déstabilisation de régions entières de la planète par l’aventurisme insensé de Washington et des pays de
l’O.T.A.N., le soutien direct ou indirect apporté par les puissances capitalistes et par leurs vassaux (Turquie
d’Erdogan, pétromonarchies, mais aussi gouvernement pronazi de Kiev…) aux pires mouvement fanatiques,
apocalyptiques et néonazis rêvant d’asservir l’humanité ou de l’anéantir. On le voit aussi avec
l’irresponsable politique économique « néolibérale » des sociétés multinationales : appuyé par l’O.T.A.N. et
par la toile d’araignée mondiale des bases états-uniennes, portée par les mécanismes monétaires et
financiers dictatoriaux du dollar, de la zone euromark et de la prétendue « dette souveraine », le
néolibéralisme cher à l’U.E. et au Grand Marché Transatlantique en gestation piétine le droit des nations à
disposer d’elles-mêmes, déclasse des millions d’ouvriers et de techniciens industriels à coups de
délocalisations, saccage la souveraineté alimentaire (et la souveraineté en général…) ainsi que l’agriculture
paysanne et vivrière, déstabilise l’artisanat et le commerce de proximité, tout cela au seul bénéfice des
transnationales empoisonneuses de l’agroalimentaire et des prédateurs de la grande distribution
capitaliste.
Ajoutons à cela que l’euro-mondialisme néolibéral transforme la Santé, l’Education et les autres
services publics en marchandises en sacrifiant usagers et personnels, qu’il démolit la diversité culturelle et
linguistique mondiale en imposant partout sa langue unique (l’anglo-américain des affaires), sa « culture »
unique (celle de CNN, de Mac Do et d’Hollywood), sa politique et son économie uniques. Et comme l’avait
anticipé Marx, cette offensive générale du Capital, provisoirement débarrassé du contrepoids que
constituaient le camp socialiste et le Mouvement communiste international, n’attaque pas seulement
l’homme travailleur : n’ayant d’autres vraies règles que la marchandisation et la profitabilité universelle,
soumettant comme jamais la valeur d’usage à l’argent, elle va de pair avec d’immenses saccages
environnementaux provoqués par la course absurde au profit maximal : utilisation pernicieuse des O.G.M.
pour fidéliser, vassaliser et éliminer les petits paysans, détournement de l’agriculture pour favoriser les
agro-carburants, destruction des productions locales et explosion du transport (routier, maritime, aérien)
sous ses formes les plus polluantes et les plus dangereuses, privatisation insensée de l’électronucléaire
(Fukushima), marchandisation des « droits à polluer » dans le but de bloquer le développement des pays
pauvres, bref, absence totale de souci des besoins de la majorité des humains (près d’un milliard d’affamés !),
de l’avenir du vivant, de la terre, de l’eau, de l’air… et du corps humain lui-même que la techno-barbarie
capitaliste envisage de trafiquer dans le sens fascisant et néo-eugéniste du « transhumanisme ».
Stigmatiser le prétendu « capitalisme vert » : en particulier, il faut refuser la prétendue
« agriculture climato-intelligente » prônée par la Banque mondiale et portée par nombre de
transnationales et d’Etats capitalistes (dont la France) désireux de farder de vert leurs prédations anti-
écologiques. En réalité, ce projet – qui risque d’être au cœur de la COP 21 – a pour fin principale de
détourner vers les monopoles capitalistes de l’agroalimentaire et de la grande distribution capitaliste
d’énormes financement publics locaux, nationaux et supranationaux. Sous prétexte de « moderniser »
l’agriculture avec l’appui de « syndicats » agricoles aux mains des gros céréaliers, ce projet est typique du
redéploiement du capitalisme monopoliste d’Etat à l’échelle européenne et mondiale. Justement
dénoncé par la Confédération paysanne et par Via Campesina***, ce capitalisme vert vise hypocritement à
démanteler ce qui subsiste de l’agriculture paysanne, y compris en France, à détruire les productions
vivrières tournées ou pas vers le marché.
Porter ensemble une perspective révolutionnaire et communiste centralement porteuse d’un
souci écologique universel.
En France, il faut nationaliser les banques et le CAC-40, planifier démocratiquement la production,
étendre les droits des travailleurs et des usagers dans la Cité et à l’entreprise, remettre en perspective
l’urgence de la révolution socialiste pour la France ; c’est indispensable pour que les gains de productivité
permis par les avancées techniques et par le travail humain servent à reconstituer le « produire en
France » sur des bases éco-compatibles, pour en finir avec l’aberration anti-écologique de la loi
Macron, renationaliser à 100% EDF-GDF, les barrages, ports et aéroports, taxer le fret international
autoroutier transitant par la France pour financer la reconstitution d’un transport ferroviaire bon marché
et de qualité, remettre en place d’authentiques services publics, en particulier un O.N.F. et un ministère de