iii - plan de maitrise sanitaire

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PLAN DE MAITRISE
SANITAIRE
Collège :
Ville :
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La Nouvelle Réglementation européenne :
Le « Paquet hygiène »
Les textes du Paquet Hygiène s’appuient sur une politique harmonisée pour assurer la sécurité sanitaire de
l’alimentation humaine et animale :
 Assurer un niveau élevé de protection de la santé du consommateur, en tenant compte de la santé et du bien être
des animaux, de la santé des plantes et de l’environnement.
 Garantir la sécurité sanitaire des aliments : harmoniser les systèmes de surveillance et de contrôle dans l’Union
européenne et les pays tiers.
 Permettre la libre circulation des produits : des denrées alimentaires, qu’elles proviennent de végétaux ou
d’animaux, ainsi que des aliments pour animaux.
Les textes communautaires fondateurs du paguet Hygiène :
 Règlement (CE) n°183/2005 relatif à l’hygiène des aliments pour animaux
 Règlement (CE) n°852/2004 relatif à l’hygiène des denrées alimentaires
 Règlement (CE) n°853/2004 qui fixe les règles spécifiques aux denrées animales
 Règlement (CE) n° 882/2004 relatif aux contrôles officiels
 Règlement (CE) n°854/2004 Règles spécifiques d’organisation des contrôles officiels qui concernent les
denrées d’origine animale destinées à l’alimentation humaine
Depuis 2006 les services de l’état imposent aux établissements de restauration social à caractère collectif, la mise en
place d’une documentation complète permettant l’évaluation des compétences, de la formation et de la traçabilité
appliqué par les équipes de cuisines, ainsi que leurs conditions d’installation et d’équipement.
Cette obligation porte le nom de PMS
Plan de Maîtrise Sanitaire
Le PMS = Une obligation de résultats mais le choix des moyens
 Il décrit les mesures prises par le professionnel pour assurer l’hygiène et la salubrité des denrées
élaborées.
- Respect de bonnes pratiques d’hygiène
- Plan de formation du personnel
- Maîtrise des températures
- Plan de nettoyage et désinfection
- Plan de lutte contre les nuisibles
- Plan de maintenance du matériel et des locaux
- HACCP (Hazard Analysis Critical Control Point)
- Traçabilité pour procéder à des retrait ciblés et rapides en cas de crise
-…
Le Plan de Maîtrise Sanitaire (nommé PMS dans ce document) trouve son origine dans une volonté de la
France à l’application des directives et recommandations de la communauté européenne de passer du
principe de précaution à celui de la prévention, elle organise et encadre une réelle professionnalisation
de la filière alimentaire autour de trois grands axes :
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la responsabilisation pénale
la professionnalisation
le principe d’autocontrôle et de traçabilité des acteurs de la filière
Elle positionne les services de contrôles de l’état comme police sanitaire.
Cette nouvelle réglementation libère les professionnels de l’obligation de moyen au profit de l’obligation
de résultat et de formation continue.
Le professionnel qui prend en main le PMS pour son activité de restauration :
 Valide (= justifie) son analyse des dangers
 Applique son PMS
 En vérifie l’efficacité
Présentation du
PLAN DE MAITRISE SANITAIRE
Ce document se présente sous la forme d’un référentiel de rédaction.
 Il est issu d’un travail collectif réalisé par le groupe collège de l’ADILVA.
 Il est mis à disposition des collectivités comme modèle libre d’usage.
 C’est un document martyre qui peut et doit s’amender des conditions spécifiques de
mise en œuvre adoptée sur les lieux de fabrications.
 Sa forme et son contenu ne sont pas imposés et ne représente qu’un document Conseil
qui peu guider et organiser votre écriture.
Le Plan de Maîtrise Sanitaire décrit les mesures prises par l’établissement pour assurer l’hygiène et la
sécurité sanitaire de ses productions vis-à-vis des dangers biologiques, physiques et chimiques.
C’est un système de DOCUMENTATION INTERNE
Présentation de la nomenclature et de la construction du document :
1. Code couleur
Vert : Présentation du chapitre / Mode d’emploi / Explicatif du paragraphe
Les commentaires en vert représentent une aide à compréhension du document
Bleu : Commentaires à caractère d’exemple, à adopter
Commentaires au choix / les éléments non appliqués sur site seront éliminés par l’équipe HACCP en
charge à la construction du PMS
Noir : Corps du texte
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Marron : lien hypertexte/ pour accéder au document en lien : Ctrl+clic
2. Nomenclature
La construction du PMS et de tous les documents associés s’organise comme suit :
Code appliqué
Définition
P
Procédures de travail
I
Instructions de travail
Documents pouvant servir d’affichage dans les zones de productions
par exemple
E
Enregistrements
Documents proposés pouvant être utilisés pour les autocontrôles de
vérification à réaliser dans le cadre du PMS
DF
Diagrammes de fabrication par famille de produit
H
Documents relatifs à l’étude HACCP






Exemple
P01; P02…
I01 ; I02…
E01 ; E02…
DF 1 ; DF2 …
H1 ; H2
Liste des regroupements de documents à mettre en place
nécessaires / associés à la construction du PMS :
Regroupement 1 : documents relatifs au Personnel
Regroupement 2 : documents relatifs aux Produits d’entretien (Fiches de données de sécurité /
Fiches techniques)
Regroupement 3 : documents relatifs à l’élaboration des Menus
Regroupement 4 : documents relatifs au Plan de lutte contre les nuisibles
Regroupement 5 : documents relatifs aux Autocontrôles mis en place
Regroupement 6 : documents relatifs à la Maintenance
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Le PMS qui vous est proposé prend en compte ces grandes orientations et est structuré comme suit :
SOMMAIRE
I - PRESENTATION DE L’ETABLISSEMENT........................................................................................................6
I.1 COORDONNEES ET IDENTITE DE L’ETABLISSEMENT.............................................................................. 6
I.2 HISTORIQUE DE L’ETABLISSEMENT ....................................................................................................... 6
I.3 ORGANISATION GENERALE ET FONCTIONNEMENT .............................................................................. 7
I.4 ORGANIGRAMME .................................................................................................................................. 8
II - DESCRIPTIONS DES ACTIVITES DE L’ETABLISSEMENT ..........................................................................9
II.1 PRODUITS ET PROCEDES DE FABRICATION .......................................................................... 9
II.2 MATIERES PREMIERES / INGREDIENTS / CONDITIONNEMENTS....................................................... 12
a) Description des matières premières / ingrédients utilisés ............................................................. 12
II.4 CAPACITES DE PRODUCTION ............................................................................................................. 13
II.5 GESTION DES DECHETS ...................................................................................................................... 13
II.6 STOCKAGE : MATIERES 1ERES, PRODUITS INTERMEDIAIRES ET FINIS.................................................. 15
II.7 PLANS DE L’ETABLISSEMENT ............................................................................................................. 16
II.8 LOCAUX, EQUIPEMENT, MATERIEL................................................................................................... 17
a) Locaux de production, sanitaires et sociaux ................................................................................. 17
b) Equipements/matériels .................................................................................................................. 18
III - PLAN DE MAITRISE SANITAIRE .................................................................................................................19
III.1 DOCUMENTS RELATIFS AUX BONNES PRATIQUES D’HYGIENE ....................................................... 19
a) Le personnel .................................................................................................................................. 19
b) L’organisation de la maintenance des locaux, équipements et matériels ..................................... 20
c) Le nettoyage désinfection ............................................................................................................. 21
d) La lutte contre les nuisibles........................................................................................................... 22
e) L’approvisionnement en eau ......................................................................................................... 23
f) La maîtrise des températures ........................................................................................................ 24
g) Le contrôle à réception et à expédition ......................................................................................... 25
III.2 DOCUMENTS RELATIFS AUX PROCEDURES FONDEES SUR L’HACCP .............................................. 26
a) Champ d’application de l’étude........................................................................................................ 26
b) Démarche de l’établissement ........................................................................................................... 27
c) Les documents relatifs à l’analyse des dangers et mesures préventives associées ........................... 27
III.3 TRAÇABILITE ET IDENTIFICATION DES PRODUITS ............................................................................ 37
III.4 GESTION DES NON-CONFORMITES ................................................................................................... 37
a) Non-conformités fonctionnement ................................................................................................. 37
b) Non-conformités produit ............................................................................................................... 37
III.5 MAITRISE DE LA DOCUMENTATION ................................................................................................. 38
III.6 SURVEILLANCE DU PLAN DE MAITRISE SANITAIRE ........................................................................ 39
III.7 VERIFICATION DU PMS : LE PLAN D’ANALYSE ............................................................................... 40
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I - PRESENTATION DE L’ETABLISSEMENT
I.1 Coordonnées et identité de l’établissement
Il s’entend des coordonnées celles qui correspondent à l’identification administrative de l’établissement.
