SEMIOLOGIE EN PSYCHIATRIE

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SEMIOLOGIE EN PSYCHIATRIE
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Extravagance : C’est le qualificatif de celui qui dit, fait des choses folles et dépourvue de
raison. On parle aussi des choses extravagantes dans les mêmes termes. (synonymes : On
connaît l'extravagance de cette vedette, L'extravagance d'un projet.)
Incurie : Négligence, défaut de soins, (synonymes : laisser aller, abandon, Manque
d'application ; négligence extrême -- Incurie administrative.)
Manque total de soin de soi et d'hygiène, accompagné d'une indifférence aux conséquences de
ce comportement. L'incurie s'observe au cours de la psychose, des dépressions graves, des
démences
Inadaptation :
Se dit d’un processus, d’une fonction ou d’un outil qui ne permet pas d’atteindre l’objet de sa
raison d’être ou qui pour cela perturbe gravement son l’environnement ou l’harmonie de cet
objet.
Négligence : Attitude de celui qui manque de soin, d'attention, de vigilance. (Synonyme
inattention)
Attitude : Manière d'être ou comportement qui manifeste certains sentiments ; -- Avoir une
attitude ferme.
Apathie : Indolence ou indifférence de quelqu'un qui peut être poussée jusqu'à l'insensibilité
complète ; nonchalance, inertie. Lenteur à agir ou à réagir, passivité
Amimie : Perte ou diminution de l'expression par les gestes ou de l'exécution de ceux-ci.
Paucimimie : ce dit de quelqu’un qui a peu ou pas de mimique expressive
Hypomimie : C'est la diminution des signes de l'expression faciale.
La mimique émotive est très pauvre par diminution ou absence des mouvements de la face.
Oméga mélancolique : Ce dit d’un visage aux traits tombants, véritable masque de tristesse au
front plissé (oméga mélancolique).
Paramimie : Il s'agit d'un trouble de l'attitude gestuelle qui ne correspond pas aux idées ni aux
sentiments. Cela peut s'accompagner d'expressions du visage en totale discordance avec les
émotions ou les sentiments. Cela peut s'observer dans certaines formes de SCHIZOPHRENIE
Echomimie : imitation de l’expression du visage, Le sujet reproduit les jeux de physionomie
de son entourage.
Regard extatique : Regard dont l’expression fait penser à l’extase, à une grande admiration
Regards extatiques des icônes de la Renaissance.
Regard exalté : regard admiratif, émerveillé, enflamé.
Trismus : C est la contraction constante et involontaire des muscles des mâchoires ( masséter
), qui diminue voire empêche l'ouverture de la bouche.
Tic : mouvement compulsif surprenant par son caractère brusque et inapproprié à la situation,
Maladie de Gilles de la Tourette Mouvements anormaux, brusques, conscients mais
involontaires qui concernent généralement quelques muscles, le plus souvent au niveau du
visage (clignement des yeux, tics de bouche). Des tics transitoires sont fréquemment observés
au cours du développement de l'enfant et n'ont pas de signification pathologique. Dans la
maladie de Gilles de la Tourette les tics sont à la fois moteurs, vocaux et sonores, et sont
particulièrement envahissants.
Persévération : répétition de la même réponse ou d'une réponse similaire à diverses
questions, tâches ou situations. répétition d’une réponse par le sujet adaptée à une question
antérieure en réponse aux questions qui suivent au cours d’un même entretien.
Agitation : État d'une personne qui, en proie à des émotions et à des impulsions, ne peut
rester immobile, calme ou en repos.
Agressivité : On la définir comme instinct de lutte avec son double versant de défense et
d’attaque quand l’environnement se présente comme menace ou obstacle ou pour d’autres
l’"instinct de mort" de Freud. On peut y voir le goût de la destruction autant que la lutte pour
la survie.
Le mot couvre également la violence sur soi (auto agressivité) et la violence sur autrui
(hétéro agressivité) ou sur les choses.
Impulsion : En psychologie, l'impulsion est l’Action d’exciter, d’encourager, de pousser
quelqu’un à faire une chose qui ne tient pas de sa raison.
L’impulsion est la tendance irrésistible à la réalisation d’un acte. Elles peuvent être dirigées
contre les choses (fugues, kleptomanie, pyromanie) ou contre les personnes (agression,
homicide). Il peut s'agir d'un acte délictueux, violent, ou absurde. Contrairement à ce qui se
passe dans les compulsions, il n'y a pas de lutte anxieuse. On peut rencontrer des impulsions
dans un grand nombre de pathologies, mais ils sont particulièrement fréquents chez les sujets
présentant une personnalité antisociale.
Impulsivité : Comportement spontané qui ne tient pas de la raison. Le fait de céder à une
pulsion.
Raptus : Il s’agit d’un comportement brusque, issu d’une pulsion puissante, et pouvant avoir
des conséquences graves (assassinat, suicide, fuite etc...).
Les raptus s’observent notamment dans les crises épileptiques et dans la mélancolie.
Au cours d’un raptus, le champ de la conscience est fortement perturbé.
