Les violences basées sur le genre y inclus les MGF/E Définition

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Les violences basées sur le genre y inclus les MGF/E
1. Définition :
Selon le Comité Permanent Inter organisations (IASC), la Violence Basée sur le Genre est un
ensemble d’actes nuisibles et préjudiciables perpétrés contre le gré de quelqu’un, et qui sont
basés sur les différences socialement prescrites (opportunités, rôles, responsabilités,
relations). Ces actes infligent un préjudice et/ou une souffrance physique, mentale ou
sexuelle. Les formes majeures de ces violences sont les suivantes :
En moyenne, 112 cas de violence ont été enregistrés dans les services de la police, de la gendarmerie
et de la justice, sur la période 2007-2008.
Violences physiques : se
rapportent au corps de la
victime, à l’ateinte à sa vie
et son intégrité physique
Violences
sexuelles :
imposer des désirs e choix
sexuels aux femmes, filles
Violences verbales
Violences psychologiques,
émotionnelles : atteintes à
la personnalité de la femme
ou la fille, à leur image, à
leur équilibre intérieure
Violences
économiques
socio-
1. Coups et blessures volontaires,
sévices corporels voire meurtres ou
assassinat
2. Séquestration, gifles, torsion
du bras, coups de couteau,
menaces au moyen d’un objet
ou d’une arme, bastonnades,
3. Autres brutalités physiques
1.
Viol ; 2. Tentative de viol
3. Harcèlement sexuel
viols
collectifs
4. Exploitation sexuelle , 5. Inceste
6. Pédophilie, sodomie,
sexualité
forcée
accompagnée de brutalités
physiques, de menaces,
7. Autres actes de violences sexuelles : proxénétisme
1.
Injures publiques, menaces, 2. Autres propos avilissants
chantages
1. Enlèvement ou menace sur les 2. Dénigrement, brimades
enfants
3. Imposition ou interdiction de 4.
Chantage,
injures,
comportements
ou
attitudes, calomnies,
diffamations,
violation du secret, persécution, sous humiliations,
intimidations,
forme de menaces d’abandon ou propos
dévalorisant
les
maltraitance, de confinement au opinions
et
actions
de
foyer, de contrôles, de menace de femmes ; destruction d’objets,
suppression de la garde des enfants, isolement, agressions verbales
5. Autres :inceste, attentats à la pudeur, traite
1. Refus de scolarisation
2.
Refus
d’accès
aux
ressources,
privation
de
moyens ou de biens essentiels,
abandon
familial,
trafic
d’enfant,
exploitation
économique des enfants
3. Privation de libertés publiques (droit de vote, réunion, etc)
3. Autres (violences sociales : interdiction aux femmes d’élever le ton
devant les hommes, la polygamie, le mariage forcé, la violence
vestimentaire, exclusion des veuves dans le partage successoral)
Les violences à l’égard des enfants : détournement de mineur, trafic
des enfants, abandon d’enfant, travail forcé des enfants, ou mauvais
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Pratiques
traditionnelles
préjudiciables ou néfastes
traitement, renvoi des filles des familles pour grossesses non désirées,
enlèvement d’enfant, infanticide
1. MGF/Excision 2.
Mariage 3. Mariage forcé
précoce
4. Autres
2. Lieux de pratique : les milieux propices à la pratique des Violences Basées sur le
Genre sont : les domiciles, les écoles, les services publics et privés, les hôtels, les bars, les
marchés, les prisons, centres d’apprentissage, dans la rue…
3. Causes : Les Violences Basées sur le genre résultent d’un certain nombre de
facteurs :
 Facteur culturel : La socialisation liée au genre et les valeurs donnant aux hommes
des droits de propriété sur les femmes/filles.
 Facteur économique : La dépendance économique des femmes vis-à-vis des
hommes et l’accès limité des femmes/filles à la formation, à l’éducation et au crédit.
 Facteur juridique : Le statut juridique inférieur de la femme/fille et la baisse de leurs
niveaux de connaissances juridiques.
 Facteur politique : La méconnaissance des droits élémentaires des femmes/filles et
leur faible participation au système politique.
4. Typologie : Essentiellement on distingue trois (03) types de VBG :
 Violences physiques : elles se rapportent au corps de la victime ;
 Violences sexuelles : elles englobent toutes les situations d’agressions sexuelles ;
 Violences psychologiques/morales : elles désignent tous les actes conduisant à
l’atteinte de la personnalité de la victime.
5. Manifestations : D’une manière générale, les violences basées sur le genre se
manifestant de diverses manières :
6. Ampleur du phénomène : selon les résultats de l’enquête nationale sur les
violences basées sur le genre, l’ampleur varie d’une région à l’autre et d’une ethnie à
une autre.
 Région : les résultats de l’enquête ont révélé :
 88% de femmes en Guinée Forestière
 64% de femmes en Basse Guinée
 57% de femmes à Conakry
 54% de femmes en Moyenne Guinée
 51% de femmes en Haute Guinée
 Ethnie : les résultats révèlent les données ci-après :
 Les peulhs : 89%
2




