit vers l’hinterland et un voisin et partenaire commercial de la République Fédérale du Nigéria dont l’influence est déterminante sur ses performances économiques. Depuis la fin des années 80, le Bénin s’est engagé dans un processus de transformation radicale de son économie. Les réformes entreprises ont contribué à l’amélioration du cadre macro-économique, à la libéralisation de l’économie, au désengagement progressif de l’Etat du secteur productif, à la restructuration du secteur financier et à l’amélioration de la gestion des finances publiques. Ces réformes ont permis de réaliser un taux de croissance du PIB réel à 6,2% en 2001 avant de connaître une tendance baissière pour s’établir à 5,3% en 2009. A la lumière de son histoire économique post-coloniale, on peut schématiser l’évolution économique du Bénin en trois grandes périodes. Les politiques de gouvernance et de gestion économiques ont ainsi suivi ces trois périodes et influencé aussi bien les enjeux que les défis au cours de l’histoire de la structuration économique du pays. Activité 3-3 : Exploitation des informations relatives à quelques rappels sur les économies dominées. Supports - Connaissances antérieures de l’apprenant - Documents fournis par le professeur Consigne Stratégie d’enseignement et d’apprentissage Travail individuel : 15mn Travail en groupe : 10mn Travail collectif : PM Résultats attendus (cf cahier d’activité) Synthèse I- Quelques rappels sur les économies dominées 1- Définition et localisation des pays à économie dominée Une économie dominée est une économie extravertie, dépendante économiquement des pays industrialisés du Nord, donc vivant des aides ; c’est une économie qui connait un déséquilibre durable. Les pays à économie dominée sont les pays pauvres du Sud. On les retrouve sur trois continents : l’Afrique sauf l’Afrique du Sud ; l’Asie sauf le Japon, l’ex URSS, les Dragons, la Chine, l’Amérique Latine sauf l’Argentine et le Brésil. Autres termes pour désigner les pays à économie dominée : pays pauvre, du tiers monde, périphériques, sous-développés, les moins avancés. 2- Caractéristiques des pays à économie dominée a) Sur le plan économique Un secteur primaire prépondérant à faible rendement avec un essor agricole lent, une agriculture non mécanisée et extensive, 4 Réalisé par : Aser HONVO ( Professeur Adjoint certifié) une pêche artisanale, un élevage traditionnel, une exploitation Travail individuel : 15mn forestière mal organisée. Travail en groupe : 10mn Un secteur secondaire embryonnaire, incomplet et dépendant, Travail collectif : PM souffrant du manque de capitaux, d’absence d’industries lourdes et de pointe. Résultats attendus (cf cahier d’activité) Un secteur tertiaire hypertrophié et inorganisé, caractérisé par la précarité des échanges, l’insuffisance des infrastructures de Synthèse transport et de communication, le tout encadré par des services I- Gouvernance et Gestion économique peu performants. La vision du Bénin-2025 repose sur cinq principaux sous-objectifs. Il b) Sur le plan sociodémographique s’agit de : - la bonne gouvernance ; Faible taux de scolarisation ; analphabétisme ; mauvais état de santé, - l’unité nationale et la paix ; chômage et démographie galopante. - une économie prospère et compétitive ; - une culture convergente et rayonnante ; c) Sur le plan politique - le bien-être social. Une instabilité politique ; une fréquence de régime de dictature ; l’ingérence A- LA GOUVERNANCE politique des grandes puissances. La bonne gouvernance est l’ensemble des valeurs, règles et Activité 3-4 : Sélection et analyse de données sur la notion de la bonne dispositions réglementaires permettant de bien gouverner. Ainsi, dans une gouvernance et la gestion économiques en République du Bénin. démocratie pluraliste comme celle du Bénin, la bonne gouvernance devra se manifester par : Supports : la séparation des pouvoirs (exécutif, législatif et judiciaire) ; - connaissances antérieures des apprenants ; le bon fonctionnement et la bonne coexistence des institutions de - informations préalablement collectées par les apprenants. pouvoir et de contre-pouvoir ; - documents fournis par l’enseignant la participation, la transparence, la responsabilité, l’efficacité et l’efficience dans la gestion des affaires publiques et dans Consigne : l’administration ; l’effectivité de la décentralisation ; 1- Clarifie le concept " bonne gouvernance " 2- Identifie les différentes périodes de l’évolution économique de notre l’interaction et la complémentarité entre le secteur public, le secteur pays ; privé et la société civile ; 3- Décris chaque période de l’évolution économique de notre pays. une société civile forte ; Stratégie d’enseignement et d’apprentissage 5 Réalisé par : Aser HONVO ( Professeur Adjoint certifié) La fin de la période fut ainsi marquée par les interventions des une bonne gestion des solidarités (sécurité des personnes et des institutions de Bretton Woods (Le FMI et la Banque Mondiale). Des biens, répartition équitable des richesses nationales, aménagement du programmes drastiques de stabilisation et d’ajustement structurel dans leur territoire, etc...) version classique furent « négociés » et mis en œuvre à travers différents une mobilisation nationale pour la lutte contre la corruption et accords. Les résultats ne furent pas heureux ni en termes de croissance, ni l’impunité, en termes de bien-être social des populations. Il s’ensuivit des remous une armée républicaine de type moderne au service de la Nation. sociaux qui deviennent vite des revendications politiques. 3- La troisième période (1990 à nos jours) : dite de Renouveau De manière générale, la bonne gouvernance doit permettre l’enracinement Démocratique commence ainsi avec la fin de la Conférence Nationale. Le et la consolidation de la démocratie pluraliste et de l’Etat de droit et la retour au libéralisme politique et économique constitue le cadre de base de promotion d’une diplomatie offensive et toujours courtoise. la gestion économique. Les résultats macroéconomiques sont satisfaisants, que ce soit en termes de croissance économique, de commerce extérieur, B- Périodes de l’évolution économique du Bénin de finances publiques et ou d’inflation. Le cadre démocratique retrouvé y 1- La première période (1960-1972) : Elle était marquée sur le aide énormément. Mais l’essoufflement d’un mode de gouvernance plan économique par l’affirmation d’une volonté de l’Etat de « corriger » les économique axée sur la gestion du quotidien ne pouvait tarder surtout dans méfaits de la colonisation en prônant et mettant en œuvre une politique le contexte de la dévaluation du FCFA de 1994 (Janvier 94 au Sénégal). d’investissements de l’Etat dans le domaine économique. Conscient sans Les programmes d’ajustement structurel (PAS) et autres DSRP doute du poids réel du capital français dans l’économie et surtout de la (Documents de Stratégie de Réduction de la Pauvreté) n’ont pu arrêter les faiblesse des moyens de l’Etat, la gouvernance économique de cette difficultés économiques du pays. La vulnérabilité par rapport aux chocs période ne s’est jamais fermée aux investissements privés. Par ailleurs, il internes comme externes et les faiblesses du mode de gestion économique était difficile à un Etat sans poids économique réel, et assis sur un héritage en vigueur se manifestèrent notamment en termes de baisse de la économique en fait géré de l’extérieur dans sa forme néo-coloniale de croissance et surtout du niveau de vie des populations. La question du l’empire français, d’asseoir une logique de développement socialiste. développement et des transformations structurelles de l’économie est 2- La deuxième période (1972 à 1990) : celle de la construction du réduite à celle de recherche effrénée des équilibres financiers qui tiennent socialisme, a été marquée par des nationalisations de certaines entreprises lieu de politique de développement. privées, de création de nouvelles entreprises d’Etat et d’entreprises d’économie mixte. La politique économique dans le mode de Activité 3-5 Exploitation des informations relatives à la ratification et à la développement socialiste a poussé dans le sens d’investissements mise en œuvre des normes et codes industriels massifs de l’Etat, mais dont le pays n’avait pas nécessairement Supports : la capacité de gestion. Il en découla une grave crise économique. Il n’en - connaissances antérieures des apprenants ; avait ni les moyens ni les capacités. Les demi-mesures de la gouvernance - informations préalablement collectées par les apprenants. socialiste et la mauvaise gestion économique et financière dans un contexte - documents fournis par l’enseignant de crise économique, conduisent aux remous sociaux et politiques qui ont Consigne : abouti à la fin de l’option socialiste de développement en 1989. 