LE MAROC - LES (8) RAISONS CLES 1/ UNE POSITION GEOSTRATEGIQUE 14 Kilomètres entre le Maroc et les côtes européennes Le Maroc est à seulement 14 km des côtes européennes et au carrefour des principales voies des échanges internationaux reliant l’Amérique, l’Afrique, l’Europe et le Moyen-Orient. Un atout indéniable et un facteur déterminant pour intégrer les investissements aux grands flux commerciaux internationaux et pour accroître la compétitivité des entreprises étrangères en optimisant le circuit logistique. 2/DES COUTS COMPETITIFS Grâce à sa situation géostratégique, le Maroc se positionne comme une plateforme compétitive à l’export: Des charges salariales réduites : Le salaire moyen au Maroc s’élève à 327 $/mois, soit près de dix fois moins que le salaire moyen en Espagne Des coûts à l’export compétitifs : 577$/conteneur selon les données de la Banque Mondiale, soit le 6ème taux le plus compétitif de part le monde. Des Charges fiscales réduites : Le total des taxes payées par les entreprises représente 42% de leurs profits, soit le taux le plus compétitif de la région. 3/ DES FONTAMENTAUX ECONOMIQUES FORTS ET STABLES La préservation des équilibres macroéconomiques est une préoccupation majeure des pouvoirs publics. Plusieurs actions et réformes à caractère structurel ont été entreprises en vue de mettre le Maroc sur la voie d'une croissance forte et durable: Une croissance stable: Une économie en croissance continue à un taux moyen de 5% sur la période 2005-2011. Résilience à la crise : Dans un contexte de crise financière et économique mondiale, l’économie marocaine a fait preuve d’une résilience avérée : 4,9% de croissance du PIB en 2011, contre 3,7 en 2010. Maitrise de l’inflation: L'inflation au Maroc est maitrisée autour de 2% malgré la hausse des prix du pétrole et des matières premières. Réduction du niveau d’endettement : L’endettement global du Trésor s’est ainsi réduit de 19 points entre 2000 et 2011 pour se situer à 54% du PIB. Une croissance tirée par la demande intérieure et l'investissement public : La consommation des ménages a enregistré une hausse de 8% par an entre 2004 et 2011 pour atteindre 442 Milliard Dh (52 Milliards USD), tandis que l’investissement public a presque triplé durant la même période pour atteindre 167 Milliards Dh (20 Milliards USD). Chômage en baisse: Lors de la dernière décennie, le taux de chômage a été considérablement réduit, atteignant 8,9% à fin 2011. IDE en hausse continue: L’attractivité du Maroc s’est renforcée en 2013 pour atteindre 20 MMD dh d’IDE, soit une progression de 24 pc, ce qui fait du Royaume la deuxième destination pour les IDE en Afrique. 4/ ACCES A UN MARCHE DE PLUS D’UN MILLIARD DE CONSOMMATEUR Le Maroc a conclu de multiples accords bilatéraux ou multilatéraux qui donnent droit à des réductions tarifaires ou préconisent des arrangements commerciaux préférentiels mettant à la disposition des investisseurs un marché de 55 pays représentant un milliard de consommateurs et 60% du PIB mondial. Maroc/Union Européenne (1996): Le Maroc est le premier pays de la rive sud-méditerranéenne à bénéficier du status avancé dans ses relations avec l'Union Européenne Maroc/Etats-Unis (2005): L'accord de libre échange avec les Etats-Unis (6ème partenaire économique du Maroc) fait partie intégrante de la stratégie globale de l'économie marocaine. Pays Méditerranéens: Signé en février 2004, l'accord d'Agadir entre le Maroc, l'Egypte, la Jordanie et la Tunisie, a permis la levée des barrières non-tarifaires et l'établissement graduel d'une zone de libre échange. Maroc/Turquie (2005) Maroc/AELE (Islande, Norvège, Suisse, Liechtenstein - 1997). Maroc/Pays Arabes (Le programme d'application de la convention de facilitation et de développement des échanges commerciaux interarabes est entré en vigueur le 1er janvier 1998. Il vise la mise en place progressive d'une zone de libre-échange entre les pays membres de la Ligue arabe (sauf l'Algérie, Djibouti, les Comores et la Mauritanie). D’autres accords de libre-échange sont en cours de négociation avec l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), la Commission de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) et le Canada. Aussi, des consultations sont en cours avec le Chili pour entamer un processus de négociation. 5/ DES INFRASTRUCTURES AUX STANDARDS INTERNATIONAUX Le Maroc a investi massivement dans le développement de ses infrastructures. Aujourd’hui, il dispose d’installations de niveau mondial, qui relient de façon optimale et efficace toutes les régions du pays entre elles et avec le reste du monde grâce à un réseau routier, autoroutier, ferroviaire et aéroportuaire important et en développement continu. Réseau autoroutier dense : Aujourd’hui, ce sont 1500 km d’autoroutes qui sont ouvertes à la circulation, permettant de relier les principales villes marocaines de plus de 400 000 habitants. Il devrait atteindre 1 800 km à l’horizon 2015. 