Doc 2 p 42 : télégramme du gouvernement

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Partie 1 : Guerres mondiales et régimes totalitaires (1914-1945)
(30 % du temps soit 12 heures)
Chapitre 1 : la 1ère guerre mondiale : vers une guerre totale (1914-1918)
4 heures
Thème 1 – La première Guerre mondiale : vers une guerre totale (1914-1918)
CONNAISSANCES
La Première Guerre mondiale bouleverse les États et les sociétés :
- elle est caractérisée par une violence de masse,
- avec la révolution russe, elle engendre une vague de révolutions
en Europe,
- elle se conclut par des traités qui dessinent une nouvelle carte de
l’Europe source de tensions.
DÉMARCHES
Après la présentation succincte des trois grandes
phases de la guerre on étudie deux exemples de
la violence de masse :
- La guerre des tranchées (Verdun),
- le génocide des Arméniens.
L’étude s’appuie sur la présentation de
personnages et d’événements significatifs.
L’étude de la nouvelle carte de l’Europe met en
évidence quelques points de tensions
particulièrement importants
CAPACITÉS
Connaître et utiliser les repères suivants
- La Première Guerre mondiale : 1914 -1918, la bataille de Verdun : 1916 ; l’armistice : 11 novembre 1918
- La révolution russe : 1917
- La carte de l’Europe au lendemain des traités
Décrire et expliquer la guerre des tranchées et le génocide des Arméniens comme des manifestations de la violence de
masse.
Le petit nombre d’heures à consacrer à ce chapitre (trois à quatre) oblige à des choix importants. C’est au
travers de l’exemple de la bataille de Verdun que peut être posée la guerre de tranchées, puis de part et
d’autre les deux temps de la guerre de mouvement. Verdun permet aussi de placer le front occidental et
d’envisager l’ampleur de la guerre (forces matérielles et humaines engagées dans la bataille, durée de
celle-ci, pertes), afin d’appréhender la notion de guerre totale, sans chercher à la parcourir entièrement ;
en regard de cette bataille, le génocide des Arméniens ouvre sur l’extrême violence faite aux civils et sur
les multiples espaces de la guerre. L’évocation de la révolution russe pourra se faire à travers la figure de
Lénine, et celle du mouvement révolutionnaire qui secoue l’Europe à la fin du conflit à travers l’action de
Rosa Luxembourg et Karl Liebknecht.
Le site d’Arte.tv revient sur les monuments aux morts français et allemands
Le 14 novembre 2004, émission Karambolage
http://www.arte.tv/fr/675042,CmC=675038.html
Partie 1 : Guerres mondiales et régimes totalitaires (1914-1945)
(30 % du temps soit 12 heures)
Chapitre 1 : la 1ère guerre mondiale : vers une guerre totale (1914-1918)
4 heures
Thème 1 – La première Guerre mondiale : vers une guerre totale (1914-1918)
CONNAISSANCES
La Première Guerre mondiale bouleverse les États et les sociétés :
- elle est caractérisée par une violence de masse,
- avec la révolution russe, elle engendre une vague de révolutions
en Europe,
- elle se conclut par des traités qui dessinent une nouvelle carte de
l’Europe source de tensions.
DÉMARCHES
Après la présentation succincte des trois grandes
phases de la guerre on étudie deux exemples de
la violence de masse :
- La guerre des tranchées (Verdun),
- le génocide des Arméniens.
L’étude s’appuie sur la présentation de
personnages et d’événements significatifs.
L’étude de la nouvelle carte de l’Europe met en
évidence quelques points de tensions
particulièrement importants
CAPACITÉS
Connaître et utiliser les repères suivants
- La Première Guerre mondiale : 1914 -1918, la bataille de Verdun : 1916 ; l’armistice : 11 novembre 1918 ; Clemenceau
- La révolution russe : 1917, Lénine
- La carte de l’Europe au lendemain des traités
Décrire et expliquer la guerre des tranchées et le génocide des Arméniens comme des manifestations de la violence de
masse.
Partie 1 : Guerres mondiales et régimes totalitaires (1914-1945)
(30 % du temps soit 12 heures)
Chapitre 1 : la 1ère guerre mondiale : vers une guerre totale (1914-1918)
4 heures
Thème 1 – La première Guerre mondiale : vers une guerre totale (1914-1918)
CONNAISSANCES
La Première Guerre mondiale bouleverse les États et les sociétés :
- elle est caractérisée par une violence de masse,
- avec la révolution russe, elle engendre une vague de révolutions
en Europe,
- elle se conclut par des traités qui dessinent une nouvelle carte de
l’Europe source de tensions.
DÉMARCHES
Après la présentation succincte des trois grandes
phases de la guerre on étudie deux exemples de
la violence de masse :
- La guerre des tranchées (Verdun),
- le génocide des Arméniens.
L’étude s’appuie sur la présentation de
personnages et d’événements significatifs.
