3
Les malinkés : 90%
Les soussous : 95%
Les kissis : 98%
Les guerzés et tomas : 99%
7. Auteurs : les principaux auteurs des violences basées sur le genre sont généralement
les forces de défense et de sécurité, les conjoints, les ex-conjoints, les parents, les
enseignants, les amis, les camarades, les concubins, les employeurs, les tuteurs, les
collègues de service, administrateurs déçus, parents, employeurs, exciseuses, pouvoirs
publics, autorités religieuses et chefs traditionnels…
8. Victimes : les victimes de violences basées sur le genre sont dans la plupart des cas
des domestiques, des épouses, des concubines, des employées, des filles, des
élèves/étudiantes, des marchandes, des couturières, des coiffeuses…
9. Conséquences : les Violences basées sur le genre engendrent de graves
conséquences :
Plan physique : les lésions corporelles, infirmités stérilités, morts,…
Plan psychologiques/émotionnel : la peur, l’angoisse, l’anxiété, dépression
mentale.
Plan économique : manque de forces de travail… dépendance, …
Plan sexuel : les IST/VIH/SIDA, les grossesses non désirées.
10. Ripostes nationales :
Le cadre juridique : Au plan international, la République de Guinée a ratifié divers
instruments internationaux, régionaux et sous régionaux sur les droits de la femme
et de l’enfant. A ceux-ci s’ajoutant les textes légaux existant dans le pays sur la
protection des personnes vulnérables tels : le code pénal, le code de procédure
pénale, le code de procédure civile et le code de l’ enfant.
Le cadre institutionnel : en République de Guinée, l’existence et l’implication des
institutions publiques, des partenaires au développement, des organisations des la
société civile constituent des moyens efficaces de lutte contre les VBG.
11. Contraintes : Plusieurs facteurs expliquent le taux élevé des violences basées sur le
genre en Guinée.
Plan juridique : faible application des lois et conventions internationales
ratifiées par la Guinée, incompatibilité de la législation interne et les
instruments juridiques internationaux ratifiés sur la protection de la
femme.(coexistence droit moderne et coutumier) méconnaissance par les
femmes de leurs droits fondamentaux
Plan économique : l’insuffisance des ressources financières des pouvoirs
publics, des ONG et associations, la méconnaissance par les femmes des
structures et procédures de financement.