Les malinkés : 90%
Les soussous : 95%
Les kissis : 98%
Les guerzés et tomas : 99%
7. Auteurs : les principaux auteurs des violences basées sur le genre sont généralement
les forces de défense et de sécurité, les conjoints, les ex-conjoints, les parents, les
enseignants, les amis, les camarades, les concubins, les employeurs, les tuteurs, les
collègues de service, administrateurs déçus, parents, employeurs, exciseuses, pouvoirs
publics, autorités religieuses et chefs traditionnels…
8. Victimes : les victimes de violences basées sur le genre sont dans la plupart des cas
des domestiques, des épouses, des concubines, des employées, des filles, des
élèves/étudiantes, des marchandes, des couturières, des coiffeuses…
9. Conséquences : les Violences basées sur le genre engendrent de graves
conséquences :
 Plan physique : les lésions corporelles, infirmités stérilités, morts,…
 Plan psychologiques/émotionnel : la peur, l’angoisse, l’anxiété, dépression
mentale.
 Plan économique : manque de forces de travail… dépendance, …
 Plan sexuel : les IST/VIH/SIDA, les grossesses non désirées.
10. Ripostes nationales :
Le cadre juridique : Au plan international, la République de Guinée a ratifié divers
instruments internationaux, régionaux et sous régionaux sur les droits de la femme
et de l’enfant. A ceux-ci s’ajoutant les textes légaux existant dans le pays sur la
protection des personnes vulnérables tels : le code pénal, le code de procédure
pénale, le code de procédure civile et le code de l’ enfant.
Le cadre institutionnel : en République de Guinée, l’existence et l’implication des
institutions publiques, des partenaires au développement, des organisations des la
société civile constituent des moyens efficaces de lutte contre les VBG.
11. Contraintes : Plusieurs facteurs expliquent le taux élevé des violences basées sur le
genre en Guinée.
Plan juridique : faible application des lois et conventions internationales
ratifiées par la Guinée, incompatibilité de la législation interne et les
instruments juridiques internationaux ratifiés sur la protection de la
femme.(coexistence droit moderne et coutumier) méconnaissance par les
femmes de leurs droits fondamentaux
Plan économique : l’insuffisance des ressources financières des pouvoirs
publics, des ONG et associations, la méconnaissance par les femmes des
structures et procédures de financement.
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Plan socioculturel : la persistance de certaines considérations et pratiques
traditionnelles néfastes (MGF/excision, mariages forcés et précoce, rites de
veuvage…)
12. Stratégies de lutte :
 Prévention : elle favorise le changement des mentalités et
comportements chez les auteurs et les cibles. (formation, sensibilisation
par canaux moderne et traditionnell)
 Prise en charge : elle concerne tous les soutiens et assistance en faveur des
victimes et la recherche du recours judiciaire pour la poursuite ldes
auteurs. Prise en charge multisectorielle de la victime
 Recherche : elle favorise la connaissance et la maitrise des données fiables
sur le phénomène.
 Coordination : elle favorise la connaissance de tous les intervenants dans
le domaine et leurs actions respectives.
13. Plan d’action stratégique de lutte contre les VBG :
Dans le souci d’atteindre ses objectifs de lutte contre les Violences Basées sur le
Genre, la République de Guinée a mis en place un plan d’action stratégique
quinquennal allant de 2010 à 2014 qui a pris en compte tous les axes stratégiques de
lutte contre les violences basées sur le genre (prévention, prise en charge, la
recherche et la coordination).
14. Observatoire national de lutte contre les VBG :
Depuis janvier 2010, la République de Guinée s’est dotée d’un observatoire national
de lutte contre les VBG.