L’étude de la nouvelle carte de l’Europe met en
évidence quelques points de tensions
particulièrement importants
CAPACITÉS
Connaître et utiliser les repères suivants
- La Première Guerre mondiale : 1914 -1918, la bataille de Verdun : 1916 ; l’armistice : 11 novembre 1918 ; Clemenceau
- La révolution russe : 1917 ; Lénine
- La carte de l’Europe au lendemain des traités
Décrire et expliquer la guerre des tranchées et le génocide des Arméniens comme des manifestations de la violence de
masse.
Chapitre 1 : la 1ère guerre mondiale : vers une guerre totale (1914-1918)
Problématique : en quoi cette guerre est-elle différente des autres guerres menées jusque là ? Quelles conséquences a-t-elle
sur les destins des populations et des Etats du monde ?
Rappel : les origines de la guerre ont été vues en 4ème.
La guerre débute en août 1914.
I.
En quoi la PREMIERE guerre mondiale est-elle une guerre d’un nouveau genre ? (2 heures)
Pour les combattants : L’exemple de la bataille de Verdun (février à décembre 1916) (1 heure)
Doc 1 p 40 : la bataille de Verdun
1. Qui sont les deux belligérants ?
2. Quand débute la bataille ? Qui attaque ?
3. Montre l’acharnement des combats
4. Comment s’organise le ravitaillement du côté français ?
5. Quand se termine la bataille ? Un camp a-t-il emporté la victoire ?
Doc 2 p 40 : Les morts et les blessés
 Quel bilan peut-on tirer ?
 Avec le doc 3 p 54, montre la violence que fait subir la guerre aux combattants
 HDA : Otto Dix, les joueurs de skat (à ne pas faire)
Comment s’explique le nombre de morts et de blessés ?
Doc 3 p 40 : Verdun, mois après mois
1. Quels sont les moyens utilisés par les deux armées pour vaincre ?
2. QU’est ce que cela suppose pour l’économie de ces deux pays ?
(Conversion en économie de guerre, d’où pénurie pour les civils)
3. Que peut-on dire des qualités des combattants ?
(Tenacité, courage, patriotisme, acharnement)
4. Avec le doc 4 p 45, quels pays payent le plus lourd tribut à la guerre ? Justifie ta réponse
Docs 4 et 5 p 41 : Lettre d’un poilu et des poilus dans une tranchée
! Un poilu est le surnom donné aux combattants français (mot emprunt de respect)
1. Quelles sont les conditions de vie des poilus ?
2. Qu’est ce qu’une tranchée ? comment se passent les combats dans ces tranchées ?
3. Que peuvent ressentir les familles à la lecture de ces lettres ?
HDA : Otto Dix, la guerre (travail à ne pas faire)
1. Présente l’œuvre et l’artiste, en rappelant le contexte historique
2. En quoi ce tableau illustre la violence et la déshumanisation des combats ?
Doc 1, 2 et 3 pp 38-39 : la 1ère guerre mondiale, les phases de la guerre à l’Ouest, le front de l’ouest en 1918
1. Dans quelle phase de la guerre s’inscrit la bataille de Verdun ? Combien de temps dure-t-elle ?
2. Quelle phase se trouve avant ? après ?
3. Qui sont les alliés de l’Allemagne ? de la France ?
4. Quelles sont les principales batailles ?
5. Comment les pays de l’Entente cherchent-ils à asphyxier l’effort de guerre allemand ? Comment l’Allemagne cherche-telle à briser l’étau ?
6. Quels sont les deux événements qui changent les rapports de force entre les deux camps en 1917
a. Entrée en guerre des Etats Unis
b. Armistice germano-russe
7. Qui l’emporte en 1918 sur le front de l’ouest ?
Impact sur les populations : Correction avec Histoire des Arts : Otto Dix, les joueurs de skat et la guerre
A. Une guerre longue et violente
La 1ère guerre mondiale oppose les pays de la triple entente (France, Russie, Royaume Uni), auxquels se
rajoutent l’Italie (1915) et les Etats Unis (1917) aux pays de la Triplice (Allemagne, Autriche Hongrie,
Empire ottoman) de août 1914 à novembre 1918. Les fronts sont essentiellement européens. Elle
comporte 3 phases :
 1914 : la guerre de mouvement échoue à l’ouest comme à l’est
 Fin 1915 à 1917 : c’est la guerre de position. Les soldats s’enterrent dans des tranchées reliées
entre elles par des boyaux. Les tentatives pour percer les fronts échouent (Verdun 1916), au prix
de centaines de milliers de morts et de blessés. Des mutineries éclatent en 1917 mais échouent.
La Russie sort de la guerre
 1918 : la guerre de mouvement reprend. La triplice s’effondre (octobre-novembre 1918). La
guerre se termine le 11 novembre 1918 : armistice (arrêt des combats) entre la France et
l’Allemagne.