Raison Sociale :
Adresse :
Téléphone :
Fax :
Identité du responsable de l’établissement :
Mobile :
Identité du responsable de cuisine :
Mobile :
N° SIRET :
Code APE :
I.2 Historique de l’établissement
Sont à renseigner dans ces chapitres les éléments de l’existant opérationnel .
Date de création de l’établissement :
Date de début d’activité :
Activité de l’entreprise :
Nombre de repas fabriqués par jour :
Population consommatrice :
 indiquer le cas échéant :
Situation de l’entreprise dans la filière : appartenance à un groupe…
Nature et dates d’attribution des précédents agréments
Engagement éventuel dans une démarche qualité
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I.3 Organisation générale et fonctionnement
Nombre de jours de fonctionnement par semaine et horaires d’ouverture ou de service
LUNDI
MARDI
MERCREDI
JEUDI
VENDREDI
SAMEDI
DIMANCHE
Période(s) de fermeture de l’établissement:
Horaire de travail ou fonctionnement de l’établissement (roulement des effectifs, planning par poste)
Descriptif d ‘une journée type de travail
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I.4 Organigramme
Présentation de l’organisation littérale de l’existant, tant en ce qui concerne les fonctions que les postes,
donc le réel opérationnel des personnes (« qu’est ce que je fait et avec quelle autorité fonctionnelle » )
Définition des responsabilités et fonction de chaque membre du personnel de l’établissement.
Effectif total en personnel :
Nombre de personnes par secteur d’activité (si nécessaire) :
Equipe HACCP / Référant HACCP au sein de l’établissement :
 indiquer :
Définir l’équipe HACCP : Nom, Qualité et Qualification des membres
Définir la personne responsable de la mise au point et du suivi du PMS
Il est nécessaire que l’équipe HACCP soit composée de « personnel référant » de l’administration du
collège ET de « personnel référant » de l’équipe de restauration
Organigramme fonctionnel :
ENREGISTREMENTS\E02 Organigramme.doc
Emploi saisonnier ou temporaire/stagiaires/ apprenti :
 indiquer : expliquer si accueil de stagiaires (cursus) ou de personnel saisonnier ou temporaire ou
apprenti
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II - DESCRIPTIONS DES ACTIVITES DE L’ETABLISSEMENT
La description de l’activité est celle d’un établissement fabricant sur place et consommation sur place.
II.1 PRODUITS ET PROCEDES DE FABRICATION
Liste des produits finis fabriqués :
Le tableau présenté ci-dessous est un modèle proposé pour la présentation des catégories de produits
utilisés, ainsi que les procédés de fabrications associés.
Si ce modèle est utilisé, il doit être personnalisé aux catégories de produits et fabrications associées,
utilisées sur le site.
Catégories de
produits
Famille 1 :
Entrées chaudes et
plats protidiques
« industriels »
Description du Produit
fini
Type de matières premières
mises en oeuvre
Friands, quiches, pizza,
crêpes
Poissons panés
Cordons bleus
Soupes et potages
déshydratées
Quiches, pizza , feuilletés
Produits industriels surgelés,
frais ou stables
Famille 2 :
Entrées chaudes et
plats protidiques
« maison »
Famille 3 :
Soupes
Famille 4 :
Entrées ou plats
DAOA
« industrielles »
Famille 5 :
Salades composées
et crudités
Famille 6 :
Cuidités
Soupes et potages
« maison »
Charcuteries crues, cuites,
tranchées en interne
Viandes cuites sous-vide
Charcuteries de poissons
Salades composées
« maison »
Crudités avec sauce à base
de DAOA
Cuidités
Poisson en conserve
Crudités avec ou sans
vinaigrette
Steaks hachés
Préparations de viandes
(saucisses, merguez)
Famille 7 :
Volailles rôties ou braisées
Viandes
Viandes blanches et
Préparations de
viandes et poissons rouges braisées
Poissons
Famille 8 :
Omelette
Omelette
Degré de manipulation et de
transformation des matières
premières
Décongélation, cuisson, découpe
tranchage, refroidissement
Réhydratation, cuisson
Légumes frais et/ou surgelés
Denrées Animales ou
d’Origine Animales
(frais/surgelé/produit
stable), épicerie stable
Ovo produits pasteurisés /
œufs coquilles
Légumes frais et/ou surgelés
Charcuterie ou viande
industrielles fraîches ou
DAOA surgelées
Décontamination légumes,
découpe, tranchage, assemblage,
cuisson
Décontamination légumes,
découpe, cuisson, assemblage,
mixage
Décongélation, tranchage,
assemblage
Féculents cuits en interne ±
légumes frais ± conserves de
légumes ± préparation à base
de DAOA (fraîches /
surgelées ou stables)
Ovo produits pasteurisés /
œuf coquilles
Légumes frais et/ou IV
gammes (ex : salade en
sachet)
Produits stables
Surgelés, frais, sous vide
Cuisson, assemblage, tranchage,
refroidissement
Préparation de Viandes
fraîches ou surgelés
Viandes fraîches ou surgelés ±
produits frais ± produits
stables
Poissons frais ou poissons
surgelés
Ovo produits pasteurisés /
œufs coquilles
Déconditionnement, Plaquage,
Cuisson, découpe, tranchage
Déconditionnement
Décontamination, tranchage,
découpe, râpage, assemblage
Cuisson directe /
Déconditionnement ou
foisonnement, cuisson
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Catégories de
produits
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Description du Produit
fini
Type de matières premières
mises en oeuvre
Tartiflettes, gratins, pâtes
Famille 9 :
Préparation chaude bolognaises, pâtes
à base de DAOA
carbonnara
Légumes
Légumes frais ± DAOA
stables, fraîches et surgelées ±
féculents (produits stables)
Légumes frais
Légumes surgelés
Légumes en conserves
Famille 10 :
Légumes / féculents
d’accompagnement
Famille 11 :
Desserts à base de
fruits frais
Famille 12 :
Produits laitiers et
pâtisseries
Famille 13 :
Fromage tranché
Famille 14 :
Activité de négoce
Riz, blé, semoule, pâtes,
boulgour
Salade ou compote de
fruits
Fruits
Entremets (flan, semoule,
crème, riz au lait)
Féculents : produits stables
/
Degré de manipulation et de
transformation des matières
premières
Décontamination légumes,
Déconditionnement, Plaquage,
Cuisson, découpe, tranchage
Décontamination légumes,
tranchage, découpe
Déconditionnement, Plaquage,
Cuisson, assemblage
Déconditionnement, cuisson
Fruits frais ± fruits en
conserves
Fruits frais
Bases déshydratées, DAOA
stables± Féculents (produits
stables)
Fromage blanc en seau
Produits frais
Pâtisseries
Matières premières stables +
Fruits cuits
DAOA fraîches ou stables +
œufs coquilles ou pasteurisés
± Fruits frais ± fruits en
conserves
Pâtisseries « industrielles » Produits surgelés / frais
Décontamination des fruits,
découpe, tranchage, mixage,
assemblage
Foisonnement, assemblage,
cuisson
Fromage tranché
Produits frais
Découpe, tranchage, assemblage
Yaourts, crèmes desserts,
fromages operculés
individuellement
Glaces operculées
individuellement
Petits gâteaux secs
operculés
individuellement
Salades de fruits ,
compotes
operculées
individuellement
Pain
Produits frais
Assemblage
Décontamination des fruits,
découpe, tranchage,
foisonnement, assemblage,
cuisson
Déconditionnement
Produits surgelés
Produits stables
Produits stables
Produits stables
 Renvoyer à des menus par cycle ou des fiches de fabrication si existants, ou référence au logiciel
7’équilibré
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Utilisation prévisible attendue des produits finis et Date Limite de Consommation des
produits :
Cas de la cuisine sur site :
- Consommation en l’état au jour de fabrication
- Consommation des plats chauds après remise en température dans les
- Consommation des plats froids dans les
jours autorisée
Cas de la (ou des) cuisine(s) satellite(s) :
- Consommation en l’état au jour de fabrication à la cuisine centrale
- Consommation des plats chauds après remise en température dans les
- Consommation des plats froids dans les
jours autorisée
jours autorisée
jours autorisée
Préparation à l’avance :
Préparation primaire de légumes :
Cuisson de viande :
Décongélation / déconditionnement :
Préparation primaire en Pâtisserie :
INSTRUCTIONS\I05 Instruction gestion produits entamés.doc
Reports :
Utilisation de matières premières à risque :
Utilisation d’œufs coquilles
et dans quels types de préparation
Omelettes, Oeufs durs, mayonnaise : entrées avec mayonnaise,
gâteaux, dorure de gâteaux…
Instruction associée : (document optionnel)
INSTRUCTIONS\Note DGAL- oeufs coquilles en restauration
collective.pdf
Consommation de Steaks hachés
- Marquage sauteuse et cuisson au four
(surgelés, frais ou
- Cuisson au four
frais sous atmosphère protectrice)
- Cuisson en sauteuse
et mode de cuisson choisi
Instruction associée : (document optionnel)
Référence : Note D’information DGAL / SDSSA/ 02007-8007 du 13 février 2007
INSTRUCTIONS\note_13_02_07cuisson_steaks_haches_en_rest_coll.pdf
Utilisation de légumes
Légumes d’accompagnement et/ou Entrées
et fruits 1ère gamme
Instruction associée :
et dans quels types de préparations
INSTRUCTIONS\I03 Décontamination des végétaux .doc
Température de conservation des produits finis :
Liaison chaude : T° > +63°C
Liaison froide de transport : T° comprise entre 0-3°C
Liaison froide de service : T° < 10°C
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II.2 Matières premières / Ingrédients / Conditionnements
a) Description des matières premières / ingrédients utilisés
L’établissement utilise de nombreuses matières premières.