Stupeur : La stupeur (l'état stuporeux) est caractérisée par la suspension de toute activité
motrice et langagière. Le calme du patient n'est qu'apparent dans la mesure où l'activité
psychique sous-jacente peut être intense, rendant possible un passage à l'acte. On peut
observer un état stuporeux immédiatement après un traumatisme psychique, au cours de la
mélancolie (mélancolie stuporeuse), de la schizophrénie, du syndrome confusionnel.
Catalepsie : État de plasticité motrice dans lequel le patient conserve les attitudes qu'on lui
imprime, à la façon d'une poupée de cire (flexibilité cireuse). Les muscles sont comme figés.
C’est une diminution très importante de la vigilance avec arrêt des opérations mentales, arrêt
de la production verbale (mutisme), indifférence affective
Akinésie : Ce mot désigne un état d'immobilité provoquée, une réaction d'immobilisation.
Aboulie : Trouble mental caractérisé par la diminution ou la perte de la capacité de décider et
de choisir.
Echopraxie : Répétition, par une sorte d'imitation automatique, des actes accomplis devant le
sujet (dément, confus par une autre personne.
Apraxie : Désigne un trouble de la motricité caractérisé par l'incapacité d'exécuter des actes
volontaires adaptés, devenus plus ou moins automatiques à la suite d'exécutions répétées, sans
atteinte des fonctions motrices élémentaires.
Note(s) :
Liepmann a été conduit à distinguer (1907) trois types d'apraxie : 1° L'apraxie mélocinétique, par perte des
souvenirs cinétiques d'un membre (asymbolie motrice de Meynert, aphasie innervatoire de Kleist, apraxie
corticale motrice de Heilbronner); 2° L'apraxie idéo-motrice (dite d'abord apraxie motrice), dans laquelle
manque la schématisation mentale du mouvement (apraxie transcorticale de Heilbronner); 3° L'apraxie idéatoire,
par trouble du concept de l'acte à exécuter, considéré parfois comme trouble de l'attention. Cette forme,
introduite par Pick (1905), correspond à l'asymbolie de conduction de Heilbronner, est généralement considérée
comme sortant du cadre de l'apraxie proprement dite.
Apragmatisme : Perte des valeurs utilitaires, se traduisant par l'incapacité d'agir,
l'impossibilité d'accomplir les actes de la vie quotidienne et allant jusqu'à la non-satisfaction
des besoins élémentaires.
Dromomanie : Trouble névrotique caractérisé par une instabilité motrice et des impulsions
irrésistibles à marcher, parfois à courir.
Parakinésie : Ce sont des mouvements anormaux, répétitifs, stéréotypés, qui parasitent
l'activité motrice normale à laquelle ils se superposent. On les observe dans la schizophrénie
et le retard mental.
Stéréotypie : Fixation dans une formule invariable de certaines attitudes, de certains gestes ou
de certains actes, de certaines expressions verbales, prolongés ou répétés inlassablement sans
but intelligible.
Dyskinésie : Accentuation d'un tremblement d'attitude au cours du mouvement volontaire,
avec une intensité d'autant plus grande que le mouvement est plus appliqué.
Logorrhée : Bavardage intarissable. Flux de paroles inutiles. Volubilité excessive.
Discours accéléré et prolixe (on parle d'augmentation de la fluence verbale), souvent associé
à son équivalent écrit : la '''graphorrhée'''. Toutes les deux témoignent d'une accélération des
processus psychiques ('tachypsychie) qu'on rencontre généralement au cours des états
maniaques. Une logorrhée important s'accompagne généralement d'une fuite des idées (le
discours est tellement accéléré qu'il devient décousu).
Note(s) :
Se rencontre dans tous les états d'excitation psychique et particulièrement la manie.
Paralogisme : Faute de raisonnement. Un paralogisme est un raisonnement faux qui apparaît
comme rigoureux, mais où le locuteur est de bonne foi.
Verbigération : Déclamation de séries de mots sans suite, habituellement toujours les mêmes,
souvent grossiers.
Note(s) :
Se rencontre dans la catatonie (stéréotypies verbales) et aussi dans les états maniaques et démentiels
Verbalisme : Langage dont la cohérence apparente recouvre un vide de signification.
Caractère de ce qui est purement verbal, c’est-à-dire où il n’y a que des mots et pas d’idées.
Echolalie : Répétition par un sujet des mots et des paroles prononcés devant lui avec, le plus
souvent, reproduction de l'intonation qui les accompagne.
répétition involontaire et sans signification des derniers mots entendus par le patient, à la
manière d’un perroquet.
Echophrasie : synonyme d’écholalie, Répétition par un sujet des mots et des paroles
prononcés devant lui avec, le plus souvent, reproduction de l'intonation qui les accompagne.
Mutisme : il s'agit d'une absence de langage sans cause organique à cela. La signification est
variable : conversion hystérique, opposition chez un patient sous l'effet d'un délire, grande
anxiété, repli autistique au cours de la schizophrénie, simulation...