*Cette guerre a été particulièrement violente :
Les combats sont acharnés (corps à corps, utilisation massive de l’artillerie, début de l’aviation, des gaz
de combats, des lance-flammes, des chars). Le nombre de morts (9 millions) et de blessés (20 millions
dont 6 millions d’invalides appelés les « gueules cassées ».
Les conditions de vie sont éprouvantes pour le moral (poux, boue, manque de ravitaillement, peur, bruit
incessant).
Pour les civils : l’exemple du génocide arménien (20 min)
Doc 2 p 42 : télégramme du gouvernement
1. Présenter le document
2. Qui ordonne le génocide ?
3. Avec le doc 1, rappelez le contexte historique
Doc 3 : le génocide des Arméniens
1. Localise la ville de Erzinghian. Que s’y passe-t-il ?
(pour info, la ville porte le nom de Gümüşhane aujourd’hui
2. Quels sont les autres moyens de l’extermination ?
Doc 4 p 43 : un convoi de déportés
1. Quelle est la nature du document ? De quand date-t-il ?
2. Quels lieux sont cités ? Localise-les sur la carte 3
3. Quelles sont les violences faites à ces populations ?
Les civils sont également victimes de violences : les mauvaises nouvelles, la hausse des prix, les pénuries
rendent la vie difficile aux familles des soldats. Dans le nord de la France, en Belgique, les civils doivent
subir le poids de l’occupation allemande (réquisition, travail forcé, prises d’otages, viols). Le génocide
des chrétiens arméniens (1.2 millions de morts (1915) ordonné par le gouvernement ottoman, dans un
contexte de défaite, préfigure ceux de la 2nde guerre mondiale (déportation par marches forcées,
exécutions sommaires de civils, viols).
B. Une guerre qui mobilise toutes les ressources
Doc 1 p 36 : le travail dans une usine d’armement britannique en juillet 1917
Docs 2 p 44 : la mobilisation des colonies
Doc 6 p 45 : mobiliser l’arrière affiche pour l’emprunt de guerre 1916
 En une réponse développée, montrez quels sont les moyens mis en œuvre pour gagner la guerre
Correction :
Les Etats mobilisent toutes leurs ressources pour gagner la guerre :
- Les populations civiles et les soldats sont utilisées en masse (Les femmes dans les usines et les
champs, les troupes coloniales
- Les usines sont reconverties dans l’armement.
- Les emprunts de guerre permettent de financer les armements et l’innovation.
- La propagande suscite l’esprit patriotique. La censure évite les mauvaises nouvelles du front.
Faire la biographie de Clemenceau et son rôle dans l’organisation de la guerre totale du côté français, de
son arrivée au pouvoir en 1917 à la signature du traité de Versailles.
Doc 3 p 166 : biographie de Georges Clemenceau
1) Quelle fonction occupe-t-il entre 1917 et 1920 ?
2) Quel est le contexte économique et social en France en 1917 ?
3) Quel est le contexte militaire et politique en 1917 ?
4) Quelle politique mène-t-il entre 1917 et 1920 ?
CONCLUSION – EVALUATON :
Répondre à la question du début de séquence : pourquoi parle-t-on d’une guerre presque totale à
propos de la 1ère guerre mondiale ?
Coup de pouce
Connaissances :
1) nombre de pays dans la guerre et leurs systèmes d’alliance (idée de guerre mondiale)
2) la violence et l’acharnement des combats (Verdun, phases de la guerre, blocus continental,
torpillage de bateaux neutres), la violence faite aux civils (génocide arménien + otages)
3) la mobilisation de toutes les ressources (y compris la propagande, l’exacerbation du patriotisme)
qui permet cette violence sur la longue durée
4) Mais pas d’extermination systématique de populations civiles
Les élèves sont amenés à y répondre en utilisant le cours, en autonomie : évaluation 1
II. Comment des révolutions mettent-elles fin à la guerre (30 minutes)
Dossier p 46-47 : Lénine et la révolution d’octobre
Dossier p 48-49 : la vague révolutionnaire en Europe
Les révolutions arabes du printemps 2011 en cascade ont provoqué la fin de régimes dictatoriaux et la
naissance de lendemains meilleurs. Dans le cadre d’un regard croisé entre ces événements et le
programme de 3ème, votre équipe et vous devez faire un schéma montrant le contexte, les acteurs et les
enjeux des révolutions russes de 1917 et leurs conséquences sociales et politiques en Russie et en
Europe.
Vous pouvez vous servir d’un logiciel de carte heuristique (type www.bubbl.us)
Coup de pouce :
Doc 2 p 46 : les deux révolutions russes
Doc 4 p 47 : les décrets sur la paix et la terre (1917)
Doc 1 p 48 : Rosa Luxembourg
Doc 2 p 48 : Que veut Spartakus ?