L’établissement est adhérent au groupement de Commandes :
« Nom » :
Adresse :
tel :
ou
La sélection des fournisseurs et des produits est effectuée à la semaine en fonction des
promotions et des catalogues transmis par les fournisseurs.
Quelques fournisseurs récurrents sont identifiés et référencés par le responsable de cuisine.
Fournisseurs de matières premières :
ENREGISTREMENTS\E03 Liste des fournisseurs alimentaires.xls
La liste de l’ensemble des matières premières est disponible sur site dans :
Les listes changent
fois par an en moyenne suivant les fournisseurs.
.
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II.4 Capacités de production
Capacité de production journalière minimum :
Capacité de production journalière maximum :
Volume annuel de production prévisionnel :
 indiquer : Nombre de repas envisagé dans les 3 prochaines années
II.5 Gestion des déchets
Les déchets sont éliminés au fur et à mesure en production, dans les poubelles à
commande non manuelle, munies de sacs plastiques jetables situées dans chaque zone
de production.
Ces poubelles sont nettoyées et désinfectées ……………. (Ex. Quotidiennement) selon le plan de
nettoyage défini.
L’évacuation des déchets de la cuisine vers les poubelles de voirie se fait en fin de journée.
Les poubelles de voirie sont situées dans le local poubelle ou zone poubelle externe et nettoyées
tous les …..jours par …..
.
Description des circuits (lieux de collecte, lieu de stockage) et destinations des différentes
catégories de déchets :
Nature du déchet
Biodéchets*
(déchets organiques de
production et de retour de
salle)
Cartons, papiers
Quantité
approximative
Procédure de gestion
Evacuation journalière dans les conteneurs stockés dans le local
poubelle ou zone poubelle externe
Enlèvement :
fois par semaine par la société :
« Nom »
adresse
Tèl.
Evacuation journalière dans les conteneurs stockés dans le local
poubelle ou zone poubelle externe
Enlèvement :
fois par semaine par la société :
« Nom »
adresse
Tèl.
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Emballage et
conditionnement
(plastiques, cagettes …)
Evacuation journalière dans les conteneurs stockés dans le local
poubelle ou zone poubelle externe
Enlèvement :
fois par semaine par la société :
« Nom »
adresse
Tèl.
Verres
Evacuation journalière dans les conteneurs stockés dans le local
poubelle ou zone poubelle externe
Enlèvement :
fois par semaine par la société :
« Nom »
adresse
Tèl.
Graisses
Huiles de fritures
cuve
/
Evacuation journalière dans les conteneurs stockés dans le local
poubelle ou zone poubelle externe
Enlèvement :
fois par semaine par la société :
« Nom »
adresse
Tèl.
Changement des huiles de friture tous les
bains
Enregistrement associé : ENREGISTREMENTS\E13 Fiche de contrôle
des huiles de friture.doc
Bidons d’huile stockés dans le local poubelle ou zone poubelle externe
Enlèvement :
fois par an par la société :
« Nom »
adresse
Tèl.
CAS DES HUILES DE FRITURE :
Recommandations d’utilisation :
 Ne pas régler le thermostat à plus de +180°C.
 Ne pas saler au dessus de la friteuse.
 Changer les huiles des résidus par filtration.
Les huiles alimentaires usagées sont soumises à la réglementation en matière de déchets non dangereux (art.
R541-7 à R.541-11 du code de l'environnement) et donc la responsabilité du détenteur peut être mise en cause notamment en cas
de pollution.
Les huiles usagées ne peuvent pas être éliminées selon le circuit des ordures ménagères, ni mélangées avec d'autres déchets.
Elles doivent être collectées et éliminées selon un protocole spécifique.
Les dispositions du code de la santé publique prévoient l'interdiction absolue de rejet des huiles alimentaires dans le réseau des
eaux usées (art.R.1331-2).
Donc le fait, de déverser sans autorisation, dans les égouts publics, des eaux usées autres que domestiques (selon l'art. L1331-10)
est puni d'une amende prévue pour les contraventions de 5ème classe.
En termes de conditionnement et de stockage, les huiles et graisses alimentaires usagées doivent être stockées par le détenteur,
dans des contenants (fûts) isolés et identifiés.
Elles ne doivent pas être souillées ou diluées avec d'autres produits.
L'utilisation d'huile directe dans les véhicules des particuliers n'est pas autorisée par le code des Douanes ou toute autre
réglementation.
Les restaurateurs qui remettent leurs huiles usagées à des entreprises ou associations irrespectueuses de ces réglementations
commettent une infraction douanière et sont susceptibles d'être poursuivis sur le terrain de la complicité ou en tant qu'intéressé
à la fraude.
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*Le traitement des biodéchets fait l’objet de textes récents particuliers :
Référence :
 Arrêté fixant les seuils définis à l’article R 543-228 du Code de l’environnement
 Projet de décret relatif à la gestion des biodéchets
 Circulaire du 10 janvier 2012 relative aux modalités d’application de l’obligation de tri à la source des
biodéchets par les gros producteurs (article L 541-21-1 du code de l’environnement)
II.6 Stockage : Matières 1ères, Produits intermédiaires et finis
Définition des différents types de produits et de leurs lieux de stockage :
TEMPERATURE LIMITE
APPAREIL
CONTENU
CF
Matières premières
viandes
+2°C
+5°C
CF
Produits intermédiaires :
fruits (lavés)
Produits finis servis sur
place
+3°C
+5°C
CF NEGATIVE
Matières premières
-20°C
-18°C
FRIGO
Produits finis
+3°C
+5°C
FRIGO LEGUMERIE
Matières premières
légumes bruts
(Gamme : 1ère , 2ème…?
voir la note ci-dessous)
+4°C
+8°C
FRIGO
Produits finis servis sur
place
+3°C
+5°C
Produits intermédiaires
LOCAL PREPARATION Lieu de fabrication et de
FROIDE
conditionnement des
préparations froides
+12°C
+15°C
CIBLE
CRITIQUE
MODE
CAPACITE
D’ENREGISTREMENT
Enregistrement
automatique
Enregistrement
manuel
Enregistrement
automatique
Enregistrement
manuel
Enregistrement
automatique
Enregistrement
manuel
Enregistrement
automatique
Enregistrement
manuel
Enregistrement
automatique
Enregistrement
manuel
Enregistrement
automatique
Enregistrement
manuel
m3
m3
m3
m3
m3
m3
m3
RESERVE SECHE
Produits secs
T° AMBIANTE
Aucune
Aucun
m2
RESERVE
Matériaux de
conditionnement
T° AMBIANTE
Aucune
Aucun
m2
 Préciser si produits nus, emballés ou protégés
 A noter : les enceintes de plus de 10 m3 doivent réglementairement être munies d’un système
d’enregistrement automatique des températures (thermographe à disque, électronique ou informatique
avec sauvegarde des données)
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 A noter :
Fruits et légumes bruts = 1ère gamme
Appertisés = 2ème gamme
Surgelés = 3ème gamme
Frais élaborés = 4e gamme
Cuisinés = 5e gamme
II.7 Plans de l’établissement
 A noter : Une copie du plan d’évacuation (si et seulement si il est jour) peut être utilisée
pour la réalisation de la schématisation des circuits.