Mutacisme : Défaut de prononciation qui consiste à substituer les lettres m, b, p à d'autres
lettres.
Mutité : Absence d'acquisition ou perte du langage parlé, du fait d'une atteinte sensorielle ou
d'un trouble des fonctions gnosiques ou praxiques qui président à l'élaboration du langage.
Bégaiement : Trouble du langage assez fréquent, caractérisé par l'hésitation de la diction, la
répétition saccadée de syllabes, ou même l'impossibilité totale d'articuler correctement.
Palilalie : Répétition spontanée et incoercible d'un ou de plusieurs mots (en général une fin de
phrase).
Athymhormie : Déficit de l'affectivité et diminution de l'élan vital qui caractériseraient les
états hébéphréniques (démence précoce, schizophrénie)
Hébéphrénie : c’est une forme clinique de la schizophrénie où prédomine la dissociation,
survenant principalement chez les adolescents au moment de la puberté. Ses débuts sont
insidieux et peuvent donc se confondre avec la crise de l'adolescence.
Exaltation : Mot utilisé en psychiatrie pour désigner un sentiment de bien-être ou un état
d'excitation plus ou moins intense : euphorie à un degré modéré, hypomanie à un degré plus
marqué, manie délirante à un degré extrême.
Mélancolie : Affection mentale très fréquente caractérisée par une dépression plus ou moins
marquée, un sentiment d'incapacité, un dégoût de l'existence pouvant aller jusqu'aux idées de
suicide, de l'anxiété et de l'insomnie et parfois des idées délirantes d'auto-accusation,
d'indignité, etc.
Note(s) :
Survient parfois sans raison apparente, en liaison avec une psychose maniaque-dépressive, parfois à la suite de
chocs affectifs (mélancolie réactionnelle), parfois sous l'influence de l'involution présénile (mélancolie
d'involution). Affection très dangereuse car elle est une cause fréquente de suicide et même de meurtre. Par
contre, est actuellement très curable par les méthodes de choc.
Dépression : Ensemble de symptômes comportant d'une part un aspect psychique constitué de
troubles de l'humeur avec pessimisme, douleur morale, idées de mort et de suicide, inhibition
psychique, et d'autre part un aspect physique d'inhibition motrice : ralentissement moteur,
troubles de l'appétit, constipation, troubles du sommeil et de la régulation du poids, etc.
Indifférence : Etat d'une personne qui n'exprime ni intérêt, ni amour, ni crainte, ni peur.
Cyclothymie : trouble de l’humeur caractérisée par une Alternance de périodes, plus ou
moins longues, de dépression ou d'excitation.
Hypomanie : Forme atténuée de la manie. Certains sujets peuvent être constamment en état
d'hypomanie, ce qui serait alors constitutionnel.
Ces personnes peuvent parfois être gênantes pour leur entourage et se voient souvent
reprocher d'être empressées en toutes choses.
Cet état peut aussi être ponctuel ou symptomatique d'une véritable psychose maniacodépressive en formation.
Illusion : Négation de toute discontinuité entre soi et le monde environnant.
Hallucination : Expérience perceptuelle subjective ressentie à l'état de veille et qui
s'accompagne, chez le sujet, d'une conviction de réalité absolue malgré l'absence de toute
stimulation sensorielle. (troubles psycho-sensoriels)
Note(s) :
Les hallucinations peuvent être simples ou élaborées, et se manifester selon l'une ou l'autre des modalités
sensorielles. Il existe donc des hallucinations auditives, visuelles, olfactives, gustatives ou somesthésiques, parmi
lesquelles les hallucinations visuelles et auditives sont de loin les plus fréquentes. Les hallucinations peuvent
survenir dans les états modifiés de la conscience (sous hypnose, par suite de l'ingestion de certaines drogues, ou
dans certains états d'épuisement ou de déprivation sensorielle extrême) ou encore être un symptôme de troubles
neurologiques, psychotiques ou délirants.
L'hallucination doit être distinguée de l'illusion, dans laquelle la perception est réelle, mais faussée ou mal
interprétée.
Etrangeté : L' « Unheimliche », l'inquiétante étrangeté, est l'un de ces domaines. Sans aucun
doute, ce concept est apparenté à ceux d'effroi, de peur, d'angoisse, et il est certain que le
terme n'est pas toujours employé dans un sens strictement déterminé, si bien que le plus
souvent il coïncide avec « ce qui provoque l'angoisse ». Cependant, on est en droit de
s'attendre, pour justifier l'emploi d'un mot spécial exprimant un certain concept, à ce qu'il
présente un fond de sens à lui propre. On voudrait savoir quel est ce fond, ce sens essentiel
qui fait que, dans l'angoissant lui-môme, l'on discerne de quelque chose qui est l'inquiétante
étrangeté.
Devinement de la pensée : Etat psychologique dans lequel le sujet a la sensation que tout le
monde sait ce qu’il pense.
Automatisme mental : Ensemble de phénomènes psychiques ressentis par le sujet, mais qu'il
ne reconnaît pas comme venant de sa personnalité et qu'il attribue à une action étrangère
(hallucinations diverses, vol et écho de la pensée, gestes forcés ou inhibés, etc.).