Doc 4 p 49 : chronologie
II. Comment des révolutions mettent-elles fin à la guerre (30 minutes)
Dossier p 46-47 : Lénine et la révolution d’octobre
Dossier p 48-49 : la vague révolutionnaire en Europe
Les révolutions arabes du printemps 2011 en cascade ont provoqué la fin de régimes dictatoriaux et la
naissance de lendemains meilleurs. Dans le cadre d’un regard croisé entre ces événements et le
programme de 3ème, votre équipe et vous devez faire un schéma montrant le contexte, les acteurs et les
enjeux des révolutions russes de 1917 et leurs conséquences sociales et politiques en Russie et en
Europe.
Vous pouvez vous servir d’un logiciel de carte heuristique (type www.bubbl.us)
Coup de pouce :
Doc 2 p 46 : les deux révolutions russes
Doc 4 p 47 : les décrets sur la paix et la terre (1917)
Doc 1 p 48 : Rosa Luxembourg
Doc 2 p 48 : Que veut Spartakus ?
Doc 4 p 49 : chronologie
II. Comment des révolutions mettent-elles fin à la guerre (30 minutes)
Dossier p 46-47 : Lénine et la révolution d’octobre
Dossier p 48-49 : la vague révolutionnaire en Europe
Les révolutions arabes du printemps 2011 en cascade ont provoqué la fin de régimes dictatoriaux et la
naissance de lendemains meilleurs. Dans le cadre d’un regard croisé entre ces événements et le
programme de 3ème, votre équipe et vous devez faire un schéma montrant le contexte, les acteurs et les
enjeux des révolutions russes de 1917 et leurs conséquences sociales et politiques en Russie et en
Europe.
Vous pouvez vous servir d’un logiciel de carte heuristique (type www.bubbl.us)
Coup de pouce :
Doc 2 p 46 : les deux révolutions russes
Doc 4 p 47 : les décrets sur la paix et la terre (1917)
Doc 1 p 48 : Rosa Luxembourg
Doc 2 p 48 : Que veut Spartakus ?
Doc 4 p 49 : chronologie
Correction
D’autres révolutions provoquent la fin des combats. En Allemagne, L’Empereur Guillaume II abdique le 9
novembre 1918 et la république est proclamée.
Correction
D’autres révolutions provoquent la fin des combats. En Allemagne, L’Empereur Guillaume II abdique le 9
novembre 1918 et la république est proclamée.
III. Les traités qui mettent fin à la guerre ont-ils assuré la paix ? (1 heure)
L’exemple du traité de Versailles p 50-51
Doc 5 p 51 : Versailles, vu par l’hebdomadaire allemand Simplicissimus
Paperboard HDA
Avec le doc 2 et 3 p 50-51, justifie l’avis de Heine
En 5 lignes, montre que le traité de Versailles, sensé régler la paix entre les Alliés et l’Allemagne,
provoque des tensions porteuses de guerre. (évaluation 2)
Ou Carte 3 p 51 : l’Allemagne au lendemain du traité de Versailles
 Quels sont les territoires perdus par l’All ?
 Quelle précaution est prise contre l’All ? Pourquoi ?
 A qui sont confiés les territoires de la Sarre, Dantzig, Mémel?
Et Doc 2 p 50 : extraits du traité de Versailles
 Présente le document
 Quels sont les territoires perdus par l’Allemagne ?
 Quels articles privent l’Allemagne de sa puissance militaire ?
 Quelle est l’obligation de l’Allemagne vis-à-vis des Alliés ? Qu’est ce qui la justifie ?
Quels sont les autres changements en Europe ?
Doc 3 p 53 : carte de l’Europe après la guerre (1920-1923)
 Que deviennent les 3 anciens empires ?
 Quels sont les États créés à partir de ces anciens empires ?
 Quels sont les problèmes qui restent posés et qui peuvent menacer la paix ?
En janvier 1919, les vainqueurs de la guerre rédigent à Paris les traités de paix qui redessinent la carte de
l’Europe. Ils s’inspirent des 14 points du président américain Wilson. Ils créent la SDN (Société Des
Nations), organisation internationale chargée de maintenir la paix.
Le traité de Versailles par exemple, signé par l’Allemagne le 28 juin 1919 lui impose de nombreuses
conditions : jugée responsable de la guerre, elle doit payer des réparations, on armée est fortement
réduite (limitée à 100 000 h sans artillerie, aviation, service militaire aboli, Rhénanie démilitarisée et
occupée). Elle perd de nombreux territoires (Alsace Lorraine rendue à la France). Elle est coupée en deux
par le corridor de Dantzig
Les autres empires (Autriche Hongrie, Empire ottoman, Russie), au nom du principe des nationalités à
l’autodétermination, sont démembrés : de nouveaux états nationaux apparaissent (Pologne,
Tchécoslovaquie).
Mais la paix n’est pas assurée pour autant :
- le traité de Versailles est vécu comme un « diktat » humiliant et abusif par les Allemands.
