Leçon 18 Induction électromagnétique dans un circuit fixe. Energie magnétique (PC) ---------------------------Bibliographie : cours en bloc. Les deux cas ne sont pas séparés. Dans les volumes Elec 2, on utilise les résultats des équations de Maxwell. Il faut insister sur les inductances & mutuelles, & sur l’énergie magnétique. Ellipses Elec2 : chapitre 5 & 6. Moyen. TecDoc Elec 2 : chapitre 17 : léger. TecDoc Ondes : chapitre 2, léger. Hachette Elec2 : chapitre 4 & 5, bien. Bien pour les manips. Dunod Elec 2 : chapitre 16 & 17. Convenable. I. DEFINITION. ETUDE EXPERIMENTALE : 1. Définition : dans le cas de Neumann, le circuit est fixe ( v 0 ), & le champ B dépend du temps. d d Alors la relation & la loi de Faraday devient : e . Attention : v . se réduit à : dt t t dt t il faut impérativement orienter le circuit ! 2. Etude expérimentale : le transformateur alimenté au primaire en courant alternatif, & on détecte un courant induit au secondaire, le circuit magnétique assurant le transfert du flux. Le signe se traduit par une opposition de phase entre les tensions primaire & secondaire (voir à l’oscillo). II. ETUDE THEORIQUE : B.dS A.dl Em .dl d'où on déduit t t t C C S (C ) A que le champ électromoteur vaut Em . N'a d'intérêt que théorique, car le potentiel - vecteur A t n'est pas connu en général. Le cas de Neumann s'utilisera donc en pratique sous la forme e . t 1. Champ électromoteur : e 2. Propriété du champ de Neumann : à la différence du champ électrostatique, il n’est pas à circulation conservative : il existe à l’intérieur du générateur, & son intégrale sur un circuit fermé donne la fem du générateur. Le potentiel électrostatique décroît de façon monotone quand on sort du générateur, & la remontée dans le générateur est due à Em . 3. Equation de Maxwell - Faraday : les équations locales de Maxwell (les postulats) seront écrites dans le repère lié au circuit, le seul défini sans ambiguïté, donc dans le cas de Neumann. Alors B A Rot E , équivalent local de la loi de Faraday. Entraîne : E Ees Em Grad V . Noter t t que l'équation de Maxwell - Faraday redonne la loi : Rot E 0 de l'électrostatique (RP). III. INDUCTANCE PROPRE & MUTUELLE : 1. Inductance propre : le champ propre B p est proportionnel au courant I (Biot & Savart), donc le flux propre aussi. C'est la définition de L : p B . B . d S LI p & dS étant tous les deux déduits de I par le p S (C ) tire-bouchon, L est nécessairement positif. On déduit de la loi de Faraday la fem d’auto-induction : dI e L , dont l’effet est de s’opposer aux variations de courant (inertie électrique). On peut faire une dt manip sur le retard à l’établissement du courant. 2. Inductance mutuelle : entre deux circuits C1 & C2, parcourus par des courants I1 & I2. On a dû I dl voir plus tôt le potentiel - vecteur d'un circuit filiforme : A o . On en déduit le flux échangé 4 r C entre les deux circuits : 2 (1) B2 .dS1 A2 .dl1 soit : 2 (1) M 21.I 2 avec (formule de NeuS (C1) mann) M 21 o 4 C1 C 2 C1 dl1.dl2 M12 car forme symétrique. M a un signe quelconque. r Manip : mesure d’une mutuelle par mesure de la tension sur un enroulement secondaire. IV. ENERGIE MAGNETIQUE : Dans le cas de Neumann, l'énergie est purement électrique (circuit fixe, pas d'énergie mécanique). Le courant est alors nécessairement variable. dI 1 1 1. Un seul circuit : puissance électrique P uI e. I LI d'où : W LI 2 I . p . 2 2 dt 2. Localisation de l’énergie magnétique : à l’aide du solénoïde infini : p NSB NS. o N I l N 2S 1 1 o N 2 S 2 N 2 , puis l’énergie W LI 2 I u.Sl d’où l 2 2 l dW 1 B 2 on déduit la densité d’énergie u . d 2 o d’où on déduit l’inductance L o 2. Généralisation : pour N circuits, on somme (le facteur ½ pour traduire le double rôle actif & passif de chaque circuit) : W 1 N 1 N N I p p 2 M pq I p I q forme quadratique définie positive car 2 p 1 p 1q 1 B2 c'est l'intégrale de la densité d'énergie u . On a Mpp = Lp (action du circuit sur lui-même). Les 2 o termes mixtes M pq I p I q ne contiennent pas le facteur ½ car ils interviennent deux fois. 3. Couplage : on déduit de la forme quadratique que : M 2pq L p Lq & le coefficient de couplage K 2 vérifie la propriété : 0 K M 2pq L p Lq 1 . K = 0 correspond au couplage nul (circuits infiniment éloignés) & K = 1 au couplage maximal (circuits superposés).