1- Présente le code des investissements du Bénin ; 6 Réalisé par : Aser HONVO ( Professeur Adjoint certifié) 2- Cite quelques difficultés auxquelles sont confrontées les aussi la détermination du pays à se mettre à niveau pour une meilleure orientations stratégiques en matière de politique économique au Bénin. gouvernance et gestion économique du pays. Les missions conjointes FMI/Banque Mondiale ont réalisé des Stratégie d’enseignement et d’apprentissage évaluations du Bénin sur certains normes et codes dans le cadre du Programme d’Evaluation du Secteur Financier (PESF) de la coopération Travail individuel : 15mn avec la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International. La mission a Travail en groupe : 10mn trouvé que dans beaucoup de cas, ces mêmes normes et codes sont revus Travail collectif : PM par la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) dans le cadre de différents programmes communautaires. Ainsi au Bénin, les Résultats attendus (cf cahier d’activité) paiements interbancaires se font par le Système Interbancaire de Compensation Automatisé dans l’UEMOA (SICA-UEMOA) qui est un outil Synthèse automatisé d’échange et de règlement des opérations de paiement de masse, entre établissements participants aux niveaux national et sousC- Ratification et mise en œuvre des normes et codes régional de l’UEMOA, lancé le 17 novembre 2005. Les participants au SICA-UEMOA sont les banques commerciales, la BCEAO, la Poste et le Il est vrai que le pays a défini sa vision de long terme, et cela Trésor. Après la mise en production effective du Système Automatisé et de constitue un pas louable dans cette direction, surtout que cette vision se Règlement dans l’UEMOA (STAR-UEMOA) le 25 juin 2004 et suite au veut celle de construction d’un Bénin émergent à l’horizon 2011. Ainsi, le démarrage du SICA-UEMOA, la télé compensation est devenue code des investissements du Bénin garantit à toute personne physique ou opérationnelle le 09 novembre 2006 au Bénin. En général, la Mission morale, nationale ou étrangère la liberté d’entreprendre toute activité d’Evaluation du Pays (MEP) a noté que la fonction de l’audit interne et industrielle, agricole, commerciale ou artisanale autorisée par l’Etat. autres mesures de contrôle interne et externe au sein des entreprises L’investisseur jouit également, entre autres, de la liberté de gestion et de publiques n’est pas très développée et n’est pas appliquée transfert des capitaux. Le code des investissements accorde une priorité et systématiquement. des avantages aux entreprises. Par ailleurs, le gouvernement vient de la Bien que signées et ratifiées, la Convention de l’UA sur la traduire en « Orientations Stratégiques » pour la construction du Bénin de prévention et la lutte contre la corruption et la Convention des Nations Unies demain. Cependant, la coordination de la mise en œuvre de ces sur la corruption, ne sont pas encore internalisées dans le système légal du orientations stratégiques et surtout leur déclinaison en politiques pays. Il n’y a pas eu des décrets d’application dans ce sens. La MEP a sectorielles souffrent de certaines faiblesses qui constituent aussi d’autres aussi appris qu’il existe une Directive n° 07/2002/CM/UEMOA du 19 défis pour la gouvernance économique. Ce sont notamment la gangrène septembre 2002 de l’UEMOA relative à la lutte contre le blanchissement générale de corruption qui est devenue une culture et un mode/instrument des capitaux dans les pays membres de l’UEMOA. Cependant, le Bénin n’a de gouvernance plus ou moins internalisé ; l’absence d’imputabilité en pas encore institué le cadre réglementaire qui, pour le moment, est déjà matière de mise en œuvre des politiques macroéconomiques et sectorielles établi en Guinée-Bissau, au Niger et au Sénégal. de développement, et la faiblesse de coordination dans ce domaine. Le Bénin a adhéré et ratifié plusieurs normes et codes juridiques Activité 3 -6: Sélection et exploitation des informations sur les politiques internationaux et africains d’ordre économique. Cette volonté démontre sectorielles de développement au Bénin. 7 Réalisé par : Aser HONVO ( Professeur Adjoint certifié) politique agricole. Certes d’importantes mesures sont aussi prises et mises en exécution dans les autres branches du primaire. Supports : - connaissances antérieures des apprenants ; - informations préalablement collectées par les apprenants ; Consignes : 1- Identifie les principales activités du secteur primaire qui assure al’autosuffisance alimentaire; 2- Présente pour chacune de ses activités : a- Les atouts b- Les efforts de développement ; c- Les problèmes auxquels elles sont confrontées. Stratégie d’enseignement et d’apprentissage Travail individuel : 15mn Travail en groupe : 10mn Travail collectif : PM Dans le secteur primaire, l’agriculture y est prépondérante et conserve à elle seule 24,1% du PIB. Elle reste une source importante de devises pour l’économie et bénéficie de plusieurs atouts pour son développement. Atouts naturels L’agriculture béninoise bénéficie : d’un relief peu accidenté qui dégage d’important espace cultivable estimé à 4,8 millions d’hectares de terre ; d’une variété climatique comportant des nuances qui favorisent plusieurs saisons agricoles ; d’une diversité de sols riches permettant une diversité de culture ; un réseau hydrographique dense dégageant des berges et des vallées telles que la vallée de l’ouémé et celle du Niger… b- Résultats attendus (cf cahier d’activité) Synthèse II- 1- L’agriculture Les politiques sectorielles de développement L’économie du Bénin s’appuie sur trois secteurs : le secteur primaire, le secteur secondaire et le secteur tertiaire. Le secteur primaire Il regroupe plusieurs activités telles que : l’agriculture, l’élevage, la pêche, l’artisanat rural, l’exploitation forestière et la chasse. Les différentes stratégies mises en œuvre dans le secteur primaire sont dominées par la Atouts humains et organisationnels Une main d’œuvre disponible ; Existence des cadres techniques compétents ; Existence des structures d’encadrements (CeRPA, CeCPA…) Une population jeune et dynamique ; Un marché intérieur de plus de 7 millions de consommateurs… c- Les efforts ou politiques de développement de l’agriculture Avec l’adoption des Documents de Stratégies et de Réduction de la Pauvreté (depuis la stratégie intérimaire jusqu’aux SCRP), la politique agricole s’est inscrite dans les orientations générales définies. A cet effet, plusieurs documents de stratégies ont été élaborés pour la conduite des actions dans l’agriculture. On distingue notamment la Déclaration de Politique de Développement Rural (juin 2000) ; le Schéma Directeur du Développement Rural (avril 2000) et le Plan Stratégique