- De nombreux pays européens nés des traités contestent leurs nouvelles frontières et affrontent
leurs voisins (guerre russo-polonaise, guerre gréco-turque).
- L’Italie n’a pas récupéré les terres irrédentes (Fiume) et parle d’une victoire mutilée
- Le droit à l’autodétermination de certaines minorités n’est pas reconnu (les Allemands des
Sudètes).
Evaluation HII.1
Je sais (noter - /+-/+
Avis de
l’élève
Avis du
prof
Lire - Repérer les informations dans un texte à partir des éléments explicites et des
éléments implicites nécessaires (consignes 1 et 3)
Écrire - Rédiger un texte bref, cohérent et ponctué, en réponse à une question ou à
partir de consignes données (consigne 4)
Situer des événements. (consigne 2)
Dorgelès, engagé volontaire dans l'infanterie en 1914, est un auteur français ayant vécu toute la guerre.
Rentré du front, il raconte ses souvenirs.
"Sans regarder, on y sauta [dans la tranchée]. En touchant du pied ce fond mou, un dégoût surhumain me
rejeta en arrière, épouvanté. C'était un entassement infâme, une exhumation monstrueuse de Bavarois
cireux sur d'autres déjà noirs, dont les bouches tordues exhalaient une haleine pourrie, tout un amas de
chairs déchiquetés, avec des cadavres qu'on eût dit dévissés, les pieds et les genoux complètement
retournés, et, pour les veiller tous, un seul mort resté debout, adossé à la paroi, étayé par un monstre sans
tête. Le premier de notre file n'osait pas avancer sur ce charnier, on éprouvait comme une crainte
religieuse à marcher sur ces cadavres, à écraser du pied ces figures d'hommes. Pourtant, chassés par la
mitrailleuse, les derniers sautaient quand même, et la fosse commune parut déborder."
DORGELÈS Roland, Les croix de bois, Paris, Albin Michel, 1925.
1. Identifier : entoure la ou les bonnes réponses (2 pts)
Ce document est-il extrait d'un article, d'une lettre, d'un discours, d'un roman, d'un journal intime ?
L'auteur est il écrivain, journaliste, homme politique ?
2. Situer dans le temps des événements (6 pts)
Donne les dates du début et de la fin de cette guerre ?
Cette scène se déroule-t-elle pendant la guerre de mouvement ou pendant la guerre de position ? Justifie
ta réponse.
Situe dans le temps et dans l'espace une bataille caractéristique de cette guerre.
3. Décrire : repérer des informations dans un texte (4 pts)
Relevez des mots ou expressions qui évoquent :
– le nombre de morts :
– la violence avec laquelle les soldats ont été tués :
– les armes utilisées :
– les sensations éprouvées par l'auteur :
4. Expliquer : Rédiger un texte bref, cohérent et ponctué (8 pts)
L'auteur écrit : ≪Sans y regarder, on y sauta ≫.
– Décris une tranchée et explique à quoi elle sert.
– Pourquoi parle-t-on de ≪violence de masse ≫a propos de cette guerre ?
5.Repères 6ème
VIII avant JC :
*
*Fondation de Rome
*Début de l’écriture de la Bible
*poète grec qui composa l’Iliade (Guerre de Troie) et l’Odyssée (Ulysse)
* Rome est fondée par
(après avoir tué son frère jumeau Remus)
* Les Hébreux commencent la rédaction de la Bible
Nomme et situe une métropole mondiale (2 pts)
Correction de l’évaluation sur la 1ère guerre mondiale
1. Ce document est un extrait d’un roman « Les croix de bois » d’un écrivain français, Roland Dorgelès,
publié en 1925
2. La 1ère guerre mondiale débute le 3 août 1914 et se termine le 11 novembre 1918. La scène du
texte se déroule durant la guerre de position (1915-1917), puisqu’on y parle de tranchées. La
bataille de Verdun qui oppose les Allemands et les Français dans le nord est de la France, dure de
février à décembre 1916.
3. Les mots ou expressions qui évoquent le nombre de morts :
"Sans regarder, on y sauta [dans la tranchée]. En touchant du pied ce fond mou, un dégoût surhumain me
rejeta en arrière, épouvanté. C'était un entassement infâme, une exhumation monstrueuse de Bavarois
cireux sur d'autres déjà noirs, dont les bouches tordues exhalaient une haleine pourrie, tout un amas de
chairs déchiquetés, avec des cadavres qu'on eût dit dévissés, les pieds et les genoux complètement
retournés, et, pour les veiller tous, un seul mort resté debout, adossé à la paroi, étayé par un monstre sans
tête. Le premier de notre file n'osait pas avancer sur ce charnier, on éprouvait comme une crainte
religieuse à marcher sur ces cadavres, à écraser du pied ces figures d'hommes. Pourtant, chassés par la
mitrailleuse, les derniers sautaient quand même, et la fosse commune parut déborder."