Mission : Cette organisation ayant statut consultatif rattaché au Ministère
des Affaires Sociales, de la Promotion Féminine et de l’Enfance qui , a
pour mission de veiller, d’alerter sur les manquements liés à la réduction
du phénomène des VBG, la révision de la stratégie nationale de lutte
contre les VBG, d’identifier les besoins et domaine exigeant la recherche
ou le plaidoyer pour faire avancer la culture de la non violence.

Organisation et fonctionnement : regroupant en son sein les institutions
gouvernementales, non gouvernementales et les agences du système des
Nations Unies, l’ONVBG est une plate forme de concertation entre les
intervenants dans le cadre de la lutte contre les VBG. Composé de
personnes physiques et morales (observatoire scientifique, université,
ONG…), cette organisation est administrée par un conseil
d’administration de 07 à 15 membres désigné parmi les représentants
d’institutions de prestations de services formels ou non formels..

Sources de financement : L’ONVBG dont la durée de vie est illimitée, tire
ses ressources dans les apports des membres, les subventions, le
financement de ses projets, des dons et legs
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15. Acquis : En dépit de ces écueils, des efforts ont été consentis dans la protection et
l’amélioration des conditions de vie de la femme.
 La mise à nu des VBG par la dénonciation des cas de viols et incestes ;
 La remise du matériel d’excision par les exciseuses ;
 L’augmentation de l’offre de services dans le domaine de l’éducation, de la
santé et de la formation professionnelle de la femme/fille ;
 La plus grande autonomisation de la femme ;
 La présence des femmes dans les sphères de prise de décision à l’échelle
nationale. Mise en place comités régionaux VBG, Groupe de travail VBG
(cluster protection),
 L’observatoire ayant statut consultatif
 L’existence de centres pilotes etc
16. Acteurs impliqués : Ministère des Affaires Sociales, de la Promotion Féminine et
de l’enfance, Ministère de la Justice, Ministère de la Santé, Ministère de la Sécurité,
Ministère de la Défense Nationale, Ministère de la Coopération, ONG nationales et
internationales, les leaders religieux et communautaires, les OSC
17. Partenaires : UNFPA, UNICEF, OMS, PNUD… SNU
5
Les conséquences des VBG y inclus les MGF
Les conséquences des VBG y inclus les MGF, sont de deux ordres : immédiates et
secondaires. Les premières se constatent au plan somatique et psychologique. En effet, à
la suite d’une VBG ou d’une MGF, la victime peut enregistrer des blessures, des IST/
VIH/SIDA ou un état de choc traumatique. Au niveau psychologique, il s’agit :
- de stress post-traumatique
- de honte, sentiment d’insécurité, haine de soi, sentiment de culpabilité
- de repli sur soi
- d’idées ou de comportements suicidaires
- d’auto ou hétéro agressivité (colère, agressivité, etc)
Les conséquences secondaires se manifestent au triple plan somatique, psychologique et
social.
Au plan somatique, il s’agit :
- d’invalidité (impotence fonctionnelle, invalidité psychique, invalidité sexuelle)
- de maladies somatiques
- de douleurs chronique (pubalgie)
- de douleurs pelviennes
- de troubles digestifs
- de troubles de sommeil
- de toxicomanie
- de grossesse non désirée
- d’avortement (avortement provoqués clandestins)
- de dyspareunie
- d’IST/VIH/SIDA
- d’infertilité
- de troubles menstruels
- de complications de grossesse (fausses couches…)
Au plan psychologique les conséquences sont :
- Anxiété
- Honte, sentiment d’insécurité, haine de soi, sentiment de culpabilité, résignation
- Maladie mentale grave (schizophrénie)
- Repli sur soi
- Idées ou comportements suicidaires
- Troubles sexuels (frigidité, refus de sexualité, changement dans le comportement
sexuel…)
- Auto ou hétéro agressivité (colère, agressivité, etc)
Au plan social, il s’agit :
- de stigmatisation par la communauté
- de rejet par la famille et la société
- d’isolement
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-
de refus de relation sociale par la victime
de prostitution
de féminisation de la pauvreté
d’accroissement des inégalités entre les genres
de culpabilisation de la victime
d’abandon des activités
d’homicide
de suicide
1. Les interventions dans la prise en charge des VBG/MGF
Les victimes de VBG peuvent bénéficier de plusieurs formes d’assistance :
1- Prise en charge médicale à travers les structures sanitaires par le personnel médical
(médecins, infirmiers sages-femmes)
2- Prise en charge psychosociale à travers les centres sociaux par les travailleurs sociaux
3- Prise en charge judiciaire et juridique par la police, la gendarmerie et les tribunaux
4- La réintégration communautaire, familiale et économique par les centres sociaux et
les ONG
5- Le suivi-évaluation et la coordination par le Ministère de la Famille et des Affaires
Sociales appuyé par les Agences du Système des Nations Unies, les ONG
Internationales et les ONG Nationales.
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Définies par la Déclaration des Nations Unies comme « tous actes de violence dirigée contre le sexe
féminin et causant ou pouvant causer aux femmes un préjudice ou des souffrances physiques ,
sexuelles ou psychologiques y compris la menace de tels actes, la contrainte et la privation arbitraire
de liberté, que ce soit dans la vie publique ou privée » , les violences faites aux femmes s’inscrivent
donc dans un cadre historique sociologique, économique, culturel et religieux. Elles constituent une
atteinte a la dignité des femmes et a leurs droits fondamentaux qui sont des droits universels.
La Convention sur l’élimination de toutes les formes de discriminations à l’égard de la femme
(CEDEF) et la Convention des Droits de l’Enfant (CDE) ratifiées par notre pays affirment que les droits
des femmes et enfants soient bien défendus. Le magistrat doit savoir que l’on doit tenir compte de
cela en cherchant une mise à jour par rapport au droit qui est désormais une science qui évolue. La
victime a donc le droit de porter plainte devant le Commissariat, la police, le juge de Paix, le
Procureur de la République. La victime doit être informée sur la suite donnée à sa plainte et faire en
sorte qu’un feed back soit donné aux victimes lorsque la plainte est classée avec constitution de
partie civile – droit d’exercer le droit de secours.
 impact de la violence
Lorsqu’une femme ou une jeune fille est physiquement maltraitée, les effets se font ressentir sous
diverses formes et affectent non seulement la victime mais aussi les enfants si elle en a, L’impact
peut être physique, psychotiques qui a des effets a court terme mais aussi a long terme. Certaines
personnes violentes a l’enfance ont des comportements pathologiques à l’age adulte
Les conflits dans la sous région ont entraîne des conséquences néfastes au sein de nos populations
mais les groupes cibles les plus affectes sont les femmes et les enfants.En Guinée la violence
constitue une réelle préoccupation car les études montrent que l’ampleur de ce phénomène est en
évolution croissante.