Opérationnel (aout 2000). C’est sur la base de ces différents documents que les actions ont été menées dans l’agriculture jusqu’en 2006 où l’initiative du Plan Stratégique 8 Réalisé par : Aser HONVO ( Professeur Adjoint certifié) de Relance du Secteur Agricole (PSRSA) a été lancée pour constituer le ont été menées en vue de multiplier les sources d’entrée de devises dans le cadre fédérateur des différentes stratégies en cours dans la branche pays. C’est dans ce même contexte que la promotion du vivrier est agricole. soutenue avec le PUASA, le PDAVV, le renforcement des capacités de A la suite de ces différentes stratégies, plusieurs actions sont l’ONASA, des CeRPA et CeCPA, et la création de la centrale d’achat des menées par l’Etat béninois à travers les directions techniques d’assistance intrants pour accompagner. (CeRPA et CeCPA) du Au total, on note comme efforts : Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche. Beaucoup l’ont été à o Création des centres de recherches et d’encadrement des la faveur de la crise alimentaire de la fin de l’an 2007 et de 2008. Au paysans (CeRPA); nombre de ces dernières, on peut mettre l’accent sur la mise en œuvre du o Recherche de terres cultivables ; Programme d’Urgence d’Appui à la Sécurité Alimentaire (PUASA), du o Mise à disposition des machines agricoles ; Programme de Diversification o Diversification des cultures avec introduction de nouvelles filières : Agricole par la Valorisation des Vallées (PDAVV), et les nombreuses manioc-riz Nerica-ananas, soja, anacarde… actions de désenclavements des zones de production vivrière. Aussi, les o Création des écoles techniques agropastorales (le lycée agricole Médji de actions d’achat de tracteurs et d’autres machines agricoles ont-elles permis Sékou et les facultés agronomiques de Calavi et de Parakou); d’amorcer la mécanisation de l’agriculture béninoise avec l’intéressement o Création de la palmeraie irriguée de Ouidah Nord ; d’un certain nombre de jeunes aux activités agricoles. o Projet d’aménagement de la vallée de l’Ouémé ; En ce qui concerne le volet de financement de l’agriculture, l’Etat o Tentatives de réhabilitation des coopératives de production agricole ; béninois s’est évertué à rendre effectif le projet de création d’une banque o Relance de la filière palmier à huile ; agricole avec la participation du secteur privé. Cette banque qui sera o Encouragement des meilleurs paysans ; opérationnelle sous peu doit faciliter l’accès aux crédits pour la plupart des o Organisation de foires agricoles ; producteurs. o Octroi de crédits ; Par ailleurs, de nombreuses actions ont été initiées pour améliorer o Effort de désenclavement des zones de production par la construction la productivité du coton et diversifier les cultures de rente. A cet effet, des des pistes de desserte rurale. efforts d’apurement des dettes envers les producteurs ont été engagés dans le secteur cotonnier et les sensibilisations sont intensifiées pour d- Les problèmes qui entravent le développement de l’agriculture encourager les producteurs à une amélioration de leur rendement. Aussi, le gouvernement a-t-il décidé de recentrer la SONAPRA dans son rôle de Au nombre des problèmes qui handicapent le développement de promotion de l’agriculture béninoise. Ainsi, le rôle de l’Etat se limitera l’agriculture. On note : désormais à l’encadrement des paysans, notamment par la vulgarisation, la la faiblesse de la productivité ; recherche et l’expérimentation pour maintenir et développer la qualité des la non mécanisation ; semences, et la préparation d’un cadre réglementaire adéquat. De même, la non maîtrise de l’eau ; l’Etat béninois entend-il mettre en place les incitations nécessaires pour la mauvaise organisation des filières ; encourager un taux de transformation nationale plus élevé du coton. l’insuffisance de l’encadrement technique ; Dans le cadre de la diversification agricole, les actions de promotion le manque d’infrastructures ; des cultures telles que l’anacarde, le palmier à huile, le karité et l’ananas 9 Réalisé par : Aser HONVO ( Professeur Adjoint certifié) l’absence quasi totale de financement des activités de production ; Existence de grandes étendues de pâturages naturels (7,5 millions d’ha) permettent encore la pratique de la transhumance et d’un climat la faible diversification des cultures d’exportation ; favorable à l’élevage ; o Aléas climatiques expliquant la fluctuation des rendements ; o Appauvrissement des sols ; L’intégration progressive de l’élevage et de l’agriculture avec o Avancée du désert ; l’émergence, de plus en plus, d’agro-éleveurs et l’exploitation de o Recul des cultures vivrières au profit des cultures de vente ; quelques complémentarités entre l’élevage et l’agriculture comme la o Difficulté d’alimentation en période de soudure ; traction animale et la fumure animale ; o Difficile d’accès à la terre lié à l’absence d’une véritable politique La disponibilité en divers sous-produits agro-industriels riches en foncière ; énergie et ou en protéines digestives ; o Fluctuation des prix liée à la détérioration des termes de l’échange ; L’existence d’un réseau de marchés à bétail autogérés et la proximité o Commercialisation difficile des produits agricoles liée à l’état défectueux d’un grand marché extérieur constitué par le Nigéria pour l’écoulement des infrastructures de transport et de communication ; des produits animaux béninois ; o Insuffisance de la main d’œuvre liée à l’exode rural ; L’existence sur le terrain de professionnels qualifiés et rompus aux o Faible utilisation des intrants agricoles ; méthodes de gestion et d’amélioration des performances de l’élevage : o Insuffisance des moyens de stockage et de conservation des produits vétérinaires, agronomes, agents d’élevage, éleveurs, organisations agricoles ; paysannes ; o Utilisation d’outils et de techniques culturels rudimentaires et archaïques ; L’existence de structure de recherche sur l’élevage, INRAB, FSA, o Mauvaise utilisation des intrants agricoles liée à l’analphabétisme des EPAC, et d’écoles de formation de cadres intermédiaires de l’élevage paysans ; (LAMS, APAC, etc..) ; o Mauvaise qualité de certains intrants agricoles… L’existence d’un réseau national de surveillance épidémiologique des animaux domestiques et de la faune sauvage impliquant les 2- L’élevage laboratoires de diagnostic vétérinaire, les groupements d’éleveurs, les agents d’élevage… L’élevage béninois semble être négligé, bien que ce secteur soit assez fourni en sources de richesses. Il ne participe que pour 6,2% du PIB b- Les efforts ou politiques de développement de l’élevage national (Bénin/MDR/DE, 2004), ce qui contraste avec la diversité des spéculations animales existant dans le pays. Les actions menées sont basées sur les stratégies élaborées pour la a- Atouts naturels, humains et organisationnels L’analyse de la situation de l’élevage au Bénin permet de dégager une série d’atouts pour son développement. On peut noter : Présence d’un cheptel national diversifié (taurins, zébus,…) ; branche dans les différents volumes du Schéma Directeur du Développement Agricole et Rural (SDDAR) et dans le PSRSA et le Programme de Développement des Productions Animales (PDPA). Elles ont eu pour objectif principal de promouvoir les produits locaux dans le but de réduire les importations abusives et déloyales de lait, de viandes et d'œufs. Spécifiquement, il s’est agit sous ces programmes de parvenir, en l’espace de cinq années, 2007-2012, à : (i) accroitre la production de viande de 45%, (ii) porter la production de viande de poulet de 20 000 à 30 000 10 Réalisé par : Aser HONVO ( Professeur Adjoint certifié) tonnes et celle du lait de 85 000 à 120 000 tonnes et (iii) porter la production faible niveau d’organisation, de