Tous les plans doivent être orientés (indication du nord) et l’échelle précisée.
Une mise à jour des plans sera faite lors de modifications importantes.
PLAN DE SITUATION de l’établissement au 1/100ème minimum indiquant :
Ses délimitations
Les voies d’accès
Les activités exercées sur les terrains limitrophes et dans un rayon de 100 m
PLAN DE MASSE à l’échelle de 1/500ème à 1/1000ème présentant l’ensemble des bâtiments de
l’établissement avec :
les éléments de voirie
les circuits des différents véhicules (matières premières, produits finis, déchets)
les aménagements extérieurs et abords (type de revêtement des accès extérieurs de l’établissement)
les aires réservées au nettoyage des véhicules (et les moyens mis en œuvre)
les circuits d’arrivée d’eau potable et d’évacuation des eaux résiduaires et pluviales
PLAN DE L’ENSEMBLE DES LOCAUX nécessaires au fonctionnement de l’entreprise au 1/100ème à
1/300ème selon la taille des locaux, indiquant la disposition des locaux de travail, des locaux d’entreposage
et des locaux à l’usage du personnel en les identifiant
Le ou les plans comportent une schématisation des circuits :
Du personnel selon ses fonctions
Des denrées (nues/conditionnées/emballés) de la réception à l’expédition
Des déchets
Des emballages et conditionnement
Du matériel sale vers la zone de lavage et propre en retour
Indiquer les secteurs propres et sales et le cas échéant des zones très sensibles du point de vue
de la sécurité des aliments.
Préciser pour chaque local l’emplacement des dispositifs d’évacuation des eaux résiduaires.
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II.8 Locaux, Equipement, Matériel
a) Locaux de production, sanitaires et sociaux
NOM
Surface
(m2)
Revêtement sols
Matériaux des
T°(°C) Revêtement murs
huisseries et
Revêtement plafonds portes
Nombre de
Lavemains
Nombre de
Poste de
lavage
 A noter : Les vestiaires, sanitaires et salles de repos doivent faire partie de ce descriptif.
Sont exclus les locaux commerciaux, de secrétariat et de direction.
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NOM ETABLISSEMENT, LOCALISATION
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b) Equipements/matériels
Emplacement / Zone / Local
Description
 indiquer : Pour chaque local ou zone :
 Identification des postes de travail
 Dispositifs de réfrigération ou de climatisation (puissance, objectifs) et leurs moyens de contrôle
 Dispositifs de cuisson, pasteurisation, stérilisation (puissance, objectifs) et leurs moyens de contrôle (ex :
stérilisateurs, fours, autoclaves) ; les moyens de contrôle peuvent être : thermomètre à lecture directe,
thermomètres enregistreur, centrale permettant le déclenchement d’une alarme…
 Dispositifs de production et de distribution d’eau froide et chaude
 Dispositifs de lavage installés : lave mains, stérilisateurs à couteaux, distributeur de savon, papier…
 Dispositifs de ventilation, aération, extraction de buées, zones de surpression, plafonds filtrants (puissance,
objectifs)
 Matériel utilisé pour la manutention des marchandises
 Matériel utilisé pour le stockage intermédiaire des denrées
 Matériel utilisé pour la transformation des produits (puissance, objectifs, utilisations, capacités)
Ne pas oublier : petits matériels (couteaux,…), matériels de nettoyage (bac plastique de lavage), Poubelles, étagères,
armoires de rangement, poste de désinfection, puissance évaporateur, palettes de stockage….
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NOM ETABLISSEMENT, LOCALISATION
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III - PLAN DE MAITRISE SANITAIRE
III.1 Documents relatifs aux Bonnes Pratiques d’Hygiène
a) Le personnel
Consulter ci-après la « Procédure d’hygiène du personnel » :
PROCEDURES\P01 Procédure hygiène du personnel.doc
Enregistrement associé :
ENREGISTREMENTS\E 04 Fiche de suivi personnalisé.doc
Joindre ci–après le plan de formation annuel (bilan des besoins de l’établissement)
ENREGISTREMENTS\E05 Plan de formation.doc
Un manuel d’accueil permet à chaque membre du personnel de l’établissement de connaître les
règles de bases de l’hygiène applicables dans les locaux de production.
INSTRUCTIONS\I01 Manuel d'accueil.doc
INSTRUCTIONS\I02 Instruction sur le lavage des mains.doc
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NOM ETABLISSEMENT, LOCALISATION
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b) L’organisation de la maintenance des locaux, équipements et matériels
MATERIEL
SOCIETE DE MAINTENANCE
Enceintes
frigorifiques
Maintenances préventives et/ou curatives
FREQUENCE
TYPE DE SUIVI
Matériel de cuisson Maintenances préventives et/ou curatives
Système de
ventilation, VMC
Maintenances préventives et/ou curatives
(hottes + nettoyage
filtres, plaques)
Dosage centrale de Maintenances préventives et/ou curatives
désinfection,
machine à laver
Fontaine à eau
Maintenances préventives et/ou curatives
Insectocuteur
Maintenances préventives et/ou curatives
Thermomètres
sondes / lasers*
Vérification interne des thermomètres
Une vérification est effectuée en interne
3 contrôles / an
Autres matériels
Service Après-Vente du fournisseur
En cas de panne
Facture
(type trancheur, robot
coupe)
Toute intervention fait l’objet d’une facture ou d’un bon d’intervention détaillant les mesures
prises (cahier de maintenance ou fiche de maintenance).
 à joindre : contrat de maintenance
Ces documents doivent être conservés dans le bureau du responsable pour une durée de 5 ans.
* Cas du suivi des thermomètres sondes / lasers :
Un contrôle interne peut être effectué sur la base d’un thermomètre sonde de référence présente
sur le site.
A noter que le thermomètre de l’intervenant du Laboratoire d’Analyses Microbiologiques peut
être déterminé comme thermomètre de référence.
Enregistrement OPTIONNEL de la vérification des thermomètres :
ENREGISTREMENTS\E06 Vérification thermomètre.doc
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NOM ETABLISSEMENT, LOCALISATION
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c) Le nettoyage désinfection
Le nettoyage a pour objectif l’élimination des souillures afin d’aboutir à une propreté visuelle.
La désinfection, définie par l’AFNOR, est l’opération par laquelle on élimine les microorganismes indésirables. On aboutit à une propreté microbiologique.
Consulter ci-après la « Procédure de nettoyage désinfection » :
PROCEDURES\P02 Procédure nettoyage désinfection.doc
Le Protocole de Nettoyage : qui définit la méthode de travail, et les fréquences.
L’affichage de ce protocole ainsi que des fiches techniques des produits d’entretien : ils servent
de repères aux agents chargés de l’exécution
Enregistrement associé :
Enregistrement actuel de l’établissement
ou Enregistrement des opérations ponctuelles (Voir documents optionnels)
ou Enregistrement journalier des opérations de nettoyage-désinfection (Voir documents optionnels).
Voir le plan de nettoyage ci-après et affiché au sein de l’établissement.
Fournisseur de matériel et de produits d’entretien :
Société :
Adresse :
Téléphone :
Fax :
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NOM ETABLISSEMENT, LOCALISATION
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d) La lutte contre les nuisibles
L’objectif est de prévenir les contaminations et la dégradation des denrées susceptibles d’être
causées par la présence des insectes rampants et volants, notamment dans les réserves
d’épicerie, le local poubelles et les vides sanitaires.
Différents moyens peuvent être de mis en œuvre :
• en prévention : entretien des abords et mise en place de matériels ou d’installations évitant leur intrusion
• en correction : choisir des mesures adaptées d’élimination en veillant à ne pas créer de contamination physique,
chimique ou biologique des denrées à proximité.
• Assurer régulièrement un suivi de cette lutte : plan de positionnement des appâts si le suivi est assuré en interne, ou
référence de la société de dératisation et attestation de ses vérifications.
La lutte contre les nuisibles rampants n’est pas assurée au sein de cet établissement (en cas de
problème ponctuel, le prestataire de dératisation peut assurer cette mission).
OU
La lutte contre les nuisibles est assurée par :
Société :
Adresse :
Téléphone :
Fax :
La lutte contre les nuisibles est définie par :
a. un contrat (société avec N°d’agrément délivré par le service de la protection des végétaux)
b. un plan des locaux avec localisation des appâts numérotés (repères observables dans
l’établissement et ses abords)
c. les nuisibles concernés par le plan de lutte :
d. les types de pièges utilisés : rodenticides/ …
e. les fiches techniques des produits/ pièges utilisés
f. l’enregistrement des visites de pièges (Classement chronologique des rapports de visite
détaillés avec indications des actions conduites pendant le contrôle et des mesures de
maîtrise et/ou correctives prescrites)
Le plan de dératisation est conservé :
OU
La lutte contre les nuisibles est gérée en interne par :
A une fréquence définie :
Joindre le modèle d‘enregistrement des contrôles de pièges.