1ère plateforme aéroportuaire de la région : Grâce à l’accord OpenSky signé par le Maroc en 2006, 15 aéroports internationaux relient aujourd’hui le Maroc aux principales capitales économiques et plateformes d’affaires mondiales, et sont desservis par une multitude de compagnies internationales. L’aéroport de Casablanca est devenu un pôle aérien important entre l’Europe (32 liaisons directes), l’Afrique (18 liaisons directes et l’Amérique (2 directes et 6 indirectes). Réseau portuaire stratégique : composé de 9 ports ouverts au commerce international. Le complexe portuaire intégré Tanger Med en chiffres 3 ports : Tanger Med 1, Tanger Med Passagers entré en exploitation en mai 2010, et Tanger Med 2 dont le premier terminal à conteneurs sera opérationnel au second semestre 2014 Capacité Tanger Med 1 : 3 millions de conteneurs 2 millions de conteneurs manipulés en 2011 1,8 million de passagers en 2011 Plus de 50 services maritimes reliant le port Tanger Med à plus de 120 ports internationaux. La Zone Franche de Tanger N°1 dans le top 5 des « Best port zones » Réseau ferroviaire en pleine expansion : 2200 km de lignes à voie normales et 600 km en double-voie. Ce réseau permet de relier entre elles toutes les principales villes, de Tanger au nord à Marrakech au sud, en plus de l’aéroport international Mohammed V de Casablanca. Projet de train à grande vitesse : 1er en Afrique. En 2015, la première tranche devrait relier Tanger à Kénitra. Le projet prévoit la construction d’un réseau de 1500 km. Une infrastructure télécommunications aux normes internationales : Avec trois opérateurs globaux (fixe, mobile, internet et data), le secteur des télécommunications au Maroc enregistre chaque année une activité intense et soutenue: Taux de pénétration mobile de 97% et 13 millions d'utilisateurs d'Internet. 6/ UN CAPITAL HUMAIN QUALIFIE ET PERFORMANT Au Maroc, les ressources humaines constituent un atout majeur au service de l'investissement compétitif et de la création de valeur ajoutée: niveau de formation, ouverture culturelle, maîtrise des langues et des nouvelles technologies, attachement à l’esprit d’entreprise, capacité d’adaptation aux changements d’activités et coûts salariaux compétitifs. Une population jeune et active: Une population de 32 millions d'habitants 64% de la population est agée de moins de 34 ans Une population active de 12 millions d'habitants Des ressources humaines qualifiées: 16 Universités et 170 établissements d'enseignement supérieur privé 370 000 étudiants dans l'enseignement supérieur public-privé 40 000 lauréats par an issus de l'enseignement supérieur, dont 10000 ingénieurs De grandes capacités linguistiques Une population de prés de 20 millions d'habitants parlant français Une population de plus de 5 millions d'habitants parlant espagnol Forte pénétration de l'anglais auprés des jeunes et des cadres Une formation professionnelle adaptée aux besoins : 300 établissements de formation professionnelle 200 000 stagiaires/an dans la période 2009-2012 Subvention de formation pouvant aller jusqu'à 65 000 DH par personne recrutée Des instituts de formation pour chaque stratégie sectorielle : Des centres de formation spécialisés sont mis en place dans un cadre de partenariat Public/Privé, au sein des plateformes industrielles intégrées (P2I) pour développer des compétences pointues. 7/ UN ENVIRONNEMENT DES AFFAIRES ATTRACTIF Le Maroc African country of the future 2011-2012 (FDI Intelligence, Filiale de Financial Times) Le Maroc parmi les pays ayant « les meilleures pratiques de promotion de l’investissement (La Banque Mondiale dans son rapport 2012) Le Maroc en tête des pays de la Région MENA en 2013 (Le FMI dans sa dernière édition des Perspectives Economiques pour les pays de la région MENA) Le Maroc 2ème en Afrique en terme d’attrait des IDE (Dernier rapport de FDI Intelligence) Le Maroc, Global Most Improved Economy (Rapport de la Banque Mondiale “Doing Business2012” Un intérêt particulier est accordé par le Maroc à la libéralisation de l’économie à travers l’adoption de nouvelles lois visant l’amélioration des conditions d’investissement. A titre d’exemple : La loi sur la concurrence et la liberté des prix La loi sur la propriété industrielle et intellectuelle visant l’encouragement de la créativité La loi sur la protection des personnes physiques à l’égard du traitement des données à caractère personnel La loi sur l’arbitrage et la médiation conventionnelle 8/ DES STRATEGIES SECTORIELLES AMBITIEUSES En vue de donner la visibilité nécessaire aux investisseurs et d’assurer une croissance économique forte, durable et créatrice de richesses, le Gouvernement a mis en place, à travers un partenariat public-privé, une série de plans sectoriels. Ces plans s’inscrivent dans une double logique : Modernisation des secteurs traditionnels à l’instar de l’agriculture, de la pêche et des mines ; Développement de secteurs innovants tels que les énergies renouvelables, la logistique, l’industrie automobile, l’aéronautique et les services à forte valeur ajoutée, où le Maroc offre de véritables avantages compétitifs.