professionnalisation des acteurs et de de la poule pondeuse de 13kg 200 à 15 Kg d'œufs par poule et par an. l’analphabétisme des éleveurs ; faible niveau d’intégration de l’agriculture et de l’élevage Au total, on retient : Aussi nombreuse soient elles, ces barrières au développement de l’élevage ne sont pas insurmontable. Tentative de réconciliation entre paysans et éleveurs ; 3- La pêche Diversification et intensification des spéculations animales dans une approche de filière : lapins, aulacodes, escargots… ; a- Atouts naturels, humains et organisationnels Construction de retenues d’eau ; Plusieurs conditions favorisent le développement de la pêche au Bénin. Forage de puits ; Nous avons un réseau hydrographique dense composé de deux bassins. La Octroi de crédits ; situation géographique du Bénin qui lui permet d’avoir l’océan Atlantique sur Culture de plantes fourragères ; 125 km de long. Ces cours et plans d’eau, regorge d’une variété de produits Création de couloirs de transhumance… halieutiques que sont : les crabes, les crevettes, les huîtres et divers poissons. Il existe également au Bénin des peuples spécialisés dans la C- Les problèmes qui entravent le développement de l’élevage pêche tels que les Wla, les Toffins... Insuffisance de pâturages et de points d’eau ; b- Les efforts ou politiques de développement de la pêche fréquence des épizooties comme la maladie du sommeil, la peste porcine, En ce qui concerne le sous secteur de la pêche, ce sera à partir de la grippe aviaire ; 2007 avec le document de Politique de Développement du sous secteur des interdits religieux ne favorisant pas l’élevage de certaines espèces Pêches en République du Bénin (PDP), que les stratégies et actions vont comme le porc en milieu musulman ; être clairement élaborées pour le développement des filières halieutiques. conflits entre paysans et éleveurs liés à la transhumance des Dans ce document, l'objectif global de la politique est de garantir une pêche troupeaux ;- insuffisance de capitaux ; responsable, donc durable, en vue d'accroitre les avantages économiques insuffisance de la production animale ; et sociaux et sa contribution absence d’une politique viable de développement ; à la sécurité alimentaire, en respect de la préservation de l’environnement non association de l’agriculture et de l’élevage ; aquatique. Ainsi, il a été défini trois principaux axes d’intervention : insuffisance de soins vétérinaires et de l’encadrement des éleveurs ; — la rationalisation de la gestion du Sous secteur avec comme objectifs faible niveau d’intensification et de diversification des productions spécifiques (i) Réhabiliter les plans d’eau, (ii) créer les conditions favorables animales, à la gestion du sous-secteur — le développement de l’aquaculture dont les objectifs spécifiques sont (i) difficultés d’alimentation et d’abreuvement en saison sèche dues, Produire 25000 tonnes de poisson de pisciculture continentale, (ii) notamment à la non maitrise des techniques et méthodes de production promouvoir la crevetticulture et de stockage du fourrage par les éleveurs et à une insuffisance de point — le renforcement des capacités institutionnelles. Les objectifs spécifiques d’eau. liés sont (i) Mettre en œuvre les principes du Code de 11 Réalisé par : Aser HONVO ( Professeur Adjoint certifié) Conduite pour une Pêche Responsable, (ii) Réviser et actualiser les textes Atouts naturels réglementaires en matière de pêche, et (iii) Renforcer les capacités La disponibilité de ressources agricoles (coton, palmier à huile, d'intervention de la Direction des Pêches canne à sucre…), minières (fer de Loumbou-Loumbou, phosphate Au total, on retient : de Mekrou, marbre de Dadjo, cuivre de Lanta, l’or de Perma…), énergétique (Pétrole de Sèmè, hydroélectricité…) Lutte contre la jacinthe d’eau ; Environement favorable à l’implantation des usines (plateau, Encourage progressif du couplage de l’agriculture et de l’élevage ; plaines, pénéplaine, bordure maritime), des voies de Développement de l’aquaculture et valorisation des produits de la pêche ; communication. Aménagement du port de pêche de Cotonou ; Atouts humains Interdiction des techniques et engins nuisibles à la multiplication des Vaste marché intérieur : consommateur de plus de 8 millions espèces halieutiques ; d’habitants ; c- Les problèmes qui entravent le développement de la pêche Marché de la CEDEAO disponible ; Population jeune et dynamique ; Envahissement des cours et plans d’eau par la jacinthe d’eau ; Main d’œuvre disponible ; Ensablement et envasement des plans et cours d’eau ; Existence des cadres techniques compétents… Timide développement de l’aquaculture ; Surexploitation des cours et plans d’eau liée à la forte démographie ; Violation fréquente des eaux territoriales par les bateaux de pêche étrangers ; Utilisation de méthode et engins qui entraînent le dépeuplement de la faune aquatique ; Archaïsme des techniques et de l’outillage ; Problèmes de conservation des prises… A- Le secteur secondaire Sa part dans la formation de la richesse est restée en moyenne stable à 13%. Il est dominé par l’industrie alimentaire, l’industrie textile et la production du ciment. Il demeure le maillon le plus faible de l’économie, malgré les réformes sur l’amélioration du cadre institutionnel et les actions de relance menées depuis le début de la décennie 90. a- Atouts naturels, humains et organisationnels Plusieurs conditions favorisent le développement industrielles au Bénin. b- Les efforts ou politiques de développement de l’industrie Les objectifs des stratégies industrielles concernent la valorisation des matières premières pour un élargissement de la base industrielle dans la perspective de répondre aux besoins des populations. En effet, l’industrie béninoise est encore embryonnaire. La cimenterie, la minoterie, le textile et les transformations alimentaires dominent ce secteur handicapé par les aléas climatiques, énergétiques et conjoncturels du marché international. Pourtant, ce ne sont pas les ressources naturelles qui manquent au Bénin car, en plus des ressources minières déjà exploitées (calcaire d’Onigbolo, réserves d’eau thermale de Possotomè et de Hêtin-Sota, pétrole de Sèmè…) de nombreux gisements inexploités existent au nombre desquels on compte les gisements de fer de Loubou-Loubou, l’or de Perma, les phosphates du Mékrou, etc. Au total, Ces objectifs sont poursuivis à travers : - des activités - Effort de construction de barrage hydroélectrique et de diversification des sources d’énergie ; Effort de prospection du sous-sol ; 12 - Réalisé par : Aser HONVO ( Professeur Adjoint certifié) Effort de dynamisation de la chambre de commerce et d’industrie ; B- Secteur tertiaire Création de zone franche industrielle ; Le secteur est dominé par le commerce et les activités de transport et Projet de mise en place de zone industrielle viabilisée par département ; les télécommunications. Consolidation du tissu industriel existant ; Construction d’école technique et professionnelle… 1- Le commerce c- Les problèmes de l’industrie béninoise Au nombre des problèmes qui handicapent le développement de l’industrie béninoise on peut citer : - Prospection insuffisante des ressources naturelles ; - Exploitation insuffisante des ressources naturelles disponibles ; - Exploitation massive de certaines matières premières agricoles au détriment des industries locales ; - Difficultés d’approvisionnement en matières premières ; - Insuffisance de capitaux et de personnel qualifié ; - Mauvaise gestion des unités industrielles existantes ; - Réticence des opérateurs économiques à investir dans l’industrie ; - Dépendance technologique… Les raisons de la faible industrialisation du Bénin La faible industrialisation du Bénin s’explique par : La