Armenian Economy Hit By Knock-On Effects Of Russia Sanctions By

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Armenian Economy Hit By Knock-On Effects Of Russia
Sanctions
By Armen Karapetyan
Institute for War and Peace Reporting, UK
IWPR Caucasus Reporting #740 - 16/6/2014
Government scales back recovery predictions for an already struggling
economy.
The difficulties that Western sanctions have created for Russia have also
affected its partner Armenia, where the government admits it will fail to
deliver on a promise of getting the economy back to its pre-crisis level by
2017.
Last month, Hovik Abrahamyan used one of his first public appearances since
his appointment as prime minister in April to announce that Armenia would
only manage five per cent growth a year until 2017, rather than the
previous annual target of seven per cent.
Armenia suffered hugely from the 2008 financial crisis, and its economy
contracted by 14 per cent the following year. Its neighbours Azerbaijan and
Georgia have both managed to regain lost ground, in 2010 and 2011
respectively, but the International Monetary Fund (IMF) does not expect
Armenia to do so until 2016.
"An Armenian government... that fails to achieve seven per cent growth must
resign," said President Serzh Sargsyan said in March 2013. Last year's
growth proved to be a mere 3.5 per cent.
Prime Minister Tigran Sargsyan resigned in April this year. (See Did
Economic Woes or Moscow's Hand Force Out Armenian Premier?)
Although Abrahamyan's government said it was making economic growth a
priority, within weeks officials were admitting they would struggle to
achieve last year's level, thanks to the Ukrainian crisis and the sluggish
Russian economy.
"The deteriorating economic situation in Russia will have a negative impact
on Armenia's economy this year. Slowing economic growth in Russia as a
result of international sanctions will lead to lower economic growth in
Armenia," Economy Minister Karen Chshmarityan told IWPR.
According to the National Statistics Service, Russia is Armenia's second
most important trading partner after the European Union.
Bilateral trade accounts for 24 per cent of Armenia's total.
The IMF cut its prediction for Russian economic growth twice in April, from
a starting-point of three per cent to a final prediction of just 0.2 per
cent. In October, the IMF will publish an updated prediction and many
experts, including Alexei Kudrin, who served as Russian minister for 11
years, are predicting a contraction.
Teresa Daban Sanchez, the IMF's resident representative in Yerevan, said a
slowdown in a major trading partner made five per cent growth look unlikely
for Armenia.
"By our estimates, this year Armenia should have registered 4.3 per cent
growth. However, the risks we expected at the start of the year, linked to
the Ukrainian crisis and the economic situation in Russia, have become
reality. And this will have an impact on the economy of Armenia. The IMF is
re-examining its estimate for Armenian economic growth," she told
journalists.
The Central Bank agrees. In a forecast published at the end of May, it said
it expected growth of between 4.1 and 4.8 per cent in 2014.
"The alteration in the economic situation in Russia could lead to a further
reduction in the volume of remittances coming to Armenia from that
country," bank chairman Artur Javadyan told IWPR.
Remittances - the money sent home by labour migrants - are important to
Armenia. In 2013, two billion dollars was transferred to Armenia, more than
four times as much as foreigners invested in the country.
The bulk of transfers - 1.7 billion dollars - came from Armenians working
in Russia.
Samson Avetyan, head of Arrow Global Ltd, an investment fund, said that
tougher Western sanctions on Russia would have a chilling effect on
business activity and investment in Armenia.
"That will naturally not bring economic growth," Avetyan told IWPR.
"It's important for any businessman for the environment to be predictable.
As long as it remains an open question whether there will be more
sanctions, this will continue to affect the optimism and business plans of
our entrepreneurs. Businessmen will avoid making the very investments that
could bring economic growth and create new jobs."
Armen Karapetyan is a freelance journalist in Armenia.
http://iwpr.net/report-news/armenian-economy-hit-knock-effects-russiasanctions
L'économie arménienne frappée par les effets à rebours
des sanctions contre la Russie
Par Armen Karapetyan
Institute for War & Peace Reporting armenews.com29 juin 2014
Les difficultés que les sanctions occidentales ont créées pour la Russie
ont également affecté son partenaire l'Arménie, où le gouvernement admet
qu'il ne parviendra pas à atteindre sa promesse de remettre l'économie à
son niveau d'avant-crise en 2017.