Syndrome d’influence : le patient constatant qu'il agit mais ne s'éprouvant pas comme
l'auteur de cette action. Ce déficit suggère, de façon très intéressante, que le sentiment
d'intentionnalité de l'action est lié à cette faculté de contrôle, de modulation de l'action en
cours et non au fait de disposer d'une intention préalable.
Le milieu extérieur ou une personne impose sa volonté au malade => perte des "limites du
moi"
Déréalisation : Sentiment d'irréalité à l'égard du monde ambiant, pouvant être associé à la
dépersonnalisation, en psychologie (ou en psychiatrie), La dépersonnalisation (ou
déréalisation) désigne l'expérience d'un sentiment de perte de sens de la réalité. Une personne
souffrant de ce trouble a l'impression qu'elle a changé et que le monde paraît moins réel (il est
flou, comme dans un rêve, ou manque de sens).
Agnosie : Les agnosies sont des troubles de la reconnaissance des formes en l’absence
d’atteinte visuelle. Elles sont de divers types et les mécanismes mis en jeu sont complexes. On
retrouve souvent des lésions des lobes pariétaux. Une agnosie spécifique est la prosopagnosie
ou trouble de la reconnaissance des visages. Dans ce trouble, les visages des proches perdent
leur familiarité.Les organes sensoriels ainsi que les voies sensorielles sont intacts, la condition
est due à une lésion des aires d'association du cerveau.
On en distingue divers types. L'agnosie tactile est généralement appelée « astéréognosie » (ou
« stéréoagnosie »). Liepman a distingué des agnosies dissolutoires (ruptures associatives,
pertes d'un élément d'identification) et idéatoires (par déficience de synthèse psychique). Les
cécités verbales, surdités verbales sont des agnosies.
Tachypsychie : Déroulement rapide de pensées que l'on observe dans certains états
épileptiques créant un état de surexcitation.
La pensée accélérée qui s'accompagne généralement d'une fuite des idées (relâchement du lien
associatif normal entre les idées) qu'on observe dans la manie et au cours des intoxications
aux psychostimulant
La tachypsychie est, d'un point de vue sémiologique (l'étude des symptômes), un symptôme
psychiatrique manifestant une véritable "fuite des idées", une extrême rapidité du "cours de la
pensée", entraînant dans la plus part des cas le sujet dans un discours très rapide et souvent
incohérent, se mêlant au paralogisme, c’est-à-dire aux argumentations qui, si elles sont de
bonne foi, restent souvent fausses ou inapropriées voire confuses
La tachypsychie est d'un point de vue nosologique (discours médical sur la maladie) une
manifestation très importante car elle permet de repérer la défense maniaque, c'est-à-dire
l'intense activité mentale par la production de représentations substitutives permettant au sujet
de se protéger contre l'angoisse de la dépression
Bradypsychie : Ce terme caractérise un ralentissement du cours de la pensée et un délai assez
long dans l'évocation de souvenirs.
La bradypsychie peut être le corollaire d'un état dépressif ou de la maladie de Parkinson, entre
autres.
C’est le ralentissement de la pensée observée dans la dépression et le syndrome confusionnel
Barrage : Trouble du cours de la pensée se traduisant par un arrêt brusque et momentané du
discours ou de l'action, observé essentiellement chez certains schizophrènes.
Il s’agit de l’interruption brutale du discours du sujet au cours d'une phrase. Le discours
reprend au bout de quelques instants sur le même sujet ou sur un autre. Le sujet ne peut dire
ce qui s'est passé en lui pendant l'intervalle de temps, il y a eu un "blanc", un "vide" de la
pensée. Ce symptôme est assez caractéristique de la schizophrénie.
Fading mental : Ralentissement extrême du cours de la pensée observé chez certains
schizophrènes, comme si le malade se détachait un instant de ce qu'il dit.
Pensée circonstanciée : pensée qui t se perd dans de nombreux détails inutiles avant d’en
arriver au point demandé.
Pensée déréelle : modification de la réalité, besoin d’échapper à la logique de l’entendement.
Pensée détournée du réel et des nécessités logiques. Pensées non dirigée vers des situations
réelles.
Pensée forcée : Pensée étrangère ou parasite qui s'impose au malade.
Pensée paralogique : Se dit d’une pensée erronée faite de bonne foi. Par exemple les
conclusions erronées ou fausses à partir de faits réels. On dit que “le paranoïaque infléchit ses
croyances et son comportement en fonction de sa pensée paralogique”.
Obtusion idéatoire : ou L’apraxie idéatoire est l’incapacité à réaliser une séquence motrice
complexe dans le bon ordre alors que chaque geste élémentaire, pris isolément, peut être
exécuté correctement. Cette apraxie est liée à une déficience de la représentation globale,
conceptuelle de la tache à accomplir alors que dans l’apraxie idéomotrice, c’est la capacité de
production du geste qui est surtout atteinte.