pauvreté du Bénin en capitaux ; La prépondérance des capitaux étrangers ; ce qui entraine l’endettement croissant ; La mauvaise gestion des ressources financières ; L’insuffisance de la prospection du sol et du sous-sol ; La faible participation de l’Etat dans les projets industriels ; La réalisation des projets non visibles (éléphant blanc) ; Exploitation insuffisante des ressources naturelles disponibles ; Difficultés d’approvisionnement en matières premières ; Dépendance technologique ; Réticence des opérateurs économiques à investir dans l’industrie. a- Atouts naturels, humains et organisationnels Une situation géographique exceptionnelle fait de Cotonou un port à vocation régionale ; La volonté politique ; le respect des règles de la démocratie et des droits de l’homme ainsi que la stabilité sociopolitique ; Large potentiel agricole (4,8 millions d’hectares de terres arables dont à peine 1 million d’hectares sont cultivés), minier et touristique insuffisamment exploité ; Bonne position géographique : façade maritime de 125 km équipée d’un port en eau profonde; frontière commune d’environ 700 km avec le Nigeria qui représente un marché de plus de 150 millions de consommateurs potentiels, et frontières avec des pays enclavés de l’Hinterland (Niger, Burkina) ; la jeunesse et le dynamisme de la population ; compétence de la main-d’œuvre locale ; d- Les efforts ou politiques de développement du commerce Les objectifs des stratégies de commerce portent sur la participation à la politique régionale, au respect des règles de l’OMC, à la régulation du marché intérieur. Les exportations de matières premières portent essentiellement sur le coton, l’huile de palme, le ciment, la noix de cajou, les agrumes…Les partenaires de ces échanges sont le Brésil, l’Indonésie, le Portugal, le Maroc, la Thaïlande et l’Italie. La politique commerciale mise en œuvre au Bénin est caractérisée par une libéralisation progressive du sous secteur. Elle repose sur la vision décrite dans le document de Politique nationale de Développement du Commerce au Bénin (PNDCB), celle de doter le pays « d’un commerce moderne qui doit être perçu comme un 13 Réalisé par : Aser HONVO ( Professeur Adjoint certifié) véritable instrument de développement économique, social et de sauvegarde de l’environnement et des intérêts des consommateurs ». Mise en œuvre d’un système de guichet unique ; L’objectif principal visé est de stimuler la production et la croissance Diversification de la clientèle avec recherche de nouveaux partenaires à travers l’accroissement de l’offre et secondairement la facilitation du économiques ; commerce. Dans cette optique, la politique commerciale du Benin s’est La régulation des prix des produits de grandes consommations en fixée comme objectifs spécifiques (i) d’inverser la tendance déficitaire de la période de spéculation ; balance commerciale ; (ii) de pourvoir le marché national en produits de construction d’infrastructures portuaires pour renforcer la compétitivité du qualité et à meilleur coût ; (iii) de s'attaquer aux déficits de capacités par le PAC ; renforcement aux plans humain, institutionnel et organisationnel ; et (iv) de construction de ports secs sur les différents corridors intérieurs de tirer meilleur profit du commerce multilatéral. commerce du pays avec ses voisins de l’Hinterland et le Nigéria ; Dans cette optique et avec la volonté du Gouvernement depuis projets de construction d’un port sec à Parakou ; 2006 de rendre effective la mise en application de cette politique, de renforcement des aires de dépotage pour le désencombrement du PAC ; nombreuses actions de réformes ont été engagées, notamment au Port etc. Autonome de Cotonou et au niveau du cadre de l’investissement au Bénin. Ainsi, le Gouvernement a amorcé un vaste chantier de construction C- Les problèmes qui entravent le développement du commerce au d’infrastructures portuaires pour renforcer la compétitivité du PAC. Il a Bénin bénéficié de l’appui du MCA-Bénin pour la construction de deux nouveaux Au nombre des problèmes qui handicapent le développement du commerce quais dans l’enceinte portuaire qui sont mis en concession. Aussi, de béninois on peut citer : nombreuses initiatives de construction de ports secs sur les différents corridors intérieurs de commerce du pays avec ses voisins de l’Hinterland et Détérioration des termes de l’échange ; le Nigéria. A cet effet, les projets de construction d’un port sec à Parakou, et Déficit de la balance commerciale ; de renforcement des aires de dépotage pour le désencombrement du PAC Précarité des échanges ; ont été entrepris depuis 2007. Exiguïté du marché intérieur ; Au plan tarifaire, la politique du Gouvernement béninois est traduite Concurrence des produits étrangers ; par les différents accords signés dans la sous région et à l’international. Il Inflation ; s’agit notamment des dispositions en vigueur dans le document de Tarif Perméabilité des frontières ; Extérieur Commun (TEC) de l’UEMOA et celles engageant le pays dans la Forte pression fiscale : CEDEAO. A l’interne, des efforts sont faits dans le sens de faciliter la Fraude fiscale ; création d’entreprises et l’amélioration de l’assiette fiscale. Par ailleurs, le Contrebande ; Gouvernement béninois, sous les recommandations des différentes Corruption ; missions avec les Partenaires techniques et Financiers, essaie, de plus en Faible consommation des produits locaux ; plus, d’aligner sa politique commerciale sur les résultats et les analyses Enclavement de nombreuses zones de production ; dans le cadre du « Doing Business » Développement de l’informel ; Lourdeur administrative… Au total, Ces objectifs sont poursuivis à travers : 14 Réalisé par : Aser HONVO ( Professeur Adjoint certifié) la disponibilité des financements extérieurs des bailleurs de fonds 2- Les transports intervenant dans le secteur ; l’existence d’un tissu important de PME. la disponibilité d’une ossature d’infrastructures routières de transit Transports routiers bien située et fonctionnelle ; le bon état de praticabilité des routes de desserte des pays de Le transport routier est le mode dominant pour le transport intérieur de l’hinterland notamment Cotonou-Porga, Cotonou-Malanville ; marchandises et de voyageurs. Il est assuré par un parc automobile sans le niveau de service acceptable de la section béninoise de la cesse croissant grâce à l’importation de véhicules d’occasion. Ce parc est côtière Abidjan-Lagos, un des principaux axes du commerce sousvieillissant et son état à l’importation explique la mauvaise qualité de l’offre régional l’existence d’une structure nationale chargée de la sécurité routière des transports en général. Le Bénin possède un réseau routier de 8 600 km et dotée de la personnalité civile et de l’autonomie financière. dont près de1 400 km de routes bitumées en 1993 et plus aujourd’hui. Les Problèmes (Faiblesses) axes routiers sont orientés dans deux directions : Les axes nord – sud et les axes est-ouest. Ces principaux axes sont complétés par des routes la couverture nationale insuffisante du réseau routier ; l’insuffisance des ressources du Fonds Routier qui ne couvrent secondaires, des pistes de déserte rurale et un important réseau de qu’environ 59% des besoins actuels d’entretien courant du réseau sentiers. Le principal problème du réseau routier du Bénin est celui de routier (entretien périodique financé partiellement sur l’appui l’entretien. A la saison des pluies, les voies non bitumées deviennent très budgétaire de l’Union Européenne) ; peu praticables, surtout pour les camions lourds ; la couche de surface (de l’occupation anarchique des emprises des routes ; la latérite ou de la terre de barre) est détrempée, ce qui accélère la l’insuffisance de contrôle et l’absence de