La lutte contre les nuisibles volants est assurée par des insectocuteurs situés :
Les insectocuteurs sont nettoyés tous les trimestres par l’agent d’entretien ou par les agents du
service de restauration.
Il procède également à un changement préventif des lampes UV tous les ans ou ……
 indiquer :
Descriptifs de toutes autres mesures mises en œuvre : sas, pièges, moustiquaires et localisation
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e) L’approvisionnement en eau
L’établissement est relié au réseau d’eau potable géré par :
Société :
Adresse :
Téléphone :
Fax :
La facture ci-après apporte la preuve du raccordement de l’établissement à un réseau d’eau
potable.
Un plan de l’établissement indiquant les points d’eau numérotés figure ci-après.
Liste des différents points d ‘eau de l’établissement :
Numéro du point d’eau
Dénomination
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
Une analyse microbiologique de l’eau est réalisée une fois par an par le Laboratoire d’Analyses
Microbiologique .
Les résultats portant sur l’eau en contact direct ou indirect avec les denrées, faisant référence au
N° du point de prélèvement et Actions correctives en cas de non-conformité sont consultables :
au bureau du responsable de cuisine OU ….
Les relevés des compteurs, factures ou autres moyens d’évaluer les consommations sont
disponibles au sein de l’établissement, ainsi que toutes preuves d’interventions sur le réseau de
distribution (réparation, changement de réseaux de distribution).
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f) La maîtrise des températures
Consulter ci-après la « Procédure de maîtrise des températures »
PROCEDURES\P03 Procédure maîtrise des températures.doc
Enregistrements associés :
1- Enceintes frigorifiques :
Enregistrement actuel de l’établissement
OU Fiche de relevé des températures par appareil (déscriptif des appareils et explication du mode
d’enregistrement et de suivi de l’enregistrement ).
OU Fiche de suivi globale de la production : ENREGISTREMENTS\E15 fiche de suivi globale de la
production .xls
2- Températures de préparation/ Températures de service :
Enregistrement actuel de l’établissement
OU Fiche de suivi globale de la production : ENREGISTREMENTS\E15 fiche de suivi globale de la
production .xls
3- Refroidissement rapide et/ou remise en température :
Enregistrement actuel de l’établissement
OU Fiche de suivi globale de la production : ENREGISTREMENTS\E15 fiche de suivi globale de la
production .xls
4- Enregistrement de fin de préparation
Enregistrement actuel de l’établissement
OU Fiche de suivi globale de la production : ENREGISTREMENTS\E15 fiche de suivi globale de la
production .xls
Cas des offices de remise en température :
Les enregistrements associés aux contrôles des températures de conservation, aux cycles de
remise en température, aux températures de service sont renseignés sur le document :
ENREGISTREMENTS\E19 Fiche de suivi production -office de remise en température .xls
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g) Le contrôle à réception et à expédition
Les contrôles à réception :
Il s’agit de valider l’entrée d’un produit dans la cuisine, et de vérifier si les produits livrés
répondent aux obligations sanitaires.
Les anomalies observées doivent conduire à émettre des réserves sur le bon de livraison ou à
refuser la marchandise:
 Rupture de la chaîne du froid
 Conserves bombées, cabossées, becquées
 Viande nue, ou mal conditionnée
 DLC dépassée...
Consulter ci-après la « Procédure de contrôle à réception et expédition des denrées »
PROCEDURES\P04 Procédure réception expédition des denrées.doc
Instructions associées :
INSTRUCTIONS\I09 Temperatures à réception.doc
Enregistrements associés :
1- Réceptions :
Enregistrement actuel de l’établissement
OU Fiche de contrôle à réception des matières premières
OU Tampon à réception sur bon de livraison
OU Enregistrement des contrôles à réception : ENREGISTREMENTS\E16 tableau enregistrement
contrôles à réception.doc
Cas des offices de remise en température :
L’enregistrement des contrôles effectués à réception sont renseignés sur le document :
ENREGISTREMENTS\E19 Fiche de suivi production -office de remise en température .xls
Pour les anomalies à réception :
Fiches de suivi des anomalies à réception (Enregistrement optionnel) : ENREGISTREMENTS\E17 Fiche
anomalie a reception.doc
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III.2 DOCUMENTS RELATIFS AUX PROCEDURES FONDEES SUR
L’HACCP
Présentation de la méthode H.A.C.C.P
L’HACCP est le sigle d’un anglicisme qui signifie Hazard Analysis Critical Control Point, qui malheureusement
contient des faux amis de traduction, et dans lesquels bons nombres de littérateurs se sont fait prendre.
La traduction précise s’entend par :
Hazard : danger
Analysis : analyse
Critical : critique
Control : maîtrise
Point : point
Ce qui nous donne en français dans le texte : analyse des dangers et point de maîtrise critique.
Ce qui s’entend par l’analyse d’une action ou moments ou procédé présentant un danger évident pour le
consommateur que l’on équipe d’un point de maîtrise ( c’est a dire d’un moyen de mesure évaluatif ) qui
permettra grâce au critère qui l’accompagne de corriger l’action pour la rétablir dans la normalité.
Cette notion d’HACCP justifie le terme de professionnalisation, car sans attendre des normes ou des critères
officiels, le professionnel se référant à ces conseillés, en particulier scientifique, doit être capable de fixer lui même
ces critères, aux regards des particularités et difficultés de ses installations voir de la formation des aides et
personnels qu’il emploie.
a) Champ d’application de l’étude
L’étude HACCP a été réalisée de la réception des matières premières jusqu’au service.
Diagrammes de fabrication :
D01 - Famille 1 : entrées chaudes et plats protidiques « industrielles »
D02 - Famille 2 : entrées chaudes et plats protidiques « maison »
D03 - Famille 3 : soupes
D04 - Famille 4 : entrées DAOA « industrielles »
D05 - Famille 5 : salades composés, cuidités
D06 - Famille 6 : crudités
D07 - Famille 7 : préparations de viandes et poissons
D08 - Famille 8 : omelette
D09 - Famille 9 : préparations chaudes à base de DAOA
D10 - Famille 10 : légumes / féculents d’accompagnement
D11 - Famille 11 : desserts à base de fruits frais
D12 - Famille 12 : produits laitiers, pâtisseries
D13 - Famille 13 : fromage tranché
D14 - Famille 14 : activité de négoce
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b) Démarche de l’établissement
 A noter :. Le guide des Bonnes Pratiques d’Hygiène de la profession est en cours de rédaction.
D’autres documents ont également été utilisés pour l’analyse des dangers :
1) Règlement (CE)178/2002, 852/2004, 853/2004
2) L’arrêté du 29 septembre 1997 relatif aux règles d’hygiène applicable en restauration collective (: arrêté abrogé)
3) AM modifié du 08/06/2006 relatif à l’agrément des établissements mettant sur le marché des produits d’origine
animale ou des denrées contenant des produits d’origine animale.
3) Note de service DGAL/SDHA/N° 2007-8263 du 24 octobre 2007 relative à l’entrée en application de l’arrêté du 8
juin 2006 relatif à l’agrément des établissements mettant sur le marché des produits d’origine animale ou des
denrées contenant des produits d’origine animale.
4) « Démarche HACCP en restauration » Guide pour l’analyse des dangers, Comité Permanent De la Restauration
Collective. 1998 Editions BPIL
5) Arrêté du 21 décembre 2009 relatif aux règles sanitaires applicables aux activité de commerce de détail,
d’entreposage et de transport de produits d’origine animale et denrées alimentaire en contenant.
6) Note de service DGAL /SDSSA/N2012-8054 du 08 mars 2012 relative à l’application de l’arrêté du 21 décembre
2009 relatif aux règles sanitaires applicables aux activité de commerce de détail, d’entreposage et de transport de
produits d’origine animale et denrées alimentaire en contenant.
c) Les documents relatifs à l’analyse des dangers et mesures préventives associées
Les principales sources de dangers chimiques identifiés en restauration collective sont :




Présence de produits chimiques à proximité des zones de préparations
Résidus de produits d’entretien dans des récipients destinés aux aliments
Utilisation de matériaux de conditionnement non agréés au contact alimentaire
Présence de produits phytosanitaires dans les fruits et légumes (pesticides)
Ces dangers sont maîtrisés par les mesures de maîtrise suivantes :
Stockage des produits d’entretien et de nettoyage dans un local spécifique identifié
Respect du plan de nettoyage désinfection, rinçage effectif pour l’ensemble du matériel
Matériaux de conditionnement agréés au contact alimentaire (voir certificat de conformité pour
chaque fournisseur)
Logo apposé sur les conditionnements d’emballages
Utilisation de gants destinés au contact alimentaire
Armoire à pharmacie à disposition, médicaments personnels stockés dans les armoires individuelles
Lavage à l’eau, à l’eau de javel ou au vinaigre de tous les fruits et légumes frais.