Le rationalisme morbide : C’est la rationalisation du discourt entrainant un raisonnement
logique devenant de plus en plus incohérent.
est une forme de rationalisation pseudo-logique, systématique et sans affect, qui caractérise
généralement le raisonnement des schizophrènes. Le jugement est décrit comme flou,
hermétique et essentiellement abstrait.
La fausseté du jugement est reconnaissable par ses postulats faux : le discours reste logique et
cohérent, démonstratif et ordonné. La fausseté du jugement est caractéristique des
paranoïaques.
Hermétisme : c’est la sensation d’impénétrabilité perçu au contact du malade schizophrène,
Pensée impénétrable, illogique, on ne comprend rien (= dissociation du langage).
Hébétude : premier degré de la stupeur (suspension de toute activité physique et psychique),
dans lequel les facultés intellectuelles sont supprimées mais l’usage des sens est conservé.
État d'obnubilation intellectuelle tenant, soit à une inhibition d'origine émotionnelle, soit à un
léger degré de confusion mentale.
Ambivalence : Disposition mentale anormale permettant à un sujet, devant une situation
donnée, de manifester, dans le même temps, des sentiments diamétralement opposés.
Il y a ambivalence quand chez un sujet deux idées contradictoires s’affrontent mutuellement.
Composante fondamentale des personnalités schizophrènes, l’ambivalence se rencontre dans
des états mentaux normaux.
Le sujet cherchera à réduire cette ambivalence puis privilégiera les informations allant dans le
sens de sa décision.
C’est en cas d’incapacité à réduire cette dualité des sentiments attachés à des croyances
opposées que des conduites pathologiques peuvent survenir.
Discordance : Symptôme majeur des états schizophréniques consistant en un désaccord entre
la pensée exprimée, le ton émotionnel, la mimique, l'attitude, etc.
On parle de discordance en cas de franche impénétrabilité. De diffluence lorsque le discours
zigzague entre des sujets sans connexion apparente (on parle également de pensée
tangentielle). Le mieux est de donner un exemple de discours dissocié :
« Je n'ai pas de nom, j'ai tous les âges, le fluide éternel qui coule dans mes veines ; de l'or ; je
vois ce que vous pensez, j'ai un troisième œil qui tourne dans mon cerveau. Je sais que vous
voulez m'appauvrir, comme les totems qui hurlent, mais vous ne m'aurez pas car je sais me
liquéfier. »
Dissociation : La dissociation est un processus mental complexe permettant à des individus
de faire face à des situations douloureuses et/ou traumatisantes. Elle est caractérisée par une
désintégration de l'ego. L'intégrité de l'ego peut être définie comme la capacité d'incorporer
les évènements externes ou expériences sociales à la perception, et d'agir en conséquence.
Une personne incapable de faire cela avec succès peut expérimenter des dérèglements
émotionnels ainsi que l'écroulement potentiel de l'intégrité de l'ego. En d'autres termes, cet
état de dérèglement émotionnel peut être si intense qu'il peut produire, dans les cas extrêmes,
une "dissociation".
c'est une rupture de l'unité psychique de la personne, qui aboutit à un bouleversement de la
personnalité, à des réactions totalement inappropriées et à une indifférence devant des éléments
porteurs d'une charge émotionnelle.
Détachement : Vécu
d'introversion, retrait du sujet.
Blocage : État de repli d'une personne sous le coup d'un choc émotionnel.
Obsession : Pensée, impulsion ou représentation s'imposant de façon répétée à la conscience
du sujet qui les réprouve ou les reconnaît comme étant excessives et irraisonnées, mais qui ne
peut s'en débarrasser.
Ce sont des représentations mentales (une idée, un sentiment ou une tendance) s'imposant à
l'esprit de façon répétitive et lancinante, bien que perçu en désaccord avec la pensée
consciente (comme absurdes), elle persiste malgré l'effort pour s'en débarrasser (notion de
lutte permanente).
C’ est un symptôme se traduisant par une idée ou un sentiment qui s'impose à la conscience
du sujet qui le ressent comme contraignant et absurde, mais ne parvient pas à le chasser
malgré ses efforts pour cela.
Idée fixe : sous ce terme on souligne la conscience souvent lucide qu'un sujet a d'une
représentation (morbide) dont il est impuissant à empêcher la transformation en action.
Obsession idéative : Cela consiste en la ruminations mentales obsédantes, envahissant le
champ de la pensée
* soit des représentations ou des phrases
* soit des taches intellectuelles que le sujet s'impose
* soit des doutes interminables (rituel de vérification)
* soit des scrupules
Délire : Désordre des facultés intellectuelles caractérisé par des idées erronées s'opposant aux
faits montrés par la réalité et accompagné de troubles de la conscience, de confusion, de
désorientation, de troubles de la mémoire et d'agitation.