pénalisation des dégradation. surcharges ; la multiplicité des procédures complexes et variées liées à la Avec le nouveau gouvernement, les routes non bitumées sont entrain d’être diversité des partenaires financiers extérieurs induisant un réfectionnées et d’autres bitumées. ralentissement de la consommation des ressources extérieures Au total, les faiblesses et les atouts du sous-secteur se présentent comme mobilisées pour les projets; suit : l’absence d’une méthode précise de gestion routière et de programmation des travaux publics ; Atouts (Forces) l’inadéquation des procédures de passation de marchés avec les l’amélioration notable du niveau de service du réseau routier objectifs de promotion des PME exerçant dans le secteur ; structurant intervenue ces dix dernières années ; l’inexistence d’un mécanisme adéquat pour la formation des PME ; l’existence d’un Fonds Routier autonome ; l’insuffisance de moyen de suivi de réseau par les Unités la généralisation progressive du système de péage/pesage sur le déconcentrées ; réseau routier ; la multiplicité des intervenants dans le domaine des pistes rurales l’existence d’un volume important de marchés d’entretien routier ; et l’absence d’une coordination efficace ; 15 Réalisé par : Aser HONVO ( Professeur Adjoint certifié) les difficultés financières, techniques et organisationnelles la mauvaise organisation de l’activité de transport routier de entraînant la contre- performance de certaines entreprises et marchandises et de personnes du fait de sa non bureaux d’études ; professionnalisation ; la non disponibilité du matériel lourd pour l’exécution des travaux ; les tracasseries administratives et policières sur les axes routiers l’insuffisance de matériaux routiers de bonne qualité dans certaines internationaux qui concourent aux renchérissements des coûts et régions ; allongent les délais de transports sur les principaux corridors. la non définition d’un programme pluriannuel d’entretien routier ; la non intégration de l’audit de sécurité routière dans la conception Transport maritime des projets routiers ; la non effectivité du transfert de la gestion des pistes aux Les cours d’eau du Bénin sont peu navigables. Seuls les cours inférieurs de Collectivités locales l’Ouémé, de la Sazué, du Mono, les lacs (lacs Ahémé et Nokoué) et les le niveau élevé des coûts unitaires tant pour des travaux que pour lagunes (lagune de Porto-Novo, lagune de Grand-Popo et la lagune de les études et autres prestations ; Ouidah) sont navigables pour des embarcations légères, des chaloupes et la mauvaise organisation des archives. petit bateaux. Leur utilisation est d’ailleurs restreinte en dehors de la lagune la vétusté du parc de véhicules de transport qui obère la fiabilité du de Porto-Novo. Ainsi les voies fluviales jouent-elles un rôle mineur dans les système de transport et entrave les efforts fournis dans le cadre de moyens de communication et de transport. Mais la motorisation des la mise en œuvre des programmes de sécurité routière ; embarcations favorise aujourd’hui leur développement, surtout sur la lagune l’insuffisance de gares routières dans les centres urbains ; en terme de Ouidah, entre les anciens cordons littoraux dépourvus de desserte de nombre et de gestion rurale. l’insuffisance de parkings pour les véhicules poids lourds ; la persistance des problèmes liés au sous-équipement et au Les atouts de ce sous-secteur se résument comme suit : manque d’efficacité dans l’organisation du contrôle technique l’existence de nombreux cours et plans d’eau ; automobile; les potentialités agricoles, piscicoles et touristiques des zones l’absence d’un mécanisme approprié de gestion de fret tant au plan desservies par ces cours d’eau ; national qu’international ; l’existence des lois de la décentralisation définissant la la non maîtrise du parc circulant ; responsabilité des collectivités locales dans le développement du le nombre insuffisant d’interconnexion avec le réseau routier sous-secteur… nigérian (sur 700 km de frontière commune avec le Nigeria, Problèmes (Faiblesses) seulement deux points formels sont aménagés, à savoir Kraké et Au nombre des faiblesses de ce sous-secteur, nous pouvons retenir entre Igolo) ; autres : le manque de rigueur dans l’application de la réglementation de la non disponibilité des aménagements de base ; transport en vigueur ; le manque de moyens techniques et financiers des collectivités la non actualisation des textes réglementant le transport des locales ; marchandises et des personnes (textes à réviser) ; la connaissance insuffisante des caractéristiques des plans et cours d’eau ; 16 Réalisé par : Aser HONVO ( Professeur Adjoint certifié) l’inexistence de volonté politique affirmée et soutenue. l’existence d’un vaste marché constitué notamment par le grand voisin du Bénin de l’Est, le Nigeria ; Transports ferroviaires l’existence de voies bitumées de desserte nord-sud des capitales Un organisme public inter-Etat, l’organisation Commune Bénin – Niger des des pays sans littoral tels le Niger, le Burkina Faso, le Mali, etc ; chemins de fer et Transports (O.C.B.N.), gère depuis 1959 le réseau l’existence d’un chemin de fer utile au transport des marchandises ferroviaire hérité du réseau Bénin – Niger (R.B.N.). Construire de 1900 à vers les pays de l’hinterland ; 1939, ce réseau ferroviaire comprend 579 km de voies métriques réparties l’ouverture de représentations du Port de Cotonou au Niger et au en trois lignes : Burkina Faso ; - La ligne Nord (Cotonou – Parakou) de 438 km de longueur, on l’existence d’une Communauté portuaire regroupant tous les prolongement s’est fait sur Niamey via Dosso ; opérateurs dans le cadre du Comité de Coordination des Activités - La ligne Est (Cotonou – Pobè), longue de 107 km. Le trafic est Portuaires (CCAP) et de l’Association pour la Promotion du Port de suspendu depuis le 1er décembre 1990 sur cet axe ; Cotonou (APPC) ; - La ligne Ouest (Cotonou – Sègbohouè), 60 km le trafic est l’ouverture des opérations de manutention des conteneurs aux également suspendu. opérateurs privés ; L’O.C.B.N. possède un important parc matériel roulant (autorails, l’implication des opérateurs privés dans les activités auxiliaires du locomotives, locotracteurs, voitures, remorques-voyageurs et près de 287 sous-secteur maritime et portuaire (transit, consignation, etc.) ; wagons affectés au transport de marchandises). Avec plus de 8.000 le développement du partenariat public-privé dans la construction et personnes employées, l’O.C.B.N. a transporté plus de 7 000 00 de l’exploitation d’installations portuaires ; personnes et 2 000 000 tonnes de marchandises. la volonté politique affirmée de faire du port de Cotonou un pôle de NB : Pour le bonheur des usagers de ce chemin de fer, le gouvernement croissance pour la construction d’un Bénin émergent. béninois en collaboration avec son homologue du Niger a acheté trois (03) Problèmes (Faiblesses) nouveaux appareils (trains) très performants et de grande capacité. l’insuffisance des postes à quai face au développement du trafic Cependant le sous-secteur dispose d’un certain nombre d’atouts. ces dix (10) dernières années ; Atouts l’ensablement récurrent du chenal d’accès et de la passe d’entrée l’existence d’installations portuaires opérationnelles (port en eau du port ; profonde directement ouvert sur la mer, quais linéaires permettant le manque de spécialisation des espaces et la congestion des une adaptation compte tenu de la longueur des navires, etc.) ; aires; l’existence d’un plan de sûreté et de sécurité élaboré dans le cadre la faible productivité des opérations de manutention ; de la mise en conformité du Port de Cotonou avec le Code ISPS la lenteur dans les opérations d’enlèvement des marchandises ; «Code International