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Le Bouddhisme a Rokugan
La religion bouddhiste est apparue a Rokugan il y a deux cents ans, les premiers bonzes ayant
accompagné le clan de la licorne lors de son grand voyage. Lors de leur traversée du grand empire de
bronze de KaoLung, ils découvrirent cette philosophie proche du Shinseïsme, et quelques samouraïs se
convertirent avec l'accord de Shinjo elle même. Quand le clan revint à Rokugan, la religion fut préservée
secrète pour éviter de lancer un discrédit supplémentaire sur la Licorne. De rares temples furent
construits dans les montagnes.
Quand les scorpions revinrent des Terres brûlées avec la culture des Royaumes d'Ivoire, les bonzes
décidèrent de se déclarer au grand jour. Sien Ming Tseu se rendit avec toute sa confrérie de gakusho à
Otosan Uchi, demandant audience à l'empereur Toturi. Sien Ming Tseu expliqua à l'empereur qui ils
étaient, et demanda le droit de prêcher leur foi et de construire leurs temples là ou on les accueillerait.
Toturi réfléchit et médita les paroles du vieux Daishi, et en discuta avec son épouse Kaede. Comme tous
les Akodo, Toturi n'avait jamais ouvert le Tao de Shinsei. Selon Kaede, les enseignements des Sutras de
Bouddha étaient très proche des paroles de Shinsei. Peut être était ce là qu'une interprétation différente
de sa philosophie. Aussi, croyant que quelque soit le nom que l'on donne à une même fleur, et quelque soit
la façon dont on la cultive, elle finit par éclore si on le fait avec foi, Kaede conseilla à Toturi d'ouvrir les
esprits de Rokugan au Bouddhisme. Ceci fut fait. Depuis, le bouddhisme est très peu développé, car
souvent combattu avec haine par certains shugenjas et confrérie de moines. Cependant, il fit des adeptes,
notamment au sein du clan Lion.
Le premier grand Daishi était Lo Pao Tseu. Il fut le premier bonze à atteindre l'illumination à Rokugan,
et il se sacrifia dans la plaine ou s'affrontait les armées de la Licorne et du Phénix, alors que les Phénix
voulaient éradiquer le bouddhisme qu'ils jugeaient blasphématoire. Lo Pao Tseu s'immola par le feu, et
son sacrifice frappa alors Shiba Aramaki, champion du clan Phénix il y a 200 ans. Il déclara par la suite
que jamais le clan Phénix ne devrait s'opposer au bouddhisme, car cet acte allait à l'encontre de ce
qu'enseigna Shinsei.
Le Clergé bouddhiste est composé de moines errants sans affiliation de groupe, et de sectes et d’ordres
monastiques allant du plus petit au plus grand.
Un Gakusho bouddhiste errant est appelé Bonze, les femmes moines sont des Ama, des religieuses. Un
bonze porte des robes de couleur orange/safran. La plupart des Bozue (pluriel de Bonze) vivent de
mendicité auprès de gens pieux; il est considéré comme méritant de faire l’aumône Ce sont des personnes
aussi saintes.
Les lieux de culte dits Bouddhistes sont appelés des Temples, et sont très souvent composées de
plusieurs grandes structures dans un endroit clos. L’architecture d’un bâtiment bouddhiste est celle d’une
grande pagode, où les images des principaux Bouddhas et des saints sont conservées. Deux Myo, féroces
gardiens, flanquent l’entrée de tous les temples bouddhistes et gardent le mai on-dehors des murs.
Les Gakusho membres d’un Temple ou d’un monastère porteront un surplis de couleur. En entrant
dans la communauté, Ils sont appelés Soryo, qui est aussi le terme générique pour le clergé bouddhiste
affilié à un Temple.
Les membres supérieurs du groupe sont nommés Risshi (Prêtres) ou Niso (Prêtresses). Les surveillants
et les régisseurs sont appelés Sozu. Les Soryo, Rishi, Niso et Sozu portent des surplis noirs sur leur robe
safran.
Les Conseillers du groupe sont appelés Sojo, et peuvent être apparentés aux abbés. Un Sozu peut
diriger un petit Temple ou un monastère adhérant à une secte. Ils portent un surplis pourpre.
Les Doyens du groupe sont appelés Dai-sojo, apparentés aux évêques. Ils portent un surplis rouge.