DORGELÈS Roland, Les croix de bois, Paris, Albin Michel, 1925.
3. Les mots ou expressions qui évoquent la violence avec laquelle les soldats ont été tués
"Sans regarder, on y sauta [dans la tranchée]. En touchant du pied ce fond mou, un dégoût surhumain
me rejeta en arrière, épouvanté. C'était un entassement infâme, une exhumation monstrueuse de
Bavarois cireux sur d'autres déjà noirs, dont les bouches tordues exhalaient une haleine pourrie, tout
un amas de chairs déchiquetés, avec des cadavres qu'on eût dit dévissés, les pieds et les genoux
complètement retournés, et, pour les veiller tous, un seul mort resté debout, adossé à la paroi, étayé
par un monstre sans tête. Le premier de notre file n'osait pas avancer sur ce charnier, on éprouvait
comme une crainte religieuse à marcher sur ces cadavres, à écraser du pied ces figures d'hommes.
Pourtant, chassés par la mitrailleuse, les derniers sautaient quand même, et la fosse commune parut
déborder."
DORGELÈS Roland, Les croix de bois, Paris, Albin Michel, 1925.
3. Les mots ou expressions qui évoquent les armes utilisées
"Sans regarder, on y sauta [dans la tranchée]. En touchant du pied ce fond mou, un dégoût surhumain
me rejeta en arrière, épouvanté. C'était un entassement infâme, une exhumation monstrueuse de
Bavarois cireux sur d'autres déjà noirs, dont les bouches tordues exhalaient une haleine pourrie, tout
un amas de chairs déchiquetés, avec des cadavres qu'on eût dit dévissés, les pieds et les genoux
complètement retournés, et, pour les veiller tous, un seul mort resté debout, adossé à la paroi, étayé
par un monstre sans tête. Le premier de notre file n'osait pas avancer sur ce charnier, on éprouvait
comme une crainte religieuse à marcher sur ces cadavres, à écraser du pied ces figures d'hommes.
Pourtant, chassés par la mitrailleuse, les derniers sautaient quand même, et la fosse commune parut
déborder."
DORGELÈS Roland, Les croix de bois, Paris, Albin Michel, 1925.
3. Les mots ou expressions qui évoquent les sensations éprouvées par l’auteur
"Sans regarder, on y sauta [dans la tranchée]. En touchant du pied ce fond mou, un dégoût surhumain
me rejeta en arrière, épouvanté. C'était un entassement infâme, une exhumation monstrueuse de
Bavarois cireux sur d'autres déjà noirs, dont les bouches tordues exhalaient une haleine pourrie, tout
un amas de chairs déchiquetés, avec des cadavres qu'on eût dit dévissés, les pieds et les genoux
complètement retournés, et, pour les veiller tous, un seul mort resté debout, adossé à la paroi, étayé
par un monstre sans tête. Le premier de notre file n'osait pas avancer sur ce charnier, on éprouvait
comme une crainte religieuse à marcher sur ces cadavres, à écraser du pied ces figures d'hommes.
Pourtant, chassés par la mitrailleuse, les derniers sautaient quand même, et la fosse commune parut
déborder."
DORGELÈS Roland, Les croix de bois, Paris, Albin Michel, 1925.
4. Une tranchée est un fossé creusé par les soldats sur le front, solidement défendu par des barbelés.
Toutes les tranchées sont reliées entre elles par des boyaux. Elles leur permettent de circuler et de
se mettre à l’abri des attaques ennemies. Les soldats doivent partir à l’assaut des tranchées
ennemies, en traversant le no man’s land et s’en emparer
Cette guerre a été particulièrement violente :
Les combats sont acharnés (corps à corps, utilisation massive de l’artillerie, début de l’aviation, des
gaz de combats, des lance-flammes, des chars). Le nombre de morts (9 millions) et de blessés (20
millions dont 6 millions d’invalides appelés les « gueules cassées ») sont considérables.
Les conditions de vie sont éprouvantes pour le moral (poux, boue, manque de ravitaillement, peur,
bruit incessant). Les civils sont également victimes de violences : les mauvaises nouvelles, la hausse
des prix, les pénuries rendent la vie difficile aux familles des soldats. Dans le nord de la France, en
Belgique, les civils doivent subir le poids de l’occupation allemande (réquisition, travail forcé, prises
d’otages, viols). Le génocide des chrétiens arméniens (1.2 millions de morts (1915) ordonné par le
gouvernement ottoman, dans un contexte de défaite, préfigure ceux de la 2 nde guerre mondiale
(déportation par marches forcées, exécutions sommaires de civils, viols).