pour la sûreté des Navires et des Installations la non informatisation de certaines activités du port ; Portuaires ») ; l’insécurité subsistante dans l’enceinte portuaire et le long du l’existence d’un plan de zoning et de circulation visant une meilleure corridor béninois ; organisation de l’espace portuaire validé par l’ensemble de la la pratique des faux frais au Port de Cotonou ; communauté portuaire ; le manque de spécialisation des espaces et la congestion des aires opérationnelles (inexistence de parc à matières dangereuses, 17 Réalisé par : Aser HONVO ( Professeur Adjoint certifié) difficultés de gestion des mouvements des camions gros porteurs, Problèmes (Faiblesses) etc) ; Au nombre des faiblesses qui entravent le développement du sous-secteur, la mauvaise organisation de la filière des véhicules d’occasion ; on peut retenir : l’inexistence d’une loi sur le littoral fixant les règles d’occupation l’étroitesse géographique du pays donc de son marché intérieur ; des différents espaces littoraux et leur spécialisation ; l’insuffisance de la longueur de la piste d’atterrissage (2400 m de l’inadéquation des textes actuels régissant le sous-secteur maritime longueur) ; (Révision du Code maritime et actualisation des textes régissant la l’inefficacité de la structure chargée de l’inspection et de la Direction de la Marine Marchande) ; supervision des vols ; l’inadéquation de certaines dispositions des règlements la faible capacité d’accueil de l’aérogare de Cotonou d’exploitation du Port de Cotonou ; le non aménagement des aérodromes intérieurs (secondaires) ; l’inexistence d’une loi portuaire ; l’inefficacité de la structure de certification et de contrôle continu la faible adaptation de la politique du droit de trafic au nouvel des compagnies aériennes ; environnement sous-régional et international. la non disponibilité de compétences techniques suffisantes et de Sous-secteur aérien ressources humaines requises en rapport avec le niveau des activités de supervision de la sécurité dans les domaines Le Bénin dispose d’un seul aéroport de classe internationale situé à techniques spécialisés telles que les licences du personnel, Cotonou. Sa piste d’atterrissage et de décollage d’une longueur de 2.400 m l’exploitation technique des aéronefs, la navigabilité, les services de est insuffisante pour accueillir aisément certains types d’avions grosnavigation aérienne et les aérodromes ; porteurs. Les possibilités de son allongement sont limitées. Il existe six (06) le faible niveau des ressources financières de l’ANAC qui ne lui pistes d’atterrissage et un (01) aérodrome secondaire (Parakou) dans le permettent pas de s’acquitter pleinement de sa mission. pays. Le transport aérien domestique n’existe pas actuellement. l’inexistence de schéma directeur de développement du transport Enfin, les études relatives à la construction d’un nouvel aéroport aérien dans le pays. international à Glodjigbé sont en cours de finalisation. Les efforts ou politiques de développement des transports Atouts Le secteur des transports constitue un pilier non négligeable du Le Bénin dispose d’un certain nombre d’atouts pour le développement de ce développement socio-économique. En effet, sa défaillance engendre sous-secteur. Nous avons : toujours un relâchement du commerce intérieur et extérieur. C’est fort de ce la position géographique du Bénin ; rôle primordial des transports que l’Etat béninois s’est très tôt engagé dans les potentialités touristiques du pays ; le développement du secteur en vue d’assurer l’efficacité et la compétitivité la décentralisation qui favorise désormais le développement par les Communes de leurs propres infrastructures et superstructures de son économie. aériennes afin d’inciter le secteur privé à investir dans les activités L’objectif global du secteur des transports au regard des nouvelles de transport aérien domestique; orientations et développements récents se présente comme la possibilité d’agrandissement de l’air de stationnement des suit : Développer et gérer les infrastructures et services de transport aéronefs. pour soutenir la croissance économique et le bien être social. 18 Réalisé par : Aser HONVO ( Professeur Adjoint certifié) Cet objectif global couvre les objectifs convergents ci-après : Nul n’ignore le rôle capital que jouent les télécommunications et les TIC dans le processus de développement socio-économique de tous les pays. assurer la mobilité des personnes et des biens dans des conditions La croissance des services dans les économies nationales a mis en lumière satisfaisantes de fiabilité, de sécurité, de confort, de coût et de le secteur des télécommunications. En effet, l’information peut créer préservation de l’environnement ; diverses possibilités pouvant engendrer un développement accéléré des soutenir les secteurs productifs et contribuer à la croissance autres secteurs économiques et sociaux. Au Bénin, longtemps demeuré économique ; sous un régime de monopole public, les télécommunications ont été contribuer à la réduction de la pauvreté en milieux urbain et rural ; marquées par de profondes mutations depuis les années 90. Deux améliorer l’efficacité et les performances techniques, événements majeurs ont marqué ces mutations : la connexion du Bénin au organisationnelles et financières des industries et opérateurs du réseau Internet, réseau des réseaux en 1993 et l’ouverture à la concurrence secteur ; du réseau mobile de type GSM intervenu au début des années 90. accroître la compétitivité internationale du système de transport L’avènement des nouvelles technologies, notamment de l’Internet et du béninois. mobile GSM, en République du Bénin a suscité un grand engouement tant Au total, ces objectifs sont poursuivis à travers : au niveau de l’administration publique, des entreprises que des ménages et des individus. Renforcement des infrastructures portuaires ; Les Télécommunications et les Technologies de l’Information et de la Extension du tarmac de l’aéroport de Cadjehoun ; Communication (TIC), sont considérées comme des facteurs Effort de construction des routes et ponts à travers le pays ; indispensables de développement et un secteur transversal à effet Acquisition de nouvelles locomotives ; multiplicateur direct sur l’ensemble des autres secteurs de l’activité Développement de la politique des postes de péage routier ; économique. De même les postes jouent un rôle significatif dans le Projet de construction d’un port sec à Parakou ; développement socio-économique des nations en facilitant la Projet de construction d’un port en eau profonde à Sèmè ; communication et la distribution des biens et services, ainsi que l’accès à Projet de construction d’un nouvel aéroport à Parakou ; un service universel, notamment aux populations rurales. la rénovation, la maintenance consécutive et l’extension du réseau routier existant ; la réhabilitation et la modernisation du réseau ferroviaire afin de mieux capter le trafic des pays de l’hinterland ; Les efforts ou politiques de développement des l’achèvement de l’étude de l’extension du Port et la dotation du Bénin d’un communications nouveau Code maritime ; La vision exprimée dans la Déclaration de Politique Sectorielle des la création, au plan institutionnel, d’une société de gestion autonome et télécommunications, des Tic et des Poste est de « Faire du Bénin le privée de l’Aéroport de Cotonou ; Quartier Numérique de l’Afrique d’ici 2025 ». Son principe de base est le renforcement de la sécurité sur la plate- forme portuaire et l’utilisation des TIC non pas comme une fin en soi mais plutôt comme un l’amélioration de la qualité et de la fluidité des prestations ; outil privilégié pour résoudre les problèmes de développement auxquels se 3- Les communications trouve