Structures englouties de Yonaguni
En 1985 un voyagiste de plongée, Kihachiro
Aratake, alors qu'il plonge voir des requins au
large des côtes les plus au Sud de l'île japonaise
Yonaguni Jima, découvre des structures
énigmatiques. Le professeur Masaaki Kimura, de
l'Université de Ryukyus à Okinawa (Japon), étudie
les structures pendant plusieurs années, et
acquiert la conviction qu'elles sont de fabrications
humaine.
A l'occasion de la sortie de son livre Heaven's
Mirror, l'écrivain Graham Hancock invite le docteur
Robert Schoch à venir donner son opinion quant à
l'origine "naturelle" ou "humaine" de ces structures, dans le cadre d'une trilogie télévisée
intitulée "La quête des civilisations perdues". Schoch accepte et arrive au Japon en
Septembre 1997.
Le docteur Schoch pense que la structure est en majeure partie, peut être en totalité,
naturelle. Mais tous les géologues ne sont pas d'accord avec Schoch, et des découvertes
au large des côtes de Cuba, ainsi qu'en Inde, dans le Golfe de Cambay, en font plus
probablement une structure au minimum "terraformée", c'est-à-dire naturelle d'origine
mais dont les aspects ont été améliorés de la main
de l'homme.
Les émissions Flooded Kingdoms of the Ice
Age de la chaîne de télévision britannique Channel
4, diffusées en Février et Mars 2002 et accompagnant la publication du nouveau livre
Underworld de Hancock, détaillent les découvertes effectuées à des profondeurs allant
jusqu'à 300 pieds sur des grands shelves côtières, et dans la Méditerranée près de Malte.
Ces découvertes montrent clairement que, au cours de la dernière ère glaciaire, la
civilisation s'est développé sur ce qui était alors les régions côtières de nombreux endroits
du monde qui, malgré les glaciations plus au Nord, jouissaient toujours d'un climat très
plaisant et tempéré. Ces anciennes colonisations apparaissent avoir été des cités urbaines
bien plus avancées que nos modèles actuels de la préhistoire sont préparés à l'assimiler,
mais leur existence est simplement tout aussi réelle que le fait qu'elles furent à l'évidence
submergées lors de la fin abrupte de l'ère glaciaire, à la frontière du Pleistocène et de
l'Holocène.
Le docteur Schoch se
met alors à travailler sur
Yonaguni Jima avec le
géologue marin réputé
qu'est le professeur
Kimura, convaincu qu'il
s'agit de structures de
la main de l'homme,
contrairement à Schoch.
Ce qui suit est la
discussion détaillée de
Schoch :
Depuis des décennies, en fait depuis des siècles et même des millénaires, différents
chercheurs et écrivains ont recherché la vérité derrière le continent perdu qu'est l'Atlantide
de Platon (généralement, mais pas toujours considéré comme localisé soit dans la mer
Méditerranée ou l'océan Atlantique), ou le continent frère présumé d'Atlantide dans
l'océan Indien ou Pacifique, désigné alternativement Mu ou Lémurie. Selon une
interprétation littérale de la chronologie de Platon, l'Atlantide fut détruit par un cataclysme
entre 9500 et 9600 avant J.-C., et la civilisation supposée de Mu est considérée comme
antérieure encore.
Aujourd'hui reste ce qui est considéré par certains comme la preuve tangible d'une
civilisation perdue, très sophistiquée, et très ancienne, localisée sous la mer dans la région
d'Okinawa. Cela pourrait-il être Mu ou
la Lémurie ?
Les structures découvertes
jusqu'ici se trouvent au large des côtes
de Okinawa et des diverses îles de la
chaîne de l'île Ryukyu, au Japon. La
plus connue et la plus spectaculaire de
ces structures est celle située au large
de la côte Sud de l'île Yonaguni, une
petite (environ 10 km par 4 km) île
japonaise située à l'Est de Taiwan et à l'Ouest des îles Ishigaki et Iriomote dans la Mer de
Chine Est.
La structure au large de la côte de Yonaguni a été décrite comme "la plus vieille
construction du monde" [Barot 1998], prennant la forme d'une "ziggurat de pierre"
remontant à 8000 avant J.-C. [Barot 1998]. Si c'est effectivement le cas, cela en ferait
l'une des découvertes archéologiques les plus importantes des dernières 50 années.
Afin d'évaluer le site, j'ai visité Yonaguni en 2 occasions distinctes (en Septembre
1997 à l'invitation de l'homme d'affaires japonais M. Yasuo Watanabe, et durant
Juillet-Août 1998 en tant que membre du projet archéologique sous-marin "Equipe
Atlantide").
A chaque séjour je fit diverses plongées sur le site.
Le "Monument de Yonaguni", comme j'appelle cette
structure, a superficiellement l'apparence d'une
structure en plate-formes ou de pyramide échelonnée.
Elle a été comparée à diverses structures pyramidales
et de temples aux Amériques, comme l'ancien "Temple
du Soleil" près de Trujillo dans le Nord du Perou
[Joseph 1997, pp. 4-5].
Le Monument de Yonaguni a plus de 50 m de long
selon une direction Est-Ouest et plus de 20 m de large
dans une direction Nord-Sud. Le sommet de la structure se trouve à environ 5 m sous le
niveau de la mer, alors que la base est à environ 25 m de la surface.
C'est une structure asymétrique avec ce qui semble être des marches de pierre
titanesques exposées sur sa façade Sud. Ces marches varient de moins de 50 cm à
plusieurs mètres de hauteur. Lorsque l'on voit les photographies du Monument de
Yonaguni de nombreuses personnes ont l'impression, de part la régularité des faces
rocheuses des marches et les angles aigüs formés par la pierre, qu'il s'agit d'une structure
artificially.
Les faces rocheuses semblent être des pierres dressées.
S'il s'agit d'une structure artificielle, faite de la main de
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