Le délire est un moyen de ramener le réel à soi, quand il est vécu trop éloigné. De cette manière, il comble un
vide (tout comme d'ailleurs la création, ainsi que la dépression...). Le soignant est confronté à l'être délirant,
tandis que le créateur est confronté à l'expression de l'être délirant. Le soignant devra donner un sens, une
signification du délire, avec ce qu'il connaît des références socio culturelles de son patient, et en ayant toujours à
l'esprit ses références personnelles, sa propre subjectivité, ses croyances d'homme ou de femme (par delà
l'infirmier, le médecin...).
Interprétation : Attribution à un ait réel d'une signification erronée.
Note(s) :
Mécanisme extrêmement fréquent dans la plupart des délires. Le délire d'interprétation est caractérisé par
l'organisation et l'extension progressive d'un système délirant autour de nombreuses interprétations en l'absence
habituelle d'hallucinations, par la persistance de la lucidité, l'absence d'affaiblissement intellectuel et
l'incurabilité.
Morcellement : Il s’agit du morcellement du corps entrainant une angoisse d'éclatement,
d'anéantissement, de mort.
Le psychotique est terrorisé par l'annihilation dont le morcellement est le vecteur. L'angoisse
de morcellement est un concept psychanalytique désignant une modalité de l'angoisse trés
précoce dans le fonctionnement psychique, présente dès les premiers mois de vie du bébé.
Dépersonnalisation : (ou déréalisation) désigne l'expérience d'un sentiment de perte de sens
de la réalité. Une personne souffrant de ce trouble a l'impression qu'elle a changé et que le
monde paraît moins réel (il est flou, comme dans un rêve, ou manque de sens)
La déréalisation est une modification majeure du ressenti d’une personne, qui se traduit par
une impression d’étrangeté par rapport au monde. On le décrit souvent comme avoir
l’impression que tout est irréel, comme dans un rêve. Voici les comparaisons qu’on utilise le
plus souvent pour décrire cet état :





Etre spectateur de sa vie
Avoir un voile devant les yeux
Flotter à coté de soi, être en dehors de son corps
Tout est distant, comme lorsqu’on est saoul
Impression d’irréalité, comme dans un rêve
La dépersonnalisation est le pendant intérieur de la déréalisation. C’est un ressenti
d’étrangeté par rapport à soi-même et à son propre fonctionnement mental, sa propre pensée.
C’est s’étonner d’exister et d’être soi plutôt que quelqu’un d’autre; C’est ne plus se sentir
attaché à l’image que nous renvoie le miroir; C’est se souvenir d’un moment auquel on a
participé avec la sensation de ne jamais y avoir été; C’est avoir l’impression de ne jamais être
vraiment présent, de ne pas exister.
Dysmorphophobie : Préoccupation obsédante et anormale que ressent une personne à propos
de son corps, qu'elle perçoit comme affligé d'un défaut physique, ridicule ou repoussant.
C'est caractérisée par une préoccupation ou une obsession concernant un défaut dans
l'apparence, fût-ce une imperfection légère réelle (taches de rousseur, grand nez, peau
marbrée, rides, acné, cicatrices), voire imaginaire.
Note(s) :
Cette crainte est fréquente chez les adolescents; elle peut porter sur le visage, la pilosité, le poids, la taille, la
peau, les organes génitaux. Les défauts peuvent être imaginaires ou partiellement fondés dans la réalité, mais ils
sont subjectivement perçus comme graves. La dysmorphophobie peut aussi faire partie du tableau clinique de
certaines névroses, de l'anorexie mentale et de la schizoph
Hyperprosexie : trouble de l’attention caractérisé par l’augmentation exagérée de l'attention
(état anxieux) alors que l’aprosexie, inhibition de l’attention (état maniaque).
Hypoprosexie : C’est un état psychologique dans lequel le sujet n'arrive plus (ou moins bien) à se
concentrer sur un travail, une lecture. Il en résulte une diminution de l'attention.
Obnubilation : Littéralement
ce terme signifie obscurcissement de la conscience. Plus
précisément il s'agit d'un trouble de la vigilance (attention, surveillance active) se
caractérisant par l'absence de réaction à des stimulations simples comme un bruit ou encore
une lumière soudaine etc.
Baisse de la vigilance avec difficultés dans la perception et la compréhension des situations.
Confusion : Condition durant laquelle un patient répond de manière inopportune à son
environnement et est désorienté par rapport aux notions d'endroit, temps ou personne. Elle
touche toutes les fonctions cognitives (mémoire, langage avec incohérence du discours et
troubles de l’écriture, praxies, capacités de raisonnement et de planification, capacités
d’identification des objets et des personnes, orientation dans le temps et dans l’espace).
Etat crépusculaire : Épisode bref de désordre psychotique avec perturbation affective
(panique, colère, extase, etc.) et perceptuelle (hallucinations visuelles), accompagnée
d'apathie ou de ralentissement psychomoteur, et qui se termine parfois par une crise
convulsive et une amnésie totale. Épilepsie d'origine temporale médiane.