confronté le Bénin. En matière d’infrastructures de télécommunications, le Bénin se place au-dessus de la moyenne de la 19 Réalisé par : Aser HONVO ( Professeur Adjoint certifié) sous-région ouest africaine par rapport au nombre de lignes téléphoniques Activité 5-1: Elaboration d’un plan d’actions dans la recherche de fixes et portables, de fournisseurs de services et d’utilisateurs d’Internet. perspectives meilleures à l’organisation économique de la République du Bénin Les actions suivantes ont été entreprises: Supports : Savoirs construits et les vécus quotidiens la poursuite de la libéralisation du secteur des télécommunications et de la poste par la mise en place d’un nouveau cadre légal, réglementaire et Consigne : institutionnel ; Elabore un plan d’action afin de mieux pallier à un problème qui la privatisation de l’opérateur public des télécommunications; entrave le développement du secteur primaire. le développement d’activités de services tirant profit de la disponibilité du câble sous marin et d’une population éduquée ; la promotion de l’accès universel aux services des télécommunications et Résultats attendus (cf cahier d’activité) des technologies de l’information et de la communication. ; travaux de maintenance sur un des pylônes de télécommunication. etc. Activité 5-2: Exploitation des informations relatives aux résultats de la Activité 3 -5: Exploitation des informations relatives aux limites du développement économique actuel du Bénin. Supports : - connaissances antérieures des apprenants ; - informations préalablement collectées par les apprenants ; Consignes : 1- Présente de façon générale les handicapes du développement économique du Bénin. 2- Décris par secteur d’activité ses limites. Résultats attendus (cf cahier d’activité) Synthèse III- gestion des politiques économiques et perspectives Supports : - Savoirs construits et les vécus quotidiens - Documents fournis par le professeur Consigne : Décris les résultats de la gestion des politiques économiques au Bénin et les perspectives qu’on peut envisager. Stratégie d’enseignement et d’apprentissage Travail individuel : 15mn Travail collectif : PM Limites du développement économique actuel du Bénin. De façon générale, la politique de développement économique au Bénin présente les limites suivantes : incivisme ; impunité ; politisation à outrance ; favoritisme ; corruption généralisée ; népotisme ; paresse… Capacité : 5 S’engager dans la recherche de perspectives meilleures à l’organisation économique de la République du Bénin Résultats attendus (cf cahier d’activité) Synthèse IV- Résultats de la gestion des politiques économiques et perspectives A- Résultats 20 Réalisé par : Aser HONVO ( Professeur Adjoint certifié) La description du cadre macro-économique faite dans le Rapport aillent au-delà de la réduction de la pauvreté. Un certain nombre de d’Autoévaluation du Pays (RAEP) ne reflète pas assez les contraintes en politiques économiques s’imposent : matière de gestion macro-économique, ni les efforts entrepris par le - la clarification dès le départ de la définition de la nature et du modèle de Gouvernement actuel pour lever ces contraintes. Cependant, la stratégie de croissance économique pour en identifier les bases, les secteurs moteurs croissance pour la réduction de la pauvreté au cours de la période 2007sur la période et leur articulation ; - la durabilité et la 2009 indique les scenarii alternatifs pour l’atteinte des Objectifs du diversification de la base productive du modèle de croissance doivent être Millénaire pour le Développement (OMD). Dans le cadre de cette stratégie, prises en compte ; l’accélération de la croissance va reposer sur la diversification de la - la reconfiguration de l’espace national, de son réseau de transports, de sa production, le renforcement des infrastructures économiques et sociales et géographie économique (agricole, industrielle et commerciale), et de sa le renforcement de la bonne gouvernance. géographie démographique. Cette reconfiguration devrait tenir compte entre Une production non diversifiée et basée essentiellement sur le autres de la place que le pays veut occuper et du rôle qu’il veut jouer dans coton qui représente plus de 50% des exportations. La progression de l’agriculture, l’industrie et le commerce dans la sous-région de demain. – la l’activité économique (4,5%) est restée en deçà des indicateurs de nécessité de mettre en œuvre une vision claire dans laquelle les Béninois performance qui projetaient la croissance du PIB à près de 7% en 2006. La se retrouvent et de la décliner en politiques et programmes conséquents et faiblesse de la croissance économique résulte entre autres du retard volontaristes. enregistré dans la mise en œuvre des réformes structurelles, notamment Pour plus de prévisibilité et de transparence des politiques, il est nécessaire au niveau de la libéralisation et de la diversification du secteur agricole. que la fonction de contrôle de la gouvernance économique et de la gestion L’économie béninoise est fortement dépendante du coton qui contribue pour des ressources publiques soit effective et forte. environ 40% aux exportations et pour environ 90% aux revenus agricoles. Cependant, le marché mondial du coton est estropié par d’importantes RETOUR ET PROJECTION subventions de l’industrie par les grands producteurs des pays industrialisés et émergents, et pour le Bénin, par la fraude des tissus en provenance des Capacité 6 : Evaluer la démarche suivie et les résultats obtenus pays voisins et lointains qui fragilise les industries de transformation du Activité 6 : Evaluation des acquis coton installés sur le territoire national. Supports : -savoirs construits -vécu de l’apprenant Consignes : B- Perspectives 1- Recense tes connaissances nouvellement acquises Sur le plan d’ensemble des politiques économiques saines, prévisibles et transparentes, la vision du Bénin 2025 projette depuis 2000 de construire un « pays-phare, un pays bien gouverné, uni et de paix à économie prospère et compétitive, de rayonnement culturel et de bien-être social». Il faut donc penser des stratégies et politiques économiques qui 2345- Donne ton opinion sur la démarche suivie Exprime tes réussites et les difficultés rencontrées Propose des mesures pour surmonter ces difficultés Formule une conclusion à la S.A Résultats attendus (cf cahier d’activité) 21 Réalisé par : Aser HONVO ( Professeur Adjoint certifié) Conclusion Le Bénin a une organisation économique caractéristique des pays à économie dominée. Malgré ses atouts et ses potentialités largement suffisants pour son développement, force est de remarquer que le pays peine à se relever économiquement à cause des pesanteurs historiques (les méfaits de la colonisation), socioculturelles (paresse, corruption) et internationales (mondialisation de l’économie…). Mais le pays s’efforce à accéder au rang des pays "émergents" vu les différentes actions de développement engagées depuis 1960. Pour y arriver, il faut une politique et une stratégie de développement efficaces d’une part, et une machine d’Etat et des institutions fonctionnelles d’autre part. Capacité 7 : Réinvestir ses acquis dans une situation de la vie courante Activité 7 : Réinvestissement des acquis Supports : -Les savoirs construits -une situation proposée par l’apprenant Activité de réinvestissement possible La veille du nouvel an, tout le monde est dans l’euphorie de vivre cet événement. Soudain, la case de Donsi, une vendeuse d’essence frelatée prend feu et tout de suite, une bonne partie du village Hagbê se consume sous le regard impuissant des habitants qui ont eu à peine le temps de sortir des habitations. Propose une solution pertinente pour résoudre ce genre de situation qui devient fréquente dans tout le pays. 22