5.Repères 6ème
VIII avant JC :
* HOMERE
*Fondation de Rome
*Début de l’écriture de la Bible
*poète grec qui composa l’Iliade (Guerre de Troie) et l’Odyssée (Ulysse)
* Rome est fondée par ROMULUS
(après avoir tué son frère jumeau Remus)
* Les Hébreux commencent la rédaction de la Bible
Nomme et situe une métropole mondiale
New York est une métropole mondiale. Elle se trouve en Amérique du Nord, sur la côte est des Etats Unis,
au bord de l’océan Atlantique.
Evaluation d’histoire : la 1ère guerre mondiale
Par le biais de cette évaluation possibilité d'évaluer le degré d'acquisition d'une, deux ou trois
compétences.
Je sais (noter - /+-/+
Avis de
l’élève
Lire - Repérer les informations dans un document à partir des éléments explicites et
des éléments implicites nécessaires (consignes 1 et 3)
Écrire - Rédiger un texte bref, cohérent et ponctué, en réponse à une question ou à
partir de consignes données (consigne 4)
Situer des événements. (consigne 2)
Avis du
prof
Etude d’un document :
le second emprunt de la défense nationale, Affiche de Alcide Rabaudi, illustrateur pour enfants,
novembre 1916
1. Identifier : entoure la ou les bonnes réponses (2 pts)
a) Ce document est-il une affiche, une carte postale, une
couverture d’un roman ?
b) L'auteur est il écrivain, journaliste, illustrateur,
homme politique ?
2. Situer dans le temps des événements
a) Donne les dates du début et de la fin de cette guerre
? (2 pts)
b) Ce document est créé lorsque se déroule la guerre de
mouvement ou pendant la guerre de position ?
Justifie ta réponse (2 pts).
c) Situe dans le temps et dans l'espace une bataille
caractéristique de cette guerre (2 pts)
3. Décrire : repérer des informations dans un document
a) Qui est le personnage central ? Qui incarne-t-il ?
Justifie (2 pts)
b) Qui sont les personnes à droite ? (tu dois donner au
moins deux réponses) (2 pts)
c) Que font-ils ? Dans quel but ? (2 pts)
d) Quel monument parisien est reconnaissable à la
statue de François Rude à l’arrière plan ? (1 pt)
4. Expliquer : Rédiger un texte bref, cohérent et ponctué (5 pts)
L’auteur écrit « En avant, armée de l’épargne, c’est pour la patrie »
Tu t’appuieras sur ce slogan pour montrer la mobilisation des Etats, de leur population et de leur économie
pour la guerre totale
Repères 6ème
I siècle : début du christianisme
I et II siècle : paix romaine
En Palestine romaine apparaît parmi les Juifs puis les Romains une nouvelle religion autour
de l’enseignement de Jésus : le christianisme.
La paix et la civilisation romaine s’étendent autour de la Méditerranée. Apogée de l’empire
romain.
Nomme et situe un grand désert humain (2 pts)
Correction du contrôle sur la 1ère guerre mondiale
1. Ce document est une affiche de l'illustrateur Alcide Rabaudi
2. La 1ère guerre mondiale débute le 3 août 1914 et se termine le 11 novembre 1918. Le
document a été créé durant la guerre e position : il date de novembre 1916, ce qui
correspond à la guerre de position (1915-1917). La bataille de Verdun, dans le nord est
de la France, oppose l'armée française à l'armée allemande de février à décembre
1916.
3. Le personnage central est Marianne, qui incarne la France. Elle est drapée dans le
drapeau tricolore français. À droite, on reconnaît au 1er plan un paysan âgé et sa
femme, puis des bourgeois au second plan reconnaissable à leurs chapeaux canotier.
Ils versent leur argent épargné pour l'effort de guerre : la guerre coûte cher, l'Etat
emprunte à ses citoyens ou à ses alliés pour financer la construction d'armements ou
d'équipement militaire. Le monument à l'arrière plan pourrait être l'arc de triomphe de
Paris, qui est orné d'un bas relief de François Rude, représentant la Victoire ailée
(niké)
4. La mobilisation des États, de leur population et de leur économie est totale durant la
1ère guerre mondiale. En effet, pour la victoire finale, chaque État mobilise toutes ses
forces disponibles. Des millions de soldats vont s'affronter sur les différents fronts
européens et dans les colonies (8 millions pour la France). Les civils, les femmes en
particulier, sont recrutés pour remplacer les hommes partis au front, dans les usines,
qui sont reconverties en usines d'armement ou les champs (ex de Renault dont les
usines d'automobile fabriquent des chars). Pour financer la guerre, les Etats font appel
au patriotisme de leurs citoyens pour drainer l'épargne, car les impôts ne suffisent plus.
Le moral est galvanisé par la propagande et la censure.
Repères
Repères 6ème
I siècle : début du christianisme
I et II siècle : paix romaine
En Palestine romaine apparaît parmi les Juifs puis les Romains une nouvelle religion autour
de l’enseignement de Jésus : le christianisme.
La paix et la civilisation romaine s’étendent autour de la Méditerranée. Apogée de l’empire
romain.
