Descriptif de l’innovation
Dr Farid
TAHA
Service de
Chirurgie
Maxillo-
Faciale
SURGICOBOT - Robot coopératif
d'assistance au geste opératoire en
chirurgie crânio-maxillo-faciale
Le système haptique développé avec le
CEA est basé sur le retour d’effort pour
moduler le geste du chirurgien. Le robot
qui assiste le chirurgien durant toute
l’intervention maintient l’outil
« dangereux » de manière transparente
et ne se manifeste que lorsque celui-ci
s’approche d’une zone sensible en
opposant une résistance à la
progression de l’instrument. L’outil
maintenu par le robot se comporte
comme un système intelligent : passif
tant que l’intervention se déroule dans
la zone autorisée et actif en opposant
une résistance dès qu’il détecte une
trajectoire non souhaitable.
Cette innovation qui va dans le sens
de la fiablisation des gestes
chirurgicaux offre aux patients plus de
sécurité sans pour autant déléguer
l’acte opératoire ou une partie au
robot contrairement aux autres
systèmes. Le chirurgien reste maître
à bord durant l’intervention en offrant
toute son expertise tout en profitant
de la fiabilité du système qui
empêche les déplacements vers des
zones dangereuses et qui gomme les
imperfections de son geste comme
les tremblements ou autres
mouvements intempestifs parasites.
Projet multi-
disciplinaire,
coordonné
au sein du
CHU par Pr.
P. Cinquin,
projet de
Centre
d’Innovation
Technologiq
ue
Gestes Médico-Chirurgicaux
Assistés par Ordinateur (GMCAO)
Les GMCAO consistent : 1) à fusionner
sur ordinateur toutes les informations
pré et per-opératoires (particulièrement
les images médicales) utiles pour
planifier une intervention, permettant
ainsi à l’opérateur de choisir la stratégie
minimalement invasive optimale, puis 2)
à guider la réalisation du geste, en
suivant les outils par rapport aux
organes cibles (navigation chirurgicale)
ou en confiant à un robot la réalisation
de certaines parties de l’intervention.
Cette technologie générique,
industrialisée par une « jeune
pousse » (PRAXIM), a reçu le
marquage CE fin 2001, ce qui permet
une diffusion large (plus de 2000
patients) en : orthopédie,
radiothérapie, chirurgie ORL,
imagerie interventionnelle, chirurgies
dentaire, digestive, vasculaire,
cardiaque et urologique. Elle permet
de réduire le caractère invasif des
interventions, les rendant plus
précises, plus sûres, plus rapides et
plus efficaces à long terme (évitant
ainsi des ré-interventions coûteuses).
Technologie
médicale,
Chirurgie,
Neurologie,
Pr Alim
Louis
Benabid
Pr Pierre
Pollak
Pr Jean
François
LeBas
Stimulation Cérebrale Profonde à
Haute Fréquence comme traitement
des formes avancées de la Maladie
de Parkinson. Applications à
d’autres pathologies
La Stimulation Cérebrale Profonde à
Haute Fréquence (SHF), inventée en
1987 au CHU de Grenoble ( Service de
Neurochirurgie, en collaboration avec
ceux de Neurologie et d’IRM) consiste à
implanter dans des noyaux gris
centraux (Vim, GPi et surtout NST) des
électrodes reliées à un stimulateur à
La SHF est devenue le traitement
chirurgical de référence des formes
graves de la Maladie de Parkinson
(MP) avec plusieurs milliers de
malades opérés dans le monde. Elle
permet une amélioration clinique de
65%, stable dans le temps, une
réduction de 70% des doses et des
complications (dyskinésies) du
traitement médical, l’implantation
bilatérale avec une morbidité minime.
Elle s’applique aussi aux dystonies,
épilepsies, TOC et migraines graves.