Amnésie :
Définition :
Trouble plus ou moins profond de la mémoire. On distingue :
 1° l'amnésie de fixation ou antérograde dans laquelle le sujet ne peut fixer les faits de
conscience et se trouve incapable de les évoquer quelques instants plus tard (se
rencontre surtout dans la confusion mentale et la psychose de Korsakoff);
 2° l'amnésie de conservation ou rétrograde dans laquelle les souvenirs déjà fixés
s'effacent de la mémoire, les plus anciens étant les plus persistants (loi de Ribot)
(s'observe surtout dans les démences telles que la paralysie générale et la démence
sénile);
 3° l'amnésie hystérique, qui reconnaît des causes affectives : elle est variable,
incomplète et porte généralement sur une période ou sur des faits dont l'évocation
serait douloureuse pour le sujet.
Ecmnésie : Cest une sensation de "déjà vécu". C’est un état pathologique au cours duquel le
sujet revit des scènes de son passé comme si elles étaient présentes.
Reviviscence très intense et souvent de brève durée de souvenirs anciens paraissant abolis.
Parfois le sujet semble vivre les scènes ainsi retrouvées comme s'il était replacé à cette époque
de son existence.
Note(s) :
Se rencontre dans l'épilepsie, dans l'hystérie et dans certains états émotionnels intenses.
Paramnésie : Trouble amnésique caractérisé par un mélange du présent et du passé, du réel et
de l'imaginaire.
L’individu qui souffre de ces troubles ne distingue plus les qualités temporelles, confondant
passé, présent et futur. Sa perception du réel se confond avec son imagination et il croit
reconnaître des choses qu’il n’a jamais vu ou prend pour très ancien un souvenir récent. Ce
trouble se rencontre la plupart du temps dans le syndrôme de Korsakov.
Note(s) :
Il peut s'agir d'une réminiscence où le souvenir évoqué n'est pas reconnu comme tel, ou bien d'une représentation
qui apparaît à tort comme un souvenir.
Observée dans l'illusion du déjà vu, la fabulation, les délires palingnostiques
Hypermnésie : appelée également exaltation de la mémoire, désigne une activité
exceptionnellement intense du cerveau qui se traduit par une mémoire prodigieuse.
L'exemple souvent repris au cinéma est celui de la personne qui se focalise sur les chiffres, et
dès qu'elle aperçoit une combinaison quelconque (un numéro de plaque d'immatriculation, un
numéro de téléphone, etc), elle se souvient automatiquement des autres moments de sa vie où
elle a déjà aperçu cette combinaison.
Distorsion temporelle : Il s’agit d’une modification de la perception de la durée du temps qui
s’écoule. Par exemple, le patient peut éprouver le sentiment que la séance a été plus longue ou
au contraire, plus courte qu’elle ne l’a objectivement été.
Fausseté du jugement : Conséquence de pensée paralogiques (qui chez le paranoïaque va
conduire à un raisonnement logique à partir d'un postulat faux) il s'agit d'une absence
d'autocritique, le raisonnement se voulant logique, mais les idées s'appuient en fait sur des a
priori subjectifs qui conduisent le sujet à ne pas tenir compte du contexte global de la
situation, ni des arguments d'autrui. Tous les arguments, qu'ils soient positifs ou négatifs, sont
généralement voire systématiquement rejetés par le paranoïaque. On parle de psychorigidité
(pensée psychorigide) La méfiance et la susceptibilité conduisent le sujet à vivre dans l'attente
d'être trompé. Cela explique pourquoi il se sent facilement dédaigné, non évalué à sa juste
valeur, mais aussi pourquoi il se froisse si facilement.
Enurésie : L'énurésie primaire qualifie l'émission d'urine alors que la maîtrise des sphincters
n'est pas acquise.
Le terme d'énurésie secondaire est utilisé lorsque les émissions d'urines ont lieu à un âge ou
l'enfant à déjà su faire preuve de maîtrise sphinctérienne.
L'énurésie peut être le signe d'une perturbation profonde de la personnalité si elle n'est pas
d'origine purement urologique. Il est alors important de replacer le problème dans le cadre de
la famille et de percevoir les impacts de celui-ci sur cette dernière.
Les soins supplémentaires prodigués par la mère lors des crises d'énurésie peuvent justement
faire partie des bénéfices secondaires recherchés par l'enfant. L'énurésie peut également être
source de conflits et constituer un moyen de pression de l'enfant, souffrant par ailleurs la
plupart du temps de névrose ou étant trop immature.
La solution à l'énurésie passe souvent par une thérapie psychanalytique permettant de lever le
refoulé, ainsi que par une amélioration de l'hygiène de vie et du sommeil, ainsi que par la
régulation des rapports intra familiaux.
Gâtisme : Incontinence adulte pouvant être due à des lésions du système nerveux ou à une
dégradation mentale.
Coprophagie : Terme qualifiant l’ingestion d’excrément. Chez l'humain, cette maladie est le
fait de déments, mais se retrouve aussi dans certaines névroses d’abandon ou de graves
traumatismes affectifs.
Clinophilie : C’est la tendance à passer la quasi-totalité de la journée dans son lit, en
somnolant plus qu’en dormant.