INSTRUCTIONS\I03 Décontamination des végétaux .doc
INSTRUCTIONS\I10 Instruction recuperation des fruits V2 .doc
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NOM ETABLISSEMENT, LOCALISATION
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Les principales sources de dangers physiques identifiés en restauration collective sont :








Débris d’emballage, d’étiquettes
Débris de matériels inaptes ou mal entretenus
Débris de dégradations des locaux
Présence d’insectes et de rongeurs
Perte de pansements, bijoux
Présence de corps étrangers d’origine humaine (cheveux, poils…)
Présence de corps étrangers dus aux matières premières
Présence d’objets divers : ex : cailloux
Ces dangers sont maîtrisés par les mesures de maîtrise suivantes :
Hygiène du personnel : voir procédure d’hygiène du personnel
PROCEDURES\P01 Procédure hygiène du personnel.doc
Plan de lutte contre les nuisibles
Vérification visuelle des matières premières lors des préparations préliminaires
Vérification de la conformité des emballages et conditionnements
Utilisation de matériel plastique et/ou inox en bon état
Maintenance et entretien régulier des locaux
Respect du plan de nettoyage désinfection, rinçage effectif pour l’ensemble du matériel
Lavage à l’eau, à l’eau de javel ou au vinaigre de tous les fruits et légumes frais.
INSTRUCTIONS\I03 Décontamination des végétaux .doc
INSTRUCTIONS\I10 Instruction recuperation des fruits V2 .doc
Les dangers « allergènes » identifiés en restauration collective sont :
La liste des ingrédients et substances ayant des effets allergènes devant être indiqués sur les produits
pré-emballés est :
Céréales contenant du gluten (à savoir blé, seigle, orge, avoine, épeautre, kamut ou leurs souches
hybridées) et produits à base de céréales
Crustacés et produits à base de crustacés
Œufs et produits à base d’œufs
Poissons et produits à base de poissons
Arachides et produits à base d’arachide
Soja et produits à base de soja
Lait et produits à base de lait (y compris lactose)
Fruits à coques , à savoir amandes (Amygdalus communis L.), noisettes (Corylus avellana), noix (Juglans regia),
noix de cajou (Anacardium occidentale), noix de pécan ( Carya illinoieis, Wangenh, K.Koch), noix du Brésil
(bertholletia excelsa), pistaches (Pistacia Vera), noix de Macadamia et noix du Queensland (Macadamia ternifolia) et
produits à base de ces fruits
Céleri et produits à base de céleri
Moutarde et produits à base de moutarde
Graines de sésame et produits à base de graines de sésame
Anhydride sulfureux et sulfites en concentrations de plus de 10mg/Kg ou 10 mg/litres exprimées en SO 2
Lupin et produits à base de lupin
Mollusques et produits à base de mollusques
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Source : décret N° 2008-1153 du 7 novembre 2008 modifiant l’annexe IV mentionnée à l’article R112-16-1 du code de la consommation,
concernant la liste des ingrédients allergènes majeurs devant figurer sur l’étiquetage des denrées alimentaires
Ces dangers sont maîtrisés par les mesures de maîtrise suivantes :
Les consommateurs peuvent présenter des allergies à certains aliments.
Dans ce cas précis une copie du PAI (projet d’accueil individuel) est donné à la cuisine.
Une décision collégiale entre le Conseil Général, le directeur de l’établissement, et la famille est prise
selon les recommandations de la cuisine et du médecin traitant.
Un panier repas est apporté par la famille sous son entière responsabilité, le stockage en enceinte
réfrigérée et le réchauffage au micro-onde est sous la responsabilité de l’établissement.
Prévalence des allergies alimentaires évolutives en France sur la population générale* : 3,2%
Prévalence sur la population pédiatrique* : 6 à 8%
Aliments fréquemment en cause en France
Enfants
Adultes
34% œufs, 25% arachides, 8% lait, 5% poisson*
Prépondérance allergies aux fruits :
14% fruits du groupe « latex » (bananes, avocats, kiwis …)*
13% fruits de la famille des rosacées (abricots, cerises, fraises, framboises, noisettes, pêches, poires,
pommes, prunes…)*
9,5% fruits secs oléagineux et ombellifères (aneth, carottes, céleri, fenouil, persil…)*
*Données épidémiologiques Source : Rapport AFSSA « Allergies Alimentaires : Etat des lieux et propositions d’orientations », janvier 2002.
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Les principales sources de dangers biologiques identifiées en restauration collective sont :
 Les parasites*
Parasite
Origine
Moyen de destruction
Toxoplasma
gondii
Lavage et désinfection des
Animale,
crudités
tellurique, eau Cuisson à +67°C à cœur
Congélation 3j à –12°C
Trichinella
spiralis
Sanglier,
cheval, porc,
gibier
Fasciola hepatica
Cresson
(ou douve du
foie)
Moyen de prévention
Données
épidémiologiques
Fournisseurs agréés
Lavage et désinfection
du matériel après
découpe de la viande
Utilisation de DAOA
surgelées
Hygiène du personnel
200 000 à 400 000
infection par an
avec 30 à 4500 cas
symptomatiques
Cuisson à +63°C à cœur,
3min à +58°C ou 4h à +51°C
Fournisseurs agréés
Salaison > 4% NaCl et Aw
< 0.9
Cuisson quelques minutes à
+60°C
Fournisseurs agréés
Lyophilisation
2475 cas recensés en
France depuis 1975
Etude de 1955 à
1995 démontre un
nombre de cas
annuel entre 300 et
400
Pas de données ,
pas de surveillance
particulière en
France
Entamoeba
histolytica
Fécale
Eau, végétaux
crus
Inactivation à partir de
+68°C
Lavage et désinfection des
crudités
Cyclospora
cayetanensis
Eau, végétaux
crus
Dégradation à partir de
+32°C
Déshydratation
Fournisseurs agréés
Hygiène des mains
Peu de données
Epluchage des végétaux
Cryptosporidium
Fécale
paryum
Destruction 1 min à +72°C
ou 5 min à +64°C
Hygiène du personnel
Anisakis
Congélation 7j à –20°C
Cuisson 1min à +55°C à
cœur
Fournisseurs agréés
Utilisation de poisson
surgelé
Poisson
Hygiène des mains
Le taux d’infection
dans les pays
industrialisés entre
0,6 et 2%
Incidence de 8 cas
par an
*Source : fiches de l’AFSSA 2006
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 Les toxines naturelles

Les mycotoxines :
o L’aflatoxine : il s’agit d’une toxine cancérigène naturelle synthétisée par une moisissure
Aspergillus flavus, qui peut provoquer des intoxications chroniques. Elle est peu sensible
aux traitements thermiques sauf à la torréfaction. Le développement de la moisissure est
du à des problèmes de stockage des céréales. On retrouve également cette toxine dans le
lait et les poudres de lait.
o L’ochratoxine A : Cette toxine est synthétisée par les moisissures Aspergillus et
Penicillium. Elle est cancérigène et provoque également des insuffisances rénales, des
atteintes du foie et du système immunitaire. On la retrouve dans les céréales et les
produits dérivés comme la bière, mais aussi dans le raisin, le vin, les fruits secs, le
chocolat et les épices. Tout comme les aflatoxines, les ochratoxines sont thermorésistantes
dans les aliments.
o L’ergotamine : cette mycotoxine est issue du champignon Claviceps pupurea (dans les
régions tempérées uniquement car d’autres espèces existent ailleurs dans le monde). Ce
champignon parasite les graminées, le plus souvent le seigle et se développe avec une
humidité importante et une température proche de +20°C. Les symptômes généraux
sont : un ralentissement de la circulation sanguine, provoquant ensuite des gangrène aux
extrémités du corps.
o Les trichotécènes : Ces toxines sont issues des moisissures du genre Fusarium. Comme les
autres mycotoxines, on retrouve ces toxines dans les céréales et les produits dérivés. Elles
provoquent des diarrhées et des vomissements.
o La zéaralénone : Ces toxines sont issues des moisissures du genre Fusarium. Comme les
autres mycotoxines, on retrouve ces toxines dans le blé et les produits dérivés, mais
également dans le maïs et le riz. Ces toxines ont un effet oestrogéniques mais une
incidence sur la fertilité chez l’homme n’a pas été totalement démontrée.
o Les Fumonisines : Elles sont synthétisées par les moisissures du genre Fusarium. Ces
moisissures sont présentes principalement dans les céréales, maïs, blé et riz. Leur toxicité
engendrerait des cancers de l’œsophage.
o La patuline : Cette toxine est synthétisée par les moisissures des genres Aspergillus et
Penicillium. On la trouve principalement dans la pomme et les produits dérivés : cidre, jus
de pommes, compote. Sa toxicité n’est pas précisément connue mais des désordres
intestinaux peuvent être suspectés ainsi que des perturbations rénales.