Le chef de la secte, le leader de tous les membres du groupe, des prêtres et des laïques, est appelé Daishi, ce qui peut être traduit par Saint Homme, ou Patriarche. il est réellement très rare que des leaders
vivant portent ce titre, et dans la plupart des cas il s’agit d’un Dai-sojo, identique aux autres. De tels
personnages s’habillent comme de simples bonzes, fuyant toute démonstration extérieure.
Tout Gakusho bouddhiste doit observer les vœux suivants, s’ils ne veut pas se trouver en état de Péché.
—
ne pas manger de viande (le poisson est permis)
—
éviter la violence inutile
—
éviter de tuer (quelle que soit la raison)
—
le clergé dans les Temples doit respecter le Célibat
—
éviter la gloutonnerie et l’ivresse.
Les Péchés majeurs, aux conséquences très graves sont :
—
le viol
—
souiller un endroit saint
—
le meurtre (par trahison, opposé à la légitime défense)
Sakyamuni
Le Bouddha Gautama, fondateur du bouddhisme. Sakyamuni est souvent adoré sans être invoqué pour
demander de l’aide, car il ne s’intéresse pratiquement pas à la vie terrestre des mortels. Les personnes qui se
retrouvent face à un grand danger, ou devant une mort certaine avec un mauvais karma, peuvent recevoir
une aide pour se sortir de ce mauvais pas, bien que leur salut complet ne dépende que d’elles-mêmes.
Comme auteur présumé des Sutra, Sakyamunl peut enseigner n’importe lequel des Textes Sacrés à un
adorateur méritant.
Détails Historiques
Depuis ses origines en Inde au 5e siècle avant Jésus-Christ, le Bouddhisme a voyagé très
loin et a subi de nombreux changements dans ses formes extérieures. Le message original du
Seigneur Bouddha (Sakyamuni Gautama) a été modifié par la philosophie chinoise. La
démonologie tibétaine et les croyances Shinto initiales ont donné une variation unique du
Bouddhisme au Nippon.
Il n’existe pas une seule "Voie de la Vérité" dans le Bouddhisme du Nippon, mais plutôt une
série de sectes, possédant chacune sa hiérarchie particulière. Les distinctions entre ces sectes
n’a pas une grande importance pour les laïques bouddhistes. Sauf pour les gens du commun dirigés
temporellement par un Temple, un Monastère ou un Daïmyo favorisant une secte pour des raisons politiques, le
peuple du Nippon assiste sans remords aux rites
d’une secte un jour et à ceux d’une autre le lendemain. Les divinités du panthéon Bouddhiste ne montrent pas
plus de préférence pour une secte que pour une autre.
Le Bouddhisme enseigne que toute l’existence n’est que peine. Tous les êtres (humains ou autres) sont pris
dans le cycle éternel de la vie et de la mort. A chaque réincarnation, Ils apprennent plus de choses sur la vraie
nature de l’univers (qui est illusion) et se rapprochent de la véritable Lumière. Ceux qui ont atteint ce stade sont
appelés «Bouddha», ce qui peut être traduit pan “les Illuminés»(sons non-péjoratif, bien évidemment). Le
message de Gautama dirige ses fidèles vers l’identification des causes de peine dans l’univers pour les éliminer,
et pour qu’ils recherchent en eux-même la nature de Bouddha. Pour les personnes ne percevant pas la nature
très ésotérique de ces termes, disons que cette religion enseigne les bonnes actions, la non-violence et la
gentillesse, pour corriger les peines de l’existence. Les bouddhistes les plus croyants pratiquent une méditation
profonde et l’austérité physique pour diriger leur âme et leur esprit vers la Lumière.
Une des différences, entre le message original du Seigneur Gautama et celui de ses adorateurs au Nippon, est
le panthéon extensif de Dieux, d’ “anges “et d’esprits inférieurs. Dans à peu près toutes les sectes, sauf les plus
puristes, ces êtres reçoivent une adoration respectueuse. Dans la division des tâches qui est une part des
relations harmonieuses entre le Shinto et le Bouddhisme, ce dernier traite des sujets qui sont interdits au Shinto :
naissance, mort et rites funéraires. Les cérémonies ne concernent pas la vie quotidienne, mais cherchent plutôt à
faine atteindre le Nirvâna à la congrégation. Les prêtres bouddhistes s’occupent aussi de médecine et de
guérison, domaines que les Gakusho Shinto approchent avec répugnance à cause du risque de souillure.
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