Insomnie : Les difficultés de s'endormir ou de dormir par séquences suffisamment prolongées
pour être réparatrices. Ce manque de sommeil est même fréquent, surtout chez les personnes
dépressives, les anxieux ou les névrotiques.
Hypersomnie : L'hypersomnie idiopathique est
une maladie rare du sujet jeune dont on ne
connait toujours pas la cause. Les patients atteints de cette maladie souffrent d'une très grande
fatigue voir somnolence, du réveil au coucher.
L'hypersomnie est idiopathique puisqu'on ne connait pas son origine, à la différence des
hypersomnies secondaires (lésion cérébrale...).Elle a été peu étudiée jusqu'à ce jour bien que
ce soit une pathologie du sommeil où trop dormir est vraiment un handicape. C'est une
maladie à part entière dans ce cas puisque elle est appelée hypersomnie secondaire dans le cas
où elle est liée à une autre maladie grâve pouvant être la cause de l'hypersomnolence (Maladie
de parkinson, sclérose en plaque...).
Les patients décrivent leur sommeil comme très lourd et profond : ils ne sont en général pas
réveillé par le bruit : par exemple ils ne savent pas au petit matin que la nuit il y a eu une
tempête ou un violent orage puisque cela ne les a pas réveillé. Leur sommeil nocturne est de
grande qualité mais aussi de longue durée :typiquement plus de 10 heures par nuit qui se font
en une traite. Les réveils nocturnes sont rares et les patients souffrant d'hypersomnie
idiopathique ne se lèvent quasiment jamais la nuit. Une particularité des hypersomniaques est
qu'ils décrivent leur nuit comme une extinction totale, une mise en veille prolongée semblable
à une anesthésie générale si l'on peut dire. Ils n'ont aucun souvenir de leur nuit, c'est comme si
on avait appuyer sur le bouton off et que le lendemain on appuyait sur on : il n'y a pas de
consience du déroulement de la nuit. Ainsi lorsqu'une personne ordianire se réveil, elle peut
généralement dire son temps de sommeil, ou l'heure actuelle, mais dans le cas de
l'hypersomnie idiopathique les patients sont incapables de savoir s'ils ont dormis 1h ou 12
heures. Ceci explique parfois qu'il puisse y avoir une perte de la notion du temps.Il peut
arriver que des patients hypersomniaques fassent des nuits de très longues durées associées à
des siestes de plusieurs heures; le sommeil diurne est également de grande qualité.
Malheureusement ces siestes sont le plus souvent non récupératrices.
Somnolence : La somnolence peut se définir comme un état subjectif de besoin de sommeil
ou comme un comportement habituellement d'une privation de sommeil.
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Elle représente un comportement physiologique nécessaire à la survie de l'individu
comme la faim ou la soif.
Les signes de la somnolence:
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Le bâillement,
le clignement des paupières
les yeux qui piquent,
la tête lourde, qui tombe,
baisse de l'attention, de la concentration,
fatigue ...
Dyspareunie : Douleurs au moment du coït (rapport sexuel) chez la femme sans qu'il existe
une contracture de la vulve. Cette douleur peut être permanente ou intermittente. Cette
définition est synonyme aussi du terme "algopareunie" (algo- = douleur et pareunie =
accouplement ; c'est-à-dire accouplement douloureux)
Suicide : Le suicide (du latin sui caedere, se tuer soi-même) est l'acte délibéré de mettre fin à
sa propre vie. Dans le domaine médical, on parle aussi d’autolyse (du grec auto-, soi même,
et -lyse destruction).
Pour considérer qu'on est en présence d’un suicide, la mort doit être l’intention de l’acte et
non simplement une de ses conséquences.
Dans un grand nombre de cas, le suicide s'intègre à l'évolution d'une pathologie psychiatrique,
le plus souvent état dépressif, schizophrénie, trouble de la personnalité, etc.
Fugue : La psychologie désigne sous se nom une conduite de déambulation, d’errance, de
migration, de vagabondage qui éloigne brusquement le sujet de son foyer et de son
environnement habituel, dans les cas pathologiques le sujet perd le sentiment de son identité,
du lieu où il se trouve, voire de son origine.
Comme le précise le Dr Pommereau dans son livre Quand l’adolescent va mal, "la fugue est une
pathétique quête d’oxygène dans une atmosphère jugée irrespirable." C’est un appel au secours avec
un message : il ne peut plus continuer à vivre dans ces conditions-là. Cet appel doit être pris au
sérieux. Dans le cas contraire, le risque est de faire face à des récidives plus longues et donc plus
dangereuses.
Les fugues sont pratiquement toujours faites sur un coup de tête. Elles engendrent ainsi un
soulagement pour l’adolescent, soulagement qui très vite s’avère être un piège. Il est en effet difficile
de faire machine arrière et de rentrer à la maison.
Il faut garder à l’esprit qu’un suicidant sur deux (i.e. une personne qui vient de faire une tentative de
suicide). a fait des fugues auparavant. Une tentative de suicide et une fugue ont des buts équivalents :
fuir une réalité dans l’espoir de pouvoir vivre autrement.
Hyposyntonie :
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