Le mois dernier, Hovik Abrahamyan a utilisé une de ses premières apparitions
publiques depuis sa nomination au poste de Premier ministre en Avril afin
d'annoncer que l'Arménie n'aura une croissance de cinq pour cent par an
jusqu'en 2017, plutôt que la cible annuelle précédente de sept pour cent.
L'Arménie a souffert énormément de la crise financière de 2008, et son
économie s'est contractée de 14 pour cent l'année suivante. Ses voisins
l'Azerbaïdjan et la Géorgie ont tous deux réussi à regagner le terrain
perdu, en 2010 et 2011 respectivement, mais le Fonds monétaire international
(FMI) ne s'attend pas à ce que l'Arménie le fasse d'ici 2016.
<< Un gouvernement arménien ... qui ne parvient pas à atteindre sept pour
cent de croissance doit démissionner >> avait déclaré le président Serge
Sarkissian en Mars 2013. La croissance de l'an dernier s'est avéré être un
simple 3,5 pour cent.
Le Premier ministre Tigran Sarkissian a démissionné en Avril de cette année.
Bien que le gouvernement d'Abrahamyan ait dit qu'il faisait de la croissance
économique une priorité, des responsables admettent qu'ils auront du mal à
atteindre le niveau de l'an dernier en raison de la crise ukrainienne et de
l'économie russe atone.
<< La situation économique qui se dégrade en Russie aura un impact négatif
sur l'économie de l'Arménie cette année. Le ralentissement de la croissance
économique en Russie à la suite des sanctions internationales mènera à une
croissance économique plus faible en Arménie >> a déclaré ministre de
l'Economie Karen Chshmarityan à l'IWPR.
Selon le Service national des statistiques, la Russie est le deuxième plus
important partenaire commercial de l'Arménie après l'Union européenne. Le
commerce bilatéral compte pour 24 pour cent du total de l'Arménie. Le FMI a
réduit sa prévision de croissance économique de la Russie à deux reprises
en Avril, à partir d'un point de départ de trois pour cent à une prédiction
finale de seulement 0,2 pour cent. En Octobre, le FMI publiera une
prévision mise à jour et de nombreux experts, y compris, Alexeï Koudrine,
qui a servi comme ministre russe depuis 11 ans, prédisent une contraction.
Teresa Daban Sanchez, représentante résidente du FMI à Erevan, a déclaré
que le ralentissement d'un partenaire commercial majeur rend la cible de
cinq pour cent de croissance peu probable pour l'Arménie.
<< Selon nos estimations, cette année, l'Arménie devrait enregistrée une
croissance de 4,3 cent par habitant. Cependant, les risques que nous
attendions au début de l'année, liée à la crise ukrainienne et la situation
économique en Russie, sont devenus une réalité. Et cela aura un impact sur
l'économie de l'Arménie. Le FMI est en train de réexaminer son estimation
de la croissance économique arménienne >> a-t-elle déclaré aux
journalistes. La Banque centrale est d'accord avec ce constat. Dans une
prévision publiée à la fin du mois de mai, elle a dit s'attendre à une
croissance comprise entre 4,1 et 4,8 pour cent en 2014.
<< La modification de la situation économique en Russie pourrait conduire à
une nouvelle réduction du volume des envois de fonds en provenance de ce
pays à l'Arménie >> a déclaré le président de la banque Artur Javadyan à
l'IWPR. Les envois de fonds - l'argent envoyé par les travailleurs migrants
- sont importants pour l'Arménie.
En 2013, deux milliards de dollars ont été transférés à l'Arménie, plus de
quatre fois plus que les sommes investis par les étrangers dans le pays. La
majeure partie des transferts - 1,7 milliard de dollars - est venue de
travailleurs arméniens en Russie.
Samson Avetyan, président de Arrow Global Ltd, un fonds d'investissement, a
déclaré que des sanctions plus sévères des occidentaux sur la Russie auront
un effet dissuasif sur l'activité de l'entreprise et des investissements en
Arménie.
<< Cela va naturellement pas apporter de la croissance économique >> a
déclaré Avetyan à l'IWPR. << Il est important pour tout homme d'affaires
que l'environnement soit prévisible. Tant que cela reste une question
ouverte de savoir s'il y aura plus de sanctions, cela continuera d'affecter
l'optimisme et les plans d'affaires de nos entrepreneurs. Les hommes
d'affaires évitent de faire même les investissements qui pourraient
apporter de la croissance économique et créer de nouveaux emplois >>.
* Armen Karapetyan est un journaliste indépendant en Arménie.
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=100911
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