La ciguatera (phycotoxine) :
Il s’agit d’une toxine synthétisée par des algues microscopiques se développant sur des récifs
endommagés (régions tropicales). Les poissons consomment ces algues et donc accumulent la
toxine dans leur organisme. L’homme peut donc s’intoxiquer en consommant des poissons
toxiques. Les différents traitements comme la congélation, la cuisson, le fumage et la salaison ne
permettent pas de détruire la toxine. Les symptômes de la ciguatera sont le plus couramment

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gastro-intestinaux (vomissements, diahrrées, maux d’estomac). D’autres symptômes existent :
sensation de picotement ou d’engourdissement sur les extrémités du corps, douleurs
articulaires, maux de tête. Une forte intoxication peut entraîner la mort.
Les autres phycotoxines :
Ce sont des toxines synthétisées par les algues (surtout par l’espèce Dinophysis). Le cycle
d’intoxication est le même que pour la ciguatera (poissons d’eau de mer), étendu aux
coquillages et aux mollusques. D’une façon générale, les symptômes sont gastro-intestinaux.

Ces dangers sont maîtrisés par les mesures de maîtrise suivantes en cuisine :
Approvisionnement en denrées alimentaires auprès d’établissements agréés
D’autres mesures de maîtrise sont appliquées en amont de la cuisine, principalement pour éviter la
croissance des moisissures (maîtrise des conditions de stockage et de distribution post-récolte des céréales).
Le respect des Bonnes Pratiques d’Hygiène permet à tous les acteurs de la chaîne alimentaire de limiter la
présence de ces toxines naturelles.
 Les virus*
Virus
Virus de
l’hépatite A
Norovirus
Origine
Tellurique
environnemental
animale
humain
Tellurique
environnemental
animale
humain
Moyen de
destruction
Cuisson à cœur
de 85-90°C
pendant 2 min
Cuisson à cœur
de 85-90°C
pendant 2 min
Moyen de prévention
Données
épidémiologiques
Coquillages provenant de
zones de cultures propres :
fournisseurs agréés
Hygiène du personnel :
lavage des mains
Lavage abondant à l’eau des
fruits et légumes consommés
Données Institut de
crus ou peu cuits
Veille Sanitaire ( 2007)
Respect des procédures de
10,8 % cas de TIAC
nettoyage- désinfection
dus à des virus
Hygiène du personnel :
Fiche AFSSA 2006 :
lavage des mains, écarter des
norovirus : première
postes de travail à risque
cause de gastro entérites
toutes personnes présentant
des symptômes de gastro
virus de l’hépatite A :
entérites
en 1996, 15 à 28 cas pour
Lavage abondant à l’eau des 100000 habitants
fruits et légumes consommés
crus ou peu cuits
Respect des procédures de
nettoyage- désinfection
Vigilance sur le choix des
matières premières
*Source : fiche AFSSA mai 2006
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 Histamine (Source : fiche AFSSA 2006)
Aliments associés :
Poissons de type scombroïdes (thon, bonite, maquereau, hareng, sardine, anchois). La formation
d’histidine dans ces poissons est essentiellement d’origine microbienne. Les microorganismes
producteurs sont essentiellement mésophiles, ce sont notamment des entérobactéries. Le seul
moyen de prévention consiste à limiter la prolifération microbienne par le respect des conditions
d’hygiène et par un suivi rigoureux de la chaîne du froid.
L’histamine est thermostable, elle n’est donc détruite par aucun procédé industriel.
Les intoxications histaminiques sont en tête des toxi-infections alimentaires liées à la
consommation de produits de la pêche en France.
Autres aliments riches en histamine :
chocolat, produits alimentaires fermentés (vin, bière, choucroute), certains fromages (roquefort,
gruyère, gouda, Edam, emmenthal)
aliments histaminolibérateurs : fruits (tomates, fraise, ananas, banane, agrumes…) légumineuses
(arachides), crustacés, œufs, tartrazine (colorant alimentaire E102)
Données épidémiologiques** :
1,7 % cas de TIAC déclarées en 2007
**Données de l’Institut de Veille Sanitaire, TIAC déclarées en France en 2007 « détails des foyers de TIAC déclarées en 2007 par agent : % de
malades par agents confirmés (nombre de malades déclarées total = 3486)
Ces dangers sont maîtrisés au sein de l’établissement par les mesures de maîtrise suivantes :
Ces types de poisson ne sont pas utilisés en tant que matière première fraîche dans l’établissement
mais uniquement en produit stable type « conserve » issue de milieu industriel
pour les aliments histaminolibérateurs : sensibilité de certains consommateurs prise en compte par
l’établissement après recommandations médicales (voir danger allergène).
 Les bactéries pathogènes ou bactéries indicatrices d’hygiène des procédés
Les bactéries prises en compte figurent dans les tableaux ci-après :
HACCP\H1 - tableau caractéristiques des germes.doc
Ces tableaux expliquent :
les caractéristiques des germes que l’on peut retrouver sur différents types de produits
fabriqués en restauration collective
les règles d’hygiène à mettre en place pour limiter le risque vis à vis de ces germes ( « en
rouge » dans les tableaux suivants)
Le danger lié à la leptospirose (maladie infectieuse provoquée par une bactérie Leptospira sp,
transmise par l’urine des rongeurs) a été associé, au sein du service de restauration, à un risque
identifié au moment du déboîtage des conserves. Un nettoyage des couvercles est donc
recommandé pour éviter une contamination des aliments.
Une instruction liée à cette bonne pratique d’hygiène est donc appliquée.
INSTRUCTIONS\I04 Instruction sur le déboîtage des conserves.doc
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HIERARCHISATION DES DANGERS ET ANALYSE DES RISQUES
L’ensemble des règles d’hygiène mises en avant dans les phases d’identification des dangers
nous permet de regrouper les dangers de même nature dans le tableau d’analyse des risques
suivant : HACCP\H2 - Analyse des risques.doc
L’équipe HACCP a hiérarchisé les dangers pour chaque étape de l’analyse des risques.
Les moyens de maîtrise sont identifiés comme des PrP, PrPO ou CCP selon le moyen de contrôle
associé (norme ISO 22000).
BPH ou Pré requis (PrP) : conditions et activités de base nécessaires pour maintenir tout au long
de la chaîne alimentaire, un environnement hygiénique approprié à la production, à la
manutention et à la mise à disposition de produits finis pour la consommation humaine
Il s’agit de pré-requis, sans lesquels l’élaboration du plan HACCP n’aurait aucune efficacité
dans la maîtrise de la sécurité sanitaire
Les PrP :
 Régissent les conditions et activités de base
 Maintiennent un environnement hygiénique adéquat
 Ne maîtrisent pas les dangers
PrPO : Pré-requis Opérationnels : identifiés dans l’analyse des dangers comme essentiels pour
maîtriser la probabilité d’introduction de dangers liés à la sécurité des denrées alimentaires
et/ou la prolifération
Réponse à la question 4 de l’arbre de décision : le danger ne peut pas atteindre un niveau
inacceptable mais je souhaite le maîtriser.
Les PrPO :
 Régissent les mesures de maîtrise
 Maîtrisent les dangers à un niveau acceptable
 Sont gérés dans le plan HACCP uniquement dans le tableau d’analyse des dangers
Ce sont des mesures de maîtrise intermédiaires entre PrP et CCP, mesurable mais pas vérifiées
en continu, et sont propres à chaque étape.
CCP : Critical Control Point : Etape du procédé au niveau de laquelle :
 Des limites critiques sont définies
 Une mesure préventive, permettant de diminuer ou éliminer le danger, est appliquée
 L’application de cette mesure préventive est mesurable en continu.
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La classification d’une étape en CCP / PrPO se fait grâce à l’utilisation d’un arbre de décision
classique de la méthode HACCP :
L’analyse des dangers de cet établissement n’a pas permis d’établir une prévalence suffisante
pour qualifier une étape des procédés de fabrication en CCP.