Conscient de cet état de fait et dans le souci d’harmoniser la législation nationale avec les
conventions internationales (CEDEF et CDE) le MASPFE s’est engage dans un programme
dénomme Programme Cadre Genre et Développement. L’objectif est de combler les
carences du dispositif légal et sensibiliser et mobiliser la population sur les conséquences
néfastes des violences faites aux femmes et enfants.
VIOLENCES PHYSIQUES
Elles comprennent les actions qui nuisent à la santé physique de la femme en lui causant des blessures. Elles portent
attente à l’intégrité physique de la femme

Elles vont de simples voies de fait (égratignures) aux coups mortels en passant par les coups et blessures plus
ou moins graves :

Bastonnades, gifles, lourds travaux

Mutilations génitales feminines
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





Les violences physiques se rencontre à tous les niveaux de la vie au sein de la famille et au sein de la
collectivité.
Les petites filles sont victimes : de mutilations génitales couvrant toutes les pratiques liées à l’excision
Des maltraitances du fait de la division esexiste du travail qui leur assigne de lourdes taches ménag-res
indépendant de leur age et très souvent elles exécutent en plus la plupart des travaux effectuées par les
garçons.
De bastonnade, coups et de toutes sortes de tortures.
De grossesses précoces et multiples
La violence physique e=sur les femmes, dans certains pays est perpétrée et ou tolérée par l’Etat. Exemple la
correction de la femme adultère dans certains pays mulsulmans (Jordanie, Afghanistan) qui va jusqu’au
meurtre, (lapidation de la femme adultère)
En effet beaucoup de femmes et de jeunes filles subissent et acceptent avec résignation toutes les formes de
violence et de mauvais traitements sans souvent en avoir même conscience. Ces violences sont de tous ordres :
Physiques : coups et services corporels voire meurtre ou assassinat, l’excision
Verbale : injures publiques, menaces, chantages
Psychologique : injustice, humiliations, propos dévalorisant les opinions et les actions des femmes
Sexuelle : sexualité forcée accompagnée de brutalités physiques de menaces, contrainte a subir des scénarios
pornographiques humiliants, viols collectifs, tentative de viol proxenetisme
Economique : privation de moyens ou de biens essentiels, abandon familial, trafic d’enfant, exploitation
économique des enfants
les violences sociales et culturelles : excision, interdiction faites aux femmes d’élever le ton devant les
hommes, la polygamie, le mariage force, la violence vestimentaire, exclusion des veuves dans le partage
successoral
les violences envers les enfants : détournement de mineur, trafic des enfants, abandon d’enfant, travail force
des enfants ou mauvais traitement, renvoi des filles des familles pour grossesses non désirées, enlèvement
d’enfant, infanticide
les violences sexuelles.
Ce sont des actes et comportements qui amènent la femme à subir des relations sexuelles contre sa
volonté. Ces violences se présentent sous des formes multiples au sein de la famille et de la
collectivité :
Le viol est défini comme tout acte de pénétration sexuelle de quelque nature qu’il soit sur la
personne d’autrui par violence, contrainte ou surprise. Le viol enfreint à la liberté de toute personne
de disposer de son corps comme elle veut.