Nomme et situe un grand désert humain (2 pts)
La Sibérie est un grand désert humain. Elle se trouve à l’Est de la Russie, au-delà des Monts Oural.
Le contexte de cette affiche
La
Grande
Guerre, une mise à l’épreuve des nations et des
populations
Dès les premières semaines de la guerre, à l’automne
1914,
les
réserves
de
munitions
et
d’approvisionnement des armées belligérantes sont
épuisées. Le passage de la guerre de mouvement à
la guerre de position s’incarne dans les 800
kilomètres de tranchées qui balafrent le nord et l’est
de la France, régions capitales de l’industrie
nationale. Rapidement se pose la question de la
gestion économique d’une guerre qui s’annonce plus
longue que prévu. Les prêts de la Banque de France
ou des alliés britanniques, l’augmentation de la
monnaie en circulation, ne suffisent pas. L’État lance donc quatre grands emprunts, chaque
année, entre 1915 et 1918. Mais les Français sont durement mis à l’épreuve : les hommes en âge
de travailler sont au front, les morts et les blessés se multiplient, les privations nuisent au moral de
l’arrière. Comment, dans ces conditions, solliciter la solidarité nationale ?
Auteur : Alexandre SUMPF
L’analyse
L’argent,
nerf
de
la
guerre
L’affiche, dessinée par l’illustrateur pour enfants Robaudi (1850-1928) en 1916, représente le
peuple français qui, en procession, vient déposer aux pieds de Marianne l’argent nécessaire à la
poursuite de la guerre. Le défilé est mené par un paysan en blouse bleue, suivi d’une ouvrière
économe, d’un employé coiffé d’un melon et d’un bourgeois au canotier. Mais c’est le centre de la
composition qui est impressionnant : Marianne, immobile, ceinte du drapeau tricolore, les paumes
ouvertes, est assimilée à une madone. En surplomb, la statue La Marseillaise de François Rude
orne le pilier aisément reconnaissable de l’Arc de triomphe et donne le signal du départ vers les
combats. Le petit garçon, nu comme un ange mais armé d’un glaive et casqué comme un poilu,
complète
cette
Sainte
Trinité
patriotique.
La seconde affiche, dessinée par Georges Redon (1869-1943) en 1917, joue sur un tout autre
registre, plus intimiste et moins ouvertement guerrier. La composition, frappante, oppose
personnages vivants, présents, et figures symboliques, reléguées à distance. La poupée
alsacienne, jouet d’enfant et emblème de la France perdue, sourit de face et ouvre les bras,
confiante dans la Revanche. De même, le poilu barbu et médaillé qui apparaît dans le cadre au
mur regarde le spectateur, déterminé et serein. Au contraire, la mère détourne la tête vers sa fille :
son attitude exprime à la fois la vulnérabilité et le désir de protection. Le slogan enfin – « pour que
vos enfants ne connaissent plus les horreurs de la guerre, souscrivez à l’emprunt national Société
Générale » –, teinté des couleurs nationales, vient conclure cette image par un thème patriotique.
Auteur : Alexandre SUMPF
L’interprétation
Du
patriotisme
guerrier
à
la
dénonciation
des
« horreurs
de
la
guerre »
La première affiche annonce l’emprunt de la Défense nationale lancé en octobre 1916, alors que
la bataille de Verdun et l’offensive de la Somme, meurtrières, s’achèvent. On y insiste sur la notion
de sacrifice, qui s’avère également économique : la mobilisation est totale. Les symboles de la
Révolution et de la conquête napoléonienne doivent lever une « armée de l’épargne » censée
faire couler l’argent en abondance. Les principaux contributeurs visés sont les paysans, auxquels
reste attaché le préjugé de l’économie du « bas de laine », de l’épargne improductive – mais qui
représentent aussi les racines de la nation. Ce deuxième emprunt ne rapporte toutefois que 10
milliards de francs et est le moins fructueux des quatre lancés – preuve, sans doute, que la
coupure entre la société de l’arrière et le front est réelle et qu’un intense effort de propagande est
nécessaire.
Dans l’affiche de G. Redon, le lit vide, à la courtepointe d’un rouge légèrement passé, occupe la
place centrale et exprime l’absence, la privation, l’incertitude, qui rongent alors les Français. Cette
dénonciation de la guerre est pourtant utilisée par une banque, la Société Générale, pour garantir
le succès du troisième emprunt de la Défense nationale en octobre 1917. Il rapporte d’ailleurs un
peu plus que le précédent (10,2 milliards de francs). Ce dessin offre un changement complet de
dynamique : le front des combattants et des provinces perdues semble soutenir l’arrière plongé
dans l’affliction, où chacun est désormais susceptible d’être touché par les « horreurs de la
guerre ». Ici, l’œuvre, plus ambiguë que l’affiche de 1916, se situe à la frontière de la propagande
et du témoignage.
Auteur : Alexandre SUMPF
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