Il a été établi pour cet établissement la liste suivante PrPO :
HACCP\H3 - Synthèse des CCP ou PrPO.doc
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NIVEAUX D’ ACCEPTABILITE DES DIFFERENTS DANGERS SUR LES PRODUITS FINIS
Dangers physiques :
Absence de corps étrangers dangereux pour la santé du consommateur dans la matière première
ou le produit fini
Dangers chimiques :
Absence de composants chimiques déclarés dangereux pour la santé du consommateur dans la
matière première ou le produit fini
Dangers allergènes :
Absence d’ingrédient ou de substances ayant des effets allergènes pour les rationnaires
concernés
Dangers biologiques type toxines, parasites, virus :
Absence de parasites, toxines, virus dans les matières premières et dans les produits finis.
Danger histaminique :
Source fiche AFSSA (2006)
La dose seuil est très difficile à déterminer néanmoins il est admis que des teneurs en histamine
inférieures à 50mg.kg-1 sont sans effet toxique. De 50 à 100 mg.kg-1, on observe quelques
intoxications légères. De 100 à 1000mg.kg-1, le produit est toxique.
Niveaux d’acceptabilité des différents dangers dus à des bactéries pathogènes ou indicatrices
d’hygiène sur les produits finis.
 A savoir : Sources documentaires :
Références : Saisine AFSSA n°2007-SA-0174 - saisine liée n°2006-SA-0215
Règlement CE 2073/2005
Critères fédération des entreprises du commerce et de la distribution
Voir le chapitre III.7 « Vérification du PMS » pour connaître les critères utilisés par le laboratoire
prestataire.
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III.3 Traçabilité et identification des produits
Consulter ci-après la «Procédure d’identification et traçabilité des denrées alimentaires »
PROCEDURES\P05 Procédure identification et traçabilité.doc
Instructions associées :
INSTRUCTIONS\I05 Instruction gestion produits entamés.doc
INSTRUCTIONS\I06 Instruction conservation des échantillons témoins.doc
INSTRUCTIONS\I11 Instruction traçabilité générale .doc
INSTRUCTIONS\I12 Instruction traçabilité Viande Bovines.doc
Enregistrement associé :
ENREGISTREMENTS\E18 traçabilité viande bovine pour affichage .doc
III.4 Gestion des non-conformités
a) Non-conformités fonctionnement
Consulter ci-après la « Procédure de gestion des non-conformités »
PROCEDURES\P06 Procédure de gestion des non conformités.doc
Instruction associée :
INSTRUCTIONS\I07 V2 guide d'interprétation des analyses NC .doc
Enregistrement associé :
ENREGISTREMENTS\E07 Fiche anomalie.doc
b) Non-conformités produit
Consulter ci-après la « Procédure de gestion des alertes sanitaires »
PROCEDURES\P07 Procédure de gestion des alertes sanitaires.doc
Enregistrements associés :
ENREGISTREMENTS\E08 FICHE de transmission des alertes.doc
ENREGISTREMENTS\E09 FICHE de communication.doc
ENREGISTREMENTS\E10 FICHE de recueil des données.doc
Coordonnées des autorités :
DDPP Seine-et-Marne
Cité administrative - Bâtiment A
20 quai Hippolyte Rossignol
77011 MELUN CEDEX
Tél. : 01 64 41 37 00
Fax : 01 64 87 03 04
Interlocuteur TIAC : Mme DUARTE
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III.5 Maîtrise de la documentation
Le système documentaire de l’établissement est basé sur une architecture pyramidale.
PMS
ou Manuel
qualité
PROCEDURES
INSTRUCTIONS DE TRAVAIL
ENREGISTREMENTS
Le Manuel PMS décrit l’organisation, le fonctionnement et les activités de l’établissement.
Il reprend l’ensemble des thèmes nécessaires au renouvellement d’agrément communautaire
conformément à la note de service DGAL du 24 octobre 2007.
 Les PROCEDURES décrivent le fonctionnement général du service de restauration.
 Les INSTRUCTIONS DE TRAVAIL décrivent les modalités d’exercice d’une activité
précise.
 Les ENREGISTREMENTS sont des documents constituant des preuves tangibles de
l’application des bonnes pratiques d’hygiène et des règlements européens CE 178/2002,
CE 852/2004 et CE 853/2004.
Ci joint la liste des documents ayant cours au sein de l’établissement :
ENREGISTREMENTS\E01 Liste documents.doc
L’ensemble du personnel doit lire et appliquer l’ensemble des documents mis en place par le
responsable de l’établissement.
Le classeur PMS est à disposition du personnel dans le bureau de la cuisine.
 A noter :.
Lorsqu’un document est modifié, la date de création et le numéro de version situés en en-tête
sont modifiés.
De même, les cadres identifiant la personne ayant rédigé, et celles ayant vérifié et approuvé le
document, sont mis à jour.
Les documents nouvellement créés ou modifiés sont diffusés au personnel concerné, par
information orale ou remise d’un exemplaire du document modifié à chaque personne.
Les agents ayant pris connaissance des nouveaux documents doivent remplir le document ciaprès : ENREGISTREMENTS\E12 Fiche de diffusion documents PMS.doc
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Archivages des documents :
 Fiches d’enregistrements remplies : conservation pendant 5 ans
 Fiche d’anomalie : 5 ans
 Informations sanitaires : 5 ans (rappel : obligation est faite de conserver ces informations
6 mois après utilisation pour les produits réfrigérés, et DLUO + 6mois pour les denrées
types conserves et produits secs)
 Bons de livraisons ou factures : 5 ans
 Documents (procédures, instructions) périmés : 2 ans (en archive papier ou par
informatique)
OU
Cet établissement a fait le choix de conserver l’ensemble des documents par année d’archive sur
une durée de 5 ans.
III.6 Surveillance du Plan de Maîtrise Sanitaire
Le plan de maîtrise sanitaire doit inclure des procédures de vérification pour s’assurer de
l’efficacité du système de sécurité sanitaire des aliments mise en place.
Le plan de Maîtrise sanitaire sera mis à jour une fois par an par le responsable de cuisine/
l’équipe HACCP .
Cette surveillance a lieu à différents niveaux ( au choix, à définir) :
Surveillance quotidienne du personnel par le responsable : respect des Bonnes Pratiques
d’Hygiène
Vérification régulière (définir la fréquence) de la tenue des enregistrements par le
responsable
Test de traçabilité matières premières sur un menu pris au hasard (définir la fréquence)
Audit d’évaluation :Suivi, Vérification et efficacité du plan de maîtrise sanitaire
fréquence : …... par an
Par qui :
Objectifs de l’audit d’évaluation :
 Faire un état des lieux sur le fonctionnement de la cuisine en matière de bonnes pratiques d’hygiène et fabrication.
 Faire le point sur les documents existants en termes de Bonnes Pratiques Hygiène, HACCP, traçabilité : mise en œuvre,
application et efficacité sur le site.
 Vérifier l’effectivité du Plan de Maîtrise Sanitaire mis en place au sein du service de restauration.
Programme :
- Vérification de l’état hygiénique et physique des locaux
- Vérification des bonnes pratiques d’hygiène et de fabrication au sein de l’établissement
- Test de traçabilité effectué sur un menu pris au hasard
- Vérification de l’effectivité du Plan de Maîtrise Sanitaire :
Connaissance et suivi des procédures et instructions par l’ensemble du personnel
Enregistrements correctement remplis
- Suivi des analyses microbiologiques de denrées alimentaires et de surface
- Gestion des non conformités et pertinence des actions correctives mises en place
Durée : 1 demi-journée dans l’établissement (intervention en situation de travail)
Document remis : remise d’un rapport écrit
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III.7 Vérification du PMS : Le plan d’analyse
 A indiquer :.
Dans un document annexe ou inséré dans le PMS, le plan d’échantillonnage déterminé avec le
Laboratoire d’Analyses Microbiologiques.
Les résultats d’analyse sont disponibles au sein de la cuisine.
Voir le / les prestations ci-après
Laboratoire d’analyses microbiologiques :
Coordonées :
Contrôles des produits finis :
Les denrées sont analysées suivant les critères (critères de sécurité et critères d’hygiène des manipulations)
décrits dans le tableau suivant.
Fréquence d’analyses des produits finis : X par an
Les analyses seront réalisées à réception au laboratoire ou à DLC
Contrôle du nettoyage désinfection :
Boites de contact ou lames
Flore aérobie mésophile
Chiffonnette (local préparations froides et chambres froides)
Listeria monocytogenes
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