Les filles et les femmes peuvent être victimes de viol.
Le viol peut être conjugal : le mari oblige sa femme à avoir des relations sexuelles.
Le viol peut être un fait de la collectivité, n’importe qui peut s’en prendre à elles n’importe
où et n’importe quand : lors des conflits armés et dans les camps des réfugiés.
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L’inceste : le fait pour une personne d’entretenir des relations sexuelles avec une autre personne
avec qui il existe un lien de parenté à un degré assez proche. Exemple : père et fille, frère et sœur,
oncle et nièce, tante et neveu.
 L’exploitation sexuelle à des fins commerciales (ou proxénitisme) ce sont les filles ou les
femmes obligées par quelqu’un ou quelqu’une de se prostituer.

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


La pédophilie qui est un phénomène de violences sexuelles à l ‘égard des enfants et
surtout des fillettes, ce sont des enfants contraints de satisfaire les besoins sexuels des
adultes

Le harcèlement sexuel qui se définit comme « toute conduite ou abus de pouvoir se
manifestant une ou plusieurs fois, par des paroles, des actes à connotation sexuelle et
non désirés et qui est de nature à porter atteinte à la dignité ou à l’intégrité physique ou
psychologique de la femme ou de nature à entraîner pour elles des conditions de travail
ou d’études défavorables ou un renvoi. NB l’auteur du harcèlement sexuel peut être un
homme ou une femme.
Le harcèlement sexuel à l’école : certains enseignants usant du pouvoir qu’ils ont sur les
élèves s’arrangent pour s’isoler avec la fille qu’ils ont repéré
Le harcèlement sexuel peut se manifester par le chantage, l’agression sexuelle, la
plaisanterie.de mauvais goût, les attouchements non souhaités, les gestes suggestifs (sur le
plan sexuel)
Les contacts physiques familiers
La force physique intervient parfois : les élèves font cas de coups et blessures subies par les
jeunes filles qui refusent les avances.
Le viol, infraction banalisée, fait l’objet de violations aggravantes selon l’âge, le handicap.
Cependant le vrai handicap c’est le silence des victimes qui entrave l’infraction car si elle n’est pas
dénoncée le viol risque d’arriver à chacun. Il faut donc briser le silence.
b) le harcèlement à l’école : les effets de ce harcèlement :
en dehors des blessures, grossesses et avortements clandestins, il y a manque d’intérêt pour
l’école, la peur d’être la risée des autres, la baisse du niveau scolaire de la fille
certaines filles préfèrent se maintenir à un niveau moyen de peur d’être remarquées si elles sont
brillantes, d’autres finissent par céder ou par abandonner l’école pour échapper à l’enseignant,
au logeur. D’autres changent d’école.
 Les conséquences du harcèlement sexuel
a) le harcèlement sexuel au travail : les conséquences sur les personnes harcelées en milieu de travail peuvent
être :






une perte de promotion
une perte de revenu
le sabotage du travail ou le manque de collaboration
une mauvaise évaluation du rendement
une perte d’emploi
la démission etc
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sur le plan personnel le harcèlement au travail peut avoir des répercussions sur la vie personnelle, il
s’agit souvent :




d’une basse de rendement
de la peur de représailles
de la peur d’être mal jugée, de n’être pas crue
de troubles de santé (apparition de maux de dos, de tête, des troubles d’estomac)
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